Métal_Hurlant Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 il y a 35 minutes, Banzinou a dit : Certains y trouvent toujours leur compte. Par contre pour la dernière partie de ta phrase, je trouve plutôt que ça offre énormément de possibilités à l'armée ukrainienne de pouvoir frapper 70 km plus loin qu'auparavant, davantage que "uniquement" les intérêts commerciaux d'une société privée. Bien entendu que cela serait intéressant pour les ukrainiens qui de toute façon prennent tout ce qu'on leur donne, mais ce genre de décision politique majeure doit être pris par le gouvernement américain pas par le conseil d'administration de Boeing ! Après, ils vont faire du lobbying pour quoi qu'ils ont en stock ? Ils vont leur caser des B737Max kamikaze car ils en ont à revendre sur leurs parkings ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Coriace Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 il y a 25 minutes, herciv a dit : L'intérêt est clairement de fixer les russes sur des positions très difficiles à prendre et comme ces derniers en font une question de principes forcément c'est bien vu. Si les Ukrainiens ont du mal a nourrir leur effectif a Bakhmut et que la balance des pertes leur est défavorable (ce qui semble être considéré comme le cas) pourquoi continuer ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 il y a 8 minutes, Coriace a dit : Si les Ukrainiens ont du mal a nourrir leur effectif a Bakhmut et que la balance des pertes leur est défavorable (ce qui semble être considéré comme le cas) pourquoi continuer ? Parce que çà dégarni les autres fronts des unités russes qui ont encore un peu de valeur et de matériel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vince88370 Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 il y a 9 minutes, Coriace a dit : Si les Ukrainiens ont du mal a nourrir leur effectif a Bakhmut et que la balance des pertes leur est défavorable (ce qui semble être considéré comme le cas) pourquoi continuer ? Depuis 2014 l'Ukraine a fortifié toute la frontière est entre louhansk et les dombass il y des petites forteresses, des lignes de grosse tranchés et des tunnels souterrains tout le long. Donc les Ukrainiens cherchent à garder cette avantage le plus longtemps possible. Après bakhmut c'est aussi le quartier général de toute la défense du secteur donc les Russes se sont mit en tête de les délogés de là. il y a 19 minutes, Coriace a dit : Si les Ukrainiens ont du mal a nourrir leur effectif a Bakhmut et que la balance des pertes leur est défavorable (ce qui semble être considéré comme le cas) pourquoi continuer ? Depuis 2014 l'Ukraine a fortifié toute la frontière EST. Louhansk et le dombass il y des petites forteresses, des lignes de tranchés et des tunnels souterrains tout le long de cette ligne. Après il y a plus rien donc il cherche à rester le plus longtemps possible. Autant côté Russes ont c'est qu'ils sont entrain de créé une deuxième ligne de tranché autant les ukrainiens ont ne sait pas si ils le font aussi. La fatigue fait connaître des erreurs à des soldats. Un fusil mitrailleurs qui s'enraye on bricole pour que sa reparte et la balle fini planter dans la jambe du voisin... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Il y a 1 heure, Deres a dit : Détruire une base aérienne, surtout la piste est très compliqué et consommateur en munitions. En Syrie, pour une seule base pas spécialement grande, les américains ont utilisés 59 missiles de croisières. Il y a des dizaines d'aérodromes militaires en Ukraine et pire les avions avaient été dispersés avant l'attaque. Ce que les Russes tirent en une grosse salve en anti-cités ces dernières semaines. Donc c'était à leur portée. Pour les aérodromes, j'alimente encore régulièrement la base de données d'aviationsmilitaires.net. Je te conseille de télécharger le fichier en kmz, pour Google Earth, ça te permettra d'y voir plus clair. ^^ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 (modifié) Il y a 1 heure, Deres a dit : Détruire une base aérienne, surtout la piste est très compliqué et consommateur en munitions. En Syrie, pour une seule base pas spécialement grande, les américains ont utilisés 59 missiles de croisières. Il y a des dizaines d'aérodromes militaires en Ukraine et pire les avions avaient été dispersés avant l'attaque. C'est surtout le manque de rens. satellitaire pour la Russie, qui pourrait facilement visualiser d'où décollent les appareils ukrainiens Hier il y a une photo qui a circulé d'un Su-24 ukr (probablement déstocké vu le camouflage gris uni), l'appareil est tranquillement dans son parking sur une base aérienne à découvert. Les frappes visibles sur les bases ukrainiennes le 24 février ça touchait des regroupements de carcasse de Su-24 et Su-25 qui n'avaient pas bougé depuis des années Ils ont même réussi a détruire des MiG-25 ,des MiG-23 et des Su-17 ! (Super thread à faire défiler par ailleurs) Ils ont eu un poil plus de réussite sur l'aéroport de Melitopol en détruisant un Il-76 qui était en service, et peut être un ou deux MiG-29/Su-25 stationnés sur des bases De l'autre côté, c'est quoi la réussite des ukrainiens sur les bases aériennes russes (sans aucun doute grâce à l'appui occidental) - Dés le lendemain de l'invasion russe, frappe sur Millerovo en territoire russe avec au moins un Su-30SM détruit - L'attaque de l'aéroport de Kherson avec une dizaine d'hélicos russes touchés (même si prévisible vu la proximité du front) - L'attaque de Saki en Crimée qui a quand même été un gros coup avec une dizaine de Su-24MR/Su-30SM touchés. Modifié le 1 décembre 2022 par Banzinou 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 il y a 54 minutes, Coriace a dit : Si les Ukrainiens ont du mal a nourrir leur effectif a Bakhmut et que la balance des pertes leur est défavorable (ce qui semble être considéré comme le cas) pourquoi continuer ? Le combat continuera pareil sur la ville suivante si ils lâchent la position qui est fortement fortifié. Donc autant la tenir le plus longtemps possible. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elemorej Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Effectivement, si tenir plus en arrière n'apporte pas d'autres avantages... autant tenir la ou ils sont. Enfin je l'interprète ainsi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dwarfene Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Compter aussi que s'ils tiennent depuis aussi longtemps, c'est aussi que cette zone est devenue une killbox UKR. L'attrition coté RU est énorme, même si le rapport semble d'inverser par moment. Je suis curieux de connaitre les pertes RU dans cette zone depuis 4 mois. Que sait-on des frappes URK sur les arrières RU dans ce secteur ? depuis la libération de Kherson, des moyens ont du être redéployés en soutien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 il y a 27 minutes, Dwarfene a dit : Compter aussi que s'ils tiennent depuis aussi longtemps, c'est aussi que cette zone est devenue une killbox UKR. L'attrition coté RU est énorme, même si le rapport semble d'inverser par moment. Je suis curieux de connaitre les pertes RU dans cette zone depuis 4 mois. Que sait-on des frappes URK sur les arrières RU dans ce secteur ? depuis la libération de Kherson, des moyens ont du être redéployés en soutien. Dans les faits on n'en sait rien, il faut raison garder. Les russes n'ont pas eu tant de renforts que cela avec la mobilisation et continuent pourtant d'attaquer depuis des mois dans ces secteurs. Leurs pertes journalières doivent donc pas être si catastrophiques que parfois décrites par les ukrainiens sinon l'effort se serait essoufflé depuis longtemps. En fait, je me fait plus du souci pour les arrières des ukrainiens sur Bakmut. Dans les faits, les accès à la ville sont limités par les franchissements des rivières et quand on regarde la carte il doit y avoir seulement 4 passages pour la liaison avec l'arrière. J'espère pour les ukrainiens qu'ils sauront abandonner la ville de façon plus intelligente que la contre-offensive désastreuse sur Severodonetz. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Elemorej Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Après si les "renforts" Russes du secteur sont principalement des prisonniers, ça camoufle tout non? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Vince88370 Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 En tout cas ils font pas semblant sur les fortifications les Russes. Ils font clairement comprendre que maintenant c'est chez eux qui va falloir être solide pour les en délogés Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Valy Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Je ne sais pas si c'est conforme à la charte, des victimes vues de loin (je vous laisse supprimer le cas échéant). Mais surtout l'illustration tu travail d'artillerie ukrainien à Bakhmut Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Valy Posté(e) le 1 décembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 décembre 2022 La dernière analyse de RUSI : https://static.rusi.org/359-SR-Ukraine-Preliminary-Lessons-Feb-July-2022-web-final.pdf Résumé : Citation Leçons préliminaires de combat conventionnel de l'invasion de l'Ukraine par la Russie : février-juillet 2022 Cette étude des premières phases de la guerre de 2022 met en lumière les forces et les vulnérabilités de l'Ukraine, ainsi que la nécessité d'un soutien occidental supplémentaire. Résumé La compétence tactique de l'armée russe s'est avérée nettement inférieure par rapport aux attentes de nombreux observateurs basés à l'intérieur et à l'extérieur de l'Ukraine et de la Russie. Néanmoins, les systèmes d'armes russes se sont avérés largement efficaces, et les unités ayant un niveau d'expérience plus élevé ont démontré que l'AFRF avait un potentiel militaire considérable, même si des lacunes dans la formation et le contexte de leur utilisation signifiaient que l'armée russe n'a pas réussi à atteindre ce potentiel. . En tenant compte des idiosyncrasies de la campagne russe, il y a cinq domaines clés qui doivent être surveillés pour juger si l'armée russe progresse dans la résolution de ses lacunes structurelles et culturelles. Ces zones devraient être utilisées pour éclairer les évaluations de la puissance de combat russe à l'avenir. L'AFRF fonctionne actuellement avec une hiérarchie d'interarmées dans laquelle les priorités de la composante terrestre sont primordiales, et l'armée dans son ensemble est subordonnée aux services spéciaux. Cela crée un emploi sous-optimal dans les autres branches. Le modèle de génération de force AFRF est défectueux. Il propose la création de formations interarmes fusionnées en temps de guerre, mais manque de la force d'un leadership subalterne pour rassembler ces unités. Il existe une culture de renforcement de l'échec à moins que les ordres ne soient modifiés à des niveaux supérieurs. Cela semble moins évident dans les forces aérospatiales russes que dans les forces terrestres et la marine. Les AFRF sont culturellement vulnérables à la tromperie parce qu'ils n'ont pas la capacité de fusionner rapidement des informations, sont culturellement opposés à fournir à ceux qui exécutent les ordres le contexte pour exercer leur jugement et encouragent une culture de reportage malhonnête. Les capacités et les formations de l'AFRF sont sujettes au fratricide. Les systèmes de guerre électronique (EW) et les autres capacités sont rarement en conflit, tandis que les processus d'identification des amis des ennemis et d'établissement de mesures de contrôle sont inadéquats. Le résultat est que les capacités qui devraient amplifier les effets les unes des autres doivent être utilisées séquentiellement. Au-delà des évaluations des forces armées russes, il y a des leçons importantes à tirer du conflit pour les militaires britanniques et autres de l'OTAN. Les plus importants d'entre eux sont : En temps voulu, il sera possible d'étendre cette étude pour couvrir la phase ultérieure de la guerre lorsque l'Ukraine passera aux opérations offensives. Cependant, étant donné que les UAF dépensent beaucoup de munitions et dépendent désormais de leurs partenaires internationaux pour l'équipement, il est important que ces partenaires tirent les leçons appropriées de la guerre jusqu'à présent, notamment pour qu'ils puissent se préparer à dissuader les menaces futures et à mieux soutenir l'Ukraine. La victoire de l'Ukraine est possible, mais elle nécessite d'importants combats intenses. Avec un soutien approprié, l'Ukraine peut l'emporter. Il n'y a pas de sanctuaire dans la guerre moderne. L'ennemi peut frapper sur toute la profondeur opérationnelle. La capacité de survie dépend de la dispersion des stocks de munitions, du commandement et du contrôle, des zones de maintenance et des aéronefs. L'Ukraine a réussi à échapper à la première vague de frappes russes en dispersant ses arsenaux, ses avions et ses défenses aériennes. A l'inverse, les Russes ont réussi à engager 75% des sites de défense statiques dans les 48 premières heures de la guerre. Il ne suffit pas non plus d'installer un quartier général dans un bâtiment civil pour le rendre viable. L'armée britannique doit tenir compte de la vulnérabilité de l'habilitation des échelons supérieurs. La RAF doit tenir compte du nombre de kits de pièces de rechange déployables dont elle dispose pour permettre la dispersion de ses flottes. La guerre exige d'importants stocks initiaux et une importante capacité de réserve. Malgré l'importance des armes guidées antichars dans le récit public, l'Ukraine a émoussé la tentative de la Russie de s'emparer de Kyiv en utilisant des tirs massifs de deux brigades d'artillerie. La différence de nombre entre l'artillerie russe et ukrainienne n'était pas aussi importante au début du conflit, avec un peu plus d'un avantage de 2:1 : 2 433 systèmes d'artillerie à canon contre 1 176 ; et 3 547 systèmes de lance-roquettes multiples contre 1 680. L'Ukraine a maintenu la parité d'artillerie pendant le premier mois et demi, puis a commencé à manquer de munitions de sorte qu'en juin, l'AFRF avait un avantage de 10: 1 en volume de tir. De toute évidence, aucun pays de l'OTAN, autre que les États-Unis, ne dispose de stocks d'armes initiaux suffisants pour la guerre ou de la capacité industrielle pour soutenir des opérations à grande échelle. Les systèmes aériens sans équipage (UAS) et les contre-UAS (CUAS) sont essentiels dans toutes les branches et à tous les échelons. Bien qu'ils soient essentiels à la compétitivité en fournissant une connaissance de la situation, 90 % des UAS employés sont perdus. Pour la plupart, les UAS doivent être bon marché et attritables. Pour les forces terrestres, elles doivent être organiques aux unités aux fins de la connaissance de la situation et de l'acquisition d'objectifs. Le principal moyen de CUAS est EW. Une autre exigence tactique critique est d'être alerté de la présence d'UAS. Pour la Royal Navy, le CUAS est essentiel pour protéger les navires opérant au-delà de la protection d'une force opérationnelle. Pour la RAF, la fourniture d'une détection vers le bas pour localiser les UAS afin de contribuer à la défense aérienne est essentielle. Cela permet de prioriser les ressources défensives sur les bons axes. La force doit se battre pour le droit à la précision. La précision est non seulement beaucoup plus efficace dans les effets qu'elle produit, mais elle permet également à la force de réduire sa queue logistique et la rend ainsi plus résistante. Les armes de précision, cependant, sont rares et peuvent être vaincues par EW. Pour permettre aux chaînes de destruction de fonctionner à la vitesse de la pertinence, la GE pour l'attaque, la protection et la radiogoniométrie est un élément essentiel des opérations interarmes modernes. Le séquençage des incendies pour perturber la GE et créer des fenêtres d'opportunité pour des effets de précision est essentiel et crée des exigences de formation. Dans la guerre moderne, il est peu probable que le spectre électromagnétique soit nié, mais il est continuellement perturbé et les forces doivent s'efforcer d'en tirer avantage. Pour les forces terrestres, l'ISTAR omniprésent sur le champ de bataille moderne et la superposition de plusieurs capteurs au niveau tactique rendent la dissimulation extrêmement difficile à maintenir. La capacité de survie est souvent offerte en étant suffisamment dispersé pour devenir une cible non économique, en se déplaçant assez rapidement pour perturber la chaîne de destruction de l'ennemi et ainsi échapper à l'engagement, ou en pénétrant dans des structures renforcées. Les éraflures d'obus et les défenses hâtives peuvent augmenter la capacité de survie immédiate, mais aussi risquer que la force soit fixée par le feu tandis que les tirs de précision et les munitions spécialisées ne laissent pas ces positions survivables. 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Phobos Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Il y a 19 heures, bubzy a dit : Près de 300 F104G perdus en Allemagne sur les 900 reçus, 113 pilotes décédés. 30% d'attrition en Belgique, 38% en Italie et plus de 50% au Canada. Euh, ces chiffres n'ont rien d'extraordinaire pour l'époque. Les contemporains du F-104 comme le Mirage III, Draken, Lightning, F-8 Crusader ou MiG-21 ont eu des taux d'attrition tout à fait comparable, voire supérieur au F-104. L'Armée de l'Air, par exemple, a perdu environ 40% de ses Mirage IIIE. Pour les Mirage IIIC, c'était au-delà de 50%... A noter qu'en Belgique, l'un des rare pays à avoir utilisé les deux appareils (le Mirage 5 cependant, pas le III), on a perdu plus de Mirage que de F-104... Il y a 19 heures, bubzy a dit : Le taux d'attrition du F104G (et faut bien insister sur cette variante seulement) pour 100 000h de vol est environ 10 fois supérieure à celle du Mirage III. Mais on s'égare... Comparaison assez malhonnête. C'était peut-être vrai quand on parle du cas spécifique des F-104 allemands qui connurent un taux d'attrition anormalement élevé (pour diverses raisons) lors de leurs premières années d'utilisation mais surement pas si l'on compare le Mirage III et le F-104 sur l'entièreté de leur vie opérationnelle. Oui, on s'égare vachement mais étant un admirateur du F-104 - appareil injustement décrié - ce post m'a fait un peu tiquer et des précisions s'imposaient. Pour ma part, j'en reste là. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 1 décembre 2022 Share Posté(e) le 1 décembre 2022 Il y a 2 heures, Phobos a dit : Euh, ces chiffres n'ont rien d'extraordinaire pour l'époque. Les contemporains du F-104 comme le Mirage III, Draken, Lightning, F-8 Crusader ou MiG-21 ont eu des taux d'attrition tout à fait comparable, voire supérieur au F-104. L'Armée de l'Air, par exemple, a perdu environ 40% de ses Mirage IIIE. Pour les Mirage IIIC, c'était au-delà de 50%... A noter qu'en Belgique, l'un des rare pays à avoir utilisé les deux appareils (le Mirage 5 cependant, pas le III), on a perdu plus de Mirage que de F-104... Comparaison assez malhonnête. C'était peut-être vrai quand on parle du cas spécifique des F-104 allemands qui connurent un taux d'attrition anormalement élevé (pour diverses raisons) lors de leurs premières années d'utilisation mais surement pas si l'on compare le Mirage III et le F-104 sur l'entièreté de leur vie opérationnelle. Oui, on s'égare vachement mais étant un admirateur du F-104 - appareil injustement décrié - ce post m'a fait un peu tiquer et des précisions s'imposaient. Pour ma part, j'en reste là. … Dis moi, par hasard, tu ne ferais pas partie de la famille de Thibaut Courtois ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 2 décembre 2022 Share Posté(e) le 2 décembre 2022 Hum... Est-ce un TRF1 ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 2 décembre 2022 Share Posté(e) le 2 décembre 2022 (modifié) il y a 17 minutes, Boule75 a dit : Hum... Est-ce un TRF1 ? FH 70 ? https://fr.wikipedia.org/wiki/FH70#/media/Fichier:FH_70_155mm_gun_(6065127314).jpg Modifié le 2 décembre 2022 par Benoitleg Doublon 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dwarfene Posté(e) le 2 décembre 2022 Share Posté(e) le 2 décembre 2022 Warmonitor évoque des évacuations RU dans au nord est de Tokmak, suite aux nombreuses frappes UKR dans cette zone. Cela me semble assez surprenant , avez vous d'autres infos ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 2 décembre 2022 Share Posté(e) le 2 décembre 2022 Il y a 14 heures, Valy a dit : Je ne sais pas si c'est conforme à la charte, des victimes vues de loin (je vous laisse supprimer le cas échéant). Mais surtout l'illustration tu travail d'artillerie ukrainien à Bakhmut Cela illustre bien deux choses pour moi : - l'intérêt de la dispersion des troupes face aux capacités de reconnaissance des drones (ce qui doit être difficile à réaliser de nuit) car ceux-ci identifient immédiatement les regroupements qui sont des cibles tentantes - l'importance du couvert car on voit clairement pleins de fantassins sortir de lieux ayant pourtant subi juste avant des coups directs avec du gros calibre d'artillerie - l'importance des drones dans la précision de l'artillerie. On voit bien que les impacts suivent rapidement les cibles. En plus, une vue aérienne doit permettre de mesurer beaucoup plus précisément les écarts d'impacts qu'un contrôleur d'artillerie au sol qui aura du mal à mesurer les erreurs en distance Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 2 décembre 2022 Share Posté(e) le 2 décembre 2022 Un article du Monde très intéressant qui décrit la guerre que se livrent à distance snipers et opérateurs de drones séparés par le fleuve : https://www.lemonde.fr/international/article/2022/12/01/pres-de-kherson-jeu-du-chat-et-de-la-souris-sur-la-rive-gauche-du-dniepr_6152455_3210.html A Kherson, Ukrainiens et Russes se disputent la « zone grise » du Dniepr Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 2 décembre 2022 Share Posté(e) le 2 décembre 2022 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 2 décembre 2022 Auteur Share Posté(e) le 2 décembre 2022 Le 29/11/2022 à 13:15, Akhilleus a dit : Les ukrainiens ont moins de marge de maneuvre que les russes, ils ont déjà fait 4 appels de mobilisation successifs depuis Février 2022, à moins d'appeler les - de 18 ans et les plus de 50, ils sont quasi au taquet Le 29/11/2022 à 13:54, Heorl a dit : Les Ukrainiens ont environ 700.000 hommes mobilisés pour différentes tâches, et seule une fraction de ce chiffre se trouve sur le front. Au taquet, certainement pas. Un effort plus grand que les Russes, oui, évidemment. J'ai du mal à imaginer que les Ukrainiens soient au max du max en effet. Leur pays est en situation "France 1914". Tout homme entre 18 et 50 ans est a priori mobilisable, sauf inaptitude médicale. A voir la pyramide des âges de l'Ukraine (ici la version 2018), le nombre d'hommes entre 18 et 50 ans doit être en 2018 de l'ordre de 9,5 millions. Même en comptant 20% d'indisponibles car "annexés", et encore 20% du reste médicalement inaptes - ces chiffres sont pessimistes car une partie de la population des régions occupées a fui - il doit bien rester 6 millions d'hommes réellement mobilisables. Pour l'Ukraine, la limite c'est plutôt la capacité à équiper des soldats, et à les former. Pas les hommes en eux-mêmes. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Bocket Posté(e) le 2 décembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 2 décembre 2022 En Français, cet article sur le fil Telegram de signalisation des mouvements ennemis mis en place par le SBU: ergonomique, avec authentification, et qui est utilisé pour récupérer tous type d'informations y compris sur les collaborateurs (la c'est sans doute le plus délicat car tous les corbeaux du coin doivent se régaler : 5800 signalements!). La réactivité pour mettre en place le système et les équipes derrière pour faire le tri, est impressionnante. ... pour réduire les risques d’intoxication, un mécanisme fiable mais simple de vérification de l’identité des utilisateurs est nécessaire. Cela tombe à pic, l’application Diia, dont se servent des millions d’Ukrainiens, en dispose ! Mieux, Diia ne peut être utilisé que par les citoyens ukrainiens qui ont un numéro de téléphone ukrainien, ainsi qu’un compte en banque en Ukraine ou qui possèdent un titre d’identité biométrique. Le risque qu’un faux profil, un agent russe, utilise yaEnnemi pour tromper l’adversaire est donc très limité. " Par exemple, le 10 avril, ils sont invités à signaler les systèmes de communication mobiles russes Redut-2US. Des photos de ces équipements, antenne pliée et déployée, sont disponibles dans yaEnnemi à l’appui d’un texte expliquant l’importance de détruire ces matériels russes. Deux jours plus tard, sur sa chaîne Telegram, le ministre Mykhaïlo Fedorov dresse un premier bilan en annonçant trente-trois signalements en 48 heures, ce qui est une performance à mettre au crédit des espions amateurs que sont les citoyens ukrainiens, car les Redut-2US ne sont pas déployés en grand nombre." Autre importante utilisation de yaEnnemi, la chasse aux collaborateurs. À ce jour, 5 800 signalements ont été enregistrés. Pour mesurer l’efficacité et l’importance de yaEnnemi, il suffit de considérer la série d’attentats qui ont frappé les collaborateurs de l’administration d’occupation dans le Sud ukrainien. Toutes les précisions utiles pour identifier les personnes visées sont mises à disposition dans le chatbot, pour éviter les règlements de comptes ainsi que la délation inutile, mais aussi et surtout pour obtenir les informations pertinentes pour les actions à planifier contre les cibles à éliminer. https://desk-russie.eu/2022/12/01/y-a-ennemi.html 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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