C’est un message populaire. metkow Posté(e) le 29 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 avril Nos amis coréens, en uniforme et équipement russe, qui chantent a la gloire de leur leader, quelque part en Russie. 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
loac Posté(e) le 29 avril Share Posté(e) le 29 avril Il y a 1 heure, metkow a dit : Nos amis coréens, en uniforme et équipement russe, qui chantent a la gloire de leur leader, quelque part en Russie. Pas sûr qu'il y a en avait autant et qu ils chantaient quand ils ont fait le chemin inverse... 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) le 29 avril Share Posté(e) le 29 avril (modifié) il y a 41 minutes, loac a dit : Pas sûr qu'il y a en avait autant et qu ils chantaient quand ils ont fait le chemin inverse... Ceux-la sont ceux qui sont de retour de Kursk, ils sont content d'être revenu en vie Modifié le 29 avril par metkow 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. lm2 Posté(e) le 29 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 avril Quote EXCLUSIF. Que savait vraiment la DGSE au déclenchement de la guerre en Ukraine ? Un rapport de la délégation parlementaire au renseignement, que « Le Point » a consulté en avant-première, audite le fonctionnement des services secrets français, notamment lors des débuts de la guerre en Ukraine. Par Romain Gubert Publié le 29/04/2025 à 15h30 Une famille ukrainienne après des bombardements russes sur Kiev, le 24 avril. © Justin Yau/ Sipa USA/SIPA Temps de lecture : 4 min Ajouter à mes favoris Google News C'est un rapport d'activité d'une centaine de pages que Le Point a consulté en avant-première, avant sa publication officielle. Produit chaque année par la délégation parlementaire au renseignement qui rassemble huit sénateurs et députés habilités secret-défense*, il ressemble à une sorte d'audit des services secrets. Le point du soir Tous les soirs à partir de 18h Recevez l’information analysée et décryptée par la rédaction du Point. En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d’utilisations et notre politique de confidentialité. Même si de nombreux passages sont classifiés et volontairement caviardés, le contenu de ce document est riche. Il donne plusieurs recommandations (pour la plupart classées secret-défense, qui ne peuvent donc pas être diffusées par les parlementaires). Il se concentre cette année sur plusieurs grands thèmes : la guerre cyber, le bilan des JO, les fonds secrets, etc. Mais fait aussi un zoom particulier sur deux grandes crises géopolitiques : la guerre en Ukraine et la situation en Afrique. Le rapport fait aussi le débrief du volet sécuritaire des Jeux olympiques. À LIRE AUSSI Si Trump lâche l'Ukraine, comment la France peut passer en économie de guerrePremière question : lorsque la Russie a envahi l'Ukraine début 2022, la France a-t-elle été prise au dépourvu ? Cette interrogation est depuis deux ans balayée par les services français et notamment par la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) et à la DRM (Direction du renseignement militaire), qui estiment avoir fourni aux responsables politiques l'information la plus détaillée possible. « Part d'irrationalité » Le rapport parlementaire, conduit par le sénateur Cédric Perrin qui a présidé la délégation jusqu'en 2024, ne contredit pas cette version des faits. Mais donne de nombreux détails instructifs sur la séquence. Le rapport estime ainsi qu'en toute autonomie, c'est-à-dire sans les informations américaines, la France savait à peu près tout des manœuvres préparatoires de l'armée russe et qu'elle avait observé ces mouvements en détail. Elle avait aussi une bonne connaissance concrète des moyens militaires ukrainiens. En revanche, son analyse a été faussée par « la part d'irrationalité dans la prise de décision par le président Poutine et le cercle très restreint de la prise de décision », estime le rapport qui avance « la difficulté de disposer de sources humaines et techniques en pareil cas ». Les parlementaires expliquent que si « les services disposaient d'éléments sur la potentialité d'une attaque russe », ceux-ci étaient « contrebalancés par une analyse de risque en défaveur de l'attaque ». À LIRE AUSSI Itar, la carte de Trump qui peut empêcher l'Europe d'aider l'UkraineAlors que les États-Unis et la Grande-Bretagne ont, eux, alerté très en amont leurs alliés et l'Ukraine d'un risque certain de guerre, les députés et les sénateurs qui ont auditionné les responsables de la DRM et de la DGSE affirment que « les Américains et les Britanniques ont choisi de communiquer sur l'imminence d'une attaque très tôt, vraisemblablement avant de disposer d'éléments de recoupement, dans le cadre d'une posture politique différente de celle de la France, laquelle privilégiait alors la diplomatie ». Renforcement des moyens Les parlementaires donnent donc quitus aux services français : « Le cas des prémices et du déclenchement de la guerre en Ukraine est symptomatique de la complexité du recueil, de l'analyse, du recoupement et de la coopération avec les alliés, ceux-ci ayant leurs propres intérêts à défendre. Aussi, dire que les Américains et les Britanniques “savaient”, et pas la France, est réducteur. » Pour appuyer son propos, la délégation parlementaire a reconstitué une chronologie précieuse. Elle note que, dès l'été 2021, soit six mois avant le début de l'offensive, la DGSE a renforcé ses moyens en se focalisant sur la Russie et l'organisation Wagner. Autre date : janvier 2022, soit un mois avant le déclenchement du conflit. « Le renseignement français documente la possibilité d'une attaque mais ne dispose pas d'éléments avérés sur une intention », note le rapport. À LIRE AUSSI Dmitri Peskov, porte-parole de Poutine : « Les Européens exigent la guerre ! » « Des plans sont connus mais sans éléments de décision. L'évaluation de la DGSE est qu'à ce stade une attaque massive russe serait “extrêmement risquée” compte tenu des capacités ukrainiennes et des faiblesses russes que le commandement a dissimulées au président russe », est-il aussi précisé. À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Enfin, le 22 février 2022, soit quatre jours avant le début de l'offensive, « la DGSE envisage la possibilité du passage à l'acte, sans disposer de partage des renseignements que détiendraient les Américains et les Britanniques. Ces derniers, à l'avant-veille de l'attaque, ne disposaient encore ni de la décision ni de la date […], l'attaque s'est faite dans un cercle très restreint autour de Poutine, sans que ni le ministre des Affaires étrangères [Sergueï] Lavrov ni les commandants militaires en soit informés ». * La délégation est composée de huit membres, quatre sénateurs – Cédric Perrin (LR), Agnès Canayer (LR), Muriel Jourda (LR), Gisèle Jourda (PS) – et quatre députés – Jean-Michel Jacques (Renaissance), Aurélien Rousseau (PS), Catherine Colombier (RN), Florent Boudié (Renaissance). https://www.lepoint.fr/societe/exclusif-que-savait-vraiment-la-dgse-au-declenchement-de-la-guerre-en-ukraine-29-04-2025-2588524_23.php Quote Ukraine, Sahel : les parlementaires s’interrogent sur le défaut d’anticipation des services de renseignements français Par Nicolas Barotte Publié le 29 avril 2025 à 14h55, mis à jour le 29 avril 2025 à 14h57 Sujets Renseignement défense Des blindés russes à Armyansk en Crimée le 25 février 2022. Des blindés russes à Armyansk en Crimée le 25 février 2022. Des blindés russes à Armyansk en Crimée le 25 février 2022. STRINGER / AFP EXCLUSIF - Dans son rapport annuel, que Le Figaro a pu consulter en avant-première, la Délégation parlementaire au renseignement cherche à tirer des leçons des dernières «surprises stratégiques» qui ont pris en défaut la DGSE ou la DRM. Que savaient-ils ? Dans son rapport annuel qui sera rendu public mercredi, mais que Le Figaro a pu consulter en exclusivité, la Délégation parlementaire au renseignement (DPR) s’interroge, entre autres, sur la capacité des services de renseignement français à faire face aux « surprises stratégiques ». Depuis plus de trois ans, les événements qui ont bouleversé l’environnement international de la France ont semblé prendre de court ceux qui étaient chargés de les anticiper. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro InternationalPODCAST - Écoutez le club Le Figaro International PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International « Que savions-nous ? », se demandent les huit rapporteurs, sénateurs et députés. De la préparation de la guerre en Ukraine ? Contrairement à Washington et Londres, Paris a longtemps refusé de croire à l’invasion russe. De l’instabilité Sahel ? Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, où se sont succédé les coups d’État, l’armée française a été chassée après une décennie d’opération militaire contre le terrorisme djihadiste. Les parlementaires citent aussi l’accord Aukus entre l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis qui a évincé, du jour au lendemain, l’industriel Naval Group, qui devait livrer des sous-marins à Canberra. Renseignement et anticipations sont indispensables pour garantir à la France un pouvoir de décision autonome. Le rôle des services est de « diminuer le niveau d’incertitude par des sources, des recoupements et des analyses », rappellent les membres de la délégation, présidée par le sénateur (Les Républicains) Cédric Perrin, le président de la commission des Affaires étrangères et de la Défense du Sénat. « En termes de politique publique, l’enjeu d’une bonne compréhension de ces événements et de ce que nos services pouvaient « faire remonter » est riche d’enseignement pour orienter ou réorienter le travail des services », écrivent-ils en saluant cependant la qualité de leur travail en amont des Jeux olympiques ou leur analyse du risque terroriste. La DPR insiste aussi sur la bascule géopolitique qui va conduire les services à désormais concentrer leurs efforts sur le flanc est de l’Europe et sur la zone indopacifique, ainsi que sur les enjeux de lutte contre les risques de prolifération. «Déjà focalisée sur l’Iran et la Corée du Nord, deux États proliférants, le renseignement de contre-prolifération doit également faire face aux nouvelles postures, plus agressives, de deux États « proliférateurs », la Russie et la Chine, qui sont en mesure de fournir des technologies relatives aux armes de destruction massive (nucléaire, bactériologique et chimique)», prévient-on. Chronologie des faits Fruit de multiples auditions, le rapport de la délégation n’est que semi-public. Il porte en priorité sur les cinq services « du premier cercle » : la DGSE, chargée du renseignement extérieur, la DGSI, le renseignement intérieur, la DRM, le renseignement militaire, la DRSD, le renseignement qui touche le secteur de la défense, et la DNRED, qui s’intéresse au trafic douanier. Le défaut d’anticipation de la guerre en Ukraine a coûté son poste à l’ancien patron de la DRM et la cécité de la DGSE au Sahel a suscité le courroux du ministre des Armées. Le rapport de la DPR lève un coin du voile sur les semaines qui ont précédé la guerre en Ukraine. Durant l’été 2021, six mois avant l’invasion, « la DGSE renforce ses moyens par une bascule d’effort sur la Russie et l’organisation Wagner », note-t-on. En « janvier 2022 », un mois avant, « le renseignement français documente la possibilité d’une attaque mais ne dispose pas d’éléments avérés sur une intention. Des plans sont connus mais sans éléments de décision », poursuit le rapport. Pour la DGSE, « une attaque massive russe serait « extrêmement risquée » », lit-on. Quelques jours avant l’offensive, le service infléchit son analyse : « Le 20 février 2022, la DGSE envisage la possibilité du passage à l’acte, sans disposer de partage des renseignements que détiendraient les Américains et Britanniques. Ces derniers, à l’avant-veille de l’attaque, ne disposaient encore ni de la décision, ni de la date », assure-t-on. « Postérieurement, on comprend qu’un accès technique américain a pu mettre au jour la présentation de la planification de l’attaque qui s’est faite dans un cercle très restreint autour de Poutine, sans que ni le ministre des Affaires étrangères Lavrov, ni les commandants militaires n’en soient informés », ajoutent les auteurs du rapport. Contexte instable En ce qui concerne le Sahel, l’appréciation de situation est rendue plus complexe par un contexte instable. « Avec près de 220 coups d’État en Afrique en 70 ans, les services constatent une faiblesse structurelle des régimes considérés, avec une part importante d’initiative personnelle dans les putschs, dont les auteurs sont parfois inconnus ou extérieurs à la haute hiérarchie militaire ou politique », écrivent les parlementaires avant de détailler. Au Mali, le premier coup d’État d’août 2020 n’a pas été clairement anticipé. Les services « disposaient de renseignements sur une intention de putsch mais non recoupée par un complot. L’analyse était que le coup d’État était peu structuré, peu préparé et que le pouvoir est tombé de sa propre faiblesse ». Le second putsch du colonel Assimi Goïta était en revanche prévisible : « La DGSE dispose de renseignements sur l’intention putschiste en amont des événements », assure la DPR. Au Burkina Faso, la surprise est totale quand le 30 septembre 2022 le capitaine Traoré prend le pouvoir. « De l’aveu des services, la spontanéité des évènements, au-delà d’un climat pré-insurrectionnel permanent, et le niveau de plus en plus bas des protagonistes dans la hiérarchie font qu’il faudrait descendre de plus en plus bas dans le système pour recueillir du renseignement », rapportent les auteurs, qui citent les services : « Le capitaine Traoré, on ne l’a pas détecté » Au Niger non plus, le coup d’État de juillet 2023 n’a pu être anticipé. « Le général Tiani n’était pas apparu le leader d’un quelconque groupe de conjurés portant un projet putschiste longuement mûri », ont expliqué les services à la DPR, en insistant sur leur « dilemme » à s’immiscer dans les affaires intérieures d’un État. « Après un large débat, la délégation a tenu à exprimer sa préoccupation sur l’occurrence répétée de renversements de régime non anticipés, révélant une faille dans le renseignement humain sur le commandement intermédiaire et subalterne des forces armées partenaires ». Ce constat d’échec appelle « les services à une remise en question sur la détection des signaux faibles », concluent les rapporteurs. Multiplication des crises Au sein des services, on a bien conscience d’être confronté à une mission quasi-impossible pour prévenir des crises multiples avec des moyens limités, même s’ils augmentent. « Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, les moyens en fonds normaux comme en fonds spéciaux des services ont connu une hausse sensible », observent les rapporteurs de la DPR. Les chiffres exacts ne sont pas publics, la dotation initiale étant largement inférieure aux sommes dépensées. Si la loi de finance initiale de 2022 prévoyait 75,9 millions d’euros, «l’exécution» a dépassé les 100 millions. Pour 2025, la dotation a été estimée à 71,9 millions, alors que les tensions ne font que croître. Outre les crises internationales, les services doivent aussi faire face à l’extension de la guerre hybride, faite de désinformation. Les parlementaires alertent : «À cadre juridique constant, la capacité de résistance de la France aux mutations de cette menace ne paraît pas aujourd’hui plus garantie». Le bouleversement géostratégique mondial a conduit les services, et principalement la DGSE, à des réformes de structures pour casser les « silos » et travailler en « plateaux », sur des aires géographiques plutôt que par missions. Ces efforts ne sont pas sans résultats. « Le renseignement ainsi obtenu est particulièrement critique sur l’efficacité des sanctions infligées à l’industrie de l’armement puisque 60 % des composants technologiques retrouvés sur des matériels russes sont d’origine américaine. Les composants des drones iraniens Shahed sont quant à eux à 80 % américains, le reste étant d’origine chinoise», lit-on incidemment dans le rapport de la DPR. Même s’ils sont parfois pris en défaut, les services de renseignement français gardent des atouts dans leurs manches. https://www.lefigaro.fr/international/ukraine-sahel-les-parlementaires-s-interrogent-sur-le-defaut-d-anticipation-des-services-de-renseignements-20250429 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CortoMaltese Posté(e) le 29 avril C’est un message populaire. Share Posté(e) le 29 avril En gros, la récolte de donnée a été plutôt bonne, mais faute de sources ou d'accès techniques pour pénétrer le premier cercle de Poutine, l'analyse des intentions russes est resté difficile. Loin de moi de vouloir accabler la DGSE ou la DRM, mais compte tenu de ce que des bénévoles parviennent aujourd'hui à faire en OSINT (déjà en février 2022 sur Twitter vous pouviez trouver l'ordre de bataille des troupes russes positionnées aux frontières de l'Ukraine), il faut s'interroger sur le rôle de nos services de renseignement. Compter les BTG russes, "tout le monde" peut le faire avec une connexion internet, de bons feed Twitter et Telegram et un peu d'argent pour acheter des images satellites. De même, des analyses érudites écrites par des spécialistes de la Russie, les publications spécialisées et les réseaux sociaux en regorgeaient déjà. La vrai plus-value d'un service de renseignement c'est tout le reste : écoutes, sources humaines, piratage, etc. Si on est pas bon là dessus, alors on est pas bon sur les nouveaux fondamentaux d'un service de rens'. 3 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 29 avril Share Posté(e) le 29 avril (modifié) Il y a 2 heures, CortoMaltese a dit : En gros, la récolte de donnée a été plutôt bonne, mais faute de sources ou d'accès techniques pour pénétrer le premier cercle de Poutine, l'analyse des intentions russes est resté difficile. Loin de moi de vouloir accabler la DGSE ou la DRM, mais compte tenu de ce que des bénévoles parviennent aujourd'hui à faire en OSINT (déjà en février 2022 sur Twitter vous pouviez trouver l'ordre de bataille des troupes russes positionnées aux frontières de l'Ukraine), il faut s'interroger sur le rôle de nos services de renseignement. Compter les BTG russes, "tout le monde" peut le faire avec une connexion internet, de bons feed Twitter et Telegram et un peu d'argent pour acheter des images satellites. De même, des analyses érudites écrites par des spécialistes de la Russie, les publications spécialisées et les réseaux sociaux en regorgeaient déjà. La vrai plus-value d'un service de renseignement c'est tout le reste : écoutes, sources humaines, piratage, etc. Si on est pas bon là dessus, alors on est pas bon sur les nouveaux fondamentaux d'un service de rens'. Pas mieux. Compter l'orbat au sol de 180 000 hommes en 2022, c'est littéralement du renseignement à ciel ouvert et pas l'entreprise la plus difficile au monde. Le renseignement le plus difficile à obtenir, c'est souvent le renseignement politique. Et j'ajouterais un péché mortel en matière de renseignement, dont l'évidence est apparue très tôt en France en 2022 : "Les parlementaires expliquent que si « les services disposaient d'éléments sur la potentialité d'une attaque russe », ceux-ci étaient « contrebalancés par une analyse de risque en défaveur de l'attaque ». N'ayant rien à dire sur le sujet car n'ayant pas de renseignement original à fournir (ROHUM, ROEM), la DGSE a donc raisonné "à la place de..." et projeté sur VVP l'intégralité de nos propres biais de raisonnement ("oh mon dieu que l'aventure est risquée, des russes vont mourir"... Poupout en pleure encore). Il eut fallu plutôt assumer l'absence de renseignement probant sur les intentions de l'adversaire et le caractère hautement spéculatif et contre-productif de raisonner à leur place. Logiquement, si la confiance est réelle entre le DGSE et le PR, et elle doit l'être vu la sensibilité du poste, ce genre d'aveu ne signe pas son arrêt de mort car autre péché mortel : tirer sur le messager. Erreur suprême, alors même qu'en démocratie, l'information relativement ouverte couplée à des lois et règlements indépendamment appliqués, est une force et doit permettre d'éviter cet écueil typique des dictatures, qui finissent souvent par mourir de leurs biais de confirmation. Ce faisant, on a préféré écrire aux décideurs des conneries plutôt que de s'abstenir et d'assumer le silence de la feuille blanche. Personne ne dit que l'exercice est simple, mais à vouloir donner réponse à tout, on peut finir par s'auto-intoxiquer, et toutes les précautions épistémologiques, qui jalonnent sans aucun doute les notes de renseignement, à base de "more likely than not" n'y changeront rien. Modifié le 29 avril par olivier lsb 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) le 29 avril Share Posté(e) le 29 avril il y a 37 minutes, olivier lsb a dit : et doit permettre d'éviter cet écueil typique des dictatures, qui finissent souvent par mourir de leurs biais de confirmation Effectivement notre système nous protège des pires excès en ce domaine. Néanmoins nous y sommes quand même confrontés et à un certain niveau les éléments dominants ne seront plus remis en cause de crainte d’être le seul à porter une vision hétérodoxe. Et de même il n’est pas entendable de ne pas produire l’étude demandée. Celle ci a dû être initiée par des petites mains du service puis en remontant la chaîne être complétée et réécrite avec les éléments de langage en cours et une belle phraséologie issue de l’EDG. Mais jamais au grand jamais on ne se présente avec une copie vierge…. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 29 avril Share Posté(e) le 29 avril (modifié) il y a 51 minutes, greg0ry a dit : Effectivement notre système nous protège des pires excès en ce domaine. Néanmoins nous y sommes quand même confrontés et à un certain niveau les éléments dominants ne seront plus remis en cause de crainte d’être le seul à porter une vision hétérodoxe. Et de même il n’est pas entendable de ne pas produire l’étude demandée. Celle ci a dû être initiée par des petites mains du service puis en remontant la chaîne être complétée et réécrite avec les éléments de langage en cours et une belle phraséologie issue de l’EDG. Mais jamais au grand jamais on ne se présente avec une copie vierge…. Bien sûr qu'on y baigne un peu quand même, ces sujets ne sont pas manichéens. Là où la Russie s'est complètement fourvoyée sur la résistance ukrainienne, nous avions envisagé la guerre comme une option possible mais improbable. Improbable, et pour de mauvaises raisons méthodologiques, et c'est dommage car la DGSE s'est astreinte à une obligation de répondre sur la question la plus sensible (celle de l'intentionalité), là où un aveu d'impuissance n'aurait pas conduit à mort d'homme, peut être même pas une fin de carrière (j'en dirais pas autant chez les russes), pour les raisons que j'évoquais précédemment. On a donc vu le résultat de l'obligation de rendre une copie : on s'est ridiculisé, dans un contexte de loupés récurrents (Afrique, AUKUS...) et on entretient le politique dans une forme de non-prise de conscience des dangers (6 mois à un an de perdu avec la politique de "non humiliation" de la Russie). C'est dans ce genre de contexte que je verrais plutôt favorablement le renforcement du contrôle parlementaire du renseignement, pour en professionaliser un peu plus les pratiques et ne pas l'enfermer dans un tête à tête malsain avec sa tutelle politique. La commission à l'AS a fait son job. Modifié le 29 avril par olivier lsb Orthographe 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
morpheus Posté(e) le 29 avril Share Posté(e) le 29 avril Le 28/04/2025 à 08:47, Banzinou a dit : Un Youtubeur Russe essaye du matériel capturé en Ukraine, dont un Famas. Il y a aussi Javelin, Panzer Faust 3, Bradley, Leopard 2, ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
13RDP Posté(e) le 29 avril Share Posté(e) le 29 avril (modifié) Quand ca sent la caca faut pas manger. Modifié le 29 avril par 13RDP Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 29 avril Share Posté(e) le 29 avril (modifié) Il y a 16 heures, CortoMaltese a dit : En gros, la récolte de donnée a été plutôt bonne, mais faute de sources ou d'accès techniques pour pénétrer le premier cercle de Poutine, l'analyse des intentions russes est resté difficile. Loin de moi de vouloir accabler la DGSE ou la DRM, mais compte tenu de ce que des bénévoles parviennent aujourd'hui à faire en OSINT (déjà en février 2022 sur Twitter vous pouviez trouver l'ordre de bataille des troupes russes positionnées aux frontières de l'Ukraine), il faut s'interroger sur le rôle de nos services de renseignement. Compter les BTG russes, "tout le monde" peut le faire avec une connexion internet, de bons feed Twitter et Telegram et un peu d'argent pour acheter des images satellites. De même, des analyses érudites écrites par des spécialistes de la Russie, les publications spécialisées et les réseaux sociaux en regorgeaient déjà. La vrai plus-value d'un service de renseignement c'est tout le reste : écoutes, sources humaines, piratage, etc. Si on est pas bon là dessus, alors on est pas bon sur les nouveaux fondamentaux d'un service de rens'. C'est ignorer comme fonctionnent les SR (globalement toujours de la même manière à travers le monde) Ils construisent toujours 3 (voir plus) scénarii -le minimaliste, le median, le maximaliste- Reste qu'ils presentent souvent aux politiques le scénario qu'ils pensent que ceux ci veulent entendre ou qui est le plus confortable a présenter donc souvent le minimaliste (après un bon crépage de chignon en interne) Fut un temps les israéliens étaient les seuls à avoir une cellule qui était dédié a donner le scénario le pire du pire en terme de probabilité d'occurence (et qui donc allait à l'encontre des biais des autre cellules d'éval). Ca leur évité a l'IDF quelques ennuis à l'époque Maintenant même les SR israéliens ont fait sauter ce système et tourne autour du biais souvent minimaliste (ou encore, "ca ne peut pas arriver" ... cf le 7 oct) et pourtant eux ne manquent pas de SIGINT et HUMINT Enfin, tu reproches quand même à nos SR de ne pas avoir eu accès au cercle très restreint decisionnaire de l'opération russe .... cercle tellement restreint que même les commandants d'armée ignoraient qu'ils partaient en guerre jusqu(à la dernière minute Un moment c'est difficile de faire du rens quand il y'a que 4,5,6 personnes au courant et que ca tourne en circuit fermé. Sinon ca fait belle lurette qu'on saurait ce qui se trame dans les cercles NK de façon plus claire par exemple Et puis de toute façon nos politiques sont nourris à l'immédiateté, pas à la prospective potentielle d'un truc qui ou peut ne pas arriver (dans ce cas, en général, ils ne bougent pas parcequ'on va leur reprocher d'affoler, de desorganiser ou de dépenser sur un fantasme) .... faut rappeler l'épisode COVID (pas faute que les infectiologues aient fait remonter des infos crédibles et tangibles mais bon ca se passait en Italie ca ne passera jamais la frontière ....) Modifié le 30 avril par Akhilleus 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MIC_A Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril Il y a 23 heures, morpheus a dit : Un Youtubeur Russe essaye du matériel capturé en Ukraine, dont un Famas. Il y a aussi Javelin, Panzer Faust 3, Bradley, Leopard 2, ... et ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alzoc Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril (modifié) il y a 53 minutes, MIC_A a dit : et ? Bah même si le Famas est loin d'être l'arme la plus ergonomique du monde, quand tu vois qu'il ne s'est même pas la peine de changer le sens d'éjection (l'arme était visiblement en configuration gaucher) et qu'il essaye d'utiliser le viseur lance-grenade pour tirer ça se pose là ^^ Modifié le 30 avril par Alzoc 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril (modifié) Mobilité, usure, protection : le bilan opérationnel du CAESAr en Ukraine https://opexnews.fr/bilan-operationnel-caesar-ukraine/ les canons ukrainiens Bohdana supporteraient en moyenne 7 000 à 8 000 tirs avant usure – un chiffre qui interroge directement la capacité de longévité des CAESAr français engagés sur un théâtre d’opérations intensives. Modifié le 30 avril par Banzinou 1 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CortoMaltese Posté(e) le 1 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 mai L'Ukraine produit désormais elle-même ses bobines de fibre optique. Comme quoi, en ce qui concerne les drones, il n'y a pas de fatalité concernant notre dépendance à la Chine, pour peu qu'on s'en donne les moyens. 2 2 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aubais30 Posté(e) le 1 mai Share Posté(e) le 1 mai Il y a 18 heures, Alzoc a dit : Bah même si le Famas est loin d'être l'arme la plus ergonomique du monde, quand tu vois qu'il ne s'est même pas la peine de changer le sens d'éjection (l'arme était visiblement en configuration gaucher) et qu'il essaye d'utiliser le viseur lance-grenade pour tirer ça se pose là ^^ l'alidade de visée camarade ;) 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 1 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 mai (modifié) Le 29/04/2025 à 21:29, morpheus a dit : Un Youtubeur Russe essaye du matériel capturé en Ukraine, dont un Famas. Il y a aussi Javelin, Panzer Faust 3, Bradley, Leopard 2, ... Ouah, que des âneries et des fake news, c'est magnifique. Une démonstration de propagande destinée à on ne sait trop quoi ni qui... Allez dans le désordre: Fusil configuré en tireur gaucher et sans sa plaque de couche bien sûr "ouin ouin les étuis volent dans ma bouche". Déjà ça part très très mal. Chargeur volontairement endommagé pour provoquer des incidents de tirs. Fake news sur les munitions "pas compatibles OTAN". Le cave veut viser avec l'alidade destinée au tir de grenades à fusils... Fake news sur les performances du 5.56 en général. Le mec ne sait même pas se servir du bipied pendulaire et a peur de se le prendre dans la gueule alors que le recul est plutôt faible sur le Famas. (et après ça se moque des occidentaux supposément efféminés...) Le pire c'est qu'il y aurait bien des choses à critiquer sur le revalo et il n'en a même pas été capable. Bref c'est pathétique de A à Z. Allez parce que ça ne mange pas de pain et qu'il faut bien répondre, on va rappeler à quel point l'AK12 de la glorieuse mère russie est une merde intégrale hein? Au point que les FS russes n'en veulent pas et lui préfèrent d'autres AK "des années 70" elles aussi. Précision: de la merde, et je précise que le tireur dans la vidéo ci-dessous est EXCEPTIONNELLEMENT BON. Le fusil ne tient pas le zéro avec des shifts de 3 MOA entre deux démontages du couvre-culasse mais de base le canon est tellement pourri qu'on ne peut pas en attendre moins de 3.5 à 4 MOA... au passage on appréciera les commentaires du russe sur le 5.56 quand on voit comment se comporte le 5.45x39 avec un vent à à peine 16 km/h... pas la tempête donc. https://youtu.be/CV6s-8a0_Xg?t=112 mais passons à la fiabilité: question durabilité c'est compliqué, surtout avec des munitions corrosives dont les russes sont toujours friands alors que plus personne n'utilise ça depuis au moins 50 ans, et qui font rouiller le système d'emprunt des gaz qui n'est pas suffisamment démontable pour prévenir le problème (je cale l'horodatage au passage concerné mais toute la vidéo vaut le coup). Notons aussi également que le sélecteur bizarre à 2 coups pour faire comme sur l'AN-94, envoie parfois des rafales de 3... Bon bah pas d'chance hein! Et ne parlons pas du sélecteur qui peut littéralement pivoter hors de son logement et compliquer ainsi la mise en sécurité de l'arme ou la sélection d'un autre mode de tir que le semi-auto, voire dans certains cas provoquer des incidents de tir, ainsi que tout un tas d'autres trucs en fait, les parties plastique comme le garde-main en plastoc qui en plus d'être tout mou et de ne pas tenir le zéro, se paie le luxe de fissurer, alors qu'il est du fait de la présence des rails Picatiny, LA raison d'être du programme entier! Ou encore la goupille maintenant ensemble ce garde-main avec le boitier qui nage dans son logement et ne reste pas en place. Ou encore le fait que le filetage sur lequel est vissé le nouveau frein de bouche ne permet pas l'installation des réducteurs de son habituellement en dotation en russie ce qui rend son adoption par les FS vaine vu que la disponibilité du nouveau silencieux est médiocre, l'une des nombreuses raisons pour lesquelles cette arme est boudée par les FS au profit de vénérables AK74M. Ne mentionnons pas non plus le cas des accessoires liés au programme ratnik et des cadences de production réelles, c'est un massacre, encore une fois à cause de la corruption et de l'incompétence qui règne au sein du MIC russe, au point que la nouvelle variante de l'AK12 est une "dé-modernisation" puisque c'est un retour à ce qui se faisait auparavant sur l'AK74M3. BREF les commentaires d'un buveur de vodka fini à la pisse sur le FAMAS, une arme mise au point entre 1967 et 1978, et dont l'exemple présent "datant de 1997" (vous savez, 1997, année où la MAS a FERMÉ) est un exemple "revalorisé" issu d'une modernisation qui ELLE est RÉELLEMENT un machin de transition fait à la one again et destiné à faire patienter en attendant l'arrivée des HK416, on va dire qu'on peut s'en passer, hein? Il y a 23 heures, Banzinou a dit : Mobilité, usure, protection : le bilan opérationnel du CAESAr en Ukraine https://opexnews.fr/bilan-operationnel-caesar-ukraine/ les canons ukrainiens Bohdana supporteraient en moyenne 7 000 à 8 000 tirs avant usure – un chiffre qui interroge directement la capacité de longévité des CAESAr français engagés sur un théâtre d’opérations intensives. Ce miracle de longévité s'appelant "on met moins de gargousses parce qu'on tire moins loin" et "on accepte une précision inférieure parce qu'on ne peut pas faire autrement." Modifié le 1 mai par Patrick 1 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gallium Posté(e) le 1 mai Share Posté(e) le 1 mai Il y a 22 heures, Banzinou a dit : Mobilité, usure, protection : le bilan opérationnel du CAESAr en Ukraine https://opexnews.fr/bilan-operationnel-caesar-ukraine/ les canons ukrainiens Bohdana supporteraient en moyenne 7 000 à 8 000 tirs avant usure – un chiffre qui interroge directement la capacité de longévité des CAESAr français engagés sur un théâtre d’opérations intensives. C'est "a titre d'illustration" : "À titre d’illustration, les canons ukrainiens Bohdana supporteraient en moyenne 7 000 à 8 000 tirs avant usure". Je suppose qu'ils (les députés) ne souhaitent pas donner (ou ne savent pas) le nombre de coup tirés par les ukrainiens avant remplacement du canon de leurs CAESAR. Alors ils prennent un canon comparable pour donner les ordres de grandeur dans le cas d'une vraie guerre. Si on table sur 2000 coups pleine charge garantie minimum pour un tube de CAESAR, qu'on sait que les artilleurs ukrainiens tirent rarement a charge maximale (enfin c'est très variable cela), qu'on enlève quelques marges de sécurité, tabler sur 7000 coups aussi pour le CAESAR n'est pas déconnant. Anecdotiquement, la 2e version du 155 GPF supportait 8000 coups, mais évidemment c'est pas du 52 cal. Mais rassurez vous, dans notre cas, vu le peu de munitions en stock, arriver à 7000 coups ça mettra du temps.... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 1 mai Share Posté(e) le 1 mai L'abrasion dans le tube c'est essentiellement du à la température des gaz et à la vitesse initiale. Il n'y a pas cinquante solution pour réduire la température et ou la vitesse. Utiliser des chambres plus grandes ce qui permettrait de maintenir une pression forte plus longtemps - taux de compression réduit - avec des poudres moins vive. Utiliser des obus sous calibré qui accepte des pression plus faible pour atteindre les même vitesse. Tirer moins loin. A la marge il y a des solutions technologique : Canon Full Bore, moins de friction obus<->canon et étanchéité avec jupe synthétique. Obus accéléré à postériori par un fusée ... ça permet de ne pas le tirer trop vite et de laisser la fusée l'accélérer ensuite, c'est un peu bâtard comme solution. Utiliser des tactiques moins consommatrice de munitions, ou requérant moins de portée. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FAFA Posté(e) le 1 mai Share Posté(e) le 1 mai "Des F-16 retirés du cimetière américain sont livrés à l'Ukraine pour y être utilisés comme pièces de rechange. Les États-Unis ne s'étaient pas engagés à fournir à l'Ukraine leurs F-16, mais des images du même type d'appareil volant depuis l'Arizona à bord d'un An-124 ukrainien ont commencé à circuler la semaine dernière. Des F-16 non opérationnels sont retirés du parc et envoyés en Ukraine pour renforcer la flotte croissante de chasseurs européens que le pays utilise actuellement contre la Russie. Cette information a été confirmée à TWZ par l'US Air Force après la publication récente de photos montrant des F-16 partiellement démontés en cours de chargement sur un avion de transport charter ukrainien An-124 en Arizona. Les suivis de vol ont montré que le transport volait vers la Pologne. Selon un porte-parole de l'armée de l'air, le Département de l'armée de l'air « a soutenu le maintien en puissance des F-16 donnés par l'Europe à l'Ukraine en lui fournissant des F-16 désaffectés et totalement hors d'usage pour la fourniture de pièces détachées. Ces F-16 ont été retirés du service actif aux États-Unis et ne sont plus en état de vol. Il est important de noter qu'ils manquent de composants essentiels, tels qu'un moteur ou un radar, et n'ont pas pu être reconstitués pour une utilisation opérationnelle... » Le reste de l'article est ici : https://www.twz.com/air/f-16s-pulled-from-u-s-boneyard-are-being-delivered-to-ukraine-for-spare-parts 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zalmox Posté(e) le 2 mai Share Posté(e) le 2 mai Il y a 18 heures, aubais30 a dit : l'alidade de visée camarade ;) Alidade, alidade, est-ce que j'ai une gueule d'alidade ?! 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Lecteur de passage Posté(e) le 2 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 2 mai https://www.lepoint.fr/monde/les-pilotes-russes-savent-que-nos-missiles-ont-une-portee-limitee-02-05-2025-2588673_24.php Le Point : Quel bilan tirez-vous des performances des avions de combat qui vous ont été livrés ? Ivan Smeretchanski : Nous sommes très satisfaits de l'arrivée de ces avions. Grâce aux F-16 et aux Mirage 2000 livrés par la France, nous parvenons à abattre un grand nombre de drones. Un de mes camarades a même réussi à détruire six cibles successives, dont deux à la mitrailleuse. Je donnerais un point supplémentaire au Mirage qui dispose de viseurs d'excellente qualité. On fait mouche à chaque fois. Le mois dernier, un F-16 a été abattu et son pilote, Pavlo Ivanov, a été tué. Quelles sont les circonstances du drame ? Pavlo avait peu de chance de s'en sortir. Il a été abattu par un missile R-37 tiré par un chasseur Sukhoï Su-35. C'est un missile à très longue portée et très puissant. Quand le centre de commandement a informé Pavlo du départ du missile, il était déjà trop tard. Ce missile touche sa cible dans presque 100 % des cas. Il n'y a pas eu de problème de connexion, simplement il s'est écoulé trop de temps avant que l'information ne parvienne au pilote. […] Comment les Russes se sont-ils adaptés à l'arrivée de vos nouveaux avions ? Ils s'adaptent très rapidement. Ils connaissent les fonctionnalités du F-16. Surtout, ils savent que nos missiles ont une portée limitée, de l'ordre de 50 à 70 kilomètres. Le missile qui a détruit notre F-16 avait une portée de 120 kilomètres. Lors des duels, nous sommes très souvent perdants. Nos viseurs captent pourtant leurs avions de très loin, jusqu'à 150 kilomètres. Mais nous ne sommes pas en mesure de les abattre. On a toujours du mal à comprendre les raisons pour lesquelles on refuse de nous équiper de missiles plus performants. C'est une décision politique qui nous échappe. On nous donne le minimum pour nous défendre. La seule chose que nous réalisons dans de bonnes conditions, c'est de détruire leurs drones Shahed. Un autre élément entre en jeu : les Russes savent que nos systèmes de défense antiaériens sont insuffisants. Du coup, ils volent très haut et pénètrent en profondeur sur notre territoire. Ils ont conscience qu'ils ne risquent rien. Ça leur procure un énorme avantage. Comment jugez-vous la situation sur le front ? En ce moment, le front est très volatil. Les Russes attaquent en permanence dans la région de Soumy, de Kharkiv, au prix d'importantes pertes humaines. Ils veulent gagner du terrain pour nous pousser à nous retirer d'autres territoires dans le cadre d'éventuelles négociations. [...] Quelles seraient les conséquences d'une fin de l'aide américaine ? Ça poserait un très gros problème. Lorsque Trump a décidé de couper l'aide militaire à l'Ukraine en mars, on l'a immédiatement senti. La suspension a duré quelques jours mais nos appareils ont été immédiatement cloués au sol par manque de munitions. Heureusement, tout est rapidement rentré dans l'ordre. [...] 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
metkow Posté(e) le 2 mai Share Posté(e) le 2 mai Les ukrainiens ont réussi un joli coup en Crimée, en détruisant plusieurs cibles : ▪️S-300V SAM launchers; ▪️Obzor-3 radar; ▪️Kasta-2E2 radar; ▪️ST-68 radar; ▪️Imbir radar. Apparament, c'est avec leur nouvelle munition rodeuse 'Rubaka', d'une portée de 500km https://militarnyi.com/en/news/rubaka-long-range-loitering-munitions-developed-in-ukraine/ 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yankev Posté(e) le 2 mai Share Posté(e) le 2 mai il y a 35 minutes, metkow a dit : Les ukrainiens ont réussi un joli coup en Crimée, en détruisant plusieurs cibles : S-300V SAM launchers; Obzor-3 radar; Kasta-2E2 radar; ST-68 radar; Imbir radar. Apparament, c'est avec leur nouvelle munition rodeuse 'Rubaka', d'une portée de 500km https://militarnyi.com/en/news/rubaka-long-range-loitering-munitions-developed-in-ukraine/ Hypothèse: Préparation pour une attaque sur le pont de Crimée, durant les célébrations russes du 9 mai: la première vague s'en prend aux défenses, et la seconde, la cible finale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rivelo Posté(e) le 2 mai Share Posté(e) le 2 mai 43 minutes ago, metkow said: Apparament, c'est avec leur nouvelle munition rodeuse 'Rubaka', d'une portée de 500km https://militarnyi.com/en/news/rubaka-long-range-loitering-munitions-developed-in-ukraine/ Tu sais si la munition est téléguidée jusqu'à la fin (comme un drone FPV) ? Si oui, comment et par qui (opérateur à proximité du point d'impact ??). cela à l'air d'un petit drone sans capacité de communication longue distance. Sur Internet, je ne vois que la portée (500km) et la charge militaire (10kg)... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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