olivier lsb Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures Il y a 2 heures, BPCs a dit : Mais qu'aurait-il décidé si il avait eu les informations que même les services de renseignements étrangers avaient sur son armée ? Pas si sûr, quelques soit ses fantasmes sur l'unicité des peuples russes. Je crois qu'on sous-estime profondément la nature paranoïaque, émotionnelle et vengeresse que nourrissent les élites sécuritaires russes au pouvoir à l'encontre des occidentaux. J'essaie de vous y sensibiliser, en partageant des portraits détaillés et contextualisés de ces personnages. Leur logique n'est pas la notre, leurs ambitions dépassent de loin nos petites logiques catésiennes "mes options réalistes - mes choix raisonnables" avec lesquelles on essaie de rationaliser leurs décisions, en vain. J'avais partagé sur Karaganov il y a quelques temps => Dans Le Grand Continent, une plongée dans l'univers "de l'homme le plus dangereux de Russie" (sic), Nikolaï Patrouchev, qu'on ne présente plus, et qui occupait la fonction de secrétaire du conseil de sécurité de Russie au moment de l'invasion de l'Ukraine. (accès libre) https://legrandcontinent.eu/fr/2025/12/21/patrouchev-homme-le-plus-dangereux-de-russie/ Propos introductif « Empire du mensonge », « transhumanisme et théorie du genre », « diktat du grand capital », « milliard d’or », « parasitisme néocolonial », « ordre mondial occidentalo-centré » : tous ces mots d’ordre pourraient être issus d’un manuel de conspirologie du XXIe siècle ou d’un obscur groupe Facebook dénonçant la « pensée unique » de tous les « moutons endormis ». Ils émaillent les entretiens et déclarations officielles de Nikolaï Patrouchev, directeur du FSB de 1999 à 2008, puis secrétaire du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie de 2008 à 2024, et enfin conseiller du président Vladimir Poutine. Patrouchev n’a rien d’un troll anonyme des réseaux sociaux. Contrairement à des idéologues extrêmes — et relativement écoutés — comme Douguine ou Karaganov, il a exercé et continue de remplir des fonctions exécutives au plus proche des décisions de Poutine — en particulier militaires, y compris nucléaires. Réputé être l’une des personnes les plus proches de Vladimir Poutine — qu’il a connu en poste au KGB à Saint-Pétersbourg dès les années 1970 — son influence centrale dans la définition des grandes lignes de la stratégie internationale russe s’est vérifiée depuis le début des années 2000 jusqu’à aujourd’hui. Après avoir été directeur du FSB pendant huit ans, secrétaire du Conseil de sécurité de Russie pendant seize ans, il a été l’une des victimes indirectes de la « purge » de mai 2024 qui a conduit à « recaser » l’ancien ministre de la Défense Sergueï Choïgou à son poste. Depuis, il occupe les fonctions de « conseiller assistant » — au cœur du Kremlin, au plus proche de Poutine, mais avec moins de pouvoir visible. Largement considéré comme l’un des plus « faucons » de l’entourage du président, il passe pour être l’un des artisans et principaux conseillers de Poutine sur l’invasion à grande échelle de l’Ukraine. Le texte que nous traduisons et commentons ci-dessous offre une illustration du style « paranoïaque complotiste » de celui qui prend chaque jour des décisions au sommet de l’État en soumettant à Poutine les arbitrages les plus stratégiques. Il provient du numéro de septembre 2023 de la revue Razvedtchik — qu’on peut traduire littéralement par L’agent de renseignement —, créée par la « Fondation caritative d’aide à la protection sociale des employés et des vétérans du renseignement extérieur » et mise en ligne par le Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie. D’une radicalité complotiste particulièrement extrême — les pays occidentaux auraient bâti depuis mille ans une « pyramide parasitaire » pour s’approprier toutes les richesses et vassaliser le reste du monde —, ce texte n’a pourtant rien d’une sortie de route ou d’une lubie isolée d’un représentant de l’État russe certes assez unique en son genre. Il témoigne d’une convergence bien repérée par les analystes de la Russie contemporaine dans les hautes sphères de l’État : la ferme conviction que toute résistance, objection ou manifestation d’hostilité à l’égard de la politique du Kremlin, surtout en Russie, ne pourrait être que le résultat d’une action souterraine des services secrets occidentaux. Autrement dit, tout ce qui s’oppose au Kremlin relèverait d’une manipulation et d’un sabotage étranger. Le spécialiste du régime de Poutine Mark Galeotti avait trouvé avant l’invasion de l’Ukraine une formule efficace pour décrire le fonctionnement de Patrouchev : une « psychologie guidée par une paranoïa complotiste ». Pour l’historien britannique, c’est bien ce trait de personnalité — avec les responsabilités qui sont les siennes — qui fait de l’auteur des lignes qui vont suivre « l’homme le plus dangereux de Russie » 1. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) il y a 6 heures Share Posté(e) il y a 6 heures Mais il faut dialoguer hein, et attention à Boris Johnson qui voudra encore saboter un accord de paix ! https://www.lemonde.fr/international/live/2025/12/21/en-direct-guerre-en-ukraine-pour-la-russie-les-propositions-de-kiev-et-des-pays-europeens-n-ameliorent-pas-les-chances-de-parvenir-a-une-paix-durable_6658995_3210.html Pour le Kremlin, les propositions de Kiev et des pays européens « n’améliorent pas les chances de parvenir à une paix durable » Selon l’agence de presse russe Interfax, citée par le journal Ukraïnska Pravda, le conseiller diplomatique de la présidence russe, Iouri Ouchakov, a affirmé dimanche que les propositions « présentées ou en cours de présentation par les Européens et les Ukrainiens n’améliorent en rien le document et n’améliorent pas la possibilité de parvenir à une paix durable ». Iouri Ouchakov faisait référence aux amendements proposés par l’Europe et l’Ukraine au projet de « plan de paix » américain. Le PR joue un jeu très dangereux en tout cas à vouloir renier le dialogue avec Moscou, dans ces conditions. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures Il y a 20 heures, Wallaby a dit : https://www.tf1info.fr/international/guerre-ukraine-russie-emmanuel-macron-ouvre-la-porte-a-une-reprise-du-dialogue-avec-vladimir-poutine-2413733.html (19 décembre 2025) Macron ouvre la porte à une reprise du dialogue avec Poutine "Je pense qu'il va redevenir utile de parler à Vladimir Poutine", a-t-il dit devant la presse à l'issue d'un sommet à Bruxelles Il y a 20 heures, Wallaby a dit : https://www.telegraph.co.uk/world-news/2025/04/04/macron-europe-point-man-ceasefire-talks-putin-trump/ (4 avril 2025) Cette semaine, Alexander Stubb, le président finlandais, a déclaré que la Grande-Bretagne et la France devraient prendre l'initiative de toute discussion avec Poutine. Le fameux "gros doigt" à Trump et Poutine... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures Il y a 7 heures, olivier lsb a dit : Et oui pour la volonté politique, mais pour de mauvaises raisons: notre renseignement a douté de la volonté politique russe, constatant ses moyens matériels limités. Or les russes ont décorrélé moyens et objectifs politiques. Non, les Russes se sont juste fourvoyés sur leurs moyens réels... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures Il y a 4 heures, Ciders a dit : Une fois les préparatifs de l'invasion achevés, il aurait été extrêmement difficile de revenir en arrière, de la même façon qu'en décembre 1941, dès l'instant où la flotte combinée était sortie des eaux japonaises, Roosevelt n'avait plus aucune chance de parvenir à un retour au calme. Du reste, les Américains ne se sont a priori pas manqués de faire savoir au Kremlin qu'ils savaient. Ça n'a pas empêché Poutine de lancer l'opération. Les US ont surtout annoncé qu'ils n'interviendraient pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) il y a 5 heures Share Posté(e) il y a 5 heures (modifié) Le 20/12/2025 à 15:48, olivier lsb a dit : Tu ne comprends toujours pas camarade, tu perds la foi. Répète après moi: - la guerre électronique Turque, - l'absence de victimes au sol, - trois drones parmi les milliers de ce conflit, - le false flag de la part d'un pays qui a une industrie performante en matière de drones, - Un chantage pour intégrer l'UE de force, - L'armée ukr se cache derrière des boucliers civils turcs, - La basilique Sainte Sophie transformée en Mosquée Je miserai surtout sur la surveillance des zones d'attaque de navires russes. [edit] C'est aussi la thèse privilégiée par https://defence-blog.com/russian-heavy-spy-drone-crashes-in-turkey/ C'est moins "vendeur" que la volonté des Russes d'attaquer/provoquer la Turquie mais un tantinet plus vraisemblable. Et je n'exclurai pas en effet que la GE turque, plutôt solide, ait "aider" certains drones à s'égarer. Modifié il y a 12 minutes par gustave Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures Il y a 8 heures, olivier lsb a dit : Alors moi je ne dis rien hein, ce sont les constats de la DGSE tels que rapportés par la DPR. Surtout ce qu'on a bien voulu faire fuiter ... c'est souvent très différent de ce qui se passe vraiment en interne. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 3 heures Share Posté(e) il y a 3 heures Il y a 6 heures, Ciders a dit : Du reste, les Américains ne se sont a priori pas manqués de faire savoir au Kremlin qu'ils savaient. Ça n'a pas empêché Poutine de lancer l'opération. C'est une redite de l'Irak->Koweit. Lors de la cristallisation du différent entre l'Irak et le Koweit après la fin de la guerre avec l'Iran, l'Irak a menacé ouvertement le Koweit, concernant des revendication territoriale qui datait de la décolonisation britannique - du moins de la recomposition quasi-coloniale qui a suivi la défaite de l'empire Ottoman -. Les USA ont : expliqué aux irakiens qu'ils savaient. mis en place des négociations de reconnaissance et de réparation à Djeddah. "essayé" de faire comprendre aux irakiens que c'était mal de réglé ce différent par la guerre. Pourtant les irakiens ont pris cela comme une sorte de laissé faire ... de tout évidence le message n'était pas passé ou les USA n'avaient pas envoyé le bon message. Et malgré cette approche diplomatique initiale assez légère, quelques jours plus tard, la propagande US relayait les monstruosité commises par l'envahisseur irakiens qui mangeaient les bébés dans les couveuses etc. --- Fous toi ma gueule une fois honte à toi, fous toi de ma gueule deux fois honte à moi ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures (modifié) il y a 55 minutes, g4lly a dit : Surtout ce qu'on a bien voulu faire fuiter ... c'est souvent très différent de ce qui se passe vraiment en interne. DPR = Délégation Parlementaire au Renseignement. Après, si tu as décrété qu'eux aussi se font bananer dans ton discours complotiste, ça va être difficile d'avoir une discussion. Un bon complot est un complot documenté ou documentable. Exemple: Epstein. Contre-exemple: la DGSE a fait fuité un truc qui l'arrange aux parlementaires de la DPR. Source: trust me bro'. Modifié il y a 2 heures par olivier lsb Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures Il y a 2 heures, gustave a dit : Non, les Russes se sont juste fourvoyés sur leurs moyens réels... Je ne crois pas, la question des moyens parait secondaire, tant Poutine ne semble pas avoir reculé d'un iota dans ses objectifs, malgré les difficultés immenses qu'il rencontre. Il a décrété que la Russie y arrivera. Comprendre: on ira chercher les moyens partout où on pourra. C'est ainsi que je résumerais la partie russe de la guerre en une phrase. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures Il y a 3 heures, gustave a dit : Le fameux "gros doigt" à Trump et Poutine... C'est sûr qu'après avoir gelé indéfiniment les actifs de Moscou, annoncer en grande pompe une réamorce du dialogue ne donne pas le sentiment qu'on exploite nos cartes à fond. Et de grâce, qu'on ne me ressasse pas la sempiternelle pleurnicheuse du dialogue pour arrêter la guerre. Toutes les chancelleries du monde savent parler avec tout le monde quand nécessité fait loi. L'assumer politiquement, c'est autre chose. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures il y a 22 minutes, olivier lsb a dit : DPR = Délégation Parlementaire au Renseignement. Après, si tu as décrété qu'eux aussi se font bananer dans ton discours complotiste, ça va être difficile d'avoir une discussion. Un bon complot est un complot documenté ou documentable. Exemple: Epstein. Contre-exemple: la DGSE a fait fuité un truc qui l'arrange aux parlementaires de la DPR. Source: trust me bro'. Qu'est ce qui permet à la DPR de savoir ce que fait la DGSE sauf à lui demander. La DGSE répond bien ce qu'elle veut, et ne va pas s'étaler sur sa petite cuisine interne lui permettant d'exposer des certitudes qui n'éxiste pas. C'est pas du complotisme c'est un raisonnement logique élémentaire. On ne raconte que ce qu'on veut bien raconter, ce que notre inconscient nous permet de raconter, et ce que notre conscient nous a permis de filtré, adapter, nuancé etc. Ce qui remonte à la DPR c'est bien ce qui est passé au filtre de plusieurs synthèse, consciente et inconsciente, à la fois de système, mais aussi d'individus. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) il y a 2 heures Share Posté(e) il y a 2 heures Il y a 4 heures, olivier lsb a dit : Je crois qu'on sous-estime profondément la nature paranoïaque, émotionnelle et vengeresse que nourrissent les élites sécuritaires russes au pouvoir à l'encontre des occidentaux. Tout à fait d'accord avec toi 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 10 minutes, mudrets a dit : Tout à fait d'accord avec toi C'est la même chose avec les chinois, une bonne partie de l'Afrique etc. Et de la même manière le cycle bourreau<->victime n'a pas de raison de cesser. C'est ce qui nourrit les causes nationaliste qui constellent toute l'Europe aussi ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure Guerre russie - ukraine : conséquences géopolitique. L'ISW vient de publier sa première carte de l'Europe comme territoire d'un affrontement avec la Russie, en train de s'intensifier, et estime que nous en sommes à la phase 0 des affrontements, sur un système à 8 phases, selon le modèle d'affrontement de l'état major Russe, que je décrivais dans ce post: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure il y a 8 minutes, g4lly a dit : C'est la même chose avec les chinois, une bonne partie de l'Afrique etc. Et de la même manière le cycle bourreau<->victime n'a pas de raison de cesser. C'est ce qui nourrit les causes nationaliste qui constellent toute l'Europe aussi ... Pas vraiment pour l'Europe. On est très loin de la militarisation accélérée de la Russie, que ce soit au niveau des cœurs, des esprits ou des armements. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) il y a 59 minutes Share Posté(e) il y a 59 minutes Il y a 10 heures, BPCs a dit : Pas kniquement sur ce forum par un biais d'analyse pro-russe que tu sous-entends. Michel Goya aussi ne donnait pas grand chance aux ukrainiens non plus. Oui, une victoire russe rapide est ce que prévoyaient la plus grande partie des analystes et commentateurs. C'est jusqu'au chef d'état-major américain - à la tête de l'armée la plus puissante au monde, pas moins ! - le général Milley qui expliquait début février 2022 que Kiev pourrait tomber dans les 72 heures si la Russie décide d'envahir l'Ukraine Incidemment, même si les proclamations optimistes n'ont pas manqué du côté russe, il me semble bien que c'est Milley qui est l'origine de la formule des "trois jours" objectif pour prendre l'Ukraine Le plus étonnant est de constater que Milley avait raison ! Il n'avait pas dit que Kiev tomberait forcément en trois jours, ça aurait été naturellement une grave faute et une sottise d'imaginer que tout était écrit d'avance, l'imprévu existe toujours. Mais il avait bien dit que c'était le plus probable, et c'était le cas Six mois après les événements, le Washington Post a publié une étude fouillée de ce qui s'est passé pendant la bataille de Kiev, dont la conclusion était claire La bravoure ukrainienne et les erreurs russes se sont combinées pour sauver la capitale. C'est-à-dire qu'il a fallu à la fois un exploit défensif ukrainien ET des fautes russes pour que l'Ukraine réussisse - au bord du gouffre - à préserver Kiev En bref : ce n'était pas du tout joué d'avance, c'est même le contraire qui était de loin le plus probable Seulement voilà. Rien n'est déterminé d'avance, et l'improbable (sauvegarde de Kiev) voire le très improbable (survie de Trump à l'attentat du 13 juillet 2024) arrive parfois. Et parfois avec des conséquences énormes Il y a 7 heures, Ciders a dit : [insérer ici un rire nerveux] Il y a 7 heures, BPCs a dit : Tavernier ! Un deuxième rire nerveux pour moi ! J'en veux un aussi, et je rajouterais un facepalm, si vous avez ça ! - Volodya, faut arrêter la guerre, tiens v'là une proposition d'accord de paix qu'elle est bonne - Te fatigue pas Manu, l'accord il est déjà tout écrit, il est publié, d'ailleurs j'arrête pas de le répéter depuis le début - Nan mais sois sérieux l'Ukraine n'acceptera jamais tes conditions - C'est bien pour ça qu'il y a une guerre, tu vois. Une fois que je l'aurai gagnée, l'Ukraine acceptera tout ce que je voudrai. Tu te rappelles, quand on s'était vu début février 22, je l'avais déjà dit : нравится не нравится, терпи, моя красавица (que ça te plaise ou non, supporte, ma jolie) ! - Mais tu vas jamais gagner, on t'en empêchera - C'est ce qu'on va voir. Bon, c'est pas que j'm'ennuie, mais j'ai une réunion d'état-major là, tu m'excuseras ? Et bonjour à Brigitte ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gustave Posté(e) il y a 16 minutes Share Posté(e) il y a 16 minutes Il y a 2 heures, olivier lsb a dit : Je ne crois pas, la question des moyens parait secondaire, tant Poutine ne semble pas avoir reculé d'un iota dans ses objectifs, malgré les difficultés immenses qu'il rencontre. Il a décrété que la Russie y arrivera. Comprendre: on ira chercher les moyens partout où on pourra. C'est ainsi que je résumerais la partie russe de la guerre en une phrase. Je te rejoins sur la volonté de VP de réunir ce qu'il voit comme les trois parties séparées du peuple russe. En revanche l'emploi de la force militaire pour cela résulte clairement d'une erreur d'appréciation aux causes multiples, entre affaiblissement occidental perçu (Afghanistan, déclarations de BIden, mépris de l'UE) et sous-estimation des capacités ukrainiennes, et non d'une priorisation (c'est pour cela qu'il n'a pas été poursuivi en 2015). La surestimation des forces russes est plus secondaire puisque le postulat était l'effondrement des Ukrainiens, d'où un dispositif totalement inadapté au combat, OMON en tête (presque). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
olivier lsb Posté(e) il y a 7 minutes Share Posté(e) il y a 7 minutes il y a 5 minutes, gustave a dit : Je te rejoins sur la volonté de VP de réunir ce qu'il voit comme les trois parties séparées du peuple russe. En revanche l'emploi de la force militaire pour cela résulte clairement d'une erreur d'appréciation aux causes multiples, entre affaiblissement occidental perçu (Afghanistan, déclarations de BIden, mépris de l'UE) et sous-estimation des capacités ukrainiennes, et non d'une priorisation (c'est pour cela qu'il n'a pas été poursuivi en 2015). La surestimation des forces russes est plus secondaire puisque le postulat était l'effondrement des Ukrainiens, d'où un dispositif totalement inadapté au combat, OMON en tête (presque). Oui, oui et oui. Mais là où je diffère avec nombre d'avis, c'est qu'un regard plus lucide de VVP sur les moyens dont disposait l'état russe n'aurait probablement pas changé l'objectif de fond. Tout au plus, la chronologie. C'est là ou je considère qu'il y a une échelle de différence sur l'importance accordé aux moyens par rapport aux objectifs politiques. Ces derniers sont prioritaires dans l'analyse, la question de l'adéquation des moyens étant un must. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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