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Les victoires de l'US Navy contre les menaces sans précédent qui pèsent sur la mer Rouge sont motivées par des décisions de défense prises il y a des décennies

Les décisions prises il y a des décennies définissent désormais la bataille navale qui se déroule en mer Rouge entre les forces américaines et les Houthis, a déclaré mercredi le plus haut responsable civil de la marine américaine, soulignant la longue portée du processus décisionnel en matière de défense.

Depuis des mois, les navires de guerre de la Marine ont engagé des missiles et des drones Houthis dans le cadre de leur mission visant à protéger les principales voies de navigation internationales contre les attaques menées par les rebelles soutenus par l'Iran. Au cours de ces engagements, les forces américaines ont parfois été confrontées à des menaces sans précédent en combat, comme les missiles balistiques antinavires, au large des côtes du Yémen.

Le secrétaire à la Marine, Carlos Del Toro, a reconnu l'efficacité des plates-formes et des systèmes d'armes que les marins américains ont utilisés pour détruire les menaces houthistes et a retracé leurs origines remontant a des décennies, et dans certains cas allant même jusqu'à 70 ans !

"Les opérations menées dans la mer Rouge et dans le golfe d'Aden au cours des trois derniers mois illustrent parfaitement l'impact des investissements technologiques et des décisions de conception des systèmes prises par les dirigeants navals dans le passé sur les opérations pendant des décennies", a déclaré Del Toro dans un témoignage écrit devant la commission des crédits de la Chambre des représentants. .

"L'épine dorsale de notre flotte de défense aérienne, est le système de combat Aegis, qui est devenu pour la première fois un programme de référence sous le nom de système avancé de missiles de surface il y a 60 ans cette année", a déclaré Del Toro dans le cadre d'une audience budgétaire pour le prochain exercice financier.

Le développement du système avancé de missiles de surface a commencé dans les années 1960 en réponse aux menaces de missiles antinavires et a finalement évolué vers l'Aegis, un système automatisé de contrôle des armes capable de combattre les menaces dans les airs et à la surface de l'eau.

Des dizaines de navires de guerre de la Marine, y compris certains de ceux déployés en mer Rouge, sont équipés du système de combat Aegis.

Mettant davantage l'accent sur l'importance des décisions en matière de défense, Del Toro a cité dans sa déclaration le porte-avions USS Dwight D. Eisenhower, âgé de 47 ans, le porte-avions de classe Nimitz, à propulsion nucléaire, qui manœuvre également dans la mer Rouge, comme l'un des principaux navires de la Marine dans la réponse en cours. aux Houthis.

Depuis le pont d'envol très fréquenté du IKE, des avions de combat F/A-18E/F Super Hornet décollent et atterrissent 24 heures sur 24, interceptant parfois les menaces aériennes des Houthis ou frappant directement les rebelles au Yémen.

Del Toro a qualifié cet avion de combat polyvalent de « bête de somme de nos air wings » et l'a décrit comme un « dérivé d'une plate-forme de chasseur d'attaque qui a volé pour la première fois il y a 45 ans cette année », faisant référence au F/A-18 Hornet.

En mer Rouge, les Super Hornets du Ike sont armés de missiles air-air AIM-9X Sidewinder, la dernière variante de l'AIM-9 Sidewinder, entré en service il y a 68 ans, a ajouté Del Toro.

Ces « plates-formes et systèmes d'armes que nos marins et nos marines ont utilisés avec beaucoup d'efficacité pour abattre des missiles de croisière antinavires, des missiles balistiques et des drones Houthis remontent aux efforts de développement et aux investissements disciplinés des années 60, 70 et 80, a déclaré Del Toro.

Ils sont également, a déclaré le secrétaire à la Marine, le résultat de « modernisations et mises à niveau opportunes qui ont permis à ces plates-formes et systèmes d'être pertinents dans l'environnement de menace actuel ».

Les Houthis n’ont réussi à frapper aucun des navires de guerre américains ou alliés opérant dans la région, bien que leurs missiles et drones aient réussi à frapper un certain nombre de navires commerciaux. Plus tôt cette année, par exemple, deux attaques distinctes ont provoqué le naufrage d’un navire et entraîné la mort de plusieurs membres d’équipage sur un autre. Néanmoins, les navires de guerre américains et alliés ont connu des succès notables.

Plus récemment, mardi, les Houthis ont tiré un missile balistique antinavire qui visait probablement un navire marchand américain escorté par deux destroyers américains, mais le Pentagone a déclaré que ses forces avaient engagé et détruit la menace.

Alors que les attaques des Houthis se poursuivent, les responsables américains continuent d'affirmer que les frappes préventives au Yémen ont dégradé les capacités des rebelles et que la marine poursuivra sa mission dans la région aussi longtemps que nécessaire.

"Nous continuerons certainement à faire tout ce que nous pouvons pour protéger la navigation commerciale à travers la mer Rouge et le golfe d'Aden", a déclaré la secrétaire de presse adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, aux journalistes la semaine dernière. "Et bien sûr, nous ferons tout ce dont nous avons besoin pour protéger nos forces."

Source : https://www.businessinsider.com/navy-success-against-red-sea-threats-based-decisions-years-ago-2024-4

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Les flux maritimes en mer baltique perturbés par le brouillage des signaux GPS :

https://www.opex360.com/2024/04/10/brouillage-des-signaux-gps-par-la-russie-la-suede-voudrait-une-presence-accrue-de-lotan-en-mer-baltique/

 

Cela fait maintenant plusieurs mois que la géolocalisation par satellite [GPS] est perturbée dans la région de la Baltique. Évidemment, les regards se tournent vers les forces russes étant donné que, par le passé, elles avaient été accusées d’être à l’origine d’interférences lors d’exercices de l’Otan.

« Nous ne savons vraiment pas s’ils [les Russes] veulent tenter quelque chose ou simplement s’entraîner et tester leur équipement. […] Mais personne ne devrait se comporter de la sorte, surtout lorsque vous êtes en guerre avec un pays voisin », a ainsi récemment estimé le général Martin Harem, le commandant des forces de défense estoniennes.

La semaine passée, le ministère allemand de la Défense a, à son tour, estimé que la Russie était « probablement responsable » des perturbations GPS dans la Baltique. Et de pointer des dispositifs de guerre électronique Krasukha-S4 et Tobol, déployés dans l’enclave russe de Kaliningrad. D’ailleurs, en mars, le Falcon 900 du ministre britannique de la Défense, Grant Shapps, en avait été a priori victime alors qu’il volait non loin de ce territoire.

De son côté, Stockholm a ouvert une enquête, confiée au service de renseignement et de sécurité de ses forces armées [MUST]. En janvier, son directeur, le général Thomas Nilsson, avait expliqué au quotidien Aftonbladet que ces perturbations étaient « graves » dans la mesure où « plusieurs fonctions dépendent d’un système GPS fonctionnel ». Et d’ajouter que cela faisait partie des activités dites « hybrides » menées contre la Suède.

Ces interférences affectent non seulement la circulation aérienne mais aussi et surtout le trafic maritime, le système AIS [Automatic Identification System] que les navires civils sont tenus d’utiliser pour garantir leur sécurité étant basé sur le GPS. En outre, selon la Suède, elles nuisent aussi à l’économie régionale. Aussi, à la tête de la marine suédoise [Svenska marinen] depuis 2020, Mme le contre-amiral Ewa Skook Haslum, a estimé qu’il est temps d’y mettre un terme.

« Au niveau militaire, nous ne sommes pas trop touchés par ces perturbations car nous ne sommes pas forcément dépendants du GPS. Mais elles font de la Baltique une région non sécurisée. Et lorsqu’il y a de l’incertitude dans une zone, les tarifs d’assurance augmentent », a-t-elle déclaré, lors de la Navy League’s Sea-Air-Space conference, selon Defense One.

De plus en plus, selon Mme le contre-amiral Skoog Haslum, les navires civils désactiveraient leur système AIS à cause de ces interférences, ce qui rend évidemment plus compliqués leur identification et leur suivi, en plus d’augmenter le risque d’accident. Et d’évoquer une « navigation fantôme », qui devient de « plus en plus importante ».

Pour la cheffe de la marine suédoise, cette « ingérence » russe en mer Baltique nécessite une « action de l’Otan ». Il « pourrait s’agir d’utiliser les moyens » des Alliés [dont la Suède fait désormais partie] pour « accompagner les navires marchands, aider à la navigation ou autres », a-t-elle dit.

À noter que, le 3 avril, la marine suédoise a admis au service son nouveau navire dédié au renseignement électronique, le HSwMS Artemis. Ce bâtiment remplace le HSwMS Orion, qu’elle a mis en oeuvre pendant quarante ans.

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Le 11 avril, vers 13 heures (heure de Sanaa), les forces du CENTCOM ont engagé et détruit avec succès un missile balistique antinavire (ASBM) lancé au-dessus de la mer Rouge depuis des zones contrôlées par les terroristes Houthis, soutenus par l'Iran, au Yémen.

Aucun blessé ni dommage n'a été signalé par les navires américains, de la coalition ou commerciaux.

Il a été déterminé que l’ASBM représentait une menace imminente pour les navires américains, de la coalition et marchands dans la région. Ces mesures sont prises pour protéger la liberté de navigation et rendre les eaux internationales plus sûres et plus sécurisées pour les navires américains, de la coalition et marchands.

 

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Il y a 23 heures, wielingen1991 a dit :

Les victoires de l'US Navy contre les menaces sans précédent qui pèsent sur la mer Rouge sont motivées par des décisions de défense prises il y a des décennies

Cet article exprime deux points importants : le fait que la validité d'un programme de défense s'exprime dans la durée et le fait que l'US Navy ait su gérer les différents scénarii rencontrés. Les houthis ont testé différentes approches contre les navires américains (sauf probablement les attaques saturantes en missiles de croisière), mais la défense est restée robuste.

On a quand même envie de corriger un peu le titre : réussites, certes, mais la victoire c'est plutôt à la fin et on n'y est pas... Et les menaces sans précédents, c'est valable pour la Mer Rouge, mais les houthis utilisent du vieux matériels certes en quantités. Sur l'aspect temporel on peut remonter le temps et la genèse des programmes qui ont bien fonctionné, mais quid des programmes qui structureront l'avenir? et quid des programmes des fourbes concurrents ? 

Derrière ce satisfecit, je pense que la conclusion non formulée est qu'il n'y a pas besoin de nouvelles classes de navires dans un avenir proche.

Pour ma part, j'aurai plutôt tendance à louer le professionnalisme des marins et aviateurs de la Navy. 

 

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il y a 31 minutes, Akilius G. a dit :

Derrière ce satisfecit, je pense que la conclusion non formulée est qu'il n'y a pas besoin de nouvelles classes de navires dans un avenir proche.

Pour ma part, j'aurai plutôt tendance à louer le professionnalisme des marins et aviateurs de la Navy. 

Pour moi on en est juste à la première phase de la guerre que les houthis veulent mener dans ce coin. Ils ont testé un peu tout le monde en balançant une dizaine de munition par jour tout au plus.

Le résultat est que les différentes marines ont la technicité pour intercepter ces munitions pas dans tous les cas mais presque. Mais que le logistique pour durer dans le temps, redonner de la confiance aux navires est largement questionnable. En 10 jours il faut pouvoir avoir les magasins pour intercepter une cinquantaine de munitions puis recharger. 

En seconde phase je pense que les houthis vont tenter de monter le nombre de munitions tirées de leur côté et leur PK.

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il y a 6 minutes, pascal a dit :

Ce sera le meilleur moyen de s'en prendre plein la gu ...

Ce sont des houthis. Ils jouent à ce jeux depuis de nombreuses années maintenant. Ils ont juste changé d'adversaire, le précédent ne voulait plus jouer.

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Depuis trois mois, le trafic maritime en mer Rouge est particulièrement perturbé par les attaques des Houthis. Ce dimanche 7 avril, les rebelles ont de nouveau revendiqué plusieurs attaques. Plusieurs navires ont ainsi été touchés, voire même coulés. Cela a contraint les bateaux cargos qui passent traditionnellement par le canal de Suez – où près de 30% du trafic maritime mondial de conteneurs transite – se redirigent massivement par la route sud-africaine par le cap de Bonne-Espérance...

 

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Le 12/04/2024 à 11:42, herciv a dit :

Le résultat est que les différentes marines ont la technicité pour intercepter ces munitions pas dans tous les cas mais presque. Mais que le logistique pour durer dans le temps, redonner de la confiance aux navires est largement questionnable. En 10 jours il faut pouvoir avoir les magasins pour intercepter une cinquantaine de munitions puis recharger. 

je suis d'accord sur le fait que la capacité à durer est fondamentale dans ce conflit larvé. Sur ce point, la résilience des houthis est remarquable mais je ne pense pas qu'ils puissent balancer 50 missiles jours, même des vieux nanards tombés d'un boutre iranien qui passait par là...    

Supposons que les houthis continuent le test d'endurance en mode tête de mule pendant des années.

On doit pouvoir maintenir des frégates/destroyers en permanence, même si cela va piquer un peu en dépenses de missiles. Le problème c'est le porte-avion. Le Ike est un outil formidable, mais avoir un porte-avions US en permanence sur zone pendant des années suppose grossièrement d'en avoir deux autres bloqués, si l'on s'appuie sur les durées moyennes de missions en mer de ce type de navires. Autrement dit, les houthis peuvent techniquement occuper 25 % de l'US Navy à eux seuls avec une bonne appro en missiles et quelques navires côtiers...  On a un peu du mal à les prendre au sérieux avec leurs danses folkloriques sur drapeau israélien, leurs couteaux traditionnels et leurs moustaches, mais pour jouer les casse-pieds, ils ont un don certain. 

C'est en ce sens que je suis partagé sur le satisfecit US au regard de leurs équipements. Il faudrait pouvoir utiliser des moyens plus parcimonieux qu'une TF US pour contrer les houthis.     

 

Modifié par collectionneur
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Le 12/04/2024 à 14:46, Akilius G. a dit :

50 missiles jours

non 50 par 10 jours

 

Le 12/04/2024 à 14:46, Akilius G. a dit :

On a un peu du mal à les prendre au sérieux avec leurs danses folkloriques sur drapeau israélien, leurs couteaux traditionnels et leurs moustaches, mais pour jouer les casse-pieds, ils ont un don certain. 

Exactement

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Il y a 5 heures, Akilius G. a dit :

Supposons que les houthis continuent le test d'endurance en mode tête de mule pendant des années.

Depuis 2 ans ( allez, disons moins de 1 pour le phénomène qui suit ) on a aux portes de l'Europe une certaine opé spéciale, elle est riche d'info sur l'attrition.

Et la gestion des stocks pour des conflits actuels et futurs, la prod, etc....Ce qui fait justement la prudence des US sur leurs stocks de tous types, si un nouveau conflit pète demain chez X ou Y ou Z, il vaudra mieux ne pas être à poil de suite. 

S'il faut 5 Aster ou équivalent par jour pour la mer rouge,  même si on n'est pas tout seul et heureusement ni les US pas seuls non plus, il en faut 1500 / 2000 par an !!!! Notre livrable interne est au max à 200 / an avec le vent dans le dos, et à condition pour les budgets de pas commander trop d'autres trucs en //. Si d'autres nouveaux conflits éclatent, ça ne passe plus. 

 

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Il y a 2 heures, ksimodo a dit :

Depuis 2 ans ( allez, disons moins de 1 pour le phénomène qui suit ) on a aux portes de l'Europe une certaine opé spéciale, elle est riche d'info sur l'attrition.

Et la gestion des stocks pour des conflits actuels et futurs, la prod, etc....Ce qui fait justement la prudence des US sur leurs stocks de tous types, si un nouveau conflit pète demain chez X ou Y ou Z, il vaudra mieux ne pas être à poil de suite. 

S'il faut 5 Aster ou équivalent par jour pour la mer rouge,  même si on n'est pas tout seul et heureusement ni les US pas seuls non plus, il en faut 1500 / 2000 par an !!!! Notre livrable interne est au max à 200 / an avec le vent dans le dos, et à condition pour les budgets de pas commander trop d'autres trucs en //. Si d'autres nouveaux conflits éclatent, ça ne passe plus. 

 

Ca signifie que dans la conception même des armes, il faut intégrer l'idée de chaîne de production en série et en nombre, quitte à faire fonctionner cette chaîne à capacité très réduite pendant des années : la mise de départ est renchérie, mais la capacité nécessaire est là. D'où l'importance de minimiser drastiquement les pièces et surtout les machines spécifiques, propres à un seul modèle de munition.

Pas sûr que ce soit dans la culture et dans la pratique de MBDA & Co. : c'est un bon défi.

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il y a 37 minutes, herciv a dit :

C'est a peu près le nombre actuel a repartir sur 4 ou cinq marines.

Ça fait un budget annuel de 4 milliards d'euro pour sécuriser le passage quoi

Modifié par clem200
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il y a 13 minutes, clem200 a dit :

Ça fait un budget annuel de 4 milliards d'euro par an pour sécurisé le passage quoi

En soit ce n'est pas si cher payé si tu réparti ça sur l'ensemble de l'Europe surtout comparé à la valeur équivalente du flux qui y transite en temps normal. Le vrai problème c'est la logistique et le fait que ça va immobiliser des plateformes pour sécuriser la zone en permanence.

Modifié par Alzoc
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il y a 14 minutes, Alzoc a dit :

En soit ce n'est pas si cher payé si tu réparti ça sur l'ensemble de l'Europe surtout comparé à la valeur équivalente du flux qui y transite en temps normal. Le vrai problème c'est la logistique et le fait que ça va immobiliser des plateformes pour sécuriser la zone en permanence.

Faudrait pas que çà se multiplie en zone. Ni que les houthis intensifient leur compagne.

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il y a 5 minutes, herciv a dit :

Faudrait pas que çà se multiplie en zone. Ni que les houthis intensifient leur compagne.

Non effectivement.

Mais pour le moment ça reste au niveau du désagréable mais gérable. Le plus gros problème est que ça immobilise 8 navires rien pour l'UE plus les navires britanniques et un GAN américain. Ce sont autant de plateformes qui ne sont pas disponibles ailleurs.

 

Modifié par Alzoc
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il y a 36 minutes, Boule75 a dit :

quitte à faire fonctionner cette chaîne à capacité très réduite pendant des années : la mise de départ est renchérie, mais la capacité nécessaire est là. .

Industriellement ça n'a aucun sens.

Un produit se vend à un prix base 100 par exemple, car il bénéficie d'un volume de X, de cout fixes de Y et donc de couts variables de Z.

Le maintien en condition opérationnelle d'une ligne qui produit pas ( ou condition opé au delà de la production ), c'est le maintien d'un cout que le client ne paie pas. Etant donné la configuration neuronale des décideurs en place ( au niveau ministère etat je veux dire ), c'est peine perdue. Puisqu'il faudrait leur dire que le missile vaut 1 M, mais bon, le prix serait de 1.2 pour rester plus opérationnel dans 2 ans à la prochaine commande. Comme le ministre peut faire le pari qu'il ne sera plus là à la prochaine commande, il entendra 1 M tout de suite, et aprés lui le déluge.

J'ai eu la "chance" de pouvoir traiter des commandes clients de qq dizaines de milliers d'euros et au delà ( à la commande ou à la ligne ) sur simple coup de fil aprés réception du devis mail de leur part, pour les clients que j'estimais crédibles, après pas mal d'années à s'être reniflé mutuellement. Sans retour de mail ou une quelconque signature, même sur du sur mesure ou quasi, même sur du produit en tension vendu sur choix perso à 25% de la demande volume. Connaissant les besoins de ces cibles les plus crédibles et fiables, je "mettais" même de coté de la came 6 mois avant qu'elle arrive chez moi pour qu'il l'est à temps quand le client me demanderai dans 6 mois ( et donc il l'avait de suite au lieu d'attendre 6 mois de plus ). Je n'ai jamais eu aucun plantage dans ces circonstances, même quand un évènement malheureux à pu survenir et que "je" livrais un autre ( genre la génération suivante ) , ni aucun paiement tardif à constater sur cette cible client. Pour les structures à turn over ( la majorité donc ) sans même parler des institutionnels, ils renvoient le tampon, la signature etc...Sur la proforma, et ensuite ils prennent la file d'attente comme ( presque mais pas vraiment mais chut ) tout le monde. 

L'achat institutionnel a la rigidité de la GMS ( par exemple) sans savoir par ailleurs saisir les opportunités. Les inconvénients sans aucun avantage. Le moins bon de chaque monde, en somme. 

L''état FR n'a AUCUNE sensibilité ni connaissance pour le monde indus. Et il retourne sa veste à chaque changement de personnel, de directives, etc...Ce qui ne manque pas d'arriver trés souvent, trop. . Donc il prends le prix max, au délai max. C'est ce que ça vaut, d'autant qu'il paye tard. Et en plus, comme le client casse gonade dans toute sa splendeur, il va se plaindre en public. Donc il est puni en conséquence, c'est le minimum de plaisir que peut se payer le fournisseur. 

Imaginer une chaine de prod, mettre en oeuvre, produire de manière pérenne ou pas, de manière qualitative, etc....etc...celà n'a rien à voir avec le fait de devoir pisser un rendu ppt ( et support pdf de X pages ) aprés q semaines ou qq mois. La classe dirigeante est biberonné au livrable du tertiaire, le livrable tangible n'est pas de son monde. 

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La situation en mer rouge vue du point de vue des houthis...

Les attaques « décomplexées » du Yémen poussent un navire de guerre français à quitter la mer Rouge

Les forces de l'OTAN n'ont pas réussi à dissuader les opérations pro-palestiniennes des forces armées yéménites malgré une militarisation massive de la mer Rouge.

La frégate française FREMM Alsace, de la classe Aquitaine, a quitté la mer Rouge après avoir manqué de missiles et de munitions pour repousser les attaques des forces armées yéménites, selon son commandant, Jérôme Henry.

« Nous ne nous attendions pas forcément à ce niveau de menace. Il y a eu une violence décomplexée, assez surprenante et très significative. [Les Yéménites] n’hésitent pas à utiliser des drones qui volent au ras de l’eau, à les faire exploser sur des navires commerciaux et à tirer des missiles balistiques », a déclaré Henry au journal français Le Figaro dans une interview exclusive publiée le 11 avril.

« Nous avons dû fournir au moins une demi-douzaine d'assistances à la suite des frappes [yéménites] », a-t-il ajouté.

Le commandant de l'Alsace a également révélé qu'après un déploiement de 71 jours, tout l'équipement de combat était épuisé.

« Du missile Aster à la mitrailleuse de 7,62 de l'hélicoptère, en passant par les canons de 12,7 mm, 20 mm ou 76 mm, nous avons eu affaire à trois missiles balistiques et à une demi-douzaine de drones », ajoute Henry.

Selon le commandant français, le missile franco-italien Aster – coûtant chacun jusqu'à 2 millions de dollars – « a été poussé dans ses retranchements » par les forces armées yéménites, car l'Alsace a dû l'utiliser « sur des cibles que nous n'imaginions pas forcément au départ ».

Henry a ajouté que Sanaa avait considérablement accru son utilisation de missiles balistiques après s'être appuyée principalement sur des drones suicides au début des opérations pro-palestiniennes du pays en mer Rouge et a souligné que la marine française n'avait pas été confrontée à une bataille aussi dure depuis que l'OTAN avait lancé collectivement ses missiles balistiques lors de la guerre de 2011 contre la Libye pour destituer le défunt dirigeant Mouammar Kadhafi.

"J'étais là-bas aussi. Ce n'était pas la même chose. Cela faisait encore plus longtemps que nous n'avions pas utilisé ce niveau d'armement et de violence. La menace pour le bateau était bien plus grande en mer Rouge", note Henry.

L’Alsace est entré dans la mer Rouge fin janvier, quelques semaines après que les États-Unis et le Royaume-Uni ont lancé une guerre illégale contre le Yémen pour protéger les intérêts maritimes israéliens. La frégate a été déployée dans le cadre de l’opération navale européenne Aspides – mot grec pour bouclier.

Avec un mandat initialement fixé à un an, Aspides a vu le déploiement de plusieurs navires de guerre et systèmes aéroportés d’alerte précoce de l’UE dans la mer Rouge, le golfe d’Aden et les eaux environnantes. Selon les autorités bruxelloises, la mission est exclusivement défensive et ses forces ne participent pas aux attaques menées par les États-Unis contre le Yémen.

L'opération Aspides a été crée après que plusieurs membres de l’OTAN se soient montrés hésitants ou ont carrément refusé de rejoindre l’opération Prosperity Guardian (OPG), en difficulté, et qu’un haut commandant américain a qualifiée de l’une des plus grandes batailles menées par la marine depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

« Nous sommes favorables à une solution diplomatique. Nous savons qu'il n'y a pas de solution militaire », a déclaré au début du mois l'envoyé spécial américain pour le Yémen, Timothy Lenderking, reconnaissant la futilité de la stratégie militaire de Washington contre le pays le plus pauvre du monde arabe.

Selon des sources yéménites qui se sont entretenues avec The Cradle, des responsables américains ont récemment proposé à Sanaa « une reconnaissance de sa légitimité » en échange de sa neutralité dans la guerre en cours contre Gaza.

« [Washington] s'est engagé à réparer les dégâts, à retirer les forces étrangères de toutes les terres et îles yéménites occupées et à retirer Ansarallah de la « liste du terrorisme » du Département d'État – dès qu'ils cesseront leurs attaques en soutien à Gaza », Khalil, chroniqueur de The Cradle. Nasrallah a cité les sources comme l'ayant déclaré.

L’offre comprend également « une réduction drastique » du rôle du Conseil présidentiel de direction (CLP) nommé par l’Arabie saoudite et « l’accélération de la signature d’une feuille de route » avec la coalition dirigée par l’Arabie saoudite pour mettre fin à la guerre de neuf ans qui a décimé le Yémen.

Néanmoins, les responsables yéménites ont affirmé que leurs opérations dans la mer Rouge, le golfe d’Aden et l’océan Indien se poursuivraient jusqu’à ce qu’Israël mette fin au génocide des Palestiniens à Gaza.

« Depuis la côte de la mer Rouge ou depuis l’extérieur, nous pouvons atteindre les objectifs que nous souhaitons en matière de défense de notre pays et de soutien à la Palestine… Nous avons encore de nombreuses surprises militaires, et il y a des opérations militaires que nous gardons secrètes dans le cadre de une stratégie médiatique spécifique », a annoncé le 3 avril Mohammad Ali al-Houthi, un haut responsable du Conseil politique suprême du Yémen.

 

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il y a 50 minutes, wielingen1991 a dit :

La frégate française FREMM Alsace, de la classe Aquitaine, a quitté la mer Rouge après avoir manqué de missiles et de munitions pour repousser les attaques des forces armées yéménites, selon son commandant, Jérôme Henry.

Bon je pense qu'il y a une incompréhension. Je n'ai pas l'impression au vue des chiffres que la FREMM rentre avec un magasion vide en munition. Il n'est pas dit qu'elle a tiré tous ses aster.

Mais voilà. 71 jours c'est pas encore anormal mais on voit que le rythme d'attaque des houthis en augmentant va forcer soit à une relève plus régulière, soit à trouver une manière de ravitailler à la mer les munitions, soit d'avoir des points d'appui comme des ports non contestés. J'ai des doutes pour Djibouthis qui pourrait être contesté par les Chinois ou les musulmans. Un peu moins en ce qui concerne les EAU.

Il faudrait inventer des hydravions/Ekranoplane de ravitaillement à la mer.

Modifié par herciv
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