BPCs Posté(e) le 10 mai 2011 Share Posté(e) le 10 mai 2011 Pour les mini-PA dans la Royale, on n'était pas déjà revenu dessus des milliards de fois? La Marine Nationale ne veut PAS de petits PA. Si elle avait beaucoup de pognon, elle prendrait un PA2 et peut-être un PA3 si c'est la fête du slip. Si elle avait moins de pognon, elle préfèrerait investir dans plus de moyens conventionnels (frégates polyvalentes, SNA, ravitailleurs etc.) plutôt que dans des mini-PA à l'utilité toute relative. On est d'accord que la Royale si elle avait du pognon prendrait un PA2 On est aussi d'accord que la Royale ne veut pas a priori de petit PA et que si elle avait un reliquat de sous, elle préfèrerait consolider ses programmes FREMM et surtout SNA. Maintenant dans l'absolu (et donc en dehors des besoins et possibilités actuelles), il y a plusieurs éléments qui contribuent à reconsidérer la question des petits PA : 1°) Un appareil moderne comme le Rafale a une vitesse d'approche beaucoup plus basse que celle habituelle des jets Or c'est avec l'arrivée des Jets qu'il a fallu avoir des PA de plus en plus grand et d'ailleurs l'impossibilité de fournir un appareil suffisamment rapide mais Stol a envoyé les CVE à la casse (ou du moins y a contribué) ou alors de se rabattre sur le Harrier qui est au total un fantasme couteux. 2°) la question de la stabilisation des petits navires est un élément contribuant à favoriser les gros PA par rapport aux touts petits : et on le voit avec les 3 portes aéronefs bristish, qui avaient une tenue à la mer déplorable, simplement du fait de leur petite taille Alors que notre "petit" Charles de Gaulle a la même tenue à la Mer qu'un Siouper Carrier Youesse du fait de son système de stabilisation ... Or Sirehna propose même en Refit un système de stabilisation par lest mobile même sur les petits navires, ce qui gomme un des défauts principal des petites plateformes. http://archives.nantes-developpement.com/servlet/com.univ.collaboratif.utils679f.pdf?CODE_FICHIER=1224693670164&ID_FICHE=14814 3°) L'utilisation de munitions guidées de plus en plus précise nécessite moins de sorties pour le même nombre de target détruites. 4°) l'arrivée de drone persistant avec des durée de vols de l'ordre de 24 h va contribuer à diminuer le nombre de sortie/jour et donc l'encombrement du pont lié à la multiplication des mouvements d'avions. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 10 mai 2011 Share Posté(e) le 10 mai 2011 Un appareil moderne comme le Rafale a une vitesse d'approche beaucoup plus basse que celle habituelle des jets Or c'est avec l'arrivée des Jets qu'il a fallu avoir des PA de plus en plus grand et d'ailleurs l'impossibilité de fournir un appareil suffisamment rapide mais Stol a envoyé les CVE à la casse (ou du moins y a contribué) 140 noeuds quand même pour le Rafale c'est pas mal ... 15 tonnes à 140 noeuds et un vitesse verticale d'environ 5 m/s voir 6.5 ... Il faut des marges de sécurité... Ce qui a envoyé les CVE à la casse et qui a milité pour l'agrandissement des PA ce ne sont pas les Jets en tant que tels c'est la masse croissante des appareils leur taille et leur vitesse d'approche On est pas face à un soucis de stabilisation mais surtout à un problème de TAILLE minimale du navire. La drop zone d'un porte avions moderne c'est un court de tennis avec une largeur d'au moins 20 mètres et une longueur de zone de brins d'environ 40 m regardez l'emprise des presses hydrauliques de brins d'arrêt http://www.netmarine.net/g/dossiers/appontages/index.htm Allez coller çà dans un BPC regardez et comparez http://www.netmarine.net/bat/tcd/tonnerre/caracter.htm poser un jet la-dessus c'est impossible ... Concevoir un PA à partir du BPC (élargir le pont mettre une piste oblique etc etc ... signifie tout bonnement construire un porte-avion classique plus large et plus long que le modèle et on en revient mécaniquement ... au CdG Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 10 mai 2011 Share Posté(e) le 10 mai 2011 Vous vous emballates ?Netmarine cite la vitesse d'approche EN MOYENNE sur le CdGMais ffaa.net rapporte pour le Rafale :Approach SpeedVitesse d'Approche 222 km/h120 ktsDonc plus basse que celle de vieux zoziaux comme le SeM pourtant deja pas mal affuté.http://www.ffaa.net/aircraft/rafale/caracteristiques.htmPour les 15t du rafale , on est bien en dessous d' un blackburn Buccaneer avec ses 19 m de long ses plus de 13 m d'envergure, ses 13t de masse a vide et 28t de MTOWPourtant ce gros et lourd avion a opéré sur un Hermes qui avait à peu près les dimensions d' un BPC... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 10 mai 2011 Share Posté(e) le 10 mai 2011 Vous vous emballates ? Netmarine cite la vitesse d'approche EN MOYENNE sur le CdG Mais ffaa.net rapporte pour le Rafale : Approach Speed Vitesse d'Approche 222 km/h 120 kts Donc plus basse que celle de vieux zoziaux comme le SeM pourtant deja pas mal affuté. http://www.ffaa.net/aircraft/rafale/caracteristiques.htm Pour les 15t du rafale , on est bien en dessous d' un blackburn Buccaneer avec ses 19 m de long ses plus de 13 m d'envergure, ses 13t de masse a vide et 28t de MTOW Pourtant ce gros et lourd avion a opéré sur un Hermes qui avait à peu près les dimensions d' un BPC... Ils ont même fait aponter un C130 sur PA.... =| Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 10 mai 2011 Share Posté(e) le 10 mai 2011 je me rends Sergio tu as raison pose ton Rafale sur un BPC n'en parlons plus =) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 10 mai 2011 Share Posté(e) le 10 mai 2011 Pour les mini-PA dans la Royale, on n'était pas déjà revenu dessus des milliards de fois? On vient de faire 44 pages sur ce topic du PA2, on a déjà parlé de tout des milliards de fois. Bon on peut exclure les idées saugrenues de modifications de 3 BPC déjà construits et vieux (même en 45 ça coûtait plus cher de transformer un croiseur en cours de construction en PA que d'en faire un neuf) Mais par contre la solution d'un "mini PA" comme PA2 au coté du CdG ne me paraît pas forcement choquante. Vu qu'on prévoit d'avoir qu'un seul GAN, on parle juste d'un PA qui servira pour agrandir le GAN composé du CdG (donc même si sa capacité est ridicule il serra largement suffisant) ou pour servir pendant les IPER du CdG (soit 20% du temps) ce qui est loin de justifier de grosses dépenses. Bon c'est vrai que la marine ne veut pas de mini PA (enfin ça reste à prouver, mais je vais l'admettre pour éviter les débats) mais il faut encore définir ce qu'est un mini PA. On ne parle pas forcement d'un BPC STOBAR, on peut aussi opter pour une sorte de SAC 220 qui avec un déplacement (donc un coût ?) comparable au BPC permet l'emport d'une flottille de rafale, de 2 E2C et de quelques hélicoptères (c'est à dire presque 80% de la capacité du CdG actuel) D'ailleurs Concevoir un PA à partir du BPC (élargir le pont mettre une piste oblique etc etc ... signifie tout bonnement construire un porte-avion classique plus large et plus long que le modèle et on en revient mécaniquement ... au CdGEn fait la marine utilise déjà un mini PA, c'est le CdG. C'est vrai que quand on le compare aux CVN américains ou même rien qu'au CVF et PA2 on a vraiment l'impression d'un mini PA. Si on regarde dans la tradition française, on avait déjà des mini PA avec les Clemenceau qui avaient un parc aérien très inférieur (quantitativement et qualitativement) par rapport aux CVN. A mon avis on devrait se demander ce qu'on veut faire du PA2. Si on veut avoir un vrai PA pour faire mieux que le CdG (qui ne répond pas à son cahier des charges avec moins d'avions embarqués que prévus initialement) c'est sur qu'il faut opter pour un gros PA (plus gros/cher que notre CdG) bien plus cher que notre budget actuel nous le permettrait. Si on veut un PA juste pour palier à l’absence du CdG (pendant ses IPER c'est à dire 15 à 20% du temps ou s'il se fait couler) il faudra aussi lui trouver une occupation le reste du temps. Les Américains ont des LHA/LHD de la taille du CdG et dont la mission est quasiment celle de nos BPC (mais avec une capacité double) on pourrait très bien envisager un navire polyvalent capable d'effectuer les missions des BPC (ou LHA/LHD) mais aussi celle d'un PA. D'ailleurs quand on regarde les autres marines, soit elles ont 3 PA soit elles ont juste un PA et un navire polyvalent PA/BPC (avec des exceptions comme la Russie dont les PA2 et 3 n'ont pas pu être payé, ou d'autre pays qui n'ont même pas vraiment les moyens d'avoir une aéronavale) Personnellement je trouve qu'il vaut mieux être raisonnable et avoir 2 PA dont un "de secours" moins performant que le premier mais permettant quand même d'assurer une permanence qu'un seul PA et l'espoir d'en avoir un second. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 11 mai 2011 Share Posté(e) le 11 mai 2011 bon bon que de texte !!!Moi aussi je suis partisan de PA léger /BPC 250/ ou SAC 220.Déjà le DCNS a les compétences pour de tel navires.1) pour le PA2 je ne le vois pas avant 10/20 ans c'est plutôt 2 PAs dont un qui remplacera le CDG. 2) pas de transformation des BPC en BPC STOBAR autant construire 2 BPC/PA par la DCNS à Brest.3) Faire des 2 petits PA avec des catapultes électromagnétiques (comme écris BPCs) avec Drones ...4) Il faudrait aussi vendre le TCD Siroco.Cela serait un plus, un outil entre le BPC et le CDG. Pour le politique vu que la campagne présidentiel est déjà partie Il est possible qu'une telle proposition soit lancé. "C'est pas un gros PA mais c'est plus gros qu'un BPC"Autre chosePASCAL quand je lis "Non vraiment les mecs vous êtes de charmants garçons mais il y a des moment vous déconnez ferme "c'est l'hôpital qui se moque de la charité"d'un autre côté faudrait être con pour se frotter seul à un adversaire "majeur"on fait la guerre quand on est sûr de la gagner sinon on se débrouille autrement ..."Aller on fait plus la guerre a moins que l'a gagne à 99% Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 11 mai 2011 Share Posté(e) le 11 mai 2011 Pour moi le mini-PA, c'est déjà le CDG. Si on parle de remplacer le CDG dans 15-20 ans par deux navires de même taille, pourquoi pas. La question pourrait effectivement se poser, face à un unique navire bien plus grand par exemple.Mais faire plus petit que le CDG, pourquoi faire? La différence de prix entre un PA 40 000t et un PA 55 000t n'est pas si énorme que ça, pour des capacités largement accrues. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 11 mai 2011 Share Posté(e) le 11 mai 2011 Pour moi le mini-PA, c'est déjà le CDG. Si on parle de remplacer le CDG dans 15-20 ans par deux navires de même taille, pourquoi pas. La question pourrait effectivement se poser, face à un unique navire bien plus grand par exemple. Mais faire plus petit que le CDG, pourquoi faire? La différence de prix entre un PA 40 000t et un PA 55 000t n'est pas si énorme que ça, pour des capacités largement accrues. Oui bonne observation Pour le remplacement c'est plutôt du 50/60 000T que je vois Mais a faire un mini PA de 20/27 000T autant faire un de 30/35000T avec si possible des plans de BPC (radier limité) et des équipements de fremm Un BPC250 c'est déjà 25000T Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 11 mai 2011 Share Posté(e) le 11 mai 2011 je me rends Sergio tu as raison pose ton Rafale sur un BPC n'en parlons plus =) Ce d'autant que (44 pages plus tard) cette question aurait eu son utilité quand un CdV a proposé de faire un LHD avec radier de 40000 t avec capacité avia à la place du programme BPC... Ou quand le PA2 a failli passer... et que l'on aurait pu proposé une version light sur l'argument : "on n'a pas les fonds pour acheter un PA2, achetons une tranche de PA " en vendant une jumboisation des BPC en cours à 225-235 m avec un anneau de BPC en plus, cette fois plus orienté vers ce qui manquerait à un BPC stobar , à savoir un ascenseur latéral gauche large et plus costaud et à babord, un bout de piste oblique, une soute à munition et un gros diesel dans la cale pour fournir le surcroit d'électricité à des pods plus gros. Mais maintenant avec un budget que l'on voit raisonnablement fondre comme peau de chagrin (une bosse budgétaire maousse costaud ET une perspective de réduction sur plusieurs années de 30 M€) il est très clair que la Marine va se cramponner sur le moindre sou comme un Harpagon sur sa cassette et d'autre part la coopération avec les GiBi sur le QE règlera en partie la question des IPER du CdG Et en cerise sur le Gateau , on est quand même à portée des principales menaces actuelles... Peut être que dans une quinzaine d'années la Chine via ses prêts aux petits états-îles du Pacifique viendra peut être titiller notre ZEE là bas , mais il y a gros à parier que les Youesses continueront à voir cela d'un sale oeil... Donc le PA2 il est déjà coulé jusqu'en 2025... et d'ici là on verra si il y en a encore besoin... Le seul truc qui autoriserait à voir un Rafale sur un BPC serait de l'ordre du paluchage à deux mains qui rend bien sourd : Un progrès dans les algorithmes d'appontage automatique concocté par Sirehna *qui incluerait une composante non négligeable de vols en condition de décrochage comme le démonstrateur X-31, ce qui permettrait en incluant un AoA plus grand que les 16° actuels (le X-31 montait jusqu'à 24° mais c'était une grosse bouse aérodynamique à la différence du rafalou) de freiner suffisamment le Rafalou pour le poser avec une vitesse d'appontage proche de celle envisagée pour le F-35 B en mode SRVL pour lequel, (je le rappelle pour nos nouveaux zadhérents qui ne connaissent pas encore par coeur la totalité des fils du forum ;) ) la distance d'appontage était estimée à 150 m... Ce qui permettrait de le poser sur BPC préféré dans la longueur... Bref cela rend vraiment bien sourd :lol: Et on voit finalement peu de communication sur les progrès des softs d'appontage automatiques et du gain qu'ils entraineraient en précision : *toujours la même citation : http://archives.nantes-developpement.com/servlet/com.univ.collaboratif.utils679f.pdf?CODE_FICHIER=1224693670164&ID_FICHE=14814 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 11 mai 2011 Share Posté(e) le 11 mai 2011 Et on voit finalement peu de communication sur les progrès des softs d'appontage automatiques et du gain qu'ils entraineraient en précision Les marins aiment bien avoir de grosse marge de sécurité autant pour préserver l'aeronef et son équipage, que le navire. Un crash sur le pont ca peut etre treeeeeeeeeeeeeeeees dommageable pour le navire. Pour les aeronef inhabité de petite taille, donc sans risque pour le pilote, et risque modéré pour le navire, je suppose que les recherche sur l'appontage auto battent leur maximum, mais pour les gros vecteurs pilotés pas sur qu'il y ait une demande intense. C'est probablement plus simple de construire un navire un peu plus gros que de prendre des risques supplémentaire. C'est déjà suffisamment délicat d'apponter sur le CdG... L'exception a moyen terme sera les drones jet full size navalisés, type neuron, qui devront être quasiment aussi sur en appontage automatique que les jet devraient l'etre. Je pense pas qu'ils soient télépilotés humainement pour cette phase, mais je suis pas convaincu n'ont plus que vu le prix des machins on prennent pas de jolies marge. Pour les marges, il s'agit de compenser les incertitudes sur l'assiette de la plateforme naval, roulis, tangage et lacet, mais aussi sur l'évolution de l'aérologie, une méchante rafale pouvant transformer un trajectoire parfaite en crash si on a pas de marge de vitesse suffisante. Coté état de la mer et assiette de la plateforme on dispose de meilleur moyen de prédiction, via des observation de la houle a l'avant du navire. Pour l'aérologie c'est pas évident du tout de prédire a la seconde pret meme quelques dizaine de seconde avant une rafale... on sait juste statistiquement quel et l'ampleur des rafales rapport au vent moyen. Je pense pas que les radar profileur de vent puissent "prédire" précisément l'aérologie dans x-seconde. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 11 mai 2011 Share Posté(e) le 11 mai 2011 Ce qui permettrait de le poser sur BPC préféré dans la longueur... Je te renvoie à la notion de Deck Parking qui date d'octobre 1925 et qui est appliquée chez nous depuis l'après guerre. Poser un appareil de 15 tonnes sur la longueur du PA c'est remettre en cause la notion de dégagement induit par la piste décalée (aujourd'hui dite piste oblique) ... dans ce cas de figue le moindre pépin pas de bolter c'est le strike, ou sinon cela => de lever la barrière A CHAQUE APPONTAGE puis de la descendre puis de la remonter pour la redescendre ... un rythme ops digne des année 30/40 mais avec des jets de 15 tonnes valant leur poids en or No comment Le lien SIRENHA posté par BPC porte sur des travaux très avancés en matière d'appontage automatique de drones certes mais de drones hélicoptères à voilure tournante et pas de chasseur à ailes fixe de 15 tonnes et plus le X 31 est un démonstrateur et pas un appareil ops etc etc etc Bref cela rend vraiment bien sourd nous sommes d'accord Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 12 mai 2011 Share Posté(e) le 12 mai 2011 Pour alimenter le débat http://www.informationdissemination.net/2011/05/on-uperflous-carrier.html On the "$UPERflous Carrier" Jerry Hendrix and Noel Williams are friends of mine. Both are accomplished thinkers and analysts, and I tend to agree with them more often than not on mostly everything. The two have penned an article in the latest Proceedings, and Tom Barnett's picked it up and run with it through the blogosphere. In it, they become the latest advocates in a long line of honorable thinkers who believe the "supercarrier" has reached the end of its useful life, driven to its demise by its cost and its vulnerability. There is a lot of really good thinking in their work, but in the end, I am unpersuaded. I don't disagree, I'm just not willing to walk away from the "supercarrier". Yet. Let's start with the concept of vulnerability. The team writes "Given very clear technology trends toward precision long-range strike and increasingly sophisticated anti-access and area-denial capabilities, high-signature, limited-range combatants like the current aircraft carrier will not meet the requirements of tomorrow’s Fleet." This raises a number of questions for me. First, how do they know the aircraft carrier will not meet the requirements of tomorrow's Fleet? How different is what they are saying about the vulnerability of the carrier than what was said about a panoply of Soviet threats, to include the AS-4, and a variety of high-speed maneuvering ASCM's--both of which were factored into the Navy's acquisition programs, giving us AEGIS, the SM family, and VLS? Where is the belief in our ability to effectively counter A2AD challenges? Is the Navy and Air Force "AirSea Battle" simply a PR effort? Next, they write, "In addition, a series of poor acquisition decisions, beginning with the mismanagement and ultimate cancellation of the A-12 Avenger as the replacement aircraft for the A-6 Intruder deep-strike aircraft, have exacerbated the challenge to carrier efficacy. The resulting reduction in the combat-effective range of the carrier air wing from 1,050 to 500 nautical miles forces the carrier to operate closer to enemy shores even as anti-access systems would logically force the carrier farther seaward." If Hendrix and Williams wish to impugn the effectiveness and capability of our current Air Wing--then I'm on-board without reservation. Read Bob Work's 2008 CSBA report on Carrier Based Unmanned Systems and understand the trade-offs made between striking range (which used to be greater) and sortie generation rate (which now is at all time highs). But the carrier is simply a delivery device for airpower--an incredibly mobile, flexible, and persistent delivery device. Hendrix and Williams go to great lengths in their work to advocate unmanned systems, but the natural case for unmanned systems from CVN's (and from a carrier designed from the keel up for unmanned strike) is ignored. Further to the subject of vulnerability is the following: " The U.S. National Command Authority would need to be facing a gravely extreme scenario to commit this sort of strategic asset, with a crew of 5,000 men and women." Why is it that we can deploy 130,000 ground troops in Iraq in 2003--with the (since disproved)--threat of chem-bio weapons, but 5000 Sailors are somehow too important to commit? If the issue is really cost alone, then I believe the amortized value of a CVN with a 40-50 year lifespan should receive a bit more emphasis than its acquisition cost. Hendrix and Williams make a good case for a renewed emphasis on sea control by the US writing: "we must rebalance our Fleet to meet new sea-control missions while maintaining reasonable power-projection capabilities for the range of global threats we will encounter." I couldn't agree more, but I am left wondering why this isn't once again an AIRWING problem and not a Carrier problem? Nobody forced us to walk away from long range strike, ASUW and ASW from our CVN's--that was a choice--and it is a choice we can un-make. In a bit of logic that I still can't get my arms around, they assert: "In such a new strategic environment, unmanned systems diminish the utility of the supercarrier, because her sea-control and power-projection missions can be performed more efficiently and effectively by other means." Unmanned systems diminish the utility of the supercarrier? I completely disagree. In fact, I believe unmanned systems should be the starting point of a whole new class of supercarrier, one built from the keep up to be a delivery platform for hundreds of unmanned surveillance and strike vehicles, launched recovered, re-armed, refueled and maintained through the use of an assembly line-like construct. Such a platform could could deliver a high-sortie rate of long range strike and surveillance platforms from outside the "keep out" zone. The most interesting argument Williams and Hendrix make in their paper is where they advocate ceasing to build additional supercarriers and instead, devoting some or all of the resources to building additional LHA's. Estimating that 3 LHA's can be purchased for the price of 1 CVN, the authors envision a time in which the CVN's are kept in "reserve" or "surge" , while a multitudinous fleet of LHA's--some of which would have no rotorcraft (instead, embarking two squadron's of F-35's), do the primary business of reactive expeditionary airpower. Which leads to further question: If the CVN's are such sitting ducks, what makes the LHA's so much more survivable? With a CVN, the opportunity exists to have striking power and sea control power operating off of one deck--it is hard to see the same opportunity from an LHA. If the LHA's are going to take advantage of this emerging unmanned sea control revolution that Williams and Hendrix allude to, why couldn't CVN's do so too--only with SIGNIFICANTLY more striking power? Additionally, Hendrix and Williams would have us stop building CVN's in part because of their airwing imposed "keep outs" (my words, not theirs). Yet the size and flexibility of the CVN gives it a MUCH better chance than the LHA of accommodating changes to an airwing that would mitigate that keep-out. Finally, what of the industrial base? The authors would have us walk away from the building of supercarriers in favor of LHA's, as in their view, a given pot of money goes farther when applied to many, less capable ships. But what if the industrial base goes away, and we lose the capability to build nuclear supercarriers? What if Hendrix and Williams aren't right, and ELIMINATING a reasonably successful delivery vehicle for airpower turns out to be a poor choice? What would be the cost of trying to reconstitute that industrial base? To conclude, it seems to me that we come around to this question of small carriers vs. big carriers every time money gets tight--and every time, big carriers win. I don't know why that is, but I'm willing to believe there is a ton of campaign analysis behind it. That said, the entire conversation is for me, emblematic of the ridiculous discussions ongoing these days about the defense budget, discussions that take it as a given that the Navy must spend less and get smaller. Reaching for my broken record player, I'm here to say that Seapower--with its land force (USMC) and its Air Force (Naval Air)--remains the most cost effective, powerful and flexible instrument of military force in the US inventory, and we ought to go down with an empty rhetorical magazine--fully advocating for growing Seapower at the expense of less useful elements of military power--before we start cannibalizing the Seapower we have. Bryan McGrath Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 12 mai 2011 Share Posté(e) le 12 mai 2011 Ce d'autant que (44 pages plus tard) cette question aurait eu son utilité quand un CdV a proposé de faire un LHD avec radier de 40000 t avec capacité avia à la place du programme BPC... Ou quand le PA2 a failli passer... Belle idée petite question quand le radier est ouvert il y a des ballastes qui sont remplis donc une inclinaison vers la poupe, Cela la ne pose pas un problème pour l’appontage ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aviapics Posté(e) le 12 mai 2011 Share Posté(e) le 12 mai 2011 Pourquoi une inclinaison? Les ballasts peuvent faire baisser l'integralite du navire si ils sont bien repartis. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 12 mai 2011 Share Posté(e) le 12 mai 2011 Belle idée petite question quand le radier est ouvert il y a des ballastes qui sont remplis donc une inclinaison vers la poupe, Cela la ne pose pas un problème pour l’appontage ? tu peux maintenir la vitesse du navire nécessaire à l'appontage, ballasté de 10 000 t et radier ouvert ??? ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 12 mai 2011 Share Posté(e) le 12 mai 2011 tu peux maintenir la vitesse du navire nécessaire à l'appontage, ballasté de 10 000 t et radier ouvert ??? ? ok Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 12 mai 2011 Share Posté(e) le 12 mai 2011 Papier intéressant mais : In a bit of logic that I still can't get my arms around, they assert: "In such a new strategic environment, unmanned systems diminish the utility of the supercarrier, because her sea-control and power-projection missions can be performed more efficiently and effectively by other means." Unmanned systems diminish the utility of the supercarrier? I completely disagree. In fact, I believe unmanned systems should be the starting point of a whole new class of supercarrier, one built from the keep up to be a delivery platform for hundreds of unmanned surveillance and strike vehicles, launched recovered, re-armed, refueled and maintained through the use of an assembly line-like construct. Such a platform could could deliver a high-sortie rate of long range strike and surveillance platforms from outside the "keep out" zone. Vu la tendance inexorable à la montée du prix des UAV (j'étais resté dans mon souvenir autour de 20 m$ pour un classe Avenger , sans parler même des futurs X-45 Neuron et consorts...) , je crains que les centaines d'UAV soient un peu fantasmatique Ne serait ce qu'aux vues de ce qu'il est prévu d'embarquer dans un carrier wings... Ni on ne tient compte du fait qu'à un moment, surtout en CAS, c'est la persistance qui permet de tirer la cible d'opportunité , la "time sensitive target", Donc la prime est vraiment à la persistance au dessus du terrain de jeu... Si au total il y a 2 fois plus de X-45 que de F-18 , mais que le X45 reste 20h en l'air... On ne tient toujours pas compte du temps de vol qui divise d'autant le nombre de sortie donc de mouvement sur le pont... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 12 mai 2011 Share Posté(e) le 12 mai 2011 On ne tient toujours pas compte du temps de vol -dans la zone d'opérations- qui divise d'autant le nombre de sortie donc de mouvement sur le pont... Ce qui effectivement joue pour les bases à terre... :oops: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
charli Posté(e) le 12 mai 2011 Share Posté(e) le 12 mai 2011 C'est un bon argument pour le PA.Pour l'anecdote c'était le capitaine de corvette Jean-Marie Vuillemin qui avait fait des articles sur Armée d'aujourd'hui en 2000. Il prônait pour un porte-avions d'assaut amphibie à la place des BPC.Quelqu'un connait-il la carrière qu'il a eu ensuite ?Je me suis toujours demandé si c'était un visionnaire ou un doux rêveur. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
aviapics Posté(e) le 12 mai 2011 Share Posté(e) le 12 mai 2011 C'est un bon argument pour le PA. Pour l'anecdote c'était le capitaine de corvette Jean-Marie Vuillemin qui avait fait des articles sur Armée d'aujourd'hui en 2000. Il prônait pour un porte-avions d'assaut amphibie à la place des BPC. Quelqu'un connait-il la carrière qu'il a eu ensuite ? Je me suis toujours demandé si c'était un visionnaire ou un doux rêveur. Google est decidement une arme efficace : http://www.viadeo.com/fr/profile/jean-marie.vuillemin1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
French Kiss Posté(e) le 12 mai 2011 Share Posté(e) le 12 mai 2011 Par contre un BPC ferait une bonne plateforme pour les UAV/UCAV? pour les drones helicopteres pas de soucis, mais pour les autres il manquerait un systeme de brin d'arret non? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 12 mai 2011 Share Posté(e) le 12 mai 2011 Ce qui effectivement joue pour les bases à terre... :oops: Bah les ricains font sans soucis 4h au dessus de la zone en ayant en plus 13 h de vol et sans profiter pour les vols court de seulement 17h du confort haut de gamme de leur B-1B : A savoir s'allonger par terre entre deux siège et piquer un roupillon dans un bruit ambiant supérieur à 90 db... Et malgré cela ils balancent quand meme le tiers des bombes lors de chaque guerre Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 12 mai 2011 Share Posté(e) le 12 mai 2011 Bah les ricains font sans soucis 4h au dessus de la zone en ayant en plus 13 h de vol et sans profiter pour les vols court de seulement 17h du confort haut de gamme de leur B-1B : A savoir s'allonger par terre entre deux siège et piquer un roupillon dans un bruit ambiant supérieur à 90 db... Et malgré cela ils balancent quand meme le tiers des bombes lors de chaque guerre Sauf qu'eux on des budget maintenance extensible a l'infini ... plus tu vol plus t'as de maintenance ... et nous on a pas les moyens de cela. Donc il nous faut absolument optimiser le temps efficace par rapport au temps de transit. C'est le meme probleme que l'allongement des temps de trajet domicile travail rapporté au temps effectif de travail, ca induit rapidement un baisse de production et un surcout de fonctionnement qui inquiétait tellement les autorité américaine qu'était apparu l'idée des autoroute automatique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 12 mai 2011 Share Posté(e) le 12 mai 2011 Belle idée petite question quand le radier est ouvert il y a des ballastes qui sont remplis donc une inclinaison vers la poupe, Cela la ne pose pas un problème pour l’appontage ? Pourquoi tu veux faire PA et simultanément BPC ? Tu te places dans la situation ou notre PA1 est HS et que nos TCD/BPC 1,2 et 3 sont occupé ailleurs ou HS ? Donc on aura un BPC/PA avec un parc aérien déjà restreint (on parle d'un navire au mieux de la taille du CdG donc pour 40 chasseurs c'est mort) que l'on devra encore plus réduire (pour embarquer des véhicules à débarquer) et avec un personnel aéronautique qui devra se disputer la place disponible avec les terriens. Bon si tu envisages des configurations avec seulement 4 ou 5 chasseurs, c'est différent mais je comprendrais parfaitement que la marine veuille pas s'en servir, c'est trop différent du contexte d'emploi de nos PA. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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