Boule75 Posté(e) le 15 décembre 2021 Share Posté(e) le 15 décembre 2021 il y a 24 minutes, P4 a dit : D'un point de vue technique, quelle est à l'heure actuelle le niveau d'inter-opérabilté entre un Rafale et un F35 et que sera il au sein des forces aériennes des Emirats entre le standard F4 du Rafale et du F35 livré. Cette question n'est pas évoqué mais n'est elle pas centrale? Même interopérabilité qu'entre un F-35 et un F-16 ? Voire mieux à terme du fait de Contact ? Reformulation : hors L16, avec quoi un F-35 est-il opérable si ce n'est avec lui même ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 15 décembre 2021 Share Posté(e) le 15 décembre 2021 Il y a 14 heures, Claudio Lopez a dit : qu'un autre pays de l'Otan Suisse et Finlande ne font pas partie de l'OTAN. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 16 décembre 2021 Share Posté(e) le 16 décembre 2021 (modifié) Le point de vue de AL-Monitor : Le premier ministre israelien a promis d'intervenir en faveur du F-35 pour les EAU et la problématique HUAWEI avait été traité. Il n'y a donc aucune raison d'arrèter les négociations en cour ... https://c.newsnow.co.uk/A/1108324122?-42681:29153 A emporter : Le Premier ministre israélien a-t-il contribué à sortir de l'impasse la vente d'armes américaines aux EAU ? 15 décembre 2021 Coup de projecteur : Bennett et MBZ auraient parlé des F-35 et de l'Iran. On avance : Moins de 24 heures après que le Wall Street Journal ait révélé que les Émirats arabes unis avaient menacé de se retirer d'un contrat d'armement de 23 milliards de dollars avec les États-Unis, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré le 15 décembre que les États-Unis étaient prêts à " aller de l'avant " avec la vente si les Émirats arabes unis le faisaient. L'avantage d'Israël : Toutes les ventes de systèmes d'armes américains, en particulier les produits haut de gamme comme les avions de chasse F-35, font l'objet d'un examen rigoureux afin de maintenir la technologie américaine la plus sophistiquée sous un contrôle strict. Les ventes d'armes aux pays arabes sont soumises à un test supplémentaire : Elles ne peuvent pas remettre en cause "l'avantage militaire qualitatif" d'Israël dans la région. Blinken, en annonçant que l'administration Biden était prête à aller de l'avant avec l'accord, a déclaré qu'un "examen complet" avait été mené sur le paquet pour assurer le "QME" d'Israël. Bennett offre une aide : La veille de la menace des EAU de se retirer du contrat d'armement, le Premier ministre israélien Naftali Bennett a rencontré le prince héritier d'Abou Dhabi Mohammed bin Zayed Al Nahyan (MBZ) dans la capitale des EAU. Et la conversation n'a pas porté uniquement sur l'Iran et les coentreprises visant à faire progresser les accords d'Abraham. Ben Caspit a le scoop que Bennett "a promis de faire pression sur les États-Unis pour qu'ils lèvent leur gel sur la vente d'avions de combat furtifs F-35 aux EAU". Contexte : Jared Szuba présente ici le contexte de l'approbation par l'administration de Donald Trump du transfert d'armes de 23 milliards de dollars l'année dernière, dans le cadre d'une campagne visant à convaincre les EAU et d'autres États arabes de normaliser leurs relations avec Israël. L'administration Biden s'était inquiétée des liens des EAU avec la Chine en ce qui concerne le développement d'une installation portuaire près d'Abu Dhabi, qui a été interrompu, et le contrat des EAU avec Huawei pour les réseaux 5G, mais ces questions seraient résolues. Une délégation militaire des EAU se trouve à Washington cette semaine pour des discussions au Pentagone. Connexion française : Lors d'une visite du président français Emmanuel Macron à Dubaï le 3 décembre, MBZ a signé un contrat de 19 milliards de dollars pour des avions de combat Dassault Rafale et des hélicoptères de transport Caracal. Un officier supérieur de l'armée émiratie a déclaré que "ce contrat n'est pas considéré comme une alternative au contrat F-35 à venir" avec les États-Unis. Gilles Kepel, qui a accompagné le président Macron à Dubaï, nous livre ses impressions dans le dernier podcast On the Middle East avec Andrew (lien ici). Notre avis : Les Émirats arabes unis, qui ont joué un rôle affirmé et central dans la diplomatie au Moyen-Orient et dans la Corne de l'Afrique, et qui ont pris l'initiative de normaliser les liens avec Israël, considèrent l'engagement des États-Unis à vendre des armes comme une promesse à tenir, étant donné le partenariat bilatéral en matière de sécurité. L'agitation des dernières 24 heures, nous semble-t-il, est plus susceptible de faire avancer l'accord que de le bloquer. Lire la suite : Consultez ce rapport du CRS pour en savoir plus sur la vente d'armes F-35 aux Émirats arabes unis et sur le contexte de l'exigence QME d'Israël ; les documents de l'accord d'Abraham ; et l'éditorial de juin 2020 du ministre et ambassadeur des Émirats arabes unis, Yousef Al-Otaiba, qui met en garde contre l'impact de l'annexion par Israël du territoire palestinien de Cisjordanie sur la normalisation avec les pays arabes. Pour en savoir plus : https://www.al-monitor.com/originals/2021/12/takeaway-did-israeli-pm-help-break-deadlock-over-us-weapons-sale-uae#ixzz7FBpp8q9h Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) Modifié le 16 décembre 2021 par herciv Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bon Plan Posté(e) le 16 décembre 2021 Share Posté(e) le 16 décembre 2021 Il y a 11 heures, emixam a dit : Il me semble que la revente/cession d'avion de combat français ne peut se faire sans l'accord de la France. Donc si l'Algérie ne veux pas que le Maroc s'équipe de Mirage ou de Rafales, même si c'est les Emirats Arabes Unis qui les vend/cède c'est la France (avec les EAU) qui validera et assumera les conséquences avec de l'Algérie. Le torchon brule un peu entre Paris et Alger. Macron a mis le doigt, a juste raison, sur la "rente mémorielle" de la guerre d'Algérie... Bref il est tant de ne plus considérer Alger comme une capitale à part. Et pour le prouver, autorisons fissa cette vente. Ca ne remettra pas en cause les grands équilibres géo stratégique de la région. PS : Alger a demandé à quelqu'un si des soums Kilo avec missiles a changement de milieu ca pouvait gêner un voisin ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
emixam Posté(e) le 16 décembre 2021 Share Posté(e) le 16 décembre 2021 (modifié) il y a 41 minutes, Bon Plan a dit : Le torchon brule un peu entre Paris et Alger. Macron a mis le doigt, a juste raison, sur la "rente mémorielle" de la guerre d'Algérie... Bref il est tant de ne plus considérer Alger comme une capitale à part. Et pour le prouver, autorisons fissa cette vente. Ca ne remettra pas en cause les grands équilibres géo stratégique de la région. PS : Alger a demandé à quelqu'un si des soums Kilo avec missiles a changement de milieu ca pouvait gêner un voisin ? Je disais juste que ce soit directement les EAU ou la France qui vendent/cèdent les appareils au Maroc au final c'est la France qui décidera si la vente est possible donc c'est elle qui supportera (en partie du moins) les conséquences politiques de la vente. Après vu nos rapport avec l'Algérie depuis des années, je pense comme toi qu'il est temps que son "statut spécifique" soit reconsidérer. (Mais là on dévie un peu du sujet). Modifié le 16 décembre 2021 par emixam Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 16 décembre 2021 Share Posté(e) le 16 décembre 2021 (modifié) il y a 45 minutes, Bon Plan a dit : Le torchon brule un peu entre Paris et Alger. Macron a mis le doigt, a juste raison, sur la "rente mémorielle" de la guerre d'Algérie... Bref il est tant de ne plus considérer Alger comme une capitale à part. Et pour le prouver, autorisons fissa cette vente. Ca ne remettra pas en cause les grands équilibres géo stratégique de la région. PS : Alger a demandé à quelqu'un si des soums Kilo avec missiles a changement de milieu ca pouvait gêner un voisin ? Arretons avec cette histoire d' "autorisation" algérienne ! Car à ma connaissance, les 2000-9 émiratie ne sont pas encore à vendre/à donner et que cette question se posera en 2026 lors de la livraison des premiers rafales F4 ! Et d'ici 2026, beaucoup d'eau aura coulé sous les ponts et on ne saura strictement rien de la situation au maghreb en 2026 et des relations franco-algériennes. Modifié le 16 décembre 2021 par Claudio Lopez 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 16 décembre 2021 Share Posté(e) le 16 décembre 2021 17 hours ago, Boule75 said: Même interopérabilité qu'entre un F-35 et un F-16 ? Voire mieux à terme du fait de Contact ? Reformulation : hors L16, avec quoi un F-35 est-il opérable si ce n'est avec lui même ? Oui, et la L16 ne lui permet pas de conserver sa furtivité, s'il n'y pas un canal de communication furtif entre le F35 et XYZ dont le Rafale, à quoi bon acquérir des F35? La question se pose aux EAU mais aussi en Gréce ou en Egypte. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 16 décembre 2021 Share Posté(e) le 16 décembre 2021 On ne pas se servir de la L16 en réception uniquement ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 16 décembre 2021 Share Posté(e) le 16 décembre 2021 2 hours ago, Deres said: On ne pas se servir de la L16 en réception uniquement ? Certainement mais l'avion doté des meilleurs capteurs donnent les pistes et le F35 est reputé pour avoir le top du top à ce niveau. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 16 décembre 2021 Share Posté(e) le 16 décembre 2021 Les EAU font partie du montage pour financer le f-35 au Maroc : Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 16 décembre 2021 Share Posté(e) le 16 décembre 2021 il y a une heure, herciv a dit : Les EAU font partie du montage pour financer le f-35 au Maroc : Impossible ! L'Algérie va rappeler à l'ordre les États-Unis ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 16 décembre 2021 Share Posté(e) le 16 décembre 2021 Il y a 5 heures, P4 a dit : Oui, et la L16 ne lui permet pas de conserver sa furtivité, s'il n'y pas un canal de communication furtif entre le F35 et XYZ dont le Rafale, à quoi bon acquérir des F35? Pour travailler entre F-35 pardi! C'est d'ores et déjà devenu l'avion européen par excellence. Il y a 2 heures, P4 a dit : Certainement mais l'avion doté des meilleurs capteurs donnent les pistes et le F35 est reputé pour avoir le top du top à ce niveau. Ça par contre ça se vérifiera (ou non) dans la durée. N'enterrons pas le Rafale (et même l'Eurofighter) trop vite, surtout contre les avions "legacy" côté russe. En revanche peut-être faudra-t-il compter avec l'existence d'autres sortes de menaces à l'avenir, qui pourraient rebattre les cartes. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 16 décembre 2021 Share Posté(e) le 16 décembre 2021 Il y a 3 heures, P4 a dit : Certainement mais l'avion doté des meilleurs capteurs donnent les pistes et le F35 est reputé pour avoir le top du top à ce niveau. C'est ce que les USA racontent depuis le début, c'est ce qu'ils veulent faire. Mais c'est aussi ce qui leur posait des soucis et leur en pose peut-être encore, avec des pistes non-fusionnées, des tests pas du tout achevés et peut être même une puissance de calcul insuffisante à bord des avions qui justifierait le besoin d'un nouveau réacteur fournissant, ironiquement, plus de refroidissement pour l'informatique (lu dans je-ne-sais quel argumentaire pour le successeur du F135). Au final, on a beaucoup de déclaratif de la part de sources qui se sont révélées, à de multiples reprises, d'une fiabilité digne de Bagdad Bob. Ca aurait convaincu les finlandais, c'est presque ce qu'on a de plus solide pour l'instant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 17 décembre 2021 Share Posté(e) le 17 décembre 2021 Il y a 14 heures, P4 a dit : Certainement mais l'avion doté des meilleurs capteurs donnent les pistes et le F35 est reputé pour avoir le top du top à ce niveau. L'utilisation usuelle est d'être guidé vers la cibles par un AWACS, donc ton avion est passif et souvent radar éteint jusqu'au moment de tirer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
capmat Posté(e) le 17 décembre 2021 Share Posté(e) le 17 décembre 2021 (modifié) @Deres " L'utilisation usuelle est d'être guidé vers la cibles par un AWACS, donc ton avion est passif et souvent radar éteint jusqu'au moment de tirer. " Si "ton avion" est disponible pour voler ... Modifié le 17 décembre 2021 par capmat Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. herciv Posté(e) le 17 décembre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 17 décembre 2021 (modifié) A lire absolument : Le point d evue Chinois sur la réaction des EAU de mettre fin aux négo avec les US. La France est citée en fin d'article et le contenu est une bonne et inattendue surprise. L'instigation anti-Chine de l'Amérique au Moyen-Orient se retournera contre elle Source : China Military Online Rédacteur en chef Chen Zhuo Heure 2021-12-17 17:37:31 Par Ding Long Il y a quelques jours, les Émirats arabes unis ont interrompu les négociations sur un contrat d'armement global comprenant 50 avions de combat F-35 avec les États-Unis. L'intimidation des États-Unis a fait que les Émirats arabes unis, un allié traditionnel des États-Unis au Moyen-Orient, n'ont d'autre choix que de prendre une position claire et nette contre l'hégémonisme américain. Les EAU ont été victimes de la politisation de la vente d'armes par les États-Unis. Cette fois-ci, l'administration Biden menace les EAU de revoir à la baisse leur coopération stratégique avec la Chine et de démanteler les dispositifs de réseau 5G Huawei installés dans les quatre prochaines années, en invoquant la même vieille rengaine de la protection des combattants contre le soi-disant "espionnage" chinois. Toutefois, les États-Unis ne prendraient pas en charge les dépenses correspondantes et ne fourniraient pas de dispositifs de remplacement. Cela revient à demander aux Émirats arabes unis de dépenser une énorme somme d'argent pour passer de l'ère de la 5G à celle de la 4G, ce qui est absolument inacceptable. En fait, les États-Unis savent parfaitement que le réseau 5G de Huawei est un système commercial et complètement différent du système de communication militaire. L'excuse intenable donnée par les États-Unis et leur empressement à "protéger" la sécurité des EAU sont motivés par des considérations plus profondes. Premièrement, les États-Unis veulent empêcher la Chine de combler le vide stratégique qu'ils laissent au Moyen-Orient. Même si Washington a accéléré son retrait du Moyen-Orient, il souhaite toujours maintenir son influence régionale. Afin d'empêcher Pékin d'étendre son influence dans la région, les États-Unis obligent toujours leurs alliés à choisir leur camp et leur demandent de mettre fin à la coopération stratégique avec la Chine dans les domaines militaire, de la haute technologie et autres. En raison de la pression déraisonnable de l'Amérique, les EAU sont contraints de choisir entre les deux grandes puissances - la 5G de Huawei ou les avions de chasse F-35 ? Ces dernières années, la Chine et les EAU ont bénéficié d'une coopération fructueuse dans les domaines de l'énergie, de la technologie, de la médecine et d'autres domaines dans le cadre de l'initiative "Belt and Road". Cette coopération dynamique fait pâlir d'envie les États-Unis, qui s'en prennent donc surtout aux EAU pour leur coopération florissante avec la Chine. Deuxièmement, les États-Unis veulent paralyser les avantages de la Chine en matière de science et de technologie. Les progrès rapides de la Chine dans des domaines tels que le réseau 5G, les nouvelles énergies et l'IA ont brisé le monopole technologique des États-Unis. Incapable de rattraper son retard technologique, Washington, sérieusement mécontent, a eu recours à des moyens administratifs pour contraindre ses alliés à arrêter la coopération technologique avec la Chine, en leur demandant de prendre en compte le coût inexistant du contraire. C'est ce qui se passe actuellement avec ses alliés du Moyen-Orient. Troisièmement, les États-Unis politisent le marché des armes pour reconfirmer leur relation avec leurs alliés. ((=> j'ai fait la même analyse comme étant une changement de stratégie dans la vente du F-35) Les États-Unis créent toutes sortes d'obstacles pour les Émirats arabes unis parce qu'ils veulent faire du contrat d'armement la pierre de touche de leur alliance. Les accords ne seront conclus que si les alliés servent les objectifs stratégiques anti-Chine et anti-Russie des États-Unis. Dans le cas contraire, les États-Unis annuleront l'accord et leur alliance sera en jeu. De nombreux critiques ont interprété la décision des Émirats arabes unis comme une concession tactique visant à obtenir des avancées futures. La plupart de leurs armes et de leurs équipements sont de type américain, et ils ne sont donc pas à l'aise pour se tourner vers d'autres sources, mais leur refus traduit une attitude qui prévaut actuellement dans la région : les pays du Moyen-Orient ne veulent pas se soumettre à la pression américaine, prendre parti entre la Chine et les États-Unis, ou devenir la proie de la lutte entre grandes puissances. L'arrêt récent des négociations a clairement exprimé la position des EAU, pays représentatif de la région. (=> le troisième bloc je vous dit) Les pays du Moyen-Orient adoptent une stratégie diplomatique multidirectionnelle. C'est une règle d'or pour les petits pays afin d'éviter les risques et de rester en sécurité sur la scène internationale. Quelle que soit la pression exercée par les États-Unis, des pays comme les EAU ne peuvent pas choisir l'un plutôt que l'autre. Les EAU savent parfaitement que, pendant longtemps encore, ils dépendront des États-Unis pour leur sécurité et de la Chine pour leur économie. D'autant plus qu'ils considèrent la coopération économique, commerciale et technologique avec la Chine comme le moteur clé du développement futur du pays, ils ne prendront jamais parti comme le demande l'Amérique, à tel point qu'ils ont été contraints de prendre une contre-mesure à l'ultimatum américain. Les États-Unis ne sont plus un allié fiable pour les pays du Moyen-Orient. Le "printemps arabe", l'attaque des champs pétrolifères de Saudi Aramco et la situation en Afghanistan ont rendu les pays du Moyen-Orient extrêmement méfiants à l'égard de leur alliance avec les États-Unis et douteux de la protection qu'ils offrent en matière de sécurité. La "diplomatie des valeurs" de Biden a exercé une forte pression sur eux et en a fait la cible de l'Amérique sur les questions de droits de l'homme. Les États-Unis n'ont invité qu'un seul pays arabe - l'Irak - à leur récent sommet pour la démocratie. Pour aggraver les choses, les États-Unis et le Moyen-Orient sont en concurrence dans le secteur de l'énergie - les premiers n'importent du second que 70 000 barils de pétrole par jour, soit 12 % de leurs importations totales. Par conséquent, au vu de leurs intérêts nationaux et du futur paysage international, les pays du Moyen-Orient décident de ne plus suivre inconditionnellement l'exemple de l'Amérique. Troisièmement, les EAU ont des alternatives. Une raison importante pour laquelle les EAU osent dire non aux États-Unis est que l'ère du monopole technologique américain est révolue. Désormais, les EAU peuvent mettre la main sur des armes, des équipements et des technologies avancées similaires provenant d'autres pays. Il y a quelques jours à peine, ils ont signé un énorme contrat d'armement avec la France prévoyant l'achat de 80 chasseurs F-4 Rafale et de 12 hélicoptères d'attaque. Bien que les EAU aient affirmé que les deux contrats étaient indépendants l'un de l'autre, il est évident que l'existence d'options alternatives leur a donné le courage et la confiance nécessaires pour se défendre contre les brimades et les prix salés des États-Unis.(=> aï ca fait de moi un agent chinois non ?) La suspension abrupte par les EAU des négociations sur le contrat d'armement a pris de court la partie américaine, qui s'est déjà adoucie, plusieurs responsables exprimant l'espoir que les négociations reprennent en cours de route. Compte tenu de l'attitude dominatrice et péremptoire de l'Amérique à l'égard des Émirats arabes unis concernant le contrat d'armement, il est clair que certains politiciens américains continuent de vivre dans leur rêve de guerre froide tout en restant insensibles aux changements qui se produisent dans le monde. Le refus catégorique des EAU a sonné une alarme leur indiquant que leur tentative de mettre en place une alliance anti-Chine de type Guerre froide au Moyen-Orient ou ailleurs est vouée à l'échec. (L'auteur est professeur à l'Institut d'études du Moyen-Orient de l'Université des études internationales de Shanghai.) Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) BOn voilà qui valide ma théorie de l'objectifs de bipolarisme côté US. Par contre çà l'invalide côté Chinois .... Ils semblent constater la montée de ce bloc Moyen-orientale sans s'en effrayer plus que çà. Modifié le 17 décembre 2021 par herciv 3 2 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 17 décembre 2021 Share Posté(e) le 17 décembre 2021 Il y a 3 heures, herciv a dit : Troisièmement, les EAU ont des alternatives. Une raison importante pour laquelle les EAU osent dire non aux États-Unis est que l'ère du monopole technologique américain est révolue. Désormais, les EAU peuvent mettre la main sur des armes, des équipements et des technologies avancées similaires provenant d'autres pays. Il y a quelques jours à peine, ils ont signé un énorme contrat d'armement avec la France prévoyant l'achat de 80 chasseurs F-4 Rafale et de 12 hélicoptères d'attaque. Bam, met ça dans ta plaquette commerciale ! Je me demande si un non Chinois peut faire la même analyse (je précise : non Chinois ET non Russe) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 17 décembre 2021 Share Posté(e) le 17 décembre 2021 Merci @herciv pour tes soulignés et mises en stabilo ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
P4 Posté(e) le 17 décembre 2021 Share Posté(e) le 17 décembre 2021 4 hours ago, capmat said: Si "ton avion" est disponible pour voler ... Si tu en as un, toute les forces aériennes n'ont pas d'avion d'alerte avancé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Niafron Posté(e) le 17 décembre 2021 Share Posté(e) le 17 décembre 2021 Il y a 4 heures, herciv a dit : A lire absolument : Le point d evue Chinois sur la réaction des EAU de mettre fin aux négo avec les US. La France est citée en fin d'article et le contenu est une bonne et inattendue surprise. L'instigation anti-Chine de l'Amérique au Moyen-Orient se retournera contre elle Source : China Military Online Rédacteur en chef Chen Zhuo Heure 2021-12-17 17:37:31 Par Ding Long Il y a quelques jours, les Émirats arabes unis ont interrompu les négociations sur un contrat d'armement global comprenant 50 avions de combat F-35 avec les États-Unis. L'intimidation des États-Unis a fait que les Émirats arabes unis, un allié traditionnel des États-Unis au Moyen-Orient, n'ont d'autre choix que de prendre une position claire et nette contre l'hégémonisme américain. Les EAU ont été victimes de la politisation de la vente d'armes par les États-Unis. Cette fois-ci, l'administration Biden menace les EAU de revoir à la baisse leur coopération stratégique avec la Chine et de démanteler les dispositifs de réseau 5G Huawei installés dans les quatre prochaines années, en invoquant la même vieille rengaine de la protection des combattants contre le soi-disant "espionnage" chinois. Toutefois, les États-Unis ne prendraient pas en charge les dépenses correspondantes et ne fourniraient pas de dispositifs de remplacement. Cela revient à demander aux Émirats arabes unis de dépenser une énorme somme d'argent pour passer de l'ère de la 5G à celle de la 4G, ce qui est absolument inacceptable. En fait, les États-Unis savent parfaitement que le réseau 5G de Huawei est un système commercial et complètement différent du système de communication militaire. L'excuse intenable donnée par les États-Unis et leur empressement à "protéger" la sécurité des EAU sont motivés par des considérations plus profondes. Premièrement, les États-Unis veulent empêcher la Chine de combler le vide stratégique qu'ils laissent au Moyen-Orient. Même si Washington a accéléré son retrait du Moyen-Orient, il souhaite toujours maintenir son influence régionale. Afin d'empêcher Pékin d'étendre son influence dans la région, les États-Unis obligent toujours leurs alliés à choisir leur camp et leur demandent de mettre fin à la coopération stratégique avec la Chine dans les domaines militaire, de la haute technologie et autres. En raison de la pression déraisonnable de l'Amérique, les EAU sont contraints de choisir entre les deux grandes puissances - la 5G de Huawei ou les avions de chasse F-35 ? Ces dernières années, la Chine et les EAU ont bénéficié d'une coopération fructueuse dans les domaines de l'énergie, de la technologie, de la médecine et d'autres domaines dans le cadre de l'initiative "Belt and Road". Cette coopération dynamique fait pâlir d'envie les États-Unis, qui s'en prennent donc surtout aux EAU pour leur coopération florissante avec la Chine. Deuxièmement, les États-Unis veulent paralyser les avantages de la Chine en matière de science et de technologie. Les progrès rapides de la Chine dans des domaines tels que le réseau 5G, les nouvelles énergies et l'IA ont brisé le monopole technologique des États-Unis. Incapable de rattraper son retard technologique, Washington, sérieusement mécontent, a eu recours à des moyens administratifs pour contraindre ses alliés à arrêter la coopération technologique avec la Chine, en leur demandant de prendre en compte le coût inexistant du contraire. C'est ce qui se passe actuellement avec ses alliés du Moyen-Orient. Troisièmement, les États-Unis politisent le marché des armes pour reconfirmer leur relation avec leurs alliés. ((=> j'ai fait la même analyse comme étant une changement de stratégie dans la vente du F-35) Les États-Unis créent toutes sortes d'obstacles pour les Émirats arabes unis parce qu'ils veulent faire du contrat d'armement la pierre de touche de leur alliance. Les accords ne seront conclus que si les alliés servent les objectifs stratégiques anti-Chine et anti-Russie des États-Unis. Dans le cas contraire, les États-Unis annuleront l'accord et leur alliance sera en jeu. De nombreux critiques ont interprété la décision des Émirats arabes unis comme une concession tactique visant à obtenir des avancées futures. La plupart de leurs armes et de leurs équipements sont de type américain, et ils ne sont donc pas à l'aise pour se tourner vers d'autres sources, mais leur refus traduit une attitude qui prévaut actuellement dans la région : les pays du Moyen-Orient ne veulent pas se soumettre à la pression américaine, prendre parti entre la Chine et les États-Unis, ou devenir la proie de la lutte entre grandes puissances. L'arrêt récent des négociations a clairement exprimé la position des EAU, pays représentatif de la région. (=> le troisième bloc je vous dit) Les pays du Moyen-Orient adoptent une stratégie diplomatique multidirectionnelle. C'est une règle d'or pour les petits pays afin d'éviter les risques et de rester en sécurité sur la scène internationale. Quelle que soit la pression exercée par les États-Unis, des pays comme les EAU ne peuvent pas choisir l'un plutôt que l'autre. Les EAU savent parfaitement que, pendant longtemps encore, ils dépendront des États-Unis pour leur sécurité et de la Chine pour leur économie. D'autant plus qu'ils considèrent la coopération économique, commerciale et technologique avec la Chine comme le moteur clé du développement futur du pays, ils ne prendront jamais parti comme le demande l'Amérique, à tel point qu'ils ont été contraints de prendre une contre-mesure à l'ultimatum américain. Les États-Unis ne sont plus un allié fiable pour les pays du Moyen-Orient. Le "printemps arabe", l'attaque des champs pétrolifères de Saudi Aramco et la situation en Afghanistan ont rendu les pays du Moyen-Orient extrêmement méfiants à l'égard de leur alliance avec les États-Unis et douteux de la protection qu'ils offrent en matière de sécurité. La "diplomatie des valeurs" de Biden a exercé une forte pression sur eux et en a fait la cible de l'Amérique sur les questions de droits de l'homme. Les États-Unis n'ont invité qu'un seul pays arabe - l'Irak - à leur récent sommet pour la démocratie. Pour aggraver les choses, les États-Unis et le Moyen-Orient sont en concurrence dans le secteur de l'énergie - les premiers n'importent du second que 70 000 barils de pétrole par jour, soit 12 % de leurs importations totales. Par conséquent, au vu de leurs intérêts nationaux et du futur paysage international, les pays du Moyen-Orient décident de ne plus suivre inconditionnellement l'exemple de l'Amérique. Troisièmement, les EAU ont des alternatives. Une raison importante pour laquelle les EAU osent dire non aux États-Unis est que l'ère du monopole technologique américain est révolue. Désormais, les EAU peuvent mettre la main sur des armes, des équipements et des technologies avancées similaires provenant d'autres pays. Il y a quelques jours à peine, ils ont signé un énorme contrat d'armement avec la France prévoyant l'achat de 80 chasseurs F-4 Rafale et de 12 hélicoptères d'attaque. Bien que les EAU aient affirmé que les deux contrats étaient indépendants l'un de l'autre, il est évident que l'existence d'options alternatives leur a donné le courage et la confiance nécessaires pour se défendre contre les brimades et les prix salés des États-Unis.(=> aï ca fait de moi un agent chinois non ?) La suspension abrupte par les EAU des négociations sur le contrat d'armement a pris de court la partie américaine, qui s'est déjà adoucie, plusieurs responsables exprimant l'espoir que les négociations reprennent en cours de route. Compte tenu de l'attitude dominatrice et péremptoire de l'Amérique à l'égard des Émirats arabes unis concernant le contrat d'armement, il est clair que certains politiciens américains continuent de vivre dans leur rêve de guerre froide tout en restant insensibles aux changements qui se produisent dans le monde. Le refus catégorique des EAU a sonné une alarme leur indiquant que leur tentative de mettre en place une alliance anti-Chine de type Guerre froide au Moyen-Orient ou ailleurs est vouée à l'échec. (L'auteur est professeur à l'Institut d'études du Moyen-Orient de l'Université des études internationales de Shanghai.) Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite) BOn voilà qui valide ma théorie de l'objectifs de bipolarisme côté US. Par contre çà l'invalide côté Chinois .... Ils semblent constater la montée de ce bloc Moyen-orientale sans s'en effrayer plus que çà. Explique peut-être la petite vidéo anti US de l'ambassade de France en Chine l'autre jour… si l'idée c'est de détourner la France des USA pour diviser le camp occidental, on peut pas dire qu'ils font ça subtilement… 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 17 décembre 2021 Share Posté(e) le 17 décembre 2021 Il y a 3 heures, Niafron a dit : Explique peut-être la petite vidéo anti US de l'ambassade de France en Chine l'autre jour… si l'idée c'est de détourner la France des USA pour diviser le camp occidental, on peut pas dire qu'ils font ça subtilement… Les tweets de l'ambassade de Chine en France ne sont pas bien subtils effectivement 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 17 décembre 2021 Share Posté(e) le 17 décembre 2021 Il y a 7 heures, herciv a dit : A lire absolument : Le point d evue Chinois sur la réaction des EAU de mettre fin aux négo avec les US. La France est citée en fin d'article et le contenu est une bonne et inattendue surprise. Bof, les chinois tentent puérilement de jouer le respect de la France avec pour objectif de faire croire qu'ils veulent un monde multipolaire alors qu'en écrivant: "l'ère du monopole technologique américain est révolue" ...ils veulent dire que c'est l'ère de LEUR monopole qui la remplace. "Il y a quelques jours à peine, ils ont signé un énorme contrat d'armement avec la France prévoyant l'achat de 80 chasseurs F-4 Rafale et de 12 hélicoptères d'attaque." T'en fais pas que si ils étaient ennuyés par cette vente ils ne tiendraient pas ce discours. Et ce sont des hélicos de transport, pas de combat, mais c'est un détail. "Bien que les EAU aient affirmé que les deux contrats étaient indépendants l'un de l'autre, il est évident que l'existence d'options alternatives leur a donné le courage et la confiance nécessaires pour se défendre contre les brimades et les prix salés des États-Unis." ...Oui ou alors c'était un contrat au long cours discuté depuis 15 ans et les EAU ont été amenés à signer un peu en avance du fait des atermoiements US et de l'outrage ressenti d'avoir été "privés de F-35" qu'ils désirent avec ardeur. Bref. Si on re-vend une centaine de Rafale à l'Inde (ou pire qu'on les fait produire sur place ce qui ouvrirait la voie à bien plus de ces avions) et les armements associés, je suis certain que les chinois nous joueront une autre chanson... Moi ce que je retiens c'est que la Chine considère le F-35 avec une certaine crainte, ou au moins du sérieux. Et qu'elle est enchantée que le Rafale le "remplace" (ce qui est du domaine du fantasme à mon avis ; il y aura bel et bien des F-35 aux EAU). Si elle craignait le Rafale, la Chine, par la voix de sa presse officielle, ne parlerait donc pas du Rafale en ces termes. Au contraire elle serait très énervée par la concrétisation d'un "axe Rafale", les EAU étant très proches de l'inde qui reste le premier adversaire stratégique de la Chine sur leur "front" sud-ouest. Et le seul avec lequel il y a des escarmouches militaires qui tuent des soldats des deux camps... Même si la vie ne vaut apparemment pas grand-chose dans ces pays surpeuplés. Et pour rappel il est possible que le Rafale indien devienne un vecteur nucléaire. Donc en théorie tout ce qui renforce l'écosystème Rafale est une menace sérieuse. En théorie. Du coup ça veut juste dire que les chinois n'ont pas grand chose à faire des français qui vivotent, et que le centre de leur attention est bel et bien le F-35 et la puissance US. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
emixam Posté(e) le 18 décembre 2021 Share Posté(e) le 18 décembre 2021 Il y a 8 heures, Patrick a dit : Moi ce que je retiens c'est que la Chine considère le F-35 avec une certaine crainte, ou au moins du sérieux. Et qu'elle est enchantée que le Rafale le "remplace" (ce qui est du domaine du fantasme à mon avis ; il y aura bel et bien des F-35 aux EAU). Si elle craignait le Rafale, la Chine, par la voix de sa presse officielle, ne parlerait donc pas du Rafale en ces termes. Ou tout simplement elle est heureuse que le Rafale soit pris car si c'était le F-35, Huawei aurait perdu des milliards de contrat dans les télécommunications... Car l'une des conditions de la vente du F-35 c'est l'exclusion de Huawei des EAU. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARPA Posté(e) le 18 décembre 2021 Share Posté(e) le 18 décembre 2021 Citation Moi ce que je retiens c'est que la Chine considère le F-35 avec une certaine crainte, ou au moins du sérieux. Et qu'elle est enchantée que le Rafale le "remplace" (ce qui est du domaine du fantasme à mon avis ; il y aura bel et bien des F-35 aux EAU). Là je pense qu'on parle plus du côté politique que militaire. Les EAU sont loin, je doute que leurs avions affrontent ceux des chinois. Par contre le choix du F-35 aurait conduit à perdre des marchés pour leurs industriels. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alberas Posté(e) le 18 décembre 2021 Share Posté(e) le 18 décembre 2021 il y a 32 minutes, ARPA a dit : Là je pense qu'on parle plus du côté politique que militaire. Les EAU sont loin, je doute que leurs avions affrontent ceux des chinois. Par contre le choix du F-35 aurait conduit à perdre des marchés pour leurs industriels. Dans la guéguerre de communication que se livrent la Chine et les USA, tout est prétexte à dénigrer l'adversaire. Les Chinois ne craignent rien des EAU, donc F35 ou Rafale à Abu Dhabi, c'est kif kif pour eux. Mais que les EAU fassent un doigt d'honneur aux USA en retardant 20 milliards de contrat et en refusant de chasser Huawey, avec la couverture mondiale des médias, c'est pain béni pour les Chinois. 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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