olivier lsb Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 il y a 13 minutes, Ciders a dit : Il me semble que c'est la formulation officielle depuis au moins les années 2010. il y a 6 minutes, Alexis a dit : Sauf erreur de ma part, il me semble avoir compris que ça se pratique toujours dans l'armée ? Choïgou est un civil, mais enfin ministre de la défense... c'est peut-être la même logique. Ou alors... ? Révéler le contenu masqué Dans le fond je ne dis pas autre chose: la culture soviétique est toujours restée, en cela aidé par la nostalgie Historique de VVP, n'ayant jamais digéré la chute du bloc communiste. Ca va être intéressant de voir comment militairement et civilement ça va réagir, à tous les niveaux. Je redoute quand même ce qu'on va découvrir dans Kherson libéré, vu la résistance notable de cette ville. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Niafron Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 il y a 2 minutes, olivier lsb a dit : Dans le fond je ne dis pas autre chose: la culture soviétique est toujours restée, en cela aidé par la nostalgie Historique de VVP, n'ayant jamais digéré la chute du bloc communiste. Ca va être intéressant de voir comment militairement et civilement ça va réagir, à tous les niveaux. Je redoute quand même ce qu'on va découvrir dans Kherson libéré, vu la résistance notable de cette ville. Je pense qu'ils n'ont pas été assez stupides pour laisser des pendus à tous les lampadaires... par contre, on risque de ne pas avoir de nouvelles avant très longtemps des "évacués". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
KPLX Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 Il y a toujours des "forces vives" à Kherson en tout cas... -> Le chef de l’administration prorusse de la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a annoncé mercredi la mort de son adjoint, tué selon lui dans un accident de la route en pleine contre-offensive des forces ukrainiennes. « J’ai la grande tristesse d’annoncer que Kirill Stremooussov a été tué dans la région de Kherson (…) dans un accident de la route », a déclaré Vladimir Saldo. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Valy Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 Une émission de France culture ce matin : Guerre en Ukraine, quels enseignements pour l'armée française : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/guerre-en-ukraine-quels-enseignements-pour-l-armee-francaise-5076400 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 il y a 4 minutes, Niafron a dit : Je pense qu'ils n'ont pas été assez stupides pour laisser des pendus à tous les lampadaires... par contre, on risque de ne pas avoir de nouvelles avant très longtemps des "évacués". On sera vite fixé, mais les précédents d'Izyum et de Lyman ne laissent pas forcément optimistes. Par ailleurs entre: - des capacités logistiques d'évacuation, ultra limitées et priorisées à l'armée j'imagine - le fait que Kherson était déclarée terre Russe pour toujours il y a encore peu, Je ne suis pas sur que beaucoup de précautions aient été prises jusqu'à récemment pour assurer la discrétion nécessaire aux disparitions. Et d'accord avec toi que les "évacués" de Kherson posent énormément de questions (volontaires ? Pro Russes ? Prise d'otages déguisée ? Bouclier humain pour les traversées ?...). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Joab Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 6 minutes ago, KPLX said: Il y a toujours des "forces vives" à Kherson en tout cas... -> Le chef de l’administration prorusse de la région de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, a annoncé mercredi la mort de son adjoint, tué selon lui dans un accident de la route en pleine contre-offensive des forces ukrainiennes. « J’ai la grande tristesse d’annoncer que Kirill Stremooussov a été tué dans la région de Kherson (…) dans un accident de la route », a déclaré Vladimir Saldo. Le véhicule serait de marque FSB ou SBU selon les sources. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MeisterDorf Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 Il y a 1 heure, Akhilleus a dit : C'est le cas Les SU25 n'étant plus produits (et le successeur faisant l'arlésienne, un moment ils parlaient d'un appareil sur cellule de SU34 renforcée monopilote), le CAS est aussi fait (et de plus en plus) par voilure tournante ... qui bien sûr finissent par se montrer vulnérables dans un environnement SHORAD/AAA riche Et le problème est toujours le même en fait (démonstration de l'effet multicouche) Tu montes au delà de 5000 pieds et tu t'expose aux SAM régimentaires (SA8) ou de théatre (SA10/SA11) Tu voles bas, tu t'exposes aux Manpads et AAA. Les hélicos ont l'avantage de pouvoir profiter des replis de terrain mais par contre ils dégagent moins vite qu'un avion d'une zone chaude et semblent limite plus fragile que des appareils dédiés type A10 et SU25 Pour la deuxième partie en gras, en général dans les premiers temps ce sont surtout des vols SEAD/DEAD (avec CAP de protection aérienne) qui sont effectués. Les appareils d'appui feu sont engagés après. Et même aux US, le serpent de mer c'est de dire qu'un appareil comme le A-10 verrait sa durée de survie drastiquement diminuée dans un environnement HI riche en SAM de tout niveau Parceque le SEAD/DEAD c'est bien sur les SAM a guidage radar mais quand les missiles ont des canaux IR ou TV/optique en plus ca devient très vite la plaie Il y a également la problématique (documentée) des systèmes d'auto-défense qui sont soit inexistants sur le Su-25, soit ridicules sur le Su-25SM1, et à peine passables sur le Su-25SM3... à croire que les leçons afghanes n'ont pas été apprises. Bref, les pilotes de Su-25 sont inutilement surexposés par le recours à des roquettes (absence d'emploi systématisé des PGM comme sur l'A-10C) pour traiter des cibles avec en Bonus Dixan des systèmes d'auto-défense inexistants et/ou lacunaires... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 il y a 33 minutes, Akhilleus a dit : Ils ont développé toute une gamme de GE visiblement efficace (peut etre trop si ils brouillent leurs propres forces) et dans la doctrine exPAVA-russe, les SAM moyens peuvent etre traités par des LRM longue portée. On a eu des cas en Ukraine L'imbrication des forces dans le nord de l'Ukraine au début du conflit ne devait pas aider. Maintenant, les ukrainiens s'appuient beaucoup sur Starlink (plus de 10 000 équipements) pour leurs communications qui avec ses antennes actives directionnelles au sol et dans l'espace est probablement beaucoup moins vulnérable au brouillage. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 9 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 novembre 2022 III. La campagne de frappe à longue portée de la Russie : Les missiles de croisière, les missiles balistiques et les munitions d'attente L'INVASION RUSSE a commencé par un lourd barrage de missiles de croisière et balistiques, la première salve d'une campagne soutenue de frappes de précision à longue portée, avec une moyenne d'environ 24 missiles par jour pendant les trois premiers mois de la guerre. Du 24 février à la fin mai, plus de 2 000 missiles de croisière 3M-54 Kalibr, Kh-101, Kh-55, Kh-555 et autres ont été tirés sur l'Ukraine, généralement par salves de 4 à 12. Les Kalibr sont tirés depuis des navires de guerre et des sous-marins en mer Noire, tandis que les Kh-101, Kh-55 et Kh-555 sont généralement lancés depuis des bombardiers stratégiques Tu-95 depuis l'espace aérien russe. Environ 240 missiles balistiques 9M720 et 9M723 ont également été tirés depuis des lanceurs terrestres Iskander-M sur quelque 160 cibles. Les missiles de croisière et les missiles balistiques d'attaque terrestre russes se sont bien comportés tout au long du conflit, la plupart d'entre eux atteignant leur point de visée dans un rayon de 3 à 10 m, sauf lorsqu'ils ont été dégradés par les moyens de guerre électronique ukrainiens. En outre, lors des frappes initiales, les défenses aériennes ukrainiennes étaient elles-mêmes dégradées par la guerre électronique et la plupart d'entre elles se déplaçaient pendant les premières salves pour éviter d'être détruites, de sorte qu'elles n'ont réussi à intercepter qu'une petite partie des missiles de croisière entrants. L'interception des missiles balistiques russes Tochka-U et Iskander s'est avérée très difficile tout au long du conflit en raison du manque de missiles d'interception appropriés et de la courte portée de la couverture potentielle de chaque système contre ces menaces. L'Iskander 9M723 est particulièrement problématique pour les défenses aériennes ukrainiennes en raison de ses capacités de manœuvre quasiballistiques et du fait qu'il lance six aides à la pénétration pour générer des retours radar et des effets de guerre électronique supplémentaires pendant sa phase terminale. Le principal objectif des frappes russes à longue portée au cours des trois premiers jours était de dégrader et de détruire les capacités de défense aérienne ukrainiennes. À ce titre, les frappes russes ont ciblé en grande majorité des sites de défense aérienne, notamment des radars fixes, des sites SAM fixes S-125 (SA-3), des centres de commandement, des bases aériennes, des sites de stockage de munitions et des sites SAM mobiles S-300 à longue portée connus. La plupart de ces sites représentaient des cibles fixes que la Russie avait pu identifier et intégrer dans un plan de frappe au cours des mois précédant l'invasion. Les méthodes conventionnelles de localisation des cibles comprenaient la reconnaissance orbitale et les avions de renseignement électronique et de renseignement sur les transmissions (ELINT et SIGINT) tels que les Su-24MR "Fencer-E" et les Il-20 "Coot" effectuant des vols de reconnaissance à distance pour cartographier les défenses de l'Ukraine. Cependant, la source la plus importante d'informations de ciblage de la Russie pour le début et les phases ultérieures de sa campagne de frappe reste sans doute le renseignement humain (HUMINT). Les "services spéciaux" russes, notamment le Service de renseignement extérieur (SVR), le Service fédéral de sécurité (FSB) et la Direction principale de l'état-major général (GU), disposent d'équipes et d'officiers actifs qui contrôlent des réseaux de personnes recrutées, notamment d'importants politiciens et officiers militaires régionaux et nationaux en Ukraine. Le contrôle de l'Ukraine est l'un des objectifs les plus anciens de la politique étrangère russe, et la pénétration approfondie de son gouvernement et de ses appareils de sécurité a été une tâche des services spéciaux russes depuis l'effondrement de l'Union soviétique. Ainsi, la Russie a accès à des informations détaillées sur le fonctionnement de l'État et de l'armée ukrainiens depuis des décennies, ce qui constitue une riche source de données pour planifier et cibler des frappes à longue portée contre des sites de défense fixes, des bases et des nœuds d'infrastructure importants. Malgré les listes détaillées de cibles russes et la puissance de feu élevée, les défenses aériennes ukrainiennes étaient en état d'alerte le 24 février et, après avoir reçu des avertissements urgents des États partenaires, ont déplacé la plupart de leurs systèmes mobiles de défense aérienne peu avant que leurs positions ne soient frappées par la première vague de missiles russes. En conséquence, les pertes parmi les moyens mobiles ont été légères, se résumant à un certain nombre de SAM S-300PS/PT (transporteurs-érecteurs-lanceurs) qui n'ont pas pu être déplacés à temps en raison d'un avertissement insuffisant et d'un mauvais état de fonctionnement du châssis. Cependant, de nombreux radars statiques d'alerte précoce ont été touchés et au moins temporairement mis hors service. Plusieurs anciens sites statiques de SAM SA-3 ont été détruits. Les frappes de missiles (et d'aéronefs à voilure fixe) russes ont été plus efficaces dans les régions méridionales de Kherson et de Zaporizhzhia, où les délais d'alerte étaient plus courts que dans le Donbas ou dans le nord et où de nombreuses unités disposaient d'un équipement plus ancien et moins utilisable. Les frappes sur les bases aériennes et les entrepôts de munitions de l'armée de l'air ukrainienne ont également causé des dommages limités en raison de la dispersion opportune des avions ukrainiens en état de navigabilité vers des bases plus petites et du déplacement de la plupart des stocks de munitions dans les heures précédant l'invasion. Les premières salves présentent l'une des caractéristiques les plus claires de la campagne de frappes à longue portée menée par la Russie contre les cibles militaires ukrainiennes pendant la guerre. L'armée et les services de renseignement russes ont collectivement démontré leur capacité à recueillir des informations détaillées sur les emplacements des cibles ukrainiennes en matière de défense aérienne. Ces informations ont ensuite été utilisées par le centre de commandement de chaque district militaire pour établir une liste cohérente de cibles conformément au plan global au niveau opérationnel, puis pour assigner des cibles aux différents moyens de frappe desservant chacune des quatre principales directions opérationnelles. Les missiles eux-mêmes ont généralement atteint les points de visée qui leur avaient été assignés avec suffisamment de précision, et la salve d'ouverture a été bien coordonnée avec les effets de guerre électronique pour garantir que la quasi-totalité des missiles traverse les défenses aériennes ukrainiennes, largement aveuglées et supprimées. Toutefois, dans de nombreux cas, les cibles de chaque frappe s'étaient déplacées au moment où les missiles atteignaient leurs points de visée désignés. Après que les premières salves n'ont pas réussi à détruire la capacité de défense aérienne ukrainienne le 24 février, le processus russe de détection et de suivi des cibles et d'attribution des missions de tir n'a pas été assez rapide pour devancer les tactiques ukrainiennes de dispersion et de tir en rafale. Par exemple, le renseignement humain sur une position de défense aérienne ukrainienne localisée par des moyens GU est transmis à l'architecture de commandement stratégique "Akatsiya" à Moscou, puis intégré dans le plan de frappe des 24 heures suivantes au niveau du centre de commandement du district militaire, et affecté à un moyen de frappe. Ce processus prend au moins 48 heures et parfois beaucoup plus pour aboutir à une frappe. Ainsi, lorsqu'il est utilisé contre des cibles mobiles, le complexe de frappe à longue portée russe a toujours généré des frappes précises à l'aide de missiles de croisière et balistiques coûteux (ou de roquettes d'artillerie à longue portée) sur les positions exactes évacuées depuis longtemps par les systèmes ukrainiens. N'ayant pas réussi à remporter une victoire militaire rapide au cours des premiers jours, les moyens de frappe à longue portée russes ont été réaffectés début mars des sites de défense aérienne ukrainiens aux infrastructures et aux cibles gouvernementales. Il s'agissait notamment de tours de transmission pour la télévision et la radio ukrainiennes à Kiev, Vinnytsia et dans d'autres villes, ainsi que d'attaques contre l'infrastructure Internet et de téléphonie mobile. Ces frappes se sont accompagnées d'une augmentation significative de la cybercampagne offensive russe contre l'Ukraine, déjà très intensive. Des frappes sporadiques ont également visé des bâtiments gouvernementaux et des cibles civiles symboliques telles que l'université de Kharkiv, faisant de nombreuses victimes civiles et augmentant les flux de réfugiés hors du pays. L'objectif principal semble avoir été de dégrader la capacité de coordination et de communication du gouvernement ukrainien dans l'espoir que la résistance et l'unité politique ukrainiennes puissent encore se briser et permettre une prise de pouvoir pro-russe. Le fait de cibler des bâtiments d'importance gouvernementale, sécuritaire et culturelle dans les villes avec de grosses têtes de missiles de croisière et balistiques a également servi à accroître la pression sur le président Volodymyr Zelensky et le public ukrainien en faisant planer le spectre de dommages massifs et de victimes civiles dans les villes assiégées si les combats se poursuivaient. Des frappes ont également été dirigées contre d'importantes usines de l'industrie de la défense ukrainienne afin de réduire la capacité de production, d'entretien, de modernisation et de réparation du matériel fabriqué dans le pays. Le 13 mars, une base d'entraînement et d'assemblage de combattants volontaires occidentaux a également été visée à Lviv. Si les dégâts ont été importants, ils n'ont pas eu de résultats décisifs en raison de l'ampleur du soutien occidental, du volume d'équipements militaires, de munitions et de pièces détachées russes capturés et mis à la disposition des forces ukrainiennes, et de la dispersion rapide de nombreuses installations auparavant centralisées afin de réduire leur vulnérabilité à de nouvelles attaques. 6 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Arland Posté(e) le 9 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 novembre 2022 il y a 17 minutes, Akhilleus a dit : Le SEAD date du Vietnam lui même, ce n'est pas un RETEX Oui ça a été mis en place pendant cette guerre mais c'est bien un RETEX des premières phases de l'opérations rolling thunder et des SA-2 qui forçaient les avions US à se mettre à portée de la défense AAA dès 64-65 ce qui impliquait de lourdes pertes, situation qui allait forcement se dégrader vu que les soviétiques fournissaient de plus en plus de site SAM. A partir de l'été 65 les USA n'ont pas eu d'autre choix que de mettre en place ces missions SEAD d'abord de manière assez peu efficace avec des roquettes et des bombes sur F100 pour finir avec le Shrike et des pods de guerre électronique sur F105G/F4G/Intruder. il y a 27 minutes, Akhilleus a dit : Les furtifs c'était plus dans une optique confrontation avec le PAVA. Nul RETEX du Vietnam là Bien au contraire, c'est au Vietnam que les USA ont réalisé l'efficacité des missiles AA soviétiques et de leurs réseaux de radar, les travaux sur la furtivité ont connu un fort essor dès la fin de la guerre dans les année 70 vu que du coup le PAVA pouvait opposer une densité AA beaucoup plus meurtrière et plus efficace que les premières générations. Pour le reste au sujet de la Russie et au delà de problématique de doctrines plus ou moins adaptés, dans cette histoire je crois que l'organisation très inégale de l'armée russe/districts couplée à un fonctionnement très oligarchique/corrompu à tous les étages de l'état ont de toute manière trop savonné la planche pour leurs militaires sur le terrain puissent s'adapter efficacement. 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 il y a 18 minutes, MeisterDorf a dit : Il y a également la problématique (documentée) des systèmes d'auto-défense qui sont soit inexistants sur le Su-25, soit ridicules sur le Su-25SM1, et à peine passables sur le Su-25SM3... à croire que les leçons afghanes n'ont pas été apprises. Bref, les pilotes de Su-25 sont inutilement surexposés par le recours à des roquettes (absence d'emploi systématisé des PGM comme sur l'A-10C) pour traiter des cibles avec en Bonus Dixan des systèmes d'auto-défense inexistants et/ou lacunaires... Pourtant, le rapport qu'on nous donne depuis ce midi laisse entendre que ces systèmes marchent bien, sauf rares cas de saturation par tirs multiples. Si j'ai bien lu. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 9 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 novembre 2022 Le poids des tirs que la Russie pouvait supporter limitait l'efficacité globale de cette approche, car à part les grandes tours de radiodiffusion, la destruction physique d'une masse critique d'équipement de communication dans un pays de la taille de l'Ukraine nécessitait l'attaque d'un très grand nombre de cibles relativement petites. À la mi-mars, la flotte d'aéronefs à voilure fixe du VKS n'effectuait pratiquement aucune sortie de pénétration de jour, et celles qui étaient effectuées étaient exclusivement des vols à basse altitude destinés à larguer des bombes non guidées sur des cibles locales en appui aux forces terrestres. Les cyberattaques à grande échelle n'ont pas non plus eu d'effet décisif, car la Russie menait une cyber-guerre soutenue contre l'Ukraine depuis 2014, de sorte que la plupart des réseaux clés étaient fortement défendus, en veillant à sauvegarder les données critiques avec l'aide des alliés. Cela ne laissait que les arsenaux de missiles de croisière et balistiques de la Russie disponibles pour mener des frappes profondes sur la majeure partie de l'Ukraine. La Russie s'appuie également fortement sur son arsenal de frappes de précision à longue portée pour disposer d'une capacité de dissuasion nucléaire conventionnelle et tactique contre l'OTAN, conformément à la doctrine de la guerre sans contact. L'armée russe étant de plus en plus embourbée et sollicitée à l'excès en Ukraine, et la stratégie du président Vladimir Poutine consistant à intimider l'Occident pour qu'il abandonne ou du moins limite son aide militaire, la Russie ne peut pas se permettre de tirer tout son arsenal. C'est pourquoi les dirigeants militaires russes ont commencé à planifier un nouvel ensemble de critères de ciblage permettant d'obtenir un effet stratégique plus important avec le nombre limité de missiles disponibles. La prochaine grande stratégie de bombardement russe a été lancée en juin, avec plusieurs semaines de frappes quotidiennes contre les installations de stockage de carburant, les raffineries et les principales infrastructures ferroviaires ukrainiennes. Cette stratégie aurait pu avoir un effet très grave sur la population ukrainienne et sur l'effort de guerre à long terme si elle avait été menée à grande échelle dès le début. Cependant, deux facteurs majeurs se sont conjugués pour réduire son impact à un niveau gérable. Premièrement, les défenses aériennes ukrainiennes avaient, à ce stade, été réorganisées et redéployées pour assurer une couverture beaucoup plus efficace contre les missiles de croisière autour des villes et des installations clés. Alors qu'en mars et avril, les taux d'interception étaient de 20 à 30 %, ils étaient de 50 à 60 % à la mi-juin. Les systèmes SAM SA-11 "Buk" ont fourni l'essentiel de la menace antiaérienne près des lignes de front, afin de maintenir les avions à réaction et les hélicoptères russes à basse altitude ou en retrait derrière les lignes russes. Les systèmes SAM à longue portée S-300PS/PT et S-300V1 sont plus performants que les SA-11 contre les missiles de croisière et les missiles balistiques Tochka-U, et assurent une couverture sur une zone plus large. Ils sont également plus précieux et moins mobiles que les SA-11. Il était donc moins judicieux de risquer de les voir détruits par les efforts russes de SEAD/DEAD en les déployant près des lignes de front. Par conséquent, les systèmes S-300 ukrainiens ont été principalement déployés pour défendre les villes et les infrastructures et se sont avérés très efficaces contre tous les types de missiles de croisière russes, en particulier lorsqu'ils ont reçu des informations d'alerte précoce sur les lancements provenant de capteurs ukrainiens ou de partenaires. Deuxièmement, la Russie se trouvait déjà à un niveau inconfortablement bas de stocks de missiles, compte tenu de ses exigences de maintien d'un stock de contingence pour dissuader l'OTAN et des dépenses importantes effectuées de février à juin. Bien qu'elle bénéficie d'un degré impressionnant de modularité des composants et de points communs entre les différents types de missiles, y compris entre les missiles de croisière comme le 3M-54 Kalibr et les missiles balistiques comme le 9M723, les capacités de production industrielle russes sont très limitées par rapport au rythme auquel elles ont été dépensées. Par exemple, la chaîne de production modernisée du 9M723 Iskander a une capacité de production mensuelle de six missiles. L'application effective de sanctions visant à compliquer l'acquisition par la Russie de micro-électronique occidentale aggraverait considérablement ses problèmes de maintien en puissance, étant donné la forte dépendance à l'égard des puces américaines, taïwanaises et autres occidentales dans tous ses missiles à distance. En raison de ces pénuries, les taux de tir des missiles standard d'attaque terrestre à longue portée de la Russie ont été inférieurs de juin à septembre à la moyenne de 24 par jour au cours des trois premiers mois de la guerre. Associée à une capacité de défense aérienne ukrainienne revitalisée, cette cadence de tir plus faible a empêché les frappes russes à longue portée d'empêcher l'Ukraine de prendre progressivement l'initiative dans la guerre au cours de cette période. Cependant, au cours de cette période, les limitations des stocks russes et la capacité de production inadéquate des types traditionnels de missiles de croisière et balistiques ont conduit à plusieurs actions significatives de la part des dirigeants militaires russes. Tout d'abord, les forces russes ont commencé à tirer un grand nombre d'autres types de missiles à longue portée dans un rôle d'attaque terrestre. Les anciens missiles antinavires Kh-22 "Kitchen" ont été tirés en Ukraine tout au long du conflit, mais dès la mi-mars, la Russie a également commencé à lancer le relativement nouveau missile antinavire P-800 "Oniks", supersonique et extrêmement coûteux, à partir de ses systèmes "Bastion-P" en Crimée. Toutefois, les capacités de guidage radar des missiles antinavires ne sont pas optimisées pour l'attaque de cibles terrestres et offrent donc non seulement une précision réduite par rapport aux armes dédiées à l'attaque terrestre lorsqu'elles sont utilisées dans ce rôle, mais elles peuvent aussi parfois viser la mauvaise cible une fois qu'elles sont actives. Un cas probable est l'attaque dévastatrice d'un centre commercial à Kremenchuk en juillet 2022, où un Kh-22 a apparemment raté sa cible à proximité et s'est concentré sur la grande réflexion radar des murs métalliques plats et du toit du centre commercial. La Russie a également commencé à utiliser régulièrement ses systèmes SAM longue portée à guidage S-300V1 et S-300VM dans le rôle d'attaque terrestre, notamment dans le sud près de Kherson. Les deux versions tirent le missile 5V55 qui a été conçu pour avoir une capacité secondaire d'attaque terrestre pour l'autodéfense du S-300V1. Dans le rôle d'attaque terrestre, il a une trajectoire balistique avec une portée maximale de 82 km. Sa vitesse supersonique élevée le rend impossible à intercepter avec les systèmes de défense aérienne ukrainiens actuels et il délivre une grosse tête explosive à fragmentation de 130 kg. Cependant, il s'agit d'une arme très imprécise, car elle est purement balistique et ne dispose d'aucune capacité d'autoguidage contre des cibles terrestres. Les forces russes l'utilisent donc généralement comme arme de bombardement aveugle contre les villes, en particulier Mykolaiv. L'industrie russe a également ouvert une nouvelle installation de production pour reconditionner et remettre en état d'utilisation les vieux stocks de missiles balistiques Tochka-U, afin de compléter les stocks et la capacité de production des 9M720/723 Iskander-M qui s'amenuisent. La deuxième conséquence importante des campagnes initiales de missiles à distance inefficaces (bien que très destructives) de la Russie et des stocks restants limités a été un accord avec l'Iran pour la fourniture d'un grand nombre de munitions de rôdeur Shahed-136 et le soutien du Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) pour apprendre aux unités russes à les assembler et à les utiliser. Les premières attaques de Shahed-136 (nom russe, "Geran-2") ont été enregistrées par les défenseurs aériens ukrainiens à la mi-septembre, avec des attaques contre Odesa aux côtés de drones Mohajer-6 armés fournis par l'Iran. Un groupe d'entraînement de l'IRGC protégé par un service de sécurité du FSB a été identifié et surveillé par les services de renseignement ukrainiens, et détruit par une frappe d'artillerie de précision à Kherson à peu près à la même époque. Malheureusement, cela n'a pas mis fin au processus d'acceptation et de montée en puissance de la Russie pour l'utilisation à grande échelle du Shahed-136 comme arme de frappe à longue portée. Le Shahed-136 est un missile à hélice doté d'une ogive de 20 à 40 kg, en fonction de la charge de carburant, de la portée souhaitée et des limites du centre de gravité. Sa portée maximale dépasse largement les 1 000 km et sa vitesse de croisière est généralement de 150-170 km/h environ. Le guidage est assuré par un mélange de navigation inertielle et de récepteurs GPS civils, avec certaines caractéristiques pour améliorer la résistance au brouillage, ce qui lui permet d'atteindre des points de visée fixes, mais pas des cibles mobiles. La précision est suffisante pour produire des impacts multiples sur un seul bâtiment, et le Shahed136 peut également s'incliner pour tourner autour d'une cible à l'arrivée pour effectuer un piqué terminal abrupt (>70 degrés) à partir d'un relèvement spécifique programmé avant le lancement. Une version modifiée équipée de têtes chercheuses spécialisées et de liaisons de données peut apparemment atteindre des cibles mobiles si elles sont désignées par un drone plus sophistiqué tel que l'Orlan-10, bien que ces modifications augmentent considérablement le prix et ne soient pas courantes. Le Shahed-136/Geran-2 de base est une arme relativement simple, bon marché et précise destinée à être utilisée contre des cibles fixes, dont l'Iran peut fournir les composants et la Russie pourrait autoriser la fabrication en très grandes quantités. Cela en fait un composant important à moyen et long terme dans la stratégie actuelle de frappe à longue portée de la Russie contre l'Ukraine. La nouvelle stratégie russe a débuté par un barrage de missiles de croisière et de missiles balistiques contre des cibles dans plusieurs villes ukrainiennes, notamment dans le centre de Kiev le 10 octobre. Cette fois, les missiles de croisière ont été lancés en même temps que des dizaines de munitions Shahed-136 en vol. Plus de la moitié de ces armes ont été abattues par les défenses aériennes ukrainiennes, mais celles qui sont passées au travers ont tout de même infligé de sérieux dégâts et fait de nombreuses victimes civiles. Bien que Poutine ait affirmé que les frappes dans les villes étaient des représailles ponctuelles à une explosion sur le pont de Kertch la semaine précédente, la nouvelle stratégie - visant à cibler les infrastructures électriques - était déjà en préparation avant le bombardement du pont. Le 9 octobre, un nouveau commandant de la campagne militaire russe contre l'Ukraine, le général Segey Surovikin, a été nommé. Connu pour la brutalité de la campagne qu'il a menée en Syrie dans son rôle précédent de commandant du VKS, Surovikin a été nommé pour mettre en œuvre une stratégie que de nombreux commentateurs politiques et médiatiques russes parmi les plus extrêmes préconisent depuis des mois : priver la population civile ukrainienne de lumière et de chauffage à l'approche de l'hiver par des frappes à grande échelle sur les infrastructures. Depuis le 10 octobre, l'Ukraine a connu plusieurs vagues quotidiennes de tirs de Shahed-136 contre des sous-stations électriques, des bureaux de contrôle des infrastructures et des installations dans la majeure partie du pays. L'ogive relativement petite est moins adaptée que les missiles de croisière ou les missiles balistiques à la destruction de cibles importantes ou durcies. C'est pourquoi les coûteux missiles de croisière Kh-101 et Kalibr et les Iskander 9M723, tirés de stocks de plus en plus épuisés, ont été utilisés simultanément pour frapper des centrales électriques et d'autres grandes cibles liées à l'électricité. La plupart des Shahed-136 lancés sont abattus par des chasseurs ukrainiens, des SAM, des équipes MANPADS et des tirs anti-aériens. Cependant, ils sont déjà utilisés en assez grand nombre - plus de 400 ont été tirés depuis la mi-septembre - pour épuiser les stocks de missiles de défense aérienne de l'Ukraine de manière alarmante, et chaque jour, certains parviennent à atteindre leur cible. En résumé, la campagne de missiles à longue portée de la Russie a connu plusieurs phases. Les premières salves ont visé les capacités de défense aérienne et les stocks de l'armée de l'air ukrainienne. Les frappes se sont ensuite concentrées sur l'industrie ukrainienne de la défense, les infrastructures de communication et un petit nombre de bâtiments symboliques dans les villes clés. Après le recentrage de la campagne terrestre russe sur les opérations offensives dans le Donbas, le stockage de carburant, les raffineries et l'infrastructure ferroviaire sont devenus les principales cibles des frappes à longue portée. Cependant, dans chacun de ces cas, la Russie n'a pas été en mesure de générer une concentration critique de frappes pour avoir des effets décisifs sur la capacité de l'Ukraine à poursuivre le combat. Sous le général Surovikin, la stratégie a de nouveau changé. Des munitions de rôdeur fournies par l'Iran et des armes de frappe de précision traditionnelles plus coûteuses sont désormais utilisées en tandem pour cibler systématiquement les infrastructures électriques civiles essentielles. Les multiples alertes quotidiennes aux raids aériens perturbent les habitudes de travail et de sommeil et provoquent la peur et l'anxiété des personnes qui avaient espéré que la menace pesant sur leurs maisons s'éloignait. Plus inquiétant encore, les pannes d'électricité temporaires, de plus en plus fréquentes chaque jour dans de nombreuses villes clés d'Ukraine après seulement trois semaines de cette nouvelle campagne de frappes, laissent penser qu'elle constitue une menace majeure pour la capacité de l'Ukraine à maintenir sa population au chaud et en sécurité au cours des prochains mois d'hiver. Il est peu probable que la Russie change la donne sur le champ de bataille en Ukraine, mais la dernière itération des frappes à longue portée de la Russie pose des problèmes majeurs et génère de nouvelles exigences pour les équipements de défense aérienne ukrainiens. 8 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MeisterDorf Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 il y a 11 minutes, Ciders a dit : Pourtant, le rapport qu'on nous donne depuis ce midi laisse entendre que ces systèmes marchent bien, sauf rares cas de saturation par tirs multiples. Si j'ai bien lu. Oui, les leurres thermiques embarquées fonctionnent... pour le reste, tu me fais la liste des systèmes d'auto-défense embarqués sur un Su-25? Tu as 10 minutes Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 il y a 12 minutes, Picdelamirand-oil a dit : La Russie a également commencé à utiliser régulièrement ses systèmes SAM longue portée à guidage S-300V1 et S-300VM dans le rôle d'attaque terrestre, notamment dans le sud près de Kherson. Les deux versions tirent le missile 5V55 qui a été conçu pour avoir une capacité secondaire d'attaque terrestre pour l'autodéfense du S-300V1. Dans le rôle d'attaque terrestre, il a une trajectoire balistique avec une portée maximale de 82 km. Sa vitesse supersonique élevée le rend impossible à intercepter avec les systèmes de défense aérienne ukrainiens actuels et il délivre une grosse tête explosive à fragmentation de 130 kg. Je comprends mieux les cratères béants et les quartiers anéantis sur les attaques de S-300 au sol, qui m'avaient à l'époque toujours laissé un peu perplexe (concernant l'emploi d'un missile AA°. J'étais loin de soupçonner qu'une tête explo d'un missile AA pouvait être aussi lourde, sur un système pourtant vanté pour sa précision. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 (modifié) il y a 7 minutes, MeisterDorf a dit : Oui, les leurres thermiques embarquées fonctionnent... pour le reste, tu me fais la liste des systèmes d'auto-défense embarqués sur un Su-25? Tu as 10 minutes Est-ce que l'icône règlementaire et le Nouveau Testament (celui-là à acheter au foyer, trente roubles) comptent ? Sinon, on peut envisager le détecteur d'alerte radar SPO-15L Beryoza sur la version de base ou le L-150-16M Pastel sur le SM. Et le bordel ambulant L-370K-25 Vitebsk sur les SM3, mais là je ne sais plus trop ce qu'il inclut sur le papier et surtout pour de vrai. L'arme embarquée par le pilote ne compte qu'au sol et n'a qu'une portée limitée contre les aéronefs et les MANPADS. Modifié le 9 novembre 2022 par Ciders 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arland Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 il y a 23 minutes, MeisterDorf a dit : Il y a également la problématique (documentée) des systèmes d'auto-défense qui sont soit inexistants sur le Su-25, soit ridicules sur le Su-25SM1, et à peine passables sur le Su-25SM3... à croire que les leçons afghanes n'ont pas été apprises. Bref, les pilotes de Su-25 sont inutilement surexposés par le recours à des roquettes (absence d'emploi systématisé des PGM comme sur l'A-10C) pour traiter des cibles avec en Bonus Dixan des systèmes d'auto-défense inexistants et/ou lacunaires... Prendre en compte aussi les autodirecteurs des manpads qui ont fortement évolués, les dernières étant vraiment très difficiles à leurrer et franchement je ne crois pas que les leurres occidentaux feraient mieux de toute manière. Pour ce qui est de la présence toujours aussi importante des roquettes est des bombes non guidées sous les ailes russes c'est un problème complexe, c'était passable en Syrie mais totalement suicidaire en Ukraine mais ils le font quand même. Mais pourquoi? Stocks de BGL/Missiles fantômes ou inutilisables? Pilotes/équipes d'armuriers formés à leur utilisation trop peu nombreux? Cellules d'avions capables de les mettre en œuvre trop peu nombreuses? Moyens de ciblages trop déficients? Véritable peur de voir l'OTAN leur rentrer dedans et donc ils gardent ces truc au cas où? ou simple rigidité doctrinale qui les aveugle? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 il y a 29 minutes, Arland a dit : Oui ça a été mis en place pendant cette guerre mais c'est bien un RETEX des premières phases de l'opérations rolling thunder et des SA-2 qui forçaient les avions US à se mettre à portée de la défense AAA dès 64-65 ce qui impliquait de lourdes pertes, situation qui allait forcement se dégrader vu que les soviétiques fournissaient de plus en plus de site SAM. A partir de l'été 65 les USA n'ont pas eu d'autre choix que de mettre en place ces missions SEAD d'abord de manière assez peu efficace avec des roquettes et des bombes sur F100 pour finir avec le Shrike et des pods de guerre électronique sur F105G/F4G/Intruder. Bien au contraire, c'est au Vietnam que les USA ont réalisé l'efficacité des missiles AA soviétiques et de leurs réseaux de radar, les travaux sur la furtivité ont connu un fort essor dès la fin de la guerre dans les année 70 vu que du coup le PAVA pouvait opposer une densité AA beaucoup plus meurtrière et plus efficace que les premières générations. Pour le reste au sujet de la Russie et au delà de problématique de doctrines plus ou moins adaptés, dans cette histoire je crois que l'organisation très inégale de l'armée russe/districts couplée à un fonctionnement très oligarchique/corrompu à tous les étages de l'état ont de toute manière trop savonné la planche pour leurs militaires sur le terrain puissent s'adapter efficacement. Pour le furtif on a pas les mêmes sources, les réussites des SA2 au Vietnam étant plus que limitées. Ce qui a accéléré les recherches c'est plutot les pertes israeliennes très lourdes (avec en plus des appareils US avancés) en 73 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Valy Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 (modifié) Le Ministère de a défense UK estime que la partie ferroviaire du pont de Kerch ne sera pas opérationnel avant sept 2023. Ils auraient intercépté le briefing fait à Poutine, ainsi que le contrat de réparation de la partie ferroviaire dont la date objectif serait de Septembre 2023 Modifié le 9 novembre 2022 par Valy 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MeisterDorf Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 il y a 1 minute, Ciders a dit : Est-ce que l'icône règlementaire et le Nouveau Testament (celui-là à acheter au foyer, trente roubles) comptent ? Ca dépend. Ils protègent mieux ou moins bien qu'un système MAWS moderne et un DIRCM? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 Citation La prochaine grande stratégie de bombardement russe a été lancée en juin, avec plusieurs semaines de frappes quotidiennes contre les installations de stockage de carburant, les raffineries Ca personne n'en a parlé mais une armée mécanisée moderne, ça tète et beaucoup en environnement boueux/merdique comme peut l'être l'Ukraine On a vu passer beaucoup d'annonces de matériel roulant et de munitions mais quid du carburant chars, JPO, lubrifiants, huiles diverses et variées Quelqu"un à vu passer quelquechose ? parceque je ne pense pas que l'Ukraine tienne sur ses seuls stocks et capacités de raffinage 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 il y a 3 minutes, MeisterDorf a dit : Ca dépend. Ils protègent mieux ou moins bien qu'un système MAWS moderne et un DIRCM? Si ils ont été bénis avec de l'eau sacrée de Dimitrovgrad, ça peut dévier un Stinger. C'est un vieux taliban qui vit à Gent qui m'a dit ça, entre deux tournées de schnaps. il y a 1 minute, Akhilleus a dit : Ca personne n'en a parlé mais une armée mécanisée moderne, ça tète et beaucoup en environnement boueux/merdique comme peut l'être l'Ukraine On a vu passer beaucoup d'annonces de matériel roulant et de munitions mais quid du carburant chars, JPO, lubrifiants, huiles diverses et variées Quelqu"un à vu passer quelquechose ? parceque je ne pense pas que l'Ukraine tienne sur ses seuls stocks et capacités de raffinage Il y a eu des revendications russes de frappes sur des dépôts de carburant et il y avait eu des attaques contre une raffinerie ukrainienne (Kremenchug ?) courant avril-mai de mémoire, mais je n'ai rien vu d'autre. Ni sur des dégâts ni sur une aide extérieure. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 9 novembre 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 novembre 2022 IV. La nécessité d'une aide occidentale accrue pour améliorer la défense aérienne ukrainienne APRÈS LE SUCCÈS de la contre-offensive ukrainienne à Kharkiv, la reprise ultérieure de Lyman et la pression continue à Louhansk et Kherson, la Russie est confrontée à la perspective d'une défaite militaire sur le terrain en 2023. La mobilisation partielle de la Russie prendra plusieurs mois pour produire de nouvelles troupes, même à peine compétentes, pour renforcer les unités régulières meurtries, sans parler de nouvelles formations entières. La tâche sera d'autant plus difficile que les instructeurs et les officiers expérimentés sur lesquels la Russie compterait normalement pour former les nouveaux conscrits sont pour la plupart soit coincés à essayer de tenir les lignes de front en Ukraine, soit victimes de pertes. Face à l'absence d'options viables sur le terrain, les dirigeants russes se sont tournés vers de nouveaux bombardements à longue portée contre les services publics civils essentiels. Le plan consiste à causer suffisamment de souffrances civiles pour que le gouvernement Zelensky soit contraint de négocier un cessez-le-feu ou soit confronté à des troubles civils majeurs qui retardent les préparatifs d'une nouvelle contre-offensive visant à libérer les derniers territoires occupés d'Ukraine au printemps 2023. Les opérations de frappes aériennes et de missiles menées par la Russie entre février et août 2022 n'ont pas réussi à produire des effets décisifs contre des ensembles d'objectifs ukrainiens allant des défenses aériennes aux infrastructures de communication, d'industrie militaire, de transport et de carburant. L'incapacité du VKS à organiser une campagne SEAD/DEAD efficace face aux opérations GBAD efficaces et dispersées de l'armée de l'air ukrainienne lui a coûté la capacité d'opérer à très basse altitude dans l'espace aérien ukrainien. Cette situation a été déterminante pour permettre aux flottes de chasseurs et d'attaque au sol de l'armée de l'air ukrainienne de survivre et de continuer à contester la maîtrise de l'air et à attaquer les forces terrestres russes, bien qu'elles aient été complètement dépassées sur le plan technique. Dans le même temps, le grand nombre de MANPADS fournis aux troupes ukrainiennes et, plus tard, aux équipes mobiles de défense aérienne près des lignes de front a fait que même les pénétrations à très basse altitude d'avions VKS se sont révélées d'un coût prohibitif en mars, et ont cessé en avril 2022. En conséquence, la Russie n'a pas été en mesure d'utiliser efficacement la puissance de feu aérienne potentiellement lourde et efficace de ses flottes de "bombardiers frontaux" et de chasseurs multirôles Su-34 à voilure fixe en bombardant des cibles stratégiques ukrainiennes, sauf pendant les premiers jours de l'invasion. Au lieu de cela, la tentative d'attaque aérienne stratégique de la Russie s'est limitée à de coûteux barrages de missiles de croisière et balistiques à une échelle beaucoup plus limitée. Ces barrages ont néanmoins causé des dommages importants et tué de nombreux citoyens ukrainiens. Heureusement, les stocks et la capacité de production limités de missiles à distance de la Russie ont empêché une concentration ou un maintien adéquats des effets contre les ensembles de cibles des infrastructures de communication, de transport ou de carburant. Cela ne doit toutefois pas inciter l'Occident à se reposer sur ses lauriers quant à la nécessité de renforcer d'urgence la capacité de défense aérienne de l'Ukraine. L'adoption par la Russie du Shahed-136 iranien, une arme bon marché capable d'effectuer des frappes de précision soutenues et à grande échelle sur des infrastructures civiles et d'autres cibles fixes non durcies, marque un changement majeur dans le caractère de la guerre aérienne. Les défenses aériennes ukrainiennes abattent actuellement la majorité des Shahed-136 et environ la moitié des missiles de croisière tirés par la Russie, grâce à une combinaison de SAM, de chasseurs équipés de missiles air-air R-73, d'équipes mobiles de MANPADS et de canons antiaériens.161 Toutefois, la plupart de ces interceptions font appel à des munitions beaucoup plus coûteuses et disponibles pour l'Ukraine en quantités plus limitées que le Shahed-136 ne le sera probablement pour la Russie. Les systèmes SAM occidentaux qui ont été fournis jusqu'à présent se sont révélés très efficaces contre les missiles de croisière entrants, y compris le furtif Kh-101, mais ont été fournis avec des munitions inadéquates pour les taux d'utilisation ukrainiens, même s'ils ne sont pas utilisés contre le Shahed-136. Les MANPADS sont efficaces et relativement performants contre le Shahed-136 et les missiles de croisière lorsqu'ils passent à portée des équipes mobiles de défense aérienne. Cependant, les quantités requises sont importantes en raison de la faible portée et de la nécessité de défendre les villes et les infrastructures à travers l'Ukraine, en plus de protéger les troupes de première ligne de l'aviation d'attaque et des drones russes. En raison de sa taille relativement petite, de sa forme, de son vol à basse altitude et de sa faible vitesse, les anciens canons antiaériens automoteurs soviétiques et russes (SPAAG) tels que le Shilka et le Tunguska ont également du mal à abattre de manière fiable le Shahed-136, bien que le Gepard allemand soit très efficace. Après deux semaines d'attaques russes soutenues contre l'infrastructure électrique, de nouvelles livraisons d'équipements et de systèmes spécialement conçus pour assurer efficacement la défense contre les attaques du Shahed-136 figurent déjà parmi les priorités de l'Ukraine en termes de soutien de ses partenaires internationaux. L'arme est simple et n'est pas particulièrement difficile à intercepter, mais la plupart des moyens actuels pour y parvenir sont trop coûteux ou font appel à un nombre inacceptable d'armes nécessaires à d'autres tâches de défense pour constituer une solution adéquate à moyen terme. À court terme, l'Ukraine a donc un besoin urgent de livraisons d'un grand nombre de MANPADS supplémentaires pour les équipes de défense aérienne mobiles et statiques, et d'autant de SPAAG modernes tels que le Gepard, le LvKv 90 ou le Skyranger. Elle a également besoin d'un approvisionnement supplémentaire en lunettes de vision nocturne pour permettre aux équipes de MANPADS d'opérer efficacement de nuit.165 Des munitions supplémentaires et davantage de lanceurs pour les systèmes très efficaces IRIS-T SLM et NASAMS sont également essentiels pour permettre à l'armée de l'air ukrainienne de défendre les infrastructures électriques restantes et de protéger les travaux de réparation contre les attaques de missiles de croisière de plus grande envergure. Avec les pannes d'électricité qui touchent déjà une grande partie du pays et le froid qui s'installe déjà, l'urgence de ces besoins est difficile à surestimer. Ni les MANPADS ni les SPAAG ne doivent être considérés comme politiquement sensibles, car il s'agit fondamentalement d'armes défensives nécessaires à la protection des infrastructures civiles qui ne nécessitent pas la toute dernière technologie de pointe pour être efficaces. Le don rapide, même de petits stocks de MANPADS et de SPAAG, permet aux États européens qui souhaitent soutenir l'Ukraine, mais qui ont des difficultés politiques à fournir des armes offensives à plus longue portée ou des véhicules blindés lourds, de faire une réelle différence dès maintenant. À moyen terme, l'Ukraine doit trouver un moyen de produire, ou du moins d'acquérir et d'exploiter à grande échelle des systèmes de défense efficaces contre les Shahed-136 et autres drones. Les pays qui ont une grande expérience de la défense contre de multiples munitions et drones relativement lents, comme la Corée du Sud, l'Arabie saoudite et Israël, seraient des sources potentielles d'idées et de sous-systèmes, même si, politiquement, ils ne sont pas disposés à fournir directement les forces ukrainiennes. En général, les systèmes d'armes à feu sont préférés aux missiles lorsque cela est possible en raison du coût par engagement beaucoup plus faible et de la plus grande disponibilité des munitions par rapport aux SAM et aux MANPADS. Un nouveau produit relativement simple combinant un petit radar AESA de lutte contre les UAV et un réticule de visée prédictif amovible est une option qui, si elle est possible, permettrait d'améliorer considérablement la capacité des nombreux canons antiaériens traditionnels de l'Ukraine, tels que les ZSU-2-23 et les mitrailleuses lourdes de 14,5 mm/12,7 mm, contre les Shahed-136. L'Ukraine a également besoin d'un moyen de réapprovisionner ses systèmes SAM "Buk" S-300 et SA-11 de fabrication soviétique et améliorés au niveau national, à la fois en tant que systèmes antimissiles et en tant que systèmes antiaériens et anti-drones sur le champ de bataille. Huit mois de combats de haute intensité ont consommé des quantités sans précédent et imprévues de missiles d'interception, et les alliés occidentaux ont peu de moyens d'en fournir davantage, directement ou indirectement. Les armées occidentales ont très peu investi dans la production de systèmes GBAD à moyenne et courte portée depuis la fin de la guerre froide, en raison de la supériorité aérienne écrasante dans chaque conflit depuis lors. Cela signifie que la production doit maintenant s'accélérer à partir d'un niveau très bas et que les stocks existants sont trop faibles pour répondre aux besoins de l'Ukraine. Il sera donc impossible de remplacer directement à moyen terme le grand nombre de systèmes S-300, SA-11, SA-15 "Tor" et SA-8 "Osa" encore en service en Ukraine, et encore moins d'étendre la couverture. Il semblerait donc judicieux que l'industrie ukrainienne collabore avec des partenaires industriels des pays occidentaux pour mettre en place le plus rapidement possible de nouvelles lignes de fabrication de munitions essentielles pour les systèmes SAM, telles que le missile 5V55 pour les S-300PS/PT et S-300V1, et le missile 9M38 pour le SA-11 "Buk". Cela aurait l'avantage de familiariser davantage l'Occident avec des familles de missiles qui, sous diverses formes, sont encore largement utilisées par des adversaires tels que la Russie, la Chine et l'Iran. Si les SAM ukrainiens sont autorisés à manquer de munitions, non seulement les infrastructures ukrainiennes et d'autres cibles clés deviendront beaucoup plus vulnérables aux frappes de missiles russes, mais la flotte russe d'aéronefs à voilure fixe VKS pourra soudainement recommencer à pénétrer profondément dans l'espace aérien sous contrôle ukrainien à moyenne et haute altitude. Les chasseurs russes conservent la capacité de surpasser considérablement les chasseurs ukrainiens s'ils sont autorisés à se déplacer librement à haute altitude, comme l'a montré leur létalité contre les jets de l'armée de l'air ukrainienne qui ont mené des opérations à basse altitude contre les positions russes à Kherson ces dernières semaines. Outre les avantages en termes de performances radar et de portée des missiles qui ont toujours été un facteur, les flottes de VKS Su-35S et Mig-31BM peuvent désormais s'appuyer sur une grande expérience du combat aérien en direct, grâce à la conduite de CAP continues à proximité des frontières russes. Il est donc peu probable que les performances décevantes des chasseurs VKS au cours des premiers jours de l'invasion se reproduisent si les SAM ukrainiens sont privés de munitions au point de ne plus pouvoir dissuader les incursions d'avions russes. En outre, malgré la coordination opérationnelle relativement médiocre entre les différentes flottes de jets rapides russes et les capacités limitées d'appui aérien rapproché contre des cibles organiques du champ de bataille dans des environnements contestés, l'expérience des groupes rebelles et de l'État islamique en Syrie devrait rappeler à ceux qui sont prompts à rejeter les VKS l'ampleur de la puissance de feu qu'ils peuvent appliquer et appliquent régulièrement à des cibles fixes s'ils sont autorisés à opérer librement à moyenne altitude. L'incapacité de l'armée de l'air russe à coordonner des opérations SEAD/DEAD complexes à grande échelle pour neutraliser le réseau de défense aérienne au sol de l'Ukraine est le facteur clé qui l'a empêchée d'être l'une des principales menaces pour l'effort de guerre de l'Ukraine jusqu'à présent. Il est essentiel que l'Occident ne perde pas de vue le fait qu'il doit aider l'Ukraine à alimenter et à renforcer ce réseau de défense aérienne, sans quoi la situation pourrait changer assez rapidement dans les mois à venir. 1 7 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MeisterDorf Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 il y a 10 minutes, Arland a dit : Prendre en compte aussi les autodirecteurs des manpads qui ont fortement évolués, les dernières étant vraiment très difficiles à leurrer et franchement je ne crois pas que les leurres occidentaux feraient mieux de toute manière. Pour ce qui est de la présence toujours aussi importante des roquettes est des bombes non guidées sous les ailes russes c'est un problème complexe, c'était passable en Syrie mais totalement suicidaire en Ukraine mais ils le font quand même. Mais pourquoi? Stocks de BGL/Missiles fantômes ou inutilisables? Pilotes/équipes d'armuriers formés à leur utilisation trop peu nombreux? Cellules d'avions capables de les mettre en œuvre trop peu nombreuses? Moyens de ciblages trop déficients? Véritable peur de voir l'OTAN leur rentrer dedans et donc ils gardent ces truc au cas où? ou simple rigidité doctrinale qui les aveugle? Nous sommes d'accord sur les autodirecteurs qui sont devenus beaucoup plus performants. Néanmoins, et nombreux sont ceux qui ont (bien avant l'Ukraine) pointé du doigt certains choix absurdes au niveau du matériel russe (terrestres, navals ou aériens) qui s'est payé cher à plus d'une reprise. Et le Su-25 est un des (nombreux) appareils concerné par l'absurdité de ces choix. Notamment au niveau des systèmes d'auto-défense, dans le cas d'espèce: pourtant vu les missions à remplir par ce dernier, il devrait être en haut de la liste des appareils devant disposer des systèmes les plus pointus en la matière (systèmes que les russes savent produire en plus). Après, ce n'est pas à moi de juger le pourquoi du comment de leur absence (j'ai bien ma petite idée d'où ça coince, mais c'est un autre débat): cependant les conséquences sont là, les chiffres de l'attrition (pour partie) évitable en attestent. Mais oui, en ce qui concerne les PGM: je pense que les russes y ont été à la sauvette en mode "tranquillou bilou" genre "on refait 2014 et on se casse".. sauf que l'Ukraine de 2022 n'est plus celle de 2014 (et c'est tant mieux)! Donc on tape dans les stocks de tout ce qui traîne... néanmoins, avis personnel: quand tu passes ton temps à regarder des images/vidéos de Su-25 pré-Ukraine c'est dans 95% des cas des avions qui emportent des paniers de roquettes comme seule charge offensive. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CortoMaltese Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 (modifié) il y a 13 minutes, Akhilleus a dit : Ca personne n'en a parlé mais une armée mécanisée moderne, ça tète et beaucoup en environnement boueux/merdique comme peut l'être l'Ukraine On a vu passer beaucoup d'annonces de matériel roulant et de munitions mais quid du carburant chars, JPO, lubrifiants, huiles diverses et variées Quelqu"un à vu passer quelquechose ? parceque je ne pense pas que l'Ukraine tienne sur ses seuls stocks et capacités de raffinage En début de guerre, quasiment tous les packages d'aide des pays européens (français, allemands, belges, polonais) comportaient du carburant. J'ignore ce qu'il en est aujourd'hui, mais il me semble plausible que cette aide se poursuive à bas bruit. Modifié le 9 novembre 2022 par CortoMaltese 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Métal_Hurlant Posté(e) le 9 novembre 2022 Share Posté(e) le 9 novembre 2022 (modifié) "...La Russie creuse de nouvelles tranchées dans... le nord de la Crimée !..." Modifié le 9 novembre 2022 par Métal_Hurlant 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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