Guerre Russie-Ukraine 2022+ : Opérations militaires

[xekueins]

Les T72 terminator sont-ils en action actuellement ?

[Fusilier]

il y a 40 minutes, Gran Capitan a dit :

Par curiosité, savoir s'il y avait une présence. Il n'avait pas été envisagé d'y envoyer une flottille lors de tensions initiales?

J'ai entendu que le commandant de la 36 ème brigade de marine UKr aurait été tué à Mariupol. A voir si cela est confirmé.

La Blas de Lezo était théoriquement partie vers la Mer Noire fin janvier (vers le 22) Aucune idée si elle a passé les détroits.

Par ailleurs, le GAN du CdG devait envoyer une frégate en Mer Noire en sus de la Blas de Lezo. La frégate Juan de Borbon était avec le PA français au moins en février. 

[Métal_Hurlant]

Etonnant... Alors qu'une bataille décisive va se dérouler du côté de Kramatorsk, les ukr contre-attaquent dans le sud (Kherson) et ci-dessous Kharkiv.

 

Modifié le 17 avril 2022 par Métal_Hurlant

[Fusilier]

il y a 6 minutes, Métal_Hurlant a dit :

Etonnant... Alors qu'une bataille décisive va se dérouler du côté de Kramatorsk, les ukr contre-attaquent dans le sud (Kherson) et ci-dessous Kharkiv...

Plus de ressource qu'imaginé ?

Remarque, attaquer alors que l'adversaire est en train de s'organiser pour attaquer, c'est peut-être le prendre en déséquilibre... Il y avait aussi une info d'une attaque vers le Nord un peu au Sud Est d'Yzum.  

[Obelix38]

Il y a 18 heures, Fusilier a dit :

Remarque, attaquer alors que l'adversaire est en train de s'organiser pour attaquer, c'est peut-être le prendre en déséquilibre... Il y avait aussi une info d'une attaque vers le Nord un peu au Sud Est d'Yzum.  

Les UKR compensent probablement leur infériorité numérique par leur agilité :

• Laisser venir l’adversaire puis le harceler une fois qu'il s'est "étiré"
• Le surprendre sur les flancs ou le prendre au dépourvu au pire moment (comme ici) ou au pire endroit (logistique)

Le renseignement OTAN doit également les aider à choisir la solution la moins risquée pour eux . . .

Modifié le 18 avril 2022 par Obelix38

[Ciders]

A confirmer :

 

 

[g4lly]

18 minutes ago, Fusilier said:

Remarque, attaquer alors que l'adversaire est en train de s'organiser pour attaquer, c'est peut-être le prendre en déséquilibre... Il y avait aussi une info d'une attaque vers le Nord un peu au Sud Est d'Yzum.  

A priori c'est ce qu'ont essayé de faire les UA aujourd'hui. Attaquer pour tester les Russes et les empêcher de se réorganiser à leur guise.

Difficile de savoir si ça sert plus que ca. Même si ça doit bien gêner les opérations de reconnaissance russes précédent une offensive.

[Alfredo]

Jusqu'à présent, on ne sait pas par qui, avec quoi et comment le Moskva a été envoyé par le font.  les américains s'empressant de désigner les responsables (ukr), les russes se disent maintenant imprévisibles et actionnent dans la zone les Tupolev...

L'escalade.

 

[Banzinou]

L'Ukraine a deux objectifs majeurs, empêcher l'avancée des russes dans le Donbass, quitte à lancer des contres-attaques pour les surprendre et les bousculer, même si ces dernières n'auront sans doute pas d'effet majeur.

En revanche, reprendre Kherson et repousser les russes au delà du Dniepr est sans doute le second objectif principal, avec ce coup ci un but purement offensif.

[Heorl]

D'ailleurs l'aéroport de Kherson a (encore) été bombardé.

Les artilleurs doivent être en mode "belote, rebelote et dix de der"

Modifié le 17 avril 2022 par Heorl

[Arland]

il y a 16 minutes, Ciders a dit :

A confirmer :

 

 

Un lanceur c'est 4 missiles si je ne me trompe pas donc bon vu l'importance de la cible ils ont probablement tout balancé pour maximiser leurs chances.

[g4lly]

11 minutes ago, Banzinou said:

L'Ukraine a deux objectifs majeurs, empêcher l'avancée des russes dans le Donbass, quitte à lancer des contres-attaques pour les surprendre et les bousculer, même si ces dernières n'auront sans doute pas d'effet majeur.

En revanche, reprendre Kherson et repousser les russes au delà du Dniepr est sans doute le second objectif principal, avec ce coup ci un but purement offensif.

Drôle de vision des choses.

A mon sens le danger pour les UA ce n'est pas que les Russes avancent dans le Donbas mais justement qu'ils n'avancent pas dans le Donbas... Et qu'ils y mobilisent un gros volumes de forces UA. Avec le risque que les Russes percent autour de ce front et menace de refermer la boite.

Même sans refermer la boite, ne serait-ce qu'engager un mouvement un peu dynamique suffirait à foutre le bordel dans les unités mécanisées mobilisées sur le front Donbas.

Côté Kherson je ne suis pas sûr que les UA mobilisent plus de force pour défendre Mykolaev qu'ils mobiliseraient pour défendre Kherson. Pareil pour Kryvyi Rih ils y a très peu d'unité mobilisées sur ce front.

[Métal_Hurlant]

il y a 33 minutes, Obelix38 a dit :

Les UKR compensent probablement leur infériorité numérique par leur l'agilité :

• Laisser venir l’adversaire puis le harceler une fois qu'il s'est "étiré"
• Le surprendre sur les flancs ou le prendre au dépourvu au pire moment (comme ici) ou au pire endroit (logistique)

J'imagine que tu as du lire cette étude :

(la traduction automatique n'est pas parfaite mais c'est plus agréable à lire)

https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2022/04/ukraine-military-strategy-russian-failure-kyiv/629514/

Pourquoi l’Ukraine gagne
Le succès de l’Ukraine met en lumière une stratégie qui a permis à un petit État de survivre – jusqu’à présent – à un État plus grand et beaucoup plus puissant.
By Phillips Payson O’Brien
À propos de l’auteur : Phillips Payson O’Brien est professeur d’études stratégiques à l’Université de St. Andrews en Écosse. Il est l’auteur de How the War Was Won: Air-Sea Power and Allied Victory in World War II.

Les batailles révèlent plus qu’elles ne décident. Les batailles dans lesquelles le résultat est vraiment à gagner sont rares, et les batailles qui s’avèrent décisives pour atteindre un objectif politique sont encore plus rares. Au lieu de cela, les batailles démontrent à quel point les combattants ont planifié, préparé et exécuté efficacement avant le début des combats. Le résultat d’une bataille révèle non seulement à quel point les parties sont bien assorties, mais aussi comment la guerre pourrait se dérouler à l’avenir. En ce sens, l’issue de la bataille de Kiev n’a jamais été mise en doute. Les préparatifs de la Russie et de l’Ukraine pour la lutte ont essentiellement préétabli le résultat. Mais la bataille de Kiev a révélé beaucoup de choses sur les raisons pour lesquelles l’Ukraine a fait tellement mieux dans la guerre que de nombreux analystes ne l’avaient prédit.
Comment et pourquoi les forces ukrainiennes ont surpassé les attentes est peut-être l’histoire la plus importante de cette guerre. Un examen attentif des succès de l’Ukraine met en lumière une stratégie qui a permis à un petit État de survivre – jusqu’à présent – à un État plus grand et beaucoup plus puissant. Appelez-le la « voie ukrainienne de la guerre ».

La manière ukrainienne de faire la guerre est une stratégie cohérente, intelligente et bien conçue pour combattre les Russes, bien calibrée pour tirer parti des faiblesses russes spécifiques. Il a permis aux Ukrainiens de maintenir la mobilité, a aidé à forcer les Russes à prendre des positions statiques pendant de longues périodes en salissant leur logistique, a ouvert les Russes à de lourdes pertes dues à l’usure et, dans la bataille de Kiev, a conduit à une victoire qui a complètement remanié la fin politique de l’invasion russe. La tentative russe maximaliste originale de s’emparer de toute l’Ukraine a été considérablement réduite à un effort beaucoup plus limité visant à s’emparer de territoires à l’est et au sud du pays.
La manière ukrainienne de faire la guerre a quelques éléments fondamentaux que nous avons vus dans les opérations autour de Kiev et dans tout le pays. Ce sont :

1. Contester la suprématie aérienne sur la zone de bataille;
2. Refuser à la Russie le contrôle des villes, compliquant les communications et la logistique de l’armée russe;
3. Permettre aux forces russes de s’enfiler le long des routes dans des colonnes difficiles à soutenir; et
4. Attaquer ces colonnes de tous les côtés.

Nier la supériorité aérienne des Russes est le fondement du succès ukrainien. Contester le contrôle du ciel permet aux forces ukrainiennes de manœuvrer tout en rendant les forces russes nerveuses à l’idée qu’elles pourraient être soumises à un assaut aérien ukrainien. Les Ukrainiens n’allaient jamais prendre la suprématie aérienne pour eux-mêmes – l’armée de l’air russe est trop grande et les forces russes sont bien équipées de systèmes antiaériens – mais le plan ukrainien a rendu difficile pour la puissance aérienne russe de patrouiller au-dessus des zones de bataille. Les forces ukrainiennes ont empêché la Russie de prendre le contrôle de l’espace aérien ukrainien en combinant une gamme de systèmes, y compris un petit nombre d’avions à voilure fixe MiG très efficaces, des systèmes antiaériens avancés et une pléthore d’armes antiaériennes portatives, telles que les missiles Stinger. Les avions russes peuvent bombarder les positions ukrainiennes et le font, mais ces missions semblent être très variées et n’impliquent pas l’exercice continu de la puissance aérienne.

Comme les Ukrainiens ont ainsi maintenu la mobilité de leurs forces, ils ont transformé leurs villes en forteresses et en barrages routiers, compliquant la logistique et les communications russes. Dans une annonce détaillée sur la victoire ukrainienne dans la bataille de Kiev, le ministère de la Défense du pays a noté que la capitale avait été « largement sauvée par les combattants héroïques des régions de Tchernihiv et de Sumy ». Ces deux villes se trouvent à cheval sur les principaux réseaux routiers allant du nord-est à Kiev, et les deux villes ont résisté aux tentatives russes de les prendre au début de la campagne. En tenant ces villes, et presque toutes les autres près des frontières de la Russie et de la Biélorussie, les Ukrainiens ont non seulement forcé les troupes russes à envisager des combats rue par rue, mais ont également rendu impossible pour la Russie de déplacer des troupes par chemin de fer dans le cœur de l’Ukraine. La Russie peut toujours déplacer des troupes par la route, mais le fait de devoir éviter les villes contrôlées par l’Ukraine oblige ses troupes à emprunter des itinéraires plus longs et plus délicats. Les villes que les forces russes ont contournées sur leur chemin vers Kiev peuvent également être utilisées pour lancer des attaques derrière les lignes russes.

Ayant compliqué les efforts logistiques russes, les Ukrainiens ont ensuite permis aux forces russes qui avaient manœuvré autour de leurs villes de s’enfiler le long des routes au fur et à mesure qu’elles avançaient. Les Russes ont aggravé leur situation en envahissant pendant la saison boueuse, en les confinant dans des routes pavées étroites et en limitant davantage leur capacité à se déplacer. Avec leurs ennemis dans une position aussi vulnérable, les Ukrainiens ont alors lancé des attaques sur les longues colonnes russes. Les attaques ont pris un certain nombre de formes différentes, y compris la puissance aérienne (le plus célèbre étant les drones Bayraktar de fabrication turque), les forces spéciales, l’artillerie à longue portée et même les grandes formations conventionnelles. Les Ukrainiens étiraient si finement le personnel russe qu’ils échouaient parfois à défendre eux-mêmes les colonnes.
Les pertes causées par les attaques harcelantes de l’Ukraine ont entravé les tentatives russes de constituer suffisamment de forces pour attaquer Kiev. Bien que les Russes aient essayé d’avancer sur trois réseaux routiers différents, de Sumy, Tchernihiv et le nord-ouest, la résistance ukrainienne a fait en sorte qu’ils n’ont jamais construit assez de force pour encercler, et encore moins attaquer, Kiev. Les trois lignes d’attaque ont maintenant été fermées et les forces russes sont en retraite.

Au lieu d’attaquer directement de lourdes formations russes de gros chars et d’artillerie, les Ukrainiens ont utilisé des forces légères et manœuvrables pour tirer parti des vulnérabilités russes et remporter la victoire. En utilisant des armes portatives utilisées par de petits groupes, les Ukrainiens ont régulièrement neutralisé les chars et les camions russes. Cela a non seulement affaibli les forces russes sur le terrain, mais a également maintenu leurs lignes logistiques étirées, limitant l’accès russe au carburant et aux munitions nécessaires pour maintenir une attaque constante. (Le nombre de véhicules russes qui ont été abandonnés intacts mais sans carburant est particulièrement frappant.)
En utilisant des forces légères de cette façon, les Ukrainiens ont montré que même dans une guerre conventionnelle entre États – par opposition à une insurrection – une force plus petite peut engager les forces conventionnelles d’un ennemi plus grand et plus avancé technologiquement et les combattre jusqu’à l’impasse. Les Ukrainiens ont également rappelé à tout le monde que l’armée américaine, avec son soutien logistique somptueux et sa capacité à dominer la guerre aérienne et le champ de bataille électronique, est inhabituelle. L’armée russe n’est pas une version plus petite et moins efficace de l’armée américaine. C’est une force beaucoup moins avancée et moins capable qui a du mal à entreprendre bon nombre des opérations que les États-Unis gèrent avec une relative facilité. Les Ukrainiens n’ont pas commis l’erreur de surestimer les Russes et ont été en mesure de porter un coup énorme à la puissance russe.

 

[Heorl]

il y a 45 minutes, Obelix38 a dit :

Les UKR compensent probablement leur infériorité numérique par leur l'agilité :

• Laisser venir l’adversaire puis le harceler une fois qu'il s'est "étiré"
• Le surprendre sur les flancs ou le prendre au dépourvu au pire moment (comme ici) ou au pire endroit (logistique)

Le renseignement OTAN doit également les aider à choisir la solution la moins risquée pour eux . . .

Infériorité numérique, ça dépend où. Les pertes russes commencent à sérieusement égaliser le terrain. Sur le Donbass, en-dehors des pointes russes, on est presque à du 1:1 en plusieurs endroits, et ça semble être le cas sur l'ensemble du front de Zaporijjie. 

[Berezech]

il y a 54 minutes, Métal_Hurlant a dit :

Etonnant... Alors qu'une bataille décisive va se dérouler du côté de Kramatorsk, les ukr contre-attaquent dans le sud (Kherson) et ci-dessous Kharkiv.

Je suis allé regarder la carte. Si c'est avéré et si les ukrainiens avancent de 20 km, si les ponts sur l'Oskiv ont sauté (ou sautent), ça ne laisse qu'une très mauvaise et très petite route pour ravitailler Izioum.

[Métal_Hurlant]

Joukov à la décharge !!

"...Le buste du héros militaire soviétique, le maréchal Joukov, est à nouveau démoli à Kharkiv. Il a été démoli pour la dernière fois en juin 2019, mais a été restauré par le maire pro-russe de Kharkiv, feu Hennadiy Kernes..."

 

 

[dbo]

il y a 13 minutes, Berezech a dit :

Je suis allé regarder la carte. Si c'est avéré et si les ukrainiens avancent de 20 km, si les ponts sur l'Oskiv ont sauté (ou sautent), ça ne laisse qu'une très mauvaise et très petite route pour ravitailler Izioum.

Au minimum ça oblige les RU à réorganiser leur dispositif, à modifier leurs plans et ralentit leur préparation / réduit donc leur potentiel offensif sur le reste du front. 

Au mieux le front "craque" et c'est banco... 

J'ai l'impression que le renseignement Ukr est hyper précis : ils savent où sont les points faibles.. . 

[Banzinou]

Où est passé l’hélicoptère Ka-27 Helix embarqué sur le croiseur Moskva ?

https://www.avionslegendaires.net/2022/04/actu/ou-est-passe-lhelicoptere-ka-27-helix-embarque-sur-le-croiseur-moskva/

 

Bon l'article est naze comme la totalité des articles de ce mec, mais l'anecdote me faisait sourire sachant que j'ai fait un poste dessus hier pour rigoler

[gustave]

Révélation

 

Je trouve que c'est une vision un peu idéalisée des choses: je pense que les faits énoncés sont réels mais résultent plus du déroulé des choses que d'une stratégie pleinement pensée à l'avance. Les colonnes russes sont limitées aux routes par le terrain et la météo plus que par une tactique géniale ukrainienne. La contestation de la puissance russe résulte plus des sol-air que des "Mig très efficaces". La défense s'appuyant sur des villes est naturelle pour des forces ne disposant pas de ligne de défense aménagée. Par ailleurs je ne crois pas que les Ukrainiens aient rechignés à attaquer les forces lourdes russes...

[Heorl]

il y a 7 minutes, dbo a dit :

Au minimum ça oblige les RU à réorganiser leur dispositif, à modifier leurs plans et ralentit leur préparation / réduit donc leur potentiel offensif sur le reste du front. 

Au mieux le front "craque" et c'est banco... 

J'ai l'impression que le renseignement Ukr est hyper précis : ils savent où sont les points faibles.. . 

En même temps, quand ton ennemi adosses le gros de son offensive à un cours d'eau avec une seule voie majeure pour la ravitailler, tu n'as que l'embarras du choix pour chercher où couper l'approvisonnement le long de ce fleuve*. Pas besoin d'être sorcier pour ça. J'avais pointé cet axe de progression possible pour les Ukrainiens avant-hier, avant qu'on apprenne qu'ils ne se sont mis à avancer dans cette direction, parce que c'est la principale route qui mène au noeud de Koupiansk. 

Mais, avant que l'on ne se réjouisse, il y a deux localités que les Russes peuvent employer comme môles, Chkavolske (le premier, plus petit), et Shevchenkove, plus gros et bien plus dur à prendre d'assaut. Autant les Ukrainiens jusque-là se sont montrés capables de faire de la défaite dans le détail en rase campagne, autant ils n'ont pas encore montré de capacités importantes au combat urbain (sinon Kherson serait peut-être déjà libérée).

 

*ç'avait même été une des choses prises en compte pour Dragon en août 44. Le Rhône formait une séparation qui aurait permis aux Allemands une défense efficace malgré leurs moyens limités si le corps franco-américain s'était amusé à débarquer sur les deux rives. 

Modifié le 17 avril 2022 par Heorl

[gustave]

il y a 24 minutes, Heorl a dit :

Infériorité numérique, ça dépend où. Les pertes russes commencent à sérieusement égaliser le terrain. Sur le Donbass, en-dehors des pointes russes, on est presque à du 1:1 en plusieurs endroits, et ça semble être le cas sur l'ensemble du front de Zaporijjie. 

Je dirais même que dès le départ les Russes ne sont pas en supériorité numérique: en multipliant les axes d'attaque, en étant empêchés de manœuvrer par la météo, face à un ennemi d'entrée quasi aussi nombreux voire bien plus très rapidement après l'attaque, les Russes ont perdu l'opportunité d'une concentration des efforts locale et donc d'une supériorité en des points choisis. Comme de plus leurs forces n'étaient pas prêtes à combattre... Autant dire que leur seul espoir réside soit en un cloisonnement suffisamment efficace de leur zone d'effort, peu probable, soit dans le recours à une supériorité matérielle locale (artillerie), les deux se combinant si possible.

[Heorl]

il y a 4 minutes, gustave a dit :

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Je trouve que c'est une vision un peu idéalisée des choses: je pense que les faits énoncés sont réels mais résultent plus du déroulé des choses que d'une stratégie pleinement pensée à l'avance. Les colonnes russes sont limitées aux routes par le terrain et la météo plus que par une tactique géniale ukrainienne. La contestation de la puissance russe résulte plus des sol-air que des "Mig très efficaces". La défense s'appuyant sur des villes est naturelle pour des forces ne disposant pas de ligne de défense aménagée. Par ailleurs je ne crois pas que les Ukrainiens aient rechignés à attaquer les forces lourdes russes...

Exact. Le rasoir d'Ockham et entre autres la décentralisation du commandement ukrainien fait que nous avons sûrement plus à faire avec deux commandants locaux qui ont vu des opportunités chacun de leur côté. 

[Métal_Hurlant]

Source ukr donc à confirmer...

"...Les forces armées ukrainiennes contre-attaquent dans la région de Kharkiv : elles ont libéré les colonies de Bazaliivka, Lebiazhe, une partie de Kutuzivka, et se sont déplacées vers l'est près de Mala Rohan, a déclaré le président de l'administration militaire régionale de Kharkiv, Synegubov

[Zalmox]

Reportage de BMFTv dans une forêt près de Kharkiv.

Une position isolée d'un obusier tracté de 122 mm (il n'était pas mis en batterie). L'artilleur disait qu'ils ont tiré plus de 1500 obus depuis le commencement de la guerre.

[Métal_Hurlant]

il y a 6 minutes, Zalmox a dit :

Reportage de BMFTv dans une forêt près de Kharkiv.

Oui vu aussi. Hélas le reporter n'a pas l'air de piger grand chose et ne pose donc pas de bonnes question, genre "avez-vous des problèmes de ravitaillement en munitions"

Courageux quand même, donc respect