mudrets Posté(e) le 3 octobre 2021 Share Posté(e) le 3 octobre 2021 Le 01/10/2021 à 18:12, Kiriyama a dit : C'est vraiment dommage qu'il ait été démantelé récemment, sinon il y avait un sous-marin belge pour probablement pas cher : https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_apres-20-ans-de-bons-et-loyaux-services-le-sous-marin-russe-foxtrot-quitte-definitivement-zeebruges?id=10245308 Vu leur situation, ça aurait pu intéresser les Australiens. A ce titre là, ils auraient tout aussi bien pu racheter celui de l'Ukraine, saisi par les Russes, et qui va finir en musée à Balaklava. Les Ukrainiens avaient fait quelques travaux dessus 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 3 octobre 2021 Share Posté(e) le 3 octobre 2021 Tiens, il y a mieux, plus récent et plus proche https://www.indiatoday.in/india-today-insight/story/india-to-retire-first-kilo-class-submarine-this-year-1793193-2021-04-20 1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 3 octobre 2021 Share Posté(e) le 3 octobre 2021 Ça rentre dedans un réacteur nucléaire ? 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARMEN56 Posté(e) le 3 octobre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 octobre 2021 (modifié) Il y a 17 heures, Boule75 a dit : Le Guardian aurait récupéré la lettre envoyée le 15 septembre dernier suite à revue de projet et qui validait un jalon du projet. On n'a pas le texte complet ni tous les éléments de contexte - contractuels notamment - et les quelques extraits choisis sont là pour embrouiller le lecteur, je pense... Dans ce smog , ce que je comprends de ma lucarne très éloignée du feu de l'action ; NG a bossé plus de 4 ans sur un concept design de soum débouchant sur un basic design , dans le basic design le navire est bouclé coté études ceci en conformité avec les exigences du client. Et dans ce courrier en question , NG et l’état apprennent que le jalon « basic design » passé en revue de conception est conforme aux attentes du client. Je cite « In the letter, Bourke also wrote: “I confirm the exit of the Functional Ship System Functional Review (SFR) has been achieved as required under the Submarine Design Contract (SDC) at Reference B”(*) ET j'ajoute que ce Basic design a été établi en liaison avec des centaines d’australiens mutés sur Cherbourg .....quand même !!! Et quand un basic design est bon donc quand tout est au vert , on passe alors à la phase « detail design » de conception ………….. MAIS étape suivant refusée car ne correspondant plus à leur stratégie Indo pacifique que j’ai compris discutée en conciliabule lors du G7 ; pourtant groupement en partenariat de toutes problématiques mondiales. Bref dans le dos des français et des représentants européens présents eux aussi et impliqués dans l’Indo Pacifique re-bref je me demande naïvement si c’est bien sain et élégant tout cela ? (*) çà aurait dû tuer les arguments comme quoi Attack était mauvais ou alors quelqu’un ment effectivement Ceci dit le passage au nuk ( panaché) était dans leur schéma de pensée ( cf article de Denis Mole du 15 avril 2021) « Dans le journal The Advertiser d'Adélaïde du 7 mars, l'ancien ministre de la défense Christopher Pyne a déclaré : "Il y a aussi l'argument absurde selon lequel les sous-marins de la classe Attack ne sont pas bons parce qu'ils ne sont pas nucléaires. La quasi-totalité de ces arguments est le fait de personnes qui soit ne connaissent rien aux sous-marins et à la défense, soit disposent d'informations obsolètes qui ne sont plus pertinentes". Pyne doit donc croire que les commandants de sous-marins actuels et récents de l'Australie ne connaissent rien aux sous-marins.Le livre blanc sur la défense de 2016 demandait que les futurs sous-marins de l'Australie soient " régionalement supérieurs ". En tant qu'ancien commandant de la force sous-marine, je ne connais aucun commandant de sous-marin au cours des 30 dernières années qui doute que, globalement, les sous-marins à propulsion nucléaire sont supérieurs aux sous-marins diesel de millésime similaire. Les nouveaux sous-marins australiens de classe Attack seront probablement supérieurs à la plupart des sous-marins diesel de notre région, mais ils ne seront pas supérieurs aux sous-marins à propulsion nucléaire chinois qui entreront en service dans les années 2040 et au-delà. La marine chinoise est numériquement plus importante que la flotte américaine de l'Indo-Pacifique et devrait être plus puissante que la flotte américaine d'ici 2035. Le 12e sous-marin australien de classe Attack n'entrera pas en service avant 2054 environ et restera en service jusqu'en 2080 environ. M. Pyne a poursuivi en disant que "l'Australie n'a pas d'industrie nucléaire. On ne peut pas en créer une du jour au lendemain". Pyne a peut-être mis la charrue avant les bœufs. Les Américains ont mis en service leur premier sous-marin à propulsion nucléaire avant leur première centrale nucléaire. Le programme de centrales nucléaires aux États-Unis était en souffrance jusqu'à ce que le capitaine, puis amiral, Hymen G. Rickover soit nommé à la tête du développement des réacteurs nucléaires pour les applications navales et civiles. Au cours des premières années, ce sont les sous-mariniers nucléaires formés qui ont quitté le service de la marine pour rejoindre le secteur de l'énergie commerciale qui ont permis à cette industrie de se développer rapidement. L'affirmation selon laquelle l'Australie ne peut pas avoir de sous-marins à propulsion nucléaire parce qu'elle n'a pas d'industrie nucléaire n'a jamais été vérifiée. La capacité australienne à fabriquer et à retraiter le combustible nucléaire ne serait pas essentielle pour posséder et exploiter des sous-marins à propulsion nucléaire. Les sous-marins américains et britanniques modernes sont construits avec du combustible nucléaire pour durer toute la vie du navire. Le Japon possède 33 réacteurs nucléaires dans des centrales électriques mais ne fabrique ni ne retraite de combustible nucléaire. C'est également le cas de nombreux pays d'Europe et du Moyen-Orient qui disposent de l'énergie nucléaire. L'Australie achète des avions de combat et des armes de pointe qui sont fabriqués à l'étranger, alors pourquoi pas des réacteurs nucléaires et le combustible à vie qu'ils nécessitent ? Les sous-marins à propulsion nucléaire pourraient être construits en Australie avec des réacteurs importés. Bien que les réacteurs et le combustible puissent être achetés dans d'autres pays (le réacteur OPAL de Lucas Heights vient d'Argentine), pourquoi l'Australie ne dispose-t-elle pas d'une industrie nucléaire plus importante et plus diversifiée ? Sur les 20 premières économies (l'Australie est 13e), 17 disposent de l'énergie nucléaire. L'Australie, l'Italie et l'Arabie saoudite sont les trois exceptions. L'Italie importe 16 % de son électricité des pays voisins, dont plus de la moitié de France où elle est produite à partir d'énergie nucléaire. L'Arabie saoudite est en train d'acquérir de l'énergie nucléaire. Et, alors que plusieurs pays s'engagent à atteindre des émissions nettes de carbone nulles d'ici 2050, il est intéressant de noter qu'aucune grande économie n'a l'intention d'y parvenir sans recourir à l'énergie nucléaire. Les sous-marins diesel existent depuis environ 120 ans et les sous-marins nucléaires depuis environ 65 ans, de sorte qu'aucune des deux formes ne représente une nouvelle technologie. Lorsqu'elles ont eu le choix entre ces deux technologies, les principales puissances maritimes occidentales, à savoir les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, ont toutes adopté l'option nucléaire, sans sous-marins d'attaque diesel, car l'énergie nucléaire est la technologie la plus efficace et la plus performante. À l'époque où les remplacements des sous-marins australiens de classe Oberon étaient en cours de développement dans les années 1980, il est presque certain que ni les États-Unis ni le Royaume-Uni n'auraient vendu de sous-marins nucléaires à l'Australie. La guerre froide étant à son apogée, leur attention se portait sur l'Union soviétique et la possibilité d'une guerre maritime dans l'Atlantique Nord. La France commençait tout juste à développer ses premiers sous-marins d'attaque à propulsion nucléaire. Mais qu'en est-il lorsqu'il s'agit d'explorer les options pour remplacer les sous-marins de classe Collins ? Le livre blanc sur la défense de 2009 a annoncé que la classe Collins serait remplacée et que la force sous-marine de l'Australie serait portée à 12 bateaux. Le ministre de la défense de l'époque, le travailliste Joel Fitzgibbon, a demandé au ministère de ne pas présenter de proposition nucléaire lors de l'élaboration des options. Trois ans plus tard, alors qu'il n'était plus ministre de la défense, Joel Fitzgibbon a admis que c'était une erreur d'exclure l'option nucléaire ; cependant, aucun de ses successeurs n'a modifié l'instruction "pas de nucléaire" donnée au ministère. Par conséquent, lorsque le gouvernement de coalition est arrivé au pouvoir en 2013, seules des options conventionnelles avaient été développées. La notion de pertinence des sous-marins à propulsion conventionnelle pour l'Australie dans la seconde moitié de ce siècle doit être remise en question. Le programme de la classe Attack doit être poursuivi pour remplacer les six sous-marins de la classe Collins afin d'éviter un manque de capacité ; cependant, les options d'acquisition de sous-marins à propulsion nucléaire pour les six bateaux supplémentaires et, éventuellement, pour remplacer les six sous-marins de la classe Attack doivent être poursuivies immédiatement. Les sous-marins pourraient donner naissance à une vaste industrie nucléaire en Australie. Cette possibilité fera l'objet d'un séminaire qui se tiendra à l'ASPI le jeudi 15 juillet, organisé conjointement par le Submarine Institute of Australia et l'UNSW Canberra. De plus amples informations sont disponibles ici. Auteur Denis Mole a servi dans la Royal Australian Navy pendant plus de 35 ans, commandant des sous-marins et atteignant le grade de commodore. Il a récemment pris sa retraite du secteur de la marine commerciale et du soutien à la défense. Image : Ministère de la défense. https://www.aspistrategist.org.au/nuclear-submarines-could-lead-to-nuclear-power-for-australia/ Le 01/10/2021 à 09:49, Bon Plan a dit : Une autre voie eu été possible : réduire la commande des attack à 6 exemplaire, quitte a renégocier le contrat, et commander 6 SSN à côté. c'est ce que proposait Denis Mole Modifié le 3 octobre 2021 par ARMEN56 1 3 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ponto Combo Posté(e) le 3 octobre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 3 octobre 2021 2 1 7 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jackjack Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 On 01/10/2021 at 01:45, Kiriyama said: Je me demande si dans quelques années les Australiens ne vont pas revenir vers la France. Expliquer la nécessité de "créer une alliance forte multilatérale", que "la France est un partenaire exceptionnel et a toujours été un allié de premier plan", qu'on s'était mal compris, que la situation a changé... Ça franchement je le vois déjà venir. L'Australie n'a pas quitté la France. Elle veut toujours une alliance de sécurité. Cela ne dépendait pas du fait que nous achetions ou non un sous-marin. Maintenant que la lettre a été publiée sous une requête FOI. Tout comme l'histoire de dire qu'il y avait des problèmes et que l'Australie cherchait des alternatives. Tout ce qui reste à faire est de résoudre la mauvaise façon dont la France a été informée. Cela a embarrassé les politiciens sur une scène nationale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bon Plan Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 il y a une heure, jackjack a dit : L'Australie n'a pas quitté la France. Elle veut toujours une alliance de sécurité. Cela ne dépendait pas du fait que nous achetions ou non un sous-marin. Maintenant que la lettre a été publiée sous une requête FOI. Tout comme l'histoire de dire qu'il y avait des problèmes et que l'Australie cherchait des alternatives. Tout ce qui reste à faire est de résoudre la mauvaise façon dont la France a été informée. Cela a embarrassé les politiciens sur une scène nationale. "Pas de bras, pas de chocolat" Maintenant que ce contrat structurant a été rompus unilatéralement, déstructurons notre alliance de sécurité. Qu'ils aillent au diable ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. capmat Posté(e) le 4 octobre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 octobre 2021 il y a une heure, jackjack a dit : L'Australie n'a pas quitté la France. Elle veut toujours une alliance de sécurité. Cela ne dépendait pas du fait que nous achetions ou non un sous-marin. Maintenant que la lettre a été publiée sous une requête FOI. Tout comme l'histoire de dire qu'il y avait des problèmes et que l'Australie cherchait des alternatives. Tout ce qui reste à faire est de résoudre la mauvaise façon dont la France a été informée. Cela a embarrassé les politiciens sur une scène nationale. Je sais éventuellement différencier une population de son gouvernement, mais c'est moins évident quand il s'agit d'une démocratie ou le gouvernement est régulièrement élu par sa population. La crise de confiance provoquée par le comportement incompréhensible, pour nous, du gouvernement australien est ici profondément ressentie et unanimement partagée. La crise de confiance ne vient pas du changement d'objectif du gouvernement australien mais de la manière insultante dont ce changement nous a été signifié sur les écrans du monde entier. Cette méthode est interprétée comme une volonté de nuire à notre influence et notre réputation mondiale. Notre ressentiment est à la mesure de la considération élevée que nous vous consacrions. 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 Il y a 2 heures, jackjack a dit : L'Australie n'a pas quitté la France. Elle veut toujours une alliance de sécurité. Cela ne dépendait pas du fait que nous achetions ou non un sous-marin. Maintenant que la lettre a été publiée sous une requête FOI. Tout comme l'histoire de dire qu'il y avait des problèmes et que l'Australie cherchait des alternatives. Tout ce qui reste à faire est de résoudre la mauvaise façon dont la France a été informée. Cela a embarrassé les politiciens sur une scène nationale. Le problème c'est qu'AUKUS va bien au-delà d'un "simple" achat de sous-marins. Théoriquement, c'est un OTAN bis... et c'est une alliance très restrictive, un Big Five réduit à trois membres. L'Australie a voulu une alliance de sécurité avec les États-Unis. Elle a pour l'instant obtenu un joli PowerPoint. A elle de se débrouiller désormais. On notera de nouveau que l'ambassadeur français n'est pas revenu à Canberra. Ça devrait mettre la puce à l'oreille de certains politiciens australiens. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jackjack Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 Vous avez tort pour 5 yeux. Même Thales était au courant des problèmes. https://www.ft.com/content/75bbfdcc-41e9-4160-acc0-79182cf3012c Thales aussi a besoin de préserver sa réputation. Le lendemain de la transaction dite Aukus, le groupe a déclaré aux investisseurs qu'elle n'aurait pas d'impact significatif et a confirmé ses objectifs de bénéfices pour 2021. Thales pourrait également continuer à vendre des composants électroniques à Lockheed Martin. Bien que le géant américain de la défense ait été chargé de fabriquer les systèmes de combat des sous-marins dans le cadre de l'accord français, certains analystes estiment qu'il pourrait encore devenir un fournisseur dans le cadre de l'accord Aukus. Cependant, la lenteur avec laquelle le contrat des sous-marins Naval Group a progressé, et une perte potentielle de crédibilité dans les opérations de défense de la France, pourraient limiter la croissance de Thales en Australie, qui est devenu un marché clé pour l'entreprise ces dernières années, selon certains. "Qu'ils le veuillent ou non, c'est un point noir pour Naval Group", a déclaré M. Tusa. Et, pour Thales, cela représente une "perte d'élan sur le marché australien, qui lui coupe l'herbe sous le pied". Toutefois, Thales a déclaré qu'il s'agissait d'un "malentendu". "Nous devons garder à l'esprit que Thales Australia, avec ses 3 800 employés répartis sur 12 sites majeurs, est une entreprise australienne, un leader industriel de la défense dans le pays" et est un "partenaire de confiance au service de la Force de défense australienne depuis plus de 30 ans", a déclaré un porte-parole. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SLT Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 9 minutes ago, jackjack said: M. Tusa Sash Tusa, an aerospace and defence analyst at Firm Companions in London, said people fall into two camps within the case of what introduced in regards to the contract’s failure: those who think about it’s the product of “an Anglo-US sew up”, and individuals who say it was introduced on by Naval Group’s operational faults. “It’s possibly someplace in between,” Tusa said. Sash Tusa, analyste en aérospatiale et défense chez Firm Companions à Londres, a déclaré que les gens se divisent en deux camps dans le cas de ce qui a été introduit en ce qui concerne l'échec du contrat : ceux qui pensent que c'est le produit d'une « maison anglo-américaine », et les individus qui disent qu'il a été introduit par les défauts opérationnels de Naval Group. "C'est peut-être quelque part entre les deux", a déclaré Tusa. Je crois que j'ai trouvé l'article en source ouverte ici (même titre et date)https://news7h.com/french-defence-groups-turn-to-macron-to-redress-submarine-reputation-hit-2/ Mais ne pouvant pas faire une traduction via DeepL ou Trad pour le moment (réseau bloqué) je vous laisse le plaisir de le faire de chez vous. Pour les lecteurs anglophiles, je poste le corps de texte sans les images ni graphiques ici. Moins agréable que sur le site par contre, ça fait plus "gros pavé" : Spoiler French defence groups turn to Macron to redress submarine reputation hit On September 15 Pierre-Eric Pommellet’s Naval Group colleagues have been rejoicing over a long-awaited letter from an Australian authorities official saying the company had completed an very important part of its multibillion-euro submarine contract when he acquired a cellphone title telling him the complete deal was ineffective. An Indo-Pacific security alliance signed between the US, UK and Australia whereby Washington would offer nuclear-powered submarines made the French vessels redundant, the chief authorities of the state-owned defence agency was educated. The Franco-Australian submarine deal “was not solely a programme, it was a change for the company, we’ve been projecting Naval Group right into a model new world,” Pommellet suggested the Financial Events. “It was a change for France moreover. And so each half that’s occurring proper now could be robust. It’s exhausting for the group.” Some elements of the Australian authorities had apparently not been inside the loop — due to this fact the unfortunate letter, Pommellet said. The ruptured contract is usually a painful financial hit for Naval Group, and to a rather a lot lesser extent Thales, which owns a 35 per cent stake inside the state-controlled defence agency and had its private settlement to supply digital strategies. Safran, France’s third-biggest defence agency, which had been assigned evaluation and enchancment work, said it was “analysing the outcomes” of the termination on its enterprise. The loss is harmful information for French defence exports. Though they’ve elevated these days thanks largely to Dassault Aviation and Naval Group, whatever the Australian deal, orders have declined to an eight-year low closing 12 months, in accordance with data from the defence ministry. It moreover comes two months after the Swiss authorities chosen Lockheed Martin’s F-35 in the direction of rivals from Dassault’s Rafale and Eurofighter. Sash Tusa, an aerospace and defence analyst at Firm Companions in London, said people fall into two camps within the case of what introduced in regards to the contract’s failure: those who think about it’s the product of “an Anglo-US sew up”, and individuals who say it was introduced on by Naval Group’s operational faults. “It’s possibly someplace in between,” Tusa said. Throughout the Normandy port of Cherbourg, the place the French submarines have been to be constructed, the discuss has hit morale and piqued employees’ pleasure. “Everyone knows this would possibly impact Naval Group’s fame,” said union member José Baptista. “That’s why we’re making an infinite effort to say that this has nothing to do with the usual of our work and we’re doing each half we’ll to ensure that we compensate for the shortage of the Australian enterprise with new contracts.” Previous the €840m Naval Group acquired for the elements of labor it already completed, the deal would have generated about €500m in annual revenues, or 10 per cent of entire revenues, for the “years to come back again”, in accordance with Pommellet. “It’s an infinite catastrophe,” he said. “Nonetheless . . . the world is large and there are numerous people involved with what we’re doing.” President Emmanuel Macron has taken on the mission to level out precisely that: on Tuesday he launched a $3bn contract for the provision of three Belharra frigates to Greece. The ships may be inbuilt France by Naval Group. The Greek deal represented a “vote of confidence along with a sign of the usual provided by France”, he said. France moreover launched this week that it may promote 52 Caesar artillery weapons to the Czech Republic in a deal worth €257m. Thales too should defend its fame. The day after the so-called Aukus deal, the group suggested patrons it may haven’t any supplies impression and confirmed its 2021 income targets. The company acquired about €65m in annual earnings sooner than curiosity and tax from its stake in Naval Group pre-pandemic. Thales said that the utmost it stood to understand in anyone 12 months from the submarine contract by means of its stake in Naval Group was €30m, which nonetheless represents a fraction of its €2bn annual earnings in 2019. Thales might also nonetheless promote digital elements to Lockheed Martin. Although the US defence large had been on account of make the submarines’ combat strategies under the French settlement, some analysts think about it could however flip right into a supplier as part of the Aukus deal. Nonetheless, the gradual tempo at which the Naval Group submarine contract progressed, and a potential lack of credibility in France’s defence operations, might limit Thales’s growth in Australia, which has flip right into a key market to the company these days, some said. “Whether or not or not they like it or not, it’s a black mark for Naval Group,” Tusa said. And, for Thales it represents a “lack of momentum inside the Australian market, which takes the wind out of its sails”. Nonetheless Thales said that this was a “misunderstanding”. “We’ve to grasp that Thales Australia, with its 3,800 employees all through 12 fundamental web sites, is an Australian agency, an industrial defence chief inside the nation” and has been a “trusted confederate serving the Australian Defence Drive for larger than 30 years”, a spokesperson said. As a result of the financial particulars of a compensation settlement are ironed out by authorized professionals in Paris and Canberra, French defence companies will seek for nearer European co-operation, mirroring a push by Macron for a additional coherent EU approach. Defence specialists have prolonged generally known as for greater consolidation of Europe’s fragmented defence enterprise, partially to help improve nationwide budgets nonetheless issues with sovereignty have confirmed too troublesome to beat. “Europe needs to tug nearer collectively,” one French authorities said. As he launched an €8bn funding in EU defence initiatives over the next six years, Hervé Grandjean, spokesperson for France’s defence ministry, said the ruptured settlement must “lead us to . . . strengthen our partnerships with European nations”. Nonetheless some EU companions are sceptical. Christian Mölling, evaluation director with the Berlin-based German Council on Abroad Relations, recognized discussions about potential industrial consolidation have been “taking place for 30 years and nobody has consolidated”. The French, he added, gained’t ever be “eager to mix what they see as a result of the crown jewels of their defence enterprise”. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 Ce qui est bien dans cette affaire, c'est que si on écoute les Australiens, TOUT LE MONDE était au courant. Ca en dirait long sur l'efficacité de vos mesures de protection. Restons sérieux, s'il vous plaît. Visiblement, cette décision a été prise par un quarteron de politiciens, sans prévenir personne. Et visiblement (bis), il n'y a rien de concret derrière. A part la rupture nette avec Paris (qui n'a aucune envie de redevenir "ami" avec Canberra... personne n'en a envie). 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Non inultus premor Posté(e) le 4 octobre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 octobre 2021 Il y a 2 heures, jackjack a dit : L'Australie n'a pas quitté la France. Elle veut toujours une alliance de sécurité. Cela ne dépendait pas du fait que nous achetions ou non un sous-marin. Concrètement, ça va donner quoi comme alliance entre la France et l'Australie ? Pour rappel, l'accord intergouvernemental qui lie nos deux pays jusqu'en 2047 (accord entré en vigueur en 2017 pour une durée initiale de 30 ans) a pour but une coopération destinée à assister l’Australie dans la création de sa propre industrie navale. Cet accord est toujours en vigueur et n'a pas été dénoncé par l'Australie pour l'instant. Mais comme le contrat avec Naval Group pour la construction des sous-marins a pris fin, cet accord est vidé de sa substance et n'a plus aucune raison d'être. Comment la France peut-elle coopérer pour vous aider à vous doter d'une industrie navale alors que vous vous fournissez auprès des américains et britanniques ? Ça n'a pas de sens. Si l'Australie souhaite conserver une alliance avec la France, il faudra proposer un nouveau partenariat intergouvernemental. Et comme la France n'a plus aucune confiance en l'Australie... 2 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bon Plan Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 (modifié) Le 04/10/2021 à 12:28, capmat a dit : Notre ressentiment est à la mesure de la considération élevée que nous vous consacrions. Et notre considération n'est plus acquise. J'espère que la France bloquera longtemps l'accord économique de l'EU avec l'Australie. Les anglo saxons ne comprennent que ça. Modifié le 5 octobre 2021 par Bon Plan Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jackjack Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 https://www.theguardian.com/australia-news/2021/oct/02/australia-told-french-submarine-firm-it-didnt-have-green-light-to-proceed-hours-before-deal-cancelled L'Australie a averti le contractant français - quelques heures avant l'annulation du contrat de 90 milliards de dollars pour les sous-marins - que le fait d'avoir atteint une étape contractuelle clé ne lui permettait pas de "poursuivre les travaux". La lettre - qui semble avoir été soigneusement rédigée en mettant l'accent sur les questions contractuelles - indique que le gouvernement australien "a fourni des conseils à Naval Group concernant la poursuite des travaux et leur remboursement". Mais le directeur général du programme des futurs sous-marins - le commodore Craig Bourke de la Royal Australian Navy - a ajouté une mise en garde concernant le fait que le gouvernement n'a pas encore accordé l'autorisation de poursuivre. Il a déclaré à Naval Group : "Les questions abordées dans cette correspondance ne fournissent aucune autorisation de poursuivre les travaux ou de rembourser ces travaux dans le cadre du CWS1 [Core Work Scope 1], autrement que conformément aux références A, B et C." Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 (modifié) Ils ont été avertis quelques heures avant, ça ne fait pas grande différence. Sans compter que les problèmes (délais, surcoûts...) sont imputables à l'Australie uniquement : création d'une base industrielle inexistante en Australie, sous-marins diesels là où du nucléaire aurait été plus adapté, etc. Modifié le 4 octobre 2021 par Kiriyama 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. ARPA Posté(e) le 4 octobre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 4 octobre 2021 Il y a 8 heures, Ciders a dit : On notera de nouveau que l'ambassadeur français n'est pas revenu à Canberra. Ça devrait mettre la puce à l'oreille de certains politiciens australiens. Si, on a renvoyé notre ambassadeur. C'est juste qu'on ne voit plus l'intérêt d'envoyer un ambassadeur dans chaque petit village vu que les décisions sont prises dans la capitale. Donc l'ambassadeur chargé de l'Australie est à Washington et c'est l'ambassadeur américain. 1 12 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jackjack Posté(e) le 5 octobre 2021 Share Posté(e) le 5 octobre 2021 (modifié) 12 hours ago, Kiriyama said: Ils ont été avertis quelques heures avant, ça ne fait pas grande différence. Sans compter que les problèmes (délais, surcoûts...) sont imputables à l'Australie uniquement : création d'une base industrielle inexistante en Australie, sous-marins diesels là où du nucléaire aurait été plus adapté, etc. On leur a dit en février dernier qu'il y avait de sérieux problèmes. Je pense que NG pensait que nous bluffions et qu'ils étaient les seuls à pouvoir jouer. Il faut aussi se demander pourquoi la France a changé le conseil d'administration et le PDG de NG. https://www.afr.com/politics/federal/90b-french-subs-project-could-sink-20210224-p575e5 24 févr. 2021 Une étude de haut niveau commandée par le Premier ministre Scott Morrison sur le programme de sous-marins du pays examinera comment mettre fin au projet de 90 milliards de dollars avec le constructeur naval français Naval Group, propriété du gouvernement, https://www.afr.com/politics/federal/pm-intervenes-in-submarine-debacle-20210223-p574yb 24 février 2021 Deux officiers supérieurs de la marine ont été chargés par le Premier ministre Scott Morrison d'examiner les options pour la flotte de sous-marins australiens, dans le contexte des tensions actuelles avec les Français au sujet du futur programme de sous-marins de 90 milliards de dollars. Alors que le directeur général de Naval Group, Pierre-Eric Pommelet, arrive à Canberra mercredi pour des entretiens serrés avec la ministre de la défense, Linda Reynolds, et le ministre des finances, Simon Birmingham, au sujet du projet, des sources indiquent que M. Morrison s'interroge sur la portée des principaux programmes de construction navale, dont les coûts s'élèvent à plusieurs milliards de dollars. M. Morrison a demandé au vice-amiral Jonathan Mead et au commodore Tim Brown d'examiner les options, y compris l'offre de Saab Kockums pour la marine néerlandaise pour un sous-marin conventionnel à longue portée. https://www.popularmechanics.com/military/navy-ships/a37667312/france-australia-broken-submarine-deal-explained/ L'Australie devait payer 66 milliards de dollars pour un total de 12 sous-marins de conception française, soit plus de 5 milliards de dollars par sous-marin (le prix initial était de 40 milliards de dollars). Bien que cela comprenne le coût de la mise en place de lignes de production basées en Australie, des infrastructures et des moyens d'entretenir la flotte de sous-marins... Canberra aurait également été mécontent de la lenteur du développement des sous-marins français et du fait que le prix a augmenté de 50 % en cinq ans, alors qu'il restait encore des années avant qu'un seul sous-marin ne soit mis à l'eau. Modifié le 5 octobre 2021 par jackjack 1 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 5 octobre 2021 Share Posté(e) le 5 octobre 2021 Il y a 3 heures, jackjack a dit : On leur a dit en février dernier qu'il y avait de sérieux problèmes. Je pense que NG pensait que nous bluffions et qu'ils étaient les seuls à pouvoir jouer. Il faut aussi se demander pourquoi la France a changé le conseil d'administration et le PDG de NG. https://www.afr.com/politics/federal/90b-french-subs-project-could-sink-20210224-p575e5 24 févr. 2021 Une étude de haut niveau commandée par le Premier ministre Scott Morrison sur le programme de sous-marins du pays examinera comment mettre fin au projet de 90 milliards de dollars avec le constructeur naval français Naval Group, propriété du gouvernement, https://www.afr.com/politics/federal/pm-intervenes-in-submarine-debacle-20210223-p574yb 24 février 2021 Deux officiers supérieurs de la marine ont été chargés par le Premier ministre Scott Morrison d'examiner les options pour la flotte de sous-marins australiens, dans le contexte des tensions actuelles avec les Français au sujet du futur programme de sous-marins de 90 milliards de dollars. Alors que le directeur général de Naval Group, Pierre-Eric Pommelet, arrive à Canberra mercredi pour des entretiens serrés avec la ministre de la défense, Linda Reynolds, et le ministre des finances, Simon Birmingham, au sujet du projet, des sources indiquent que M. Morrison s'interroge sur la portée des principaux programmes de construction navale, dont les coûts s'élèvent à plusieurs milliards de dollars. M. Morrison a demandé au vice-amiral Jonathan Mead et au commodore Tim Brown d'examiner les options, y compris l'offre de Saab Kockums pour la marine néerlandaise pour un sous-marin conventionnel à longue portée. https://www.popularmechanics.com/military/navy-ships/a37667312/france-australia-broken-submarine-deal-explained/ L'Australie devait payer 66 milliards de dollars pour un total de 12 sous-marins de conception française, soit plus de 5 milliards de dollars par sous-marin (le prix initial était de 40 milliards de dollars). Bien que cela comprenne le coût de la mise en place de lignes de production basées en Australie, des infrastructures et des moyens d'entretenir la flotte de sous-marins... Canberra aurait également été mécontent de la lenteur du développement des sous-marins français et du fait que le prix a augmenté de 50 % en cinq ans, alors qu'il restait encore des années avant qu'un seul sous-marin ne soit mis à l'eau. çà devient du grand n'importe quoi ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 5 octobre 2021 Share Posté(e) le 5 octobre 2021 Si le Canada gère aussi comme ça sa flotte, la Chine n'a pas tellement de craintes à avoir le jour où elle voudra débarquer à Taïwan. 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 5 octobre 2021 Share Posté(e) le 5 octobre 2021 il y a 40 minutes, Ciders a dit : Si le Canada gère aussi comme ça sa flotte, la Chine n'a pas tellement de craintes à avoir le jour où elle voudra débarquer à Taïwan. Pour les canadiens c'est pire. C'est avec leur programme de frégates que c'est parti en vrille. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. SLT Posté(e) le 5 octobre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 octobre 2021 (modifié) Vu la guerre d'informations que devient ce sujet (et surtout bien au-delà des frontières du forum) je commence à trouver que c'est presque une bonne chose que les australiens n'aient pas souhaité poursuivre pour les étapes suivantes du contrat. Ils ont choisi (enfin, quelqu'un a choisi pour eux) de confier leur défense à quelqu'un d'autre, avec un chèque en blanc et carte blanche pour l'équipement. Très bien. Respectons ce choix, retenons comment le tout s'est passé, et regardons comment ils oublient de se plaindre quand leur nouveau sous-marins sont hors délai, hors budget et peut être même obsolètes quand ils les auront, probablement bien après 2040 vu l'état d'occupation des chantiers navals US et UK. Par curiosité, je suivrais le sujet pour savoir ce qui leur sera proposé. La France devrait par contre se retirer de l'accord de coopération industriel et de défense avec l'Australie, parce qu'un accord industriel, sans besoin industriel, c'est assez étrange. D'autant que rien n'indique que ces sous-marins sont construits en Australie cette fois. À part une promesse de Morrisson... et s'il y a une chose que j'ai apprise ces dernières semaines, c'est bien la valeur de la parole de cet homme, ou plutôt son absence de valeur. Donc accord de coopération industrielle probablement sans industrie, et accord de coopération de défense alors que vous n'avez pas confiance dans les capacités militaires de la France ? Aucune raison de le conserver, malgré le fait que nous soyons voisins et alliés. Sauf si quelqu'un y voit un intérêt autre ? Des idées ? Vous prenez vos décisions souveraines, nous les respecterons. Mais en réponse nous prendrons les nôtres aussi, avec nos intérêts en priorité aussi, du coup. Modifié le 5 octobre 2021 par SLT 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Non inultus premor Posté(e) le 5 octobre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 octobre 2021 Ce qui est ironique, c'est que lorsqu'il s'agit du F-35, les articles de presse et autres rapports du GAO pointant les problèmes de délais/surcoût/défauts du programme sont quasi systématiquement discrédités par @jackjack et ses compères américains du forum. En revanche, lorsqu'il s'agit de taper sur une industrie française (en l'occurrence Naval Group), n'importe quel article de presse à charge fait office de vérité absolue. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jackjack Posté(e) le 5 octobre 2021 Share Posté(e) le 5 octobre 2021 34 minutes ago, SLT said: Vu la guerre d'informations que devient ce sujet (et surtout bien au-delà des frontières du forum) je commence à trouver que c'est presque une bonne chose que les australiens n'aient pas souhaité poursuivre pour les étapes suivantes du contrat. Ils ont choisi (enfin, quelqu'un a choisi pour eux) de confier leur défense à quelqu'un d'autre, avec un chèque en blanc et carte blanche pour l'équipement. Très bien. Respectons ce choix, retenons comment le tout s'est passé, et regardons comment ils oublient de se plaindre quand leur nouveau sous-marins sont hors délai, hors budget et peut être même obsolètes quand ils les auront, probablement bien après 2040 vu l'état d'occupation des chantiers navals US et UK. Par curiosité, je suivrais le sujet pour savoir ce qui leur sera proposé. La France devrait par contre se retirer de l'accord de coopération industriel et de défense avec l'Australie, parce qu'un accord industriel, sans besoin industriel, c'est assez étrange. D'autant que rien n'indique que ces sous-marins sont construits en Australie cette fois. À part une promesse de Morrisson... et s'il y a une chose que j'ai apprise ces dernières semaines, c'est bien la valeur de la parole de cet homme, ou plutôt son absence de valeur. Donc accord de coopération industrielle probablement sans industrie, et accord de coopération de défense alors que vous n'avez pas confiance dans les capacités militaires de la France ? Aucune raison de le conserver, malgré le fait que nous soyons voisins et alliés. Sauf si quelqu'un y voit un intérêt autre ? Des idées ? Vous prenez vos décisions souveraines, nous les respecterons. Mais en réponse nous prendrons les nôtres aussi, avec nos intérêts en priorité aussi, du coup. Nous verrons en août prochain, lorsque le prochain exercice militaire entre l'Australie et la France aura lieu en Australie. Si les Français ne viennent pas. Je penserai alors qu'il y a eu un changement dans l'alliance de sécurité militaire, la coopération et la formation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Boule75 Posté(e) le 5 octobre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 5 octobre 2021 Il y a 5 heures, jackjack a dit : On leur a dit en février dernier qu'il y avait de sérieux problèmes. Je pense que NG pensait que nous bluffions et qu'ils étaient les seuls à pouvoir jouer. Il faut aussi se demander pourquoi la France a changé le conseil d'administration et le PDG de NG. [...] Est-ce de la mauvaise foi ou de l'inculture ? Dans tout grand projet, il y a "de sérieux problèmes", et dans tous les domaines. Tous. Ce sont eux qu'examinent les direction de projets, les comité directeurs, les comités de projet, les groupes de travail, etc... Piailler en disant "il y avait des problèmes !" c'est ne strictement rien comprendre à ce qu'est un projet ou un programme de cette ampleur et aussi structurellement difficile. Ce qui se passe bien, on en parle peu, souvent ça ne remonte pas au niveau de la hiérarchie parce que ce n'est pas nécessaire ; ce qui prend du temps, c'est précisément ce qui est compliqué, ce qui "se passe mal", et ce à toutes les échelles. Ou alors on dit "c'est normal que ça se passe mal" mais on paye et on se retrouve avec des bâtons merdeux type F-35. il y a 28 minutes, jackjack a dit : L'absurdité est que pour la politique intérieure. Macron pense que jouer la victime au lieu d'aborder les problèmes. lui sera bénéfique politiquement, auprès du peuple français lors des prochaines élections. Le gouvernement français est indigné, disant qu'il a été "poignardé dans le dos", disant qu'il ne savait pas qu'il y avait des problèmes et que c'était un choc. Ils ont déformé l'information et la lettre. Croire que Macron va bénéficier de la crise sur le plan intérieur est une douce débilité et d'ailleurs il n'a pour ainsi dire pas communiqué sur le sujet personnellement : il ne suit pas le script prévu peut être. Quel dommage ! il y a 28 minutes, jackjack a dit : Or, il est clair qu'ils étaient au courant, du moins d'après les articles parus dans les journaux en février, et qu'ils l'auraient su avant les négociations. Morrison a même eu une réunion en face à face avec Macron, où il a été informé. Entre temps il y a eu plusieurs communiqués communs franco-australiens, jusqu'au niveau ministériel qui disaient que "les problèmes ont été résolus et le programme avance bien". Et donc ça c'est de la désinformation, pour le dire simplement. A ce stade tu ne rapportes que les talking points aukussiens : il serait bon que tu les présentes comme tels plutôt que de les relayer sans recul. 3 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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