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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : considérations géopolitiques et économiques


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Et était totalement exclu la semaine précédente...

Discussions serrées probablement en cours dans les équipes, avec un certain nombre de voix qui commencent à se faire entendre sur les limites à apporter au soutien à l'Ukraine.

Ou peut-être que la situation ukrainienne n'est plus jugée suffisamment préoccupante par les US au vu de leur renseignement?

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il y a 35 minutes, gustave a dit :

Discussions serrées probablement en cours dans les équipes, avec un certain nombre de voix qui commencent à se faire entendre sur les limites à apporter au soutien à l'Ukraine.

Perception que la ligne rouge est proche ...

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22 minutes ago, pascal said:

Perception que la ligne rouge est proche ...

La même qu'en Syrie?

Malheureusement pour les ukrainiens les USA n'ont pas intérêt à ce que la guerre cesse. Plus c'est pourri plus ils y gagnent. Il n'y a aucune raison pour qu'ils s'engagent plus avant dans la fins de la guerre.

Et a priori pour la Russie c'est pareil ... ils semblent penser pouvoir gagner.

Le dindon pour le moment c'est l'Ukraine et plus largement l'Europe.

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il y a une heure, gustave a dit :

Et était totalement exclu la semaine précédente...

Discussions serrées probablement en cours dans les équipes, avec un certain nombre de voix qui commencent à se faire entendre sur les limites à apporter au soutien à l'Ukraine.

Ou peut-être que la situation ukrainienne n'est plus jugée suffisamment préoccupante par les US au vu de leur renseignement?

Offrir des MLRS c'est aussi voir partir des milliers de munitions qui pourraient être utile ailleurs et probablement dans un temps pas si lointain. La guerre en ukraine épuise les stocks et c'est pas bon pour la suite.

Modifié par herciv
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Il y a 1 heure, gustave a dit :

Et était totalement exclu la semaine précédente...

Discussions serrées probablement en cours dans les équipes, avec un certain nombre de voix qui commencent à se faire entendre sur les limites à apporter au soutien à l'Ukraine.

Ou peut-être que la situation ukrainienne n'est plus jugée suffisamment préoccupante par les US au vu de leur renseignement?

1) depuis le premier jour il y a les mêmes voix

2) dans la pratique on se'en fout, tout ou presque est livré

3) et ce qui ne l'est pas est probablement tombé du camion sous le manteau.

C'est juste de la pseudo gesticulation politique mais le fond ne change pas. Et quelles discussions "serrées"? A part machin qui dit que... il n'y a rien. Sauf des journaleux qui tentent de faire une polémique de rien.

Modifié par cracou
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1 minute ago, herciv said:

Ca c'est le pire. On a un ours enragé à nos portes et aucun moyen de le calmer pour l'instant.

Moi je ne le trouve pas super enragé l'ours ... on dirait plus un enfant qui fait un caprice et casse son jouet plutôt qu'autre chose. Alors certes c'est pas des playmobil ici ...

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il y a 41 minutes, g4lly a dit :

Malheureusement pour les ukrainiens les USA n'ont pas intérêt à ce que la guerre cesse. Plus c'est pourri plus ils y gagnent. Il n'y a aucune raison pour qu'ils s'engagent plus avant dans la fins de la guerre.

Sans les USA l'Ukraine n'existerait déjà plus, entière ou en pièces détachées, Zelensky suspendu à un croc de boucher, sa tête mise à prix et chassée par les troupes de Wagner

Mais c'est peut-être ce que tu veux ?

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il y a 3 minutes, g4lly a dit :

Moi je ne le trouve pas super enragé l'ours ... on dirait plus un enfant qui fait un caprice et casse son jouet plutôt qu'autre chose. Alors certes c'est pas des playmobil ici ...

Disons que ton enfant est juste un peu incontrôlable et manipule des jouets un tantinet dangereux quand même et je ne parle pas des armes nucléaires, simplement des armes économiques.

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il y a 22 minutes, Métal_Hurlant a dit :

Sans les USA l'Ukraine n'existerait déjà plus

Sans les USA les accords de Minsk auraient eu une chance. Il n'y aurait pas eu l'entrisme qu'ils ont mis en place depuis, Poutine n'aurait pas pété les plombs.

Modifié par herciv
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Le 28/05/2022 à 10:58, nemo a dit :

Je rappelle qu'en France on a un président qui peut plus se déplacer en public sans se prendre des tomates ou de la farine. 

N'imp'

Le 29/05/2022 à 15:40, herciv a dit :

Le prix de l'essence au US n'est pas prêt de redescendre. Il faudrait des capacité de raffinage supplémentaires oui mais aucun investisseurs ne veut se lancer dans une énergie du passé.

On parie combien qu'il y a manipulation des cours ? Il y a des précédents célèbres et pour lesquels les condamnations sont faibles, et sur un marché de ce type, nerveux, inquiet, totalement dépendant et fonctionnant essentiellement en flux tendus, une toute petite tension en plus produit de gros bénéfices supplémentaires,

Sinon :

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il y a 13 minutes, Boule75 a dit :

bon article de Ouest France décrivant l'ambiance, dans l'est de l'Ukraine, à l'arrière du front

Ca quand même pas la fête. On est loin de l'ambiance d'il y a trois semaine où chaque tank détruit faisait l'objet d'une tirade grandiloquente de victoire. Ces gens ne sont pas encore défaitiste mais ils ne croient plus en une victoire simple faute de combattants en face.

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il y a 10 minutes, herciv a dit :

Ca quand même pas la fête. On est loin de l'ambiance d'il y a trois semaine où chaque tank détruit faisait l'objet d'une tirade grandiloquente de victoire. Ces gens ne sont pas encore défaitiste mais ils ne croient plus en une victoire simple faute de combattants en face.

Tu avais lu un autre récit dans le même journal ?

Un article de ce type décrit le ressenti d'un journaliste qui rencontre un tout petit échantillon de personnes ; ce que l'on obtient est son ressenti de l'umeur des personnes qu'il croise, en l'occurrence, parce qu'il est compliqué de faire mieux, beaucoup de gens en contact avec des étrangers, des militaires, et très peu d'habitants en dehors des serveurs au resto et des employés d'hôtel. Le front bouge et se rapproche, il y a beaucoup de morts : ça influence évidemment le moral. Est-ce dramatique, cessent-ils de se battre au front comme à l'arrière ? Il ne l'indique pas, ne rapporte pas de signes de débandade. Bien malin qui peut dire.

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Il y a 7 heures, cracou a dit :

1) depuis le premier jour il y a les mêmes voix

2) dans la pratique on se'en fout, tout ou presque est livré

3) et ce qui ne l'est pas est probablement tombé du camion sous le manteau.

C'est juste de la pseudo gesticulation politique mais le fond ne change pas. Et quelles discussions "serrées"? A part machin qui dit que... il n'y a rien. Sauf des journaleux qui tentent de faire une polémique de rien.

Si il y a toujours eu évidemment une discussion sur ce qui était envisageable ou non il n’y avait presque aucune expression visible d’un éventuel découplage des intérêts US du combat de l’Ukraine. Il me semble que c’est désormais de plus en plus le cas. De même l’aide n’a fait que croître, en qualité et quantité. C’est à ce qu’il me semble le premier rétro pédalage US dans le domaine. Et pas juste un buzz journalistique car j’ai du mal à croire que ce soit sorti de la seule imagination d’un journaliste stagiaire. Alors évidemment nous ne sommes pas dans les coulisses de la Maison Blanche…

Quant à faire tomber du camion des MLRS…

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Nouvelles sanctions votées par le conseil européen extraordiannaire :

https://www.zonebourse.com/cours/action/PJSC-GAZPROM-6491735/actualite/L-UE-va-mettre-fin-a-90-aux-importations-de-petrole-russe-40589352/?countview=0

 

L'UE va mettre fin à 90% aux importations de pétrole russe

31/05/2022 | 00:55

31 mai (Reuters) - Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne sont convenus lundi d'interdire immédiatement plus des deux tiers des importations de pétrole russe et de mettre fin à celles-ci à 90% d'ici la fin de l'année, une mesure destinée à assécher les sources de financement de la "machine de guerre" de Moscou.

Cette décision, annoncée via Twitter par le président du Conseil européen Charles Michel, intervient alors que les forces russes mènent une offensive contre Sievierodonetsk, la dernière ville encore contrôlée par Kyiv dans la région de Louhansk dans l'est de l'Ukraine.

Le nouveau train de sanctions de l'UE comprend aussi l'exclusion du réseau Swift de la principale banque russe, Sberbank, l'interdiction d'émettre dans le bloc communautaire pour trois chaînes publiques russes supplémentaires, ainsi que des mesures contre des individus jugés responsables de crimes de guerre en Ukraine, a indiqué Charles Michel.

S'exprimant sur Twitter, le président français Emmanuel Macron a souligné l'unité des Vingt-Sept et leur solidarité à l'égard du peuple ukrainien.

"La Russie fait le choix de poursuivre sa guerre en Ukraine. En Européens, unis et solidaires du peuple ukrainien, nous prenons ce soir de nouvelles sanctions. Nous avons décidé de mettre fin aux importations de pétrole russe à 90% d’ici fin 2022", a-t-il dit.

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L'Allemagne et l'Italie autorisent les entreprises à ouvrir des comptes en roubles pour acheter du gaz russe

https://www.zonebourse.com/cours/action/PJSC-GAZPROM-6491735/actualite/L-Allemagne-et-l-Italie-autorisent-les-entreprises-a-ouvrir-des-comptes-en-roubles-pour-acheter-du-g-40513048/

23/05/2022 | 07:53

(MT Newswires) -- L'Allemagne et l'Italie ont autorisé les entreprises à ouvrir des comptes en roubles pour payer le gaz russe sans violer les sanctions de l'UE à l'égard de la Russie, a rapporté Reuters le 20 mai, citant des sources anonymes.

Certains pays ont refusé d'accepter la demande de paiement en roubles de Gazprom (GAZP.ME, GAZ.F) et ont vu leurs approvisionnements en gaz coupés, tandis que d'autres pays hésitent à perdre des approvisionnements vitaux en gaz.

Les directives de l'UE pour acheter du gaz russe sans enfreindre les sanctions sont intentionnellement vagues, pour permettre éventuellement aux pays de continuer à acheter, selon certains diplomates.

(Les informations de Market Chatter proviennent de conversations avec des professionnels du marché du monde entier. Ces informations sont censées provenir de sources fiables mais peuvent inclure des rumeurs et des spéculations. L'exactitude n'est pas garantie).

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Chronique-L'interdiction de l'UE sur le brut russe va exacerber les perturbations des flux mondiaux : Russell

31/05/2022 | 06:20

La décision de l'Union européenne de réduire de 90 % ses importations de pétrole en provenance de Russie va accélérer un mouvement déjà en cours - à savoir que Moscou essaie de vendre le plus de brut possible aux acheteurs asiatiques.

La Russie est susceptible de trouver la Chine et l'Inde particulièrement disposées, alors que la première rouvre une grande partie de son économie après des verrouillages stricts de type "zéro COVID" et que la seconde cherche à réduire sa facture d'importation d'énergie qui monte en flèche.

L'UE a accepté de mettre fin aux importations maritimes de brut en provenance de Russie, a déclaré le président du Conseil européen, Charles Michel, dans un tweet à la fin d'un sommet de deux jours des 27 dirigeants du bloc.

"Cela couvre immédiatement plus de 2/3 des importations de pétrole en provenance de Russie, coupant ainsi une énorme source de financement de sa machine de guerre. Pression maximale sur la Russie pour qu'elle mette fin à la guerre", a-t-il déclaré.

Le tiers restant des importations de pétrole de l'UE en provenance de Russie passe par l'oléoduc Druzhba, mais la Pologne et l'Allemagne ont l'intention de cesser leurs achats d'ici la fin de l'année, ce qui signifierait que l'UE arrêtera 90 % de tous les achats de brut en provenance de Russie.

La nouvelle de l'interdiction a maintenu les prix à terme du Brent à un niveau élevé, le contrat le plus actif du mois d'août ayant atteint 118,80 dollars le baril dans les premiers échanges, contre 117,60 dollars lundi à la clôture.

Les contrats à terme de référence à un mois sont en hausse d'environ 26 % depuis qu'ils ont atteint 96,93 $ le baril le 16 mars, soit le prix le plus bas depuis que la Russie a envahi l'Ukraine voisine le 24 février, un acte qui a déclenché une série de sanctions de l'Europe et d'autres pays occidentaux contre Moscou.

Jusqu'à présent, la Russie a pu exporter du brut à des volumes peu modifiés par rapport à ceux d'avant l'attaque de l'Ukraine, les consultants en matières premières Kpler estimant que les exportations de mai seront les plus élevées depuis octobre 2019.

Les exportations de la Russie sont prévues à 5,09 millions de barils par jour (bpj) en mai, contre 5,10 millions de bpj en octobre 2019.

Le changement d'acheteurs est déjà visible, avec des exportations vers la Chine évaluées à 1,04 million de bpj, contre 937 000 bpj en avril, tandis que les expéditions vers l'Inde devraient être de 853 000 bpj, en baisse par rapport au record de 1,09 million de bpj en avril, mais bien au-dessus des niveaux d'avant l'invasion d'environ seulement 57 000 bpj en janvier.

Les exportations maritimes vers l'Europe ont été estimées par Kpler à 2,23 millions de bpj, en baisse par rapport aux 2,42 millions de bpj d'avril et le plus faible total mensuel depuis juillet 2020, qui était au plus fort des blocages de COVID-19.

LE MANÈGE DU BRUT

La question pour les marchés du brut est de savoir dans quelle mesure la Russie réussira à trouver de nouveaux acheteurs pour remplacer les clients en Europe, et même si elle peut trouver des acheteurs consentants, sera-t-elle physiquement capable d'expédier du brut sur les plus longs voyages maritimes de ses ports en Europe vers l'Asie.

La Russie pourrait fournir jusqu'à 900 000 bpj à l'Inde, si le gouvernement utilise la totalité de sa flotte de pétroliers Sovkomflot, ont déclaré les analystes de matières premières de J.P. Morgan dans une obligation du 25 mai, mais il est plus probable que le deuxième plus grand importateur de pétrole d'Asie prenne en fait environ 500 000 bpj.

La propre flotte de pétroliers de l'Inde pourrait ajouter 500 000 bpj supplémentaires via le canal de Suez, si elle était entièrement mobilisée pour transporter du brut russe, selon les analystes.

La société chinoise COSCO pourrait importer 1,8 million de bpj de brut russe sur la route Saint-Pétersbourg-Shanghai, selon J.P. Morgan.

Toutefois, ces hypothèses fonctionnent sur la base de l'Inde, de la Chine et de la Russie qui utilisent pratiquement toute leur capacité en matière de pétroliers, ce qui a peu de chances de se produire dans la réalité.

Ce qui est plus probable, c'est que la Chine et l'Inde augmentent effectivement les importations en provenance de Russie, mais pas suffisamment pour compenser la perte des importations européennes.

Une autre question est de savoir comment l'Europe remplace le brut russe, étant donné que les raffineries voudront traiter du pétrole d'une qualité similaire à l'Urals, la principale qualité actuellement fournie à l'Europe.

Cela limite le bassin de brut approprié, et il devient encore plus limité si les achats doivent être effectués sur une base spot.

Certaines qualités de brut provenant d'Angola et du Nigeria, ainsi que certaines du Moyen-Orient ont des qualités similaires à l'Urals, qui a une gravité API de 30,6 et un pourcentage de soufre de 1,48, ce qui en fait un pétrole moyennement acide.

La décision de l'UE est susceptible de provoquer de nouvelles perturbations dans les flux mondiaux de brut, et il est également probable que ces perturbations augmentent les coûts de fret et autres et suscitent des inquiétudes quant à la sécurité de l'approvisionnement.

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Le Japon ne quittera pas le projet Sakhaline-2 même si on le lui demande, déclare le ministre du commerce.

https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-Japon-ne-quittera-pas-le-projet-Sakhaline-2-meme-si-on-le-lui-demande-declare-le-ministre-du-com--40590582/

Modifié par herciv
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il y a 6 minutes, pascal a dit :

L'Europe est en train de se rendre compte de la toxicité de certaines dépendances ce n'est pas plus mal ...

Quant à la Russie elle va sortir exsangue de cette sinistre aventure ... Une fois que ses principaux clients auront diversifié leurs approvisionnement ou auront fait des choix stratégiques en matière d'énergie (rien de tel que la fin de l'énergie pas chère pour doper les initiatives) la Russie n'aura pas d'autre choix que de brader ses matières premières pour les écouler ... Ce sera la double peine.

Ils en ont pris pour 20 ans en matière économique et militaire, ce n'est pas demain la veille qu'ils vont avoir de nouveau accès aux matériels stratégiques occidentaux nécessaires à leur industrie minière et militaire.

Tout çà risque fort de les pousser vers la Chine ... et là pour eux en termes d'indépendance çà pourrait bien être le chant du cygne ...

On le répète beaucoup, mais je ne vois effectivement pas en quoi l'UE paie des pots cassés du conflit. On vient de gagner 20 ans sur la transition énergétique, les yeux de l'Allemagne viennent de voir le soleil pour la première fois, l'UE de la Défense n'a jamais eu autant d'avenir, même si on peut en dire autant de l'OTAN et que la partie n'est pas encore finie sur ce thème. 

Est-ce qu'on perd des marchés en Russie ? Peut être, mais pas très significatifs à mon avis. Il y avait surtout beaucoup de relations incestueuses: à lire dans le monde les invest Russes d'Orpéa (avec le fond de VVP au capital et un ancien mili Fr aux commandes... je vous partagerai le passage si ça vous intéresse). On peut raisonnablement espérer remplacer ces marchés par plus de souveraineté en Europe et moins d'importations: ça ne serait pas plus mal. Cyniquement aussi d'ailleurs, beaucoup d'exportations Ukr sont à remplacer: acier, aéronautique, produits agricoles: tout ce qu'on sait encore produire en France. 

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il y a 16 minutes, olivier lsb a dit :

On le répète beaucoup, mais je ne vois effectivement pas en quoi l'UE paie des pots cassés du conflit.

Sur le plan économique on a une inflation galopante. Sur le plan énergétique on est pas sûr d'être chauffé cet hiver. Sur le plan politique Macron pourrait se prendre un énième rateau concernant l'integration européenne. Sur le plan militaire plus personne n'a de stock et pour les reconstituer il faut commander auprès de partenaire situer de l'autre côté de l'atlantique. 

Etre solidaire est une chose mais c'est pas très difficile quand on n'a rien à donner.

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il y a 22 minutes, herciv a dit :

Sur le plan économique on a une inflation galopante. Sur le plan énergétique on est pas sûr d'être chauffé cet hiver. Sur le plan politique Macron pourrait se prendre un énième rateau concernant l'integration européenne. Sur le plan militaire plus personne n'a de stock et pour les reconstituer il faut commander auprès de partenaire situer de l'autre côté de l'atlantique. 

Etre solidaire est une chose mais c'est pas très difficile quand on n'a rien à donner.

J'évoquais des effets systémiques de long terme, partis pour s'installer dans la durée. Tu me donnes un ensemble de conséquences, tout aussi justes, mais qui ne sont que les frictions de la bascule géopolitique et économique à laquelle nous assistons. Rien de grave à long et même moyen terme.

L'inflation, on en aurait eu quand même (c'est plus la conséquence des euros covid, et ça touche pareillement tous les pays de la planète suite aux nombreux plans de relance et soutien). Sur le plan énergétique, je pense qu'on aura de quoi se chauffer cet hiver, les dirigeants UE ne sont pas cinglés au point de ne pas avoir assuré leurs arrières. Et dans le pire des cas, ça ne sera jamais tout chaud ou tout froid: on baissera de quelques degrés par ci, on fera un peu plus attention par là et on finira par gratter les 5 - 15% d'énergie fossile qui nous manqueront hypothétiquement.

Quand aux stocks de matériels et munitions, idem, c'est circonstanciel: rien de pérenne à terme si toutefois le pouvoir politique en fait un sujet d'attention. 

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il y a 23 minutes, olivier lsb a dit :

Quand aux stocks de matériels et munitions, idem, c'est circonstanciel: rien de pérenne à terme si toutefois le pouvoir politique en fait un sujet d'attention. 

C'est déjà le cas, les pays de l'UE ne cessent d'annoncer à tour de rôle des augmentions budgétaires de leurs dépenses militaires, dernier en date, les Pays-Bas (+ 5  mds d'Eu) certains étant d'ailleurs partis en avance.

Ex. en France :

Le budget de la défense (chiffres MinDef) :
➡️ En 2017: 32,3 Md€
➡️ En 2022: 40,9 Md€

https://www.rfi.fr/fr/france/20210923-france-le-budget-de-l-armée-connaît-une-hausse-historique

Modifié par Benoitleg
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il y a 54 minutes, Deres a dit :

tout le monde va se jeter dans les bras de l'industrie américaine avec l'argument des stocks américains en secours en cas de guerre

ah bon ? ce n'est pas déjà le cas depuis 60 ans ?

Avions de combat, flotte de transport médium, systèmes de combat navals, électronique de défense etc etc etc ...

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