Alexis Posté(e) le 24 juin Share Posté(e) le 24 juin il y a 51 minutes, Boule75 a dit : Hum... des gages pour le contenu des communiqués, avec Trump : qu'est-ce que ça peut bien valoir ? A mon sens exactement rien. Ne serait-ce que parce qu'il pourra dire le contraire n'importe quand, pendant le sommet ou après, et même dire encore autre chose ensuite, et faire encore autre chose. Oui. Et Trump a certes des invariants, mais ceux-ci sont connus : ne pas laisser les étrangers "profiter" de l'Amérique, soutenir les alliés et amis au degré et de la manière dont ça l'arrange ou bien c'est le plus pratique, refuser tout risque d'affrontement un peu dangereux pour l'Amérique L'idée de Mark Rutte comme quoi en échange d'un engagement "ferme" de tous les pays européens de dépenser 3,5% dans la défense (mais on rajoute 1,5% pour les routes ça sert à l'armée aussi non donc ça fait 5% alors on y est Monsieur Trump hein... hein ?) il sera peut-être possible d'obtenir une grand-messe OTAN où Trump ne casse pas l'ambiance avec une déclaration qui déplaît (oh là là ça leur déplaît) aux gens à qui Vance disait récemment "L'Amérique n'a pas besoin de vassaux"... cette idée est peut-être praticable Je veux dire : la grand-messe en échange de l'engagement à 3,5+1,5=5% Quant à ce que les invariants de Trump changent le moins du monde ? Oh my sweet summer child... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Alexis Posté(e) le 24 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 24 juin Il y a 5 heures, Picdelamirand-oil a dit : Comment la France a imposé sa ligne au sommet de l'OTAN La diplomatie française a obtenu des gages de fermeté à l'égard de Moscou dans le communiqué conjoint des trente-deux pays de l'Alliance qui sera publié ce mercredi. Sur les points sensibles du soutien à l'Ukraine et du caractère menaçant de la Russie, Paris a réussi à embarquer les autres États sur ses positions, résistant aux pressions de Washington. Des gages de... fermeté dans le communiqué ? A l'égard de Moscou ? Quel est ce bruit ? Ce sont les dents de Vladimir Poutine qui tremblent, à coup sûr ! 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 25 juin Share Posté(e) le 25 juin Il y a 21 heures, Alexis a dit : Oui. Et Trump a certes des invariants, mais ceux-ci sont connus : ne pas laisser les étrangers "profiter" de l'Amérique, soutenir les alliés et amis au degré et de la manière dont ça l'arrange ou bien c'est le plus pratique, refuser tout risque d'affrontement un peu dangereux pour l'Amérique L'idée de Mark Rutte comme quoi en échange d'un engagement "ferme" de tous les pays européens de dépenser 3,5% dans la défense (mais on rajoute 1,5% pour les routes ça sert à l'armée aussi non donc ça fait 5% alors on y est Monsieur Trump hein... hein ?) il sera peut-être possible d'obtenir une grand-messe OTAN où Trump ne casse pas l'ambiance avec une déclaration qui déplaît (oh là là ça leur déplaît) aux gens à qui Vance disait récemment "L'Amérique n'a pas besoin de vassaux"... cette idée est peut-être praticable Je veux dire : la grand-messe en échange de l'engagement à 3,5+1,5=5% Quant à ce que les invariants de Trump changent le moins du monde ? Oh my sweet summer child... Le fameux prix de la défaite de l'Ukraine devient de plus en plus concret. Hier donner des mirages ou des chars, relancer la production de consommables de guerre par millions était impensable, "faute de moyens". Aujourd'hui, c'est objectif 3,5% de PIB (facturé de préférence en USD), hors intendance logistique. L'incurie et l'impotence géopolitique des principales puissances européennes vont nous coûter très cher. https://www.lemonde.fr/international/live/2025/06/25/en-direct-guerre-en-ukraine-apres-sa-rencontre-avec-donald-trump-volodymyr-zelensky-dit-avoir-evoque-la-coproduction-de-drones-et-l-achat-de-systemes-de-defense-aerienne-americains_6615228_3210.html Les membres de l’OTAN « réaffirment » leur soutien à l’Ukraine face à la menace russe et leur « engagement inébranlable » à se défendre mutuellement Dans la déclaration finale du sommet de l’Alliance atlantique à La Haye, mercredi, les membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) réaffirment leur « engagement inébranlable » à se défendre mutuellement en cas d’attaque. « Une attaque contre l’un est une attaque contre tous », insistent-ils, soulignant leur attachement à l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord sur la défense collective. Donald Trump a, quant à lui, minimisé les inquiétudes relatives à son engagement en faveur de la défense mutuelle entre alliés, prévue par l’article 5 de la Charte de l’OTAN : « Nous sommes avec eux jusqu’au bout », a-t-il dit. Le président américain avait semé le doute la veille, en évoquant « de nombreuses définitions » du pacte de défense commune liant les pays membres de l’Alliance atlantique. Les pays membres s’engagent à investir 5 % de leur PIB en faveur de la défense et de la sécurité en 2035. Dans le détail, les alliés veulent allouer « au moins 3,5 % du PIB annuellement » pour les dépenses militaires, et 1,5 % supplémentaire pour la sécurité au sens plus large, comprenant la « protection des infrastructures critiques » et la défense des « réseaux ». Soutien à l’Ukraine « Les Alliés réaffirment leur engagement souverain et durable à soutenir l’Ukraine, dont la sécurité contribue à la nôtre », face à « la menace à long terme » que représente la Russie, rappelle cette déclaration, endossée par les 32 dirigeants de l’OTAN, y compris le président américain, Donald Trump, à l’origine d’un spectaculaire rapprochement avec la Russie. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. olivier lsb Posté(e) le 25 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 juin (modifié) Le 28/06/2022 à 00:18, olivier lsb a dit : Les sanctions à l'export vers la Russie ont fortement diminué ses importations et donc limité la dégradation de sa balance commerciale, puisque les sorties de devises sont rendues difficiles. Ce que ça cache, c'est que la Russie consomme à petit feu le potentiel de ses actifs matériels en place et de ses stocks de produits antérieurement importés. Une partie de ces importations ne sera jamais remplacée et le pouvoir proclame que c'est la légendaire ténacité et résilience Russe qui les fera se passer de ces importations... J'achète en partie, je reconnais une certaine capacité aux Russes à endurer sanctions et privations, aidée en cela par la propagande et la nécessité de souder les rangs autour du chef. Une autre partie de ces importations non réalisée se trouve actuellement compensée par la consommation du capital en place mais qui n'est pas renouvelé (usure des vannes et autres systèmes pétroliers complexes en contexte abrasif, renouvellement de matériels informatiques repoussé, usure prolongée des machines outils qui perdront précision en retour etc ...). [...] Le fil conducteur, c'est qu'on est à peine à 120 jours du conflit et je dirais environ une quinzaine de jours à peine depuis le début de sanctions réellement dissuasives et en place (ie la diminution des flux de devises liées à la réduction des importations occidentales de gaz et et pétrole). La consommation lente et pernicieuse des réserves Russes va s'opérer sur des années et produira des effets de long terme. Pour employer une analogie, cela fait 1 seconde qu'on vient de crever de trois 3 pneus sur 4, mais on est toujours à 140 km/h, on va repasser les 130 d'ici 5 secondes et on sera à l'arrêt dans 1 minute au mieux. Le 12/01/2024 à 21:06, olivier lsb a dit : Pourtant, les Russes ont hurlé sur les sanctions, on a vu les prix grimper chez eux sur l'énergie, les difficultés à produire même si les situations sont hétérogènes selon les matériels. Il y a des pénuries d'oeufs, le Rouble est employé pour régler des transactions dont le pétrole, mais il n'est pas librement coté et difficilement échangeable. La trésorerie de Gazprom a considérablement diminué et je pourrai multiplier les exemples. Simplement, les avoirs de la Russie étaient énormes et la consommation de ce stock d'actifs prend du temps, mais les sanctions accélèrent cette usure du capital. Les Russes ne manquent pas encore d'argent, ni de chars. Mais ils consomment le gros de leur capital et ont du mal à le régénérer. L'épreuve du temps, il n'y a que çà de vrai. SAV sur mes constats antérieurs, au sujet des sanctions et de la capacité de la Russie à financer sa guerre et son économie. La peinture commence à craqueler. Nabiullina, qui n'a jamais été partisane de cette guerre mais contrainte de rester en poste, doit justifier régulièrement d'une information qui ne PEUT PAS être mensongère ou maquillée: le taux directeur de la banque centrale. Très élevé, il traduit la puissance d'un phénomène inflationniste important à l'œuvre au sein d'une économie, bête noire de tout économiste normalement compétent. Pour la combattre, le taux directeur est une arme privilégiée et efficace, mais pas sans conséquence sur l'économie. Ce dernier est régulièrement maintenu à 21% et commence à broyer les entreprises russes qui ont le malheur de ne pas opérer dans un secteur privilégié (aka, celui de l'armement). https://www.moscowtimes.ru/2025/06/19/latviya-zapretila-rossiyanam-pokupku-nedvizhimosti-a166616 Citation Nabiullina a annoncé l'épuisement des dernières ressources de l'économie russe 19.06.2025 Mikhaïl Metzel/TASS Les ressources qui ont permis à l'économie russe de connaître une croissance pendant deux ans dans des conditions de guerre et de sanctions sont épuisées, a déclaré jeudi la gouverneure de la Banque de Russie, Elvira Nabiullina, lors du Forum économique international de Saint-Pétersbourg. « Nous avons connu une croissance assez rapide ces deux dernières années grâce à l'utilisation de ressources disponibles », a-t-elle déclaré. Selon Nabiullina, cela concerne la main-d'œuvre, les capacités de production, les réserves de capital du système bancaire, ainsi que les fonds du Fonds national de prévoyance, grâce auxquels le gouvernement a comblé les « trous » budgétaires et financé des mégaprojets de plusieurs milliers de milliards de dollars. « Nous devons comprendre que nombre de ces ressources sont réellement épuisées », a déclaré Nabiullina (citée par TASS). Le taux de chômage, selon Rosstat, a chuté à un minimum historique de 2,3 %, et l'émigration massive et l'enrôlement militaire ont créé une pénurie de personnel, estimée par le gouvernement à 2 millions de personnes. Selon Rosstat, le taux d'utilisation des capacités de production des entreprises a dépassé 80 %, un record dans l'histoire moderne. Les liquidités du Fonds national de prévoyance ont triplé depuis le début de la guerre, atteignant 2 800 milliards de roubles. Les réserves de change du fonds ont diminué à 153,7 milliards de yuans, leur plus bas niveau depuis sa création en 2008, et les réserves d'or du Fonds national de prévoyance ont fondu à 139,5 tonnes, alors qu'elles dépassaient 400 tonnes avant le début de la guerre. Le fonds pourrait être complètement épuisé en 2026, ont averti les experts de RANEPA. L'économie russe est « au bord de la récession », a déclaré Maxime Orechkine, directeur du ministère du Développement économique, lors de la réunion du SPIEF avec Nabioullina. Selon Rosstat, au premier trimestre, le taux de croissance du PIB a triplé, passant de 4,1 % à 1,4 %, et, d'un trimestre à l'autre, l'économie a commencé à se contracter pour la première fois depuis 2022. Les bénéfices des entreprises ont chuté d'un tiers en mars, et de moitié dans le secteur clé du pétrole et du gaz. L'industrie était au bord de la stagnation (croissance de 1,2 % entre janvier et avril), et les industries civiles ont commencé à se contracter. Le chiffre d'affaires du commerce de détail a triplé : 2,4 % fin avril contre 7,2 % fin décembre. En réalité, les responsables du bloc économique disent à Vladimir Poutine qu'il est temps de choisir entre la guerre et l'économie, a déclaré le directeur d'un centre d'expertise russe à Novaya Gazeta.Europe. « Ces voix vont se faire de plus en plus entendre », est convaincu l'expert. « Ils diront en termes ésopiques que nous ne pouvons plus assumer les dépenses, que le Fonds national de protection sociale s'épuise et qu'il n'y a aucun moyen de le renflouer. » Après trois ans de mobilisation militaire, l'économie russe ralentit, explique Alexander Kolyandr, chercheur au Centre d'analyse des politiques européennes. « L'économie s'essouffle et la récession pourrait facilement se transformer en effondrement », prévient-il. « De mauvaises décisions des responsables, une nouvelle chute des prix du pétrole, une insouciance face à l'inflation – et la Russie pourrait se retrouver dans une situation très difficile. » Modifié le 28 juin par olivier lsb orthographe 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Hibernatus Posté(e) le 26 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 26 juin Certaines personnes en Russie seraient bien avisée de ne fréquenter que des maisons de plain pied... 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin https://responsiblestatecraft.org/trump-nato-summit-ukraine/ (26 juin 2025) L'une des principales victimes diplomatiques de la guerre aérienne entre Israël et l'Iran a été l'attention portée par les États-Unis à la guerre en Ukraine et la couverture médiatique de celle-ci. Le sommet de l'OTAN de La Haye était l'occasion de maintenir l'Ukraine dans le collimateur des États-Unis. Cela ne s'est pas vraiment passé ainsi. Alors que le communiqué du sommet de Washington de 2024 comptait plus de 5300 mots riches en intentions normatives et en bavardages bureaucratiques, la déclaration du sommet de La Haye de 2025 ne comptait que 425 mots, presque exclusivement axés sur l'objectif de dépenses de l'OTAN. Alors que le communiqué de Washington indiquait « nous continuerons à la soutenir [l'Ukraine] sur la voie irréversible de la pleine intégration euro-atlantique, y compris l'adhésion à l'OTAN », la déclaration de La Haye ne l'a pas fait, ce qui a déjà été interprété comme un assouplissement de la position de l'OTAN par certains commentateurs du courant dominant. L'ire européenne a encore été provoquée par l'indication du secrétaire d'État Marco Rubio que les États-Unis ne soutiendront pas de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie pour le moment. La déclaration disait simplement : « Les Alliés réaffirment leur engagement souverain et durable de fournir un soutien à l'Ukraine, dont la sécurité contribue à la nôtre, et, à cette fin, ils incluront les contributions directes à la défense de l'Ukraine et à son industrie de défense dans le calcul des dépenses de défense des Alliés ». Pour ceux qui ne sont pas habitués à interpréter les subtilités du langage des communiqués, ce langage dit deux choses. Premièrement, l'emploi du mot « souverain » signifie que si certains alliés peuvent choisir souverainement de financer l'Ukraine, d'autres peuvent choisir de ne pas le faire. Au cours de leur rencontre, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a interrogé le président Trump sur la possibilité d'acheter des missiles Patriot supplémentaires. Bien que Trump ne se soit pas engagé sur ce point, il semble clair que tout achat futur par l'Ukraine de matériel militaire américain, s'il a lieu, sera de toute façon effectué avec de l'argent européen. Ce que nous n'avons pas vu à La Haye, c'est un élan en faveur des efforts visant à mettre un terme à la guerre en Ukraine. Au lieu de cela, et sur la base d'une déclaration de La Haye qui a repoussé toute condamnation de la Russie, Sir Keir Starmer continue d'insister sur le fait que les alliés restent déterminés à « faire pression à nouveau pour amener Poutine à la table des négociations en vue d'un cessez-le-feu inconditionnel ». Comme le proverbial disque rayé, le Premier ministre britannique continue de croire que, les États-Unis n'offrant pas d'argent frais, l'Ukraine continuant de perdre du terrain sur le champ de bataille et l'Europe ayant du mal à combler la différence, la Russie, en position de force, fera des concessions inconditionnelles. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin https://www.politico.eu/article/marco-rubio-surprise-nato-allies-rhetoric-russia-sanctions-ukraine-invasion-war-defense-donald-trump-us/ (25 juin 2025) Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a jeté mercredi de l'eau froide sur les appels européens en faveur de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie. M. Rubio, qui a été critiqué lors du dîner pour la réticence de M. Trump à durcir le ton à l'égard de Moscou, a reconnu à ses homologues européens que la Russie était le problème qui empêchait les négociations de paix de mettre fin à la guerre en Ukraine, selon les fonctionnaires, qui ont obtenu l'anonymat pour discuter du dîner privé. Mais quelques heures plus tard, lors d'une interview exclusive avec Dasha Burns de Politico en marge du sommet de l'OTAN, M. Rubio a expliqué pourquoi l'administration s'abstenait de sanctionner davantage la Russie. "Si nous faisions ce que tout le monde ici veut que nous fassions, c'est-à-dire intervenir et les écraser avec davantage de sanctions, nous perdrions probablement notre capacité à leur parler du cessez-le-feu et alors qui leur parlerait ? M. Rubio a ajouté que M. Trump saura « le moment et l'endroit » pour virer de bord. Bien que le projet de loi sur les sanctions du sénateur Lindsey Graham, républicain de Caroline du Sud, compte plus de 80 coparrains, ce qui est largement suffisant pour passer outre un éventuel veto présidentiel, le chef de la majorité sénatoriale, John Thune, républicain du Dakota du Sud, a indiqué qu'il préférait attendre un signal indiquant que M. Trump soutenait la mesure avant de l'examiner. La Maison Blanche travaille avec Graham et d'autres sur le contenu du projet de loi afin de s'assurer qu'il préserve les options de Trump, a déclaré Rubio à Politico. « Lindsey Graham a un projet de loi, et d'autres, et cela pourrait se produire », a déclaré Rubio. « Nous avons discuté avec eux de la manière de l'encadrer, de le structurer, parce qu'en fin de compte, nous pensons qu'il doit avoir suffisamment de flexibilité pour que le président puisse imposer des sanctions, et nous n'avons supprimé aucune des sanctions que nous avons déjà. » Mais même lors d'un sommet restreint où les représentants de l'OTAN ont évité de dire ou de faire quoi que ce soit qui puisse contrarier M. Trump avant l'adoption officielle d'un nouvel engagement de dépenses, certains Européens se sont exprimés discrètement sur le manque d'urgence de l'administration face à la guerre en Ukraine. « À un moment donné, on aura l'impression que Poutine prend Trump pour un imbécile », a déclaré l'un des diplomates européens à propos du président russe. Le ministre polonais des Affaires étrangères Radosław Sikorski - qui s'est publiquement disputé avec Rubio au sujet des menaces d'Elon Musk d'éteindre Starlink pour l'Ukraine - a interpellé directement le plus haut diplomate américain lors du dîner et a déclaré que la Russie manquait de respect à Trump en violant le cessez-le-feu. L'Union européenne devrait bientôt adopter un nouveau train de sanctions visant à réduire les recettes pétrolières de la Russie en abaissant le plafond des prix des exportations de pétrole du Kremlin par voie maritime. Cette mesure devrait être adoptée malgré la résistance de la Hongrie et de la Slovaquie, qui ont protesté contre le projet de l'Union européenne de cesser progressivement d'acheter des combustibles fossiles à Moscou d'ici à 2027. Mais les responsables européens pensent qu'ils auront besoin de l'influence américaine - et d'une pression financière accrue sur le Kremlin - pour revenir à la table des négociations. Entre-temps, Rubio a présenté différents fronts à ses alliés devant les caméras et lors de réunions privées. Derrière les portes closes, les pays baltes et nordiques en sont venus à considérer M. Rubio comme un allié au sein de l'administration Trump qui ne se fait pas d'illusions sur la Russie et la Chine, même si sa rhétorique publique ne le reflète pas toujours, selon le deuxième responsable diplomatique européen. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin Il y a 21 heures, olivier lsb a dit : La peinture commence à craqueler. Nabiullina, qui n'a jamais été partisane de cette guerre mais contrainte de rester en poste, doit justifier régulièrement d'une information qui ne PEUT PAS être mensongère ou maquillée: le taux directeur de la banque centrale. Très élevé, il traduit la puissance d'un phénomène inflationniste important à l'œuvre au sein d'une économie, bête noire de tout économiste normalement compétent. Pour le combattre, le taux directeur est une arme privilégiée et efficace, mais pas sans conséquence sur l'économie. Ce dernier est régulièrement maintenu à 21% et commence broie les entreprises russes qui ont le malheur de ne pas opérer dans un secteur privilégié (aka, celui de l'armement). Pas grave, les russes mangeront de l'acier à blindage et boiront du propergol... Quant aux médicaments, ils auront plein de suppositoires différents aux formes et aux tailles diverses et variées... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin il y a 1 minute, Patrick a dit : Pas grave, les russes mangeront de l'acier à blindage et boiront du propergol... Quant aux médicaments, ils auront plein de suppositoires différents aux formes et aux tailles diverses et variées... Quand on voit l'état des infras dans certaines régions, ils y sont déjà. Je ne les plains pas, cet état de fait est accepté collectivement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 26 juin Share Posté(e) le 26 juin il y a 11 minutes, olivier lsb a dit : Quand on voit l'état des infras dans certaines régions, ils y sont déjà. Je ne les plains pas, cet état de fait est accepté collectivement. "Si seulement le Tsar savait ce que font les Boyards dans son dos!" 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin https://www.br.de/nachrichten/deutschland-welt/russland-ukraine-krieg-im-news-ticker-kw-26,Uovx9tU (27 juin 2025) Le sommet de l'UE se termine sans nouveau train de sanctions contre la Russie L'UE doit reporter l'adoption de son 18e paquet de sanctions contre la Russie en raison de l'opposition de la Slovaquie. Le Premier ministre slovaque Robert Fico a clairement indiqué lors du sommet de Bruxelles qu'il ne donnerait son accord que lorsque son pays aurait reçu des assurances de la Commission européenne garantissant l'approvisionnement en gaz de son pays après 2027. C'est pourquoi les 26 autres chefs d'État et de gouvernement de l'UE n'ont pas pu donner leur accord pour le paquet de sanctions négocié - une décision unanime est nécessaire. Une décision au niveau des ambassadeurs est désormais attendue la semaine prochaine. Les chefs d'Etat et de gouvernement se sont simplement mis d'accord pour prolonger les sanctions existantes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin https://www.lemonde.fr/international/live/2025/06/27/en-direct-guerre-en-ukraine-un-bombardement-russe-dans-la-region-de-dnipropetrovsk-fait-au-moins-trois-morts-et-14-blesses-selon-les-autorites_6615228_3210.html Le débat sur le budget de la défense met en lumière les divisions républicaines sur l’Ukraine Les discussions sur le budget de la défense américain se poursuivent. Selon l’agence Reuters, le président Donald Trump cherche à contrer la Chine dans la région Indo-Pacifique et à revitaliser la base industrielle de défense américaine. Mais durant les discussions en cours depuis plusieurs semaines, le sénateur américain Mitch McConnell, président du sous-comité des crédits de la défense du Sénat, a critiqué l’administration Trump pour avoir envisagé une réduction de l’aide militaire à l’Ukraine dans le budget de 2026. Le sénateur a souligné l’importance de l’Ukraine Security Assistance Initiative (USAI). « Une administration républicaine critique un programme créé par un Congrès républicain en 2015 pour contrer la réponse inefficace du président Obama à l’invasion initiale de l’Ukraine par la Russie », a-t-il déclaré lors d’une allocution au Sénat. Il a exprimé son désir de voir réviser l’analyse derrière la décision de l’administration Trump de supprimer le financement de l’USAI et a défendu le retour sur investissement significatif de l’aide américaine à l’Ukraine. Le 10 juin, le secrétaire à la défense, Pete Hegseth, a confirmé ces plans de réduction du financement, l’expliquant par la volonté de transférer plus de responsabilités à l’OTAN dans le soutien à l’Ukraine et l’intention de Donald Trump de continuer à privilégier la voie diplomatique dans la résolution du conflit. Mais Mitch McConnell a averti que réduire le soutien à l’Ukraine pourrait envoyer un message dangereux aux adversaires des Etats-Unis, notamment la Russie, l’Iran, la Chine et la Corée du Nord. Il a souligné que l’Ukraine combat un adversaire des Etats-Unis et que l’aide militaire américaine sert également à préparer les conflits potentiels dans l’Indo-Pacifique. Il a plaidé pour l’imposition de sanctions contre la Russie, l’augmentation de l’aide à la sécurité pour l’Ukraine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin Le 26/06/2025 à 18:55, Hibernatus a dit : Certaines personnes en Russie seraient bien avisée de ne fréquenter que des maisons de plain pied... Oui, et de préférence sans poignée de porte à l'entrée Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Manuel77 Posté(e) le 27 juin Share Posté(e) le 27 juin Le 25/06/2025 à 23:48, olivier lsb a dit : La peinture commence à craqueler. Nabiullina, qui n'a jamais été partisane de cette guerre mais contrainte de rester en poste, doit justifier régulièrement d'une information qui ne PEUT PAS être mensongère ou maquillée: le taux directeur de la banque centrale. Très élevé, il traduit la puissance d'un phénomène inflationniste important à l'œuvre au sein d'une économie, bête noire de tout économiste normalement compétent Que Dieu t'entende, mais je doute que cela raccourcisse la guerre. Quand je vois l'inflation exorbitante avec laquelle notre ami Erdogan reste néanmoins au pouvoir... et il n'a même pas besoin de jeter des gens par la fenêtre. Mais la Turquie n'est pas une économie basée sur les matières premières. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) le 28 juin Share Posté(e) le 28 juin (modifié) Il y a 15 heures, Manuel77 a dit : Que Dieu t'entende, mais je doute que cela raccourcisse la guerre. Quand je vois l'inflation exorbitante avec laquelle notre ami Erdogan reste néanmoins au pouvoir... et il n'a même pas besoin de jeter des gens par la fenêtre. Mais la Turquie n'est pas une économie basée sur les matières premières. Natürlish ! Dans une interview avec Vladimir Milov, ce dernier avait dressé un parallèle avec la Turquie... Surtout pour en souligner toutes les différences. A: Russia resembles Turkey only in terms of high inflation, the rest are vast differences. Turkey is an internationally open economy, which is not only not under any sanctions, but on the contrary, enjoys a customs union agreement with the European Union, and net positive foreign direct investment inflows, unlike Russia. It also has skilled workforce and good demographics - everything Russia hasn't (in fact, Russia even imports workforce from Turkey). Had Turkey found itself in the Russian circumstances - tough international isolation, lack of access to international investment and technology, demographic catastrophe and wild shortage of workforce, huge burden of war spending, no access to markets, etc. - things would have been drastically different either. However, I strongly argue against normalizing the economic situation of Turkey. High inflation seriously undermines business confidence, investment, and future development. Inflationary growth today is essentially a growth stolen from tomorrow. Turkey would feel it, yet. Moreover, the most complex manufacturing and technology industries are the most sensitive to high inflation, as they often have the longest investment cycles, and high inflation strongly undermines viability of long term sophisticated projects, and reduces the availability of long term affordable financing. Interestingly enough, in Russia, the sector which probably suffers the most from high inflation is the military producing industries - because they have long production intervals, and when they finally deliver their products to the government, the amounts of payment agreed a while ago become trashed by inflation. Current Putin's economic model led by the military industries is particularly sensitive to inflation, in a negative way. J'ajouterais que la Turquie a toujours privilégié la politique de l'emploi, sur celle de la stabilité des prix. Leur hyperinflation doit se jauger à l'aune du taux d'emploi, qui pourrait être bien pire sans une politique monétaire accommodante. Le taux d'emploi n'est pas en revanche un objectif politique pour la Russie, étant entendu qu'il est déjà son maximum, du fait des pertes causées par la guerre. Modifié le 28 juin par olivier lsb 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 28 juin C’est un message populaire. Share Posté(e) le 28 juin (modifié) Le général Bukart estime que la russie subi une défaite stratégique actuellement. L"entrée de la Finlande et de la Suède dans L'OTAN lui a totalement fermé la Baltique. Le Général Burkhard craint que la Russie puisse « tenir cinq minutes de plus que nous », malgré sa défaite stratégique https://www.opex360.com/2025/06/28/le-general-burkhard-craint-que-la-russie-puisse-tenir-cinq-minutes-de-plus-que-nous-malgre-sa-defaite-strategique/ Avant le début de la guerre, l’Ukraine disposait d’une réserve d’environ 500 000 tonnes de lithium, un métal notamment utilisé pour les batteries et comme additif – sous forme d’aluminate – pour la propulsion des fusées et des missiles. Et deux des quatre gisements qu’elle comptait jusqu’alors sont désormais contrôlés par la Russie, cette dernière ayant mis la main sur celui de Shevchenko [Donbass], le 24 juin. En outre, ces dernières semaines, ses troupes ont continué de progresser au sud de Pokrovsk, ville stratégique car abritant une mine essentielle pour l’industrie sidérurgique ukrainienne ainsi qu’un nœud logistique. Pour autant, pour le général Thierry Burkhard, le chef d’état-major des armées [CEMA], la situation de la Russie est « très compliquée », les victoires tactiques qu’elle peut remporter sur les champs de bataille ukrainiens – au prix de lourdes pertes – ne pouvant masquer la « défaite stratégique » qu’elle est en train de subir. « Aujourd’hui, si on regarde objectivement les choses, la Russie est en train de subir une défaite stratégique », a en effet lancé le CEMA, lors d’une audition à l’Assemblée nationale, le 25 juin. D’abord, son attaque [contre l’Ukraine] est un « désastre militaire » car « même si c’est difficile à évaluer, il est néanmoins sûr qu’elle a perdu quelques centaines de milliers d’hommes, tués ou blessés, ce qui dépasse notre capacité d’imagination », a ensuite relevé le général Burkhard. « Quand la Russie a attaqué, le 24 février [2022], son objectif n’était pas de conquérir à peine 20 % du territoire ukrainien au bout de trois ans et demi mais de l’emporter en quelques mois », a-t-il ajouté. Cette « victoire à la Pyrrhus » esquissée par le CEMA tient aussi à la nouvelle « géométrie de l’espace de bataille » engendrée par l’invasion de l’Ukraine, avec l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan, alors que ces deux pays étaient jusqu’alors neutres. « C’était une ligne rouge absolue pour Moscou depuis 1945 », a-t-il rappelé. Aussi, la Russie se trouve maintenant dans une « situation très compliquée » car la guerre en Ukraine a « neutralisé la mer Noire » et la Baltique, qui était « plutôt difficile à gérer pour l’Otan » avec le « ventre mou » que constituaient la Suède et la Finlande, est devenue un « lac Otan », a détaillé le général Burkhard. « En cas de confrontation, je peux assurer que pas un bateau russe n’arrivera à passer par la Baltique, alors que Saint-Pétersbourg représente 50 à 60 % des flux économiques russes », a-t-il ajouté. En outre, a-t-il rappelé, le port de Mourmansk ne peut pas être une alternative [du moins pour ce qui concerne l’Atlantique] car sa vocation est exclusivement militaire. Un autre point évoqué par le CEMA est la « vassalisation » de la Russie « vis-à-vis de la Chine et d’autres pays », ce qui « la met en difficulté pour appuyer ses partenaires stratégiques : elle n’a pas pu le faire avec la Syrie et elle semble ne pas pouvoir le faire avec l’Iran », a-t-il dit. Enfin, le général Burkhard estime que les conséquences sociétales de la guerre en Ukraine finiront aussi par « consommer » cette défaite stratégique de Moscou. « Quand la guerre se terminera et qu’elle démobilisera, la Russie va se retrouver avec de gros problèmes sociétaux. Cette guerre aura rappelé à tout le monde, si besoin était, le faible prix que représente la vie humaine en Russie, au regard des conditions dans lesquelles elle envoie ses soldats au front », a d’abord relevé le CEMA. En outre, a-t-il poursuivi, « on constate qu’un soldat russe est payé entre 3 000 et 4 000 euros pour aller combattre et que, parallèlement, le salaire des médecins a été porté à 1 000 euros, ce qui va créer de gros problèmes sociétaux dans la Russie de demain ». Pour autant, a averti le général Burkhard, il faut être « lucide » car, in fine, la « victoire est à celui des deux adversaires qui sait souffrir un quart d’heure de plus que l’autre », pour citer Marcel Proust. « Je pense que si on laisse la guerre se continuer comme ça, je crains que la Russie soit capable de tenir cinq minutes de plus que nous, même dans sa situation. Ce problème doit être impérativement pris en compte : il faut qu’on arrive à casser la linéarité de la bataille et qu’on évite qu’une défaite stratégique se transforme en victoire [pour la Russie], avec les conséquences qu’on imagine », notamment sur l’architecture de sécurité du continent européen, a-t-il conclu. Modifié le 28 juin par herciv 2 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fred974 Posté(e) le 29 juin Share Posté(e) le 29 juin Quand quelque-chose se passe mal, il faut toujours privilégier la thèse de la bêtise plutôt que la thèse du complot. Mais là, je me demande s'il n'y a pas la possibilité d'intoxiquer le complexe militaro-industriel russe en le noyant de mauvais composants. Les Israéliens avaient bien réussi à vendre des bippers explosifs... https://www.slate.fr/monde/marche-noir-materiel-defectueux-sanctions-industrie-defense-militaire Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 1 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 juillet https://www.lemonde.fr/international/live/2025/07/01/en-direct-guerre-en-ukraine-vladimir-poutine-declare-a-emmanuel-macron-que-les-occidentaux-sont-responsables-du-conflit-lors-de-leur-premier-echange-telephonique-depuis-2022_6616331_3210.html Vladimir Poutine déclare à Emmanuel Macron que les Occidentaux sont responsables du conflit, lors de leur premier échange téléphonique depuis 2022 Le chef de l’Etat s’est entretenu, mardi, par téléphone pendant plus de deux heures avec son homologue russe, Vladimir Poutine, a fait savoir l’Elysée, précisant que les dirigeants avaient évoqué l’Ukraine et le programme nucléaire iranien. Il s’agit du premier entretien téléphonique entre M. Macron et M. Poutine depuis septembre 2022. A cette occasion, Emmanuel Macron a réitéré le soutien indéfectible de la France à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Il a aussi appelé à l’établissement, « dans les meilleurs délais », d’un cessez-le-feu et au « lancement de négociations entre l’Ukraine et la Russie pour un règlement solide et durable du conflit », rapporte la présidence française dans un communiqué. Lors de son entretien avec Emmanuel Macron, le président russe, Vladimir Poutine, « a rappelé que le conflit ukrainien est une conséquence directe des politiques des pays occidentaux », rapporte de son côté le Kremlin sur son site Internet. Le dirigeant russe a affirmé que les Etats occidentaux « ont ignoré, pendant de nombreuses années, les intérêts de la Russie en matière de sécurité, ont créé une tête de pont antirusse en Ukraine et ont toléré des violations des droits des résidents russophones ». Il a estimé que ces Etats « poursuivent maintenant une politique visant à prolonger les hostilités en fournissant au régime de Kiev diverses armes modernes », rapporte encore le Kremlin. Le président russe a, selon lui, souligné que le règlement de la guerre en Ukraine devrait « être global et s’inscrire sur le long terme, prévoir l’élimination des causes profondes de la crise ukrainienne et se fonder sur les nouvelles réalités territoriales ». 8 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 1 juillet Share Posté(e) le 1 juillet Il y a 2 heures, Wallaby a dit : https://www.lemonde.fr/international/live/2025/07/01/en-direct-guerre-en-ukraine-vladimir-poutine-declare-a-emmanuel-macron-que-les-occidentaux-sont-responsables-du-conflit-lors-de-leur-premier-echange-telephonique-depuis-2022_6616331_3210.html Vladimir Poutine déclare à Emmanuel Macron que les Occidentaux sont responsables du conflit, lors de leur premier échange téléphonique depuis 2022 Le chef de l’Etat s’est entretenu, mardi, par téléphone pendant plus de deux heures avec son homologue russe, Vladimir Poutine, a fait savoir l’Elysée, précisant que les dirigeants avaient évoqué l’Ukraine et le programme nucléaire iranien. Il s’agit du premier entretien téléphonique entre M. Macron et M. Poutine depuis septembre 2022. A cette occasion, Emmanuel Macron a réitéré le soutien indéfectible de la France à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Il a aussi appelé à l’établissement, « dans les meilleurs délais », d’un cessez-le-feu et au « lancement de négociations entre l’Ukraine et la Russie pour un règlement solide et durable du conflit », rapporte la présidence française dans un communiqué. Lors de son entretien avec Emmanuel Macron, le président russe, Vladimir Poutine, « a rappelé que le conflit ukrainien est une conséquence directe des politiques des pays occidentaux », rapporte de son côté le Kremlin sur son site Internet. Le dirigeant russe a affirmé que les Etats occidentaux « ont ignoré, pendant de nombreuses années, les intérêts de la Russie en matière de sécurité, ont créé une tête de pont antirusse en Ukraine et ont toléré des violations des droits des résidents russophones ». Il a estimé que ces Etats « poursuivent maintenant une politique visant à prolonger les hostilités en fournissant au régime de Kiev diverses armes modernes », rapporte encore le Kremlin. Le président russe a, selon lui, souligné que le règlement de la guerre en Ukraine devrait « être global et s’inscrire sur le long terme, prévoir l’élimination des causes profondes de la crise ukrainienne et se fonder sur les nouvelles réalités territoriales ». Les positions semblent figées mais ça recommence à discuter, ou plutôt à causer. "Les esgourdes sont encore un peu ensablées." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 1 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 juillet Tout le reportage vaut le coup mais je l'ai calé à ce moment précis qui illustre à merveille les "valeurs traditionnelles" de la société russe. Ne riez pas trop fort c'est un peu (beaucoup) tragique quand même. Le passage à 23:00 est également à gerber. Si vous êtes élibataires à l'âme sensible, vous voilà prévenus... 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
greg0ry Posté(e) le 2 juillet Share Posté(e) le 2 juillet https://www.lefigaro.fr/international/washington-confirme-stopper-certaines-livraisons-d-armes-a-l-ukraine-20250702 Il s’agit à mon sens seulement de l’officialisation d’un état de fait constaté depuis plusieurs mois. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 2 juillet Share Posté(e) le 2 juillet (modifié) Il y a 2 heures, greg0ry a dit : https://www.lefigaro.fr/international/washington-confirme-stopper-certaines-livraisons-d-armes-a-l-ukraine-20250702 Il s’agit à mon sens seulement de l’officialisation d’un état de fait constaté depuis plusieurs mois. Oui mais c'est pas çà le problème principal. Les US devraient soutenir deux fronts à la fois : Ukraine et Israël. On s'aperçoit qu'ils en sont en fait incapable. Leur capacités industrielles et en transport sont déjà à la limite. Dans mes postes indiquant mes doutes sur le sujet de ces capacités US je les pensais capable de soutenir deux fronts. Je m'aperçois qu'ils sont en fait limités à un seul front. Et qu'en plus leur stocks destiné à supporter un choc initial est déjà à l'os : Himars, Patriot par exemple. Je le dis depuis des années mais le problème est particulièrement sensible pour le F-35. Actuellement tout le stock de spares part pour Israël. Regardez le nombre de procès qu'il y a en Europe pour livraison de matériel F-35 à Israël. Si plusieurs front s'ouvrent avec l'utilisation de F-35 que va-t'il se passer. C'est déjà tendu pour entretenir les F-35 des fronts ISR/LIb, Isr/Syr, Isr/Iran ca va devenir quoi si les chinois passent à l'action ? Il restera quelque chose pour faire voler les F-35 européens ? Modifié le 2 juillet par herciv 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 2 juillet Share Posté(e) le 2 juillet https://www.lemonde.fr/international/live/2025/07/02/en-direct-guerre-en-ukraine-les-etats-unis-renoncent-a-livrer-certaines-armes-a-kiev_6616331_3210.html D’après Politico et d’autres médias américains, la décision américaine d’arrêter de livrer des armes à l’Ukraine concerne notamment des missiles de défense antiaérienne Patriot, des obus, des drones et des missiles lancés par l’aviation ukrainienne avec des avions F-16. Ce choix fait suite, toujours selon les médias, à des inquiétudes du Pentagone quant aux réserves de l’armée américaine, sur lesquelles est directement prélevée l’aide militaire à l’Ukraine. Selon la chaîne publique américaine PBS, la Maison Blanche a suspendu la livraison de missiles PAC-3 Patriot, d’obus d’artillerie de 155 mm, de roquettes GMLRS pour les lance-roquettes multiples, de lance-missiles sol-air américains à courte portée Stinger, de missiles air-air à moyenne portée à guidage radar semi-actif AIM-7 et de missiles antichar Hellfire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 2 juillet Share Posté(e) le 2 juillet (modifié) Il y a 10 heures, Patrick a dit : Tout le reportage vaut le coup mais je l'ai calé à ce moment précis qui illustre à merveille les "valeurs traditionnelles" de la société russe. Ne riez pas trop fort c'est un peu (beaucoup) tragique quand même. Le passage à 23:00 est également à gerber. Si vous êtes élibataires à l'âme sensible, vous voilà prévenus... Merci, on voit bien que la guerre est devenue une nouvelle normalité et que l'économie est structurée autour de la guerre. ça me fait penser à la guerre entre l'Eurasia, l’Estasia et l’Océania dans 1984. "La guerre, c'est la paix" selon le Parti. La société de l'Océania est structurée autour d'une guerre perpétuelle qui est menée pour maintenir l'équilibre du pouvoir et contrôler la population. Elle est devenue une fin en soi, une partie normale et permanente de la vie. Modifié le 2 juillet par CANDIDE 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ciders Posté(e) le 2 juillet C’est un message populaire. Share Posté(e) le 2 juillet Il y a 3 heures, herciv a dit : Oui mais c'est pas çà le problème principal. Les US devraient soutenir deux fronts à la fois : Ukraine et Israël. On s'aperçoit qu'ils en sont en fait incapable. Leur capacités industrielles et en transport sont déjà à la limite. Dans mes postes indiquant mes doutes sur le sujet de ces capacités US je les pensais capable de soutenir deux fronts. Je m'aperçois qu'ils sont en fait limités à un seul front. Et qu'en plus leur stocks destiné à supporter un choc initial est déjà à l'os : Himars, Patriot par exemple. Je le dis depuis des années mais le problème est particulièrement sensible pour le F-35. Actuellement tout le stock de spares part pour Israël. Regardez le nombre de procès qu'il y a en Europe pour livraison de matériel F-35 à Israël. Si plusieurs front s'ouvrent avec l'utilisation de F-35 que va-t'il se passer. C'est déjà tendu pour entretenir les F-35 des fronts ISR/LIb, Isr/Syr, Isr/Iran ca va devenir quoi si les chinois passent à l'action ? Il restera quelque chose pour faire voler les F-35 européens ? Le problème n'est pas là. Il est là : Capituler devant Trump ne sert à RIEN. Parce qu'il ne respecte aucun engagement, même minime. La parole américaine ne vaut plus rien. 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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