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Rien d'illogique ici. Le gouvernement de Tripoli est soutenu à bout de bras par la Turquie et celui de Benghazi par les Russes. Ils ne font que s'aligner sur les positions de leurs parrains.

Quant à la paix ou à l'idée d'une réunification, il y a longtemps qu'on a arrêté d'y penser sérieusement.

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  • 1 month later...

Khalifa Haftar en visite à l’Élysée pour relancer le dialogue avec Paris

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250227-libye-khalifa-haftar-en-visite-à-l-élysée-pour-relancer-le-dialogue-avec-paris

Cette rencontre marque la fin d’une période de refroidissement entre Paris et Benghazi. Elle intervient juste après le retour du président français des États-Unis et sa rencontre avec Donald Trump.  

Selon certaines sources, la présence russe en Libye a été au cœur des discussions, ainsi que les récents accords militaires entre l’Est libyen et la Biélorussie. Cette présence militaire russe s’est renforcée depuis les changements stratégiques opérés en Syrie en décembre dernier. Le communiqué publié depuis Benghazi précise que les échanges ont porté sur « les pistes de coopération qui servent les intérêts communs ». Côté libyen, on rapporte que le président Emmanuel Macron a souligné le « rôle clé » du maréchal Haftar « dans le processus politique », saluant les efforts des forces armées pour maintenir la sécurité et la stabilité en Libye.

Le pays s’apprête à désigner un gouvernement unifié pour sortir du chaos et ouvrir la voie aux élections générales tant attendues. Selon le politologue Hasni Abidi, le maréchal Haftar a surtout apporté des garanties à la France et aux européens : « Cette visite intervient à la demande du maréchal Haftar qui veut absolument consolider son rôle dans tout processus politique à venir. Il a voulu montrer qu'il n'était pas l'homme de la Russie, surtout après une visite en Biélorussie et que les positions militaires que la Russie veut prendre en Libye après son départ de la Syrie, ne se fera pas aux détriments des européens, notamment de la France. »

La France demande la libération d’un opposant nigérien  

La question de l’opposant nigérien Mahmoud Sallah, arrêté dimanche 23 février par les forces de Haftar dans le sud libyen, a également été abordée. Selon le média libyen Fawasel, qui cite une source militaire proche de Khalifa Haftar, la France aurait demandé sa libération et s’opposerait à son extradition vers la junte militaire au pouvoir au Niger. Les discussions ont également porté sur des questions stratégiques, notamment la possibilité d’une présence française sur la base militaire de Louig, située à l’extrême sud de la Libye, à la frontière avec le Niger, une option souhaitée par Paris.

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Il y a 13 heures, OysterCultist a dit :

Khalifa Haftar en visite à l’Élysée pour relancer le dialogue avec Paris

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250227-libye-khalifa-haftar-en-visite-à-l-élysée-pour-relancer-le-dialogue-avec-paris

Cette rencontre marque la fin d’une période de refroidissement entre Paris et Benghazi. Elle intervient juste après le retour du président français des États-Unis et sa rencontre avec Donald Trump.  

Selon certaines sources, la présence russe en Libye a été au cœur des discussions, ainsi que les récents accords militaires entre l’Est libyen et la Biélorussie. Cette présence militaire russe s’est renforcée depuis les changements stratégiques opérés en Syrie en décembre dernier. Le communiqué publié depuis Benghazi précise que les échanges ont porté sur « les pistes de coopération qui servent les intérêts communs ». Côté libyen, on rapporte que le président Emmanuel Macron a souligné le « rôle clé » du maréchal Haftar « dans le processus politique », saluant les efforts des forces armées pour maintenir la sécurité et la stabilité en Libye.

Le pays s’apprête à désigner un gouvernement unifié pour sortir du chaos et ouvrir la voie aux élections générales tant attendues. Selon le politologue Hasni Abidi, le maréchal Haftar a surtout apporté des garanties à la France et aux européens : « Cette visite intervient à la demande du maréchal Haftar qui veut absolument consolider son rôle dans tout processus politique à venir. Il a voulu montrer qu'il n'était pas l'homme de la Russie, surtout après une visite en Biélorussie et que les positions militaires que la Russie veut prendre en Libye après son départ de la Syrie, ne se fera pas aux détriments des européens, notamment de la France. »

La France demande la libération d’un opposant nigérien  

La question de l’opposant nigérien Mahmoud Sallah, arrêté dimanche 23 février par les forces de Haftar dans le sud libyen, a également été abordée. Selon le média libyen Fawasel, qui cite une source militaire proche de Khalifa Haftar, la France aurait demandé sa libération et s’opposerait à son extradition vers la junte militaire au pouvoir au Niger. Les discussions ont également porté sur des questions stratégiques, notamment la possibilité d’une présence française sur la base militaire de Louig, située à l’extrême sud de la Libye, à la frontière avec le Niger, une option souhaitée par Paris.

Visite qui correspond à la libération d'un opposant nigérien quelques jours avant en Libye...:rolleyes:

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Un peu de mal à savoir ce qu'on fait ici. Un lien avec la dernière conversation du PR avec Erdogan (qui pourtant, soutient le camp d'en face) ?

Ou alors, on tente à nouveau l'extrême pragmatisme ?

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Il y a 20 heures, OysterCultist a dit :

Khalifa Haftar en visite à l’Élysée pour relancer le dialogue avec Paris

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250227-libye-khalifa-haftar-en-visite-à-l-élysée-pour-relancer-le-dialogue-avec-paris

Cette rencontre marque la fin d’une période de refroidissement entre Paris et Benghazi. Elle intervient juste après le retour du président français des États-Unis et sa rencontre avec Donald Trump.  

Selon certaines sources, la présence russe en Libye a été au cœur des discussions, ainsi que les récents accords militaires entre l’Est libyen et la Biélorussie. Cette présence militaire russe s’est renforcée depuis les changements stratégiques opérés en Syrie en décembre dernier. Le communiqué publié depuis Benghazi précise que les échanges ont porté sur « les pistes de coopération qui servent les intérêts communs ». Côté libyen, on rapporte que le président Emmanuel Macron a souligné le « rôle clé » du maréchal Haftar « dans le processus politique », saluant les efforts des forces armées pour maintenir la sécurité et la stabilité en Libye.

Le pays s’apprête à désigner un gouvernement unifié pour sortir du chaos et ouvrir la voie aux élections générales tant attendues. Selon le politologue Hasni Abidi, le maréchal Haftar a surtout apporté des garanties à la France et aux européens : « Cette visite intervient à la demande du maréchal Haftar qui veut absolument consolider son rôle dans tout processus politique à venir. Il a voulu montrer qu'il n'était pas l'homme de la Russie, surtout après une visite en Biélorussie et que les positions militaires que la Russie veut prendre en Libye après son départ de la Syrie, ne se fera pas aux détriments des européens, notamment de la France. »

La France demande la libération d’un opposant nigérien  

La question de l’opposant nigérien Mahmoud Sallah, arrêté dimanche 23 février par les forces de Haftar dans le sud libyen, a également été abordée. Selon le média libyen Fawasel, qui cite une source militaire proche de Khalifa Haftar, la France aurait demandé sa libération et s’opposerait à son extradition vers la junte militaire au pouvoir au Niger. Les discussions ont également porté sur des questions stratégiques, notamment la possibilité d’une présence française sur la base militaire de Louig, située à l’extrême sud de la Libye, à la frontière avec le Niger, une option souhaitée par Paris.

Mais quel festival... :mellow:

Ça ne s'arrête jamais!

 

Il y a 4 heures, Ciders a dit :

Un peu de mal à savoir ce qu'on fait ici. Un lien avec la dernière conversation du PR avec Erdogan (qui pourtant, soutient le camp d'en face) ?

Ou alors, on tente à nouveau l'extrême pragmatisme ?

Surtout qu'irait-on faire dans le sud-Libyen!?

Le monde à l'envers. Dire qu'il y a 35 ans kadaf' nous menaçait au Tchad depuis ces bases...

Modifié par Patrick
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il y a 13 minutes, Patrick a dit :

Surtout qu'irait-on faire dans le sud-Libyen!?

Le monde à l'envers. Dire qu'il y a 35 ans kadaf' nous menaçait au Tchad depuis ces bases...

Alors ça, j'ai quelques idées.

Il y a du potentiel pour faire pas mal de choses dans le coin.

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il y a 1 minute, Ciders a dit :

Alors ça, j'ai quelques idées.

Il y a du potentiel pour faire pas mal de choses dans le coin.

Comme quoi? Taper sur les flux de passeurs de migrants?

La frontière Algérienne n'est pas loin non plus d'ailleurs.

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à l’instant, Patrick a dit :

Comme quoi? Taper sur les flux de passeurs de migrants?

La frontière Algérienne n'est pas loin non plus d'ailleurs.

Déjà, établir un point de surveillance. Il y a beaucoup de choses à surveiller dans les parages, et beaucoup de gens intéressés.

Ensuite, emmerder les Russes, les juntes. Peut-être aussi les Tchadiens. Servir de point d'étape pour d'éventuelles opérations de FS dans le secteur. Et enfin, tisser un lien (de façon ultra pragmatique) avec Haftar.

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  • 3 weeks later...

Intelligence Online, trop cher pour Nicolas Sarkozy

 Publié le 20/03/2025 à 5h00 GMT Lecture 2 minutes

Intelligence Online a fait irruption mercredi 19 mars au procès de l'ex-président de la République Nicolas Sarkozy, qui se tient à Paris depuis début janvier autour de sa supposée corruption par le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi (IO du 03/01/25). Le procureur Quentin Dandoy le questionne à propos de Ziad Takieddine, l'homme d'affaires et agent franco-libanais, également poursuivi pour avoir organisé financièrement la corruption.

Le représentant du parquet met en doute la version de l'ancien chef d'État, qui affirme qu'il ne pouvait pas connaître les activités de Ziad Takieddine et ne l'avait d'ailleurs jamais rencontré avant 2002. À l'appui de son propos, le procureur cite un article d'Intelligence Online datant de 1998, versé au dossier, évoquant Ziad Takieddine, ainsi qu'une émission de Canal+.

En verve, Nicolas Sarkozy a répondu avoir "fait bien plus tard la connaissance du site [Intelligence] Online, dont l'abonnement coûte très cher". L'ex-ministre, qui était alors maire de Neuilly-sur-Seine, a souligné qu'il connaissait une traversée du désert politique en cette fin des années 1990 et ne disposait pas d'un abonnement, d'autant que son mandat de maire ne le justifiait pas. "Je m'étonne qu'après treize ans d'enquête et deux mois et demi d'audience, a-t-il précisé, je sois interrogé pour savoir si j'avais appris par cœur les articles d'Intelligence Online", présentée par lui comme "une brochure pour spécialistes du renseignement".

Le procureur a quand même relevé que lorsque Nicolas Sarkozy a été nommé ministre de l'intérieur du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, lors d'une discussion en 2003 avec un ministre saoudien portant sur le contrat Miksa de sécurisation des frontières du royaume (IO du 15/01/04), Ziad Takieddine était bien présent, servant même d'interprète entre les deux ministres.

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  • pascal changed the title to Libye
  • 1 month later...

Alors que les combats se poursuivent entre deux groupes armés rivaux à Tripoli, tous deux liés au gouvernement d’Abdelhamid Dbeibah, la Turquie — soutien de l'exécutif — a appelé mercredi 14 mai à un cessez-le-feu sans délai dans la capitale. Les habitants, pris au piège, décrivent une violence inédite.

https://www.rfi.fr/fr/afrique/20250515-libye-tripoli-sous-les-tirs-les-habitants-pris-au-piège

 

La capitale libyenne connaissait jeudi une trêve fragile après trois jours de violents combats dans des quartiers densément peuplés entre de puissants groupes armés que le gouvernement de Tripoli tente de démanteler et des forces loyalistes.

https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20250515-libye-trêve-fragile-dans-la-capitale-après-trois-jours-de-combats

 

 

Modifié par Paschi
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  • 2 weeks later...

Parade militaire chez Haftar :

 

Visiblement, quelqu'un a décidé d'ouvrir son portefeuille pour fournir un ami dans le voisin : matériels russes, émiratis, restes de l'armée libyenne d'avant 2011. On note la présence d'un Mil Mi-26, de batteries antiaériennes Tor/Pantsir, de drones quadcopters et d'autres joyeusetés.

Evidemment, ce sont de beaux équipements mais dont l'efficacité est sujette à caution, jusqu'à preuves du contraire.

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  • 1 month later...

https://www.politico.eu/article/italy-greece-sound-alarm-over-libya-allies-arent-rushing-to-help/ (14 juillet 2025)

Les flux de migrants en provenance de Libye augmentent à nouveau, alors que Rome s'inquiète de plus en plus de l'influence croissante de la Russie dans ce pays instable d'Afrique du Nord, par le biais de livraisons d'armes et d'une nouvelle base navale potentielle dans le port de Tobrouk, dans le nord-est du pays.

Athènes a également envoyé deux navires de guerre pour effectuer des patrouilles au large de la Libye en réponse à l'afflux de migrants et à ses préoccupations stratégiques concernant la collaboration de son grand rival, la Turquie, avec les Libyens pour découper la Méditerranée en zones maritimes destinées à l'exploration énergétique. Ces zones revendiquent des eaux situées juste au sud de l'île grecque de Crète, alors qu'Athènes les juge illégales au regard du droit maritime international.

Le ministre italien des affaires étrangères, Antonio Tajani, a qualifié la Libye d'« urgence que l'Europe doit traiter ensemble », mais une tentative européenne d'avancer sur le plan diplomatique la semaine dernière a dégénéré en farce.

Le commissaire européen chargé des migrations, Magnus Brunner, accompagné de ministres italiens, grecs et maltais, a été déclaré « persona non grata » à Benghazi, territoire de l'homme fort de l'est de la Libye, Khalifa Haftar. Accusée de « violations » non spécifiées, la délégation a reçu l'ordre de quitter les lieux.

Le gouvernement grec a annoncé mercredi de nouvelles règles strictes en matière d'immigration, alors qu'il s'efforce de faire face à l'afflux d'arrivées en provenance de Libye en Crète, au plus fort de la saison touristique.

Fin juin, la Grèce a déployé deux navires de guerre pour tenter d'endiguer la récente vague d'arrivées de migrants. De hauts responsables du gouvernement ont toutefois douté de leur efficacité, avertissant que les patrouilles navales pourraient encourager les migrants à se jeter à l'eau pour chercher du secours.

La répression grecque a également fait craindre à l'Italie que davantage de migrants ne soient poussés dans les eaux italiennes.

L'UE a conclu un accord très controversé avec la Tunisie en 2023, dans lequel elle a payé les autorités pour endiguer les migrations, mais les diplomates doutent qu'un tel modèle puisse être reproduit dans un pays aussi déstabilisé par des milices rivales que la Libye.

Et comme les États-Unis se tournent de plus en plus vers le Pacifique, il y a peu d'espoir que Washington investisse beaucoup de capital politique dans la stabilisation du pays.

Plus révélateur encore, la dernière déclaration de l'OTAN, signée le 25 juin à La Haye, ne mentionne même pas l'Afrique.

« Personne ne voulait que les questions qui divisent soient incluses, car l'OTAN a désormais un programme très minimaliste », a déclaré Alessandro Marrone, responsable du programme de défense, de sécurité et d'espace au sein du groupe de réflexion Istituto Affari Internazionali, basé à Rome.

La pilule est amère pour les Italiens.

Cela me rappelle ce que disait Alberto Toscano :

Le 10/05/2016 à 10:27, Wallaby a dit :

https://web.archive.org/web/20131006004948/http://leplus.nouvelobs.com/contribution/949743-lampedusa-une-consequence-de-la-guerre-en-libye-a-l-epoque-j-avais-alerte-juppe.html (4 octobre 2013)

Alberto Toscano :

Printemps 2012, les Occidentaux décident, sur pression anglo-franco-américaine, de renverser le régime libyen par une initiative militaire étrangère, se rajoutant à la révolte intérieure contre le dictateur Kadhafi. Le président Nicolas Sarkozy et son gouvernement sont extrêmement favorables à cette action militaire extérieure.

A ce moment précis le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, vient à la salle Empire (saviez-vous que la salle de presse de l’Assemblée nationale s’appelle ainsi ?) pour dialoguer avec la tribu des journalistes de l’Association de la presse parlementaire française.

J'ai posé une question sur Lampedusa

Après le discours du ministre Juppé, relatif surtout au cadre diplomatique de l’intervention militaire, je me permets de lui poser la question suivante :

"Monsieur le ministre, êtes vous conscient que les opération militaires en Libye et la déstabilisation de ce pays, où vivent un grand nombre de travailleurs originaires d’autres Etats africains, vont provoquer une vague migratoire vers l’Italie et en particulier vers l’île de Lampedusa ? Êtes-vous prêts à aider l’Italie face à la probable crise humanitaire qui va se vérifier dans la Méditerranée ?"

La réponse est en pure et simple langue de bois politicienne. On tourne la tête de l’autre côté. Comme si j’avais dit des banalités révélatrices de mon origine nationale, incapable d’apprécier les grands desseins stratégiques à la française, parrainés par le duo de tonnerre Sarko-BHL. D’ailleurs aucun journaliste français présent s’est montré sensible à mes arguments.

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https://www.eurotopics.net/fr/341958/crte-le-traitement-des-demandes-d-asile-suspendu (15 juillet 2025)

Chaque jour, des centaines de migrants en provenance de Libye rallient l'île de Crète, en Grèce. Le gouvernement hellénique vient de décider de suspendre, pour une durée de trois mois, le traitement des demandes d'asile des réfugiés arrivés par bateau. Les arrivants seront "arrêtés et placés en détention", a affirmé le Premier ministre, Kyriakos Mitsotakis. La construction d'un centre de rétention en Crète a aussi été annoncée. La presse du pays est divisée.

Le problème ne concerne pas seulement la Grèce, fait valoir Naftemporiki :

«Ces migrants ne veulent pas venir en Grèce, mais en Europe. Athènes devrait donc porter le problème sur la scène de l'UE, et réclamer des mesures mais aussi des sanctions contre les pays d'origine des migrants qui refusent de reprendre leurs ressortissants. Ensuite, il faut construire des structures fermées, qui n'ont de sens que si elles sont associées à des procédures d'expulsion et de rapatriement rapides. Si ces mesures échouent, la Grèce étant un pays de transit, il sera préférable de laisser les réfugiés et les migrants non-enregistrés poursuivre leur route vers leur destination finale. S'ils affluent dans les villes européennes plutôt qu'en Crète, l'Europe réagira - comme elle l'avait fait en 2015.»

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