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Groupe Dassault Aviation, fil sur l'avionneur/industriel


Philippe Top-Force

Messages recommandés

Tonton Charles aime répéter à nos chers parlementaires et à nos détracteurs.

« Dassault Aviation vit aux crochets de l’Etat »

•Rafale : - 25 % des coûts de développements du programme financés par la société,

            - Des budgets tenus, contrairement à tous les autres grands programmes militaires.

•Falcon : aucune aide de l’Etat.

…une culture du respect de ses engagements :

•Pas de retard dans nos programmes,

•Pas de dérapage sur les performances des produits,

•Pas de demande pour renégocier des contrats et réclamer des rallonges budgétaires.

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http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20121217trib000737801/dassault-aviation-charles-edelstenne-cede-le-manche.html

C'est ce mardi vers la mi-journée que le successeur de Charles Edelstenne va être désigné à la tête de l'avionneur tricolore. Deux favoris sont en lice : Loïk Segalen, directeur général en charge des affaires économiques et sociales, et Eric Trappier, directeur général en charge de l'international.

Certains observateurs parient sur un troisième homme venant de l'extérieur. Mais, selon toute vraisemblance, le successeur viendra de l'interne. Les observateurs avertis du groupe parient sur Loïk Segalen. Mais pour l'heure le secret est très bien gardé. Même EADS, pourtant actionnaire à 46% mais détesté par Charles Edelstenne, n'avait pas été informé la veille du conseil d'administration du nom du successeur.

http://blogs.lesechos.fr/david-barroux/quelle-mission-pour-le-nouveau-pilote-de-dassault-a12197.html

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=)

Tu connais les sites Dassault comme ta poche, 2s pour trouver une info ...  ^-^

Non je voulais juste te signifier que c'est EADS France qui détient les parts capitalistiques de DA soit 46, 32 % et non Berlin ou qui tu veux  =)

Et tu as bien fait de reprendre l'erreur du journal les échos .

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J'ai souvent regretté qu'il n'y ait pas un 6ème chantier vers une extension vers le bas de la gamme Falcon ...

Ce qui aurait permis d'avoir encore plus une gamme duale civile/ militaire comme dans ce projet américain de VLJ  :

le maverick Jet :

Image IPB

ou militaire (trainer notamment ) :

Image IPB

http://www.maverickjets.com/jets/military.php

avec quelques choses qui rappelerait le Morane PARIS 760

qui a ensuite été transformé en premier VLJ de l'histoire :

Image IPB

http://fr.wikipedia.org/wiki/Morane-Saulnier_MS.760_Paris

Mais apparemment les gens de Dassault disent qu'ils ne savent pas faire "low cost" et qu'un tel VLJ ne serait donc pas dans leur corde...

Snif  :'(

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L'idée d'un pôle français de défense est à oublier

Ah ... quelqu'un avait eu cette "idée".

Ce qui ne va pas, c'est surtout de concevoir cela autour de Dassault.

Sans doute ceux qui l'ont eu (l'idée) pensaient que Dassault faisaient aussi des chars ...  :P

Plus sérieusement, cette idée posent de nombreux problèmes :

- Quel industriel est assez costaud et centré sur la plupart des activités de défense en France pour être au centre de ce regroupement : Thalès ( :-[ oh non, pas eux ...),

- Dans le cadre de regroupement 1+1 < 2 pour l'emploi mais >> 1 pour les prix. Donc le client français serait largement perdant dans ce cadre-ci. Il vaut mieux avoir un Sagem pour faire des offres "pas cher" face à celles de Thalès.

- Même un pôle français ne constitue pas la taille critique pour rivaliser face aux gros américains ou aux israéliens en guerre permanente. La taille critique est européenne, or à cette échelle, c'est la m. car on est plombé par les rivalités inter-états.

- Dassault, à part DA (et c'est tout petit) ne fait pas de Défense. C'est donc le centre de rien dans un tel pôle.

- Les industriels de défense ne s'aiment pas, les associer dans un pôle est très compliqué, il y aurait trop de forces centripètes. Rien que les assos Sagem-Thalès, ça marche pas, c'est totalement contraints alors penser ue ça va bien aller en mixant tout le monde ...  :P

- Dans le cadre d'un tel pôle, que ferait-on d'EADS et des allemands ?

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Ah ... quelqu'un avait eu cette "idée".

Ce qui ne va pas, c'est surtout de concevoir cela autour de Dassault.

Sans doute ceux qui l'ont eu (l'idée) pensaient que Dassault faisaient aussi des chars ...  :P

Plus sérieusement, cette idée posent de nombreux problèmes :

- Quel industriel est assez costaud et centré sur la plupart des activités de défense en France pour être au centre de ce regroupement : Thalès ( :-[ oh non, pas eux ...),

- Dans le cadre de regroupement 1+1 < 2 pour l'emploi mais >> 1 pour les prix. Donc le client français serait largement perdant dans ce cadre-ci. Il vaut mieux avoir un Sagem pour faire des offres "pas cher" face à celles de Thalès.

- Même un pôle français ne constitue pas la taille critique pour rivaliser face aux gros américains ou aux israéliens en guerre permanente. La taille critique est européenne, or à cette échelle, c'est la m. car on est plombé par les rivalités inter-états.

- Dassault, à part DA (et c'est tout petit) ne fait pas de Défense. C'est donc le centre de rien dans un tel pôle.

- Les industriels de défense ne s'aiment pas, les associer dans un pôle est très compliqué, il y aurait trop de forces centripètes. Rien que les assos Sagem-Thalès, ça marche pas, c'est totalement contraints alors penser ue ça va bien aller en mixant tout le monde ...  :P

- Dans le cadre d'un tel pôle, que ferait-on d'EADS et des allemands ?

Une des idées parmi des idées premières qui avait germée ,était de concevoir autour d'un industriel, un regroupement avec Sagem Défense Sécurité http://www.sagem-ds.com/spip.php?page=sitemap&lang=fr et Thales.Pour en faire un groupe de défense multi secteurs et aux activités multi segments. Une entreprise ayant une taille critique.Si elle se faisait autour de Thales ou Dassault Aviation, c'est que EADS n'est pas une réussite en Défense, vu de Paris, en terme de bonne entente. ;)

Tu ne vas quand même pas empêcher un regroupement de nos meilleures filiales DCNS/Dassault Aviation/Thales/Nexter/Sagem si cela peut convenir à nos intérêts.On n'est pas là pour faire plaisir à Berlin  :lol:  et encore moins à Washington.

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Tu ne vas quand même pas empêcher un regroupement de nos meilleures filiales DCNS/Dassault Aviation/Thales/Nexter/Sagem si cela peut convenir à nos intérêts.

Ben justement j'énonce que ce n'est en rien notre intérêt. Qu'il vaut mieux garder des compétiteurs que faire un trust qui imposera ses prix et qui détruira de l'emploi.

J'énonce aussi que cet association n'a pas la taille critique en matière de quantité car son marché n°1 : le marché français se contracte et n'est pas suffisamment important.

Enfin, j'énonce que ça ne marchera de toute façon pas car ces industriels ne veulent pas s'entendre.

Comme exposé plusieurs fois entre nous, mieux vaut des assos séparés avec des partenaires européens ou mondiaux qu'un amalgame franco-français.

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J'ai souvent regretté qu'il n'y ait pas un 6ème chantier vers une extension vers le bas de la gamme Falcon ...

Ce qui aurait permis d'avoir encore plus une gamme duale civile/ militaire comme dans ce projet américain de VLJ  : le maverick Jet :

avec quelques choses qui rappelerait le Morane PARIS 760

qui a ensuite été transformé en premier VLJ de l'histoire :

Mais apparemment les gens de Dassault disent qu'ils ne savent pas faire "low cost" et qu'un tel VLJ ne serait donc pas dans leur corde...

Snif  :'(

Le problème c'est qu'il ne suffit pas de savoir faire un avion, il faut aussi savoir le vendre. Je ne crois pas que ce soit la même clientèle pour des Falcon ou des VLJ.

Dassault a déjà de très mauvais souvenirs avec le mercure qui aurait du concurrencer les B737, DC9/MD80, Fokker F28 ou BAC 1-11 et même l'A320, même s'il est plus récent. Alors qu'il aurait du avoir des "marchés captifs" (partiellement construit en Belgique, au Canada, en Espagne, en Italie et en Suisse) et aurait légitimement pu équiper plusieurs compagnie aérienne nationale (à l'époque bien plus nationalisées qu'aujourd'hui) il n'a été vendu qu'à 10 (+1) exemplaires à air Inter. Concernant les avions civils, Dassault aura donc du mal à tenter de nouveaux marchés plus ou moins hypothétiques. Concernant le marché militaire, Dassault ne se lancera pas non plus dans un programme non soutenu par l'Etat. Il y a beaucoup trop d'exemples de prototypes de chez Dassault qui n'ont pas été commandés même s'ils étaient au moins aussi performant que la concurrence.

Évidemment si la France prenait la peine de prévoir un remplaçant de l'Alpha-jet (et du zéphyr) et de le commander avant l’extrême limite, Dassault aurait probablement envie de développer un avion d'entraînement dont un dérivé civil pourrait être envisagé (ou un dérivé avion de combat supersonique suivant ce à quoi ressemble l'avion d'entraînement)

En fait, Dassault pourrait même proposer un VLJ grâce à une commande militaire pour une vingtaine d'exemplaires pour un avion comme le Maverick (pour la formation initiale ou sur le système d'arme ou pour n'importe quoi d'autre ...) Ensuite avec la commande d'une trentaine d'avions d'entrainement avancé, Dassault pourrait proposer un avion de combat léger pour les pays pauvres. Le M346 qui fait partis des candidats crédibles pour le remplacement de l'Alpha jet a des moteurs plus lourds qu'un M88 donc un monomoteur légèrement supersonique (mach 1.4/1.6) comme les Mako, T50, LCA ... pourrait ne pas être plus cher qu'un avion subsonique pour des performances bien supérieures et avec une variante monoplace de combat.

Et pour développer un jet d'affaire supersonique, il faudrait juste que la France commande quelques dizaines de "bombardiers" moyens supersoniques non furtifs qui serviraient d'avions de patrouille maritime ou de lance missiles ou même de simple bombardiers (vu que les B52 sont encore utilisés, un concorde avec SPECTRA serrait utilisable dans la plupart des conflits)

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