Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

Europe de la Défense ?


Messages recommandés

53 minutes ago, nemo said:

Ha parce que laisser à un groupe de issu d'exécutif de 27 pays (histoire de bien dilué le contrôle des parlement sur eux)  et ainsi nommer des bureaucrates sans aucun contrôle démocratique avec un tel pouvoir est une chose pas critiquable selon toi? VDL est la bureaucratie faites femme et incarne à la perfection la façon dont l'Europe est une négation de la démocratie.

C'est vrai. Si seulement le Parlement était chargé d'approuver la Commission, ce problème ne se poserait pas...

  • Haha (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 7 heures, herciv a dit :

Entendu ce matin sur BFM. Fin 2025 Europlasma sera a cadence 150 000 corps de 155 produit par an. Les forges de Bretagne pourraient être rachetée pour doubler la cadence.

Entendu aussi sur BFM. les investisseurs banques/assurances/fonds opérant en Europe pourraient être interdit de prêter ou de renforcer les fonds propres pour des investissements qui ne se font pas sur le sol européen.

Entendu aussi sur BFM le besoin en fond propre de la BITD de rang 2 francaise est de 5 milliards. Autant dire qu'il sera rapidement couvert.

Bien, ça va dans le bon sens, mais il faudrait encore faire 4 fois plus même en ayant multiplié la cadence par 2...

Et raisonner en coups complets!

Donc les corps c'est excellent, mais et les charges militaires? Et les gargousses de poudre propulsive? Et les fusées de toutes sortes? Et les munitions spéciales?

  • Upvote (+1) 4
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 27 minutes, Clairon a dit :

Rien n'empêche un premier ministre, chef d'executif ou ministre d'être nommé et de n'avoir aucun mandat électif, Raymond Barre en est le meilleur exemple... Ce qu'il ou elle doit avoir, c'est une majorité parlementaire, ce qui est le cas de VDL

Je réponds une dernière fois sur ce point, puis je me tais, car nous sommes HS (mais c'est la faute de Von der Leyen plutôt que la mienne, elle n'a pas à s'exprimer !)

Ni Von der Leyen ni aucun Commissaire ne dispose de majorité parlementaire, pour la bonne et simple raison qu'il n'existe aucun parlement où ils pourraient avoir ou ne pas avoir une majorité. L'institution sise à Strasbourg n'a été affublée du nom de "parlement" que par simulacre et tromperie. Elle ne saurait être un parlement, plus généralement il ne saurait y avoir aucun parlement européen pour la bonne raison qu'un parlement émane d'un peuple dont il est délégataire de la souveraineté. Or, il n'existe aucun peuple européen

Je m'arrête sur le constat que faire dépendre le projet que les nations européennes assurent une défense coordonnée par elles-mêmes de l'entreprise fédéraliste prétendant créer des institutions d'Etat là où il n'y a pas de peuple, et en englobant des peuples dont une bonne part souvent la majorité ne veut pas en entendre parler, est un moyen sûr de condamner ce projet avant même qu'il ait pu vraiment avancer ==>Vladimir Poutine est d'accord !

  • Merci (+1) 1
  • Confus 1
  • Triste 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

1 hour ago, Alexis said:

Or, il n'existe aucun peuple européen

Si on suit ce standard, une grande partie des Parlements européens sont illégitimes. On pourrait même dire que le Parlement français est illégitime...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a une heure, Patrick a dit :

Et raisonner en coups complets!

Donc les corps c'est excellent, mais et les charges militaires? Et les gargousses de poudre propulsive? Et les fusées de toutes sortes? Et les munitions spéciales?

Exactement. J'ai cherché les chiffres pour faire correspondre les chiffres d'Europlasma et ceux de KNDS et il y a un énorme gap. Je suppose qu'Europlasma envoie dans toute l'Europe.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 9 heures, herciv a dit :

Complètement d'accord avec toi. Et en plus tu ne parles pas au conditionelle. On est bien d'accord que le mouvement est en marche au détriment des USA.

Dans les têtes il est peut être en marche.

Dans les faits qui a dénoncé un contrat US?

Quels gros appels d’offres ont été remportés par un concurrent européen dernièrement?

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La très bonne notation de la BEI permettra d'obtenir des emprunts à meilleurs taux.

https://www.zonebourse.com/cours/devise/US-DOLLAR-RUSSIAN-ROUBLE--2370597/actualite/Les-plans-de-l-Europe-pour-financer-l-augmentation-des-depenses-de-defense-49376762/

Les plans de l'Europe pour financer l'augmentation des dépenses de défense

La Commission européenne a fourni mercredi de nouveaux détails sur les propositions visant à financer un saut dans la préparation à la défense afin de décourager toute attaque future de la Russie et de devenir moins dépendant des États-Unis en matière de sécurité.

Selon la Commission, ces propositions pourraient mobiliser quelque 800 milliards d'euros (870 milliards de dollars) sur quatre ans. Vous trouverez ci-dessous les idées avancées :

NOUVEL EMPRUNT COMMUN DE L'UE

L'UE souhaite emprunter 150 milliards d'euros à la garantie du budget de l'UE afin d'accorder aux gouvernements des prêts d'une durée maximale de 45 ans pour des investissements dans le domaine de la défense. Les pays peuvent demander à bénéficier du programme de prêt, appelé Security Action For Europe (SAFE), jusqu'à la fin de l'année 2030.

Les fonds seront affectés à des projets jugés prioritaires par les dirigeants européens : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, drones et systèmes anti-drones, catalyseurs stratégiques et protection des infrastructures critiques, y compris dans les domaines de l'espace, de la cybernétique, de l'intelligence artificielle et de la guerre électronique, ainsi que de la mobilité militaire.

Seuls les contractants et sous-traitants de l'UE, de l'Espace économique européen et de l'Association européenne de libre-échange (Islande, Liechtenstein, Norvège) et de l'Ukraine pourront en bénéficier.

Les commandes d'équipement devront provenir d'au moins deux pays éligibles, dont un de l'UE.

SAFE permettra également aux pays candidats à l'UE, aux candidats potentiels et aux pays ayant signé des partenariats de sécurité et de défense avec l'UE de participer à des acquisitions communes et de contribuer à la demande agrégée.

Ils peuvent également négocier des accords spécifiques sur la participation de leurs industries respectives à ces marchés.

Au moins 65 % du coût total de l'équipement acheté à l'aide des prêts devra être constitué de pièces originaires de l'Union européenne, de l'EEE, de l'AELE ou de l'Ukraine.

Les gouvernements doivent s'assurer qu'ils ont la possibilité légale de remplacer les composants fabriqués en dehors de l'UE par leurs propres équivalents si le producteur d'origine impose des restrictions à l'utilisation de cet équipement.

La Commission estime que les prêts pourraient intéresser une vingtaine de gouvernements sur les 27 de l'UE, car la Commission emprunte à moindre coût avec une notation AAA, alors que la plupart des pays européens ont une notation inférieure.

MARGE DE MANŒUVRE BUDGÉTAIRE DANS LES RÈGLES DE DÉPENSES DE L'UE

La Commission a proposé que les dépenses de défense soient exemptées des lois de l'UE qui imposent aux gouvernements des limites annuelles de dépenses afin de protéger les finances publiques de l'UE et la valeur de l'euro. L'exemption sera valable pendant quatre ans, à partir de 2025, et permettra chaque année de dépenser 1,5 % du PIB en plus.

À l'issue de ces quatre années, les gouvernements devront ajuster leur budget pour tenir compte de l'augmentation des dépenses de défense.

Les fonctionnaires de l'UE ont déclaré que si tous les pays de l'UE utilisaient cette option au maximum à partir de cette année et pendant quatre ans, cela générerait environ mille milliards d'euros de nouvelles dépenses. Étant donné qu'il est peu probable que tous les pays de l'UE utilisent pleinement cette option et qu'ils ne le feront pas immédiatement, la Commission a déclaré que 650 milliards d'euros de dépenses supplémentaires constituaient une estimation réaliste de la mesure.

FONDS DU BUDGET DE L'UE POUR LA PÉRIODE 2021-2027

Le budget actuel de l'UE, qui s'élève à 1 200 milliards d'euros sur sept ans et qui a été créé bien avant l'invasion de l'Ukraine par la Russie, ne prévoit pas de fonds importants pour la défense.

Toutefois, environ un tiers de ce budget est consacré à l'égalisation du niveau de vie entre les régions de l'UE (fonds de cohésion) et une partie de ces fonds peut être utilisée pour des projets liés à la défense, tels que des abris pour les civils ou le renforcement des routes et des ponts pour permettre le passage des chars d'assaut.

Il appartiendra aux gouvernements de décider s'ils souhaitent utiliser cette option.

LA BEI ET LES MARCHÉS DE CAPITAUX

Les gouvernements de l'UE souhaitent également que leur énorme Banque européenne d'investissement apporte sa contribution et accorde des prêts beaucoup plus importants pour les projets de défense.

La BEI est notée AAA lorsqu'elle emprunte sur le marché, et ses prêts sont donc moins chers que les autres options. La participation de la BEI à un projet attire également les investisseurs privés en raison de la bonne réputation de la banque.

L'UE va également lancer une nouvelle initiative visant à mieux intégrer ses marchés de capitaux fragmentés.

L'Union de l'épargne et de l'investissement (UIE) vise à mieux utiliser les milliers de milliards d'euros d'épargne privée qui produisent de faibles intérêts sur les comptes d'épargne dans les banques plutôt que de financer des investissements plus rentables dans les nouvelles technologies et le développement industriel.

  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 9 minutes, greg0ry a dit :

Dans les têtes il est peut être en marche.

Dans les faits qui a dénoncé un contrat US?

Quels gros appels d’offres ont été remportés par un concurrent européen dernièrement?

D'abord la transformation des têtes. C'est en cours. Ensuite les instruments, c'est en cours. Après on tape. On va pas commencer à faire de la politique à l'inspiration du moment comme l'abruti DT.

Exemple typique : GOOGLE ET APPLE sont sous les feux de la rampe de la commission européenne çà pourrait faire très mal.

Modifié par herciv
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 2 heures, Honsou a dit :

l'autorisation d'une fonderie de métaux et alliage féreux pour un seuil supérieur à 10t/j en France, c'est minimum 1 an après dépôt du dossier...

Et pour connaître un peu le sujet, je peux vous assurer qu’il n’y a à aucunes volontés de dérogation sur les normes quelles qu’elles soient!!!

Pire le Minarm s’applique parfois des textes plus rigides que ceux en cours dans le civil !!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 12 minutes, herciv a dit :

Industrie de défense : l'UE fait un grand pas vers la « préférence européenne »

Je m’avance un peu mais ça existe depuis plus de 15 ans dans les marchés publics!!!!

Car les montants évoqués dépassent le seuil de 5M€ (je n’ai plus le montant exact en tête ).

Donc la révolution dans les têtes c’est juste utiliser des outils disponibles depuis une éternité?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 9 minutes, greg0ry a dit :

Dans les têtes il est peut être en marche.

Dans les faits qui a dénoncé un contrat US?

Quels gros appels d’offres ont été remportés par un concurrent européen dernièrement?

Il faut peut-être laisser le temps aux gouvernements concernés de réagir, tout de même :smile:

Cela dit, d'accord pour dire que ce ne sont pas les mots, mais les actes qui compteront

Y aura-t-il effort sérieux et de longue haleine pour se dégager des nombreux "fils à la patte" des armées européennes, ce n'est pas encore clair ni certain. On le verra dans les mois qui viennent, si et quand des contrats F-35 sont annulés - ou au strict minimum renégociés à la dure "On veut les conditions que vous avez fait à Israël avec la liberté d'installer l'électronique qu'on veut, sinon on annule". Et d'autres contrats encore... y compris certains contrats français comme les EMALS du futur PANG 

 

il y a 11 minutes, herciv a dit :

Préférence européenne

Pour les armes « simples » s'impose un minimum de 65 % de composants européens. Pour les « systèmes complexes », « l'autorité de conception » doit être européenne. C'est une victoire de la vision française de la défense : Paris a insisté pour fixer ses critères, estimant que l'argent européen doit absolument aller en priorité à l'industrie de l'Union européenne. Les industries de défense norvégienne et ukrainienne pourront être concernées, mais le Royaume-Uni et la Turquie sont exclus du plan. Un revers pour Londres qui espérait être inclus dans le programme.

Il y a progrès, c'est indubitable. Mais attention... le diable est dans les "détails"

Pour les systèmes complexes, une "autorité de conception" européenne suffirait :blink: ???

C'est n'imp. La nationalité de l'autorité de conception n'empêchera absolument pas un pays tiers qui fournirait tel ou tel sous-système essentiel d'exercer les pressions qu'il jugera bon d'exercer, si un pays européen de l'OTAN est agressé - par exemple par un type qui s'appelle Vladimir - et s'il s'agit pour Washington et Moscou de régler l'affaire entre eux par un great deal !

Avec cette règle, on pourrait aller jusqu'à dire que l'Eurodrone est un projet de drone européen indépendant (faux, les moteurs doivent être américains), que le Gripen serait un chasseur européen indépendant (faux, le moteur est américain) ou que le futur PANG serait un porte-avions européen indépendant (faux, les catapultes électromagnétiques doivent être américaines)

Alors que tout cela est faux, bien entendu

  • J'aime (+1) 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

EU to exclude US, UK and Turkey from €150bn rearmament fund

https://www.ft.com/content/eb9e0ddc-8606-46f5-8758-a1b8beae14f1

 

Victoire pour l'approche « Buy European » soutenue par la France en matière de dépenses de défense

Les entreprises d'armement des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Turquie seront exclues d'un nouveau plan de financement de la défense de l'UE de 150 milliards d'euros, à moins que leurs pays d'origine ne signent des accords de défense et de sécurité avec Bruxelles.

Le fonds prévu, destiné aux États membres pour l'achat d'armes, ne serait ouvert qu'aux entreprises de défense de l'UE et à celles de pays tiers ayant signé des accords de défense avec le bloc, ont déclaré des responsables mercredi.

Il exclurait également tout système d'armement avancé sur lequel un pays tiers détiendrait une « autorité de conception » — c'est-à-dire des restrictions sur sa construction ou l'utilisation de certains composants — ou un contrôle sur son utilisation finale, ont ajouté ces responsables.

Cela exclurait, par exemple, le système de défense aérienne et antimissile américain Patriot, fabriqué par le groupe de défense RTX, ainsi que d'autres systèmes d'armement américains soumis à des restrictions imposées par Washington sur leur utilisation ou leur destination.

Cette politique représente une victoire pour la France et d'autres pays qui réclamaient une approche « Buy European » pour les investissements de défense du continent, notamment en raison des inquiétudes concernant la fiabilité à long terme des États-Unis en tant que partenaire et fournisseur de défense, exacerbées par l'influence de Donald Trump.

Au moins 65 % du coût des produits financés par le programme devraient être dépensés dans l'UE, en Norvège ou en Ukraine.

Les États membres de l'UE ne pourraient pas utiliser ces fonds pour acheter des équipements « soumis à un contrôle sur leur utilisation ou leur destination… Il serait problématique que des équipements achetés par des pays ne puissent pas être utilisés parce qu’un pays tiers s’y oppose », a expliqué l’un des responsables.


Le Royaume-Uni en difficulté pour intégrer l’initiative

Le Royaume-Uni a fait pression pour être inclus dans l’initiative, notamment en raison de son rôle clé dans une « coalition de volontaires » visant à renforcer les capacités de défense européennes. Les entreprises de défense britanniques, comme BAE Systems et Babcock International, sont fortement intégrées dans l'industrie de défense de plusieurs pays de l'UE, notamment l'Italie et la Suède.

Si des pays tiers comme les États-Unis, le Royaume-Uni et la Turquie souhaitent participer à cette initiative, ils devront signer un partenariat de défense et de sécurité avec l’UE, ont précisé les responsables.

Des négociations ont été entamées entre Londres et Bruxelles sur un tel accord, mais elles se heurtent à des demandes plus larges, notamment sur des sujets sensibles comme les droits de pêche et l'immigration.

L’exclusion du Royaume-Uni et de la Turquie compliquera la situation pour les grandes entreprises de défense européennes qui ont des liens étroits avec des producteurs ou fournisseurs basés dans ces pays.


Réactions et obstacles

Interrogé mardi sur la position britannique concernant les règles du nouveau fonds européen, un responsable britannique a déclaré :
« Nous sommes prêts à collaborer sur la défense européenne dans l’intérêt de la sécurité du continent, afin d’éviter une fragmentation du marché européen de la défense et de créer des cadres juridiques permettant aux États membres de coopérer avec des pays tiers. »

Cette décision suscite de vives inquiétudes dans le secteur britannique de la défense. Un haut responsable de l'industrie de défense du Royaume-Uni a exprimé son inquiétude en déclarant :
« C'est un sujet de préoccupation majeur. Nous voyons d'énormes opportunités, et il est juste que le Royaume-Uni soit perçu comme une partie de l’Europe. Mais si l’UE — et surtout la France — adopte une approche purement transactionnelle, cela remet en cause toute la philosophie d’une Europe unie et coordonnée en matière de défense et de sécurité. »

Les tentatives précédentes de la France pour restreindre les dépenses de défense aux seules entreprises européennes ont rencontré une forte opposition de la part de pays comme l’Allemagne, l’Italie, la Suède et les Pays-Bas, qui entretiennent des liens étroits avec des producteurs de défense non européens.

La proposition devra être approuvée par une majorité des États membres de l’UE.

Selon les termes du projet, les pays de l’UE pourraient néanmoins utiliser les fonds pour acheter des produits utilisant des composants provenant de Norvège, de Corée du Sud, du Japon, d’Albanie, de Moldavie, de Macédoine du Nord et d’Ukraine, ont précisé les responsables.

  • J'aime (+1) 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est un sujet OTAN, c'est un sujet Politique étrangère des Etats-Unis... mais c'est surtout un sujet Défense de l'Europe !

L'administration Trump envisage d'abandonner le commandement de l'OTAN, qui est américain depuis Eisenhower

Depuis près de 75 ans, la supervision par un général quatre étoiles de toutes les opérations militaires de l'OTAN en Europe est une responsabilité typiquement américaine. Ce commandement a été instauré par Dwight D. Eisenhower, alors héros de la Seconde Guerre mondiale et futur président.

Mais l'administration Trump, selon deux responsables de la défense au courant de la planification et un briefing du Pentagone consulté par NBC News, envisage de modifier cette situation.

Le Pentagone entreprend une restructuration importante des commandements et quartiers généraux de l'armée américaine. L'un des projets envisagés, ont indiqué les deux responsables de la défense, consisterait à abandonner le rôle de Commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR) de l'OTAN. Le général actuellement en poste, qui est également à la tête du Commandement américain en Europe, a été le principal commandant chargé de superviser le soutien à l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie. La durée d'une telle réorganisation reste incertaine, et elle pourrait être modifiée d'ici à son achèvement. Le Congrès pourrait également intervenir, par le biais de ses finances, si ses membres s'opposaient à un quelconque aspect de l'initiative. (...)

Ce ne serait pas une mauvaise nouvelle, soit dit en passant. Il y aurait cohérence de la part de l'administration Trump, si ce sont les Européens qui se défendent en premier lieu, alors il est normal et efficace que ce soit eux qui s'occupent de diriger la coordination de l'effort

« L'abandon par les États-Unis de leur rôle de commandant suprême des forces alliées de l'OTAN serait perçu en Europe comme un signal fort de désengagement de l'Alliance », a déclaré dans un courriel l'amiral à la retraite James Stavridis, ancien SACEUR et chef du commandement européen de 2009 à 2013. « Ce serait une erreur politique monumentale, et une fois que nous l'abandonnerons, ils ne nous la rendront pas », a-t-il écrit. « Nous perdrions une influence considérable au sein de l'OTAN, et cela serait perçu, à juste titre, comme probablement la première étape vers une sortie totale de l'Alliance. »

C'est ici Stavridis qui analyse, et bien sûr il est choqué et il est contre. Mais sa conclusion me semble correcte, si les Etats-Unis conservaient un rôle significatif dans la défense de l'Europe après avoir abandonné le poste de SACEUR, la conséquence serait que des troupes américaines pourraient être commandées par un non-Américain. Même si de toute façon l'autorité politique américaine conserverait bien sûr la possibilité de refuser de participer à une opération, une fois qu'elle l'aurait approuvée elle perdrait le contrôle sur ce qui est demandé à leurs soldats au juste

Je ne suis pas Américain, mais mon impression est que pour tout "patriote au sang rouge" (enfin tout Américain normalement constitué quoi), c'est ce qui s'appelle en anglais a BIG No-No 

Le calendrier du transfert du SACEUR, s'il a lieu, n'est pas encore déterminé. Le général Chris Cavoli, actuel SACEUR, effectue une mission de trois ans qui doit se terminer cet été.

Donc si c'est décidé (ça reste un "si" à ce stade), ce serait soit à l'été 2028 la dernière année du deuxième mandat de Trump... soit cet été

Modifié par Alexis
  • Merci (+1) 1
  • Upvote (+1) 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 22 minutes, Titus K a dit :

Les entreprises d'armement des États-Unis, du Royaume-Uni et de la Turquie seront exclues d'un nouveau plan de financement de la défense de l'UE de 150 milliards d'euros, à moins que leurs pays d'origine ne signent des accords de défense et de sécurité avec Bruxelles.

Conséquences directe sur les chances de la frégate UK pour la Norvège

Conséquence aussi sur tout achat ultérieur de F-35 et de Patriot.

Modifié par herciv
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 2 minutes, herciv a dit :

Conséquences directe sur les chances de la frégate UK pour la Norvège

Conséquence aussi sur tout achat ultérieur de F-35 et de Patriot.

Pas exactement, car ce sont les prêts bonifiés proposés par l'UE qui seraient assortis de ces conditions, mais rien n'empêcherait un pays européen qui voudrait acheter davantage de F-35 ou de Patriot de financer l'achat de ses propres deniers

Enfin, à ce stade, ce serait "Oui, fais-moi mal, j'aime ça !" :happy:

  • Upvote (+1) 2
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 2 minutes, Alexis a dit :

Pas exactement, car ce sont les prêts bonifiés proposés par l'UE qui seraient assortis de ces conditions, mais rien n'empêcherait un pays européen qui voudrait acheter davantage de F-35 ou de Patriot de financer l'achat de ses propres deniers

Enfin, à ce stade, ce serait "Oui, fais-moi mal, j'aime ça !" :happy:

On est bien d'accord. Rien n’empêche d'acheter mais sans l'aide des prêts à bon compte de l'Europe et pour certain çà sera un gros frein.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 5 minutes, herciv a dit :

Conséquences directe sur les chances de la frégate UK pour la Norvège

J'ai peut être mal compris, mais l'UE va pas aider au financement de l'achat de fregates d'un pays hors UE comme la Norvège ? 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 3 minutes, Titus K a dit :

J'ai peut être mal compris, mais l'UE va pas aider au financement de l'achat de fregates d'un pays hors UE comme la Norvège ? 

La Norvège est cité nommément comme pouvant participer au dispositif.

"Seuls les contractants et sous-traitants de l'UE, de l'Espace économique européen et de l'Association européenne de libre-échange (Islande, Liechtenstein, Norvège) et de l'Ukraine pourront en bénéficier."

Pas de précipitation c'est pas encore voté. Mais comme il y a urgence on va vite savoir.

Modifié par herciv
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, herciv a dit :

La Norvège est cité nommément comme pouvant participer au dispositif.

Oui si la Pologne veut s'acheter des NSM norvégiens, l'UE pourra financer une partie de l'achat et donc financer la BITD norvégienne... mais on va pas financer le MINDEF norvégien avec des fonds européens ? Ou alors j'ai mal compris ??

De la même façon le japon y participe, mais on va pas aider les japonais a se payer des Mogami ...

Selon les termes du projet, les pays de l’UE pourraient néanmoins utiliser les fonds pour acheter des produits utilisant des composants provenant de Norvège, deCorée du Sud, du Japon, d’Albanie, de Moldavie, de Macédoine du Nord et d’Ukraine, ont précisé les responsables.

 

EDIT Tu as modifie ton message j'avais pas vu l'info supplémentaire ... bon alors peut-être !

Modifié par Titus K
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je trouve personnellement que ce dispositif est une bonne chose.

Neanmoins il ne signifie pas que nous n’allons acheter que européen.

D’une car pour certains matériels nous n’avons pas la capacité et nous ne l’aurons pas dans un avenir proche (Emals /Awacs…)

De deux car pour certains autres matériels nous ne pourrons pas répondre aux appels d’offres par manque de moyens de production (là je suis plus franco français et j’attends de voir de vrais dérogations à l’instruction d’icpe ou autres normes pour accélérer les implantations)

Et de plus entre pièces détachées, consommables et autre nous sommes encore bien imbriqués avec les entreprises US.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 36 minutes, Titus K a dit :

Bon ca sent bon pour l'armement européen au Danemark :bloblaugh:

Conservative MP in Denmark.
Chairman of Denmark's Defence Committee.
Spokesperson on Greenlandic Affairs for the Conservatives.

Repost fil F35 -->

Il y a des gens qui savent s'adapter rapidement

Il est vrai que se voir réclamer une partie de son territoire par un allié en qui on avait toute confiance est un choc suffisant pour pousser au changement, mais... ça reste une très bonne réactivité je trouve

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 12 heures, herciv a dit :

Bon je vais tâcher d'en savoir plus le plan ReArm Europ de VDL. Il semble contenir des choses intéressantes sur le fléchage des investissements. Mais politiquement il ne semble pas si simple à imposer pays par pays. Par exemple en Hollande çà coince.

https://www.lenouveleconomiste.fr/rearm-europe-le-retour-prochain-de-la-planche-a-billets-123645/

https://www.courrierinternational.com/article/politique-changement-de-programme-les-pays-bas-ne-veulent-plus-du-plan-de-rearmement-europeen_228673

 

L'autre titre de cet excellent article pourrait être: la nouvelle souveraineté de l'Europe est à l'est. 

En résumé, un maillon faible atlantiste est au sud (Italie) ainsi qu'un passager clandestin (Espagne). Un désargenté (France), un reliquat néo-libéraliste qui refuse toute coordination supra, même en matière de défense (Pays-Bas), et un éternel amoureux du consensus qui accélère mais prend quand même le temps (Allemagne). 

Beaucoup d'agitations, mais encore beaucoup de concrétisation en attente: il faut que tout change pour que rien ne change. 

https://www.lemonde.fr/international/article/2025/03/19/sur-la-defense-et-sur-l-ukraine-les-europeens-encore-en-ordre-disperse_6583485_3210.html

Citation

Sur la défense et sur l’Ukraine, les Européens encore en ordre dispersé

Les dirigeants des vingt-sept Etats de l’UE, qui se réunissent jeudi, à Bruxelles, cherchent à dégager un compromis, en dépit de leurs différences de ressources, d’orientation idéologique et de situation géographique.

Par Virginie Malingre (Bruxelles, bureau européen)

Les déclarations sont volontaristes, les faits plus ambigus. Si les Européens se félicitent d’avoir commencé à prendre en main leur destin en matière de défense et de rester soudés derrière l’Ukraine, ils ne sont pas encore totalement crédibles. A la veille de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement européens, prévue à Bruxelles, jeudi 20 mars, les Vingt-Sept cherchent toujours le compromis qui leur permettra de tenir leur place dans le nouvel ordre mondial qui se dessine, depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump.

Ils affirment désormais – c’est un changement majeur – qu’il leur faut travailler ensemble pour mieux se protéger dans un monde où les Etats-Unis pourraient ne plus financer leur sécurité et où les visées impérialistes de la Russie sont inquiétantes. Mais le plan Réarmer l’Europe de la Commission, qui doit accompagner l’effort de guerre des Vingt-Sept, n’est qu’une « première étape », comme l’a dit le président français, Emmanuel Macron, le 6 mars.

Il autorise les Etats membres à activer une « clause dérogatoire nationale », qui exonère leurs dépenses de défense des règles du pacte de stabilité et libère en théorie du joug budgétaire 650 milliards d’euros. Il prévoit aussi que la Commission empruntera 150 milliards d’euros, qu’elle leur prêtera ensuite à de bonnes conditions, et qu’elle organisera des achats conjoints d’équipements militaires. Pour autant, il est peu probable que les Vingt-Sept investissent 800 milliards d’euros dans leur réarmement.

« Pas de marge de manœuvre »

Pour des raisons budgétaires, géographiques, culturelles ou politiques, les Européens abordent de fait en ordre dispersé la question de leur sécurité, comme celle d’une nouvelle aide à l’Ukraine. Certains veulent soutenir Kiev et accroître leur effort militaire, quoi qu’il en coûte. D’autres y sont prêts, mais n’en ont pas les moyens. Il y a aussi ceux dont les opinions publiques ne voient pas la nécessité d’un réarmement. Sans oublier les pays qui, au nom d’une certaine proximité idéologique avec Donald Trump ou Vladimir Poutine, pourraient prendre leurs distances avec l’Ukraine.

Aujourd’hui, la Pologne, les Etats baltes et scandinaves pressent leurs partenaires comme l’Union européenne (UE) d’accroître l’effort de guerre et l’aide à Kiev. Les Pays-Bas sont également très allants, mais ils refusent que l’UE, dont ce n’est pas une compétence, se mêle de défense. La Haye, d’ailleurs, ne fera aucun usage du plan Réarmer l’Europe.

Les pays très endettés, comme la France, l’Italie et même l’Espagne, ne peuvent pas, pour leur part, continuer à emprunter indéfiniment, sans risquer de voir les taux d’intérêt s’envoler et, de ce point de vue, le plan Réarmer l’Europe ne fait pas leurs affaires. Ils préféreraient un emprunt commun européen, avec des subventions pour la défense. « Nous n’activerons pas la clause de sauvegarde, parce que nous n’avons pas de marge de manœuvre pour le faire », a ainsi fait savoir, le 11 mars, Eric Lombard, le ministre des finances.

Dans ce contexte, Paris, Rome et Madrid ne soutiennent pas le nouveau plan d’aide à Kiev, de 40 milliards d’euros, que la haute représentante à l’UE, Kaja Kallas, a mis sur la table. Mais, en Italie, les contraintes budgétaires n’expliquent pas tout. Depuis la réélection de Donald Trump, dont elle est proche idéologiquement et dont elle espère un traitement de faveur s’il devait imposer de nouveaux droits de douane aux Européens, la présidente du conseil, Giorgia Meloni, reste en retrait des débats sur le soutien à Kiev.

« L’Italie est le maillon faible »

D’ailleurs, le 12 mars, pour la première fois depuis qu’elle est au pouvoir, son parti postfasciste Fratelli d’Italia n’a pas voté pour une résolution au Parlement européen qui réaffirmait l’aide « inconditionnelle et inébranlable » de l’UE à Kiev. « On ne vote pas pour quelque chose qui va à l’encontre des Américains », a plaidé, le lendemain, le ministre de la défense, Guido Crosetto. Le 17 mars, son collègue des affaires étrangères, Antonio Tajani, a déclaré vouloir attendre l’appel prévu le lendemain entre Donald Trump et Vladimir Poutine, avant de se prononcer sur le plan Kallas. « L’Italie est le maillon faible », selon un diplomate européen.

Loin de la frontière orientale de l’Union, les Italiens, les Espagnols ou les Portugais se sentent de toute façon peu concernés par la menace russe et ne sont pas prêts à faire des sacrifices financiers pour l’Ukraine ou le réarmement. « Les seuls Russes qu’ils aient jamais vus sont des touristes », ironise un autre diplomate européen.

En Espagne, « la menace n’est pas de voir des troupes russes traverser les Pyrenées », confiait au Financial Times, le 13 mars, le premier ministre, Pedro Sanchez. Dès lors, Madrid et Rome plaident pour une définition extensive des dépenses de défense, afin de pouvoir bénéficier d’un traitement budgétaire de faveur sans augmenter leur effort militaire stricto sensu : Pedro Sanchez veut y inclure tout ce qui concerne la cybersécurité comme la sécurité climatique, Giorgia Meloni les salaires des gardes-côtes ou les investissements dans la compétitivité.

En Hongrie, Viktor Orban, proche de Donald Trump comme de Vladimir Poutine, se démarque de plus en plus de ses partenaires sur le dossier ukrainien. Lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement européens du 6 mars, le premier ministre hongrois s’est, pour la première fois, désolidarisé de ses homologues, qui ont réaffirmé leur soutien à Kiev. « L’empire bruxellois n’aide pas l’Ukraine, il la colonise », a-t-il déclaré, le 15 mars.

La prudence de la Commission

Pour l’heure, plus que sur l’UE, l’action européenne repose sur des coalitions de volontaires qui, avec le concours du Royaume-Uni, de la Norvège et même de la Turquie, dépassent les frontières de l’Union. D’autant qu’à Berlin, le probable futur chancelier Friedrich Merz est encore en train de négocier l’accord de coalition du gouvernement et que l’Allemagne n’est pas encore dans le jeu.

Consciente de ce paysage fragmenté, Ursula von der Leyen avance avec une grande prudence. Soucieuse de ne pas creuser encore plus les dissensions entre Etats membres, la présidente de la Commission ne veut pas risquer de les amener au point de rupture. Elle prend aussi garde à ne pas polluer le débat outre-Rhin, où le Bundestag a voté, mardi 18 mars, la réforme du frein à l’endettement.

L’Allemagne a déjà fait savoir qu’elle souhaite une réforme plus substantielle du pacte de stabilité, alors que M. Merz compte dépenser 100 milliards d’euros par an dans la défense et investir 500 milliards d’euros dans les infrastructures. Mais, avant de faire de nouvelles propositions, Mme von der Leyen attend que le prochain gouvernement s’installe à Berlin.

D’ici là, M. Macron espère convaincre M. Merz, désireux de relancer le couple franco-allemand et de peser sur la scène communautaire, de la nécessité d’un grand emprunt européen pour la défense. Varsovie, qui partage cet objectif et dont Berlin veut aussi se rapprocher, y travaille également. Le futur chancelier « ne ferme pas la porte », affirme un proche de l’Elysée. « Friedrich Merz est disruptif », abonde Benjamin Haddad, le ministre délégué chargé de l’Europe.

 

Il y a 7 heures, nemo a dit :

Ha parce que laisser à un groupe de issu d'exécutif de 27 pays (histoire de bien dilué le contrôle des parlement sur eux)  et ainsi nommer des bureaucrates sans aucun contrôle démocratique avec un tel pouvoir est une chose pas critiquable selon toi? VDL est la bureaucratie faites femme et incarne à la perfection la façon dont l'Europe est une négation de la démocratie.

On rappellera pour la 157e fois que le ou la présidente de la commission européenne, est élu / confirmé par le parlement européen, sur désignation préalable par les 27 chefs d'état des pays membres (ce que le schéma ne montre pas, car politiquement incorrect d'un point de vue institutionnel, et pourtant une réalité depuis le début de l'aventure européenne). 27 chefs d'état élus au suffrage direct ou indirect. Une fois l'élection passée, et d'ailleurs, contrairement au président de la Ve république qui est tout puissant et ne peut être révoqué d'aucune manière, le mandat politique du président de la commission européenne est régulièrement revu et amendé par le conseil européen. 

On va donc remettre un schéma, ça fera pas de mal. 

schema-processus-decisionnel-europeen.pn

 

Modifié par olivier lsb
  • Merci (+1) 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 063
    Total des membres
    2 827
    Maximum en ligne
    aljack
    Membre le plus récent
    aljack
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...