TMor Posté(e) le 7 novembre 2007 Share Posté(e) le 7 novembre 2007 Et en quoi ça nous rend meilleurs que les autres ? :rolleyes: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 7 novembre 2007 Share Posté(e) le 7 novembre 2007 je plaisantais :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 7 novembre 2007 Share Posté(e) le 7 novembre 2007 Comme pour la Pave IV il y aurait redondance des deux systèmes le guidage laser donnant l'avantage de conserver un "homme dans la boucle". Précisons tout de même que de telles bombes sont déjà en services dans les forces Françaises, il s'agit des Enhanced Paveway emportées par les Super Etendard (mais sans doute embarquable sur d'autresplate-formes) L'avantage de l'AASM c'est d'ajouter à cela un kit d'allongement de la portée (certains dirons qu'on a réinventé 20 ans plus tard le principe de l'AGM-123 Skipper, les mauvaises langues! 8)) :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
STNG Posté(e) le 7 novembre 2007 Share Posté(e) le 7 novembre 2007 Question de novis, Quel avions, entre le typhoon et le rafale, est le moins "déctetable" sur les radars? Le F-22 jouant dans un autres niveau... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
benji Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 Bah, on peut pas dire que la furtivité faisait partie du cahier des charges du typhoon...Suffit de regarder les lignes de l'avion. Même si un effort a sûrement été fait sur les matériaux employés, à mon avis le Rafale est beaucoup plus "furtif" qu'un typhoon. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 Question de novis, Quel avions, entre le typhoon et le rafale, est le moins "déctetable" sur les radars? Le F-22 jouant dans un autres niveau... Le Typhoon est plus gros, a pas un design plus furtif il semble ... et n'est pas vendu comme tel. A priori il est pas plus furtif que le Rafale Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 Le Rafale a été conçu dès le départ pour être relativement discret (pas furtif, juste "moins facilement détectable"). Ces ECM et ses profiles de vol vont dans ce sens.Pour le Typhoon, il n'a pas du tout été conçu dans cette optique, n'en déplaise aux AJ persuadés que leur Typhoon est plus furtif qu'un Rafale! Les rares efforts qui ont été fait le furent en rattrapage pour tenter de limiter les dégats (le premier design de l'entrée d'air était une véritable catastrophe!) Il suffis de voir sa voilure on-intégrée au fuselage, son entrée d'air anguleuse, ses larges flancs abruptes et la taille et l'emplacement de se canards pour s'en rendre compte.Bon, après, beaucoup disent que ça dépend d'autres facteurs, comme l'utilisation de matériaux RAM etc... Il n'empêche que les rares avis de spécialistes indépendant qui ont été publiés allaient tous dans ce sens: le Rafale, c'est pas trop mal mais on peut mieux faire, le Typhoon, c'est pratiquement pas rattrapable, pour résumer brièvement.Cela dit, aucun des deux n'est furtif, et il faut aussi remettre les choses dans leur contexte: ce qui fait la discrétion du Rafale, c'est surtout sa capacité à repérer et donc éviter les radars et, le cas échéant, sa capacité à voler bas pour passer en dessous. Le Typhoon, lui, il s'en fout un peu, vu que son boulot s'est de grimper haut tout droit vers la cible, et donc d'être par définition visible comme le nez au milieu de la figure. Si on investit dans la discretion pour un intercepteur, on le fait jusqu'au bout (F-22) ou bien on ne le fait pas du tout, sinon le gain tactique ne suffis pas à compenser le pognon foutu dedans, et cet argent sera mieux investit dans des ECM actives, plus utiles dans ce cas de figure. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bruno Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 Question de novis, Quel avions, entre le typhoon et le rafale, est le moins "déctetable" sur les radars? Le F-22 jouant dans un autres niveau... Les entrées d'air semi-ventrales du Rafale sont une astuce intéressante aussi bien du point de vue de l'aérodynamique (plus grande finesse, alimentation des réacteurs en "dogfight"...) que de la dicrétion, sans parler de ses plans canards situés juste au dessus noyés dans les "apex". Au total je suis persuadé qu'il réfléchit moins les ondes radars que le Typhoon et que sa signature IR doit être aussi plus faible vu qu'il a des moteurs moins puissants et paramétrés pour le vol en croisière plutôt que pour les montées fulgurantes en altitude ... Par contre l'unique dérive arrière bien droite sur les deux avions constitue un véritable réflecteur d'ondes radar. C'est d'ailleurs pour ça que le F35 reprendra la double dérive inclinée du F22. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 Le rafale adopte également des "dents de scie" sur les bords d'attaque des canards et certaines trappesEn revanche Bruno tu as raison la surface de la dérive est vraimnt impressionnante. Vu de loin et de profil (lors des entraînements pour les démos au Bourget) on ne voit qu'elle ! le fuselage est tout fin et derrière il y a cette grande dérive...C'est peut être une concession à la manoeuvrabilité et au contrôle de l'avion aux fortes incidences.En tout cas elle me fait penser à celle du 4000 qui était construite intégralement en composites (1976!) en fibre de bore exactement et en plus elle contenait du pétrole, j'ignore si celle du Rafale en contient aussi.D'accord avec Pollux quant à la furtivité générale de ces deux avions. Ils sont destinés à être moins détectables (notamment quant au décompte par radar des aubes réacteurs ce que explique - sur le Rafale au moins - le traîtement des entrées d'air beaucoup plus complexes en terme aérodynamique que celles du Typhoon) mais pas indétectables.La preuve : les charges sous voilure... les chasseurs européens emportent tout à l'extérieur...C'est pour çà qu'un des chantiers de Dassault sur le Rafale porte vraisemblablement (on en avait parlé il y a 3 semaines) sur le traîtement stealth des charges sous voilure. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 Une question aux spécialistes. Si l'on met de côté l'aspect combat AA, "l'interet" de la furtivité est dans les capacités de pénétration. Il me semble avoir compris que la doctrine française était beaucoup plus basée sur la pénétration basse altitude, alors que les procèdures OTAN (en fait US...) planifient des vols a plus haute altitude....les diffèrences dans l'approche de la problèmatique de la furtivité Rafale / avions US peut-elle découler de ses diffèrences approches tactiques?nb. double problème puisque il semblerait que nous avons adopté les tactiques OTAN.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 Une question aux spécialistes. Si l'on met de côté l'aspect combat AA, "l'interet" de la furtivité est dans les capacités de pénétration. Il me semble avoir compris que la doctrine française était beaucoup plus basée sur la pénétration basse altitude, alors que les procèdures OTAN (en fait US...) planifient des vols a plus haute altitude.... les diffèrences dans l'approche de la problèmatique de la furtivité Rafale / avions US peut-elle découler de ses diffèrences approches tactiques? nb. double problème puisque il semblerait que nous avons adopté les tactiques OTAN.... Le gros problème des pénétrations basses altitude c'est que l'avion (quel qu'il soit) est vulnérable face à des menaces bas de games comme un vieux canon sol-air ou un missile sol-air portable. Donc la pénétration basse altitude n'est pas vraiment compatible avec le concept de zéro mort pour une opération militaire contre un pays pauvre que personnes ne connait. Par contre si on attaque un grand pays équipé avec des radars performants et des missiles sol-air à longue portée, la pénétration basse altitude est presque la seul solution, vu que ton avion ne serra jamais assez furtif. Enfin évidemment si tu es assez puissant pour envoyer des missiles de croisières sur tous les sites de la DCA c'est une autre question vu qu'on se retrouve face à un pays pauvre avec uniquement des système de DCA à trés courte portée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Darkjmfr Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 Il me semble que la dérive du rafale est entièrement ou presque en matériaux composites, matériaux qui ne reflètent que peu les ondes radar. Sa SER est donc bien moindre que sa surface réelle. Pour l'EF, je ne sais pas. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 Le gros problème des pénétrations basses altitude c'est que l'avion (quel qu'il soit) est vulnérable face à des menaces bas de games comme un vieux canon sol-air ou un missile sol-air portable. Donc la pénétration basse altitude n'est pas vraiment compatible avec le concept de zéro mort pour une opération militaire contre un pays pauvre que personnes ne connait. Par contre si on attaque un grand pays équipé avec des radars performants et des missiles sol-air à longue portée, la pénétration basse altitude est presque la seul solution, vu que ton avion ne serra jamais assez furtif. Enfin évidemment si tu es assez puissant pour envoyer des missiles de croisières sur tous les sites de la DCA c'est une autre question vu qu'on se retrouve face à un pays pauvre avec uniquement des système de DCA à trés courte portée. @ Arpa. Jusque là j'avais à peu près compris les avantages et les inconvéniants de l'une ou de l'autre méthode. Ma question portait plutôt sur les concepts tactiques en vigueur dans l'armée française à l'époque de la conception du Rafale et dans quelle mesure ils avaient pu influencer la conception de l'avion.... Il me semble que l'adoption des vols en "haute altitude" (cf OTAN) par l'armée française est relativement récente (yougoslavie je crois) jusqe là il me semble que nous n'appliquions pas des configurations de vol OTAN. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
tom Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 la réponse est plus haut,il ni avait plus de défense aérienne (avions) et missile longue portée Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 la réponse est plus haut,il ni avait plus de défense aérienne (avions) et missile longue portée Oui, mais encore..... Il me semble que la tactique de bombardement en haute altitude (en Yougoslavie) avait été adoptée par ce que les défenses A/A des Serbes étaient plutot pas mauvaises..... J'avais crû comprendre que l'on s'était "réfugié" dans le bombardement "stratégique" (l'arrière) plutôt que bombarder les unités de théatre (laissant donc le champ libre aux troupes Serbes...) Après, que cette posibilite (ce desir) de substitution de la "bataille" puisse s'expliquer par le desir de "zero morts" et l'absence de défense haute altitude, c'est autre chose.... Cela voudrait-il dire que nos armées et nos tactiques ne sont adaptées que pour se battre contre des "clows" désarmés? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 fusilierLes stratégies de strike tba tout temps avec suivi automatique de terrain datent pour les premières expériences des débuts laborieux du F111 au Vietnam. Pour faire rapide l'arrivée en ligne d'avions tels le Tornado, puis après les 2000 N et D tous ces avions étaient conçus durant la guerre froide concourrait de ce principe, d'assault de nuit sous la couverture radar.Ce sont ces avions qui permettent la mise en place par l'OTAN de la doctrine Air Land Battle d'attaque des "follow on forces" de deuxième échelon du pacte de Varsovie dans les années 80.Le concept des frappes stratégiques du deuxième echelon par des chasseurs bombardiers légers datent de cette époque.Le bémol est apporté par la guerre du golfe en 91 avec entre autres les pertes de Tornados brits durant les premières nuits on se rend compte de deux choses.Face aux tirs de l'AAA (canons sol air) les avions qui volent bas restent vulnérables surtout face aux grandes concentrations typiques de la doctrine soviétique.Deuxième chose on se rend compte que dès qu'on acquiert la suprématie aérienne et que les premières frappes stratégiques désorganisent la défense anti aérienne adverse on peut faire évoluer ses chasseurs à moyenne altitude son risquer une hécatombe c'est ce qui se passa en Irak et en ex Yougoslavie. Il faut néanmoins être prudent et c'est ainsi que les missions sead ont toujours un rôle aussi important même après la première phase des opérations. Il faut aussi éviter les vols réguliers et les procédures routinières qui seront fatales au capitaine O'Grady sur F 16 et à son collègue sur F117 en Bosnie.C'est ainsi que les procédures OTAN ont changé, mais demain face à un système de défense moins rigide et plus versatile que l'organisation "soviétique" ce pourrait être à nouveau la surprise..D'ou l'intérêt des américains pour le F22 chasseur bombardier dont on voit en ce moment qu'il tire en essais des bombes de faible diamètre à partir de ses soutes... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 Post très intéressant Pascal!Pour compléter la réponse à Fusilier, voici ce qu'on pourrait rajouter:On ne peut pas faire de réelle distinction entre d'un côté une procédure OTAN de vol haute altitude et une procédure française de pénétration basse altitude. En effet, la pénétration était LE concept de base de l'OTAN avant la Guerre du Golfe. Si le Mirage 2000N (puis le D) étaient en effet des vecteurs de pénétration exceptionnellement bons, il ne faut pas oublier non plus que les deux autres appareils d'interdiction standard dans l'OTAN (le Tornado et le F-111) étaient également des appareils de pénétration à la base.Ce sont les circonstances et les enseignements du combat qui ont montré que face à un ennemi doté de peu de moyens, il est moins risqué de volé à haute altitude. Certe, le risque des SAM longue portée sera toujous présent, mais il sera minime par rapport à l'artillerie AA ou aux missiles courte portée, comme les pertes de Jaguar et Tornado dans le Golfe l'ont démontré.Ce qui est vrai toutefois, c'est que les F-111 ont depuis été retirés du service au profit du Strike Eagle, moins doué que son prédécesseur en matière de pénétration TBA. Globalement, la plupart des vecteurs de frappe de l'OTAN sont désormais plus adaptés au largage haute altitude qu'à la pénétration, et ce principalement en raison du fait qu'une masse énorme de chasseurs/intercepteurs ont été libérés de leur mission de défense contre le Pacte de Varsovie pour être reversés aux unités de frappe.Les F-16, F/A-18, F-15E, A-10 et autres Harrier sont ainsi bien plus efficace en camions à bombe que pour de la pénétration. Même les Tornado et les B-1B pratiquent bien plus souvent le "camion à bombe" que la pénétration, pourtant leur mission première.Pour ces derniers, ceci s'explique d'une part en raison de la fatigue (pilotes et cellules) qu'induit le vol TBA et de l'autre que leur vaste panoplie d'armement et leur capacité d'emport en font des camions à bombes absolument extraordinaires!!D'un autre côté, la France est équipé de Mirage 2000N et D, qui, de facto, ont l'air bien plus spécialisé TBA que leurs autres collègues de l'OTAN. c'est d'ailleurs surtout vrai pour les Mirage 2000N, un peu moins pour les D.Pourquoi cela donc? La première raison c'est que les Mirage 2000N participent à la mission de dissuasion nucléaire. A ce titre, les principales menaces qu'il doit évité sont celles des radars de veille et des missiles sol-air très longue portée, et ça, seule la TBA peut lui permettre de le faire. C'est ce qui fait que les escadrons sur Mirage 2000N forment le noyau dur de l'OTAN en matière de pénétration, loin devant les F-15E de l'USAF ou même des Tornado de la RAF. Seuls les équipages de B-2A subissent un entrainement au vol TBA d'un niveau équivalent.Mais pour les Mirage 2000D, les Mirage F1-CT et feu les Jaguar, cette primauté de la mission basse altitude n'est pas plus vrai que pour les F-16 ou les F-15E. La plupart en sont/étaient capable, sans que cela ne représente la majorité de leurs vols.Toutefois, j'imagine que le système de navigation du Mirage 2000D en fait un vecteur de pénétration bien plus efficace que le F-16.On peut d'ailleurs remarquer que les Mirage 2000-5Mk2 Grecs servent d'unique vecteurs de pénétration pour la HAF (et pas leurs F-16 ni leurs A-7)Pour le Rafale, il ne fait aucun doute que la capacité de pénétration a influencer le design et les performances requises pour l'appareil et ses réacteurs. L'avantage de cet appareil, c'est qu'il était tout de même prévu également pour faire de la défense aérienne, ce qui explique que ces capacités de vol BA et de pénétration n'ont que très peu pénalisé ses capacités de vol HA.Alors que le Tornado souffre de réacteurs peu adaptés aux largages HA (puisque prévu pour le TBA au design) ou bien que le Mirage 2000N/D souffre au contraire d'un réacteur peu adapté au vol TBA, le Rafale est adapté dès le départ pour ces deux types de vol (et pour l'accélération) grâce à des réacteurs et une cellule conçues spécifiquement dans cette optique! (on notera tout de même quelques concessions avec la présence d'un radar omnirôle moins efficace, à technologie et poids équivalent, qu'un radar de suivi de terrain, chose que les gains en fonctionnalité et la fusion de donnée avec le SPECTRA compense LARGEMENT)Le Typhoon, au contraire, à une formule aérodynamique (voilure basse, canards très en avant, formes peu furtives, disposition des points d'emport etc...) et des réacteurs très mal adaptés au vol TBA, et il ne pourra sans doute jamais rattraper le Rafale sur ces points donnés. Ce qui ne l'empêchera pas de pouvoir réaliser 80% des missions de frappe aérienne modernes, qui ne réclament qu'un largage haute altitude sur coordonnés ou désignation. Pour le reste, il y a le TornadoLe Rafale, lui, pourra assurer 100% des missions, plus d'autres (reco, maritime, nucléaire etc...), tout simplement parce qu'il ne s'inscrivait pas au départ comme un simple complément au Mirage 2000 mais comme un remplaçant unique de tous les appareils tactiques et stratégiques. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 Merci à tous de pour cet éclairage. Ceci dit ma question était centrée sur le rapport concept tactique (français?) / conception du Rafale. Par ce que, si je suis bien vos explications, finalement et par rapport aux pratiques actuelles le Typhoon n'est pas si mal placé que ça en termes de bombardement, malgré une conception "interception" au départ....Je pensais que les capacités du Rafale en TBA lui donnaient un avantage. Ces capacités finalement ne sont utiles que pour le nuk et éventuellement des frappes isolées, par surprise.... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 Merci à tous de pour cet éclairage. Ceci dit ma question était centrée sur le rapport concept tactique (français?) / conception du Rafale. Par ce que, si je suis bien vos explications, finalement et par rapport aux pratiques actuelles le Typhoon n'est pas si mal placé que ça en termes de bombardement, malgré une conception "interception" au départ.... Je pensais que les capacités du Rafale en TBA lui donnaient un avantage. Ces capacités finalement ne sont utiles que pour le nuk et éventuellement des frappes isolées, par surprise... Ca dépend contre qui tu fais la guerre. Les capacité TBA c'est utile contre les adversaire puissant, mais aussi en mer, en reconnaissance pour l'effet de surprise, en CAS ou il faut que le coucou soit a l'aise bas et lent pour savoir sur qu'il il doit tirer etc. - Défense sol-air air-air organisé et efficace ... nécessité de TBA. + Surprise. + Se joue de la météo pour le tir des munition Laser. + permet une reconnaissance visuel ou optronique précise. - Expose aux armement AA leger et aux guetteurs a vue. - Défense sol-air moyenne et air-air absente ... possibilité de mener les même mission en altitude, avec moins de risque. + Mets a l'abri des armements légers et missile courte portée. + Economise de la fatigue aux machine et pilote. + Rendu plus facile depuis l'arrivée des munition GPS et des camera IR. + Allonge le rayon d'action ou augmente l'emport. - Tres dépendant de la météo pour le tir de munition Laser, donc aussi pour le CAS. - Quasi impossibilité de surprise par temps clair même contre une armée moyenne. La Bosnie a montré les limite des mission en altitude a cause de la conjonction météo et guidage laser, et les armes GPS qui permettent de s'affranchir de la météo ont des lacunes de précision de réactivité - c'est pas plus évident d'obtenir les coordonnée d'un cible d'opportunité ou d'une qui a bougé que de pointer son laser ailleurs -. C'est pas pour rien que les UK ont commandé des F35 en plus des Typhoon... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 En fait la basse altitude joue à fond la carte de la discrétion face à une menace essentiellement électromagnétique.N'oublions pas deux chosesRafale est un produit guerre froide polyvalent prévu pour la BA ses M88 ont été pensés en ce sens Typhoon est iun intercepteur plus lourdLe 2000 est bien entendu aussi un produit guère froide et dans un premier temps prévu pour la chasse monoplace supersonique avec un M53 efficace en HA...Le choix du delta pour le 2000 pénalisanrt en terme de "confort" en BA était dité par des impératifs en terme de performance en haut supersonique et d'emport de pétrole. La qualité des CDVE compensant les "défauts".Les avions actuels en terme de performances sont un peu figés par leur fiche programme de départ RAFALE plus léger polyvalentTYPHOON plus lourd plus péchu plus gros radarMais bon si on rajoute à ces données de départ les évolutions des radars, des osf des moyens d'illuminations bon an mal an on se retrouve avec des avions multirôles avec des avantages dans certains domaines pour l'un dans d'autres pour l'autre çà c'est l'avenir qui le dira... On sera à la retraite que ces avions seront encore en première ligne...Quand on voit comment un avion analogique numérique comme le 2000 à évolué on se doute que son petit frère numérique n'a pas fini de nous surprendre sans parler du cousin anglais bref savoir quel est le meilleur???TIENT à ce propos je lis que le pod lightening III HE est en cours d'intégration sur TYPHOON chez les brits ses perf en font un cousin du DAMOCLES en grosLà encore les performances des systèmes électroniques lissent les capacités des zincs.Ce qui est bcp moins simple ce sont les questions aéro dynamiques.Deux exemplesL'emport par le Typhoon de deux scalp plus trois bidons çà ne sera pas évident (çà reste à développer) alors que le Rafale a été prévu pour çà et le fait déjàLes difficulté d'intégration des Pave IV dans la RAF, si c'est du à des questions de comportement de l'engin au largage on comprend que malgré tous les radars du monde les incompatibilités aérodynamiques sont parfois difficiles à dépasser et peuvent limiter les possibilités d'un avion.En plus en apparté le scalp qui un mdc furtif de par ses formes est une vraie "merde" à larguer dixit "qq qui sait" bref son comportement en larguage est très délicat à gèrer donc pas évident à intègrer (attention je ne parle que du comportement aéro dynamique et pas de ses perf propres)donc effectivement g4lly qq F 35 à côté des Typhiesde toute façon le couple F35 Thyphoon pour les brit et les italiens ser une bénédiction à côté des tornados adv et ids ... :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 J'aimerais savoir en quoi consiste précisément un système d'aide au tir canon. Ca prend en compte la ballistique de l'obus et la cinématique du but et de la cible en utilisant un télémêtre pour donner la direction vers laquelle tirer mais y-a-t-il autre chose comme l'utilisation des données du radar etc? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Davout Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 J'aimerais savoir en quoi consiste précisément un système d'aide au tir canon. Ca prend en compte la ballistique de l'obus et la cinématique du but et de la cible en utilisant un télémêtre pour donner la direction vers laquelle tirer mais y-a-t-il autre chose comme l'utilisation des données du radar etc?Je crois qu'un tel système prévu par Dassault n'a pas été intégré sur le Rafale faute d'utilité (lisez argent). Le Rafale aurait pu faire des interceptions canon à grande vitesse avec celui-ci. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 8 novembre 2007 Share Posté(e) le 8 novembre 2007 J'aimerais savoir en quoi consiste précisément un système d'aide au tir canon. Ca prend en compte la ballistique de l'obus et la cinématique du but et de la cible en utilisant un télémêtre pour donner la direction vers laquelle tirer mais y-a-t-il autre chose comme l'utilisation des données du radar etc? Les contrôle de tir canon utilisent le radar pour la distance et la vitesse relative et accélération et permet de calculer la trajectoire des obus par rapport a celle de la cible et d'afficher l'alidade de visé avec "l'avance" qui va bien dans le HUD. Y a des mode dégradé soit avec le visé fixe - pas d'estimation de la distance -. Soit avec la visé passive - pas de mesure de la distance - qui prend juste en compte le mouvement du tireur, c'est le mode "entonnoir" ds le HUD. Il 'suffit de sélectionner l'envergure de la cible ds le calculateur et de placer les bout d'aile de la cible sur les bords de l'entonnoir pour avoir une solution de tir correcte. En plus de l'entonnoir il y a des repère qui aide le pilote a aligner le canon sur la trajectoire de la cible. Presque pareil pour le tir air-sol. C'est le boulot de la centrale inertielle et de la télémétrie radar air-sol, ou a défaut de la télémétrique barométrique . Avec ca le calculateur balistique affiche normalement le collimateur au bon endroit... On doit pouvoir intégrer les condition meteo ds le système notamment le vent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PolluxDeltaSeven Posté(e) le 9 novembre 2007 Share Posté(e) le 9 novembre 2007 Par ce que, si je suis bien vos explications, finalement et par rapport aux pratiques actuelles le Typhoon n'est pas si mal placé que ça en termes de bombardement, malgré une conception "interception" au départ.... Je pensais que les capacités du Rafale en TBA lui donnaient un avantage. Ces capacités finalement ne sont utiles que pour le nuk et éventuellement des frappes isolées, par surprise.... Et bien pas vraiment! ;) La conception de l'emploi tactique de nos bombardiers à bel et bien influencer sur la conception du Rafale lui-même. Et ces spécifications sont en effet nécessaires uniquement (ou presque) pour les missions nuke et première frappe. Mais cela ne veut pas dire que ce n'est pas utile pour les autres missions de frappe!! Je m'explique. Les particularités développées sur le Rafale pour la mission de pénétration (nuke ou conventionnelle, peu importe) peuvent se résumer comme ceci: 1) Grande autonomie et grande capacité d'emport en carburant pour avoir un bon RA même à TBA 2) Grande capacité d'emport en armement offensif même avec 3 réservoirs externes 3) Bonne discrétion grâce à des ailes et entrées d'air fondues dans le fuselage (aérodynamique soignée) 4) Fusion de donnée entre les divers capteurs et la suite SPECTRA pour la détection et l'évitement des menaces. 5) Réacteurs économes et efficients dans les conditions difficiles de la BA (d'après les échos que j'ai eu, le M88 aurait la même consommation spécifique en basse altitude que le EJ200 en moyenne/haute altitude) J'en oublie sans doute. Au final, si on reprend point par point, on se rend compte que même en prenant en compte la pratique actuelle du bombardement (haute ou moyenne altitude avec peu d'évolutions serrées), toutes ces spécificités restent des avantages notables par rapport au Typhoon ou au Mirage 2000 (qui peut le plus peut le oins, en quelques sortes): 1) L'autonomie et la capacité d'emport carbu est une donnée essentielle pour les frappes HA en CAP. le temps de présence sur zone est une donnée primordiale, et pour le coup, le Rafale peut emporter 3 fois plus de carburant externe que le Typhoon en Combat Air Patrol avec GBU... C'est plus qu'intéressant! 2) La capacité d'emport en armes air-sol, pas la peine de détailler: en HA ou BA, l'intérêt est le même. A cela se rajoute en plus la facilité accrue des largages... 3) Pour la discrétion, l'intérêt est certes moins important, voire négligeable, mais c'est un petit plus qui peut toujours s'avérer utile, surtout si l'appareil est amené à effectuer un"swing role" pendant la mission 4) Il est certes plus difficile d'éviter une menace lorsque l'on vole haut puisque celle-ci nous voit de plus loin, même si ça peut toujours vous sauver la vie un beau jour ou être franchement utile pour rejoindre sans risque une zone désignée! Par contre, l'intérêt évident, et déjà prouvé en exercice, c'est de se servir du SPECTRA et des autres capteurs (radar, OSF) pour la lutte anti-SAM et anti-radar, sans parler d'une éventuelle utilisation passive en lutte anti-navire (ça on le verra avec le standard F3) 5) Vu que les réacteurs ont également été optimisés pour la haute altitude de par la polyvalence du design (contrairement à ceux du Tornado qui ont du mal au dessus de 3000 mètres), ils ne peuvent qu'être encore plus économiques et avoir une durée de vie encore plus grande utilisés dans de telles conditions... Au final, si le design du Rafale a bien été influencé par le besoin opérationnel de faire de la pénétration, cela ne le pénalise pas du tout (au contraire) pour les missions de patrouille air-sol haute altitude, déjà parce que c'était tout de même une mission prévu également dès le départ (même si on ne pensait pas alors qu'ele aurait une telle importance), ensuite parce que de toutes manières, l'appareil est conçu dès le départ pour remplir des missions allant de la TBA à l'interception haute altitude, ce que ni le Mirage 2000, ni le Tornado et ni le Typhoon n'étaient sensés faire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 9 novembre 2007 Share Posté(e) le 9 novembre 2007 Du caviar ce qu'il nous sert ce pollux ;)En tout cas un des domaines où le Rafale va offrir un plus c'est sa capacité la fusion et l'exploitation des données notamment de ses détecteurs passifset surtout SPECTRA Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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