C’est un message populaire. Pousse allemand Posté(e) le 9 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 9 février (modifié) Il y a 18 heures, Alexis a dit : S'agissant de l'Ukraine, je crois que la situation est pire encore. Avant l'interruption du soutien américain, la situation militaire de l'Ukraine était déjà sur une pente descendante et dangereuse. Remplacer le soutien militaire américain n'est pas possible avant un délai probablement compté en années, qui permettrait la multiplication de la production. Sachant que le total des soutiens occidentaux était déjà insuffisant pour empêcher l'Ukraine de glisser sur la pente... Moscou voit s'ouvrir une fenêtre d'opportunité de minimum 1 à 2 ans, probablement davantage. Plus exactement, la fenêtre existait déjà, elle est encore plus grande ouverte La victoire totale de la Russie est de loin le scénario le plus probable. Et l'écrasement du projet d'un État indépendant pour le peuple ukrainien Nous vivons un moment fondamental de l'histoire de l'Ukraine. Et de l'Europe Plutôt une décennie de mon point de vue. Les grands donneurs d'ordre de l'industrie militaire, aéro et civile européenne ont depuis longtemps mis les sous-traitants en concurrence mondial et énormément de capacité a disparue. L'effort est portant sensible depuis fin 2022. Là où je travail, l’armement est passé de epsilonesque (<5%) à un bon gros 30% du CA. Cela avec des commandes que l'on repousse de 6 mois à un an, voir que l'on refuse car il n'y a pas la capacité disponible. L'industrie militaire ne peut exister dans une bulle isolée s'il n'y a pas une industrie civile derrière qui alimente le réseau de fournisseurs, incite à la formation de main d'œuvre... Nous ne fabriquons plus rien à grande échelle. Même nos voisins européens se sont spécialisés dans les branches à faible volume/haute VA. Les échos que j’ai de relation de travail en GB, Allemagne, Pays-Bas et Italie font le même constat que moi et mes collègues en France : *Réseau de fournisseurs faméliques par rapport à 2 décennies en arrière. *Délais d'appro moyens X2 à X3 sur tout ce dont on a besoin, depuis le petit consommable à la machine-outil. *Prix de l'énergie qui deviennent préoccupant pour l'avenir dans les domaines de type Fonderie, Forge, traitement thermique... C'est bien redescendu mais le différentiel du Kwh nous désavantage par rapport aux autres régions du monde. *Pas de main d'œuvre qualifiée. Surtout en ingénieur d'application et techniciens mais également sur des postes d'opérateurs. Beaucoup de filières d'apprentissage et « trades schools » ont fermées. Celles qui restent ne sont plus du tout au niveau et n'attirent pas les jeunes et encore moins ceux ayant le bon profil (niveau logique, mathématique, capacité manuelles et physiques). Reconstruire tout ce que nous avons sacrifié depuis 1991 prendra de très nombreuses années et nécessitera plus que de vagues incantations. Il faudrait une politique industrielle de long terme qui va se heurter de plein fouet à nos accords de commerces internationaux et à la base idéologique fondatrice de l'UE. Dans un marché libre rien ne poussera à investir en Europe où l’énergie n’est pas abondante, les ressources faibles, les règlementations contraignantes, la main d’œuvre cher et pas adaptées... Les USA sont mieux dotés pour faire face à ces problèmes et devraient bien plus vite être à même de relancer une production en volume. Pour les Ukrainiens, le meilleur espoir et que l'UE finance et que USA, Corée et d'autres puisse fournir en masse. Modifié le 9 février par Pousse allemand 6 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février il y a 13 minutes, Ciders a dit : Le ratio d'échange est décidément à la baisse pour les Russes. Un journaliste contre un vulgaire agent ? Pour Poutine, le journaliste n'est pas un "vulgaire journaliste" : http://kremlin.ru/events/president/news/73411 T. Carlson : Merci beaucoup pour votre temps. J'aimerais poser une dernière question. Evan Gershkovich, 32 ans, est un journaliste américain, il est emprisonné depuis plus d'un an, c'est une grande histoire aux Etats-Unis. J'aimerais vous demander si vous seriez prêt à le libérer dans un geste de bonne volonté pour que nous puissions l'emmener aux États-Unis ? Vladimir Poutine : Nous avons fait tellement de gestes de bonne volonté que je pense que nous avons épuisé toutes les limites. Personne n'a jamais répondu à nos gestes de bonne volonté par des gestes similaires. Mais nous sommes, en principe, prêts à parler du fait que nous n'excluons pas de le faire avec une contrepartie de la part de nos partenaires. Et quand je dis "partenaires", j'entends avant tout les représentants des services spéciaux. Ils sont en contact les uns avec les autres, et ils discutent de ce sujet. Nous n'avons pas de tabou pour ne pas résoudre ce problème. Nous sommes prêts à le résoudre, mais il y a certaines conditions qui sont discutées à travers des canaux de partenariat entre les services spéciaux. Il me semble qu'il est possible de se mettre d'accord sur ce point. T.Carlson : Bien sûr, tout cela se passe depuis des siècles : un pays attrape un espion, le détient et l'échange contre quelqu'un d'autre. Bien sûr, cela ne me regarde pas, mais ce qui rend cette situation différente, c'est que cette personne n'est absolument pas un espion - c'est juste un gamin. Il a certainement violé vos lois, mais ce n'est pas un espion et il n'espionne absolument pas. Peut-être fait-il partie d'une catégorie différente après tout ? Peut-être serait-il injuste de demander quelqu'un d'autre en échange de lui ? Vladimir Poutine : Vous savez, on peut dire ce qu'est un espion et ce qui ne l'est pas, mais il y a certaines choses qui sont stipulées par la loi. Si une personne obtient des informations secrètes et le fait sur la base d'une conspiration, cela s'appelle de l'espionnage. C'est exactement ce qu'il faisait : il obtenait des informations classifiées et secrètes, et il le faisait de manière clandestine. Je ne sais pas s'il a été entraîné là-dedans, si quelqu'un a pu l'entraîner là-dedans, ou s'il l'a fait de manière imprudente, de sa propre initiative. Mais en fait, cela s'appelle de l'espionnage. Et tout est prouvé, car il a été pris en flagrant délit lorsqu'il a reçu ces informations. S'il s'agissait de choses farfelues, inventées, non prouvées, ce serait une autre histoire. Il a été pris en flagrant délit d'obtention d'informations classifiées sur la base d'une conspiration. Qu'est-ce que c'est que ça ? T.Carlson : Voulez-vous dire qu'il travaillait pour le gouvernement américain, pour l'OTAN, ou qu'il était simplement un journaliste qui a obtenu des informations qui n'auraient pas dû se trouver entre ses mains ? Je pense qu'il y a une différence entre ces deux catégories. Vladimir Poutine : Je ne sais pas pour qui il travaillait. Mais je le répète une fois de plus : obtenir des informations secrètes sur la base d'une conspiration s'appelle de l'espionnage, et il travaillait dans l'intérêt des services de renseignement américains ou d'autres structures. Je ne pense pas qu'il travaillait pour Monaco - il est peu probable que Monaco soit intéressé par l'obtention de ces informations. Ce sont les services spéciaux qui doivent se mettre d'accord entre eux, vous savez ? Il y a des développements, il y a des gens qui, à notre avis, ne sont pas liés aux services de renseignement. Ecoutez, je vais vous dire ceci : il y a un homme qui se trouve dans un pays, un pays allié des Etats-Unis, qui a liquidé pour des raisons patriotiques un bandit dans l'une des capitales européennes. Pendant les événements du Caucase, savez-vous ce qu'il [le bandit] a fait ? Je ne veux pas le dire, mais je vais quand même le dire : il a allongé nos soldats prisonniers sur la route et leur a ensuite passé une voiture sur la tête. Quel genre d'homme est-ce là, et est-ce un humain ? Mais un patriote l'a liquidé dans l'une des capitales européennes. Qu'il l'ait fait de sa propre initiative ou non est une autre question. T. Carlson : Evan Gershkovich n'a rien fait de tel, c'est une toute autre histoire. V.Poutine : Il a fait autre chose. T. Carlson : Ce n'est qu'un journaliste. V.Poutine : Ce n'est pas un simple journaliste, je le répète. C'est un journaliste qui a reçu des informations secrètes sur la base d'une conspiration. Oui, c'est une toute autre histoire. Je parle simplement de ces personnes qui sont essentiellement sous le contrôle des autorités américaines, où qu'elles soient en prison, et qu'il y ait un dialogue entre les services de renseignement. Cette question doit être traitée avec calme, sérénité et professionnalisme. Il y a des contacts, laissons-les travailler. Je n'exclus pas que la personne que vous avez mentionnée, M. Gershkovich, puisse se retrouver dans son pays d'origine. Pourquoi pas ? Cela n'a pas de sens de le garder plus ou moins en prison en Russie. Mais laissons nos collègues américains réfléchir à la manière de résoudre les problèmes auxquels nos services de renseignement sont confrontés. Nous ne sommes pas fermés aux négociations. D'ailleurs, ces négociations sont en cours, et il y a eu de nombreux cas où nous sommes parvenus à un accord. Nous pouvons encore parvenir à un accord, mais nous devons simplement négocier. T. Carlson : J'espère que vous le libérerez. Merci beaucoup, Monsieur le Président. Vladimir Poutine : J'aimerais moi aussi qu'il rentre chez lui à la fin de la journée. Je parle sincèrement. Mais, je le répète, un dialogue est en cours. Plus on médiatise ce genre de choses, plus il est difficile de les résoudre. Il faut que tout se passe dans le calme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février Poutine n'a pas beaucoup innové dans son essai de juillet 2021. Il avait déjà affirmé des choses similaires en 2008 : https://ppr.lse.ac.uk/articles/10.31389/lseppr.86 Düben, B.A., 2023. Revising History and ‘Gathering the Russian Lands’: Vladimir Putin and Ukrainian Nationhood. LSE Public Policy Review « L'Ukraine est un État très complexe. L'Ukraine, telle qu'elle existe actuellement, a été créée à l'époque soviétique. ... Elle a reçu d'immenses territoires de la Russie à l'est et au sud du pays. Il s'agit d'une formation étatique compliquée. ... Actuellement, dix-sept millions de Russes vivent en Ukraine. Qui peut affirmer que nous n'avons pas d'intérêts là-bas ? Au sud, au sud de l'Ukraine, il n'y a que des Russes » (Texte du discours de Poutine au sommet de l'OTAN ; 18 avril 2008) Lors d'une conférence à Kiev en juillet 2013, Poutine a évoqué la "réunification de l'Ukraine avec la Russie" depuis le XVIIe siècle et a qualifié les Ukrainiens, les Biélorusses et les Russes de "peuple unique" [4]. Dans son discours marquant l'annexion [de la Crimée] le 18 mars 2014, Poutine a proclamé que les Russes et les Ukrainiens « ne sont pas simplement des voisins proches, mais, comme je l'ai déjà dit à maintes reprises, nous formons un seul peuple. Kiev est la mère des villes russes. L'ancienne Russie est notre source commune et nous ne pouvons pas vivre les uns sans les autres. » [5] Au cours des années suivantes, Poutine a fait des affirmations similaires. En février 2020, par exemple, il a déclaré dans une interview que les Ukrainiens et les Russes "sont un seul et même peuple", et il a insinué que l'identité nationale ukrainienne n'était apparue qu'à la suite d'une ingérence étrangère [6] - des affirmations qu'il a répétées lors de sa conférence de presse marathon annuelle en juin 2021 [7]. Pendant ce temps, certains des plus proches collaborateurs de Poutine sont allés beaucoup plus loin dans leur dérision publique et leur déni de l'État et de la nation ukrainiens. Vladislav Surkov, par exemple, anciennement l'un des principaux conseillers de Poutine et son homme de confiance sur l'Ukraine avant 2020, a déclaré en février de cette année-là que : « il n'y a pas d'Ukraine. Il y a une ukrainité. C'est-à-dire un trouble spécifique de l'esprit. Un enthousiasme étonnant pour l'ethnographie, poussé à l'extrême. ... Mais il n'y a pas de nation. » [8] D'autres hauts responsables russes, comme l'ancien président Dmitri Medvedev, qualifient désormais l'Ukraine de "province de Kiev de notre Malorossiya natale" [13] Le discours gouvernemental sur l'inexistence historique de l'Ukraine en tant qu'État semble également avoir laissé une empreinte sur le comportement réel de la Russie dans les parties occupées du pays, où les villes ont été rebaptisées avec des noms russes ou soviétiques (plutôt qu'ukrainiens), les panneaux de signalisation ukrainiens ont été systématiquement remplacés, les bibliothèques et les archives en langue ukrainienne ont été fermées ou détruites, et les programmes en langue ukrainienne ont été supprimés dans de nombreuses écoles et universités, dans le but apparent de "russifier" complètement tous les territoires conquis en Ukraine. Le point de vue de Poutine sur l'État historique et la nation ukrainienne est essentiellement une réitération d'un récit nationaliste qui était déjà répandu dans la Russie impériale au XIXe siècle, mais il ne résiste à aucun examen scientifique sérieux. De sa fondation à sa conquête par les Mongols au XIIIe siècle, la Rus' est une fédération de principautés de plus en plus fragmentée. Ses territoires du sud-ouest (y compris Kiev) ont été conquis par la Lituanie et la Pologne au début du 14e siècle. Pendant environ quatre siècles, ces terres, qui englobent la majeure partie de l'Ukraine actuelle, ont été officiellement gouvernées par la Pologne-Lituanie, qui leur a laissé une profonde empreinte culturelle. Une langue ukrainienne (ruthène) distincte avait déjà commencé à émerger à la suite de la désintégration de la Rus' de Kiev (contrairement à l'affirmation incorrecte de Poutine selon laquelle "les premières différences linguistiques [entre les Ukrainiens et les Russes] ne sont apparues qu'aux alentours du XVIe siècle" [6]). Une fois que l'Ukraine actuelle est passée sous domination lituanienne et polonaise, la langue ukrainienne a évolué dans un isolement relatif par rapport à la langue russe. Les Cosaques de l'actuelle Ukraine ont formé leurs propres États autonomes de facto, le "Sich zaporizhien" et l'"Hetmanat" cosaque. Ils ont organisé un important soulèvement contre leurs suzerains polonais en 1648 et ont signé un traité d'allégeance avec la Russie tsariste en expansion en 1654. Je m'arrête là, parce que sinon ça va être trop long. Mais la suite est probablement très intéressante aussi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février (modifié) Tout n'est pas encore perdu pour le budget de 60 milliard pour l'Ukraine ; https://focustaiwan.tw/politics/202402090008 Washington, 8 février (CNA) Le Sénat américain a voté jeudi en faveur d'un projet de loi couvrant 95,34 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine, à Israël, à Taïwan et d'aide humanitaire, en vue d'un vote final sur le paquet. Le projet de loi sur l'aide à la sécurité comprend 4,83 milliards de dollars pour aider les alliés des Etats-Unis dans l'Indo-Pacifique, y compris Taiwan, ainsi que 61 milliards de dollars pour l'Ukraine dans sa guerre avec la Russie et 14 milliards de dollars pour Israël dans son conflit contre le Hamas. Le Sénat, qui avait besoin de 60 voix pour vaincre l'obstruction, a adopté la mesure par 67 voix contre 32, avec le soutien de 17 républicains. "C'est une très bonne chose que le Sénat ait voté en faveur du supplément de sécurité nationale", a déclaré le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, après le vote. "C'est un bon premier pas. Ce projet de loi est essentiel pour notre sécurité nationale, pour la sécurité de nos amis en Ukraine, en Israël, pour l'aide humanitaire aux civils innocents de Gaza et pour Taïwan". Si le projet de loi n'est pas adopté, a déclaré M. Schumer, "cela ne fera qu'enhardir des autocrates comme [Vladimir] Poutine et Xi [Jinping] qui ne veulent rien d'autre que le déclin de l'Amérique". Une version finale du projet de loi continue toutefois d'être négociée, les républicains étant divisés sur la mesure et les sénateurs des deux partis cherchant à faire adopter des amendements, y compris potentiellement sur la sécurité des frontières. "Nous allons continuer à travailler sur ce projet de loi jusqu'à ce que le travail soit fait", a déclaré M. Schumer. Le projet de loi sur l'aide à la sécurité voté jeudi n'a obtenu le soutien des républicains qu'après que les démocrates ont supprimé les mesures relatives au contrôle des frontières et à l'immigration. Mercredi, une majorité de républicains a rejeté un projet de loi bipartisan de 118 milliards de dollars qui avait été négocié pendant des mois et qui couvrait à la fois l'aide à l'Ukraine, à Israël et aux pays de l'Indo-Pacifique, ainsi que des mesures visant à renforcer la sécurité à la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Même si le projet de loi est finalement adopté par le Sénat, dirigé par les démocrates, son avenir est incertain, car il pourrait avoir du mal à obtenir le soutien d'un nombre suffisant de républicains à la Chambre des représentants, contrôlée par les républicains. Modifié le 9 février par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février il y a 36 minutes, herciv a dit : Tout n'est pas encore perdu pour le budget de 60 milliard pour l'Ukraine ; https://focustaiwan.tw/politics/202402090008 Washington, 8 février (CNA) Le Sénat américain a voté jeudi en faveur d'un projet de loi couvrant 95,34 milliards de dollars d'aide à l'Ukraine, à Israël, à Taïwan et d'aide humanitaire, en vue d'un vote final sur le paquet. (...) Même si le projet de loi est finalement adopté par le Sénat, dirigé par les démocrates, son avenir est incertain, car il pourrait avoir du mal à obtenir le soutien d'un nombre suffisant de républicains à la Chambre des représentants, contrôlée par les républicains. Avenir incertain, est-ce une litote pour dire "pas une chance", ou est-il vraiment possible que les Républicains de la Chambre le laissent passer ? Il serait paradoxal d'avoir refusé essentiellement la même aide aux même pays étrangers parce qu'elle n'était combinée qu'à des mesures anti-immigration illégale qu'on jugeait insuffisantes... pour approuver la même chose lorsqu'elle n'est combinée à aucune mesure anti-immigration ! Bon cela dit, la politique a ses raisons que la raison ignore, donc attendons de voir ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jojo (lo savoyârd) Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février La Russie passerait à la caisse ... https://www.tf1info.fr/international/la-russie-liquide-son-or-pour-acheter-des-drones-shahed-que-sait-on-de-cette-fuite-de-documents-iraniens-1287-2285432.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février 37 minutes ago, Alexis said: Uncertain future, is it an understatement to say “not a chance”, or is it really possible that House Republicans will let it pass ? It would be paradoxical to have refused essentially the same aid to the same foreign countries because it was only combined with anti-illegal immigration measures that were considered insufficient... only to approve the same thing when it did not. is combined with no anti-immigration measures! Well that said, politics has its reasons that reason ignores, so let's wait and see ? Je dirais que les chances sont effectivement faibles, mais d'un autre côté : la raison pour laquelle le financement de l'Ukraine, de plus en plus impopulaire, est associé à d'autres financements de la défense - en particulier pour Israël - est qu'ils bénéficient d'un soutien bipartisan massif. Si cela va jusqu'au bout, et c'est un gros "SI", mais si cela va jusqu'au bout, l'attaque contre l'Ukraine se poursuivra. l'attaque contre Israël serait une bénédiction déguisée pour l'Ukraine. Le financement de l'Ukraine est si irrégulier qu'il a dû être combiné à d'autres aides. Je ne parierais pas contre le lobby israélien, c'est pourquoi j'hésite à dire "aucune chance" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février Il y a 12 heures, olivier lsb a dit : C'est normal que le PIB Russe augmente Toujours bien garder à l'esprit que nous n'avons là que des chiffres officiels russes. Je suis toujours aussi surpris de les voir pris sans réserves. Le besoin de causer sans doute (et je ne parle pas de toi). Il y a 12 heures, olivier lsb a dit : - emprunt auprès de la Chine, et là on va rire. Je ne serai pas surpris quand ça arrivera : la Russie est tout autant l'idiote utile de la Chine que Trump est celui de la Russie. En outre, on est bien côté russe sur une fuite en avant, depuis le 1er mars 2022 en fait : un peu plus, un peu moins... "au stade où l'on en est, on peut bien emprunter à la Chine." Il y a 12 heures, olivier lsb a dit : Enfin il y un volet qualitatif et non financier aux sanctions, portant sur les restrictions d'exportation d'une large variété de matériels. Les Russes contournent, mais les occidentaux sont renseignés aussi et tentent des parades. C'est un jeu de chat et de la souris. Rien n'est parfaitement étanche, surtout pour des composants à usage dual, produits et vendus en grande quantité. Mais ça restreint fortement les possibilités d'approvisionner la machine de guerre Russe. La forte baisse des tirs de lancet en est un exemple notoire. Oui, mais le pouvoir russe achète désormais à la Chine et à la Corée du Nord, tout plein de choses (beaucoup de transactions masquées évidemment, par peur de sanctions). 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février il y a 2 minutes, Boule75 a dit : Je ne serai pas surpris quand ça arrivera : la Russie est tout autant l'idiote utile de la Chine que Trump est celui de la Russie. En outre, on est bien côté russe sur une fuite en avant, depuis le 1er mars 2022 en fait : un peu plus, un peu moins... "au stade où l'on en est, on peut bien emprunter à la Chine." Je pense au contraire que le refus de concrétiser ce qui était pourtant un projet évident vu d'ici, à savoir Power of Siberia 2, doit sacrément faire réfléchir à Moscou avant d'aller solliciter une aide aux Chinois. D'ailleurs, les meilleurs soutiens de Moscou sont des pays qui affichent encore une infériorité stratégique et économique à la Russie (Corée du Nord et Iran). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février Ils réfléchissent, c'est certain. Mais leurs options réalistes à court et moyen terme sont très réduites. Vendre du gaz en douce aux Indiens via des navires-poubelles, c'est du transitoire et du pis-aller. Construire des tubes en Sibérie orientale, c'est du très long et du très cher et c'est une bride qui va pendre de moins en moins mollement sur le cou du budget russe. D'un autre côté, il n'est pas forcément dans l'intérêt des Chinois d'aider massivement les Russes. Pourquoi s'embêter à armer un rival plus que potentiel quand il suffit de le perfuser suffisamment pour qu'il résiste mais pas davantage ? 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février il y a 24 minutes, Ciders a dit : Construire des tubes en Sibérie orientale, c'est du très long et du très cher et c'est une bride qui va pendre de moins en moins mollement sur le cou du budget russe. Pourquoi s'embêter à armer un rival plus que potentiel quand il suffit de le perfuser suffisamment pour qu'il résiste mais pas davantage ? Les tube restent un moyen peu onéreux quand ils sont un peu pérennes ( et donc ne passent pas par le quartier mal famé de la Baltique ). Si "on" était plus proche du Quatar et un peu moins d'intermédiaires géographiques sur la carte les tubes seraient là entre nous. La Chine a besoin de ressources ( énergétiques, minières, surfaces, etc....), puisque usine d'elle même ( d'abord ) et aussi un peu du monde. La donnée échappe sans doute aux dirigeants électifs de durée courtes, mais dans un monde fini en ressource c'est pourtant un point majeur. Point qui condamnera l'Inde d'ailleurs à rester sous un trés bas et trés solide plafond de verre car la démographie ne fait pas tout. Alors soi la Chine annexe la Russie, soit elle peut légitimement voir que rester entre "bons" amis c'est bien aussi. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 9 février Share Posté(e) le 9 février il y a 1 minute, ksimodo a dit : Les tube restent un moyen peu onéreux quand ils sont un peu pérennes ( et donc ne passent pas par le quartier mal famé de la Baltique ). Si "on" était plus proche du Quatar et un peu moins d'intermédiaires géographiques sur la carte les tubes seraient là entre nous. Si c'est aussi peu cher, pourquoi ces tubes ne sont-ils pas déjà construits ? Peut-être parce que l'argent requis par les tubes dans la partie européenne et en Yamalie ne pouvait être employé ailleurs. il y a 2 minutes, ksimodo a dit : La Chine a besoin de ressources ( énergétiques, minières, surfaces, etc....), puisque usine d'elle même ( d'abord ) et aussi un peu du monde. La donnée échappe sans doute aux dirigeants électifs de durée courtes, mais dans un monde fini en ressource c'est pourtant un point majeur. Point qui condamnera l'Inde d'ailleurs à rester sous un trés bas et trés solide plafond de verre car la démographie ne fait pas tout. Alors soi la Chine annexe la Russie, soit elle peut légitimement voir que rester entre "bons" amis c'est bien aussi. Elle a besoin de ressources mais pas à n'importe quel prix. Surtout si le vendeur a le couteau sous la gorge, des usuriers dans le garage et une belle-mère qui coûte cher en anxios. Et de mémoire, je ne crois pas que le concept d'amitié existe en diplomatie chinoise, qu'elle soit impériale, impérial mandchoue, nationaliste ou maoïste. La Chine n'a pas d'amis, elle n'a que des obligés et des États tributaires. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février https://www.tagesschau.de/wirtschaft/landwirte-proteste-importe-ukraine-100.html (9 février 2024) Dans plusieurs pays européens, les agriculteurs ont protesté contre la politique agricole de l'UE. En Pologne et en Hongrie, la protestation visait aussi explicitement les importations en provenance d'Ukraine. Dans plusieurs pays voisins de l'Ukraine au sein de l'UE, des manifestations ont lieu contre les importations de produits agricoles en provenance de ce pays attaqué par la Russie. En Hongrie, des agriculteurs équipés de nombreux tracteurs ont bloqué une voie de circulation au principal poste frontière avec l'Ukraine, près de Zahony. La chambre d'agriculture hongroise et l'association des agriculteurs Magosz avaient appelé à manifester. Ces deux institutions sont dirigées par des députés du Fidesz, le parti populiste de droite au pouvoir. Le président du Fidesz et Premier ministre Viktor Orban avait également exprimé sa compréhension pour les protestations des agriculteurs en Europe. En Pologne, selon les médias, les agriculteurs ont ralenti le trafic sur de nombreuses routes avec des tracteurs roulant lentement. Selon des informations ukrainiennes, les agriculteurs protestataires ont également bloqué le passage Medyka-Schegyni à la frontière avec l'Ukraine. "Nous n'avons pas d'autre choix", a déclaré à l'AFP Marcin Wilgos, agriculteur et organisateur de la protestation dans la localité frontalière de Dorohusk. "Le flot de produits en provenance d'Ukraine, qui ne sont pas fabriqués selon les normes et les procédures de l'UE, nous pèse énormément". Les agriculteurs ont raison de demander une limitation du flux excessif de marchandises en provenance d'Ukraine et d'autres marchés non européens vers l'UE et en particulier vers la Pologne, a déclaré le ministre polonais de l'Agriculture Czeslaw Siekierski. Alors que le gouvernement hongrois suit un cours favorable à la Russie, la Pologne compte parmi les principaux soutiens politiques et militaires de l'Ukraine. Les agriculteurs y craignent toutefois la concurrence de l'Ukraine. Selon les organisations agricoles polonaises, les produits bon marché en provenance d'Ukraine font baisser les prix depuis que l'UE a suspendu les droits de douane sur de nombreuses importations suite à la guerre d'agression russe. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février https://kyivindependent.com/ombudsman-mobilization-law-at-odds-with-constitution/ (7 février 2024) Le projet de loi révisé du gouvernement sur la mobilisation contient des dispositions qui violent la Constitution ukrainienne, a déclaré le commissaire pour les droits de l'homme Dmytro Lubinets sur les médias sociaux le 6 février. L'un des articles critiqués par Mme Lubinets stipule que le commandement militaire peut imposer des restrictions à la capacité des citoyens ukrainiens à quitter le pays. Lubinets a déclaré que cela violait l'article 17 de la Constitution ukrainienne, qui interdit aux militaires de restreindre les libertés des citoyens. M. Lubinets a également attiré l'attention sur un amendement qui oblige un conscrit, un réserviste ou toute "personne astreinte au service militaire" à ouvrir un compte électronique. Le non-respect de cette obligation entraînerait des conséquences juridiques. "Une telle disposition du projet de loi n'est pas conforme aux dispositions de la Constitution de l'Ukraine, de la loi ukrainienne sur la protection des données personnelles et des positions juridiques de la Cour constitutionnelle de l'Ukraine sur l'interprétation officielle du droit à la vie privée et familiale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février Il y a 10 heures, Wallaby a dit : Poutine n'a pas beaucoup innové dans son essai de juillet 2021. Il avait déjà affirmé des choses similaires en 2008 Pour la partie historique je ne me prononce pas, et d'ailleurs quand bien même, il en dit quand même de sacrées grosses parfois le père Volodia (surtout certains membres de son entourage)... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février https://www.stuttgarter-nachrichten.de/inhalt.ukraine-krieg-der-heldenkult-ist-verblasst.ff33439a-a53c-48c2-9f14-75e4adcad914.html (9 février 2024) La guerre de position brutale devient un cauchemar pour les troupes ukrainiennes. Le recrutement de nouveaux soldats est donc difficile. Une loi doit y remédier. Les femmes de soldats en ont assez. Elles descendent dans la rue dans tout le pays. https://www.badische-zeitung.de/soldatenfrauen-in-der-ukraine-begehren-auf-ein-riss-zieht-sich-durch-das-land (5 février 2024) Les femmes de soldats sur le Maidan à Kiev demandent "des conditions adéquates pour la démobilisation". Tout le monde n'est pas un guerrier. Volodomyr Kovolenko ne l'est pas. Cet homme d'une quarantaine d'années s'appelle en réalité autrement. Il est devenu prudent. Il craint qu'à chaque coin de rue, dans le bus ou le métro, des hommes des centres de recrutement ne soient à l'affût pour lui glisser son avis de mobilisation dans la main. Heureusement, cela arriverait moins souvent dans la capitale qu'à la campagne. "Un de mes amis vit dans une petite ville. Il n'a pas quitté son appartement depuis six mois", dit-il. Kovolenko s'est inscrit à l'université. Actuellement, ceux qui étudient ne sont pas appelés en Ukraine. Il a fait établir par des médecins un certificat attestant de son hypertension. Il ferait tout ce qui est légal pour éviter de servir dans l'armée. Sa justification semble aussi simple que compréhensible. "J'aimerais avoir une longue vie", dit-il. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 10 février C’est un message populaire. Share Posté(e) le 10 février Il y a 7 heures, Wallaby a dit : https://www.stuttgarter-nachrichten.de/inhalt.ukraine-krieg-der-heldenkult-ist-verblasst.ff33439a-a53c-48c2-9f14-75e4adcad914.html (9 février 2024) La guerre de position brutale devient un cauchemar pour les troupes ukrainiennes. Le recrutement de nouveaux soldats est donc difficile. Une loi doit y remédier. Les femmes de soldats en ont assez. Elles descendent dans la rue dans tout le pays. https://www.badische-zeitung.de/soldatenfrauen-in-der-ukraine-begehren-auf-ein-riss-zieht-sich-durch-das-land (5 février 2024) Les femmes de soldats sur le Maidan à Kiev demandent "des conditions adéquates pour la démobilisation". Tout le monde n'est pas un guerrier. Volodomyr Kovolenko ne l'est pas. Cet homme d'une quarantaine d'années s'appelle en réalité autrement. Il est devenu prudent. Il craint qu'à chaque coin de rue, dans le bus ou le métro, des hommes des centres de recrutement ne soient à l'affût pour lui glisser son avis de mobilisation dans la main. Heureusement, cela arriverait moins souvent dans la capitale qu'à la campagne. "Un de mes amis vit dans une petite ville. Il n'a pas quitté son appartement depuis six mois", dit-il. Kovolenko s'est inscrit à l'université. Actuellement, ceux qui étudient ne sont pas appelés en Ukraine. Il a fait établir par des médecins un certificat attestant de son hypertension. Il ferait tout ce qui est légal pour éviter de servir dans l'armée. Sa justification semble aussi simple que compréhensible. "J'aimerais avoir une longue vie", dit-il. Pas un grand succès cette manifestation, qui devait matérialiser la popularité (réelle) de Zaluzhny et l'opposition à la nomination de Syrsky. Un appel à manifester contre le changement de commandant de l’armée, lancé sur Facebook par un analyste politique, Karl Volokh, a été un échec complet. Ils n’étaient que quelques dizaines, vendredi soir, à se réunir place Maïdan pour protester. La conclusion de l'article est très intéressante également, il y a beaucop de psychologie derrière la popularité de VZ et reflète le traumatisme de toute une nation. « Les critiques forcenés de Zelensky sont des irresponsables, ajoute-t-il. Depuis deux ans, le président se trouve dans une position extrêmement difficile et il a plutôt bien réussi sa mission. » L’analyste met les réactions négatives face au départ du général Zaloujny sur le compte de ce qu’il appelle « un complexe Napoléon ». « La société ukrainienne a besoin d’un “père”, d’un “sauveur”, et, face à la Russie, elle s’est trouvé Zaloujny. » « En lui vouant un tel culte, elle ne lui a pas rendu service », estime-t-il, car, « dans l’armée, telle ou telle personne n’est pas si importante ». « Si Syrsky échoue sur le front comme Zaloujny a échoué lors de la dernière contre-offensive, il sera lui aussi remplacé. C’est ainsi. » Pour Mykola Bielieskov, « dans la guerre, le plus important est de préserver un consensus national » face à l’ennemi. https://www.lemonde.fr/international/article/2024/02/10/l-ukraine-veille-a-preserver-son-unite-apres-le-depart-du-commandant-des-armees_6215817_3210.html Citation L’Ukraine veille à préserver son unité après le départ du commandant des armées Alors que la situation sur le front militaire semble dans l’impasse, l’arrivée du nouveau chef d’état-major des armées, Oleksandr Syrsky, en remplacement du très populaire général Valeri Zaloujny, s’est voulue apaisée. Oleksandr Syrsky a mis l’accent sur les nécessaires avancées technologiques et la préservation de la vie des soldats. Par Thomas d’Istria (Kiev, correspondant) et Rémy Ourdan (Kiev, envoyé spécial) Publié aujourd’hui à 06h35, modifié à 09h58 L’ancien commandant en chef des forces armées ukrainiennes Valerii Zaloujny (à droite) et le nouveau commandant en chef des forces armées ukrainiennes Oleksandr Syrsky slors d’une cérémonie de remise des prix à Kiev, Ukraine, 9 février 2024. AP Le général Oleksandr Syrsky prend rapidement ses marques de nouveau commandant des forces armées ukrainiennes. L’extrême popularité de son prédécesseur, le général Valeri Zaloujny, a certes valu des critiques au président ukrainien, Volodymyr Zelensky, pour sa décision de changer de chef militaire, mais nettement plus mesurées que Kiev pouvait s’y attendre. En ces temps difficiles pour les soldats, l’Ukraine veille avant tout à préserver son unité. Les trois hommes ont pris le soin de s’afficher ensemble, vendredi 9 février, au lendemain de la décision présidentielle. M. Zelensky a remis au général Zaloujny le titre de « héros de l’Ukraine », la plus haute distinction du pays, pour ses « mérites personnels exceptionnels dans la protection de la souveraineté et de l’intégrité territoriale » du pays ; le militaire a défini la stratégie qui a permis d’infliger à Moscou ses principales défaites lors de l’invasion russe en 2022. Le général Syrsky avait déjà reçu la même distinction pour avoir orchestré la défense de Kiev. Le président et le commandant déchu se sont chaleureusement étreints, puis les deux généraux Zaloujny et Syrsky se sont affichés ensemble, bons camarades. Lors de la cérémonie, le titre de « héros de l’Ukraine » a également été décerné par M. Zelensky au chef du renseignement militaire, le général Kyrylo Boudanov, deuxième personnalité militaire la plus populaire du pays après le général Zaloujny, un temps pressenti pour prendre le commandement de l’armée. L’affiche, souriante et apaisante, était ainsi au complet. Le général Oleksandr Syrsky, auréolé de victoires militaires cruciales, mais controversé dans les rangs de l’armée pour sa tactique de tenir les fronts coûte que coûte, y compris au prix de pertes humaines élevées, comme lors de la bataille de Bakhmout, a commencé à évoquer l’avenir, sans se montrer précis. Obsessionnel de la planification, il s’est donné pour priorité de « planifier de manière claire et détaillée les actions » des forces armées, jusqu’à « la victoire ». La nécessité d’un « saut technologique » La nécessité d’un développement des nouvelles technologies occupe une place importante dans son programme. « Seuls les changements et l’amélioration continue des moyens et des méthodes de guerre nous permettront de réussir », a-t-il écrit, sur Telegram, dans son premier communiqué en tant que commandant des forces armées, s’inscrivant ainsi dans les pas du général Zaloujny, qui réclamait, en 2023, « un saut technologique » pour sortir de « l’impasse ». Cette priorité va dans le sens de la création, annoncée cette semaine par M. Zelensky, d’un département spécifique consacré aux drones au sein des forces armées. Le nouveau département doit développer ce type d’armement dans une armée qui commence par ailleurs à manquer cruellement de munitions traditionnelles. Conscient des critiques à son encontre, le général Syrsky a, d’un autre côté, insisté sur « la vie et la santé » des soldats, qui sont « la valeur principale de l’armée ukrainienne », et donc sur « l’équilibre entre les missions de combat et l’intensification de l’éducation et de la formation » des militaires. Lors d’une première réunion avec le ministre de la défense, Rustem Umerov, il a déclaré que « la priorité est un système de rotations efficace », destiné à soulager des hommes qui, pour certains, sont épuisés après deux années de combat. Le général Syrsky a procédé, vendredi, à sa première nomination, choisissant le général Anatoli Barhylevytch, en remplacement du général Serhiï Chaptala, pour le poste de chef d’état-major. Echec d’une manifestation Malgré des critiques parfois violentes dans les rangs de l’opposition ou sur les réseaux sociaux envers le général Syrsky, les médias ukrainiens ont plutôt insisté, vendredi, sur l’impératif d’unité et de confiance dans le pays. Un appel à manifester contre le changement de commandant de l’armée, lancé sur Facebook par un analyste politique, Karl Volokh, a été un échec complet. Ils n’étaient que quelques dizaines, vendredi soir, à se réunir place Maïdan pour protester. « On ne peut ignorer les accusations portées contre le général Syrsky concernant son attention insuffisante à la préservation de la vie des militaires », estime Oleksiy Melnyk, du centre de réflexion Razumkov. Selon lui, la déclaration du général sur l’importance des vies militaires montre qu’il « comprend évidemment que c’est presque la question principale qui préoccupe tout le monde aujourd’hui ». De retour des fronts du Donbass, un analyste militaire ukrainien, qui préfère rester anonyme « tant le général [Zaloujny] est adoré dans les forces armées », estime, pour sa part, que « son départ était absolument nécessaire ». « Les fronts ne bougent plus depuis longtemps. Il faut changer de stratégie, sans état d’âme. Il faut une nouvelle impulsion » à la tête de l’armée. Face à une stratégie russe de guerre d’usure et de positions, ponctuée par des assauts sporadiques comme actuellement sur le champ de bataille d’Avdiïvka, Kiev va devoir trouver la manière de lancer de nouvelles contre-offensives, après l’échec de celle de l’été 2023 dans les régions de Zaporijia et de Donetsk. « Limiter les dégâts » Dans les cercles d’analystes militaires, aussi enthousiastes que la population à l’égard du général Zaloujny, l’heure est à l’apaisement et à la réflexion raisonnée. « Puisque la relation entre Zelensky et Zaloujny était détériorée, le président a eu raison de choisir un officier avec lequel il peut travailler en confiance », estime ainsi Mykola Bielieskov, spécialiste des questions de défense à l’Institut national d’études stratégiques de Kiev. Il note que la cérémonie de vendredi fut une tentative réussie de « limiter les dégâts » et que Valeri Zaloujny, en s’affichant cordialement tant avec le président qu’avec son successeur à la tête de l’armée, « se conduit en homme d’Etat ». « Les critiques forcenés de Zelensky sont des irresponsables, ajoute-t-il. Depuis deux ans, le président se trouve dans une position extrêmement difficile et il a plutôt bien réussi sa mission. » L’analyste met les réactions négatives face au départ du général Zaloujny sur le compte de ce qu’il appelle « un complexe Napoléon ». « La société ukrainienne a besoin d’un “père”, d’un “sauveur”, et, face à la Russie, elle s’est trouvé Zaloujny. » « En lui vouant un tel culte, elle ne lui a pas rendu service », estime-t-il, car, « dans l’armée, telle ou telle personne n’est pas si importante ». « Si Syrsky échoue sur le front comme Zaloujny a échoué lors de la dernière contre-offensive, il sera lui aussi remplacé. C’est ainsi. » Pour Mykola Bielieskov, « dans la guerre, le plus important est de préserver un consensus national » face à l’ennemi. 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février (modifié) Il y a 2 heures, olivier lsb a dit : Pas un grand succès cette manifestation ...Ils n’étaient que quelques dizaines, vendredi soir, à se réunir place Maïdan pour protester. On ne parle pas de la même manifestation. La photo de la Badische Zeitung a été publiée le 5 février, lundi. En voici une autre, datée du 6 décembre 2023 : source : https://www.tagesschau.de/ausland/europa/ukraine-soldaten-164.html Et sur la vidéo suivante, c'est des femmes de soldats russes qui réclament la même chose à Vladimir Poutine : 24 janvier 2024 Modifié le 10 février par Wallaby 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février https://english.elpais.com/international/2024-02-09/farmers-in-italy-spain-and-poland-protest-over-european-union-policies-and-competition.html En Pologne, où les importations de céréales, de lait et d'autres produits bon marché en provenance d'Ukraine ont suscité une colère particulière, les agriculteurs ont conduit des tracteurs à travers le pays pour ralentir la circulation et bloquer les routes principales, certains arborant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire "La politique de l'UE ruine les agriculteurs polonais". Les routes d'accès aux postes-frontières avec l'Ukraine à Hrebenne et Dorohusk, dans l'est du pays, ont été bloquées par des tracteurs, ne laissant passer qu'un filet de circulation. Dans la ville de Poznan, à l'ouest, la police a estimé que quelque 1 400 tracteurs avaient envahi les rues et atteint le bureau du gouverneur régional. Les manifestants y ont allumé des fusées éclairantes et placé un cercueil, symbolisant la mort de l'agriculture polonaise, ainsi qu'une brouette remplie de fumier dans laquelle était planté un drapeau de l'Union européenne. Aucune violence n'a été signalée. Le ministre de l'agriculture, Czesław Siekierski, a déclaré qu'il comprenait les griefs et qu'il s'entretiendrait avec les agriculteurs, qui ont déclaré qu'ils protestaient également au nom des consommateurs polonais. Les organisateurs, l'Union de solidarité des agriculteurs individuels, ont déclaré que les politiques de l'UE étaient à l'origine de la manifestation. La manifestation est dirigée contre la politique de l'Union européenne, contre le "Green Deal" et contre la politique qui permet un afflux incontrôlé de produits agricoles en provenance d'Ukraine", a déclaré Adrian Wawrzyniak, porte-parole du syndicat, à l'Associated Press. Selon lui, les entrepôts de stockage sont remplis de céréales ukrainiennes, ce qui entraînera une chute des prix de 40 % en 2023. La demande de sucre, de lait et de viande polonais a chuté : en conséquence, les agriculteurs suspendent leurs investissements. Les agriculteurs craignent également que le "Green Deal" de l'UE, qui prévoit de limiter l'utilisation de produits chimiques et les émissions de gaz à effet de serre, n'entraîne une réduction de la production et des revenus. Ils affirment que l'obligation imposée par l'UE de consacrer 4 % des terres agricoles à la biodiversité et à la protection des paysages aura également un effet négatif sur leur production. https://www.tagesschau.de/wirtschaft/landwirte-proteste-importe-ukraine-100.html Le commissaire polonais Janusz Wojciechowski, nommé par l'ancien gouvernement national-conservateur PiS, est responsable de la politique agricole de l'UE à Bruxelles. Le vice-chef du gouvernement Wladyslaw Kosiniak-Kamysz, représentant du parti paysan PSL dans le nouveau gouvernement de centre-gauche, demande la démission du commissaire. "Il y a un homme en Europe qui a uni tous les agriculteurs européens contre la réforme qu'il propose. C'est Janusz Wojciechowski", a déclaré Kosiniak-Kamysz. Mais le chef du PiS, Jaroslaw Kaczynski, a également annoncé qu'il allait demander à Wojciechowski de quitter son poste. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Heorl Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février (modifié) Il y a 2 heures, Wallaby a dit : On ne parle pas de la même manifestation. La photo de la Badische Zeitung a été publiée le 5 février, lundi. En voici une autre, datée du 6 décembre 2023 : source : https://www.tagesschau.de/ausland/europa/ukraine-soldaten-164.html Et sur la vidéo suivante, c'est des femmes de soldats russes qui réclament la même chose à Vladimir Poutine : 24 janvier 2024 Tu sais, ça fait longtemps que les journalistes, partout dans le monde, cadrent le mieux possible leurs photos pour donner l'impression d'une masse. La photo que tu montres ? 50 pax, maximum. Tiens, un exemple qui avait fait du bruit à l'époque (nulle volonté politique de ma part, il y a exactement la même chose sur tous les bords politiques - par exemple, le fameux "Jeanne, au secours", n'avait que quelques dizaines de manifestants autour, pas plus) : D'un coup, le rassemblement est moins impressionnant, non ? Modifié le 10 février par Heorl 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février Il y a 800 000 soldats ukraine ( enfin, ordre de grandeur ). S'il reste 30 M de personnes en Ukraine ( admettons ), moins 10 M de retraités moins 6.5 millions entre les bébés et les étudiants dernières années moins 3 M de fonctionnaires ( profs et autres sans les soldats bien sûr - en admettant qu'ils sont "protégés" de la conscription et indispensables pour faire tourner le pays ) il reste en gros 10 M de civils entre 25 et 60 ans. Sans doute des hommes à plus de 50 % ( l'exode étant marqué en sex ratio ). Donc, et encore une fois à la grosse louchasse, Il y a disons 1 enrôlé actif pour 5 pas enrolés. Disons 1 sur 3 si on baisse à 45 ans environ. Il y aura donc dans la population 3 fois plus de gens qui manifesteront "contre" un élargissement de la conscription. Bon en fait ils manifesteront pas et resteront à l'abri des regards, mais l'idée est là. Il n'empêche que l'égalité devant la conscription pose un problème. Et du point de vue de la morale, ça m'emmerde un peu qu'on puisse trouver que finalement y'a peu de manifestante, alors bon, tout va bien,hein.... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février @Heorl @olivier lsb @Wallaby Je dirais que l'ensemble des protestations est en quelque sorte un tirage au sort. Les protestations sont probablement peu nombreuses, mais cela ne dit pas tout non plus. Je pense que l'analyste est un peu mal placé pour reprocher aux gens d'être attachés à Zhulzny comme s'il s'agissait d'une sorte de chose organique à laquelle les gens s'accrochaient. "Ils se sont mis à vénérer ce général sans raison, cela n'a rien à voir avec le fait qu'ils ont été abreuvés de propagande d'État sur sa grandeur et celle de notre glorieuse armée ! Ils ont une chaîne de propagande d'état qui tourne en boucle et ils se demandent ensuite pourquoi les gens s'attachent aux personnes qu'ils glorifient ? Je suis toujours amoureuse du fantôme de Kyiv. Il ne m'a pas encore répondu. C'est un truc soviétique. Non pas que nous ne fassions pas la même chose. Il y a des gens qui pensent que le général Petraus était génial. Ces manifestations ne me dérangent pas, d'une manière ou d'une autre, mais je dois souligner qu'on nous a dit que les manifestations étaient l'un des nombreux signaux indiquant que le régime de Poutine était instable. Je reconnais qu'il existe des normes différentes entre ces pays et c'est juste. Mais c'est assez drôle. Comment saurons-nous que la Russie est à bout de souffle ? Vous verrez des manifestations ! 18 minutes ago, ksimodo said: There are 800,000 Ukrainian soldiers (well, order of magnitude). If there are 30 million people left in Ukraine (let's admit), minus 10 million retirees minus 6.5 million between babies and students in recent years minus 3 million civil servants (teachers and others without soldiers of course - assuming that they are "protected" from conscription and essential to run the country) there remain roughly 10 million civilians between 25 and 60 years old. No doubt more than 50% are men (the exodus being marked in sex ratio). So, and once again to the big louchasse, There is, let's say, 1 active enlisted for every 5 not enlisted. Let's say 1 in 3 if we go down to around 45 years old. There will therefore be 3 times more people in the population who will demonstrate "against" an expansion of conscription. Well in fact they won't demonstrate and will stay out of sight, but the idea is there. However, equality before conscription poses a problem. And from a moral point of view, it annoys me a little that we can find that ultimately there are few demonstrators, so well, everything is fine, eh.... en se rappelant également que Zhulzny était en train de devenir un véritable rival du régime de Zelensky. Je pense que vous avez une excellente idée pour la prochaine manifestation là-bas la manifestation "faites vos valises" tous les hommes en bonne santé âgés de 18 à 50 ans préparent un petit sac contenant leurs effets personnels et manifestent en rangs serrés devant le bureau de conscription le plus proche... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ksimodo Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février "big louchasse", je note que le traducteur n'a pas trouvé la bonne réponse. So, lets go for "big approximation" 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stark_Contrast Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février On 2/9/2024 at 7:30 AM, Pousse allemand said: More like a decade from my point of view. The major contractors in the European military, aero and civil industry have long put subcontractors in global competition and a lot of capacity has disappeared. The effort has been growing significantly since the end of 2022. Where I work, armaments have gone from epsilonesque (<5%) to a good 30% of turnover . This with orders that we postpone for 6 months to a year, or even refuse because there is no available capacity. The military industry cannot exist in an isolated bubble if there is not a civilian industry behind it which feeds the network of suppliers, encourages workforce training... We no longer manufacture anything on a large scale . Even our European neighbors have specialized in low volume/high VA branches . The reports I have from working relationships in the UK , Germany, the Netherlands and Italy make the same observation as me and my colleagues in France: *Network of starving suppliers compared to 2 decades ago. *Average procurement times X2 to X3 on everything we need, from small consumables to machine tools. *Energy prices which are becoming worrying for the future in areas such as Foundry, Forging, heat treatment... It has come down well but the Kwh differential puts us at a disadvantage compared to other regions of the world. *No qualified labor. Mainly as application engineers and technicians but also in operator positions. Many apprenticeships and trade schools have closed. Those that remain are no longer at the level and do not attract young people and even less those with the right profile (logical, mathematical level, manual and physical abilities). Rebuilding everything we have sacrificed since 1991 will take many, many years and require more than vague incantations. We need a long-term industrial policy that will clash head-on with our international trade agreements and the founding ideological basis of the EU. In a free market, there will be no incentive to invest in Europe where energy is not abundant, resources are weak, regulations are restrictive, labor is expensive and unsuitable... The USA is better equipped to deal with these problems and should be able to restart volume production much more quickly. For the Ukrainians, the best hope is that the EU finances and that the USA, Korea and others can provide en masse. Je suis tout à fait d'accord. Et il doit y avoir un soutien solide et à long terme à travers les partis politiques et au fil des ans afin de créer une stratégie durable à long terme. Même si les gens se plaignent du complexe militaro-industriel américain, il crée de la cohérence de manière parfois étrange. Ici, l'armée dit qu'elle ne veut plus de chars, mais le Congrès insiste pour que l'usine continue à fonctionner. https://news.yahoo.com/army-says-no-more-tanks-115434897.html Et dix ans plus tard : https://www.usnews.com/news/best-states/ohio/articles/2023-02-17/tank-plant-in-small-ohio-city-plays-big-role-in-ukraine-war regardez qui sauve la situation 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 10 février Share Posté(e) le 10 février Oleksiy Arestovytch est un ancien membre du renseignement ukrainien, conseiller de Zelensky jusqu'à début 2023, qui joua un grand rôle au début du conflit pour rassurer les Ukrainiens et fortifier leur courage par ses commentaires quotidiens. Depuis, il a quitté l'Ukraine, il vit en Occident (il est persona non grata à la fois en Ukraine et en Russie), il a changé son fusil d'épaule en ce qui concerne la guerre avec un discours parfois difficile à suivre, parfois éclairant Voici son commentaire sur l'interview de Poutine avec Tucker Carlson - c'est un rappel désagréable mais fort utile. Un rappel à la réalité Terminant sur une question dérangeante, voire deux... J'ai regardé l'interview de Poutine. Hélas, je ne partage pas (Dieu merci) l'opinion générale sur "...un grand-père sans valeur". Et maintenant, je vais essayer de vous masser le coccyx, parce que vous ne voulez pas réfléchir, mais répéter les mantras des autres, sans vouloir analyser les conséquences de ce que vous avez vu. 1. Poutine est tout à fait compétent. Il comprend parfaitement ce qu'il fait, il est en bonne forme physique, psychologique et émotionnelle. Bonjour à ceux qui l'ont enterré il y a un an. 2. Poutine expose un système cohérent de points de vue auxquels il croit lui-même (bonjour les blagues sur les Mérovingiens et le Ladoga). 3. Poutine se débarrasse psychologiquement de plus en plus vite de son orientation pro-occidentale - la seule chose qui le retenait de l'intérieur. Ah, c'est de la mythologie détachée de l'histoire réelle ... - l'individu moyen souffle dans les réseaux sociaux et court se cacher dans la salle de bain pour éviter les missiles de Poutine qui lui foncent dessus. J'ai une question simple : Quand commencerez-vous à penser - au moins aux choses qui façonnent directement votre vie... ? 1. Le mythe. Allez, citez-moi une idéologie d'État qui ne s'appuie pas sur une mythologie qui n'est pas, dans une certaine mesure, conforme à l'histoire réelle ? Qui et quand cela l'a-t-il empêchée de fonctionner dans le présent ? 2. Disons que le méchant Poutine est le seul à s'appuyer sur une idéologie et une mythologie fictives. Et si, au regard de cette mythologie, il entreprend des actions tout à fait matérielles... ? "L'idée, maîtrisant les masses, devient une force matérielle" - vous vous en souvenez ? Cette mythologie particulière s'est emparée des masses et quarante mille volontaires se présentent chaque mois dans les centres d'enrôlement de l'armée russe. Et ils ne vont pas s'arrêter. Et combien de volontaires se présentent chaque mois dans les centres d'enrôlement militaire, de vrais historiens honorés... ? Hein ? Quel genre d'histoires non fictives racontons-nous, si nous avons des "volontaires" qui doivent être attrapés de force dans la rue ?... ? Et quelles histoires l'Occident raconte-t-il sur le fait qu'il ne peut pas produire collectivement un million d'obus par an, alors que la Corée du Nord en produit un et demi ?... ? Poutine ne s'arrêtera pas. Il accomplira jusqu'au bout les tâches que lui dicte l'image du monde. Et à en juger par ses déclarations, il améliore sa vision du monde, dans le sens où il est de plus en plus motivé. Oui, il ment beaucoup et délibérément, il déforme, il manipule. D'accord, nous avons détruit le ridicule Poutine et ses mythes stupides. Quelqu'un peut-il nommer nos mythes intelligents : les nôtres et ceux de l'Occident ? Notre vérité, notre absence de manipulation, notre franchise ? Qui permettront d'arrêter ce "...grand-père fou"... ? C'est la première question sérieuse. La seconde : Que vaut ce soi-disant "système mondial" qui est le vôtre, si raisonnable, si fort, si libre, s'il a été réduit à l'état de dysfonctionnement par "...un pseudo-historien ridicule et détaché de la réalité" ?.. ? 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant