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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel


Philippe Top-Force

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on favorise des Hub pour la compagnie Emirates, on découvre des évictions de journalistes Le Figaro et DSI, le titre Thales chute ce jour, on parle de l'avenir du PDG à l'élysée, on relance les pourparler avec EAU, on fait voler des Rafale air en Inde, on fait des exercices avec nos partenaires...

Ben oui ... c'est plus des signaux, ça ! C'est une enseigne lumineuse !

[move]Achetez-nous ! Achetez-nous ![/move]

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Aux dernières nouvelles, le 8è pays serait plutôt le Koweit, non ?

Négatif !

Je l'ai déjà compté dans le lot : :lol:

Les négociations avec le Koweit étaient même avancée et même tenue secrète jusqu'à ce que des barbus du parlement koweitien ont découvert que leur gouvernement était en train de négocier en douce et du coup ils ont protesté...et depuis ils ont mis les négociations en stand by en attendant que le rafale fasse ses "preuves."

C'est à dire en attendant que les émiratis l'achètent.  =|

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Ce manque d'empressement des différents clients potentielles à commander le Rafale me laisse scéptique......

Je comprend qu'on fasse traîner, qu'on fasse monter les enchères, c'est de bonne guerre.

Mais, de un, l'appareille est bon, et a un bon rapport qualité prix, ses manques éventuelles peuvent être comblé sans trop de difficulté; bref il à tout pour lui.

Je sais aussi que ces marchés sont très politiques, mais ces nations doivent être un minimum soucieuses de l'efficacité de leurs forces aérienne? Non?

de deux, c'est quand même - pardons du peu!- une alternative aux matérielles dégradés des US, et celle Russo-chinoise pas forcement à niveau. Ils sembles jouer contre leurs intérêts stratégique à long terme en ne soutenant pas un fournisseur d'équipements occidental au top et concurent de la puissance dominante -et qui permet même de faire joujou avec: comme tripoter les codes sources, aller le faire avec le f-35...-

Si j'étais un nabab du golfe je n'hésiterais pas à proposer aux clients potentielles de l'appareille de faire un achat groupé, et payer de ma poche les éventuelles surplus d'une amélioration!

Avoir un bon zinc, adapté a ses besoins c'est bien, mettre la main à la poche dans l'intérêt bien compris de mon indépendances stratégique avenir, c'est mieux....

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de deux, c'est quand même - pardons du peu!- une alternative aux matérielles dégradés des US, et celle Russo-chinoise pas forcement à niveau.

Les pressions américaines ($ et politiques) sont très fortes

Les US n'hésitent plus à proposer des versions très avancées de leurs chasseurs pour faire barrage au Rafale. Les F-15 vendus en Korée/Singapour et les F-16/18 proposés à l'inde sont, sur le papier, bien plus performants que leurs homologues US.

Au Brésil, ils acceptent même un transfert  complet de technologie. Personne n'est dupe mais c'est bien ce qu'il promettent.

Cerise sur le gâteau les armements livrés avec leurs avions sont à prix discount et les conditions de payement sont difficiles à refuser.

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Le patron de Thales agace en hauts lieux

L’Elysée, crispée par les incertitudes liées à l’avenir de Thales, réfléchirait selon La Tribune au départ

du PDG de l’entreprise, Luc Vigneron. En décembre, un courrier intitulé « Thales : un avenir compromis

» a commencé à être diffusé, révélant que Thales est « très affaibli chez ses clients » français et

étrangers, avec des engagements financiers non honorés et des marchés devenus définitivement

« inaccessibles ». La gestion trop solitaire de Luc Vigneron est aussi pointée. Reste à l’Etat à convaincre

l’actionnaire industriel de référence, Dassault Aviation, qui a toujours défendu l’actuel patron de

Thales. Le PDG de Dassault, Charles Edelstenne, a notamment critiqué l’ancienne direction (Denis

Ranque), coupable d’avoir signé des « contrats avec des pertes astronomiques ». Pour autant, Edelstenne

reconnait la maladresse de Luc Vigneron, alors que Thales est censé devenir le pivot de la consolidation

de défense en France. Luc Vigneron ne souhaite notamment pas que Thales se renforce

dans le capital de DCNS, même à un prix très avantageux. La Tribune évoque en contrepoint les

« trois défis du groupe électronique en 2011 », à savoir regagner la confiance des marchés, des clients

et des salariés. Si Luc Vigneron assure que l’année 2010 devrait s’avérer meilleure que prévu, Thales

perd des positions à l’international, les hauts cadres du groupe commencent à déserter et la suppression

de 1 500 postes est prévue.

La Tribune, 08/02

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Le patron de Thales agace en hauts lieux

L’Elysée, crispée par les incertitudes liées à l’avenir de Thales, réfléchirait selon La Tribune au départ

du PDG de l’entreprise, Luc Vigneron. En décembre, un courrier intitulé « Thales : un avenir compromis

» a commencé à être diffusé, révélant que Thales est « très affaibli chez ses clients » français et

étrangers, avec des engagements financiers non honorés et des marchés devenus définitivement

« inaccessibles ». La gestion trop solitaire de Luc Vigneron est aussi pointée. Reste à l’Etat à convaincre

l’actionnaire industriel de référence, Dassault Aviation, qui a toujours défendu l’actuel patron de

Thales. Le PDG de Dassault, Charles Edelstenne, a notamment critiqué l’ancienne direction (Denis

Ranque), coupable d’avoir signé des « contrats avec des pertes astronomiques ». Pour autant, Edelstenne

reconnait la maladresse de Luc Vigneron, alors que Thales est censé devenir le pivot de la consolidation

de défense en France. Luc Vigneron ne souhaite notamment pas que Thales se renforce

dans le capital de DCNS, même à un prix très avantageux. La Tribune évoque en contrepoint les

« trois défis du groupe électronique en 2011 », à savoir regagner la confiance des marchés, des clients

et des salariés. Si Luc Vigneron assure que l’année 2010 devrait s’avérer meilleure que prévu, Thales

perd des positions à l’international, les hauts cadres du groupe commencent à déserter et la suppression

de 1 500 postes est prévue.

La Tribune, 08/02

L'information est déjà apposée au #342 par ton serviteur.

@TMor pour rappel, ce forum est déjà lié (link) avec le site officiel de Dassault Aviation passion.C'est rare et il faut le souligner, de plus notre Kédith avait fait tout un pataquès en disant "qu'on roulait pour Dassault"  :lol:

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Les pressions américaines ($ et politiques) sont très fortes

Les US n'hésitent plus à proposer des versions très avancées de leurs chasseurs pour faire barrage au Rafale. Les F-15 vendus en Korée/Singapour et les F-16/18 proposés à l'inde sont, sur le papier, bien plus performants que leurs homologues US.

Au Brésil, ils acceptent même un transfert  complet de technologie. Personne n'est dupe mais c'est bien ce qu'il promettent.

Cerise sur le gâteau les armements livrés avec leurs avions sont à prix discount et les conditions de payement sont difficiles à refuser.

Justement ça devrait leurs mettres la puce à l'oreille!

A quoi bon avoir des équipements gratis si c'est pour payer le quintuple plus tard...enfin! bon marché c'est vite dit si on oublie les "a coté".

C'est une simple question de bon sens: entretenir l'existence de plusieurs challengers pour ne pas se retrouver entre les mains d'un seul fabricant qui monopoliserait le marché; les compagnies aériennes commercial l'ont bien compris en ne favorisant pas trop nettement ni Boeing ni Airbus.

Quand dans 30 ans viendra le renouvellement de la flotte et qu'il n'existe que le F-XX à 1ou2 milliards de dollars pièce, pilotable directement d'un bureau obscur du Pentagone; faudra pas la ramener et pleurer sur la perte de souveraineté national...

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Rafale au Brésil : des rencontres prévues entre l'avionneur et des entreprises

Le maire de Sao Bernardo do Campo (Brésil), Luiz Marinho, est en France à l'invitation du groupe Dassault dans le cadre du futur contrat prévoyant l'acquisition de 36 avions de combat par le Brésil. Selon Le Monde, des rencontres entre les équipes de l'avionneur et des entreprises locales vont être lancées pour explorer les pistes d'éventuels partenariats. Eric Trappier, directeur général international, a confirmé au quotidien : "Nous sommes prêts à transférer 100% de l'ensemble des technologies civiles et militaires du Rafale au Brésil", le Gouvernement français ayant donné son autorisation.  

8 février 11 - Le Monde

L'audition de Charles  =)

http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-cdef/10-11/c1011023.asp#P5_211

En matière militaire, notre cadence de livraison à l’État français est d’un avion Rafale par mois, ce qui est le minimum du point de vue industriel. Cette production, déjà anecdotique pour nous, l’est encore plus pour tous nos partenaires sous-traitants équipementiers.

Je voudrais également lever une ambiguïté au sujet des 800 millions d’euros apportés au programme, que la presse a présentés comme une « aide supplémentaire » accordée par l’État à Dassault – entreprise que l’on met toujours en avant lorsqu’il s’agit du Rafale, alors qu’une large part de l’avion est fabriquée soit par nos partenaires soit par nos sous-traitants. Il faut rappeler que le ministère de la défense et les industriels avaient convenu de ne pas descendre au-dessous d’une cadence d’un avion par mois. De plus, compte tenu des perspectives d’exportation et des contraintes budgétaires, il avait été prévu que la moitié de la cadence de production des avions exportés serait déduite de la cadence de production pour la France. La prévision budgétaire était fondée sur l’anticipation d’exportations qui ne se sont pas encore réalisées, si bien qu’il a fallu avancer le calendrier de livraison inscrit en programmation pour soutenir la production d’un avion par mois. Cela explique ce complément budgétaire de 800 millions d’euros auquel la presse a donné un large écho.

Pour ce qui est des perspectives d’exportations, la situation actuelle pourrait se résumer en une phrase : nous n’avons rien perdu, nous n’avons rien gagné. L’exportation d’un avion de combat, je le répète depuis longtemps, est un acte politique. Notre société est un instrument industriel dont la mission est de produire des matériels aussi bons que possible à des prix aussi compétitifs que possible. Mais la vente n’a jamais été, et est de moins en moins, un acte commercial pur : c’est un acte hautement politique qui traduit les relations entre les pays concernés.

Il y a trois ans, après la perte du marché du Maroc, nous n’avions plus aucun prospect. Aujourd’hui, nous en avons environ huit, et cela ne tient pas seulement à la qualité de nos vendeurs mais aussi à la volonté politique d’exporter des matériels militaires – pas exclusivement aéronautiques d’ailleurs. L’année 2010 a été très active avec de nombreuses campagnes de promotion et d’évaluation. Les équipes export de la société ont été très sollicitées, nous avons noué de nombreux accords de coopération industrielle et technologique, qui s’avèrent indispensables pour réussir l’export. Les chances de succès sont réelles, mais les négociations sont longues et restent soumises à des aléas politiques que nous ne maîtrisons pas

M. Charles Edelstenne. Pour ce qui est de notre capacité à maintenir une chaîne de production, je rappelle que le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale prévoit un parc de 300 avions de combat dans l’armée de l’air. Compte tenu des dernières modifications, 286 avions sont prévus aujourd’hui et la dernière commande que nous avons signée porte à 180 le nombre de Rafale effectivement commandés. À la fin de 2010, nous en avions livré 93. Il en reste 87 à réaliser et, si l’on va jusqu’au bout, ce sont près de 200 avions qu’il faudra livrer pour respecter le programme. La date de son achèvement dépendra au premier chef de la cadence de production, donc de l’exportation. Si l’on en reste à une production de 11 avions par an, nous pouvons tenir pendant au moins huit ans pour ce qui est des 87 appareils commandés, 10 ans de plus si l’on retient l’objectif des 286 avions. Si des exportations interviennent entre-temps, la chaîne de production pourrait être active entre 25 et 30 ans.

En somme, il n’y a pas péril en la demeure. L’État, je le sais, souhaite que les exportations débutent le plus vite possible afin de soulager son budget. C’est un souhait que je partage d’autant plus que les exportations sont une finalité traditionnelle de notre société, dont 75 à 80 % de la production est vendue à l’étranger.

S’agissant de la réexportation de matériels d’occasion, le marché des avions de combat est totalement différent de celui de l’aviation civile, où les clients se comptent par milliers. C’est un marché d’opportunité qui ne concerne que quelques pays à un instant précis : on peut trouver un client si, à un moment, un besoin urgent d’avions peu coûteux se révèle dans tel ou tel pays. Mais, dans le même temps, on peut ne pas en trouver du tout.

Lire le rapport en entier.

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Puis je lancer un débat sur un jet d'affaire supersonique (M 1,8) par Dassault ici, ou faudrait il créer un topic spécial?

En effet, je pense depuis des années que dans la sphère des gens trés riches, si un jet privé supersonique existait, cela provoquerait une belle demande et que Dassault serait trés crédible sur ce marché.

De plus (mais là, je fantasme peut être), il me semble avoir aperçu une image fugitive d'un tel projet dans une vidéo de com de chez Dassault.

Ce qui aménerait à penser que c'est déja à l'étude...

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moi ce que je ne comprends pas c'est qu'en cas d'exportation les avions qui sortiront toujours a la meme cadence larvesque iront systematiquement a l'export au detriment des livraisons d'etat, je ne vois pas en cas ca soulage tant que ca le budget, sur le court terme c'est sur, sur le long terme ca parait pas tres judicieux, mais bon...

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Un politique a un mandat de 5 ans, normal qu'ils réfléchissent à court terme.

Leur politique doit être faites dans cette espace-temps donc les budgets/dépenses doivent être analysés et disponibles à court terme.

Qu'est-ce que t'en as a foutre de transmettre un super budget équilibré à ton succeseur ou pire à l'opposition ?

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Je lisais le dernier numéro de l'Usine Nouvelle ce matin au CDI, il y avait notamment trois ou quatre pages sur les récents contrats ratés, rien de très intéressant qu'on ignore sur ce forum..

Sauf peut être, un entrefilet qui parlait d'un fond créé par Bercy , pour en gros baisser virtuellement le prix de vente.

Je n'ai pas vraiment compris, et en plus je n'avais pas le temps de lire plus en détail, mais apparemment c'est un mécanisme proscrit par l'OCDE que les Chinois utilisent tout le temps , et que les Américains désormais utilisent aussi.

J'essaierais de relire l'article en question demain , mais si quelqu'un peut me sortir du brouillard?

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http://www.usinenouvelle.com/article/bresil-le-f-a-18-revient-en-force-face-au-rafale.N146411

L’avion de chasse américain, que l’on disait marginalisé dans la compétition qui l’oppose au Rafale et au Gripen NG, a opéré un retour en force. La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, aurait désigné le F/A-18 comme favori et les Américains font miroiter une grosse commande d’avions d’entrainement Embraer pour l’emporter.

Il y a quelques jours, un parterre de « congressmen » américains et quelques officiers de haut rang du Pentagone, ont assisté à une démonstration en vol du Super Tucano, l’avion d’entrainement brésilien fabriqué par Embraer. Démonstration apparemment réussie, qui avait lieu sur le terrain d’aviation de Jacksonville, en Floride. L’opération n’est évidemment pas innocente : elle est l’un des nombreux maillons de la compétition qui oppose le chasseur de Boeing F 18 Super Hornet au Rafale de Dassault et au Gripen NG de Saab pour rééquiper les forces aériennes du Brésil (FAB) avec une centaine d’appareils.

Un achat massif de Super Tucano

Pour convaincre les Brésiliens d’acheter le F 18, le gouvernement américain propose de passer un contrat avec Embraer pour l’achat d’une centaine de Super Tucano, voire le double selon certaines sources. Le constructeur brésilien – plus connu pour ses avions régionaux - est prêt à installer une chaîne d’assemblage à Jacksonville et à y créer des emplois. Par ailleurs, les Américains se disent prêts à transférer certaines technologies concernant le F 18, un appareil développé à la fin des années 70, mais dont la version Super Hornet date de 1995. Enfin, l’administration Obama fait, depuis plusieurs mois déjà, miroiter une offre pour participer au développement du KC 390, un avion de transport militaire de taille moyenne conçu par Embraer. « Cette offre à triple détente a de quoi faire réfléchir et le gouvernement brésilien, et son industrie », constate un connaisseurs du dossier. Et ce n’est pas tout : l’achat d’un avion de chasse étant un acte éminemment politique, les Américains sont prêts à soutenir le Brésil pour l’obtention d’un siège d’observateur à l’OTAN.

Rapprochement Brésil-USA

Est-ce pour toutes ces raisons que Dilma Rousseff, la nouvelle présidente du Brésil, aurait récemment déclaré sa préférence pour le F 18 ? L’information a été depuis démentie mollement… Son prédécesseur, Lula, avait lui fait le choix du Rafale en septembre 2009, mais sans apposer sa signature sur un contrat en bonne et due forme. Et début 2011, Dilma Rousseff a décidé de remettre à plat tout le dossier. « Dilma Rousseff a l’air d’être plus prête à se rapprocher des Etats-Unis que Lula », indique un observateur.

Sarkozy agace

Les deux concurrents du F 18 ne sont pas restés inactifs. Dassault comme Saab ont proposé aux Brésiliens de créer un centre de R&D à San Bernardo do Campo, dans la banlieue de Sao Paulo. L’usine principale et le siège d’Embraer se trouvent à une petite centaine de kilomètres de là, à Sao Jose dos Campos. Par ailleurs, Dassault, sous la pression du gouvernement français, a décidé d’offrir « 100% des technologies » du Rafale. Jamais l’avionneur français aura été aussi loin pour exporter un avion de chasse. De plus, le fameux radar à antenne active RBE 2 fabriqué par Thales a été récemment validé sur le Rafale. Cet équipement donnera au chasseur français des capacités équivalentes au F 18, notamment en matière d’acquisitions de cibles multiples.

Mais ces efforts risquent de ne pas suffire. Nicolas Sarkozy a forcé la main de Lula en 2009, et a fini par agacer les Brésiliens. De son côté, Embraer considère que le Rafale est un avion « trop développé » pour donner une vraie charge de travail à l’industrie locale. Et le renvoi à plus tard de toute décision ne joue pas en faveur du Rafale.

http://www.usinenouvelle.com/article/rafale-les-transferts-de-technologie-au-coeur-de-la-decision-du-bresil.N143160

Le résultat de l'appel d'offres brésilien une nouvelle fois repoussé, la lutte d'influence pour le choix des avions de chasse reprend. L'armée brésilienne et Embraer sont des opposants de poids à la candidature de Dassault.

Mauvaise nouvelle pour Dassault, Lula a une fois de plus repoussé la décision concernant l'achat de 36 avions de chasse. C'est donc la nouvelle présidente du Brésil, Dilma Roussef, qui tranchera entre les trois candidats: le F-18 de Boeing, le Gripen NG de Saab et le Rafale de Dassault.

C'est une grande déception pour les Français. Tout le dossier pourrait être repoussé d'au moins un an, ce qui permettra à ses concurrents de perfectionner leur offre. La défense n'est pas autant une priorité pour Dilma Roussef que pour Lula. Enfin, le lobbying local, opposé au Rafale, va pouvoir reprendre.

L'armée et Embraer opposés à Dassault

L'armée Brésilienne soutient le projet de Saab. Le Suédois propose au Brésil un chasseur de nouvelle génération, qui n'existe actuellement que sur papier. C'est pourquoi le Gripen NG intéresse tant l'armée: tout le développement serait réalisé en partenariat avec le Brésil. Ce qui ouvre des possibilités de transfert de technologie dès l'étape de la conception. Le Rafale de Dassault étant déjà au point, les transferts éventuels ne concerneraient que la production.

Embraer, le constructeur aéronautique brésilien, s'intéresse au Gripen pour les mêmes raisons. Pour étendre son catalogue, l'avionneur cherche à obtenir la technologie pour conçevoir un avion de combat. D'après un cable confidentiel révélé par Wikileaks, Embraer s'intéresse également au F18: les américains ont prévu de leur acheter une série d'avions d'entraînement "Super Tucano" si le F18 est choisi.

Lula était le plus fort soutien du Rafale. Après l'annonce du report de la décision, le gouvernement français a voulu rassurer. "Le Rafale est [...] certainement le meilleur sur le marché actuellement", a ré-affirmé Michèle Alliot-Marie, Ministre des affaires étrangères. Mais après les multiples reports (le contrat était présenté comme acquis dès septembre 2009), il est de plus en plus difficile d'y croire.

 

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Sauf qu'il a déjà été dis que l'achat de Super Tucano en guise de compensation était impossible, il faut obligatoirement une compétition, et le T6 sera forcément sur les rang, et je vois mal le tucano gagner en face, c'est pas comme si le match avait déjà eu lieu...

pourquoi ?
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Parceque, comme pour le contrat sur les tankers, il faut faire un appel d'offre ouvert, fair play.

Et ce même si au final, ce sont les lobystes et les dessous de table qui l'emportent face à la réalité des chiffres...

Les USA sont protectionistes et en plus on parle ici d'armement...

je pensais le T6 meilleur au Tucano...
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http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/economie/20110213.REU1807/le-rafale-souffre-du-niveau-de-l-euro-juge-serge-dassault.html

PARIS (Reuters) - Serge Dassault, président d'honneur de Dassault Aviation, a jugé dimanche que l'avion de combat Rafale produit par son groupe souffrait du niveau de l'euro sur la scène commerciale internationale.

"On a un problème, c'est qu'on vend en euro, et si on vend en euro, on vend plus cher qu'en dollar", a déclaré Serge Dassault sur i>Télé.

François Baroin a assuré que les informations faisant état d'une préférence de Dilma Rousseff pour le F-18 avaient été démenties par le ministre brésilien de la Défense et des conseillers de la présidente brésilienne.

Pour Dassault Aviation, le contrat n'est ni perdu, ni gagné. "L'appel d'offres est en cours et il n'y a pas d'annonce officielle du gouvernement brésilien", a dit sur Europe 1 un porte-parole du groupe.

Selon Serge Dassault, "on a autant de mal parce que pour vendre un Rafale, c'est une opération politique".

"Il faut qu'il y ait un appui politique. Nous l'avons maintenant grâce au président, mais on a quand même un ennemi politique qui (sont) les Etats-Unis qui (font) tout pour qu'on ne vende rien nulle part, qui baissent (leurs) prix", a-t-il déploré sur i>Télé.

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