Patrick Posté(e) le 8 juin 2022 Share Posté(e) le 8 juin 2022 il y a 7 minutes, Obelix38 a dit : Pour télécharger une vidéo Twitter, je pense qu'il doit y avoir des plugin Firefox comme ceux utilisés pour Youtube . . . Quand à l'édition de la vidéo, j'aime bien utiliser Shotcut (Open-Source), même si c'est pas ce qu'il y a de plus simple . . . il y a 3 minutes, FATac a dit : Video Download Professionnal ou Video DownloadHelper, en add on FFox ça doit faire le taf, mais ce n'est pas le soucis de @Patrick puisqu'il a déjà réussi à télécharger la vidéo sur son ADSL asthmatique. Plugins ou solutions online ne fonctionnent pas avec les BROADCASTS Twitter . Uniquement avec les vidéos traditionnelles embedded. Ou pire, sont désormais payantes! (RIP tubeoffline désormais payant) J'ai dû passer par un logiciel appelé iTubeGo (version d'essai) qui a fonctionné très bien. Mais le découpage ce sera pour ce soir. J'essaierai d'héberger les vidéos sur un site tiers. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. FATac Posté(e) le 8 juin 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 juin 2022 à l’instant, DEFA550 a dit : C'est ça d'avoir des goûts de luxe. Quand on a connu le RTC à 14400 bauds, l'ADSL n'a rien d'asthmatique. J'ai hébergé un BBS propulsé par le modem retourné d'un Minitel 2 (ou 20, je ne sais plus). J'ai donc connu des débits à 1200 bauds. Mais on n'envisageait pas d'échanger de la vidéo, à l'époque. Ce ne sont pas des goûts de luxe que d'essayer d'employer le support (et le débit) le mieux adapté à l'usage. Je concède un relatif confort bourgeois, mais rien d'ostensiblement excessif... (accessoirement, la fibre reçue 6 mois avant le 1er confinement nous a permis de télétravailler à 4, à la maison, dans d'excellentes conditions, y compris quand tout le monde était en visio, avec des bureaux à distance en plus, et mon fils qui téléchargeait comme un goret - ou jouait en ligne, c'était selon les jours) Fin du HS. 5 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) le 8 juin 2022 Share Posté(e) le 8 juin 2022 (modifié) il y a 23 minutes, DEFA550 a dit : C'est ça d'avoir des goûts de luxe. Quand on a connu le RTC à 14400 bauds et les BBS (ou le Minitel), l'ADSL n'a rien d'asthmatique. Modifié le 8 juin 2022 par gargouille 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Delbareth Posté(e) le 8 juin 2022 Share Posté(e) le 8 juin 2022 Il y a 2 heures, FATac a dit : MP4Tools, en free/gratuit, ça fait le taf, au minimum, mais ça le fait (mp4split + mp4join qui font chacun ce qu'ils indiquent) Sinon, VSDC en version gratuite/essai. Puissant mais nécessite un peu de prise en main... Sinon en outil très simple tu as VLC qui a une option d'enregistrement pendant la lecture. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. cicsers Posté(e) le 8 juin 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 juin 2022 il y a une heure, FATac a dit : Ce ne sont pas des goûts de luxe que d'essayer d'employer le support (et le débit) le mieux adapté à l'usage. Je concède un relatif confort bourgeois, mais rien d'ostensiblement excessif... Je suis d’accord avec toi mais y en a certain ici qui ont dû armer et bichonner du Jaguar pour faire de la supériorité aérienne depuis une piste en latérite défoncée avec pour local de vie et de boulot une tente de 2m sur 3. Le genre de gars qui va te regarder bizarrement si tu te plains d’avoir mal aux pieds dans tes Geox et qui te dira « Bien fait pour ta gueule fallait mettre des rangers. » Révélation Toutes allusions à un membre éminent de ce forum seraient purement fortuites. 11 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 8 juin 2022 Share Posté(e) le 8 juin 2022 il y a 45 minutes, cicsers a dit : Je suis d’accord avec toi mais y en a certain ici qui ont dû armer et bichonner du Jaguar pour faire de la supériorité aérienne depuis une piste en latérite défoncée avec pour local de vie et de boulot une tente de 2m sur 3. Le genre de gars qui va te regarder bizarrement si tu te plains d’avoir mal aux pieds dans tes Geox et qui te dira « Bien fait pour ta gueule fallait mettre des rangers. » Je ne leur en veux pas. Révélation Moi je suis amoureux du Jaguar parce que c'est le seul avion de chasse, en activité à l'époque, dans le baquet duquel j'ai posé mes fesses (et mes rangers). Pas parce qu'il m'a fait du mal. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 9 juin 2022 Share Posté(e) le 9 juin 2022 Le 08/04/2022 à 10:25, Pakal a dit : Savez vous si Dassault sera présent à Berlin pour le salon Ila 2022 ? Le Rafale y sera t'il présenté ? La réponse est non semble t'il Pas de Rafale à Berlin (mais des Eurofighter , F16, F15, F35, P8, A400, C17, C130J etc..) Seul un pauvre Falcon 2000 en statique... C'est dommage car l'accent va être cette année sur le militaire avec beaucoup de délégations de pays de l'Est attendues Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 9 juin 2022 Share Posté(e) le 9 juin 2022 https://www.ila-berlin.de/sites/default/files/2022-06/static_flying_display_ILA2022_20220608.pdf Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 9 juin 2022 Share Posté(e) le 9 juin 2022 Il y a 5 heures, Pakal a dit : La réponse est non semble t'il Pas de Rafale à Berlin DA n'aurait pas reçu d'invitation ? Ou Berlin aurait oublié de l'envoyer ? A éclaircir ! Il y a 5 heures, Pakal a dit : https://www.ila-berlin.de/sites/default/files/2022-06/static_flying_display_ILA2022_20220608.pdf J'aime bien le mot "Eurodrohne" avec un H Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 9 juin 2022 Share Posté(e) le 9 juin 2022 Drone se traduit par "Drohne" en Allemand Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 10 juin 2022 Share Posté(e) le 10 juin 2022 Il y a 17 heures, Bechar06 a dit : DA n'aurait pas reçu d'invitation ? Ou Berlin aurait oublié de l'envoyer ? A éclaircir ! Ou plutôt Dassault n'a pas daigné se déplacer. Encore une fois je pense que c'est dommage car, outre les délégations militaires des pays de l'Est, il y aura la visite de tous les députés du Bundestag impliqués dans la Défense, dont beaucoup ne savent rien de Dassault, si ce n'est ce que Airbus proclame. 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 10 juin 2022 Share Posté(e) le 10 juin 2022 Il y a 7 heures, Pakal a dit : Encore une fois je pense que c'est dommage car, outre les délégations militaires des pays de l'Est, il y aura la visite de tous les députés du Bundestag impliqués dans la Défense, dont beaucoup ne savent rien de Dassault, si ce n'est ce que Airbus proclame. Quand même, il s'exporte à tour de bras depuis 4-5 ans, on est passé de "l'avion invendable" à "pourquoi tout le monde le veut", et je ne parle pas que de la presse francophone Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kelkin Posté(e) le 10 juin 2022 Share Posté(e) le 10 juin 2022 Il y a 8 heures, Pakal a dit : Encore une fois je pense que c'est dommage car, outre les délégations militaires des pays de l'Est, il y aura la visite de tous les députés du Bundestag impliqués dans la Défense, dont beaucoup ne savent rien de Dassault, si ce n'est ce que Airbus proclame. Parce que ça les convaincrait ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pakal Posté(e) le 10 juin 2022 Share Posté(e) le 10 juin 2022 Je ne sais pas, mais qui ne tente rien n'a rien, les Américains sont eux bien présents... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ronfly Posté(e) le 10 juin 2022 Share Posté(e) le 10 juin 2022 Il y a 9 heures, Pakal a dit : Ou plutôt Dassault n'a pas daigné se déplacer. Encore une fois je pense que c'est dommage car, outre les délégations militaires des pays de l'Est, il y aura la visite de tous les députés du Bundestag impliqués dans la Défense, dont beaucoup ne savent rien de Dassault, si ce n'est ce que Airbus proclame. Apparemment Dassault avait prévu d'exposer son concept "plan B" mais ils se sont ravisés... 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 11 juin 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 11 juin 2022 (modifié) Bon, désolé pour le retard. Révélation J'ai eu plein de contretemps depuis 3 jours (un upload à 5ko/sec n'aide pas). Et entretemps la Tribune a enfin isolé les panels spécifiques issus des streams hébergées sur sa chaîne plutôt que les laisser sous forme de flux indigestes d'une durée de 9 heures... Ce qui a bien entendu rendu le découpage et réencodage que j'avais fais totalement obsolète... Voilà voilà. Bon, pour que tout ça n'ait pas servi à rien je vous mets quand même les quatre courts moments où Trappier répond à des questions pendant le panel "coopérations européennes: et maintenant". En espérant qu'ils ne se fassent pas strike par Youtube pour copyright infringement. 1ere intervention de Trappier: https://www.youtube.com/watch?v=O9JK024jKd 2nde intervention: https://www.youtube.com/watch?v=p2aWFDke5So 3ème intervention: https://www.youtube.com/watch?v=x8iGUGdVRjM 4ème intervention: https://www.youtube.com/watch?v=3fQUCDl2z8U *** Les interventions de Barre et de Cambon sont aussi riches d'enseignements donc je vous encourage à regarder la vidéo d'une heure 4 "coopérations européennes: et maintenant" d'une traite, ça décoiffe (même si c'est probablement déjà fait à présent). Révélation Je vous invite aussi à consulter, la chaîne youtube de la Tribune https://www.youtube.com/channel/UC5WFSncb01pBfKcQw3mfO9A/videos où vous pourrez voir les autres panels qui sont tout aussi intéressants. Il y en a pour presque 24 heures de contenu au total dans plein de domaines. Si jamais, pour les télécharger facilement, il y a des outils comme https://notube.io/fr/youtube-app-v19 qui peuvent vous permettre d'archiver celles qui vous intéressent sur votre disque dur. Modifié le 11 juin 2022 par Patrick 14 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
gargouille Posté(e) le 11 juin 2022 Share Posté(e) le 11 juin 2022 (modifié) Merci Patrick. Bon bin, pour ceux qui rêvent d'un Rafale spatial ...., il faudra attendre. Modifié le 11 juin 2022 par gargouille 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 13 juin 2022 Share Posté(e) le 13 juin 2022 On constate que le conflit en Ukraine pose la question de la relance de la production de munitions, de pièces de rechanges et d'équipements au bout de quelques semaines. Or, sauf si la France a changé de politique d'approvisionnement, la logique de tranches de production (du Rafale typiquement) limite l'engagement de stockage des composants et matières obsolètes à cette même tranche et aux besoins de dépannage de cette tranche. Cette logique fait qu'une relance de production pose à chaque fois la question de traitement d'obsolescence, donc du délai associé. Le stockage des composants long délai est évidemment aussi critique. Dans la perspective d'implication durable, il serait intéressant de savoir si la logique de stockage est la même pour tous et notamment pour les armements et, dans l'affirmative, si la France se pose la question d'élargir le stock des composants obsolètes. Je commence à être un peu loin des personnes qui seraient impliquées sur un tel sujet pour les interroger. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. seal33 Posté(e) le 13 juin 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 juin 2022 (modifié) article du jour en lien avec le post de Pic Révélation Le ministère de la défense réfléchit à réquisitionner du matériel du secteur civil pour refaire ses stocks d’armes La direction générale de l’armement pousse pour un texte législatif qui permettrait de réquisitionner, dans certaines circonstances, des matériaux ou des entreprises civiles à des fins militaires. Rénovation et entretien du Caesar, un canon de 155 mm à longue portée, sur le site industriel Nexter, à Roanne (Loire), en 2018. GILLES ROLLE / REA Alors que la guerre en Ukraine a levé le voile sur la faiblesse des stocks d’un certain nombre d’équipements militaires et de munitions dans les pays occidentaux, des discussions très avancées sont en cours, en France, sur la façon d’y remédier. Selon nos informations, des réflexions sont notamment engagées sur un texte législatif permettant la réquisition de matériaux ou de compétences d’entreprises civiles sans que la France soit formellement en guerre, comme l’encadre la loi aujourd’hui. Un projet piloté par la direction générale de l’armement (DGA) en coordination avec les industriels de la défense et plusieurs ministères. Alors que s’ouvre, lundi 13 juin, Eurosatory, un des principaux salons mondiaux de l’armement, à Villepinte (Seine-Saint-Denis), où est attendu Emmanuel Macron, ce texte se veut inspiré du modèle américain. Depuis 1950 et la guerre de Corée, les Etats-Unis disposent d’une loi – le Defense Priorities and Allocations System Program (DPAS) – qui les autorise à réquisitionner certains secteurs à des fins de sécurité nationale. Une notion qui dépasse le simple cadre de la guerre. « Nous réfléchissons à un dispositif comme en ont les Etats-Unis », confirme Alexandre Lahousse, ingénieur général de l’armement (IGA), chef du service des affaires industrielles et de l’intelligence économique de la DGA. Ce texte serait nécessaire en raison du fait que les entreprises de la base industrielle et technologique de défense sont essentiellement « duales », travaillant à la fois pour les secteurs civil et militaire, à l’image de Thales, Dassault Aviation, Aubert & Duval et quatre mille PME. Avec ce dispositif, l’Etat pourrait demander à certaines d’utiliser, au moins temporairement, leurs capacités de production civiles à des fins militaires. Accélérer les cadences Dans le cas des sociétés qui fabriquent uniquement de l’armement, l’enjeu serait d’anticiper le transfert de certaines catégories d’employés très spécialisés d’une chaîne à une autre, en développant leur polyvalence. Mais aussi d’« identifier quelles sociétés ayant des compétences proches pourraient fournir une capacité supplémentaire », détaille l’IGA Lahousse. L’Etat pourrait par exemple demander à une PME de mécanique de précision qui ne travaille pas pour le secteur de la défense de se mettre à disposition d’un industriel de l’armement pour accélérer ses cadences. Ce « DPAS » à la française permettrait aussi d’avoir plus de leviers sur les approvisionnements en matières premières. Un dispositif de veille existe déjà sur le titane, l’acier, les métaux rares et certains composants électroniques. « Nous sommes en train de revisiter un certain nombre de nos dépendances », confirme l’IGA Lahousse. Des réflexions sont ainsi en cours pour développer le recyclage du titane. Des discussions sur l’approvisionnement en semi-conducteurs menées avec les Etats-Unis pourraient, elles, aboutir avant la fin de l’année, espère-t-on à la DGA. Certains industriels craignent que Washington ne réquisitionne des matériels pour ses propres armées. « Ils se serviront les premiers en titane », s’était ému Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, le 30 mars, à l’Assemblée nationale. Au-delà de l’adoption d’un nouveau texte législatif, des réflexions budgétaires sur la loi de programmation militaire (LPM) ont démarré depuis le début de la guerre en Ukraine. Un sujet particulièrement cornélien, car, malgré ses 40,9 milliards d’euros en 2022, la LPM offre très peu de marges de manœuvre. Si les Etats-Unis ont pu s’offrir une rallonge de plus de 9 milliards de dollars (8,5 milliards d’euros) pour regarnir leurs stocks d’armes, la France est engagée dans un savant jeu de Tetris pour ne pas toucher aux « gros cailloux » de la LPM. C’est-à-dire tous les grands programmes notamment liés à la dissuasion ou à la modernisation des armées, après des années de déshérence. « Approvisionnements longs » Les discussions actuelles pour rehausser les stocks d’armement sont, à ce titre, relativement ciblées. Elles se limitent principalement aux stocks « d’obus, de missiles, d’artillerie et les équipements du fantassin », résume l’IGA Lahousse, sans entrer dans les détails. En clair, les équipements dont la guerre en Ukraine a souligné la nécessité et la très forte consommation, même si tout engagement futur ne ressemblerait pas forcément au conflit ukrainien. Les solutions sont par ailleurs limitées pour regagner de la « masse » en termes d’équipements et espérer tenir ainsi un conflit de longue durée au-delà de quinze jours, comme l’avait pointé un rapport parlementaire en début d’année. La France peut augmenter simplement ses stocks ou accélérer ses cycles de production. Dans le premier cas, les coûts d’achat et de stockage risquent d’être prohibitifs, sans compter la péremption de certaines munitions au bout de dix ans. Dans le second cas, il faut s’assurer que l’ensemble de la chaîne de production, de l’industriel de tête jusqu’aux petits sous-traitants, puisse suivre la cadence : une chasse aux goulets d’étranglement périlleuse. « Dassault a cinq mille fournisseurs pour son Rafale, il suffit que l’un coince pour tout bloquer », illustre Marc Chassillan, ingénieur et consultant spécialisé défense. La solution vers laquelle se dirige la France, selon la DGA, pourrait être un compromis entre ces deux options, par le biais de ce que l’on appelle les « approvisionnements longs ». Ils permettent par exemple de stocker le corps d’un obus, pour n’avoir plus que la charge et la tête à assembler. « Cela permet de diviser par deux environ les délais de production sans être un vrai surcoût. Il s’agit plus d’une avance de trésorerie. La mise en place d’“appro long” permet de livrer rapidement des premiers lots pour couvrir le temps de montée en cadence », détaille encore l’IGA Lahousse. Un système qui pourrait être cofinancé avec l’industrie, selon lui. Muscler les stocks Le Caesar, canon de 155 mm à longue portée (40 km), fleuron de l’industrie dont la France a officiellement envoyé six exemplaires aux Ukrainiens (six autres seraient en cours de livraison), faute de stock suffisant – les armées en ont soixante-seize –, pourrait être fabriqué dans ces conditions d’approvisionnements longs. La société Nexter en sort moins de dix par an de son usine de Bourges pour un coût de 5 millions d’euros l’unité. Véritable puzzle de cinq cents pièces et 18 tonnes, avant la crise ukrainienne il fallait au moins neuf mois pour produire un seul de ces canons, aujourd’hui ce serait plus de deux ans. Autre possibilité envisagée pour muscler les stocks des armées : que l’Etat investisse dans les capacités de production de certaines PME de la défense, en payant par exemple des machines-outils. Une façon d’éviter les goulets d’étranglement. Autre levier encore : les « urgences techniques ». Un dispositif créé durant la crise du Covid-19 et réactivé depuis le conflit ukrainien, selon la DGA. Il permet de réexaminer la résistance ou l’usage de certains équipements militaires pour décider d’en alléger les conditions d’utilisation, et donc gagner du potentiel. La DGA envisage enfin de relocaliser la production d’une matière comme la poudre explosive, aujourd’hui fabriquée en Pologne. A l’inverse, la DGA n’entend pas encourager la réutilisation de matériels anciens ou déclassés, comme le font l’Allemagne ou la Suisse. « Faute de budget, l’armée française met très peu de matériels sous cocon quand ils sont déclassés. Lorsqu’elle le fait, c’est pour les utiliser comme pièces détachées, pas dans une logique de remobilisation », explique M. Chassillan. Or, le conflit ukrainien montre qu’un tel affrontement « consomme » énormément de matériels. La durée de vie d’un blindé aujourd’hui engagé dans le Donbass serait de moins de deux semaines. Un rythme intenable pour une armée européenne, qui conforte ceux préconisant le recours à des matériels déclassés. Compétition effrénée Du côté des industriels, le sujet des stocks suscite un large consensus. Auditionnés en mars à l’Assemblée nationale, les principaux responsables des industries de la défense semblaient prêts à fournir les efforts qui leur seraient demandés, même si tous alertaient sur les tensions liées aux approvisionnements et à la main-d’œuvre. « La compétition est effrénée et la surenchère des prix est devenue folle. Des fournisseurs proposent des prix trois fois supérieurs et disent que c’est à prendre ou à laisser », détaille Thierry Puig, délégué général adjoint défense du Groupement des industries françaises de défense et de sécurité terrestres et aéroterrestres. L’effort de guerre des industriels nécessiterait dans tous les cas des commandes. « L’industrie ne peut pas faire de stocks si elle n’a pas de commandes de l’armée. Pour les missiles, par exemple, le coût des sous-ensembles [avant assemblage et installation de la charge] représente environ 80 % de la valeur totale, pointe M. Puig. Quand on parle de stocks, il ne faut pas oublier les pièces de rechange pour l’entraînement, puis la guerre. » Pour ces commandes, il faudrait toutefois que les arbitrages budgétaires soient rendus. Ceux concernant les ajustements annuels de la LPM le sont traditionnellement chaque année avant l’été, afin d’être intégrés à la loi de finances à l’automne. Mise à jour à lundi 13 juin à 18h25 : une précédente version de cet article comportait une imprécision sur le poids du canon Caesar. Celle-ci a été corrigée. Jean-Michel Bezat, Cédric Pietralunga et Elise Vincent Modifié le 14 juin 2022 par seal33 article du Monde 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 13 juin 2022 Share Posté(e) le 13 juin 2022 Ok donc tension sur les appro et les machines outils. C'est pas faute d'avoir été mis en lumière dans différents rapports. Merci super article. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Julien Posté(e) le 14 juin 2022 Share Posté(e) le 14 juin 2022 Ce qui est malheureux c’est que faire du stock en ce moment, outre la difficulté, c’est que ça coûte bien plus cher qu’à l’accoutumé avec les prix délirants qui prévalent actuellement. De plus cela ne fera qu’accroître les tensions sur le marché et renforcer encore la hausse des prix. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Patrick Posté(e) le 25 juin 2022 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 juin 2022 Nouvelle vidéo de la chaîne de Dassault sur l'exposition "de l'Ouragan au Rafale": ...j'en remets au passage une couche: https://www.dassault-aviation.com/fr/passion/de-louragan-au-rafale/remerciements/ L’Armée de l’Air et de l’Espace et Dassault Aviation tenaient à remercier tous les principaux acteurs ayant permis de célébrer les 70 ans de l’Ouragan à travers l’exposition : De l’Ouragan au Rafale…70 ans d’excellence industrielle et opérationnelle » Merci : Au GMP de nous avoir accueillis aux Invalides, lieu hautement symbolique et chargé d’histoire. À la Direction générale de l’armement, sans qui ces appareils n’existeraient pas. À l’association EALC – Espaces Aéro Lyon-Corbas – administratrice du musée Clément Ader, pour le prêt de l’Ouragan et à l’équipe de bénévoles dynamiques, pour son réassemblage. À Aérocampus Aquitaine, site de formation aéronautique, pour le prêt du Rafale. Aux mécaniciens de l’armée de l’Air et de l’Espace, sans lesquels le Rafale n’aurait pu être remonté en temps et en heure. Nous vous sommes très reconnaissants d’avoir contribué à cette réussite. 3 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 30 juin 2022 Share Posté(e) le 30 juin 2022 Mardi 28 juin 2022, sur le site de Bordeaux-Mérignac, Eric Trappier a accepté de répondre aux questions de Frédéric Lert. Le PDG de Dassault parle librement des négociations en cours avec « 5-6 pays », dont la Colombie et l’Irak… Trop tôt pour dire qui sera le 8ème client export du Rafale, mais d’ores et déjà la cadence de production de trois avions par mois est d’actualité. Quant au programme franco-allemand Scaf, Eric Trappier confirme que ses équipes continuent de travailler sur un Plan B, au cas où Dassault et Airbus ne parviendraient pas à un accord sur l’avion de combat européen du futur. Découvrez l’interview en longueur et les commentaires de la rédaction d’Aerobuzz, jeudi 30 juin 2022, à partir de 12h00, en direct sur JumpSeat. Réservez votre place sur JumpSeat ici ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
DEFA550 Posté(e) le 30 juin 2022 Share Posté(e) le 30 juin 2022 il y a 26 minutes, Picdelamirand-oil a dit : Réservez votre place sur JumpSeat ici ! Ah non môssieur ! Je veux un vrai siège, pas un strapontin 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
cicsers Posté(e) le 30 juin 2022 Share Posté(e) le 30 juin 2022 Il y a 2 heures, DEFA550 a dit : Ah non môssieur ! Je veux un vrai siège, pas un strapontin Ce à quoi je rétorquerai en paraphrasant quelqu’un que tu connais bien : Le 08/06/2022 à 11:32, DEFA550 a dit : C'est ça d'avoir des goûts de luxe. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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