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Mirage IV


SPARTAN

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1 tonne pour dire "fait gaffe !" c'est beaucoup !  :lol:

250kg = salut mon pote  ;)

500kg= arrête tes conneries  =(

1000kg= fait gaffe on sait où tu crèches  >:(

scalp = So be it, on t'avait prévenu  O0

ASMPA = tu vas avoir un réveil difficile

ouais, j'ai fait diplomatie musclée 2e langue  8)

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  • 2 years later...

Y avait-il des projets de modernisation des Mirage IV

Je sais déjà que le Mirage IV-P avait une électronique numérique.

D'autre infos ?

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Y avait-il des projets de modernisation des Mirage IV

Je sais déjà que le Mirage IV-P avait une électronique numérique.

D'autre infos ?

retiré du service depuis un bon moment maintenant !

ceux qui restent sont soit entrain de rouiller a chateaudun soit dans des musés ... :-[

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Y avait-il des projets de modernisation des Mirage IV

Je sais déjà que le Mirage IV-P avait une électronique numérique.

D'autre infos ?

J'ai discuté avec un ancien ingénieur des charbonnages de France :

Ils avaient eu un projet très avancé d'utilisation du procédé Fischer-Tropsch pour transformer le charbon en carburant avion.

Le moteur de cela était que le carburant produit aurait été plus énergétique que le JP produit à l'époque.

A la clé, 15% d'autonomie en plus pour les avions des FAS.

L'arrivée d'un CEMA pro Ravitailleur mit fin à l'aventure...  :'(

Une fois Pascal, sur Secret Defense, avait posté les scenarii pour aller frapper la Russie avec retour sur la Finlande et éjection du pilote par manque de carbu je crois... ??? 

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Oui c'était la procédure, les M IV rentraient par "l'entrée de service" histoire d'éviter les concentrations de DCA.

A l'époque les M IV volaient haut et la pénétration HA c'était environ 30 mn à M2. Pour atteindre les objectifs soit on passait par la Baltique pour frapper Leningrad soit on passait par le Cap Nord pour taper sur Mourmansk soit enfin on passait par la Méditerranée et la Mer Noire pour taper Odessa voir Kiev.

C'était les tout premiers pas de la dissuasion avant les MSBS et les SSBS, les M IV larguaient alors (on est en 66/68) l'AN 11 ou 21 et assuraient la frappe anti-citées.

Donc il fallait trouver des grandes villes soviétiques à portée des M IV il n'y en avait pas bézeff et beaucoup étaient en Ukraine, donc non russes ... ceci était moins dissuasif que de taper directement la Rodina.

En tout cas pour maximiser le rayon de frappe il était prévu que les avions ne reviennent pas et que les équipages s'éjectent en Finlande ou en Grèce ... de toute façon revenir n'aurait pas signifié grand chose car la France aurait été alors un désert radioactif ...

Noter que ces missions kamikaze n'avaient rien d'exceptionnelles à l'époque un très récent Fana de l'aviation raconte les conditions ahurissantes dans lesquelles les pilotes de F 100 de l'USAF allaient lâcher leurs charges nucléaires tactiques en Europe de l'Est dès la fin des années 50... c'était un aller simple.

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retiré du service depuis un bon moment maintenant !

ceux qui restent sont soit entrain de rouiller a chateaudun soit dans des musés ... :-[

Je ne veux pas le relancer

Juste savoir s'il y avait des projets ?

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J'ai discuté avec un ancien ingénieur des charbonnages de France :

Ils avaient eu un projet très avancé d'utilisation du procédé Fischer-Tropsch pour transformer le charbon en carburant avion.

Le moteur de cela était que le carburant produit aurait été plus énergétique que le JP produit à l'époque.

A la clé, 15% d'autonomie en plus pour les avions des FAS.

L'arrivée d'un CEMA pro Ravitailleur mit fin à l'aventure...  :'(

Une fois Pascal, sur Secret Defense, avait posté les scenarii pour aller frapper la Russie avec retour sur la Finlande et éjection du pilote par manque de carbu je crois... ??? 

Il y avait un projet de MIVD avec des moteurs US.

Une plus grande autonomie mais une dépendance des US.

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  • 2 years later...

Pour les intéressés le bouquin de Hervé Beaumont sur le M IV est réédité aux ed. Histoire & Collection. Un des rares bouquins dispo sur le sujet, d'autres ouvrages assez anciens épuisés étant dispo a 150€ mini.

Modifié par CorsairII
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Question soit dit en passant, le Mirage IV pouvait-il atteindre Mach 2 avec ses bidons ?

 

Je ne crois pas, non.

 

De ce que j'ai pu lire ici ou là et qui n'était donc plus classifié, au moins pour le IV P c'était largage des bidons et des supports de réservoir avant l'arrivée en territoire hostile, et run à Mach 2 sur la capacité interne (14000 l, quand même), puis ravito des que possible au retour.

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Je ne crois pas, non.

 

De ce que j'ai pu lire ici ou là et qui n'était donc plus classifié, au moins pour le IV P c'était largage des bidons et des supports de réservoir avant l'arrivée en territoire hostile, et run à Mach 2 sur la capacité interne (14000 l, quand même), puis ravito des que possible au retour.

 

Merci, t'as même prolongé ma question :D

 

Donc il utilisait ses bidons en territoire "ami" et conservait son carbu interne juste pour larguer la bombe ?

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Je ne crois pas, non.

 

De ce que j'ai pu lire ici ou là et qui n'était donc plus classifié, au moins pour le IV P c'était largage des bidons et des supports de réservoir avant l'arrivée en territoire hostile, et run à Mach 2 sur la capacité interne (14000 l, quand même), puis ravito des que possible au retour.

Comme s'il y avait un retour.

 

Ou quelque part où retourner.

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L'ASMP c'était du tactique/pré - stratégique, donc y'avait encore une chance que la base soit debout au retour (si retour il y a ceci dit, tu as raison). Espoir que les équipages de SNLE n'auront surement pas si l'ordre ultime est donné..

Modifié par CorsairII
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Comme s'il y avait un retour.

 

Ou quelque part où retourner.

 

Ben ... les Mirage IV n'avaient pas le déblaiement de parkings urbains pour seule mission.

 

En l'occurrence, ce que je décris est une mission réelle qui a eu lieu en 1986 et qui est la plus longue mission conduite en Mirage IV à ma connaissance. Près de 11h de vol pour le BDA du raid des Jaguars sur la piste de Ouadi doum.

 

Le vol est bien rentré, ça va ... ;)

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L'ASMP c'était du tactique/pré - stratégique, donc y'avait encore une chance que la base soit debout au retour (si retour il y a ceci dit, tu as raison). Espoir que les équipages de SNLE n'auront surement pas si l'ordre ultime est donné..

On notera que lorsque Robert Merle a écrit son excellent ouvrage (Pour nous le soleil ne se lève pas) sur les SNLE, il a posé cette question "et après ?" au capitaine de l'un d'entre eux. A laquelle il n'avait pas l'autorisation de répondre.

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