pascal Posté(e) le 11 avril Share Posté(e) le 11 avril De toute manière il me semblait avoir compris que les Ricains stoppaient ou allaient stopper le soutien des SM2 ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 24 avril Share Posté(e) le 24 avril (modifié) Beaucoup de choses dans ce document qui m'amènent à penser que la F21 a toutes les cartes en mains pour devenir la future torpille néerlandaise. Ensuite ce sera au tour de l'Exocet SM40 et du MDCN j'espère ... les versions tube-launched Américaines n'étant plus produites. Dans la dernière lettre A sur les futures acquisitions --> https://www.tweedekamer.nl/kamerstukken/brieven_regering/detail?id=2025Z08151&did=2025D18590 Projet : Remplacement de la torpille MK48 Besoins qualitatifs et quantitatifs Le rythme des évolutions dans le domaine sous-marin est élevé. La Défense prévoit que la classe Orka sera confrontée à une combinaison de menaces émanant de plateformes ennemies (traditionnelles) avec équipage et de systèmes sans pilote. C’est pourquoi la Défense a besoin d’un nouveau type de torpille pour les sous-marins de la classe Orka. Le remplaçant de la torpille MK48 doit être utilisable pour les missions de combat maritime, telles que la lutte contre les navires de surface ennemis, les véhicules (sous-marins) sans pilote et les sous-marins. Afin de conserver l’avantage au combat, la Défense doit tenir compte des évolutions dans les domaines de la réduction de signature et des systèmes d’autodéfense des adversaires potentiels. La torpille à acquérir doit être optimisée pour les zones d’opération potentielles et les conditions environnementales maritimes dans lesquelles les sous-marins néerlandais seront déployés pour une mission de défense (alliée). De plus, la torpille doit être adaptée à l’engagement contre des systèmes sans pilote relativement grands. Enfin, la Défense vise une coopération approfondie en matière de partage de connaissances et d’autonomie dans le domaine de la maintenance. Les seules qualités techniques de la torpille ne garantissent pas son efficacité. Il est donc essentiel de partager les connaissances relatives aux exercices et aux tactiques. Les utilisateurs du même type de torpille au sein de l’UE et/ou de l’OTAN sont des partenaires possibles pour une telle coopération. La Défense acquerra le nombre adéquat de torpilles conformément au Cadre Politique sur les Stocks Opérationnels (Beleidskader Inzetvoorraden - BKI). En outre, la Défense a besoin de torpilles supplémentaires à des fins d’entraînement. Ces torpilles d’exercice sont récupérées après usage par le navire de soutien aux torpilles, puis préparées pour un stockage à terre ou une réutilisation à bord. En raison du regain d’intérêt pour la Tâche Principale 1 et de la croissance des effectifs de la Défense, davantage d’équipages doivent être préparés. Une partie des besoins d’entraînement sera comblée par la simulation de haute qualité et la formation à terre. En parallèle, l’entraînement de toute la chaîne d’engagement en mer reste essentiel. Projets connexes Ce projet est lié au programme « Remplacement de la capacité sous-marine » (VOZBT) et au projet « Remplacement des navires auxiliaires ». Le projet « Remplacement de la torpille MK48 » doit permettre l’intégration de la nouvelle torpille à bord des nouveaux sous-marins de classe Orka, le programme VOZBT étant responsable de l’identification de l’espace d’intégration disponible dans la conception. Deux des huit nouveaux navires auxiliaires seront également équipés pour transporter et récupérer les torpilles d’exercice après usage. Efficacité et efficience Avec l’exécution de ce projet, la Défense répond, en référence à l’article 3.1 de la Loi de 2016 sur la comptabilité, aux exigences d’efficacité et d’efficience. Efficacité : la Défense disposera d’un armement pertinent pour les futurs sous-marins de classe Orka, adapté à l’évolution de la menace dans le domaine maritime. Pour ce projet, la préférence va à l’acquisition d’un type de torpille déjà existant pouvant répondre aux besoins. Efficience : le remplacement de la torpille MK48 offre de larges possibilités d’emploi, contre des sous-marins et navires avec équipage ainsi que contre des unités sans pilote. Finances Ce projet représente un investissement compris dans la fourchette DMP de 50 à 250 millions d’euros. Cet investissement sera imputé sur le budget d’investissement de la Défense entre 2031 et 2037. Compte tenu du choix de type de torpille encore à faire et de l’interdépendance avec le programme VOZBT, ce projet n’est pas encore mandaté en phase B. Je prévois donc de poursuivre ce projet avec la phase de recherche (phase B du DMP) et d’informer votre Chambre des résultats à travers une lettre B, attendue au premier semestre 2026. Calendrier La livraison des torpilles est prévue à partir du début des années 2030. Je vous informerai plus en détail du calendrier dans la lettre B. Modifié le 24 avril par Titus K 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 26 avril Share Posté(e) le 26 avril (modifié) Calendrier (spéculatif) de renouvellement de la flotte : 1 Bâtiment Ravitailleur 6 Bâtiment de Guerre des Mines 4 Bâtiment de Soutient "Mer" 4 Bâtiments de Soutient "Plongée" 4 Frégates "ASWF" de Lutte Anti-sous-marine 4 Frégates "FuAD" de Défense Aérienne 4 Sous-marins "Orka" 6 OPV/ Bâtiments Amphibies Seul le Karel Doorman (2015) ne va pas être remplacé dans les 15 prochaines années. Modifié le 26 avril par Titus K 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
KLD Posté(e) le 26 avril Share Posté(e) le 26 avril Il y a 4 heures, Titus K a dit : Calendrier (spéculatif) de renouvellement de la flotte : 1 Bâtiment Ravitailleur 6 Bâtiment de Guerre des Mines 4 Bâtiment de Soutient "Mer" 4 Bâtiments de Soutient "Plongée" 4 Frégates "ASWF" de Lutte Anti-sous-marine 4 Frégates "FuAD" de Défense Aérienne 4 Sous-marins "Orka" 6 OPV/ Bâtiments Amphibies Seul le Karel Doorman (2015) ne va pas être remplacé dans les 15 prochaines années. Je n'ai toujours pas très bien compris le principe de ce dernier programme qui doit remplacer des auxiliaires de 13 à 15 000 tonnes et des OPV de moins de 4 000 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril (modifié) Ca semble se confirmer pour +2 ASWF mais c'est pas encore tout a fait clair... A mon avis si la Belgique commande une 3ème, les Pays-Bas vont se contenter de 3 ASWF. Les Pays-Bas vont commander de nouvelles frégates à Damen https://www.meretmarine.com/fr/defense/les-pays-bas-vont-commander-de-nouvelles-fregates-a-damen La marine néerlandaise, va bien commander d’autres frégates anti-sous-marines de nouvelle génération en plus des deux unités déjà annoncées dans le cadre du programme conjoint avec la Belgique, confirme à Mer et Marine la Koninklijke Marine. Damen, le constructeur de cette nouvelle classe de frégates, réalisera partiellement les bâtiments dans son chantier de Galati, en Roumanie. Récemment, le média roumain Puterea a annoncé que la série des quatre futures frégates anti-sous-marines belgo-néerlandaises construites par Damen allait être portée à six unités. À savoir, selon le média local qui cite Gheorghe Savu le directeur de Damen en Roumanie, deux frégates pour la Belgique et quatre pour les Pays-Bas. Contacté par Mer et Marine, la Marine néerlandaise confirme que la série pour les Pays-Bas va bien être prolongée tout en se refusant de donner plus de détails sur le nombre d’unités supplémentaires. Il n'est pas dit que la Belgique n'augmente pas elle aussi son nombre de frégates à terme, le gouvernement belge ayant récemment évoqué la commande d'une troisième frégate. Modifié le 30 avril par Titus K 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 30 avril Share Posté(e) le 30 avril ASWF --> Configuration de propulsion Pour une frégate, il n’est pas évident de considérer la propulsion et l’énergie comme un seul et même sujet. Sur l’ASWF, on a toutefois opté pour une configuration de propulsion avec deux lignes d’arbre, chacune équipée d’un moteur électrique et d’un moteur diesel : cela s’appelle le "combined diesel electric and diesel" (CODLAD). Les différentes configurations possibles permettent d’atteindre différentes vitesses du navire. Avec les moteurs électriques, l’ASWF atteint une vitesse allant jusqu’à environ 15 nœuds. La principale raison de ce choix est la nécessité d’opérer en silence lors des opérations de lutte anti-sous-marine. Cette nécessité a également motivé la conception innovante de l’hélice. Cette configuration de propulsion consomme aussi moins de carburant fossile par rapport à nos frégates actuelles. Les générateurs diesel qui alimentent le navire et les moteurs électriques reposent sur un système de suspension innovant et sont carénés afin de minimiser le profil acoustique. Pour la plage de vitesses de 15 à 23 nœuds, deux moteurs diesel sont embarqués, chacun avec une puissance d’environ 9 MW. Concernant les caractéristiques d’accélération souhaitées, un diesel à grande vitesse est nécessaire. La variante choisie offre la plus grande puissance du marché tout en répondant au profil de maintenance souhaité. Les moteurs électriques disposent d’une fonction "Power-Take-Off" (PTO), leur permettant de fonctionner comme générateurs. Dans cette configuration, les générateurs diesel restent à l’arrêt, ce qui permet d’économiser du carburant et de réduire la charge de maintenance. À partir de 23 nœuds jusqu’à la vitesse maximale, qui est d’au moins 25 nœuds, les moteurs diesel et les moteurs électriques entraînent les lignes d’arbre conjointement. Installation électrique L’installation électrique se compose d’un réseau combiné AC-DC, rendant la distribution d’électricité plus flexible et plus robuste par rapport aux navires actuels. Le réseau DC alimente les principaux utilisateurs tels que les pompes de gouvernail, les pompes d’extinction d’incendie et les dessalinisateurs, et se compose de quatre tableaux DC qui, via des convertisseurs statiques, alimentent chacun un tableau AC. Cela tient compte de la redondance du système et de son emplacement (avant/arrière ; tribord/bâbord). Pour atténuer une éventuelle coupure de courant due à une panne de générateur diesel, chaque tableau DC est couplé à une batterie de bord. Le risque de "black-out" est en outre réduit grâce à l’utilisation d’interrupteurs statiques rapides. Les batteries de bord maintiennent le réseau jusqu’à ce qu’un autre générateur diesel prenne le relais. Les batteries permettent également aux générateurs de fonctionner dans leur mode le plus économique, contribuant ainsi à une consommation de carburant réduite et/ou à une durée de mission plus longue, voire une portée accrue. Le besoin d’un générateur diesel de secours disparaît grâce à cette configuration. Deux des quatre générateurs diesel peuvent en outre être directement connectés au réseau AC. Si jamais le réseau DC devenait partiellement ou totalement inutilisable, certains équipements du navire resteraient tout de même alimentés. Pour éviter toute interruption, l’ASWF est équipé d’unités d’alimentation sans coupure (UPS). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 1 mai Share Posté(e) le 1 mai Derrière le succès du concepteur de sous-marins Nevesbu, âgé de 90 ans https://premium.marineschepen.nl/achter-het-succes-van-90-jarig-onderzeebootontwerper-nevesbu/ Quelques extraits --> Travailler sur le Scorpène En 2002, la Malaisie a commandé à la France deux sous-marins de classe Scorpène. Ces Scorpène sont entretenus en Malaisie par la société locale Boustead Heavy Industry Corporation Submarine Engineering Services. En outre, la marine cherchait une entreprise capable de fournir des conseils sur la maintenance, l'entretien et la modernisation de ces bateaux. En effet, la Malaisie ne veut pas dépendre d'une seule partie en ce qui concerne la capacité de déploiement matériel de ses sous-marins, et elle souhaite acquérir davantage de connaissances et d'expérience dans le maintien de la navigabilité matérielle de ses propres bateaux. « Le premier tour de sélection était un test de connaissances, de compétences et de qualité », explique M. Jurgens. Au final, ils ont battu les autres soumissionnaires, y compris les principaux constructeurs de sous-marins. Désormais, Nevesbu, en collaboration avec BSES, peut soutenir le service sous-marin malaisien. Il s'agit d'une commande importante pour Nevesbu, qui travaillera sur ces bateaux avec 10 personnes par jour. « Nous avons aidé les Espagnols à concevoir le S80 depuis les années 1990 », a poursuivi M. Jurgens, citant la classe Agosta, un modèle français construit par la France et l'Espagne pour les deux marines. « Pour les Espagnols, la ligne de conception 'Agosta - Scorpène' a toujours été la référence. En ce sens, nous sommes habitués aux discussions sur la conception de la famille Agosta et nous avons donc une image et un sentiment de la philosophie de conception qui la sous-tend. Il est donc désormais possible d'intégrer cette philosophie dans un contrat en Malaisie. ... Les temps ont changé. Le Nevesbu prospère à nouveau. Les calculs et les dessins sur les sous-marins sont toujours d'actualité. Nevesbu se développe même en ouvrant des succursales en Indonésie et en Malaisie. Il y a plus d'argent pour la défense dans le monde entier, mais surtout, l'entreprise néerlandaise a réussi à battre de grands concurrents à plusieurs reprises et est même autorisée à faire de l'ingénierie sur les sous-marins Scorpène en Malaisie. ... Pas encore de travaux sur la classe Orka Nevesbu travaille-t-elle encore sur des sous-marins aux Pays-Bas ? Van Rijssen : "Les sous-marins de la classe Walrus ont encore un long chemin à parcourir. Cela signifie qu'il y a beaucoup à faire pour maintenir ces bateaux en bon état de marche. Nous avons beaucoup de travail à faire dans ce domaine." "En ce qui concerne les nouveaux bateaux, la classe Orka, nous n'avons pas de commande pour l'instant." Les nouveaux sous-marins néerlandais seront entièrement conçus à Cherbourg. Nevesbu essaie également de s'impliquer dans d'autres domaines. "Nous pensons que nous pouvons apporter une contribution très précieuse au programme Orka et qu'il est très utile, tant pour le fournisseur que pour la défense néerlandaise, de faire appel à une agence de connaissances néerlandaise qui peut contribuer à la maintenance de ces bateaux tout au long de leur durée de vie. Plus tôt nous serons impliqués dans le programme Orka, mieux nous pourrons remplir ce rôle plus tard au cours de la vie de ce magnifique bateau." Le fait que Nevesbu ait joué un rôle important dans la conception de la classe Walrus continue de porter ses fruits, estime M. Van Rijssen. "Nous savons beaucoup de choses sur ce que les Pays-Bas considèrent comme important lorsqu'il s'agit de l'utilisation de sous-marins. Par exemple, nous disposons de toute l'analyse de l'arbre de défaillance du Walrus, ce qui, je pense, est également très utile pour d'autres nouvelles classes de sous-marins." 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 6 mai Share Posté(e) le 6 mai Concarneau : quatre chasseurs de mines belges et néerlandais en achèvement à flot https://www.meretmarine.com/fr/defense/concarneau-quatre-chasseurs-de-mines-belges-et-neerlandais-en-achevement-a-flot Après l’arrivée de la coque du futur Brugge, construite à Lanester par Kership, il y a désormais quatre nouveaux bâtiments porte-drones de guerre des mines belges et néerlandais en achèvement à flot à Concarneau qui, entre les constructions neuves et la réparation navale, prend de plus en plus des airs de port militaire. Le M940 Oostende est à Lorient pour ses essais. A Concarneau : M840 Vlissingen M841 Scheveningen M941 Tournai M942 Brugge 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 8 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 mai Le 24/04/2025 à 16:38, Titus K a dit : Beaucoup de choses dans ce document qui m'amènent à penser que la F21 a toutes les cartes en mains pour devenir la future torpille néerlandaise. Ensuite ce sera au tour de l'Exocet SM40 et du MDCN j'espère ... les versions tube-launched Américaines n'étant plus produites. Dans la dernière lettre A sur les futures acquisitions --> https://www.tweedekamer.nl/kamerstukken/brieven_regering/detail?id=2025Z08151&did=2025D18590 Projet : Remplacement de la torpille MK48 Besoins qualitatifs et quantitatifs Le rythme des évolutions dans le domaine sous-marin est élevé. La Défense prévoit que la classe Orka sera confrontée à une combinaison de menaces émanant de plateformes ennemies (traditionnelles) avec équipage et de systèmes sans pilote. C’est pourquoi la Défense a besoin d’un nouveau type de torpille pour les sous-marins de la classe Orka. Le remplaçant de la torpille MK48 doit être utilisable pour les missions de combat maritime, telles que la lutte contre les navires de surface ennemis, les véhicules (sous-marins) sans pilote et les sous-marins. Afin de conserver l’avantage au combat, la Défense doit tenir compte des évolutions dans les domaines de la réduction de signature et des systèmes d’autodéfense des adversaires potentiels. La torpille à acquérir doit être optimisée pour les zones d’opération potentielles et les conditions environnementales maritimes dans lesquelles les sous-marins néerlandais seront déployés pour une mission de défense (alliée). De plus, la torpille doit être adaptée à l’engagement contre des systèmes sans pilote relativement grands. Enfin, la Défense vise une coopération approfondie en matière de partage de connaissances et d’autonomie dans le domaine de la maintenance. Les seules qualités techniques de la torpille ne garantissent pas son efficacité. Il est donc essentiel de partager les connaissances relatives aux exercices et aux tactiques. Les utilisateurs du même type de torpille au sein de l’UE et/ou de l’OTAN sont des partenaires possibles pour une telle coopération. La Défense acquerra le nombre adéquat de torpilles conformément au Cadre Politique sur les Stocks Opérationnels (Beleidskader Inzetvoorraden - BKI). En outre, la Défense a besoin de torpilles supplémentaires à des fins d’entraînement. Ces torpilles d’exercice sont récupérées après usage par le navire de soutien aux torpilles, puis préparées pour un stockage à terre ou une réutilisation à bord. En raison du regain d’intérêt pour la Tâche Principale 1 et de la croissance des effectifs de la Défense, davantage d’équipages doivent être préparés. Une partie des besoins d’entraînement sera comblée par la simulation de haute qualité et la formation à terre. En parallèle, l’entraînement de toute la chaîne d’engagement en mer reste essentiel. Projets connexes Ce projet est lié au programme « Remplacement de la capacité sous-marine » (VOZBT) et au projet « Remplacement des navires auxiliaires ». Le projet « Remplacement de la torpille MK48 » doit permettre l’intégration de la nouvelle torpille à bord des nouveaux sous-marins de classe Orka, le programme VOZBT étant responsable de l’identification de l’espace d’intégration disponible dans la conception. Deux des huit nouveaux navires auxiliaires seront également équipés pour transporter et récupérer les torpilles d’exercice après usage. Efficacité et efficience Avec l’exécution de ce projet, la Défense répond, en référence à l’article 3.1 de la Loi de 2016 sur la comptabilité, aux exigences d’efficacité et d’efficience. Efficacité : la Défense disposera d’un armement pertinent pour les futurs sous-marins de classe Orka, adapté à l’évolution de la menace dans le domaine maritime. Pour ce projet, la préférence va à l’acquisition d’un type de torpille déjà existant pouvant répondre aux besoins. Efficience : le remplacement de la torpille MK48 offre de larges possibilités d’emploi, contre des sous-marins et navires avec équipage ainsi que contre des unités sans pilote. Finances Ce projet représente un investissement compris dans la fourchette DMP de 50 à 250 millions d’euros. Cet investissement sera imputé sur le budget d’investissement de la Défense entre 2031 et 2037. Compte tenu du choix de type de torpille encore à faire et de l’interdépendance avec le programme VOZBT, ce projet n’est pas encore mandaté en phase B. Je prévois donc de poursuivre ce projet avec la phase de recherche (phase B du DMP) et d’informer votre Chambre des résultats à travers une lettre B, attendue au premier semestre 2026. Calendrier La livraison des torpilles est prévue à partir du début des années 2030. Je vous informerai plus en détail du calendrier dans la lettre B. Nouvelles armes pour sous-marins : des opportunités pour les fabricants européens https://premium.marineschepen.nl/nieuwe-wapens-voor-onderzeeboten-kansen-voor-europese-fabrikanten/ De quelles armes seront dotés les nouveaux sous-marins néerlandais ? Les nouveaux sous-marins néerlandais doivent pouvoir lancer la torpille américaine MK 48, ainsi que le Tomahawk. C'est ce qu'a annoncé le ministère de la défense il y a quelque temps. Toutefois, il n'est pas encore certain que les sous-marins seront équipés de ces armes ou seulement de ces armes. Le Tomahawk, par exemple, a déclaré des sources françaises à Marineschepen.nl, n'a jamais été une exigence formelle. Le MK 48 l'a été, mais la défense cherche à le remplacer. Cela représente des opportunités pour les entreprises européennes. La Défense a récemment donné son feu vert au remplacement des torpilles MK 48. Cela s'est fait par la publication de la lettre A du 23 avril annonçant 17 projets d'équipement différents. Comme on le sait, les sous-marins de la classe Walrus fonctionnent depuis le début avec la torpille américaine susmentionnée. Cette torpille est actuellement en cours de modernisation et devrait également pouvoir être lancée par les nouveaux sous-marins de la classe Orka. Mais « le rythme des développements dans le domaine sous-marin est rapide », écrit le secrétaire à la défense, Gijs Tuinman, dans la lettre A. « La défense prévoit que la classe Orca sera confrontée à une combinaison de menaces provenant de plates-formes habitées (traditionnelles) et de systèmes sans pilote. C'est pourquoi la défense a besoin d'un nouveau type de torpille pour les sous-marins de la classe Orca ». Alors que le Submarine Service modernise la MK 48 et que COMMIT a exigé que la classe Orka puisse lancer cette torpille, il semble que l'on ne fasse pas encore ses adieux à cette torpille utilisée depuis le début des années 1970. Plusieurs experts interrogés par Marineschepen.nl affirment également que le Service des sous-marins ne veut pas se séparer de cette MK 48 pour l'instant. Cela ne signifie pas nécessairement qu'il n'y a pas de place pour de nouvelles torpilles, explique un expert à Marineschepen.nl. En fait, il se pourrait bien que la classe Orka, ainsi que la classe Walrus, naviguent avec deux types différents de torpilles lourdes. Toutes les torpilles lourdes produites dans les pays de l'OTAN ont un diamètre de 533 mm. Elles doivent pouvoir être intégrées dans le système de gestion du combat (CMS) du sous-marin et connectées au système de lance-torpilles existant. Avec cette combinaison dans les chambres du tube d'étrave, les cibles traditionnelles telles que les navires et les sous-marins habités peuvent être attaquées avec une MK 48 modernisée, conçue à l'origine pour être lancée en eaux profondes par un sous-marin nucléaire. Mais les nouvelles menaces dont parle le secrétaire d'État peuvent également être torpillées avec les torpilles nouvellement conçues. Nouvel investissement dans les torpilles Pendant des décennies, le développement des torpilles a été quasiment au point mort. Pour de nombreuses marines, la torpille était l'arme la plus lourde, mais à l'heure des opérations de maintien de la paix, peu de gens voyaient un avenir à ces armes et les fabricants étaient réticents à investir dans ce domaine. La situation a changé. Plusieurs entreprises ont dépoussiéré leurs départements de conception de torpilles et ont commencé à travailler sur une nouvelle génération prometteuse de torpilles. Les logiciels jouent un rôle majeur dans cette génération, permettant aux nouvelles torpilles de franchir une étape importante en termes de capacités. Tout d'abord, Naval Group a introduit une nouvelle torpille : la torpille F21. En service depuis 2018, elle est destinée aux sous-marins de la classe Suffren, mais sera également embarquée sur les sous-marins brésiliens Scorpène. La MK 48 est une torpille qui fonctionne à l'Ottofuel II, invisible et inodore. La plupart des autres torpilles sont électriques et peuvent néanmoins atteindre des vitesses élevées et couvrir de longues distances. La F21 est également une torpille électrique qui atteint des vitesses de sprint de plus de 50 nœuds et des distances de plus de 50 km. Cette torpille peut également rester en mer plus d'une heure. Grâce à son nouveau traitement, la F21 peut également se diriger vers la cible à faible vitesse, de sorte que la torpille n'est détectée que très tardivement. En plus de viser directement le navire lui-même, un sonar embarqué permet à la torpille de repérer un navire qui s'éloigne à grande vitesse et de le suivre par autoguidage. (wake homing) La torpille française est un candidat évident car le constructeur du sous-marin est également le constructeur de la torpille. Torpille 63 et DM2A5 Mais il y a aussi d'autres possibilités. C'est justement parce que des investissements sont actuellement réalisés dans de nouvelles torpilles. En effet, la société suédoise Saab et la société allemande Atlas Elektronik développent toutes deux une nouvelle torpille. Le développement de ces armes va de pair avec la construction de la classe Orka. Marineschepen.nl s'attend à ce que les deux entreprises participent au projet néerlandais Replacement MK 48. Atlas Elektronik développe la DM2A5 pour les sous-marins allemands et norvégiens de type 212CD, comme cela a été annoncé lors de l'exposition UDT sur les sous-marins. Cette torpille succède à la DM2A4, en service en Allemagne, en Israël et en Espagne, entre autres. Comme ses prédécesseurs, la DM2A5 est développée pour les sous-marins diesel-électriques en eaux profondes et peu profondes. Les concepteurs de torpilles suédois étudient actuellement le successeur de la Torpedo 62 : la Torpedo 63. Cette nouvelle arme s'inspirera également de la technologie des armes précédentes, comme la Torpedo 47 récemment introduite (une torpille légère pour les frégates, par exemple). Naval News a récemment écrit que Saab vise des vitesses d'environ 50 nœuds et des portées de plus de 50 km avec la 63. MK 48 sur les bateaux français Si le Service des sous-marins semble vouloir s'en tenir à la MK 48, il convient de préciser qu'il ne s'agira pas d'un « plug and play ». Au printemps 2023, des représentants de Naval Group ont confirmé à Marineschepen.nl que la France ne souhaite pas que les systèmes d'armes américains soient directement intégrés dans les systèmes français, et que les Américains ne le permettront pas non plus. La solution serait une interface garantissant que les torpilles et les missiles américains n'aient pas à communiquer directement avec le logiciel français du sous-marin. En outre, le lancement du MK 48 nécessite une technique différente de celle à laquelle les Français sont habitués pour leurs propres bateaux. Pour des raisons de sécurité, la marine française lance les torpilles à l'aide d'un bélier, une tige qui pousse physiquement la torpille hors du bateau, s'assurant ainsi que la torpille a bien quitté le bateau. Le MK 48 ne peut pas être lancé de cette manière, il est trop fragile pour cela et est poussé par l'eau (le F21 peut également être lancé de cette manière). Les nouveaux tubes lance-torpilles doivent donc être conçus pour cela. Cela n'a été possible que depuis la signature du contrat, car lors de la procédure d'appel d'offres, les Pays-Bas n'ont pas été autorisés à partager toutes les spécifications des tubes torpilles MK 48 avec les différents chantiers navals. Il y a aussi la situation géopolitique, qui fait que plusieurs experts doutent qu'il soit encore souhaitable d'équiper un sous-marin néerlandais d'un système d'armement américain. L'abandon de la torpille MK 48 comme l'un des systèmes d'armes de l'Orka représente également un risque sur un autre front. Cette torpille est une exigence et figure, selon toute vraisemblance, dans le contrat. Un écart par rapport au contrat pourrait avoir une incidence sur la marge de manœuvre dont dispose la défense pour faire respecter le contrat par le chantier naval, et donc sur le prix et les délais de livraison. Tomahawk Plus encore que le MK 48, le Tomahawk est une arme qui ne peut pas être simplement placée sur un bateau de fabrication française. Les États-Unis n'ont jamais fourni ces armes à la France (ni à l'Allemagne, ni à la Suède). En mai 2024, le Telegraph écrivait que les Américains auraient des difficultés à fournir ce système d'armement pour un bateau de Naval Group. Le ministre de la défense de l'époque, Christophe van der Maat, a écrit en réponse à ce rapport que ce n'est qu'après la signature du contrat avec Naval Group que des discussions auraient lieu avec les Américains afin d'élaborer le « concept d'intégration » des Tomahawks. Les chantiers navals qui ont participé à l'appel d'offres ont reçu des informations encore plus générales sur les exigences d'un missile de croisière. Selon des initiés français, le Tomahawk n'était même pas une exigence et seule une arme de vol croisé a été mentionnée. La lettre susmentionnée de M. Van der Maat indique également que « l'intégration et l'installation proprement dites ne font pas partie du programme de sous-marins. Les chantiers navals candidats ont proposé des dispositions dans leurs offres sur la base d'informations générales (dimensions, poids, etc.) concernant l'armement ». En septembre, un employé de Naval Group a expliqué à Marineschepen.nl que différents types de systèmes d'armes ont été pris en compte dans la conception et que la combinaison exacte n'a pas encore été déterminée. Le Tomahawk pour les sous-marins n'a pas encore été commandé Fin avril, le département d'État américain a approuvé la demande de commande de 175 Tomahawk. Une enquête menée auprès du ministère de la défense révèle qu'il ne s'agit que de Tomahawk destinés aux frégates et non aux sous-marins. Le projet Maritime Strike Acquisition, écrit le ministère de la défense dans une réponse à Marineschepen.nl, « se compose de plusieurs sous-projets, et donc de plusieurs cas de FMS. La capacité de lancement en surface est une, tout comme la capacité de lancement sous la surface pour les sous-marins est une ». La prochaine revue des projets de défense contiendra de plus amples informations sur l'état d'avancement du projet. Alternatives européennes Le programme de frappe maritime est néanmoins entièrement axé sur le Tomahawk, y compris pour les sous-marins. Dans la lettre A de mars 2023, la Défense écrit que le Tomahawk est le seul système d'arme conforme. « Pour les sous-marins de remplacement, les Tomahawk modifiés sont nécessaires dans tous les cas », a écrit le secrétaire d'État en 2023. Plus encore que sur les torpilles américaines, les experts extérieurs à la marine ont critiqué une arme stratégique américaine sur les sous-marins néerlandais depuis que Donald Trump est à la Maison Blanche. Pour seule alternative, la Défense devra donc se pencher sur le MdCN, le missile de croisière français qui peut être lancé via une torpille. Contractuellement, cette étape sera plus facile à franchir et c'est probablement aussi le cas sur le plan technique. Outre les missiles d'attaque terrestre, d'autres développements sont également en cours. Ainsi, MBDA travaille sur le nouvel Exocet SM40 pour les sous-marins et, dans le même temps, la Norvège et l'Allemagne s'intéressent à la version sous-marine du Naval Strike Missile (NSM). Le NSM sera installé sur les frégates néerlandaises, mais il est également développé (à la suite d'une initiative espagnole) pour les sous-marins. La combinaison de systèmes d'armes dont seront dotés les nouveaux sous-marins n'est donc pas encore certaine. Mais le choix ne manque pas. 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 16 mai Share Posté(e) le 16 mai (modifié) Avançons ensemble ! https://www.naval-group.com/en/naval-review-1 La relation entre Naval Group et le ministère néerlandais de la Défense a encore progressé avec la sélection de Naval Group pour le remplacement des sous-marins de classe Walrus par quatre sous-marins Barracuda conventionnels. Ce programme ambitieux est connu sous le nom de Replacement Netherlands Submarine Capability (RNSC). Comment le programme de remplacement des sous-marins néerlandais (RNSC) va renforcer les liens déjà étroits entre Naval Group et le ministère néerlandais de la Défense et, plus largement, les relations stratégiques entre les Pays-Bas et la France Une discussion orchestrée par l’équipe de la Naval Review. Qu’est-ce qui a lancé le programme RNSC ? Sylvain Perrier : Le 30 septembre 2024, Pierre Éric Pommellet, Président-directeur général de Naval Group, et Gijs Tuinman, secrétaire d’État néerlandais à la Défense, ont signé l’accord de livraison des futurs sous-marins de classe Orka (Orka, Zwaardvis, Barracuda et Tijgerhaai), qui remplaceront les actuels sous-marins de classe Walrus. La signature de cet accord de livraison a lancé le programme RNSC et ouvert la voie à des décennies de collaboration entre Naval Group et le ministère néerlandais de la Défense. Toutefois, nos efforts de préparation avaient débuté bien avant le lancement officiel, lors de la phase de précontrat, notamment par l’identification des partenaires néerlandais clés qui seront impliqués dans le programme. Environ dix entreprises ont été associées jusqu’à présent, dont Verebus et Van Halteren Technologies, avec lesquelles des contrats ont déjà été signés. L’entreprise entretient également une coopération active avec les instituts de recherche néerlandais, dont certains deviendront partenaires dans le cadre du programme RNSC, à la suite de leur participation réussie à des projets de navires de surface. Par exemple, une lettre d’intention a été signée avec Marin en novembre dernier. La signature d’un accord de coopération industrielle (Industrial Cooperation Agreement – ICA) le 10 septembre avec le ministère néerlandais des Affaires économiques a formalisé cette stratégie de coopération industrielle de Naval Group avec les secteurs néerlandais de la défense et du maritime. Danny van den Bosch : Le processus visant à trouver le partenaire le plus adapté a débuté il y a plusieurs années. Avant de lancer l’appel d’offres, nous avons eu de nombreuses discussions avec les parties prenantes clés pour évaluer le paysage industriel et déterminer ce qui était réalisable. Nous ne cherchions pas uniquement une capacité industrielle – dont nous savions qu’elle n’existait plus aux Pays-Bas – pour construire les meilleurs sous-marins de leur catégorie, mais aussi un partenaire avec qui nous pouvions entretenir un dialogue d’experts, productif et durable. L’idée était de nous enrichir mutuellement afin de renforcer nos expertises respectives : partager nos connaissances et nos ressources, bâtir une relation de confiance et pouvoir compter les uns sur les autres aujourd’hui, demain et à l’avenir. Dans quel contexte et avec quels objectifs l’appel d’offres a-t-il été lancé ? D. v. d. B. : Les quatre sous-marins d’attaque diesel-électriques actuellement en service dans la Marine royale néerlandaise, mis en service au début des années 1990, ont subi plusieurs modernisations pour prolonger leur durée de vie, mais doivent désormais être remplacés. La signature de l’accord constitue l’aboutissement d’un rigoureux processus de sélection visant à trouver le meilleur partenaire industriel pour les Pays-Bas. Notre décision s’est fondée sur quatre objectifs clés : accroître notre influence stratégique, renforcer notre capacité de frappe maritime, améliorer notre aptitude à recueillir, analyser et partager du renseignement à l’échelle mondiale, et augmenter notre capacité à mener des opérations spéciales. La France et les Pays-Bas partagent une longue histoire maritime et d’ingénierie. Les deux pays s’appuient sur une flotte sous-marine solide dans leur politique de défense, et sont membres de l’OTAN. Les sous-marins néerlandais sont une capacité de niche au sein de l’Alliance, car ils sont expéditionnaires et adaptés aux opérations en eaux littorales comme en haute mer. Cela vaut pour la classe Walrus, et ce sera aussi le cas pour la classe Orka – un point que nous tenons à souligner dès le départ. Nous représentons une part importante des capacités sous-marines de l’OTAN, et cela sera encore vrai dans 30 ans. Nous avons une responsabilité envers la prochaine génération, et nous voulons leur fournir le meilleur sous-marin possible. Pourquoi avoir choisi Naval Group ? D. v. d. B. : Nous avons lancé l’appel d’offres avec des objectifs très clairs, et Naval Group y a répondu avec une proposition correspondant au niveau d’excellence requis pour maintenir les Pays-Bas à la pointe de la guerre sous-marine, avec une nouvelle flotte de quatre sous-marins diesel-électriques de dernière génération. L’expérience considérable de Naval Group dans la construction et le maintien en condition opérationnelle des sous-marins, sa capacité à soutenir les capacités stratégiques et l’autonomie néerlandaises, ainsi que son engagement à intégrer la base industrielle néerlandaise dans la conception, la construction et la maintenance de la future classe de sous-marins, ont fait de la proposition française le meilleur choix. La classe Orka s’inscrit dans la famille Barracuda. En s’appuyant sur les capacités des sous-marins de la classe Suffren issus du programme français Barracuda, et en adaptant la conception de cette famille à nos besoins spécifiques grâce à des échanges approfondis avec Naval Group, les sous-marins de classe Orka offriront à la force sous-marine néerlandaise un avantage décisif dans les combats futurs. Nous avons toujours visé l’excellence absolue pour nos sous-marins. Avec la classe Orka, nous savons que nous resterons à la pointe de la guerre sous-marine. Sylvain Perrier : Il y a sans doute plusieurs raisons pour lesquelles la proposition de Naval Group a été retenue. D’abord, notre expertise dans les sous-marins conventionnels comme non conventionnels, démontrée notamment avec la famille Barracuda, nous distingue. Ensuite, notre proposition s’est appuyée sur une compréhension affinée des besoins de COMMIT, grâce à une phase de dialogue très constructive. Nous avons également porté une attention particulière à l’intégration, dès les premières étapes du projet, d’un éventail de compétences disponibles aux Pays-Bas. Des accords ont d’ailleurs été signés à peine un mois après la signature du Delivery Agreement avec plusieurs partenaires néerlandais. Enfin, notre engagement sur le respect des délais a été un point fort pendant toute la procédure : nous avons garanti de répondre aux exigences dans le calendrier imposé. Cet aspect est crucial car il s’agit d’assurer la continuité opérationnelle de la force sous-marine néerlandaise, avec quatre livraisons prévues entre 2033 et 2037 – les deux premiers espacés de 12 mois, les deux suivants de 18 mois. Quel est le périmètre de responsabilité de Naval Group dans ce programme ? S. P. : En tant que maître d’œuvre du programme RNSC, Naval Group assume l’entière responsabilité de la conception, de la construction et de la livraison des sous-marins. Cela comprend l’identification et la sélection de nouveaux fournisseurs, ainsi que la mise en place d’un cadre solide pour les accompagner tout au long du cycle de vie des bâtiments. Naval Group collabore activement avec la base industrielle et technologique de défense néerlandaise (NL-DTIB), en mobilisant son réseau existant de partenaires néerlandais sur les systèmes et composants critiques, tout en soutenant le développement et le maintien des compétences dans l’écosystème néerlandais sur la durée de vie complète des sous-marins. Ce réseau composé d’instituts de recherche, d’entreprises et de PME offre un large éventail de technologies et de savoir-faire. La sélection de Naval Group dans le cadre du programme RNSC ouvre une nouvelle ambition pour cette relation et représente une opportunité de croissance pour la NL-DTIB comme pour Naval Group, qui bénéficiera de l’expertise de niche de l’écosystème néerlandais. Quelle est la stratégie industrielle du programme ? S. P. : Les activités seront réparties sur l’ensemble des sites de Naval Group, pas seulement à Cherbourg, qui reste historiquement notre site de production de sous-marins. Chaque site se verra confier des rôles spécifiques selon son expertise approfondie. Les entreprises et centres de recherche néerlandais – avec lesquels des contrats ont été signés ou le seront bientôt – contribueront selon leur domaine d’excellence (Royal IHC pour la fabrication de modules, RH Marine pour les systèmes de gestion de l’énergie et de la plateforme, Van Halteren pour les systèmes hydrauliques et les groupes frigorifiques, Bolidt pour le traitement acoustique, Optics 11 pour le sonar remorqué, Marin et TNO pour les études de performance…), en complément de l’expertise de Naval Group. De cette manière, nous répondrons aux exigences de COMMIT, avec l’objectif de fabriquer une classe de sous-marins répondant aux standards élevés de la force sous-marine néerlandaise. Comment envisagez-vous, vous et COMMIT, les prochaines décennies de coopération ? D. v. d. B. : Aller de l’avant ensemble est le principe qui fonde notre coopération – et nous voulons qu’il aille au-delà des mots. Cela ne peut se faire que dans le cadre d’une collaboration étroite, où chaque partie bénéficie de l’expertise et de la méthodologie de l’autre, afin de mener le programme au succès et de créer un sous-marin de niche à la pointe de la technologie, répondant aux besoins des générations à venir. C’est dans cet esprit qu’un collègue et moi-même nous sommes installés à Cherbourg pour être au plus près de l’équipe de Naval Group – d’autres nous rejoindront bientôt. Nous faisons aussi très souvent des allers-retours avec l’équipe de Naval Group aux Pays-Bas, à Utrecht, où se trouve le siège de COMMIT, afin d’assurer une cohésion forte et un environnement de travail transparent. Bien sûr, cela signifie que chacun doit faire un pas vers la culture de l’autre ! Mais nous avons un objectif commun. Je dis toujours que ces sous-marins ne sont pas pour moi : je travaille pour mes enfants et les générations futures – ensemble, nous créons des sous-marins qui resteront pertinents jusqu’aux années 2070. Dans quel état d’esprit êtes-vous maintenant que le programme est lancé ? S. P. : Pour tenir nos engagements dans le cadre du programme RNSC, nous mobilisons toutes nos forces. Tous les sites industriels de Naval Group en France sont désormais impliqués, tout comme plusieurs partenaires industriels en France et aux Pays-Bas, afin qu’ils soient pleinement préparés à contribuer à la réussite du programme. Des actions concrètes ont déjà été menées, et l’anticipation a été notre mot d’ordre dans les mois qui ont précédé la signature de l’accord de livraison. Nous avons tout mis en œuvre pour être prêts à relever ce défi exceptionnel. D. v. d. B. : Nous sommes prêts à renforcer encore notre collaboration. Des jalons concrets ont déjà été franchis, et nous travaillons dur pour faire de ce programme un succès. Nous visons rien de moins que l’excellence : nous voulons pousser toutes les industries impliquées à aller encore plus loin, à chercher comment faire encore mieux. Nous attendons de chaque acteur de cette coopération qu’il donne le meilleur de lui-même et aille au-delà des attentes. Modifié le 16 mai par Titus K 2 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 20 mai C’est un message populaire. Share Posté(e) le 20 mai Un tout nouveau drone-hélicoptère pour la lutte contre les mines https://magazines.defensie.nl/materieelgezien/2025/04/nieuwe-helikopterdrone-skeldar-voor-mijnenbestrijding Déminage avec des systèmes sans équipage Un tout nouveau drone aérien destiné à la lutte contre les mines est en route : le Skeldar V-200. Les premiers opérateurs et techniciens de la Marine royale néerlandaise ont récemment terminé leur formation auprès du fabricant en Suède. « Très instructif », rapporte le sergent-major Jan, opérateur expérimenté de drones, qui a suivi des cours théoriques, pratiques et sur simulateur. Le Skeldar fait partie des nouvelles capacités de lutte contre les mines des marines néerlandaise et belge. Dix unités sont prévues au total, qui seront livrées progressivement à partir de cet automne. « Le déminage va devenir beaucoup plus sûr. » La nouvelle capacité de lutte contre les mines — appelée Naval Mine Warfare Capability (NMWC) — comprend une large gamme de plateformes et de systèmes sans équipage. « Le projet couvre 12 navires, 6 pour les Pays-Bas et 6 pour la Belgique », explique le capitaine de vaisseau Eric Toebast du Commando Materieel en IT (COMMIT). Il inclut également un simulateur, un conteneur C2 et pas moins de 78 systèmes sans équipage. Le Skeldar est l’un de ces systèmes télécommandés, conçus pour rendre les futures opérations de lutte contre les mines plus rapides, plus efficaces et plus sûres. Le Skeldar rendra les futures opérations de lutte contre les mines plus rapides, plus efficaces et plus sûres. Ce drone hélicoptère sans pilote mesure environ 4,5 mètres d’envergure et pèse quelque 250 kilos. À distance, en toute sécurité Cette nouvelle capacité implique un changement complet de méthode : travailler à distance. « Actuellement, nous entrons dans le champ de mines avec le navire, l’équipage et le sonar pour chasser les mines », explique Toebast. « À l’avenir, l’équipage restera en dehors du champ de mines — ce nouveau concept est donc bien plus sûr. » La capacité actuelle, basée à Den Helder, doit être remplacée après 40 ans de service. Les Pays-Bas achètent cette nouvelle capacité conjointement avec la Belgique, qui est la nation leader. L’ensemble de la capacité binationale a été regroupée dans un seul contrat, incluant 10 ans de maintenance. Un contrat d’une grande ampleur, selon Toebast. Liaison de données La principale mission du Skeldar, relativement grand et robuste, est de servir de relais de communication : il assure une liaison de données entre le navire-mère et les drones déployés en avant. « Pour maintenir le contact avec des systèmes sans équipage situés hors du champ visuel, il faut un drone en l’air », explique Toebast. « Notamment pour garder le contact avec l’Unmanned Surface Vehicle (USV 125), un bateau télécommandé. » Quinze de ces USV 125 seront utilisés pour la chasse aux mines, et deux pour le balayage de mines. Ces unités peuvent notamment remorquer ou lancer différents types de drones sous-marins pour détecter, identifier ou neutraliser des mines. Scanner et détecter Le Skeldar servira également à scanner les zones d’opération à la recherche d’obstacles, comme des filets de pêche, des bouées ou des navires. « Troisièmement, ce drone volant nous permet de repérer des mines flottant à la surface ou juste en dessous, ce que nous ne pouvions pas faire jusqu’à présent », poursuit Toebast. Pour cela, le Skeldar sera équipé, en plus de caméras optiques et infrarouges, d’un système LiDAR — une technologie permettant de détecter des objets situés juste au-dessus ou au-dessous de la surface de l’eau. En outre, la présence d’un Skeldar en vol permet à la marine d’avoir une bien meilleure image de la situation maritime, ajoute Toebast. « Le radar d’un navire ne couvre que l’horizon. Mais si vous faites voler le Skeldar devant vous, vous avez une vue sur l’ensemble de la mer du Nord. C’est très impressionnant. » M941 Tournai Les deux premiers nouveaux navires de lutte contre les mines seront livrés cette année : un pour la Belgique (BNS Oostende) et un pour les Pays-Bas (Zr.Ms. Vlissingen). L’emploi du Skeldar est prévu à partir du troisième navire, en 2026, le M941 Tournai, pour la Belgique. Après l’arrivée du Tournai, les deux premiers navires seront mis à jour pour être compatibles avec le Skeldar. Le premier Skeldar devrait être livré cet automne, d’abord uniquement pour l’entraînement, dans les Ardennes. Le Zr.Ms Vlissingen est la première nouvelle plateforme néerlandaise de lutte contre les mines dans le cadre du projet binational de « remplacement de la capacité de lutte contre les mines ». Il a récemment effectué une sortie d’essai depuis le port français de Concarneau. Une préparation conjointe Collaborer avec la Belgique n’est pas nouveau dans le domaine du déminage. « Cela fait des années que nous préparons les capacités ensemble : formation, entraînement, exercices », explique Toebast. « Mais les missions sont nationales, dirigées depuis Bruxelles ou La Haye. Cela dit, nous avons souvent mené des missions conjointes, par exemple en mer Rouge ou dans le Golfe. En pratique, nous travaillons donc beaucoup ensemble. Mais chaque pays conserve le droit de décider d’engager ou non ses navires. » Appel d’offres européen La Belgique a mené l’appel d’offres européen pour la capacité MCM, avec un cahier des charges d’environ 2.500 critères. L’objectif était une capacité de lutte contre les mines plus rapide, plus performante et plus sûre. Elle devait aussi être efficace contre les mines flottantes, ancrées et posées au fond. Quatre consortiums ont répondu. Leur offre a été évaluée aux niveaux stratégique, financier et opérationnel. Groupe Naval et Exail Technologies sont arrivés en tête sur tous les critères. Ils ont formé un consortium appelé Belgium Naval Robotics (BNR). Exail a sous-traité le Skeldar à UMS Skeldar (filiale de Saab), n’étant pas elle-même fabricante de drones volants. Coordination et certification À l’heure actuelle, le service de lutte contre les mines ne dispose pas de drones volants. « En réalité, le Skeldar est un projet aérien, mais intégré dans un programme maritime. Et cela s’est bien ressenti », analyse Toebast. « Au fil du projet, nous avons dû nous appuyer de plus en plus sur les connaissances de l’armée de l’air, sur les systèmes aéronautiques de COMMIT et sur l’Autorité militaire de l’aviation (MLA). » Étant donné qu’il s’agit d’une première, de nombreux éléments ont dû être définis et harmonisés. « Nous sommes le premier grand client du Skeldar », précise Toebast. Cela a impliqué, entre autres, un gros travail sur la certification de vol, d’autant que les autorités aéronautiques des deux pays appliquent des normes différentes. En outre, un système aéronautique ne peut être immatriculé que dans un seul pays. Il a donc été décidé d’immatriculer et de certifier provisoirement les 10 Skeldar en Belgique. Parcs éoliens en mer Tous ces efforts poursuivent un objectif fondamental : un déminage plus sûr, plus performant et plus rapide. À quel point cet achat est-il prioritaire ? « C’est la priorité numéro un », insiste Toebast. « La capacité de lutte contre les mines, c’est la défense du territoire national, dans le spectre le plus élevé de la violence. » C’est d’ailleurs l’une des rares capacités militaires également utilisées en temps de paix. « Chaque semaine, des explosifs datant de la Seconde Guerre mondiale sont retrouvés en mer du Nord, notamment sur les chantiers de parcs éoliens en mer. Et cette capacité permet aussi de les neutraliser. » Les premiers opérateurs et techniciens de la Marine royale néerlandaise ont récemment terminé la formation Skeldar en Suède. À droite : le sergent-major Jan, chef d’équipe senior UAV MMG. Sergent-major Jan, opérateur de drone Le sergent-major Jan, chef d’équipe principal UAV MMG de la marine, se réjouit de ces nouveaux équipements. « Avec ce Skeldar, on ouvre une voie totalement nouvelle. Avant, le navire se trouvait en zone dangereuse, mais désormais on peut y envoyer des systèmes sans équipage à distance. C’est formidable de pouvoir faire ce travail avec moins de risques. En plus, le rayon d’action devient bien plus large. J’en suis très heureux. Des champs de mines continuent d’apparaître, comme en Ukraine. Et il reste aussi de nombreux champs de mines historiques, datant entre autres des Première et Seconde Guerres mondiales. J’ai effectué du déminage en Méditerranée et près de l’Islande. Et nous allons régulièrement en mer Baltique. Il y en a énormément là-bas, tout comme en mer du Nord. Ce renouvellement est donc vraiment bienvenu. Nous travaillons encore avec des plateformes vieilles de plus de 40 ans, utilisant des technologies âgées de 60 ans. La nouvelle boîte à outils est donc une immense amélioration. » Caractéristiques du Skeldar V-200 Type : aéronef sans pilote (UAV) Charge utile : jusqu’à 40 kg Rayon d’action : jusqu’à 100 km Autonomie : plus de 5 heures Vitesse maximale : plus de 140 km/h ATOL : décollage et atterrissage automatiques VTOL : décollage et atterrissage verticaux 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 22 mai Share Posté(e) le 22 mai Quelques elements budgétaires pour 2025. Le budget pour le programme guerre des mines B/NL a légèrement enflé "La France a également décidé d’acquérir six navires basés sur le même design. À cette fin, la France, la Belgique et les Pays-Bas ont signé un MoU. Les futures coopérations en matière de lutte contre les mines (MCM) seront coordonnées par un groupe de pilotage franco-belgo-néerlandais pour la MCM." 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rasi Posté(e) le 23 mai Share Posté(e) le 23 mai https://www.navalnews.com/naval-news/2025/05/netherlands-abandons-tomahawk-integration-in-submarines/ Les Pays-Bas abandonnent l'intégration du Tomahawk des futurs sous-marins. Cela laisse le champ libre à une potentielle vente de MdCN. « La chaîne de production du Tomahawk, version spécifique aux sous-marins, doit être redémarrée, ce qui implique de longs délais de production et des risques financiers majeurs », a déclaré Defensie Projectenoverzicht 2025. « Les sous-marins, qu'ils soient existants ou nouveaux, ne seront donc pas équipés du Tomahawk. » Naval News croit savoir que le ministère de la Défense néerlandais a contacté d'autres gouvernements pour étudier la possibilité d'un achat groupé plus important afin de partager les coûts d'ingénierie non récurrents liés à la reprise de la production du Tomahawk TTL. Cependant, faute de trouver des partenaires, il a conclu que le délai et le coût de cet achat relativement modeste ne seraient pas économiquement viables. Une solution alternative probable de frappe en profondeur pour les sous-marins de classe Orka serait le missile de croisière naval (MdCN) de MBDA : le système de missile de croisière d'attaque terrestre est déjà intégré et qualifié avec le SNA français de classe Suffren (programme Barracuda) qui sert de conception parente pour la classe Orka néerlandaise. 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brian Posté(e) le 23 mai Share Posté(e) le 23 mai Ne peuvent-ils pas aussi demander une tranche VLS ? De ce que je comprends c'est la version torpedo lunch qui pose problème. Le MDCN chez nous est aussi lancé comme une torpille (mais le dev est payé et la production en cours, c'est vrai) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 24 mai Share Posté(e) le 24 mai Quand jusqu' à 4 bégaiements ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 24 mai Share Posté(e) le 24 mai Il y a 11 heures, Brian a dit : Ne peuvent-ils pas aussi demander une tranche VLS ? De ce que je comprends c'est la version torpedo lunch qui pose problème. Le MDCN chez nous est aussi lancé comme une torpille (mais le dev est payé et la production en cours, c'est vrai) C’est pas si simple que ça une tranche de VLS, ça ferait vraisemblablement exploser la facture … Je pense que les MDCN vont très bien faire l’affaire En plus les Orka emportent une 30aine de munitions et ont 6 TLT, donc ils sont très bien adaptés au lancement de missiles par tubes ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 24 mai Share Posté(e) le 24 mai Il y a 17 heures, rasi a dit : MdCN. « La chaîne de production du Tomahawk, version spécifique aux sous-marins, doit être redémarrée, ce qui implique de longs délais de production et des risques financiers majeurs », a déclaré Defensie Projectenoverzicht 2025. « Les sous-marins, qu'ils soient existants ou nouveaux, ne seront donc pas équipés du Tomahawk. » Ça fait plusieurs années qu’on est au courant que la production de tomahawk TTL est arrêté … Je sais pas ce que pensaient les autorités, mais redémarrer la production pour 50 missiles allait évitement être exorbitant… On se demande d’ailleurs comment TKMS et Saab auraient fait pour proposer une alternative ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 24 mai Share Posté(e) le 24 mai (modifié) Il y a 2 heures, Titus K a dit : Ça fait plusieurs années qu’on est au courant que la production de tomahawk TTL est arrêté … Je sais pas ce que pensaient les autorités, mais redémarrer la production pour 50 missiles allait évitement être exorbitant… On se demande d’ailleurs comment TKMS et Saab auraient fait pour proposer une alternative ? Intéressant ! Du coup est-ce que cela ne favorisera pas Naval Group dans la compétition pour fournir à la Pologne trois sous-marins équipés de missiles de croisière ? Modifié le 24 mai par CANDIDE 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brian Posté(e) le 24 mai Share Posté(e) le 24 mai Il y a 5 heures, Bechar06 a dit : Quand jusqu' à 4 bégaiements ? Merci le site qui me donne un 302 gateway je sais pas quoi. Je me reconnecte le lendemain je vois trois postes ... Vous aussi vous avez le site qui bug et devient inaccessible ? ça me le fait un jour sur deux. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bechar06 Posté(e) le 24 mai Share Posté(e) le 24 mai (modifié) Il y a 9 heures, Brian a dit : Merci le site qui me donne un 302 gateway je sais pas quoi. Je me reconnecte le lendemain je vois trois postes ... Vous aussi vous avez le site qui bug et devient inaccessible ? ça me le fait un jour sur deux. Oui, rassure toi tu n'es pas seul ! Rigolo ! Pb tehnique du site lui-même: sans doute trop de succès et trop bien informé ! Solution simple : tu te lêves tôt et tu navigues sans pb ! On se tutoit sur le site ... Modifié le 24 mai par Bechar06 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brian Posté(e) le 24 mai Share Posté(e) le 24 mai (modifié) J'ai un peu de mal à comprendre ton message Bechar par contre. Tu me reproches quelque chose ? "Rigolo" c'est de l'humour ou autre chose ? Pour le vouvoiement je m'adressais à tout le monde. edit: pour revenir un peu au sujet. Le problème il me semble avec les missiles lancés par tubes de torpilles, c'est la difficulté pour avoir des salves. Le temps du tir, du rechargement des tubes, et le fait que ça "mange" de la place pour des torpilles ou des missiles antinavires, ce n'est pas un moyen qui me semble adapté pour des frappes en masse. Modifié le 24 mai par Brian Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 24 mai Share Posté(e) le 24 mai (modifié) il y a 25 minutes, Brian a dit : edit: pour revenir un peu au sujet. Le problème il me semble avec les missiles lancés par tubes de torpilles, c'est la difficulté pour avoir des salves. Le temps du tir, du rechargement des tubes, et le fait que ça "mange" de la place pour des torpilles ou des missiles antinavires, ce n'est pas un moyen qui me semble adapté pour des frappes en masse. C'est pour ca que je disais que les Orka sont assez bien équipés pour lancer des missiles par tube lance torpilles, puisqu'ils ont 6 TLT et 30 armes en stock ... les Suffren sont bien plus limités. Astute --> 6 TLT - 38 armes Orka --> 6 TLT - 30 armes Suffren --> 4 TLT - 24 armes Modifié le 24 mai par Titus K 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ogo Posté(e) le 24 mai Share Posté(e) le 24 mai Il existe des Soums classiques avec VLS ? Autre que sur papier, je veux dire. Parce que dans le cas contraire, ça ouvrirai un boulevard énorme au MDCN ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 24 mai Share Posté(e) le 24 mai (modifié) il y a 25 minutes, ogo a dit : Il existe des Soums classiques avec VLS ? Autre que sur papier, je veux dire. Oui les KSS-III Sub-Coréens par exemple avec missiles balistiques et missiles de croisière --> https://en.wikipedia.org/wiki/KSS-III_submarine 6 VLS dans le batch 1 10 VLS dans le batch 2 Mais en effet le MDCN a un quasi monopole dans les solutions tube launched. Kongsberg va developper un NSM SL mais avec une portée incomparable au MDCN. Je pense que les turcs vont aussi developper quelque chose dans ce domaine. Modifié le 24 mai par Titus K Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Brian Posté(e) le 24 mai Share Posté(e) le 24 mai Les futurs soum des Israéliens aussi. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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