Banzinou Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars il y a 29 minutes, Picdelamirand-oil a dit : 13 Sukhois In 13 Days. The Ukrainians Are Shooting Down More Russian Jets Because The Russians Are Flying, And Bombing, More Often. 13 Sukhois en 13 jours. Les Ukrainiens abattent davantage de jets russes parce que les Russes volent et bombardent plus souvent. Le ministère ukrainien de la défense a affirmé samedi que ses troupes de défense aérienne avaient abattu un nouveau chasseur-bombardier Sukhoi Su-34 de l'armée de l'air russe. Il s'agit du 11e Su-34 que les Ukrainiens affirment avoir détruit en l'espace de deux semaines, aux côtés de 20 chasseurs Sukhoi Su-35 et d'un rare avion-radar Beriev A-50. La série d'attaques aériennes sans précédent des Ukrainiens - 14 avions en 13 jours - témoigne de la bravoure et de l'habileté des défenseurs aériens, ainsi que de l'efficacité de leur système intégré de défense aérienne, qui associe d'anciens radars et missiles soviétiques aux radars et missiles occidentaux les plus récents. Mais cela témoigne également de la volonté des Russes d'infliger le plus de dommages possible à l'Ukraine, le plus rapidement possible. L'une des raisons pour lesquelles les Ukrainiens abattent autant d'avions russes est que les Russes effectuent plus de sorties de bombardement que jamais. Jeudi, selon l'analyste ukrainien Alexander Kovalenko, l'armée de l'air russe a lancé plus de 150 sorties impliquant des Su-34, des Su-35 et des jets d'attaque Sukhoi Su-25. Cela représente 10 fois plus de sorties quotidiennes que celles effectuées par l'armée de l'air russe lors de sa précédente vague aérienne la plus intense, qui a coïncidé avec la poussée initiale de l'armée russe vers Kiev au cours des premières semaines de la guerre de deux ans menée par la Russie contre l'Ukraine. Chaque Sukhoi transporte des tonnes de bombes ou de roquettes et représente une menace sérieuse pour les troupes ukrainiennes au sol. Mais chaque Soukhoï est également une cible pour ces mêmes troupes. "L'intensité des vols des avions russes nous permet de les attraper plus souvent", a écrit M. Kovalenko. La centaine de Su-34 encore en état de marche représentent la majorité des 150 sorties quotidiennes. Un dispositif de frappe typique de l'armée de l'air russe comprend deux Su-34 biplaces, transportant chacun quatre bombes planantes KAB guidées par GPS, ainsi qu'un Su-35 monoplace d'escorte transportant des missiles air-air et antiradar. Les KAB, bombes rudimentaires de 1 100 et 3 300 livres équipées d'un système de guidage par satellite et d'ailes déployables, sont les armes de prédilection des Russes. Volant haut et vite, un Su-34 peut lancer une KAB avec une précision raisonnable sur une cible située à une distance de 25 miles. Cette distance est suffisante pour que les Sukhoi soient hors de portée des armes de défense aérienne les plus légères, mais pas assez pour que les jets soient hors de portée des armes de défense aérienne plus lourdes, telles que les Patriots américains et les S-200 ex-soviétiques. La plupart des jets russes larguent leurs bombes et rentrent à la base en toute sécurité. En moyenne, au cours des deux dernières semaines, les Ukrainiens n'ont pas abattu plus d'un avion russe sur cent en vol près des lignes de front. Les avions survivants peuvent au total larguer plus d'une centaine de KAB en 24 heures. Jeudi, selon Kovalenko, "un record absolu d'utilisation de KAB a été établi : 152 !" Chaque KAB contient suffisamment d'explosifs pour démolir un bunker ou renverser un bâtiment. La bombe planante est une arme de démolition urbaine. "Ces bombes détruisent complètement n'importe quelle position", écrit Egor Sugar, un soldat de la troisième brigade d'assaut de l'armée ukrainienne, qui a participé à la bataille sanglante de quatre mois à Avdiivka, dans l'est de l'Ukraine. Cette bataille s'est terminée par une retraite ukrainienne il y a deux semaines, après que les Sukhois russes ont largué des centaines de KAB sur Avdiivka, rendant ainsi la ville impossible à réapprovisionner et à défendre. Ce que le Kremlin a apparemment retenu de sa campagne sur Avdiivka, c'est que même une force terrestre mal dirigée subissant des pertes cataclysmiques - au moins 16 000 Russes sont morts en arrachant Avdiivka aux 2 000 soldats ukrainiens qui défendaient le centre-ville - peut l'emporter lorsqu'elle attaque sous le couvert d'une puissance de feu aérienne dévastatrice. Nous savons que les Russes ont intériorisé cette stratégie car, deux semaines après la chute d'Avdiivka sous les coups des KAB et des masses d'infanterie, ils la répètent. Aujourd'hui, les Russes tentent de prendre le village de Tonen'ke, à huit kilomètres à l'ouest d'Avdiikva. Ils essaient de le prendre... en l'écrasant avec pas moins de 30 KAB en une seule journée. "L'ennemi efface le village de Tonen'ke de la surface de la Terre", écrit Kovalenko. Il est difficile de dire combien des 13 Sukhois abattus par les Ukrainiens depuis la chute d'Avdiivka bombardaient Tonen'ke lorsqu'un missile ukrainien les a rattrapés. Mais on peut affirmer que les Russes achètent la petite ville de Tonen'ke - un embrayage de mille pieds d'une centaine de maisons - au prix de plusieurs avions de guerre de 50 millions de dollars et, peut-être, de leurs équipages. Le Kremlin considère peut-être qu'il s'agit là d'un échange acceptable. Quoi qu'il en soit, il n'est pas viable. L'armée de l'air russe a déjà perdu un quart de ses Su-34 et épuise rapidement les jets survivants et leurs équipages en les faisant voler de plus en plus fort dans le cadre d'une campagne de bombardements par glissement qui ne cesse de s'intensifier. Il n'est pas exagéré de dire que le Kremlin a choisi ce moment pour dépenser une ressource militaire non renouvelable - une force aérienne dont la construction a pris des décennies - en échange de victoires sur le champ de bataille qu'il ne pourra pas reproduire une fois que cette ressource aura été dépensée. C'est pourquoi de plus en plus d'analystes se rallient à l'idée que la Russie est en train de se ruiner en Ukraine : elle prend le territoire qu'elle peut, tant qu'elle le peut, en sachant que les conditions pourraient être moins favorables - et sa propre puissance de feu moins abondante - l'année prochaine. "Je serais assez optimiste quant au potentiel de l'Ukraine en 2025 si la Russie, dans son orgueil, lançait des offensives constantes et perdait beaucoup de monde", a déclaré le mois dernier Max Bergmann, expert de la Russie au Centre d'études stratégiques et internationales de Washington. Mais M. Bergmann a conditionné son évaluation à une chose : la reprise de l'aide militaire américaine à l'Ukraine. Les États-Unis étaient le principal fournisseur des meilleures armes de l'Ukraine, notamment des missiles de défense aérienne Patriot, jusqu'à ce que les républicains du Congrès américain, favorables à la Russie, interrompent l'aide à partir du mois d'octobre. Si cette aide reprend, les Ukrainiens pourraient être en mesure de continuer à abattre des Sukhois au rythme d'un par jour. En l'espace de quelques semaines, les Su-34 de l'armée de l'air russe seraient réduits à néant et la tempête actuelle de KAB... devrait se dissiper. Bon après à part deux Su-35S et un A-50U depuis le 17 février, il n'y a pour l'instant aucune preuve du reste des appareils 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars il y a 8 minutes, Banzinou a dit : Bon après à part deux Su-35S et un A-50U depuis le 17 février, il n'y a pour l'instant aucune preuve du reste des appareils Je crois que c'est un vrai journaliste qui a écris cet article, à mon avis il s'est renseigné. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Banzinou Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars il y a 3 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Je crois que c'est un vrai journaliste qui a écris cet article, à mon avis il s'est renseigné. Renseigné par rapport à quoi ? Si les preuves existaient elles auraient été publié sur les comptes OSINT comme d'habitude, généralement bien plus informés que les journalistes... D'autant de David Axe n'ignore pas, au vu de ses références sur twitter, de ce qui est connu et de ce qui ne l'est pas.... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Delbareth Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars il y a 7 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Je crois que c'est un vrai journaliste qui a écris cet article, à mon avis il s'est renseigné. Le problème c'est que la source c'est Kiev. C'est une vraie question que je voulais poser sur ce forum, sur les pertes réellement prouvées et Banzinou a déjà apporté une partie de la réponse. Mais ces avions abattus peuvent s'écraser dans une zone particulière : hors territoire Ukr (pas de photos directes), loin de la ligne de front (pas de photos de drones), mais dans une zone occupée uniquement de soldats russe (pas de photo de civil russes). Qu'en était-il de la localisation des quelques avions abattus prouvés ? Alors est-ce seulement pour remonter le moral des troupes ? due à un changement tactique ukrainien (piratage?) ? ou est-ce simplement proportionnel au nombre de sorties aérienne russe ? Quand on dit qu'on abat que un avion sur cent, ça ressemble pas à une fanfaronnade de type tir au pigeon. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pasha Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars Après il n'y a aucune confirmations, aucunes preuves, et actuellement selon Kiev ils abattent un Su par jour... Même les sources sérieuses habituelles n'ont pas confirmées ces destructions. Je doute que les Russes aient une centaine d'avions en l'air, et avec une attrition énorme en si peu de temps (même si entendable par leur intensité actuellement) ça me laisse perplexe. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars il y a 25 minutes, Delbareth a dit : Le problème c'est que la source c'est Kiev. C'est une vraie question que je voulais poser sur ce forum, sur les pertes réellement prouvées et Banzinou a déjà apporté une partie de la réponse. Mais ces avions abattus peuvent s'écraser dans une zone particulière : hors territoire Ukr (pas de photos directes), loin de la ligne de front (pas de photos de drones), mais dans une zone occupée uniquement de soldats russe (pas de photo de civil russes). Qu'en était-il de la localisation des quelques avions abattus prouvés ? Alors est-ce seulement pour remonter le moral des troupes ? due à un changement tactique ukrainien (piratage?) ? ou est-ce simplement proportionnel au nombre de sorties aérienne russe ? Quand on dit qu'on abat que un avion sur cent, ça ressemble pas à une fanfaronnade de type tir au pigeon. Disons que du fait que les mouvements se font maintenant vers l'ouest, le recueil d'infos et des épaves est beaucoup plus compliqué ... Enfin je pense que ce peut être une explication de la latence des confirmation recoupées. Et ce ne sont pas les russes qui vont crier sur les toits leurs pertes ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars (modifié) il y a 13 minutes, Pasha a dit : Après il n'y a aucune confirmations, aucunes preuves, et actuellement selon Kiev ils abattent un Su par jour... Même les sources sérieuses habituelles n'ont pas confirmées ces destructions. Je doute que les Russes aient une centaine d'avions en l'air, et avec une attrition énorme en si peu de temps (même si entendable par leur intensité actuellement) ça me laisse perplexe. N'empèche que çà pose des bonnes questions. Quand il faut un an pour fabriquer un chasseur et quatre ou cinq an pour former un pilote, une armée de l'air est fondamentalement attritiable. Dans ces conditions tu ne peux pas te permettre de perdre plus d'avion que tu n'es capable d'en fabriquer et tes pilotes sont des ressources extrèmement importantes. Par contre on comprend qu'une bombe de 250 kg fait parfaitement le taf contre des retranchements. Donc balancer une bombe planante à 50 kilomètre et mieux encore 100 km du front devient un vrai atout. Clairement on va voir ces tactiques se multiplier. Il n'y aura pas plus de SU-XX mais des bombes qui viendront de plus en plus loin. Modifié le 4 mars par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars il y a 1 minute, herciv a dit : N'empèche que çà pose des bonnes questions. Quand il faut un an pour fabriquer un chasseur et quatre ou cinq an pour former un pilote, une armée de l'air est fondamentalement attritiable. Il se fout du prix à payer VP ... Avant les élections, une avancée ou toute victoire sur le terrain n'a pas de prix pour sa personne, quels que soient les hommes ou le matériel consommés qui ne sont ici pour lui qu'à mettre au bénéfice de sa future réélection grandiloquente. Simples affiches de campagne, quoi ... Peu importe "l'après", il aura des responsables à cramer si nécessaire au cas où des comptes devaient lui être demandés. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pasha Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars Ouais les quelques vidéos qu'on a pu voir au-dessus de Chasiv Yar (et a ce qu'il parait les Russes tapait déjà derrière cette ville), ils ne sont pas si loin que ça de la ligne de front. Ça devient un jeu de chat et la souris entre la DA et le combo Su/drones. Mais en effet les Russes doivent se mordre les doigts de pas avoir une capacité plus précise dans leur arsenal avionique, pour éviter de se rapprocher autant et éviter cette attrition. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars il y a 2 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : Il se fout du prix à payer VP ... Avant les élections, une avancée ou toute victoire sur le terrain n'a pas de prix pour sa personne, quels que soient les hommes ou le matériel consommés qui ne sont ici pour lui qu'à mettre au bénéfice de sa future réélection grandiloquente. Simples affiches de campagne, quoi ... Peu importe "l'après", il aura des responsables à cramer si nécessaire au cas où des comptes devaient lui être demandés. Je ne suis pas d'accord avec toi. Si le prix n'est pas une variable pour lui, l'attrition en est une. Si dans un an, ou deux ou cinq ou 10 il sait qu'il n'a plus d'armée de l'air, de marine ou autre il est bien obligé d'en tenir compte dans ses plans parce que fondamentalement il aura donné un avantage stratégique à ses ennemies. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars (modifié) il y a 16 minutes, Pasha a dit : Mais en effet les Russes doivent se mordre les doigts de pas avoir de ne pas avoir eu plutôt une capacité plus précise dans leur arsenal avionique, pour éviter de se rapprocher autant et éviter cette attrition. Ils sont clairement sur le point de rattraper cette erreur et on voit bien que les ukrainiens doivent à leur tour risquer leur système de DA plus prêt des frontières et donc multiplient leurs pertes. Modifié le 4 mars par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CANDIDE Posté(e) le 4 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 mars Il y a 2 heures, Picdelamirand-oil a dit : 13 Sukhois In 13 Days. The Ukrainians Are Shooting Down More Russian Jets Because The Russians Are Flying, And Bombing, More Often. 13 Sukhois en 13 jours. Les Ukrainiens abattent davantage de jets russes parce que les Russes volent et bombardent plus souvent. Le ministère ukrainien de la défense a affirmé samedi que ses troupes de défense aérienne avaient abattu un nouveau chasseur-bombardier Sukhoi Su-34 de l'armée de l'air russe. Il s'agit du 11e Su-34 que les Ukrainiens affirment avoir détruit en l'espace de deux semaines, aux côtés de 20 chasseurs Sukhoi Su-35 et d'un rare avion-radar Beriev A-50. La série d'attaques aériennes sans précédent des Ukrainiens - 14 avions en 13 jours - témoigne de la bravoure et de l'habileté des défenseurs aériens, ainsi que de l'efficacité de leur système intégré de défense aérienne, qui associe d'anciens radars et missiles soviétiques aux radars et missiles occidentaux les plus récents. Mais cela témoigne également de la volonté des Russes d'infliger le plus de dommages possible à l'Ukraine, le plus rapidement possible. L'une des raisons pour lesquelles les Ukrainiens abattent autant d'avions russes est que les Russes effectuent plus de sorties de bombardement que jamais. Jeudi, selon l'analyste ukrainien Alexander Kovalenko, l'armée de l'air russe a lancé plus de 150 sorties impliquant des Su-34, des Su-35 et des jets d'attaque Sukhoi Su-25. Cela représente 10 fois plus de sorties quotidiennes que celles effectuées par l'armée de l'air russe lors de sa précédente vague aérienne la plus intense, qui a coïncidé avec la poussée initiale de l'armée russe vers Kiev au cours des premières semaines de la guerre de deux ans menée par la Russie contre l'Ukraine. Chaque Sukhoi transporte des tonnes de bombes ou de roquettes et représente une menace sérieuse pour les troupes ukrainiennes au sol. Mais chaque Soukhoï est également une cible pour ces mêmes troupes. "L'intensité des vols des avions russes nous permet de les attraper plus souvent", a écrit M. Kovalenko. La centaine de Su-34 encore en état de marche représentent la majorité des 150 sorties quotidiennes. Un dispositif de frappe typique de l'armée de l'air russe comprend deux Su-34 biplaces, transportant chacun quatre bombes planantes KAB guidées par GPS, ainsi qu'un Su-35 monoplace d'escorte transportant des missiles air-air et antiradar. Les KAB, bombes rudimentaires de 1 100 et 3 300 livres équipées d'un système de guidage par satellite et d'ailes déployables, sont les armes de prédilection des Russes. Volant haut et vite, un Su-34 peut lancer une KAB avec une précision raisonnable sur une cible située à une distance de 25 miles. Cette distance est suffisante pour que les Sukhoi soient hors de portée des armes de défense aérienne les plus légères, mais pas assez pour que les jets soient hors de portée des armes de défense aérienne plus lourdes, telles que les Patriots américains et les S-200 ex-soviétiques. La plupart des jets russes larguent leurs bombes et rentrent à la base en toute sécurité. En moyenne, au cours des deux dernières semaines, les Ukrainiens n'ont pas abattu plus d'un avion russe sur cent en vol près des lignes de front. Les avions survivants peuvent au total larguer plus d'une centaine de KAB en 24 heures. Jeudi, selon Kovalenko, "un record absolu d'utilisation de KAB a été établi : 152 !" Chaque KAB contient suffisamment d'explosifs pour démolir un bunker ou renverser un bâtiment. La bombe planante est une arme de démolition urbaine. "Ces bombes détruisent complètement n'importe quelle position", écrit Egor Sugar, un soldat de la troisième brigade d'assaut de l'armée ukrainienne, qui a participé à la bataille sanglante de quatre mois à Avdiivka, dans l'est de l'Ukraine. Cette bataille s'est terminée par une retraite ukrainienne il y a deux semaines, après que les Sukhois russes ont largué des centaines de KAB sur Avdiivka, rendant ainsi la ville impossible à réapprovisionner et à défendre. Ce que le Kremlin a apparemment retenu de sa campagne sur Avdiivka, c'est que même une force terrestre mal dirigée subissant des pertes cataclysmiques - au moins 16 000 Russes sont morts en arrachant Avdiivka aux 2 000 soldats ukrainiens qui défendaient le centre-ville - peut l'emporter lorsqu'elle attaque sous le couvert d'une puissance de feu aérienne dévastatrice. Nous savons que les Russes ont intériorisé cette stratégie car, deux semaines après la chute d'Avdiivka sous les coups des KAB et des masses d'infanterie, ils la répètent. Aujourd'hui, les Russes tentent de prendre le village de Tonen'ke, à huit kilomètres à l'ouest d'Avdiikva. Ils essaient de le prendre... en l'écrasant avec pas moins de 30 KAB en une seule journée. "L'ennemi efface le village de Tonen'ke de la surface de la Terre", écrit Kovalenko. Il est difficile de dire combien des 13 Sukhois abattus par les Ukrainiens depuis la chute d'Avdiivka bombardaient Tonen'ke lorsqu'un missile ukrainien les a rattrapés. Mais on peut affirmer que les Russes achètent la petite ville de Tonen'ke - un embrayage de mille pieds d'une centaine de maisons - au prix de plusieurs avions de guerre de 50 millions de dollars et, peut-être, de leurs équipages. Le Kremlin considère peut-être qu'il s'agit là d'un échange acceptable. Quoi qu'il en soit, il n'est pas viable. L'armée de l'air russe a déjà perdu un quart de ses Su-34 et épuise rapidement les jets survivants et leurs équipages en les faisant voler de plus en plus fort dans le cadre d'une campagne de bombardements par glissement qui ne cesse de s'intensifier. Il n'est pas exagéré de dire que le Kremlin a choisi ce moment pour dépenser une ressource militaire non renouvelable - une force aérienne dont la construction a pris des décennies - en échange de victoires sur le champ de bataille qu'il ne pourra pas reproduire une fois que cette ressource aura été dépensée. C'est pourquoi de plus en plus d'analystes se rallient à l'idée que la Russie est en train de se ruiner en Ukraine : elle prend le territoire qu'elle peut, tant qu'elle le peut, en sachant que les conditions pourraient être moins favorables - et sa propre puissance de feu moins abondante - l'année prochaine. "Je serais assez optimiste quant au potentiel de l'Ukraine en 2025 si la Russie, dans son orgueil, lançait des offensives constantes et perdait beaucoup de monde", a déclaré le mois dernier Max Bergmann, expert de la Russie au Centre d'études stratégiques et internationales de Washington. Mais M. Bergmann a conditionné son évaluation à une chose : la reprise de l'aide militaire américaine à l'Ukraine. Les États-Unis étaient le principal fournisseur des meilleures armes de l'Ukraine, notamment des missiles de défense aérienne Patriot, jusqu'à ce que les républicains du Congrès américain, favorables à la Russie, interrompent l'aide à partir du mois d'octobre. Si cette aide reprend, les Ukrainiens pourraient être en mesure de continuer à abattre des Sukhois au rythme d'un par jour. En l'espace de quelques semaines, les Su-34 de l'armée de l'air russe seraient réduits à néant et la tempête actuelle de KAB... devrait se dissiper. D'après Tytelman, 105 avions russes détruits depuis le début de la guerre + 62 radars au sol, avec une accélération ces dernières semaines. La perte des radars et des A50, ne permet plus aux Russes d'avoir une permanence radar au dessus de l'Ukraine et de la mer noire, et donc de savoir ce qu'il y a en face d'eux. Ils envoient donc leurs avions en aveugles, vulnérables aux batteries sol-air rendues mobiles et déployées près du front. https://youtu.be/H9jisMtQeMM 1 3 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars il y a 1 minute, herciv a dit : Je ne suis pas d'accord avec toi. Si le prix n'est pas une variable pour lui, l'attrition en est une. Si dans un an, ou deux ou cinq ou 10 il sait qu'il n'a plus d'armée de l'air, de marine ou autre il est bien obligé d'en tenir compte dans ses plans parce que fondamentalement il aura donné un avantage stratégique à ses ennemies. J'entends et tu as raison, dans l'absolu. Mais je pense que VP raisonne comme un pseudo "Tzar" et non pas comme un véritable chef des armées. Il se bat non pas pour le (vrai) devenir de la Russie et ici sur la question de la gestion de ses forces, mais pour renforcer son régime, son pouvoir et sa personne. Il a une échéance qu'il juge capitale : le plébiscite voulu pour sa réélection (voir ses réactions épidermiques ces derniers temps, au niveau des opposants de tous poils, des derniers décrets sortis du chapeau ... et donc des moyens consommés sur le terrain ces dernières semaines. De fait il priorise : si son modèle et le régime d'état qu'il a modelé à son image et vendu à son peuple est basé sur la grandeur et la puissance retrouvée de la "Grande Russie", il lui faut obligatoirement et avant tout apporter "le succès" à son peuple et donc la preuve de ses "compétences" en la matière. Dans le cas inverse, il risque de perdre de sa "légitimité" face à ses choix politiques coûteux à tous niveaux et de faire naître un sentiment de défiance parmi sa population qui risque de trouver la facture globale de tout ça un peu lourde. C'est avant tout un choix clairement politique du moment et non pas stratégique. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars il y a 10 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : Il a une échéance qu'il juge capitale : le plébiscite voulu pour sa réélection (voir ses réactions épidermiques ces derniers temps, au niveau des opposants de tous poils, des derniers décrets sortis du chapeau ... et donc des moyens consommés sur le terrain ces dernières semaines. Pour moi il a une échéance qui est encore plus capitale dans sa tête : ne pas faire moins bien que Catherine II. Il veut son rendez-vous avec l'histoire. Il veut a minima être celui qui a rétabli les frontières de 1945. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 4 mars Auteur Share Posté(e) le 4 mars il y a 54 minutes, herciv a dit : Par contre on comprend qu'une bombe de 250 kg fait parfaitement le taf contre des retranchements. Donc balancer une bombe planante à 50 kilomètre et mieux encore 100 km du front devient un vrai atout. Clairement on va voir ces tactiques se multiplier. Il n'y aura pas plus de SU-XX mais des bombes qui viendront de plus en plus loin. Et c'est là aussi qu'on comprend à quel point l'AASM est un armement important pour le Rafale. Et la France a commencé à en donner à l'Ukraine, au rythme de 50 par mois Jusqu'à 70 km de portée en cas de lancement en haute altitude, précision décamétrique pour un coût de production ramené à 80 000 € l'exemplaire suite à un effort de la part de Safran Safran développe dorénavant une version “low cost” de l’AASM (AASM Block IV ou “Evolution”), qui devrait coûter de l’ordre de 80 000 € Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars il y a 22 minutes, CANDIDE a dit : D'après Tytelman, 105 avions russes détruits depuis le début de la guerre + 62 radars au sol, avec une accélération ces dernières semaines. Tytelman est toujours d'un "enthousiasme" un peu démesuré ... Maintenant il faut bien admettre que : 1° Avec des missiles bricolés, des avions des années 80, des commandos en Jetski, et une énorme dose de renseignements occidentaux, les Ukrainiens ont réussi à chasser la marine russe de l'ouest de la Mer noire, le traffic cargo/civil reprenant comme si de rien n'était, et visiblement au passage aussi a foutre une bonne raclée à la DCA Russe en Crimée 2° A abattre 2 AWACS Russes en moins de 8 semaines, dont un visiblement avec un missile des années 60, c'est un peu comme si on détruisait un Leclerc avec un missile Entac .. Et visiblement y a déjà environ 25 Su-34 au tapis, sur un effectif de max une centaine, donc ça commence à piquer aux yeux ... Et je ne parle pas des pertes d'équipages ... Tytelman mentionne aussi que visiblement les Ukrainiens avaient les noms de l'équipage du dernier A50 abattu ... Bon, les Généraux Allemands se font écoutés sur Webex, il n'y a plus rien d'étonnant ... Clairon 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Banzinou Posté(e) le 4 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 mars (modifié) il y a 39 minutes, CANDIDE a dit : D'après Tytelman, 105 avions russes détruits depuis le début de la guerre + 62 radars au sol, avec une accélération ces dernières semaines. La perte des radars et des A50, ne permet plus aux Russes d'avoir une permanence radar au dessus de l'Ukraine et de la mer noire, et donc de savoir ce qu'il y a en face d'eux. Ils envoient donc leurs avions en aveugles, vulnérables aux batteries sol-air rendues mobiles et déployées près du front. https://youtu.be/H9jisMtQeMM D'après Oryx surtout.... sachant qu'ils ne sont pas tous détruits Edit : j'ai vu qu'il citait sa source Modifié le 4 mars par Banzinou 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fanch Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars (modifié) il y a 11 minutes, Clairon a dit : Bon, les Généraux Allemands se font écoutés sur Webex, il n'y a plus rien d'étonnant ... Ce qui est étonnant c'est la capacité à refaire encore et toujours les même conneries : https://www.linfo.re/monde/europe/italie-diffusion-d-un-film-pornographique-lors-d-une-reunion-au-senathttps://www.europe1.fr/international/video-un-journaliste-sintroduit-dans-une-visioconference-confidentielle-europeenne-4007217 Il suffit de considérer que la visioconférence n'est pas un canal pour diffuser des infos sensibles. Les gens, ils prennent le train, la voiture, un pédalo et il se rendent physiquement à la réunion. Modifié le 4 mars par Fanch 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars (modifié) il y a 11 minutes, Alexis a dit : Et c'est là aussi qu'on comprend à quel point l'AASM est un armement important pour le Rafale. Et la France a commencé à en donner à l'Ukraine, au rythme de 50 par mois Jusqu'à 70 km de portée en cas de lancement en haute altitude, précision décamétrique pour un coût de production ramené à 80 000 € l'exemplaire suite à un effort de la part de Safran Safran développe dorénavant une version “low cost” de l’AASM (AASM Block IV ou “Evolution”), qui devrait coûter de l’ordre de 80 000 € Oui et on se doute aussi que si Safran peut fabriquer 50 bombes par mois pour l'UKRAINE forcément une eutre partie de la production est réservée à la France. Si on reagrde le cas de la munition colibri c'est 1 pour l'ukraine et 4 pour la France ... On commence à rentrer dans la partie et c'est bien. Modifié le 4 mars par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars il y a 34 minutes, herciv a dit : Pour moi il a une échéance qui est encore plus capitale dans sa tête : ne pas faire moins bien que Catherine II. Il veut son rendez-vous avec l'histoire. Il veut a minima être celui qui a rétabli les frontières de 1945. Ben oui, mais ça c'est le but ... Le calendrier, herciv, le calendrier commande ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars il y a 2 minutes, jojo (lo savoyârd) a dit : Ben oui, mais ça c'est le but ... Le calendrier, herciv, le calendrier commande ... Oui avec comme date ultime celle de sa mort. Mais il y a des jalons intermédiaire qui sont justement les seuils d'attritions dont on parle et qui vont le forcer à changer de braquet à un moment ou à un autre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 4 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 mars (modifié) A méditer en long en large et en travers. C'est valable aussi pour les armées de l'air. Suivez mon regard ! https://www.opex360.com/2024/03/04/larmee-de-terre-espagnole-est-en-quete-dun-helicoptere-leger-arme/ « Le conflit ukrainien a montré que la guerre conventionnelle nécessite un volume de ressources matérielles difficiles à générer par les flottes actuellement en service dans les FAMET. Bien que les hélicoptères les plus modernes offrent des capacités extraordinaires, leur coût d’exploitation élevé, leur empreinte logistique et leur petit nombre font que leur emploi à grande échelle est impossible. Par ailleurs, la plupart des missions assignées aux FAMET n’exigent pas nécessairement de plateformes avancées », a développé le commandant Vidales. Aussi, selon lui, un hélicoptère léger de reconnaissance armé serait nécessaire afin de compléter les capacités existantes. « C’est un concept utilisé depuis des décennies par l’ALAT [française] avec ses légendaires Gazelle », a rappelé l’officier espagnol. « En raison de leur faible coût et de leur facilité d’entretien, de tels hélicoptères [légers] nous permettraient d’effectuer une multitude de missions qui, autrement, devraient être assurées par des appareils plus avancés et plus coûteux à exploiter », a ajouté le commandant Vidales. Modifié le 4 mars par herciv 2 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Clairon Posté(e) le 4 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 mars il y a 27 minutes, herciv a dit : Aussi, selon lui, un hélicoptère léger de reconnaissance armé serait nécessaire afin de compléter les capacités existantes. « C’est un concept utilisé depuis des décennies par l’ALAT [française] avec ses légendaires Gazelle », a rappelé l’officier espagnol. D'accord, mais une balle de Kalash mal placée et c'est finito, le Commandant Boiteux n'est plus là pour en témoigner Clairon 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Claudio Lopez Posté(e) le 4 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 mars (modifié) il y a 16 minutes, Clairon a dit : D'accord, mais une balle de Kalash mal placée et c'est finito, le Commandant Boiteux n'est plus là pour en témoigner Clairon Les gazelles ont toujours été des bulles de savon et elles ont fait le taf plus qu'honorablement. Les ricains ont perdu 5000 hélicoptères au Vietnam et pourtant ils ont été utilisé à outrance car c'est la guerre ! Je rejoins l'avis des espagnols. Il faut de la masse et pour cela il faut arrêtér de toujours faire la course à la technologie qui devient au finale insupportable sur le plan financier et sur la disponibilité et on se retrouve au final avec un nombre échantillonaire sur certains équipements de transport ! Bref, il va falloir revenir à du low cost pour certaines armes et trouver un remplaçant à la gazelle qui ne soit pas hors de prix Modifié le 4 mars par Claudio Lopez 1 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 4 mars Share Posté(e) le 4 mars il y a 12 minutes, Clairon a dit : D'accord, mais une balle de Kalash mal placée et c'est finito, le Commandant Boiteux n'est plus là pour en témoigner Clairon On est bien d'accord que le low cost a ses propres contraintes et notamment celle de la protection. Mais le problème du commandant boiteux c'est que justement il était commandant. Autrement dit pourquoi on met un gars qui a 15 à 20 ans de formation/expérience à voler sur un truc pareil ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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