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[Le monde de l'ALAT] Aviation Légère de l'Armée de Terre.


Messages recommandés

  • 2 months later...

RIP ...

gayot-20231112.jpg

Le capitaine Mathieu Gayot, du 4e RHFS, est décédé ce samedi 11 novembre.

Il avait été désigné comme coordinateur de l’exercice dédié à l’instruction des nouveaux arrivants au quartier Guynemer, a été « mortellement blessé en soirée dans un accident de la circulation ».

https://www.defense.gouv.fr/actualites/deces-du-capitaine-mathieu-gayot-du-4e-regiment-dhelicopteres-forces-speciales-lors-dun-exercice

:sad:

Âgé de 30 ans, pacsé et futur père, le capitaine Mathieu Gayot est né le 5 septembre 1993 à Thonon Les Bains en Haute Savoie. Il a servi la France durant plus de 10 ans.

Le 1er septembre 2011, il intègre le lycée militaire d’Aix en Provence où il reçoit les félicitations pour « sa disponibilité, son comportement et son dévouement », précise l’Armée.

Le 3 septembre 2012, il intègre l’école spéciale militaire de Saint-Cyr où il confirme de « belles aptitudes au commandement », assumant « aisément les responsabilités ». Il y développe « un état d’esprit fédérateur et démontre un potentiel prometteur ». Il finit brillamment et choisit l’arme de l’ALAT.

À l’issue d’une « excellente formation » initiale de pilote, le 1er août 2015, il rejoint l’école de l’aviation légère de l’armée de Terre où il démontre un « comportement sans faille et de très belles qualités militaires ». Il suit de manière consciencieuse et appliquée la formation de chef de patrouille d’hélicoptère de manœuvre.

Le 9 avril 2018 il est affecté au 5e Régiment d’Hélicoptères de Combat à Pau. Il participe à l’exercice Vermeille en 2018. Il est projeté à deux reprises en 2018 et 2019 à Djibouti, puis au Mali. Officier volontaire et passionné, il exerce ses fonctions de chef de patrouille avec détermination.

En 2019, il réussit les sélections du 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales à Pau qu’il intègre le 1er août de la même année. Il y sert tout d’abord comme chef de patrouille et démontre ses « plus belles qualités militaires et tactiques ». Comme officier adjoint, il est « tout particulièrement rigoureux » et confirme, au travers des missions qui lui sont confiées, toute «l’étendue de ses qualités humaines et militaires ».

Désigné pour commander la 3e escadrille des opérations spéciales, dotée d’hélicoptères CARACAL, il exerce son commandement avec « une implication totale et une ambition forte pour ses hommes et l’avenir de son escadrille ».

Au cours de son affectation au 4e RHFS, il réalise quatre opérations extérieures sur les théâtres sahéliens et levantins et obtient d’excellents résultats.

Le capitaine Gayot est titulaire de la Croix de la Valeur Militaire avec étoile de bronze, de la Médaille de la Défense Nationale échelon Argent et de deux citations sans croix à l’ordre du régiment.

Voilà ... Triste ... Grosse perte pour tous ... Pensées à sa famille et à ses proches.

Modifié par jojo (lo savoyârd)
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  • 3 months later...

Hélicoptères Caïman : 1 725 m² de bâtiments supplémentaires pour le 3e RHC

Deux nouveaux bâtiments faciliteront l’entretien des hélicoptères prochainement livrés au 3e Régiment d’hélicoptères de combat (RHC). L’établissement du Service d’infrastructure de la Défense de Metz et l’unité de soutien d’infrastructure de la Défense de Verdun ont livré les deux bâtisses à la 2e Escadrille de Maintenance des Hélicoptères (EMH2), qui exploite les lieux. Coût de l’opération : 2,5 millions d’euros.

19.27.05%20IMG_20230308_101512.jpg?itok=

 

https://www.defense.gouv.fr/sga/actualites/helicopteres-caiman-1-725-m2-batiments-supplementaires-3e-rhc

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  • 2 weeks later...
  • 1 month later...

Du nouveau pour les Hélicos de l' ALAT  ("loi de règlement pour l’exercice 2023" pour la LPM en cours ) 

Via https://www.forcesoperations.com/ces-programmes-repriorises-par-la-lpm-2024-2030/

"Messages contradictoires contribuent au flou persistant concernant la poursuite du développement d’un missile (MHT) ( MAST-F ) potentiellement intégré sur l’hélicoptère d’attaque Tigre et sur la version française du futur drone MALE européen" 

"D’un côté, DGA Techniques terrestres aura réalisé des prestations d’ essais portant sur la qualification du missile"

"De l’autre, une fraction des engagements relevant du périmètre EuroMALE ne se sont pas concrétisés"

=>  "Rehaussée à 800 missiles après l’inclusion dans l’équation de l’EuroMALE, la cible du programme MAST-F disparaît en projet de loi de règlement"

=> "La suite dépendra en effet d’une décision concertée avec l’Espagne, seul partenaire subsistant. Encore mentionnée l’an dernier, la tranche ferme actée en 2022 pour la rénovation de 14 Tigre sur les 42 envisagés dans un premier temps disparaît cette fois des tableaux.

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  • 2 weeks later...

https://www.journal-aviation.com/actualites/47441-l-avenir-de-l-alat-est-d-intervenir-dans-la-grande-profondeur-general-pierre-meyer-commandant-de-l-alat

Je trouve un peu déroutant le fait de dire que l'avenir de l'ALAT est d'intervenir dans la grande profondeur. Je la voyais plus dans l'intervention au contact avec le support des drones qui balaie devant les hélicos. Il ferait du déblayage du front. Surtout dans du conflit dur, il va être difficile de s'immiscer dans les défenses adverses solides. Ce serait plus à l'AAE de frapper dans la profondeur. Après que cette dernière est fait place nette peut-être. Ça reste mon avis. 

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Il dit ca depuis qu'il est à la tête de l'ALAT. En tout cas pour l'ALAT pilotée. Il ne veut plus mettre de pilote au contact.

Dans son entretien avec Tytelman de jenesaisplusquand, il disait déjà que l'hélico de contact sera des drones ou ne sera pas, que le champs de bataille était devenu bien trop dangereux pour cela.

A contrario, la pénétration en profondeur et l'infiltration reste et restera sous l'égide de l'hélicoptère pour encore de très nombreuses années, et c'est la qu'est la plus value de l'ALAT (avec pilote)

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On 4/24/2023 at 7:35 PM, hadriel said:

Interview du COMALAT pat Xavier Tytelman:

Il confirme que l'ALAT réfléchit au lancement et au contrôle de munitions téléopérées depuis un hélico.

Interview à écouter / ré-écouter

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  • 1 month later...

 

--> À 2:18:45 --> Bruno EVEN --> PDG Airbus Helicopters 
                       --> Genéral Pierre MEYER --> Commandant de l'aviation légère de l'armée de terre

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  • 1 month later...

Pourrait on imaginer une "ceinture" d'une 10aine ou 20 aine de drones explosif qu'on déploit en "bouclier" éloigné d'une 20 aine de metre et qui suit le ventilo ?

Un genre de blindage actif à distance, peu comme "un champ de force" dans la SF. Avec un blast et du flak orienté "vers le bas" ?

Et le pilote déploit ses drones quand il arrive dans une zone "qui pue" ?

 

 

 

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il y a 44 minutes, Eau tarie a dit :

Pourrait on imaginer une "ceinture" d'une 10aine ou 20 aine de drones explosif qu'on déploit en "bouclier" éloigné d'une 20 aine de metre et qui suit le ventilo ?

Un genre de blindage actif à distance, peu comme "un champ de force" dans la SF. Avec un blast et du flak orienté "vers le bas" ?

Et le pilote déploit ses drones quand il arrive dans une zone "qui pue" ?

 

 

 

Par essence une explosion, si elle ne s'appuie pas sur du blindages, partira à 360°. Il faudrait donc intercepter loin. Donc soit avoir beaucoup de drones, soit du très véloce (vu les munitions à intercepter). Or on veut que ça dur...pas compatible avec la vélocité.

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il y a 3 minutes, Polybe a dit :

Or on veut que ça dur...pas compatible avec la vélocité.

Non mais avec la gestion d'essaim de drones en devenir, l'idée n'est pas conne ... Une munition de 40 mm Airbust AA c'est 200 billes de tungstène dans un rayon de ? 1 m/ 2 m .... et 900 gr max, donc parfaitement compatible avec un drone léger

12/18 drones ainsi autour d'un blindé peuvent améliorer la protection ... à raison de ... 5.000/10.000 € par drone, peanuts ...

Clairon

Modifié par Clairon
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Il y a 15 heures, Polybe a dit :

Par essence une explosion, si elle ne s'appuie pas sur du blindages, partira à 360°. Il faudrait donc intercepter loin. Donc soit avoir beaucoup de drones, soit du très véloce (vu les munitions à intercepter). Or on veut que ça dur...pas compatible avec la vélocité.

Je précise que je n'y connais pas grand chose en munition, charge etc.

N'est il pas possible de "contenir" par un bout de tube initial, ou un bout de plaque pour n'avoir que du 180 degrés d'angle solide ? un peu comme une cartouche ?

 

Genre un truc comme ça :

airburst.jpg

 

C'est obtenu comment ?

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Il y a 15 heures, Polybe a dit :

Par essence une explosion, si elle ne s'appuie pas sur du blindages, partira à 360°. Il faudrait donc intercepter loin. Donc soit avoir beaucoup de drones, soit du très véloce (vu les munitions à intercepter). Or on veut que ça dur...pas compatible avec la vélocité.

 

Il y a 15 heures, Clairon a dit :

Non mais avec la gestion d'essaim de drones en devenir, l'idée n'est pas conne ... Une munition de 40 mm Airbust AA c'est 200 billes de tungstène dans un rayon de ? 1 m/ 2 m .... et 900 gr max, donc parfaitement compatible avec un drone léger

12/18 drones ainsi autour d'un blindé peuvent améliorer la protection ... à raison de ... 5.000/10.000 € par drone, peanuts ...

Clairon

L'idée un peu farfelu j'en convient serait :

Tu transporte tes 20 mini drones dans une genre de soute. Et quand tu arrives dans la zone "qui pue" tu lances les mini wingman de défense en demie bulle de protection sous l'hélico (principalement contre les autres drone et les missiles manpad etc. qu'on a vu redoutable en Ukr).

Et donc du coup soit c'est du semi jetable, soit ils reviennent dans une soute un peu en vrac, ou un genre de filet une fois la zone difficile passée. Ou alors en version suicide / jetable...

 

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  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...

RETEX pour l'ALAT par le CEMAT général Schill. Avec notamment une analyse intéressante sur les perte des Ka-52 qu'il va falloir nuancer maintenant.

Général Schill : Abandonner les hélicoptères d’attaque au regard d’une « expérience contingente » serait « dangereux »

par Laurent Lagneau · 25 août 2024

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Il peut être hasardeux de tirer des conclusions définitives à partir des retours d’expérience [RETEX] d’un conflit guerre qui n’est pas encore terminé. Ainsi, durant les premiers mois de la guerre en Ukraine, le drone tactique turc TB-2, utilisé par les forces ukrainiennes, fut largement mis en avant et présenté comme étant un « game changer » grâce aux résultats qu’il avait permis d’obtenir face à l’armée russe. Mais cela n’aura finalement pas duré.

« Nous assistons chaque jour à une adaptation réactive permanente du glaive et du bouclier, de sorte que certaines capacités présentées comme emblématiques à tel ou tel moment de la guerre ne le sont plus. Le meilleur exemple en est le drone turc Bayraktar TB2, dont on parlait beaucoup il y a un an et qui a totalement disparu du narratif, parce qu’une parade a été trouvé pour en limiter l’efficacité », fit en effet valoir le général Jacques Langlade de Montgros, le Directeur du renseignement militaire [DRM], lors d’une audition parlementaire, en juillet 2023.

Cela étant, fin 2022, le ministère japonais de la Défense évoqua l’idée de retirer du service ses hélicoptères de reconnaissance et d’attaque [soit 12- AH-64D Apache, 47 AH-1S Cobra et 33 Kawazaki OH-1] pour les remplacer par des drones tactiques. Cette orientation avait été suggérée par l’attrition importante des Kamov Ka-52 russes en Ukraine.

En février dernier, l’US Army mit prématurément un terme à son programme FARA [Future Attack Reconnaissance Aircraft], qui visait à développer un hélicoptère de reconnaissance et d’attaque pouvant voler à la vitesse de 370 km/h et susceptible d’évoluer en mode autonome pour des missions dans des milieux fortement contestés. Le tout en ayant la capacité de mettre en œuvre des drones.

« En examinant le programme FARA à la lumière des nouveaux développements technologiques, de l’évolution du champ de bataille et des projections budgétaires actuelles, il a été estimé que les capacités accrues qu’il offrait pourraient être obtenues de manière plus abordable et plus efficace en s’appuyant sur une combinaison » de différents équipements, comme les drones et les moyens spatiaux, fit alors valoir l’US Army, qui avait mis le remplacement de ses hélicoptères OH-58D Kiowa et d’une partie de ses AH-64 Apache au premier rang de ses priorités en 2020.

En France, l’avenir de l’hélicoptère de reconnaissance et d’attaque fut posée par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, lors d’une audition au Sénat, en février 2023, alors que le projet de porter le Tigre au standard MK3 était fragilisé par le choix de l’Allemagne de s’en retirer.

« L’hélicoptère Tigre continuera de voler jusqu’en 2040/45. Après, le vrai sujet, c’est le saut technologique. J’ai demandé […] aux armées de regarder si ce qui est imaginé pour le standard 3 correspond bien à ce qu’on veut technologiquement. […] Est-ce qu’on n’aura pas un super hélicoptère déjà démodé [avec les drones]? J’assume poser la question publiquement », avait déclaré le ministre. Finalement, l’Aviation légère de l’armée de Terre devra se contenter de seulement 42 Tigre portés au standard Mk2+ sur les 67 exemplaires qu’elle possède.

De son côté, la British Army n’a jamais exprimé de doute sur l’utilité de ses AH-64E Apache / Guardian, expliquant qu’il suffisait d’adapter leur emploi aux nouvelles réalités du champ de bataille. Même chose pour la Pologne, qui a récemment confirmé l’achat de 96 appareils de ce type, ou encore pour la Corée du Sud, qui envisage de doubler sa flotte.

Certes, depuis le 24 février 2022, les forces russes ont perdu au moins 91 hélicoptères d’attaque. Mais cette attrition au combat a surtout été constatée durant les dix premiers mois de la guerre.

« Depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, il y a eu au moins 23 pertes vérifiées d’hélicoptères d’attaque russes Ka-52. Cela représente plus de 25% de la flotte en service au sein des forces aériennes russes, qui en comptaient alors 90 [exemplaires] et près de la moitié des pertes totales d’hélicoptères russes », avait souligné le ministère britannique de la Défense [MoD], en octobre 2022.

Par la suite, beaucoup d’hélicoptères d’attaque russes [Mi-28, Ka-52, Mi-35M] ont été détruits ou endommagés au sol… Cela a été le cas pour une quinzaine de Ka-52, selon les données compilées par Oryx.

Dans le numéro 0 de Combats Futurs, un revue publiée par le Commandement du Combat Futur [CCF], le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], le général Pierre Schill a abordé la question de l’avenir de l’hélicoptère de reconnaissance et de combat.

« Dans le conflit ukrainien, il est clair que les progrès de la défense sol-air ont été plus rapides que ceux des moyens de pénétration aériens. Dans les phases tactiques, les moyens défensifs l’emportent sur les moyens offensifs conventionnels. […] Les belligérants contournent ce blocage par l’emploi massif de drones de taille, portée et mission différentes. Est-il pour autant pertinent d’en tirer la conclusion définitive de l’obsolescence des moyens aériens traditionnels [hélicoptères d’attaque ou avions de chasse] ? Je ne le pense pas », a affirmé le général Schill.

Cependant, a-t-il admis, « il est certain que dans un conflit de haute intensité marqué par des espaces de densité de défense sol-air, les
hélicoptères sont plus vulnérables ». Toutefois, a poursuivi le CEMAT, le « sujet est plus complexe qu’une simplification qui s’arrête aux images de STRATCOM [communication stratégique, ndlr] qui montraient des destructions d’hélicoptères russes au début de la guerre ».

Ainsi, les RETEX « expliquent qu’après une phase initiale qui a vu leur disparition presque totale du champ de bataille, les hélicoptères d’attaque sont désormais utilisés efficacement en défensive pour interdire toute approche de blindés de la ligne des
contacts. Ce fut notamment le cas lors de la contre-offensive ukrainienne de l’été 2023 au cours de laquelle les hélicoptères antichar russes ont joué un rôle majeur », a expliqué le général Schill.

En outre, a-t-il fait observer, peu d’armées possèdent et « savent utiliser » les hélicoptères d’attaque. « Il serait donc dangereux de mettre au rebut un type d’armement au regard d’une expérience contingente », a estimé le CEMAT. Et cela d’autant plus que « l’efficacité des armées continuera à reposer sur la combinaison des capacités – de toutes les capacités ».

« La complexité des matériels modernes impose par ailleurs une prudence dans les abandons capacitaires tant serait hasardeuse la recréation d’une capacité industrielle abandonnée », a encore insisté le général Schill.

Et de conclure : « Il est en tout cas certain que nous devons prendre en compte certaines évolutions et innovations. Je pense aux drones ou au binôme hélicoptère – drone par exemple qui sont des pistes indispensables à explorer ».

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  • 1 month later...

"Pas à pas, le 9e régiment de soutien aéromobile ( 9e RSAM ) de Montauban progresse dans son objectif de « militarisation ». De la préparation opérationnelle au recrutement en passant par les matériels, les défis à relever ne manquent pas pour ce maillon essentiel de la chaîne de maintenance des hélicoptères de l’armée de Terre"

https://www.forcesoperations.com/au-9e-rsam-des-maintenanciers-du-ciel-sur-la-voie-de-loperationnalisation/

"Le seul segment logistique aura vu son contingent de 20 militaires du rang quadrupler en l’espace de trois ans. Le 9e RSAM est aujourd’hui composé à 50% de personnel militaire. Demain, ils représenteront 70% de l’effectif. "

"Se rapprocher de la première ligne implique, enfin, des efforts à court et à plus long termes sur le segment capacitaire."..."une attention apportée à l’avenir du vecteur signature du 9e RSAM, un PC-6 en service depuis les années 1990"

"Des PC-6 modifiés en attendant un successeur"   "Après une décennie dans le ciel africain, il en ressort de nombreux retours d’expérience et certaines « fragilités ». « Certes l’avion n’est plus projeté, mais il se prépare aux combats futurs », indique le colonel Ravel. Une nouvelle refonte est en cours sur trois axes. Hormis quelques évolutions sur l’avionique, les PC-6 français disposeront d’ici peu d’un poste radio PR4G et d’un kit de blindage à demeure, de quoi « mieux sécuriser l’équipage et le fret ou les passagers » et plus particulièrement lors des phases d’approche."   "Après 30 années de bons et loyaux services, se pose dès maintenant la question de sa succession. Le PC-6 est néanmoins destiné à prendre sa retraite. " : "il reste moins d’une décennie pour déboucher sur un successeur."  + "mais aussi celui d’une armée de Terre ayant besoin de faire sauter davantage ses parachutistes avec des moyens patrimoniaux"  = "la réflexion aboutit à une expression de besoin de l’état-major de l’armée de Terre portant sur « quatre, cinq avions » d’une capacité supérieure à celle du PC-6 et disponibles sur étagère."

Exit alors le PC-12 un temps testé et envisagé ? 

Via https://www.aerobuzz.fr/defense/daher-aux-cotes-de-lalat-depuis-1954/  

Rappel des 8 TBM-700 opérés par l'ALAT. Et que DAher compte bien proposer son KODIAK  pour succéder aux PC-6  

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  • 3 weeks later...

Quelques perspectives ADT selon Air & Cosmos 

https://air-cosmos.com/article/budget-de-defense-l-armee-de-l-air-et-de-l-espace-consolide-sa-chasse-et-son-espace-en-2025-69475

"Des Tigre rénovés ( 7 ) sont ... prévus pour le 1er RHC de Phalsbourg (deux) et les 5e RHC et 4e RHFS, à Pau (cinq appareils)."

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  • 2 weeks later...

Hélicos ALAT et Drones       "intégrer le drone dans la manoeuvre tactique"

https://www.forcesoperations.com/dexercices-en-experimentations-comment-lalat-integre-les-drones-dans-laerocombat/

"L’intégration volontaire ou non de nouveaux acteurs dans la bulle aéroterrestre nécessite de se pencher sur les problématiques de coordination. Un tel travail a déjà été réalisé à plusieurs reprises au Sahel par tous les régiments. Il s’agit désormais d’adapter les savoir-faire à la haute intensité et à un environnement allant au-delà de la ligne de contact, mission confiée au 3e RHC. Voilà un moment que ce dernier multiplie les expérimentations en lien direct avec le groupement aéromobilité de la section technique de l’armée de Terre (GAMSTAT)"

"« Nous devons davantage coopérer mais les outils existent déjà », explique-t-il en écho à l’ « Integrated Command and Control », ce logiciel de l’OTAN conçu pour la programmation et la conduite des opérations aériennes. En théorie réservé aux échelons de commandement supérieurs, l’ ICC est depuis peu descendu à l’échelon régimentaire dans l’ALAT. "

La  " « dronisation » de l’aérocombat est « le sujet le plus complexe parce que nous sommes presque imbriqués, mais aussi le plus exaltant car il implique de nouvelles procédures et l’achat de nouveaux matériels. C’est un nouveau domaine que nous avons commencé à explorer »"

"Du leurrage à l’illumination, plusieurs applications sont simultanément à l’étude. Projeter des Tigre et des Caïman dans la profondeur du dispositif, c’est s’assurer de les exposer à un maillage de défense sol-air dense et potentiellement infranchissable. Plutôt que de s’y frotter, l’ALAT cherchera à créer une brèche à distance en misant sur le drone FPV, cette « bombe volante » pilotée à distance, abondamment utilisée en Ukraine et, surtout, susceptible de prolonger l’armement embarqué de l’hélicoptère. "

"Autre piste, le drone-leurre agira pour attirer les radars et autres capteurs adverses vers d’autres objets que les hélicoptères ... manœuvre de déception...drone capable de simuler la surface équivalente radar d’un hélicoptère en vol"

Au 1-RHC ... "troisième voie, celle du « drone illuminateur ». Un « oeil déporté » chargé d’aller sur l’avant pour illuminer une cible et guider une frappe tout en permettant au Tigre de rester en retrait."

"« Aujourd’hui, nous sommes capables de télépiloter un drone FPV depuis la soute ou la place arrière d’une Gazelle » ...  Il s’agira ensuite d’arriver à le larguer et à le prendre en compte immédiatement depuis la soute pour le piloter. Et, plus tard, d’imaginer comment poser la charge dessus sans menacer la sécurité de l’appareil. Le drone FPV préfigure en quelque sorte l’arrivée des munitions téléopérées  MTO"

« ces MTO qui, demain, pourraient être mises en oeuvre depuis les paniers de roquettes d’un Tigre, par exemple »

Modifié par Bechar06
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  • 2 weeks later...

Extrait de   L'interview complète du patron d'Airbus Hélicoptère dans un grand quotidien (déjà mis dans le sujet Racer), via @Ronfly

https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/en-2027-airbus-helicopters-doit-livrer-plus-de-400-appareils-bruno-even-pdg-d-airbus-helicopters-1010095.html

Collaboration Drone-s - hélicoptère-s

"Comment organiser la collaboration drone/hélicoptère ?

Le combat de haute intensité va renforcer l'engagement des drones dans la zone de contact pour éviter l'attrition. Il faut donc renforcer le besoin de collaboration entre hélicoptères et drones. Il faut voir le drone comme l'extension de l'hélicoptère pour des missions de surveillance et pourquoi pas pour des missions armées. Tout cela va nécessiter des besoins en connectivité, en échanges d'informations, mais également de pilotage de la trajectoire du drone. Nous travaillons très fortement sur ces sujets. On a déjà réalisé des démonstrations à partir d'un H145. Nous l'avons également réalisé dans le cadre d'un projet européen, Musher, qui a démontré la collaboration entre un hélicoptère H130 et un VSR700. C'est un axe de développement stratégique fort sur lequel nous investissons. Nous travaillons également sur la dronisation de notre gamme d'hélicoptères. Nous avons été sélectionnés par les Marines Corp américains sur une première phase pour proposer une dronisation du H145. Nous travaillons pour être capable d'être sélectionné pour la deuxième phase."

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