kalligator Posté(e) le 31 août 2020 Share Posté(e) le 31 août 2020 Ils ont aussi Tartous sur Mediterranée, pas de problème mon avis...également les russe foutent beaucoup moins le bordel dans la région que les turcs Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 31 août 2020 Share Posté(e) le 31 août 2020 Paraîtrait-il qu'ils veulent aussi se poser en Lybie.. https://www.la-croix.com/Monde/Moscou-Ankara-partagent-Libye-2020-05-27-1201096267 Article de mai, pas tout frais, mais cette analyse est apparue plusieurs fois pour justifier le soutien russe à haftar. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 31 août 2020 Share Posté(e) le 31 août 2020 Bin plus qu'à virer la Turquie de l'OTAN ( je sais c'est un rêve humide .....) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 31 août 2020 Share Posté(e) le 31 août 2020 La Turquie est, décidément, sur tous les fronts ! http://armenews.com/spip.php?page=article&id_article=67817 Comment dit on "Qui trop embrasse, mal étreint" en Turc ? Accessoirement, à force de mettre le pied partout dans la merde (Syrie, Libye, Azerbaïdjan, voire Grèce), je crains que plus personne n'accepte de leur venir en aide quand ça va commencer à vraiment puer. S'ils font encore partie de l'OTAN, l'article 5 sera quand même difficile à revendiquer s'ils prennent un retour de bâton de leurs multiples engagements. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 1 septembre 2020 Share Posté(e) le 1 septembre 2020 Il y a 6 heures, FATac a dit : La Turquie est, décidément, sur tous les fronts ! http://armenews.com/spip.php?page=article&id_article=67817 Comment dit on "Qui trop embrasse, mal étreint" en Turc ? Comment dit-on en turc "Deutschland siegt an alle Fronten" ? (l'Allemagne gagne sur tous les fronts) OK, j'ai passé le point Godwin et c'est pas bien... mais franchement Il y a 6 heures, FATac a dit : Accessoirement, à force de mettre le pied partout dans la merde (Syrie, Libye, Azerbaïdjan, voire Grèce), je crains que plus personne n'accepte de leur venir en aide quand ça va commencer à vraiment puer. S'ils font encore partie de l'OTAN, l'article 5 sera quand même difficile à revendiquer s'ils prennent un retour de bâton de leurs multiples engagements. Dans le fameux entretien de Macron avec le Financial Times en novembre dernier où il remarquait que l'OTAN est "cérébralement mort", le président de la République avait posé la question rhétorique de ce qui se passerait si Damas ripostait aux actions d'Ankara contre elle, si l'article 5 serait appliqué. Et c'est le genre de sujet où le fait même de poser la question donne déjà la réponse Bien sûr, seul Macron le disait, pas les autres dirigeants de pays membre de l'OTAN. Mais je soupçonne que plus d'un n'en pense pas moins. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 1 septembre 2020 Share Posté(e) le 1 septembre 2020 Il y a 7 heures, FATac a dit : S'ils font encore partie de l'OTAN, l'article 5 sera quand même difficile à revendiquer s'ils prennent un retour de bâton de leurs multiples engagements. Si je me souviens bien, juridiquement, l'article 5 permet juste aux pays qui le souhaitent de se considérer en état de légitime défense. Cela leur permet d'entrer en guerre (légalement aux yeux de l'ONU ou de leur population) mais il n'y a rien d'obligatoire. À ce titre l'UE est même un peu plus contraignante. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 1 septembre 2020 Share Posté(e) le 1 septembre 2020 il y a 19 minutes, ARPA a dit : Si je me souviens bien, juridiquement, l'article 5 permet juste aux pays qui le souhaitent de se considérer en état de légitime défense. Cela leur permet d'entrer en guerre (légalement aux yeux de l'ONU ou de leur population) mais il n'y a rien d'obligatoire. À ce titre l'UE est même un peu plus contraignante. Absolument. Traité de l'Atlantique article 5 : Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu par l'article 51 de la Charte des Nations Unies, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord. ===> Chaque Etat membre décide de la manière dont il choisit d'assister l'Etat subissant une agression Traité de l'UE article 42 : 7. Au cas où un État membre serait l'objet d'une agression armée sur son territoire, les autres États membres lui doivent aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir, conformément à l'article 51 de la charte des Nations unies. ===> Chaque Etat est obligé d'utiliser la totalité de sa puissance afin d'assister l'Etat subissant une agression Cela dit, un traité ne vaut naturellement que s'il est respecté : 1) Le traité de l'Atlantique ne vaut que dans la mesure où les Etats-Unis - qui sont la puissance garante et le chef de l'OTAN même si ce n'est pas écrit - manifestent la volonté politique d'aider le cas échéant un Etat européen agressé un peu au-delà de "On vous envoie des couvertures pour l'hiver". Le fait qu'il y ait quelque raison de mettre en doute cette volonté - pour dire les choses gentiment - et pas uniquement du côté républicain d'ailleurs quoi que puissent espérer les Otaniens européens qui prient tous les jours pour Joe Biden... est la raison principale pour laquelle le jugement cinglant de Macron sur "l'OTAN cérébralement morte" est justifié. 2) Et la même réserve s'applique à l'article 42 du TUE. S'il n'est pas respecté... eh bien il ne vaudra rien, naturellement. Il faut d'ailleurs rappeler la suite du point 7 de l'article 42 du TUE Les engagements et la coopération dans ce domaine demeurent conformes aux engagements souscrits au sein de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, qui reste, pour les États qui en sont membres, le fondement de leur défense collective et l'instance de sa mise en œuvre. Il est assez facile de deviner qu'en signant cet article 42 point 7, plus d'un Etat membre avait croisé les doigts dans son dos "Je l'dis mais ça vaut pas". Pourquoi ça ne vaut pas ? "Eh bien parce que c'est l'Amérique qui me protège hein ! Moi j'leur donne des soldats à commander - pas trop hein ça coûte cher - je fais ce qu'on me dit et je m'occupe de rien d'autre" Ça c'était la situation au moment de la signature du traité. Évoluera-t-elle ? C'est à voir, en fonction des signes de plus en plus nets que donne l'Amérique - de droite comme de gauche - qu'il est imprudent de compter trop elle, en fonction des signes que donnent certains voisins des Européens que "la force prime le droit d'ailleurs z'êtes tous des nazis colonialistes croisés alors donnez-moi ce que je veux"... et surtout en fonction de comment les différents pays européens choisiront de réagir. Sur ce point, l'Histoire n'est pas encore écrite. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 1 septembre 2020 Share Posté(e) le 1 septembre 2020 Étrangement .... quand on a besoin de redorer son blason "Arrestation du plus haut responsable de l'EI en Turquie" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/arrestation-du-plus-haut-responsable-de-l-ei-en-turquie-20200901 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 1 septembre 2020 Share Posté(e) le 1 septembre 2020 Il y a 6 heures, Alexis a dit : Absolument. Traité de l'Atlantique article 5 : Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu par l'article 51 de la Charte des Nations Unies, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord. ===> Chaque Etat membre décide de la manière dont il choisit d'assister l'Etat subissant une agression Traité de l'UE article 42 : 7. Au cas où un État membre serait l'objet d'une agression armée sur son territoire, les autres États membres lui doivent aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir, conformément à l'article 51 de la charte des Nations unies. ===> Chaque Etat est obligé d'utiliser la totalité de sa puissance afin d'assister l'Etat subissant une agression Cela dit, un traité ne vaut naturellement que s'il est respecté : 1) Le traité de l'Atlantique ne vaut que dans la mesure où les Etats-Unis - qui sont la puissance garante et le chef de l'OTAN même si ce n'est pas écrit - manifestent la volonté politique d'aider le cas échéant un Etat européen agressé un peu au-delà de "On vous envoie des couvertures pour l'hiver". Le fait qu'il y ait quelque raison de mettre en doute cette volonté - pour dire les choses gentiment - et pas uniquement du côté républicain d'ailleurs quoi que puissent espérer les Otaniens européens qui prient tous les jours pour Joe Biden... est la raison principale pour laquelle le jugement cinglant de Macron sur "l'OTAN cérébralement morte" est justifié. 2) Et la même réserve s'applique à l'article 42 du TUE. S'il n'est pas respecté... eh bien il ne vaudra rien, naturellement. Il faut d'ailleurs rappeler la suite du point 7 de l'article 42 du TUE Les engagements et la coopération dans ce domaine demeurent conformes aux engagements souscrits au sein de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord, qui reste, pour les États qui en sont membres, le fondement de leur défense collective et l'instance de sa mise en œuvre. Il est assez facile de deviner qu'en signant cet article 42 point 7, plus d'un Etat membre avait croisé les doigts dans son dos "Je l'dis mais ça vaut pas". Pourquoi ça ne vaut pas ? "Eh bien parce que c'est l'Amérique qui me protège hein ! Moi j'leur donne des soldats à commander - pas trop hein ça coûte cher - je fais ce qu'on me dit et je m'occupe de rien d'autre" Ça c'était la situation au moment de la signature du traité. Évoluera-t-elle ? C'est à voir, en fonction des signes de plus en plus nets que donne l'Amérique - de droite comme de gauche - qu'il est imprudent de compter trop elle, en fonction des signes que donnent certains voisins des Européens que "la force prime le droit d'ailleurs z'êtes tous des nazis colonialistes croisés alors donnez-moi ce que je veux"... et surtout en fonction de comment les différents pays européens choisiront de réagir. Sur ce point, l'Histoire n'est pas encore écrite. En soi la "totalité des moyens en leur pouvoir" peut être aussi restrictif que le libellé de l'article 5. Il suffit pour le partenaire de mauvaise foi d'être créatif quant aux moyens disponibles à un instant T. Mais je reste d'accord quant au fait que le texte européen est plus ambitieux dans son esprit. Surabondamment, la doctrine interprétative de l'article 5 est assez claire quant au fait que les Etats membres de l'OTAN ne sont pas engagés si l'agressé est à l'origine de la situation et ce précisément pour éviter d'être entraîné dans un jeu d'alliance par un partenaire capitalisant sur celle-ci. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kerloas Posté(e) le 1 septembre 2020 Share Posté(e) le 1 septembre 2020 il y a une heure, NUBEALTIUS a dit : Étrangement .... quand on a besoin de redorer son blason "Arrestation du plus haut responsable de l'EI en Turquie" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/arrestation-du-plus-haut-responsable-de-l-ei-en-turquie-20200901 J'ai lu autre part que le bonhomme aurait déjà fait l'objet de 6-7 arrestations mais a toujours été relâché (et acquitté des différents chefs d'accusation qu'il traine comme des casseroles, dont la préparation d'une attaque contre la base OTAN d'Incirlik), ces dernières années... 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 1 septembre 2020 Share Posté(e) le 1 septembre 2020 Il y a 5 heures, Kerloas a dit : J'ai lu autre part que le bonhomme aurait déjà fait l'objet de 6-7 arrestations mais a toujours été relâché (et acquitté des différents chefs d'accusation qu'il traine comme des casseroles, dont la préparation d'une attaque contre la base OTAN d'Incirlik), ces dernières années... C'est pour ça que c'est rigolo. C'est un peu comme si la DCRI avait "logé" Fantômas et allait l'arrêter à tout propos de temps à autre avant de le relâcher discrètement pour dire qu'elle fait quelque chose et ainsi se faire bien voir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. NUBEALTIUS Posté(e) le 1 septembre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 1 septembre 2020 "Recep Tayyip Erdogan avance ses pions en Méditerranée orientale" : http://www.lefigaro.fr/international/recep-tayyip-erdogan-avance-ses-pions-en-mediterranee-orientale-20200901 «Il est temps pour ceux qui se voient dans un miroir grossissant, d’accepter la réalité: l’époque où les impérialistes traçaient les lignes sur les mappemondes est révolue», a ainsi prévenu Hamit Aksoy. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
debonneguerre Posté(e) le 2 septembre 2020 Share Posté(e) le 2 septembre 2020 Il y a 18 heures, NUBEALTIUS a dit : "Recep Tayyip Erdogan avance ses pions en Méditerranée orientale" : http://www.lefigaro.fr/international/recep-tayyip-erdogan-avance-ses-pions-en-mediterranee-orientale-20200901 «Il est temps pour ceux qui se voient dans un miroir grossissant, d’accepter la réalité: l’époque où les impérialistes traçaient les lignes sur les mappemondes est révolue», a ainsi prévenu Hamit Aksoy. Il ne doute vraiment pas de la faiblesse de ses interlocuteurs.. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Snapcoke Posté(e) le 2 septembre 2020 Share Posté(e) le 2 septembre 2020 il y a 8 minutes, debonneguerre a dit : Il ne doute vraiment pas de la faiblesse de ses interlocuteurs.. Risque d'être surpris le bordel... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 3 septembre 2020 Share Posté(e) le 3 septembre 2020 "Turquie : une visite du président de la CEDH suscite des critiques" : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/turquie-une-visite-du-president-de-la-cedh-suscite-des-critiques-20200903 Robert Spano s'est entretenu jeudi avec le ministre turc de la Justice Abdulhamit Gul avant une rencontre prévue dans l'après-midi avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Le juriste italo-islandais, qui a pris la tête de la CEDH en mai dernier, doit recevoir vendredi un doctorat honoraire de l'Université d'Istanbul. voila voila .... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lezard-vert Posté(e) le 3 septembre 2020 Share Posté(e) le 3 septembre 2020 toujours prêt : il n'en rate pas une De son côté, la Turquie a elle aussi condamné mercredi la republication des caricatures. Ankara a aussi critiqué le président Emmanuel Macron pour avoir défendu mardi « la liberté de blasphémer », estimant qu’il était « inadmissible » de justifier la publication des caricatures controversées au nom de la liberté d’expression. https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/03/charlie-hebdo-la-reedition-des-caricatures-de-mahomet-provoque-une-manifestation-au-pakistan_6050858_3210.html 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. NUBEALTIUS Posté(e) le 3 septembre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 septembre 2020 il y a 32 minutes, Lezard-vert a dit : toujours prêt : il n'en rate pas une De son côté, la Turquie a elle aussi condamné mercredi la republication des caricatures. Ankara a aussi critiqué le président Emmanuel Macron pour avoir défendu mardi « la liberté de blasphémer », estimant qu’il était « inadmissible » de justifier la publication des caricatures controversées au nom de la liberté d’expression. https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/03/charlie-hebdo-la-reedition-des-caricatures-de-mahomet-provoque-une-manifestation-au-pakistan_6050858_3210.html Surtout qu'en terme de droit d'expression il en connaît un rayon. Bon après ça ce tient tout ça : il est interdit de caricaturer le Prophète il est interdit de caricaturer Erdogan Donc le Prophète est Erdogan je ne vois d'autre explication possible 3 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Scarabé Posté(e) le 3 septembre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 septembre 2020 il y a 30 minutes, Lezard-vert a dit : toujours prêt : il n'en rate pas une De son côté, la Turquie a elle aussi condamné mercredi la republication des caricatures. Ankara a aussi critiqué le président Emmanuel Macron pour avoir défendu mardi « la liberté de blasphémer », estimant qu’il était « inadmissible » de justifier la publication des caricatures controversées au nom de la liberté d’expression. https://www.lemonde.fr/international/article/2020/09/03/charlie-hebdo-la-reedition-des-caricatures-de-mahomet-provoque-une-manifestation-au-pakistan_6050858_3210.html C'est la difference entre eux et nous. La Turquie d’Erdogan n’aime pas les dessins de presse Un manifestant a été interpellé à Samsun pour avoir exhibé en public une caricature de Chappatte 3 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
NUBEALTIUS Posté(e) le 3 septembre 2020 Share Posté(e) le 3 septembre 2020 il y a 1 minute, Scarabé a dit : C'est la difference entre eux et nous. La Turquie d’Erdogan n’aime pas les dessins de presse Un manifestant a été interpellé à Samsun pour avoir exhibé en public une caricature de Chappatte Ça confirme mon analyse ^^^ 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 3 septembre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 septembre 2020 Quote Le président turc a-t-il demandé à son état-major de provoquer un incident en Méditerranée orientale? Depuis que la Grèce et l’Égypte ont signé un accord sur leurs frontières maritimes respectives et que, en réponse, la Turquie a relancé, sous escorte militaire, sa prospection de gisements gaziers dans les zones maritimes exclusives grecques et chypriotes, les tensions en Méditerranée orientale sont au plus haut. Et il suffirait d’une étincelle pour que la situation dérape. Ce qui a d’ailleurs failli se produire avec la collision entre la frégate grecque HS Limnos et la frégate turque TCG Kemal Reis, la proue de la première ayant endommagé la seconde. Cela étant, selon le quotidien allemand Die Welt, qui cite des militaires turcs anonymes, le président Recep Tayyip Erdogan aurait demandé, « il y a quelques jours », à son état-major de provoquer un « incident » avec la marine grecque en envoyant par le fond l’un de ses navires… mais sans faire de victimes. Ce que les généraux turcs ont refusé, comme ils ont aussi balayé la suggestion, faite par l’entourage de M. Erdogan, d’abattre un avion de chasse grec, le pilote ayant la possibilité de s’éjecter. Pour Die Welt, l’objectif que poursuit M. Erdogan dans le bras de fer engagé avec la Grèce [mais aussi, d’une certaine manière, avec la France, qui se tient aux côtés d’Athènes et de Nicosie] serait avant tout de « renforcer son pouvoir et d’unir les Turcs derrière lui », alors que l’économie de la Turquie chancèle, ce qui ne peut que faire croîte le mécontentement. Selon une source citée par le Figaro, cette clé de lecture est plausible. « La distance entre l’Oruç Reis [le navire de recherche sismique envoyé par Ankara dans la ZEE grecque, ndlr] et les bâtiments de guerre qui l’entourent pourrait ne pas permettre techniquement des opérations de forage », a-t-elle confié au quotidien. « De toute façon, l’exploitation de ces ressources demandera encore des années. La démonstration de force turque en mer est donc avant tout politique », a conclu ce dernier. Cependant, ce serait faire fi de la doctrine de « Patrie bleue » qui, élaborée par l’amiral Cem Gürdeniz, vise à étendre les frontières maritimes turques, tant en Méditerranée orientale qu’en mer Noire. Ce qui suppose de remettre en cause la Convention des Nations unies sur le droit de la mer [UNCLOS, que la Turquie n’a d’ailleurs pas signée] et ce qui explique l’accord signé en novembre dernier par Ankara et le gouvernement d’union national libyen, et donc l’intervention militaire turque en Libye. En outre, dans un récent entretien donné à l’AFP, l’amiral Gürdeniz avait prévenu : « Si la Grèce appuie sur la détente, ce sera la fin de l’Otan. » Ce qui vaut aussi pour la Turquie… http://www.opex360.com/2020/09/02/le-president-turc-a-t-il-demande-a-son-etat-major-de-provoquer-un-incident-en-mediterranee-orientale/ 2 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. NUBEALTIUS Posté(e) le 4 septembre 2020 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 septembre 2020 https://www.lorientlejour.com/article/1231425/au-moyen-orient-la-turquie-en-passe-de-devenir-le-nouvel-iran.html " Commençons par une devinette. Je suis un pays qui s’ingère sur plusieurs théâtres au Moyen-Orient au nom d’une politique impérialiste et revancharde. Je suis un pays dont le leader multiplie les discours bellicistes et qui a réussi à créer contre lui une alliance inédite entre des puissances aux intérêts très divergents. Je suis un pays qui empêche les deux jeunes leaders des pétromonarchies du Golfe, Mohammad ben Salmane et Mohammad ben Zayed, de dormir. Qui suis-je ? L’Iran de l’ayatollah Khamenei ? Non : la Turquie de Recep Tayyip Erdogan. En quelques années, la Turquie a réussi à se mettre à dos une grande partie des États de la région – sans même parler de l’ennemi kurde du PKK –, de la Méditerranée orientale au golfe d’Aden. Il y a les adversaires historiques, comme la Grèce ou Chypre. Il y a les rivaux des printemps arabes, comme l’Égypte ou les Émirats arabes unis. Il y a les pays avec qui la relation n’a cessé de se dégrader au cours de ces dernières années comme Israël ou l’Arabie saoudite. Et il y a enfin les pays qui perçoivent d’un mauvais œil l’influence turque sans s’y opposer frontalement comme l’Irak ou l’Iran. Ankara intervient aujourd’hui militairement en Syrie, en Libye et en Irak, alors que sa flotte maritime tente en même temps de faire de la Méditerranée orientale un lac turc. On évoque, sans que cela soit pour l’instant confirmé, une tentative de s’impliquer au Yémen et de prendre le relais du leadership saoudien auprès des sunnites au Liban. Dans tout cet espace géographique, marqué par plusieurs théâtres de conflit – Libye, Syrie – et par une lutte pour l’appropriation des ressources gazières en Méditerranée orientale, Ankara n’a que deux alliés : le GNA de Fayez el-Sarraj qui contrôle la partie ouest de la Libye, et le Qatar qui subit un blocus de la part de l’axe saoudo-émirati depuis juin 2017. La politique turque semble être mue par deux logiques, dont le reïs parvient à faire la synthèse. La première, que l’on perçoit surtout au niveau du narratif, relève d’une volonté de ressusciter l’Empire ottoman, ou plutôt le mythe qu’il inspire. Le président turc n’hésite pas à employer une rhétorique néo-ottomane et à en utiliser chacun des symboles, comme lors de la conversion de l’ex-basilique Sainte-Sophie en mosquée. Il se comporte avec les puissances du Proche et du Moyen-Orient comme si l’on était encore au temps de la Sublime Porte et dispute à l’Arabie saoudite son statut de leader du monde sunnite et de protectrice des lieux saints. La seconde est d’essence nationaliste. Ce sont avant tout des intérêts pragmatiques qui poussent la Turquie à intervenir en Libye, en Syrie ou en Irak. La Turquie s’estime lésée par le partage des frontières qui s’est décidé lors du traité de Lausanne en 1923. En Méditerranée orientale, où la Turquie est complètement isolée, Recep Tayyip Erdogan a repris la doctrine des généraux turcs de la patrie bleue, théorisée par le contre-amiral Cem Gürdeniz, qui pousse Ankara à imposer sa souveraineté sur une zone de 462 000 km² en mers Noire, Égée et Méditerranée. La Turquie est devenue une puissance prédatrice qui cherche un peu partout à contester le droit international. Elle est devenue pour beaucoup l’ennemi à abattre, celui qui suscite le plus de crainte, reléguant même l’Iran au second plan des menaces régionales pour une partie des pays arabes sunnites. À l’instar de l’Iran, la Turquie joue la carte russe contre l’hostilité occidentale, mais Moscou est un faux allié pour les deux pays, tant pour des questions d’intérêts contradictoires que de rivalité historique. À la différence de l’Iran, la Turquie est toutefois membre de l’OTAN et les États-Unis, malgré la relation en dents de scie entre les deux pays, n’ont pas rejoint pour le moment l’alliance antiturque. Alors : Iran, Turquie, même combat ? Pas tout à fait. Non seulement la Turquie n’est pas encore considérée comme un État paria dans la région, mais surtout l’influence turque ne repose pas sur les mêmes mécanismes et s’appuie sur une certaine légitimité. La politique iranienne dépend essentiellement des milices chiites que Téhéran a formées dans les différents pays du monde arabe, qui s’inscrivent en opposition aux États dans lesquels elles se trouvent tout en cherchant à y gagner de plus en plus d’influence. L’influence iranienne n’est pas totalement assumée, même si personne n’est dupe. Les Turcs, qui s’appuient en Syrie et en Libye sur des milices syriennes, ont une politique plus étatique, intervenant avec leurs armées et en grande pompe. La stratégie de domination turque est totalement assumée. Dernière différence et non des moindres : l’Iran agit partout comme une puissance contre-révolutionnaire, qui vient au secours des régimes autoritaires ou cherche en tout cas à préserver le statu quo. Ankara, en revanche, est intervenu en Libye en soutien au gouvernement reconnu par la communauté internationale, contre les forces armées du maréchal Haftar. Il s’invite dans le jeu syrien aux côtés des rebelles contre Bachar el-Assad, mais s’en est également servi pour lutter contre ses ennemis kurdes. La Turquie a des raisons légitimes de vouloir redéfinir son rôle dans la région. Mais à vouloir le faire systématiquement par la force, et en balayant toute initiative diplomatique, elle est en train de devenir le nouvel Iran. 4 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 4 septembre 2020 Share Posté(e) le 4 septembre 2020 Il y a 10 heures, g4lly a dit : En outre, dans un récent entretien donné à l’AFP, l’amiral Gürdeniz avait prévenu : « Si la Grèce appuie sur la détente, ce sera la fin de l’Otan. » Ce qui vaut aussi pour la Turquie… L'OTAN est donc bien sur un fil. A la plus grande joie de Poutine. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hirondelle Posté(e) le 4 septembre 2020 Share Posté(e) le 4 septembre 2020 Dans 18 mois, tout ce petit monde sirotera peut-être être un café en grignotant une gaufre et en se grattant le nombril à Bruxelles : jusque-là, rien d'irréparable. Ce n’est pas comme si la Turquie jouait à l’Empire Ottoman depuis 40 ans. On peut encore considérer qu’il a fait chaud, qu’on dort moins bien, et que forcément, des fois, on est de mauvaise humeur, ça arrive... J'écris ça pour réagir au papier de Orient du Jour posté plus haut, qui voit dans la Turquie le futur Iran, ce qui me semble très prématuré. Pour l’instant, c’est le régime erdoganien qui pose un problème, il ne me semble pas que l’on puisse penser que c’est la nation Turque. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kalligator Posté(e) le 4 septembre 2020 Share Posté(e) le 4 septembre 2020 Vladimir il te reste du Novichok ou peut être quelque chose de plus costaud...du polonium ? je prend 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 4 septembre 2020 Share Posté(e) le 4 septembre 2020 (modifié) Il y a 1 heure, Hirondelle a dit : J'écris ça pour réagir au papier de Orient du Jour posté plus haut, qui voit dans la Turquie le futur Iran, ce qui me semble très prématuré. Pour l’instant, c’est le régime erdoganien qui pose un problème, il ne me semble pas que l’on puisse penser que c’est la nation Turque. Ce qui assimile la situation Turque à la situation Iranienne c'est précisément le régime qui asservit sa nation avec confusion de la volonté de puissance avec la volonté divine. Modifié le 4 septembre 2020 par capmat Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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