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Guerre Russie-Ukraine 2022+ : géopolitique et économie


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il y a 44 minutes, gustave a dit :

Un point notable dans toutes les déclarations de ces derniers jours est la confusion qui englobe les "participations" tant promues: terre (probablement la moins courue), air (moins engageant mais plus cher), mer (confort), cyber (très confort), financière... Difficile de savoir ce que recouvrent exactement les engagements annoncés.

Un autre truc que j'ai un peu de mal à comprendre c'est à quoi serviront effectivement nos zincs s'ils n'ont pas de missions offensives ? 

Parce que, si je ne m'abuse les ukrainiens devraient avoir actuellement une cinquantaine d'avions, et on n'a pas l'impression qu'ils pèsent très lourd dans la balance. De plus, sauf erreur de ma part on n'a jamais vu, ou plus depuis très longtemps, des avions russes se balader au dessus de l'Ukraine et encore moins dans l'espace qui devrait faire l'objet de la "zone d'exclusion"... donc à part dézinguer de temps en temps quelque Shaheds, Kalibr ou KH-101, ce que les ukrainiens devraient être capable de faire avec leurs propres moyens, pourvu qu'on continue à leur assurer la veille radar; ils vont servir à quoi, concrètement, les Rafales à part nous impliquer directement dans le conflit (ce qui est clairement l'objectif de VZ, voir le texte cité plus haut) ?

    

Modifié par Yorys
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il y a 8 minutes, Ciders a dit :

A confirmer bien sûr mais si ça s'avère vrai, on pourra peut-être dire un jour que les Etats-Unis ont vendu l'Europe orientale pour économiser trois dollars six pence.

...

Je ne vais pas donner davantage mon avis, il est connu. Il se renforce juste un peu plus.

Bah non, c'est très clair : dans l'esprit de l'administration Trump c'est à nous de payer, c'est tout !

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il y a 5 minutes, Yorys a dit :

Un autre truc que j'ai un peu de mal à comprendre c'est à quoi serviront effectivement nos zincs s'ils n'ont pas de missions offensives ? 

Parce que, si je ne m'abuse les ukrainiens devraient avoir actuellement une cinquantaine d'avions, et on n'a pas l'impression qu'ils pèsent très lourd dans la balance. De plus, sauf erreur de ma part on n'a jamais vu, ou plus depuis très longtemps, des avions russes se balader au dessus de l'Ukraine et encore moins dans l'espace qui devrait faire l'objet de la "zone d'exclusion"... donc à part dézinguer de temps en temps quelque Shaheds, Kalibr ou KH-101, ce que les ukrainiens devraient être capable de faire avec leurs propres moyens, pourvu qu'on continue à leur assurer la veille radar; ils vont servir à quoi, concrètement, les Rafales à part nous impliquer directement dans le conflit (ce qui est clairement l'objectif de VZ, voir le texte cité plus haut) ?

    

Comme tout le reste il y a deux utilités principales à ces déploiements potentiels:

- signifier l'existence d'une Europe de la défense aux côtés de Kiev;

- dissuader VP de remettre cela (cf. Goya);

Accessoirement ils pourraient soulager un peu les FAU mais étant donné que le pré requis au déploiement est l'arrêt des combats ce ne sera pas vraiment le cas.

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il y a 34 minutes, herciv a dit :

Avec le blocage turc j'ai du mal à visualiser ce que pourrait être la contribution mer si ce n'est de la patrouille maritime.

D'une part il n'est pas dit que le blocage turc persiste après un cessez-le-feu. Pour ma part la posture turque me semble plutôt laisser supposer le contraire.

D'autre part il y a du déminage à faire notamment, en plus de la PATMAR.

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il y a 15 minutes, Ciders a dit :

A confirmer bien sûr mais si ça s'avère vrai, on pourra peut-être dire un jour que les Etats-Unis ont vendu l'Europe orientale pour économiser trois dollars six pence.

Je ne vais pas donner davantage mon avis, il est connu. Il se renforce juste un peu plus.

Toujours la même chose: les US disent nous ne fournissons plus d'équipement gratuitement.
Pour autant les militaires US sont toujours en Europe, y compris sur les frontières russes, le soutien US à l’Ukraine perdure, et les armes US arrivent toujours en Ukraine, tant que les Européens (qui répètent que c'est vital pour eux) payent.

 

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il y a 18 minutes, gustave a dit :

Accessoirement ils pourraient soulager un peu les FAU mais étant donné que le pré requis au déploiement est l'arrêt des combats ce ne sera pas vraiment le cas.

Ça, ça ne me paraît plus sûr du tout (cf le texte de VZ  plus haut).

 

Modifié par Yorys
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Il y a 3 heures, olivier lsb a dit :

Je doute que tu aies lu son billet. Il évoque des configurations à deux belligérants + tiers : Tchad VS Libye, et France, Israël VS Égypte, et URSS, US VS CdN et URSS, US VS Vietnam, et Chine / URSS etc... 

14-18 n'est pas cette configuration. 

J'ai très bien lu son billet (même si je trouve qu'il omet pas mal de chose pour être partial et pour que ce soit une bonne analyse). Il a très bien précisé que c'était avant tout une volonté politique. Et que face à un ennemi on ne peut plus sérieux dans ses moyens de riposte et sa volonté, au Liban, nous n'avons pas bougé d'un cheveu... j'aimerai écrire lol. En gros tant que nous sommes en position de force, nous sommes près à jouer du muscle, nous Français (mais les autres aussi, ça va de soit). Dans le cas contraire, on compte les points.

Je pointais juste de doigt, que cette volonté politique, c'est prendre aussi le risque de pertes militaires (je ne doute pas qu'un politicien en fin de CDD prenne ce risque. Que les militaires relèvent le gant, aussi, après tout c'est leur job.) Et je faisais donc un rappel historique des pertes "acceptables". En 1960, on se permettait de perdre 25 000 pour une colonie, sans trop trop sourciller. L'URSS pouvait aussi, les USA aussi. En 2008 on perdait 10 hommes, ça a fait scandale. Demain ?

Je conçois, on prépare psychologiquement la population à ça (à l'acceptation de pertes) depuis quelques mois. L'armée concerne après tout de moins en moins de monde, donc ça n’émouvra pas bien longtemps la perte de quelques gars là-bas. Encore moins ici pour les va-t-en-guerre. Le risque en vaut la chandelle ou on ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs ou encore vive la démocratie. Je te laisse choisir le dicton que tu diras aux familles. 

 

Mon point sur 14-18, c'est que l'Autriche pensait aussi que ça n'escaladerait pas, après tout la Serbie n'avait qu'à se plier à la volonté de son voisin. Excuse moi de ne pas souhaiter attendre la facture de 20 millions de morts pour dire : "euh oups o fèt sa a escaladé"

Modifié par Pasha
Correction et ajout 14-18
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il y a 3 minutes, Pasha a dit :

...

Je conçois, on prépare psychologiquement la population à ça (à l'acceptation de pertes) depuis quelques mois. L'armée concerne après tout de moins en moins de monde, donc ça n’émouvra pas bien longtemps la perte de quelques gars là-bas. Encore moins ici pour les va-t-en-guerre. Le risque en vaut la chandelle ou on ne fait pas d'omelettes sans casser des œufs ou encore vive la démocratie. Je te laisse choisir le dicton que tu diras aux familles. 

C'est tout vu, et déjà clamé Urbi et Orbi, Poutine est un danger existentiel (sic) : on ne peut pas lui laisser gagner sa guerre en Ukraine, ça vaut bien quelques dizaines/centaines de français non ? Et accessoirement quelques centaines de milliers d'ukrainiens !

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il y a 2 minutes, Yorys a dit :

C'est tout vu, et déjà clamé Urbi et Orbi, Poutine est un danger existentiel (sic) : on ne peut pas lui laisser gagner sa guerre en Ukraine, ça vaut bien quelques dizaines/centaines de français non ? Et accessoirement quelques centaines de milliers d'ukrainiens !

On sait comment ça commence on  sait pas comment ça se termine. Je suis de plsu en plus effrayé par le tour que prennent les choses. Je commence à me dire que le vrai test qui nous attends est celui là : saura-t-on stoppé la course folle actuelle.

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19 minutes ago, Yorys said:

Another thing I have a little trouble understanding is what will our zincs actually be used for if they don't have offensive missions? 

Because, if I'm not mistaken, the Ukrainians should currently have around fifty planes, and we don't get the impression that they weigh very heavily in the balance. Moreover, unless I'm mistaken, we have never seen, or not for a very long time, Russian planes flying over Ukraine and even less in the space which should be the subject of the "exclusion zone"... so apart from occasionally destroying some Shaheds, Kalibr or KH-101, which the Ukrainians should be capable of doing with their own means, provided that we continue to ensure radar monitoring; what use will the Rafales be, concretely, apart from directly involving us in the conflict (which is clearly the objective of VZ, see the text cited above)?

    

Vous ne faites que souligner un problème parmi des centaines d'autres… Partout où l'OTAN intervient, quelle que soit la ligne ou la règle, vous dites à la Russie par défaut : « Vous pouvez avoir tout le reste de l'autre côté de la ligne, mais voici le point d'arrêt. » Les concessions sont donc quasi automatiques. Et les règles d'engagement et l'escalade de la force peuvent être un cauchemar. L'un des problèmes qui se sont produits en Afghanistan est que nous avons eu des divergences entre les pays. Un pays avait des règles très agressives, l'autre des règles très pacifiques. De nombreux alliés pourraient se révéler plutôt inutiles. En ce qui concerne les zones d'exclusion aérienne, même. Leur interprétation générale est qu'aucun avion piloté n'est autorisé à survoler cette zone. Vous évoquez spécifiquement le vol de munitions ou de drones sur ce territoire, ce qui soulève encore plus de questions. Les drones modifient considérablement l'équation de la zone d'exclusion aérienne. Être abattu au-dessus d'une zone précédente signifiait la perte d'un avion et probablement d'un pilote. Les drones sont des ressources jetables.

 

1 hour ago, gustave said:

A number of European countries have long stated that Ukraine is a "vital" issue and that it will be supported until the end. What's new in this statement?

 

1 hour ago, gustave said:

Was this in the least doubtful?

Il est important de répéter ces choses encore et encore. Je pense que, sur le plan du forum, c'est utilisé comme une forme de progrès. Par exemple, la coalition des volontaires, qui était auparavant composée des mêmes personnes sous un nom non officiel, a maintenant opté pour un autre cadre, qui est également un cadre, similaire au précédent. C'est fou le temps et l'énergie dépensés pour revenir à la même conclusion. Je ne cherche pas à être trop satirique, mais je pense que certains sont tellement désespérés de présenter quelque chose comme une nouvelle « preuve » que les choses se produisent qu'ils vont essentiellement répéter les mêmes choses et prétendre qu'il s'agit d'une nouvelle révélation. Les mêmes personnes qui se réunissent depuis des années sur le même sujet ont une fois de plus élaboré un plan qui n'est toujours pas vraiment publié, qui est peu divulgué et qui pourrait bien ne jamais être mis en œuvre. Et je vais me risquer à dire que loin de cacher les détails à Poutine, le manque de transparence vise à éviter toute critique de ce plan.

Tout cela dépend en grande partie de deux votes clés. Poutine a un « non » catégorique. L'autre est Trump qui, je ne pense pas – je peux me tromper ! – va réellement appuyer sur la gâchette et accepter de soutenir cette initiative, car cela non seulement rendrait les États-Unis responsables de leur volonté de reléguer l'Europe au second plan, mais cela encouragerait probablement des décisions irréfléchies qui entraîneraient les États-Unis dans une guerre. L'article du New York Times sur la guerre secrète en Ukraine a clairement montré que même sous l'administration Biden, la confiance en l'Ukraine n'était pas très grande.

Nous nous trouvons donc dans une situation très étrange : Trump tente de se défaire de l'Europe, mais va aussi techniquement engager les États-Unis encore plus profondément en Ukraine, d'une manière que Biden n'a pas fait. Si l'on considère la situation globale, Trump est peut-être sérieux au sujet des zones d'exclusion aérienne. Mais dans l'ensemble, c'est tout le contraire de son objectif affiché. On ne peut pas avoir deux priorités absolues.

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il y a 22 minutes, Yorys a dit :

C'est tout vu, et déjà clamé Urbi et Orbi, Poutine est un danger existentiel (sic) : on ne peut pas lui laisser gagner sa guerre en Ukraine, ça vaut bien quelques dizaines/centaines de français non ? Et accessoirement quelques centaines de milliers d'ukrainiens !

C'est tout vu, et clamé urbi et orbi. "Ce n'est pas notre guerre, des gens vont mourir (idéalement vos enfants et vos pères), il faut donc ne rien faire et composer".

La course a déjà été lancée. Par la Russie et bientôt par d'autres. Croire qu'en s'arrêtant et en faisant pouce les choses s'arrêteront est une illusion aussi dangereuse que de croire "qu'après la guerre", tout redeviendra comme avant. 

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https://www.msn.com/fr-be/actualite/other/invasion-de-l-ukraine-garanties-de-sécurité-l-italie-répète-qu-elle-n-enverra-pas-de-troupes-en-ukraine/ar-AA1LTj5b (4 septembre 2025)

L'Italie a réitéré jeudi qu'elle ne déploierait pas de troupes en Ukraine, à l'issue d'une réunion des alliés de Kiev consacrée aux garanties de sécurité pour ce pays.

Au cours de la réunion à Paris, à laquelle elle participait en visio conférence, la Première ministre Giorgia Meloni a souligné "l'indisponibilité de l'Italie à envoyer des soldats en Ukraine", selon un communiqué de la présidence du Conseil, ajoutant que Rome pouvait "soutenir un éventuel cessez-le feu par le biais d'initiatives de surveillance et de formation à l'extérieur des frontières ukrainiennes".

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50 minutes ago, Pasha said:

I read his post very well (even if I think he omits quite a few things to be biased and for it to be a good analysis). He made it very clear that it was above all a political will. And that faced with an enemy who could not be more serious in his means of response and his will, in Lebanon, we did not move an inch... I would like to write lol. Basically, as long as we are in a position of strength, we are ready to flex our muscles, we French (but the others too, of course). Otherwise, we count the points.

I was just pointing out that this political will also means taking the risk of military losses (I have no doubt that a politician at the end of a fixed-term contract would take this risk. That the military would also take up the challenge; after all, it's their job.) And so I was giving a historical reminder of "acceptable" losses. In 1960, we allowed ourselves to lose 25,000 for a colony, without raising too many eyebrows. The USSR could do it too, the USA too. In 2008, we lost 10 men, which caused a scandal. Tomorrow?

I understand, the population has been psychologically prepared for this (to accept losses) for several months. After all, the army concerns fewer and fewer people, so the loss of a few guys there won't affect them for long. Even less here for the warmongers. The risk is worth the candle or you can't make an omelet without breaking eggs or even long live democracy. I'll let you choose the saying you'll tell the families. 

 

My point about 14-18 is that Austria also thought that things would not escalate, after all Serbia only had to bend to the will of its neighbor. Excuse me for not wanting to wait for the bill of 20 million deaths to say: "uh oops, it has escalated"

L'escalade est inévitable. L'envoi d'une force de sécurité constitue en soi une escalade du point de vue occidental ; pourquoi lui accorde-t-on une telle importance 

La Russie a déjà déclaré que ce résultat était inacceptable et qu'elle le considérerait comme une escalade. Et les dirigeants occidentaux affirment depuis des années qu'on ne peut laisser la Russie gagner.

La plus grande question est de savoir comment la situation ne peut pas s’aggraver.

Modifié par Stark_Contrast
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https://www.euractiv.fr/section/politics/news/la-russie-se-dit-ouverte-a-ladhesion-de-lukraine-a-lue/ (4 septembre 2025)

La Russie ne s’oppose pas à l’adhésion de l’Ukraine à l’UE, mais son ralliement à l’OTAN reste inacceptable, a fait savoir Vladimir Poutine lors de sa rencontre avec le Premier ministre slovaque Robert Fico en Chine.

Selon un sondage publié mardi, 52 % des citoyens européens issus des 27 États membres de l’UE sont favorables à l’adhésion de l’Ukraine, tandis que 42 % y sont opposés. L’opposition est particulièrement forte en République tchèque et en Hongrie, où 64 % de la population est contre.

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44 minutes ago, Alexis said:

I share General Kempf's skepticism.

Do everything? What do you mean? I haven't seen a convincing military plan from the Europeans that 1/ would give Ukraine a real advantage 2/ would be sustainable over time 3/ would be acceptable to European governments 4/ and public opinion

 

I don't think there will be an "escalation." Nor that there will be any deployment in Ukraine, nor that European aircraft will hunt Russian aircraft in Ukraine.

I expect a flop

The ridicule will be bitter of course

Je suis d'accord. Il pointe du doigt plusieurs échecs fondamentaux. C'est paradoxal. D'un côté, on pourrait considérer ce dont Macron a parlé comme un réel progrès. De l'autre, la situation n'a pas vraiment évolué et nous en sommes encore à une phase de planification interminable. Malgré tous ces progrès, les quatre points qu'il a mentionnés restent des problèmes épineux.

C'est ce que j'appelle « de l'air en mouvement » : il suffit de prendre quelque chose d'illusoire au départ et de le placer à un niveau ou un lieu imaginaire.

D'un côté, on a fait des progrès. De l'autre, on n'a rien fait d'autre que transporter quelque chose d'éthéré et d'intangible vers un nouvel endroit inventé, le long d'une chaîne invisible. Rien n'a changé concrètement dans le monde réel. C'est comme transférer de l'argent d'un compte bancaire personnel à un autre. La somme n'a pas changé, on n'est pas plus riche. Mais les chiffres ont « bougé ».

Vous voyez que je travaille dans le gouvernement ?

J'ai été un peu chatouillé par les commentaires de Merz lorsqu'il a dit que, à bien des égards, l'Allemagne était déjà en conflit avec la Russie. En effet, et à bien d'autres égards, ils ne sont pas vraiment en conflit avec la Russie.

« nous avons toujours été en guerre avec Eastasia »

Modifié par Stark_Contrast
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Il y a 2 heures, gustave a dit :

Toujours la même chose: les US disent nous ne fournissons plus d'équipement gratuitement.
Pour autant les militaires US sont toujours en Europe, y compris sur les frontières russes, le soutien US à l’Ukraine perdure, et les armes US arrivent toujours en Ukraine, tant que les Européens (qui répètent que c'est vital pour eux) payent.

 

C'est assez logique : les USA disent que ce n'est pas leur guerre, et que si les Européens veulent la guerre, alors c'est à eux de la financer, pas aux USA / citoyens américains.

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12 minutes ago, rendbo said:

It's quite logical: the US says that it's not their war, and that if the Europeans want war, then it's up to them to finance it, not the US / American citizens.

J'ajouterai encore une chose et dirai que, bien que cela soit déjà oublié, les États-Unis ont dépensé beaucoup d'argent et ont fourni à l'Ukraine une aide bien supérieure à ce qui avait été rapporté et les États-Unis n'étaient pas satisfaits des résultats.

Ce n'est pas comme si les choses n'avaient jamais été essayées.

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Il y a 5 heures, Stark_Contrast a dit :

J'ajouterai encore une chose et dirai que, bien que cela soit déjà oublié, les États-Unis ont dépensé beaucoup d'argent et ont fourni à l'Ukraine une aide bien supérieure à ce qui avait été rapporté et les États-Unis n'étaient pas satisfaits des résultats.

Ce n'est pas comme si les choses n'avaient jamais été essayées.

C'est vrai, et le fait que les Etats-Unis aient essayé sérieusement, puis se soient découragés car pas satisfaits des résultats est une manifestation de la remarque de Obama 

L'Ukraine est un intérêt majeur pour la Russie, mais pas pour les États-Unis, de sorte que la Russie sera toujours en mesure d'y maintenir sa domination en matière d'escalade

(Ukraine is a core Russian interest but not an American one, so Russia will always be able to maintain escalatory dominance there)

Les pays ne choisissent pas de considérer que tel ou tel sujet est un intérêt majeur pour eux, ou pas tant que ça. Ce n'est pas une question de "volonté". C'est une question de fait. Si quelque chose n'est pas si important que ça pour vous, vous ne pourrez pas "faire semblant" longtemps

==>Donc, l'Amérique s'est découragée en moins de trois ans

- Les pays européens "tiennent la longueur" plus longtemps, mais c'est avec un effort modéré, comme celui que les Etats-Unis exerçaient entre 2022 et 2024. Surtout, même si l'Ukraine est plus importante pour eux que pour l'Amérique, je ne pense pas qu'elle soit aussi importante qu'elle l'est pour la Russie

Je peux nous imaginer durer aussi longtemps que la Russie (ce n'est même pas sûr), mais certainement pas avec un effort équivalent - rien qu'en termes d'effort économique il y a un ordre de grandeur de différence entre l'effort européen en faveur de la défense par l'Ukraine de son indépendance et l'effort russe contre l'indépendance ukrainienne. Et bien sûr les Européens ne versent pas leur sang

Le fait est que jusqu'en 1991, il n'y avait pas d'indépendance ukrainienne. Et la France ne vivait pas si mal que ça... Ni la Grande-Bretagne, etc. Nous autres Européens de l'ouest pouvons être très sincères dans nos souhaits que l'ensemble du peuple ukrainien ne se retrouve pas sous la botte, nous restons cependant conscients que ce n'est pas notre peau qui est en jeu

- Pour les Européens du Centre, l'intérêt est plus marqué évidemment. D'ailleurs jusqu'en 1991 ils étaient sous contrôle de Moscou. Seulement voilà, en Europe la puissance économique est concentrée en Europe de l'ouest. La Pologne est le 7ème pays par la puissance économique en Europe moins la Russie, mais la Pologne est aussi un géant économique par rapport aux autres pays d'Europe centrale - c'est dire si les autres sont petits ! En pratique, la Pologne fait un effort majeur... mais en faveur de sa défense à elle. Ce qui est du bon sens. Elle aide l'Ukraine, mais je ne suis pas sûr que ce soit beaucoup plus en proportion que les pays d'Europe de l'ouest

Je pense qu'il y aurait de la place pour un effort ouest-européen plus important en faveur de l'Ukraine, je pense avant tout à la production d'armes qui pourrait être (sérieusement) augmentée, même s'il faut plusieurs années pour faire ce genre de choses, et pour beaucoup de matériels principaux l'effort commence à peine voire n'a pas commencé

Il y a aussi de la place pour "faire semblant". C'est malheureusement le choix de notre président :mellow:

Modifié par Alexis
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Il y a 10 heures, Pasha a dit :

Il a très bien précisé que c'était avant tout une volonté politique

Ça reste le cœur du sujet cette volonté politique.

Et en restant au niveau des sentiments, autant avant il me semble qu’une volonté portée par des politiques pouvaient entraîner relativement facilement une adhésion de l’opinion et donc de la société,

autant actuellement j’ai plus de doutes.

Ainsi il me semble que cette volonté politique d’accepter le risque car les enjeux ont été pesés c’est déplacée des hommes politiques à l’opinion publique ( que ça soit une bonne ou mauvaise chose).

Et pour le cas qui nous intéresse je rejoins @Alexis sur l’impression de beaucoup de rodomontades de nos dirigeants (peut être pour ne pas passer à la postérité pour celui qui n’a rien essayé ).

Car ça reste une opinion au doigt mouillé, mais l’Ukraine actuellement est en antépénultième position dans les préoccupations des français. Et que vision à courte vue ou pas (on le voit à l’œuvre en Pologne) les gens se disent que ce qui part à Kiev ne reste pas pour Châlon.

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Trump fait monter les enchères :

https://www.independent.co.uk/news/world/europe/ukraine-russia-war-trump-putin-nato-troops-latest-news-b2820591.html

La dernière en date de la guerre entre l'Ukraine et la Russie : Trump lance un avertissement à l'Europe alors que Macron confirme que 26 pays ont promis des troupes

Il rejoint l'appel lancé par la France, où le président des États-Unis demande que la "fouille économique" soit exercée sur la Chine

Arpan Rai

Vendredi 05 septembre 2025 07:13 BST

Le président américain Donald Trump a exhorté les dirigeants européens à cesser d'acheter du pétrole russe, ce qui, selon lui, aide Moscou à financer sa guerre en Ukraine.

Il a également souligné que l'Europe "doit exercer une pression économique sur la Chine pour financer les efforts de guerre de la Russie", a déclaré un responsable de la Maison Blanche.

Trump a fait ces remarques lors d'un appel avec la « Coalition de la Volonté », un groupe de 30 nations européennes dirigé par le président français Emmanuel Macron, qui s'est réuni hier à Paris pour discuter de nouvelles garanties de sécurité pour l'Ukraine.

À la suite de la réunion, à laquelle ont participé le président ukrainien Volodymyr zelensky, Macron a déclaré que 26 pays - dont le Royaume-Uni et la France - se sont engagés à déployer des troupes en Ukraine en tant que "force d'assurance" en cas de cessez-le-feu.

Bien qu'il ait exprimé sa volonté de parler, un accord de cessez-le-feu n'est pas actuellement sur la table, et il n'est pas clair si le président russe Vladimir Poutine acceptera une cessation des hostilités. Il a déclaré mercredi qu'en l'absence d'accord, la Russie devra atteindre ses objectifs « par des moyens militaires ».

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Réaction de Poutine : escalade acceptée !

https://www.novinite.com/articles/234253/Putin’s+Stark+Warning%3A+Any+Western+Troops+in+Ukraine+Will+Be+Targeted

L’avertissement de Poutine : toutes les troupes occidentales en Ukraine seront ciblées

 

Monde » UKRAINE, |5 septembre 2025, vendredi // 09:46

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Le président russe Vladimir Poutine a averti que toute force occidentale déployée en Ukraine serait considérée comme une cible légitime par l'armée russe. S'exprimant lors d'un forum économique à Vladivostok, il a souligné que la présence de forces étrangères dans un contexte de combats en cours ne pouvait pas contribuer à une paix durable, en présentant de tels déploiements comme une menace directe pour la Russie. Ses remarques sont intervenues juste un jour après que les partenaires occidentaux de Kiev ont annoncé qu'ils étaient prêts à stationner des troupes en cas de cessez-le-feu ou d'accord de paix.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a renforcé cette position, affirmant que les contingents militaires étrangers sur le sol ukrainien n’assureraient pas la sécurité de Kiev. « On ne peut pas garantir la sécurité d’un pays en sapant la sécurité d’un autre », a déclaré Peskov au Forum économique oriental. Il a ajouté que Moscou considérerait les forces internationales, y compris les troupes de l'OTAN proches de ses frontières, comme une menace pour la sécurité russe.

Ces déclarations font suite à des discussions européennes intensifiées sur la fourniture de garanties de sécurité à l'Ukraine en cas de conclusion d'un accord de paix. En septembre 4 au sommet de Paris de la « Coalition des volontaires », le président ukrainien Volodymyr zelensky et les dirigeants européens ont exploré les mécanismes pour empêcher une nouvelle invasion russe. Le président français Emmanuel Macron a annoncé que 26 pays étaient prêts à envoyer des troupes ou à offrir un soutien supplémentaire, y compris des armes, de la logistique et de la formation, dans le cadre d'un cadre de réassurance multinationale. Il a précisé que ces mesures ne conqugilaient pas l'adhésion à l'OTAN mais viseraient à renforcer la capacité militaire de l'Ukraine avec le soutien de plus de 30 partenaires.

Plus tôt, le 18 août, les dirigeants européens ont insisté sur les États-Unis. Le président Donald Trump participera à l'initiative. Trump a indiqué plus tard que Washington pouvait fournir un soutien aérien mais excluait l'envoi de troupes au sol. L'Ukraine continue de faire pression en faveur de garanties de sécurité contraignantes dans tout règlement de paix, avertissant que sans de telles mesures, Moscou pourrait exploiter un cessez-le-feu pour se regrouper et lancer de nouvelles attaques.

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Modi rassure sur sa neutralité après sa présence en Chine et cette neutralité sera nécessaire quand il faudra terminer le conflit. Modi pratique le "en même temps" de manière très stratégique mais si il continue à tenir cette place il va pouvoir rallier beaucoup de pays de l'Indo pacifique.

https://www.aa.com.tr/en/asia-pacific/-india-s-modi-discusses-ukraine-with-leaders-after-china-trip-putin-meeting/3678449

Modi en Inde parle de l'Ukraine avec des dirigeants après le voyage en Chine, rencontre Poutine

Me comme Pala 04.09.2025 - Mise à jour : 05.09.2025


 

L'Inde a un «rôle important» à jouer dans «l'aide à la création d'une voie vers la paix» en Ukraine, affirment les dirigeants de l'UE

BRUXELLES

Le Premier ministre indien Narendra Modi a discuté jeudi de la crise ukrainienne avec le président du Conseil de l'UE, Antonio Costa, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, après son voyage en Chine, où il a rencontré le président russe Vladimir Poutine.

Outre les relations bilatérales, Modi et les dirigeants de l’UE ont discuté des « efforts pour mettre fin au conflit en Ukraine », selon une déclaration du bureau du dirigeant indien.

Le Premier ministre indien s'est rendu en Chine le week-end dernier, le premier en sept ans, et a assisté à un sommet de l'Organisation de Shanghai pour la coopération ainsi qu'à des réunions bilatérales avec Poutine et le président chinois Xi Jinping.

Poutine et Modi avaient également discuté de la guerre en Ukraine alors que le dirigeant indien s'est félicité de « tous les efforts pour parvenir à la paix » au milieu des droits de douane de 50 % des États-Unis sur les produits indiens pour l'achat de pétrole russe.

Lors d’un appel téléphonique avec les dirigeants de l’UE, Modi « a réaffirmé le soutien constant de l’Inde à la résolution pacifique du conflit et au rétablissement rapide de la paix et de la stabilité », a déclaré son bureau.

Costa, pour sa part, a déclaré : « L'Inde a un rôle important à jouer pour amener la Russie à mettre fin à sa guerre d'agression et aider à créer une voie vers la paix ».

Les dirigeants de l'UE ont souligné l'importance de s'engager avec Modi et se sont félicités de la poursuite du dialogue entre l'Inde et le président ukrainien Volodymyr zelenskyy.

Costa et von der Leyen ont noté que le conflit en Ukraine a des implications en matière de sécurité mondiale et menace la stabilité économique, représentant un risque pour le monde entier, selon la déclaration de Costa sur la société américaine de médias sociaux X.

Sur le front bilatéral, il a déclaré: «Nous demeurons également pleinement déterminés à conclure les négociations sur l'accord de libre-échange d'ici la fin de l'année» et un programme stratégique conjoint lors du prochain sommet UE-Inde «déjà dès que possible en 2026».

« L’Inde et l’UE partagent une relation forte et étroite fondée sur la confiance, des valeurs partagées et une vision commune pour l’avenir », a déclaré Modi, comme les deux parties l’ont souligné « à aborder conjointement les questions mondiales, à favoriser la stabilité et à promouvoir un ordre de prospérité mutuelle fondé sur des règles ».

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L'Europe pose ses conditions à Poutine incluant le retour aux frontière de 2014.

https://www.pravda.com.ua/eng/news/2025/09/5/7529419/

L'UE à l'ONU: les négociations entre la Russie et l'Ukraine doivent être précédées d'un cessez-le-

Olha Hlushchenko - Vendredi 5 septembre 2025, 00:58

L'Union européenne est convaincue qu'un cessez-le-feu doit d'abord être réalisé avant que de véritables pourparlers de paix entre l'Ukraine et la Russie puissent commencer.

Source : Stavros Lambrinidis, ambassadeur de l'Union européenne auprès des Nations unies, s'exprimant à l'Assemblée générale des Nations unies le jeudi 4 septembre, comme l'a rapporté Ukrinform.

Citation : "L'UE est unie dans son soutien sans équivoque à l'Ukraine alors qu'elle résiste héroiquement à l'agression de la Russie et à ses objectifs néocoloniaux - la seule véritable "cause de racine" de cette guerre."

Détails : Lambrinidis a souligné que l'UE condamne une fois de plus fermement la guerre d'agression non provoquée et injustifiée de la Russie, qui constitue une violation flagrante du droit international, de la Charte des Nations unies et des résolutions de l'Assemblée générale. Pour cette seule raison, l'agression de la Russie doit être "propulsée par tous les États Membres de l'ONU, sans aucune hésitation ni équivoque".

Il souligne qu'aucune acquisition territoriale résultant de l'usage de la force ne devrait jamais être reconnue comme licite.

Citation : "Crimée, Sébastopol, Donetsk, Louhansk, zaporiji et Kherson sont l'Ukraine. L'UE rejette fermement et ne reconnaîtra jamais les soi-disant «élections» illégales organisées par la Russie dans les territoires ukrainiens temporairement occupés, ni leurs résultats.»

Détails : Lambrinidis a également souligné que toute réduction de la réponse aux actions de la Russie dans les territoires ukrainiens temporairement occupés sapait l'ordre international et encourage les actes d'agression futurs ailleurs.

QuoteCitation: "L'UE estime qu'un cessez-le-feu complet et inconditionnel créerait le mieux les conditions propices à de véritables négociations. Aujourd'hui plus que jamais, le membre de l'ONU doit accroître la pression sur la Russie pour qu'elle arrête les tueries et s'engage dans des négociations significatives."

Détails : Lambrinidis a noté qu'en dépit des discours de paix russes, Moscou montre les intentions exactement opposées, intensifiant ses attaques contre les civils à travers l'Ukraine. L'ambassadeur a souligné que les missiles russes avaient gravement endommagé les locaux de la délégation de l'UE à Kiev la semaine dernière.

Il s'est également félicité des efforts déployés par les États-Unis pour mettre fin à la guerre d'agression de la Russie et mettre un terme aux meurtres, ajoutant que l'UE contribuait à ces efforts.

Contexte:

Le 4 septembre, la Coalition de la réunion de volonté s'est achevée à Paris.

Des représentants de plus de 30 pays d'Europe et d'autres régions du monde y ont participé. Six dirigeants de pays de l'UE, les dirigeants de l'UE et le président ukrainien étaient présents en personne, tandis que le reste a rejoint par liaison vidéo.

Le président français Emmanuel Macron a déclaré avant la réunion que les alliés avaient achevé leurs travaux sur les garanties de sécurité pour l'Ukraine, qui sont maintenant prêts pour l'approbation politique

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