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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires


Messages recommandés

il y a une heure, Banzinou a dit :

On a retrouvé Igor Girkin

Promu caporal dans un bataillon de chez Wagner, c'était soit ça, soit la prison, soit la chute accidentelle.

 

il y a 5 minutes, Vince88370 a dit :

Les Russes sont entrain de faire du ménage dans les moyens du génie déployer par les ukrainiens pour traverser la rivière ingulets.

Les russes sont surtout entrain d'essayer de reprendre la main de la communication en cherchant à montrer des images avec des frappes de précisions. Cela me rappel la campagne syrienne, ou on en était arrivé à tirer des missiles de croisière sur des cibles sans grands intérêts mais qui, via des drones préalablement envoyés sur place, permettait de montrer que la Russie ne vise pas au hasard et qu'elle a des armes de précisions. Bien entendu, la mise au pas des sources russes du web qui s'égaraient un peu trop à confirmer les échecs et difficultés russes n'a aucun rapport...

 

 

 

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il y a 12 minutes, gargouille a dit :

Pourquoi ne voit-on pas d’explosions, trop compliqué a simuler ?

On entend beaucoup de commentaires  ukrainiens qui dise, on ne voit pas l'explosion donc c'est raté... C'est juste e que c'est la munition employé qui film le retour vidéo n'étant pas instantané forcément il manque toujours la partie explosion si y aurai l'impact c'est qu'elle n'a pas explosé justement. 

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il y a 24 minutes, Banzinou a dit :

Super vidéo d'une unité ukrainienne sur le front de Kherson

 

 

 

Effectivement, impressionant...

Avec une représentation tactique très claire ( c'est un peu malsain ce que je vais dire, navré, mais limite j'avais l'impression de suivre un match de foot à la télé...).

Par contre question: comment ils font pour l'IFF? On voit sur la vid des indicateurs verts et rouges pour les amis et les ennemis, mais c'est rajouté après ça non? L'opérateur, lui, il a pas ça dans le feu de l'action?

( Et petite question subsidiaire, son flingue qu'on voit au début de la vid, c'est un HK 416 court? )

EDIT: @vince24 tu m'as grillé de 30 secondes, voir ma question ci-dessus, c'est effectivement ce que je me demande.

Modifié par Niafron
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@vince24@Niafron

Je suppose qu'ils connaissent déjà plus ou moins (avec des vols antérieurs) la situation russe sur place, et donc sans doute l'absence de véhicules russes, ils savent par ailleurs d'où arrivent leurs propres véhicules.

Alors à la fin on voit un char et un Typhoon qui sortent d'un bois à l’extérieur du village et les opérateurs drones avertissent tout de suite les forces au sol.

ça montre surtout que le drone est indispensable pour avoir une situation tactique claire

Modifié par collectionneur
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il y a 40 minutes, Banzinou a dit :

Super vidéo d'une unité ukrainienne sur le front de Kherson

 

 

Merci pour le partage, une des meilleures vidéos tactiques du conflit. 

Quel sketch en début de séquence, avec le type qui prend sa BMW X5 pour aller au front :bloblaugh: Comme un lundi.

Edit: pas mal de vidéos intéressantes sur ce compte Youtube. Je partage celle-ci, plus axée ciblage d'artillerie. Outre l'humour assez pince-sans-rire des Ukrainiens, le drone capture un moment complètement lunaire à 7min20, à quelques encablures des bombardements... Une moissonneuse batteuse en train de bosser

 

Modifié par olivier lsb
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il y a 5 minutes, Banzinou a dit :

@vince24@Niafron

Je suppose qu'ils connaissent déjà plus ou moins (avec des vols antérieurs) la situation russe sur place, et donc sans doute l'absence de véhicules russes, ils savent par ailleurs d'où arrivent leurs propres véhicules.

Alors à la fin on voit un char et un Typhoon qui sortent d'un bois à l’extérieur du village et les opérateurs drones avertissent tout de suie les forces au sol.

ça montre surtout que le drone est indispensable pour avoir une situation tactique claire

Grosse pression sur l'opérateur alors... c'est pas tout d'avoir le matos et de savoir s'en servir, mais il a intérêt à pas se planter dans ses analyses, c'est pas à la portée de n'importe qui et les conséquences peuvent être dramatiques.

En tout cas, les gars ont l'air particulièrement zen vu le contexte... surtout si tu rajoutes la scène du début quand ils prennent leur bagnole, t'as l'impression de gars qui vont au boulot comme si de rien n'était.

Nouvelle question du coup, comment marche la chaîne de commandement?

L'opérateur du drône signale à l'officier responsable sur place avec la colonne d'assaut ou peut il si nécessaire donner directement des instructions aux éléments de la dite colonne?

Edit: @olivier lsb ah bah toi aussi tu me grilles de trente secondes avec ta remarque... c'est ma journée! :bloblaugh:

Modifié par Niafron
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il y a 9 minutes, Niafron a dit :

mais il a intérêt à pas se planter dans ses analyses, c'est pas à la portée de n'importe qui et les conséquences peuvent être dramatiques.

Il faut distinguer une observation d'une analyse.

Faire un compte rendu d'observation est (normalement) à la portée de n'importe quel soldat.

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il y a 10 minutes, Fanch a dit :

Il faut distinguer une observation d'une analyse.

Faire un compte rendu d'observation est (normalement) à la portée de n'importe quel soldat.

Bah je pense être capable de dire "je vois un tank" quand je vois un tank. Et éventuellement d'indiquer où il se trouve. Dire si c'est un tank ami ou ennemi en revanche...

Dans certains cas, j'imagine que ça doit être assez évident. Dans d'autres...

EDIT: et puis je voudrais pas faire une Thierry Roland, mais les MBT ont quand même un peu tous la même gueule dans le coin et je parle même pas de l'utilisation des matériels pris à l'ennemi.

Modifié par Niafron
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3 minutes ago, Niafron said:

Bah je pense être capable de dire "je vois un tank" quand je vois un tank. Et éventuellement d'indiquer où il se trouve. Dire si c'est un tank ami ou ennemi en revanche...

Dans certains cas, j'imagine que ça doit être assez évident. Dans d'autres...

Bah quoi tu sais pas regarder l’alignement des roues pour différencier à coup sûr ton T80 d’un T72??;)

ou la forme de l’échappement?;) 

A 10 km de distance bien sûr!

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il y a 12 minutes, Niafron a dit :

Bah je pense être capable de dire "je vois un tank" quand je vois un tank. Et éventuellement d'indiquer où il se trouve. Dire si c'est un tank ami ou ennemi en revanche...

Dans certains cas, j'imagine que ça doit être assez évident. Dans d'autres...

La discrimination ami ou ennemi peut être faite par la connaissance de la situation Ami et ennemi, les mesures de coordination (limite de bond, de fuseau, signe de reconnaissance...)

 

 

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il y a 11 minutes, Fanch a dit :

La discrimination ami ou ennemi peut être faite par la connaissance de la situation Ami et ennemi, les mesures de coordination (limite de bond, de fuseau, signe de reconnaissance...)

 

 

Et on en est toujours à ce que peut faire (normalement ) n'importe quel soldat?

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dans les procédures OTAN oui, chez les russes je ne sais pas.

La situation ami et ennemi c'est le Primo d'un OPO et les mesures de coordination c'est le Quinto

Ce sont des éléments déclinés jusqu'au niveau du soldat (pour les éléments qu'il a besoin)

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il y a 7 minutes, Fanch a dit :

dans les procédures OTAN oui, chez les russes je ne sais pas.

La situation ami et ennemi c'est le Primo d'un OPO et les mesures de coordination c'est le Quinto

Ce sont des éléments déclinés jusqu'au niveau du soldat (pour les éléments qu'il a besoin)

Chez les russes, l'ami c'est celui qui est de dos, l'ennemi celui qui de face.

C'est pour cela qu'ils tirent sur ceux qui battent en retraite!

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Reportage à Vysokopillya libérée, au nord de Kherson. Témoignages intéressants et hélas assez tristes sur les comportements des soldats Russes / DPR durant l'occupation, avec des différences toutefois selon les origines des troupes. Le renseignement aussi, le FSB en connait long sur les états civils des Ukrainiens. 

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/15/en-ukraine-vysokopillya-dans-la-region-de-kherson-autre-petit-village-ravage-par-l-occupation-russe_6145892_3210.html

Citation

En Ukraine, Vysokopillya, village écumé par les troupes d’occupations russes

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Par Thomas d'Istria (Vysokopillya, Ukraine, envoyé spécial)Publié aujourd’hui à 03h30, mis à jour à 12h57

Temps de Lecture 4 min.

Reportage - Le hameau a été libéré par les forces armées ukrainiennes début septembre. Des habitants racontent les pillages et les violences auxquels ils ont été soumis pendant six mois.

Le petit magasin dans lequel les enfants de l’école d’en face se ravitaillaient en sucreries est devenu l’épicentre du village de Vysokopillya, à l’entrée de la région de Kherson. L’innocence et les cartables des écoliers ont laissé place aux véhicules militaires envoyés vers la ligne de front, à quelques dizaines de kilomètres plus au sud. C’est ici que se racontent les histoires de l’occupation russe depuis que le village a été libéré par les forces armées ukrainiennes, début septembre.

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Serhii Bolbas inspecte une boite de munitions laissée dans les couloirs de l’école du village, occupée par des soldats russes, à Vysokopillya, dans la région de Kherson, en Ukraine, le 8 octobre 2022. LUCAS BARIOULET POUR « LE MONDE »

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Deux habitants inspectent les alentours d’une maison ayant servi de base aux soldats russes dans le village de Mirolyubivka au nord de la région de Kherson en Ukraine le 8 octobre 2022. LUCAS BARIOULET POUR « LE MONDE »

Les forces du Kremlin sont arrivées dans le village du sud de l’Ukraine le 13 mars. La vie sous le joug russe aura duré un peu moins de six mois.

Certains habitants l’ont vécu du début à la fin. La majorité est partie. Volodymyr et Volodymyr ont passé l’occupation dans leurs maisons. Le premier des deux fermiers, un gaillard de 59 ans au crâne rasé et aux mains épaisses et usées, raconte être resté durant ces six mois dans sa cave avec dix personnes, sans gaz ni électricité, car c’était « la meilleure solution ». Sortir dans les rues, c’était risquer de ne jamais rentrer chez soi. « Les Russes étaient constamment bourrés », explique l’autre Volodymyr, 67 ans, le visage marqué, qui ajoute, en mimant une seringue que l’on plante dans le bras, que certains soldats étaient également drogués. La preuve, selon lui : leurs pupilles dilatées. « Ils pouvaient te tuer n’importe quand », continue l’homme, qui refuse lui aussi de donner son nom de famille.

Registres sur les habitants

Les forces occupantes tiraient toute la journée. Les habitants ne se risquaient à sortir pour récupérer de l’eau dans des puits que tôt le matin, lorsque les soldats dormaient. Après leur réveil, il arrivait que ces derniers pénètrent dans les maisons pour piller.

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Un abri anti bombardement utilisé par des habitants du village de Mirolyubivka, au nord de la région de Kherson, en Ukraine, le 8 octobre 2022. LUCAS BARIOULET POUR « LE MONDE »

« Ils pouvaient débarquer à n’importe quel moment, très énervés, ils empestaient l’alcool et tu devais leur donner tout ce que tu avais », raconte le premier Volodymyr. Les deux fermiers se sont fait voler des biens personnels ainsi que leur voiture. Les Russes savaient exactement qui dans le village possédait quoi, grâce à des collaborateurs, partis en même temps que les forces russes. « On ne veut pas donner le nom de ces gens-là », poursuit Volodymyr en hochant la tête. Et puis ici, « la grande majorité des gens soutient l’Ukraine ».

 

Écouter aussi Contre-offensive ukrainienne : le tournant de la guerre ?

Son homonyme raconte l’histoire d’une de ses connaissances, arrêtée et détenue par les occupants. Lors de sa détention, l’homme entendait les conversations de ses geôliers et a découvert qu’ils possédaient des registres très détaillés sur le passé des habitants : les noms de ceux qui avaient combattu dans le Donbass à partir de 2014, des anciens policiers, des familles possédant une voiture… Libéré, l’homme est parvenu à fuir le village pour se réinstaller à Kryvy Rih, la grande ville située à une heure et demie de route vers le nord.

Les récits des survivants de l’occupation racontent aussi les rotations de différentes unités militaires et les différences de traitement. La gérante de la boutique de bonbons, Tatyana Sebro, a tenté de garder son commerce ouvert dans les premières semaines. « Au début, il y avait des Russes qui étaient calmes et qui nous proposaient d’acheter de l’eau ou du thé avec leurs roubles russes », explique-t-elle. Et puis ceux-là sont partis, remplacés par des soldats bouriates, originaires de cette République pauvre, proche de la Mongolie. Eux étaient très énervés. « Ils pointaient leurs armes sur nous et prenaient ce dont ils avaient besoin : de la vodka et des bières », explique-t-elle laconiquement.

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Tatyana Sebro, gérante du seul magasin du village de Vysokopillya, vend de la nourriture et de l’eau à des soldats ukrainiens, le 8 octobre 2022. LUCAS BARIOULET POUR « LE MONDE »

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Vadym aide à décharger des packs d’eau destinés à la seule épicerie du village. LUCAS BARIOULET POUR « LE MONDE »

Serhii Bolbas, un homme portant veste d’ouvrier et casquette, assure que les pires comportements venaient des soldats ukrainiens de la « république populaire de Donetsk », cette partie de l’Ukraine, dans le Donbass, contrôlée par la Russie depuis 2014.

Son histoire remonte au 1er juin. Deux soldats se présentent devant son portail pour lui demander des renseignements sur des habitants de la rue. Ils sont aimables, lui offrent des cigarettes. Mais l’homme refuse de répondre aux questions et le ton monte. Les deux soldats pointent leurs fusils sur une de ses jambes, puis sur sa tempe : « Tu n’as pas besoin de ta jambe toi ? Et ta tête, tu as besoin de ta tête ? »

Cinq villages supplémentaires libérés

Les deux militaires finissent par laisser le fermier. Quelques minutes plus tard, il entend des coups de feu. Une femme âgée est en pleurs dans sa rue. Elle hurle que ses deux fils ont été tués. Le villageois se rend dans une maison non loin de la sienne et découvre deux corps dans une mare de sang. « C’était le matin, ensuite des soldats russes sont venus pour demander ce qu’il s’était passé », explique Serhii Bolbas.

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Serhii Bolbas, dans le centre du village de Vysokopillya, en Ukraine, le 8 octobre 2022. LUCAS BARIOULET POUR « LE MONDE »

L’homme raconte, les Russes partent, il passe le reste de la journée chez lui. Le soir arrive et cette fois c’est un officier qui se présente à son portail, avec une escorte. Il emmène Serhii Bolbas vers sa voiture et lui demande de reconnaître les deux Ukrainiens de la « république populaire de Donetsk », assis à l’arrière. Il confirme. L’officier tabasse les deux soldats pendant plusieurs minutes. A la fin, avant de partir, il lui demande de ne pas s’inquiéter : « Tu ne les reverras plus jamais. » Serhii Bolbas ne les a, en effet, jamais revus.

Les Ukrainiens sont arrivés à Vysokopillya au début du mois de septembre et continuent d’avancer sur le front de Kherson. Mercredi 12 octobre, les autorités de Kiev ont annoncé que cinq villages supplémentaires avaient été libérés dans la région de Kherson, à quelques dizaines de kilomètres du village.

De nombreuses habitations sont détruites. Les Russes ont tracé leur fameux « Z », symbole du soutien à la guerre, sur les maisons et les véhicules calcinés qui traînent sur le bord des routes. Des ouvriers tentent de rétablir l’électricité pour l’hiver. L’école est détruite, les murs criblés d’impacts. Svetlana Metsenko, la directrice de l’établissement, en veste polaire rose, fait partie de ceux qui sont revenus de Kryvy Rih. Depuis peu, en plus des travaux de reconstruction de sa maison, elle tente de rassembler ses anciens élèves et enseignants éparpillés dans l’ouest de l’Ukraine et à l’étranger afin de continuer à donner des cours sur Internet. La vie continue.

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Une épave de voiture marquée d’un « Z » dans un jardin du village de Vysokopillya, en Ukraine, le 8 octobre 2022. LUCAS BARIOULET POUR « LE MONDE »

 

Modifié par olivier lsb
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https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/selon-le-ministère-britannique-de-la-défense-les-réservistes-russes-doivent-acheter-eux-mêmes-leur-équipement/ar-AA12ZwmW?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=a10278dfbb26485bba71089686a5ce56


Selon le ministère britannique de la Défense, les réservistes russes doivent acheter eux-mêmes leur équipement

Dans leur dernier rapport publié samedi, les services de renseignement britanniques révèlent que nombreux réservistes russes doivent mettre la main au portefeuille et acheter leur propre équipement militaire avant d'être envoyés au front ukrainien. Le ministère britannique de la Défense (MoD) s'est fait le relais de cette information dans sa mise à jour quotidienne, dans laquelle il affirme également que « la corruption endémique et la mauvaise logistique » restent une cause de la « mauvaise performance » de la Russie en Ukraine . Le MoD indique que la « quantité moyenne d'équipement personnel » fournie par le Kremlin à ses nouvelles recrues mobilisées est « certainement presque inférieure à celle, déjà médiocre, des troupes précédemment déployées ».

« De nombreux réservistes sont probablement tenus d'acheter leur propre équipement, en particulier le gilet pare-balles moderne 6B45, qui est censé être distribué aux unités de combat dans le cadre du programme Ratnik (équipement de pointe destiné à l'infanterie de l'armée russe, ndlr)», note dans son compte-rendu le ministère britannique de la Défense.


Le gilet « 6B45 », un habit coûteux
Sur les sites Internet russes et spécialisés, le prix du fameux gilet pare-balles « 6B45 » ne cesse d'augmenter. Au mois d'octobre, il est possible d'en acquérir un en déboursant aux alentours de 40 000 roubles, soit 646 euros, contre environ 12 000 roubles (194 euros) en avril dernier. En 2020, les autorités russes avaient pourtant annoncé que 300 000 ensembles de l'armure Ratnik avaient été fournis à leur armée, soit « suffisamment pour équiper la force actuellement déployée en Ukraine », estime le MoD. Néanmoins, vendredi, Vladimir Poutine a déclaré avoir mobilisé 200 000 réservistes depuis le 21 septembre, dont 33 000 ont rejoint des détachements et 16 000 autres ont rallié des unités de combat en Ukraine.

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J'ai l'impression que les russes sont sérieux sur l'opportunité d'ouvrir un front côté Biélorusse.
Si c'est le cas c'est tellement stratégiquement maladroit que je n'arrive pas à y croire. Ou alors ils feintent et c'est de peu d'intérêt mais vu la concentration de moyens j'ai bien l'impression qu'ils espèrent rempiler.

Côté Bakhmut on commencerait à se croire dans l'est de la France entre 1915 et 1918.
 

 

Modifié par Berezech
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