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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


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Il y a 2 heures, Connorfra a dit :

https://twitter.com/TheDeadDistrict/status/1685518543083696130?s=20

https://twitter.com/TheDeadDistrict/status/1685489771043278848?s=20

(On le répète on reste sur du conditionnel)

Bombardement sur Moscou une ferme à Troll touché... pour le coup les ukrainiens étant en grande partie devenus hermétique à la propagande russe, je pense que ça profite d'avantage à l'occident. Les trolls francophone sont certes basé en Afrique et en grande partie auto-proclamé (la bande de c**s qui bossent gratosse) mais les consignes, les éléments, arguments, montages photos ou films de propagande viennent bien de quelque part bien de la justement de ce genre de fermes à troll...

 

j'ai l'impression que y en aussi qui veulent que 2024 ne soient pas perturbé comme 2016 pour certaines échéances électorales.

Dingue, à ma première lecture ce matin de ce message, je me suis dit "quelle crédibilité sur une telle annonce de ciblage précis ?"

Au final, les sources russes (Telegram) rapportent que des documents du ministère de la numérisation et des télécommunications se sont retrouvés à voler dans la rue, photos à l'appui. Cela reste un fait rapporté.
Mais si cela correspond bien à la réalité, il y a et le renseignement, et le ciblage terminal précis.

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Article du Monde sur la bataille en cours entre Koupiansk et Lyman, dans la forêt de Kreminna


https://www.lemonde.fr/international/article/2023/07/30/ukraine-a-kreminna-la-poussee-meurtriere-des-forces-russes_6183871_3210.html

 

Citation

Dans une forêt du nord-est de l’Ukraine, la poussée meurtrière des forces russes

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Par Thomas d’Istria  (région de Lyman (Ukraine), envoyé spécial)Publié aujourd’hui à 06h00, modifié à 08h42

Temps de Lecture 7 min.

Article réservé aux abonnés

ReportageLes troupes de Kiev, dépassées en nombre d’hommes et en puissance de feu, tentent de contenir les assauts russes dans la forêt de Serebriansky, dans la région de Kreminna.

Quelques heures après avoir quitté la première ligne des positions de la brigade dont il assure le commandement au milieu de la forêt de Serebriansky, le colonel, qui requiert l’anonymat, semble épuisé et se jette sur une bouteille d’eau et un morceau de viande dans le bunker qui lui sert de centre de commandement. Une fois rassasié, il raconte son arrivée dans l’après-midi de ce jeudi 27 juillet auprès de ses hommes, et sa surprise d’avoir été pris dans un tir de barrage d’artillerie massif signalant le lancement imminent d’un nouvel assaut russe contre les positions ukrainiennes. Il fallait alors prendre une décision rapide.

Il a aussitôt décidé de se retirer vers l’arrière, au risque d’être touché par les obus de mortier tombant dru aux alentours. Quelques minutes plus tard, alors qu’il avait atteint un abri sommaire, il se souvient d’une déflagration immense et de la stupeur des autres hommes. Il ne sera averti que plus tard qu’un BTR-MD russe Rakouchka, un véhicule blindé de transport de troupe, vient d’exploser sur une mine ukrainienne en tentant de percer leurs défenses.

Le lendemain, dans le quartier général de cette brigade récemment déployée sur l’un des points les plus violents de la ligne de front du nord-est de l’Ukraine, le commandant pointe fièrement sur une carte l’emplacement de l’explosion de la veille, distante d’une centaine de mètres de la position sur laquelle il se trouvait. Et dire que les sapeurs de sa brigade avaient déposé la mine qui a fait exploser le BTR-MD seulement la veille de l’attaque… Le colonel semble avoir retrouvé ses esprits après avoir échappé de si peu à la mort. « Nous sommes moins nombreux qu’eux, nous n’avons pas leur puissance de feu, nous devons être meilleurs », explique le militaire pour justifier ses sorties sur des positions extrêmement risquées auprès de ses soldats. « Je viens soutenir mes hommes dans la bataille », dit-il sobrement.

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Ses soldats, déployés sur les premières positions de la ligne de front qui traverse la forêt, sont exposés à des bombardements constants. Si l’officier se rend sur ces positions extrêmement risquées, c’est qu’il juge que son devoir est de leur rendre visite pour « augmenter leur niveau de motivation et de courage ». Car il faut du courage et de la détermination pour tenir ces positions creusées à la hâte par les soldats ukrainiens. Des positions dont ils changent sans cesse, à travers cette forêt où les deux armées ennemies se font face, dans l’enfer de combats où les bombardements sont constants, les assauts répétés.

Ligne de front mouvante

Alors que l’Ukraine parvient, au prix de lourdes pertes, à récupérer de simples villages dans le sud du pays, ici, dans la région de Kreminna, les forces de Moscou tentent inversement d’enfoncer les lignes de l’armée ukrainienne. La petite ville ukrainienne occupée depuis le début de la guerre est devenue un hub logistique pour l’armée russe.

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Un abri construit par les soldats ukrainiens. Pilonnés par l’artillerie russe, ils combattent à 100 mètres des positions ennemies. Sur le front de l’Est, dans la forêt de Serebryansky (Ukraine), le 27 juillet 2023. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »

La forêt de Serebriansky, qui sépare les soldats ukrainiens de Kreminna, est un champ de bataille sur lequel les deux armées s’affrontent depuis la contre-offensive éclair des forces de Kiev qui a permis de libérer la région de Kharkiv ainsi qu’un morceau de celle de Donetsk. Au début de l’hiver 2022, pris dans leurs succès sur les lignes de front, les troupes ukrainiennes avaient traversé les bois jusqu’à s’approcher de la ville occupée de Kreminna, avant d’être repoussés.

Ces dernières semaines, l’intensité et la régularité des tentatives de percées russes se sont intensifiées. Dans la forêt survolée par des drones et truffée de snipers, la ligne de front demeure sans cesse mouvante. « Un jour tu peux être sur une position, et le lendemain te retrouver 50 mètres plus loin », explique Myroslav, un officier de la même brigade, rencontré dans le centre de commandement. « Lors des assauts, les Russes envoient de petits groupes pour tenter de percer les défenses ukrainiennes », explique le commandant de la brigade. Mais avant cela, « ils nous bombardent avec leur artillerie pour nettoyer la zone et faciliter le passage de leur infanterie ».

« L’ennemi attaque constamment »

Alors que les forces du Kremlin sont essentiellement sur la défensive le long des régions ukrainiennes qu’elles occupent, de l’est au sud du pays, elles sont à l’offensive dans ce secteur du nord-est de l’Ukraine. La bataille qui se déroule dans la forêt de Serebriansky est l’épicentre des combats sur une ligne de front d’une centaine de kilomètres qui s’étend de Koupiansk à Lyman, deux villes reconquises à l’automne après plus de six mois d’occupation.

Face à la poussée des forces russes le long de cette ligne du Nord-Est, le commandant de l’armée de terre ukrainienne, Oleksandr Syrsky, a déclaré vendredi 28 juillet : « L’ennemi attaque constamment, utilisant ses unités les plus professionnelles. Chaque jour, nous repoussons de nombreux assauts dans ces zones. Aucune de nos positions n’a été perdue. » Mais les assauts sont meurtriers. Déterminées à y faire face, les forces de Kiev n’ont pas d’autre choix que d’y déployer de nouvelles brigades pour tenir le front. Le commandant de la brigade ukrainienne qui rend visite à ses soldats le long de la ligne de front explique avoir été déployé avec « plusieurs autres unités » afin de « renforcer la zone » et de résister à tout prix à la pression ennemie.

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Le commandant de la brigade repart des premiers postes de combat sous un barrage nourri de tirs d’artillerie, sur le front de l’Est, dans la forêt de Serebryansky, en Ukraine, le 27 juillet 2023. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »

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Les soldats de la brigade se reposent dans des abris à quelques centaines de mètres à l’arrière du front, dans la forêt de Serebryansky (Ukraine), le 27 juillet 2023. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »

Pour les forces russes, parvenir à percer à travers la forêt de Serebriansky permettrait d’ouvrir la voie vers la ville de Lyman, un nœud routier stratégique pour continuer leur offensive dans le Donbass. Plus au nord, jusqu’à Koupiansk, la capture des territoires sous contrôle de Kiev permettrait de créer une zone tampon pour la région occupée de Louhansk, dont Moscou revendique le contrôle depuis un an.

Si le haut commandement ukrainien assure que les lignes de défense russes n’ont pas cédé de terrain significatif, certaines positions ont dû être évacuées. Oktavian, « Odyssey », de son nom de guerre, commandant du 408e bataillon de la 21e brigade mécanisée déployée dans la direction de Kreminna depuis un mois et demi, reconnaît avoir été contraint de reculer en raison de la violence des assauts ennemis. Plutôt que de parler d’un retrait tactique, le militaire de carrière, reconverti dans le civil avant le conflit, préfère parler d’une « manœuvre » vers des lignes arrière, préparées à l’avance.

Depuis que cet ancien entrepreneur d’Odessa a été déployé sur le front, il observe une montée en intensité « graduelle » des assauts russes. Depuis deux semaines, les positions de son bataillon sont désormais attaquées directement par l’aviation russe, qui n’hésite plus à s’aventurer dans cette zone. Le 20 juillet, le point de stabilisation vers lequel les soldats blessés de son bataillon étaient évacués, afin d’être rapidement soignés avant d’être emmenés vers des hôpitaux éloignés du front, a été détruit par une bombe tirée par un avion. L’explosion a fait un mort et plusieurs blessés. « D’après nos renseignements, les Russes sont au maximum de leur intensité, compte tenu du stock de munitions et d’armes dont ils disposent », affirme le commandant, qui tente de se rassurer : « Ils sont plus nombreux que nous, mais nous tenons. »

« Les combats étaient déjà très durs avant »

Plus au nord, à quelques dizaines de kilomètres, au milieu de la ligne de front qui s’étend de Koupiansk à Lyman, le commandant d’un bataillon de la 32e brigade, Mykola Ignatenko, décrit des combats acharnés menés par de petits groupes de soldats russes, composés généralement de trois à cinq personnes. Quelques minutes plus tôt, dans une salle de commandement, le militaire observait sur un écran géant les images retransmises en direct par un drone volant au-dessus d’une position russe. A l’écran, un terrain dévasté, une lisière de bois trouée de tranchées et de cratères d’explosions, mais aussi trois hommes casqués qui se déplacent la tête basse, d’un pas pressé.

« La situation change tous les jours », finit par dire le commandant, comme dépassé par la vitesse des mouvements. « Chaque jour, nous nous battons pour 5 ou 7 mètres de terrain. » Si le front nord-est semble stable sur les cartes militaires, la violence des affrontements, les moyens mis en œuvre, les bombardements constants pour avancer sur cette ligne de front témoignent d’une volonté de submerger l’armée ukrainienne, même au prix de lourdes pertes.

« Nos médecins travaillent jour et nuit, sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre », explique Gennadiy Druzenko, président de l’organisation Pirogov First Volunteer Mobile Hospital, qui envoie des professionnels de la santé dans des points de stabilisation et des hôpitaux tenus par l’armée, le long de la ligne de front. « Les combats étaient déjà très durs avant », explique l’homme au téléphone, en évoquant l’axe qui va de Svatove à Lyman. Mais depuis deux semaines, « l’intensité a drastiquement augmenté ».

Dans l’abri souterrain d’un petit village ravagé par les combats, à l’ouest de Kreminna, Ihor, 57 ans, commandant adjoint du quartier général du 408e bataillon de la 21e brigade, observe l’augmentation du niveau de violence et ses effets : « Je pense qu’il est correct de dire que nous avons deux fois plus de pertes de notre côté. Mais il faut bien comprendre que nous ne comptons pas comme ça. Pour nous, chaque gars qui meurt est une perte personnelle. »

Deux semaines plus tôt, lors d’une de ses visites sur la « ligne zéro » de son bataillon, la dernière position avant les lignes ennemies, une frappe d’artillerie a touché un point d’observation sur lequel il se trouvait quelques instants auparavant. « Trois de mes gars ont été tués, dit Ihor. On ne s’habitue pas à ça. »

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Des soldats d’une unité d’artillerie de la 32ᵉ brigade, sur une position à l’ouest de Svatove, sur le front de l’Est, en Ukraine, le 21 juillet 2023. LAURENT VAN DER STOCKT POUR « LE MONDE »

Les soldats rencontrés font tous état d’une disproportion entre les capacités humaines et matérielles russes et celles de l’armée ukrainienne. « Les drones russes sont plus nombreux que nos drones, et il en va de même pour nos munitions et le nombre de soldats », explique Volodymyr, nom de guerre « Gera », commandant d’une compagnie de la 32e brigade, déployée sur le flanc ouest, au niveau de Svatove.

Au sein du groupe de six personnes rassemblées dans la base des soldats, trois d’entre eux ont pu suivre un entraînement dans un centre de formation de l’OTAN, en Allemagne, pendant un mois. Si « les entraînements sont très intéressants », explique Serhiy, les techniques de combat apprises ne sont pas applicables dans le secteur, par manque de moyens en armes et en munitions. « Selon les standards de l’OTAN, nous ne devrions pas avoir d’hommes déployés dans le village dans lequel nous combattons ou dans ses abords, résume-t-il. Mais nous n’avons pas le choix. »

Jeudi 27 juillet, en fin de matinée, Oleksandr Karpov, 43 ans, commandant d’une compagnie de tanks de la brigade déployée dans le secteur de Kreminna, patiente à côté d’un tank caché sous les arbres. Le sous-lieutenant, arrivé récemment dans le secteur, se prépare à envoyer une partie de sa compagnie en renfort pour couvrir l’infanterie ukrainienne dans la forêt de Serebriansky. « Nous avons reçu un ordre, et une partie de mon unité va partir, dit l’homme. Est-ce que nous avons une autre option pour les arrêter ? »

 

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il y a 57 minutes, MoX a dit :

Dingue, à ma première lecture ce matin de ce message, je me suis dit "quelle crédibilité sur une telle annonce de ciblage précis ?"

Au final, les sources russes (Telegram) rapportent que des documents du ministère de la numérisation et des télécommunications se sont retrouvés à voler dans la rue, photos à l'appui. Cela reste un fait rapporté.
Mais si cela correspond bien à la réalité, il y a et le renseignement, et le ciblage terminal précis.

Je précise toujours que tout est aux conditionnelle mais effectivement les documents qui ce sont retrouvés à voler et postés en photos viennent de sources russes ça crédibilise l'affirmation des sources ukrainiennes qui parlent de frappes sur une usine à trolls les liens de twitter c'est juste de l'illustration.

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Pour le coup je trouve que frapper une usine a troll (ou un idéologue forcené) c'est une cible légitime. Il y a bien des morts qui auraient été évites si les dix pire propagandistes de chaque camp avaient été tués avant les conflits du siècle dernier. D'ailleurs je ne pense pas que la perte de l'Afrique soit une grosse perte pour la France, mais c'est bel et bien les trolls qui sont responsables et pas des armements au sens où on l'entends 

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il y a une heure, Pol a dit :

Ce qui sera encore plus dangereux, c'est quand ce genre de drones suicides finiront par "sortir" des conflits et commenceront par être utilisé par des terroristes ou des groupes extrémistes désireux par exemple vouloir éliminer une haute autorité...

On rigolait il y a quelques années quand on voyait Merkel avec un drone qui lui tournait autour, je pense qu'on va devoir de plus en plus prendre chaque drone comme une menace et on finira par des interdictions et des restrictions à la vente.

Ils deviendront aussi un outil pour des opérations clandestines. Pour l'instant on regarde ça sous l'oeil de la guerre en Ukraine, on voit cela comme un matériel militaire, mais comprenons bien qu'on parle ici d'un bricolage, si parfois une tête de roquette est utilisée, parfois la charge est totalement artisanal. Trouver des choses qui explosent, y ajouter des billes ou des clous, rien de compliqué en vérité, c'est connu pour ceux qui s'y intéresse un peu.

Méfions nous, les années à venir peuvent surprendre avec ces drones qui permettent justement d'agir à distance avec discrétion pour l'opérateur.

C'est déjà le cas Daesh à utilisé drone suicide et lanceur de grenade bricolé depuis longtemps le concept du drone largeur de grande vient d'eux d'ailleurs.

 

L'affaire des drones autour des centrales nucléaires était déjà à mon avis (je le répète a mon humble avis) déjà une opération clandestine de qui de quoi pourquoi ? Je ne sais pas je ne travaille pas à la dsgi/dgse. On peut imaginer un test des défense de nos installations sans compter une opération de communication (vous êtes en danger vos installations nucléaire ne son pas sécurisées). 

Moi ce qui me fait peur n'est pas un drone unique mais les essaim de drones on s'émerveille devant les chorégraphies de drones civiles qui de plus en plus remplacent les feux d'artifices.

 

Mais l'utilisation d'essaims de drones dans un rôle offensif afin de saturer les défense ou provoquer des mouvements de paniques me terrifie, j'ai vue que ça travaillait déjà sur des essaims de micro-drone géré par Ai. imaginez des nuages de balles à tête chercheuse...

Bref le débat sur le drone est déjà enterré comme pour l'ia il est trop tard pour ce poser des questions les technologies sont là il faut faire avec ou être condamné et l'impuissance.

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Il y a 1 heure, Pol a dit :

Ce qui sera encore plus dangereux, c'est quand ce genre de drones suicides finiront par "sortir" des conflits et commenceront par être utilisé par des terroristes ou des groupes extrémistes désireux par exemple vouloir éliminer une haute autorité...

C'est déjà le cas dans le banditisme pour liquider quelqu'un de peu accessible.

Meme chose pour les moyens de tracage, certain on perdu la vie a cause d'un vulgaire Apple tag... d'ou la multiplication des brouilleur GSM/GPS pour compliquer le tracage aussi bien chez les delinquants qu'en entreprise.

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Il y a 3 heures, Connorfra a dit :

Oui je suis d'accord mais dans la mesure ou l'Ukraine est en guerre on a bien vu que les propagandistes sont pour eux des cibles voir des HVT. pour les bonnes est simples raisons que rien que par leur image publique ils sont tout de suite visible quand éliminé personne ne peut l'ignorer.

Il y a un effet militaire Ça fait peur aux autres propagandistes (on voit la disparition de zoka après la vague récente de morts de milbloggeurs attention je ne sais pas si les deux sont liémais on peut l'interprétater comme ça elle en a juste peutêtreeu marre) et ça remonte le moral de ton camp car on va un arrêt de flux d'image (accessoirement on voit moins des siens mourrirs) et on a la sensation même loin du champs de bataille de voir des effets des actions de son armée.

Ensuite il y a le politique il y a les bénéfices de l'arrêt du flux de matériel et de la désorganisation des réseaux quimmc'est plus insidieux ça ce verra pas vraiment mais une élection avec moins d'affaires qui surgissent au bon moment, que des camps dit de partie amis du pouvoir d'en face auront moins de visibilité ect ect... 

La France a estimé que les propagandistes de Daesh ou même sa hisba par exemple n'étaient pas des cibles militaires légitimes. On peut estimer que c'est exagéré, et rejoindre une position US ou israélienne, mais la pente est très savonneuse...

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Il y a 1 heure, Connorfra a dit :

Je précise toujours que tout est aux conditionnelle mais effectivement les documents qui ce sont retrouvés à voler et postés en photos viennent de sources russes ça crédibilise l'affirmation des sources ukrainiennes qui parlent de frappes sur une usine à trolls les liens de twitter c'est juste de l'illustration.

Il y a 2 heures, MoX a dit :

Dingue, à ma première lecture ce matin de ce message, je me suis dit "quelle crédibilité sur une telle annonce de ciblage précis ?"

Au final, les sources russes (Telegram) rapportent que des documents du ministère de la numérisation et des télécommunications se sont retrouvés à voler dans la rue, photos à l'appui. Cela reste un fait rapporté.
Mais si cela correspond bien à la réalité, il y a et le renseignement, et le ciblage terminal précis.

Encore faut-il démontrer que le ministère de la numérisation et des télécommunications est une usine à trolls... 

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Il y a 2 heures, gustave a dit :

La France a estimé que les propagandistes de Daesh ou même sa hisba par exemple n'étaient pas des cibles militaires légitimes. On peut estimer que c'est exagéré, et rejoindre une position US ou israélienne, mais la pente est très savonneuse...

Je ne suis au courant de rien, mais est-ce que décider que tel élément du dispositif ennemi n'est pas une cible légitime pour les militaires empêche de considérer qu'il reste légitime pour... d'autres que des militaires ?

 

François Hollande a déclaré que pendant son mandat il avait ordonné l'assassinat de "au moins" quatre personnes. Il est permis de penser que ce n'est pas à des militaires qu'il a donné ces ordres. Du moins, pas des militaires d'aucune des trois armes, même si peut-être à des gens qui ont le statut de militaire.

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Il y a 4 heures, Fanch a dit :

Ca fait des années que les drones de ce type sont dans notre quotidien pour du loisir (course FPV, jouet,...) ou à usage pro (photographies, industries...). L'utilisation de drones "grands publics" pour un usage militaire avec une charge est clairement apparue avec l'EI où nous avons pu voir de nombreuses vidéos. Le conflit en Ukraine permet juste d'industrialiser le phénomène.

Il est "naturel" que ce type de matos finisse dans les mains de criminels (avec une charge). 

Ce qui m'inquiète c'est quand la liaison avec l'opérateur pourra être supprimée et qu'on verra l'utilisation de logiciels de reconnaissance faciale ou autre (lecture de plaque, reconnaissance de véhicule) pour détecter et identifier une cible. Pour le moment on peut espérer détecter voire casser la liaison drone-opérateur mais je pense que ce n'est qu'une solution à court-terme.

J'imagine qu'une des solutions plus long terme contre les essaims ça va être des armes EMP pour griller leurs circuits. Mais bon, d'ici à ce qu'on arrive à ce genre d'armes...

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il y a 38 minutes, Alexis a dit :

Du moins, pas des militaires d'aucune des trois armes, même si peut-être à des gens qui ont le statut de militaire.

Et si ils ne sont pas des 3 Armées ces militaires, à quel corps les rattache-t-on ? DGA, Gendarmerie, ...

Le service Action presque exclusivement composé de militaires, à une unité "homo" particulière, plus que probablement composée de militaires.

Pour les 4 désignés par F. Hollande, ce sont peut-être des "mercenaires" qui ont appuyé sur la gachette finale, mais au sein de toute la chaine et il devait bien y avoir quelques khakis ...

Clairon

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il y a 30 minutes, Clairon a dit :

Le service Action presque exclusivement composé de militaires, à une unité "homo" particulière, plus que probablement composée de militaires.

Alexis a quand même raison, je crois. Que les personnels du SA aient un statut militaire ou d'origine militaire, ne fait pas du service action une unité militaire au sens premier. Ils sont clandestins, n’opèrent pas en uniforme, ils ne sont pas subordonnés à une hiérarchie militaire (le patron actuel c'est un diplomate)  etc. ce qui les différencie radicalement des FS par exemple. 

 

Modifié par Fusilier
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il y a 43 minutes, Fusilier a dit :

Alexis a quand même raison, je crois. Que les personnels du SA aient un statut militaire ou d'origine militaire, ne fait pas du service action une unité militaire au sens premier. Ils sont clandestins, n’opèrent pas en uniforme, ils ne sont pas subordonnés à une hiérarchie militaire (le patron actuel c'est un diplomate)  etc. ce qui les différencie radicalement des FS par exemple. 

 

Non mais @Alexis a raison depuis le premier post de ce fil. 

On se demandait qui était le monsieur derrière madame Irma... Ben on sait maintenant. 

Oh louange à lui... 

On en a une sacré paire d'oracles quand même sur le fofo... 

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Il y a 2 heures, Alexis a dit :

Je ne suis au courant de rien, mais est-ce que décider que tel élément du dispositif ennemi n'est pas une cible légitime pour les militaires empêche de considérer qu'il reste légitime pour... d'autres que des militaires ?

Bien sûr, mais on est sur des moyens non militaires en ce cas, donc pas d'attaque revendiquée... Ceci dit c'est l'interprétation française, dans une situation confortable. Comme je l'ai souvent dit ici les pays sont de moins en moins regardants lorsque la nécessité se fait de plus en plus pressante. Un exemple de plus que la morale a peu de place à la guerre!

Modifié par gustave
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