Clairon Posté(e) le 6 mars Share Posté(e) le 6 mars Il y a 3 heures, Patrick a dit : Je ne fais plus confiance aux "compétitions" Européennes. Dès que le résultat ne va pas dans le sens des gros intérêts politico-économico-industriels du pays qui organise la compétition, c'est le psychodrame, surtout quand c'est les Français qui gagnent. Je suis pas ultra-optimiste dans le cas des sous-marins néerlandais, mais on est ici un peu dans une situation différente. La France s'est faite "sortir" dans des compets Européennes surtout quand elle était face aux US ... Ici les ricains n'ont rien à proposer Et si NG gagne ça veut dire qu'ils ont la meilleure offre technique, industrielle et financière (ça veut pas dire la moins chère), car en effet le batave ne se suffit pas de promesses et d'approximations. Clairon 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 6 mars Share Posté(e) le 6 mars (modifié) Il y a 5 heures, rasi a dit : Il y a déjà une (petite) polémique dans la polémique , c'est liée à la prise de position de la province de Hollande méridionale en faveur de Damen. La province de Hollande méridionale doit expliquer pourquoi elle a récemment exprimé une préférence si nette pour le constructeur naval Damen... Le SP, Volt, le Parti pour les Animaux, 50PLUS et le groupe Gezond Verstand Zuid-Holland au Conseil provincial ont posé des questions écrites à ce sujet. Les parties se demandent pourquoi la province « défend » Damen dans une lettre adressée à l'informateur Kim Putters, alors qu'un autre constructeur naval de Hollande méridionale (Royal IHC) est également candidat .... Royal IHC c'est le constructeur avec lequel Naval fait la proposition. https://www.binnenlandsbestuur.nl/bestuur-en-organisatie/zuid-holland-beticht-van-voortrekken-lobby-voor-onderzeeers Oui. C'est amusant, ça me fait penser au débat entre HAL et Reliance ADA Group en Inde autour de l'industrialisation du Rafale en Inde, à coups de "Ambani n'a pas d'expérience!" Il y a 5 heures, Titus K a dit : Le retour industriel fait partie de la competition, meme si ce n'est pas le point le plus important. La dernière competition pour un projet néerlandais (et belge) à d'ailleurs été remportée par Naval Group dans le cadre des bâtiments de guerre des mines (meme si le choix a été fait par la Belgique) Pour l'instant la proposition NG semble être préférée par les dirigeants politiques et par la marine, je trouve que ca va déjà dans le bon sens pour la France... Exact pour les chasseurs de mine. Mais justement j'avais l'impression d'un lot de consolation avant l'annonce d'une mauvaise nouvelle à l'époque. Ma foi, nous verrons bien. Il y a 5 heures, MrSpirou a dit : C'est quoi l'alternative aux compétitions pour les grands projets? Faire du lobbying auprès des pays qui achètent des trucs sur étagère sans se poser des questions (style la Belgique) et sans concurrent local (style la Belgique) ? Pas facile de trouver d'aussi gros pigeons clients. J'ai pas le sentiment que la Belgique, où pour rappel Cockerill rachète Arquus en ce moment, se soit faite "pigeonner" avec CAMO. Ou bien il faut m'expliquer. Parce que ce n'étaient pas les solutions étrangères qui manquaient. À moins que tu sois sur la ligne de Dedonder et son hystérie devant le refus que la Belgique qui achète des F-35, entre dans le SCAF et "pas pour avoir des miettes" après que SABCA & Co aient envoyé paitre Dassault avec fracas en premier lieu et que LM aient rechigné à fournir du workshare aux mêmes... La France ne se pose pas de questions pour acheter un paquet d'armes légères en Belgique non plus. Ni pour ramener du business pour un paquet d'obus aussi (via Meccar, qui désormais fait partie de Nexter). Il y a 3 heures, Julien a dit : C’est le client qui décide de la procédure de sélection. Zapper les appels d’offres où on a aucune chance ok, mais faire la diva qu’on ne va pas concourir parce qu’il peut y avoir des polémiques politiques faut quand même revenir sur terre on a besoin d’exporter et on a pas les moyens de se contenter uniquement de nos chasses gardées si tant est qu’on en aient encore. Le problème c'est que quand la compétition a un volet politique tellement abscons qu'on ne PEUT PAS gagner même avec le meilleur produit au meilleur prix et aux meilleures conditions ou ce que tu veux, les coûts engagés pour concourir et hériter au final d'une image de perdants, eux, on ne les rattrape pas. Il y a 3 heures, Clairon a dit : Et si NG gagne ça veut dire qu'ils ont la meilleure offre technique, industrielle et financière (ça veut pas dire la moins chère), car en effet le batave ne se suffit pas de promesses et d'approximations. Et politique! Parce que vu les intérêts derrière, et on peut le comprendre, il y a des gens qui ne vont pas se laisser faire. Modifié le 6 mars par Patrick 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Picdelamirand-oil Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars Naval Group bientôt fixé sur la vente de sous-marins Barracuda aux Pays-Bas Le gouvernement néerlandais doit annoncer dans les prochains jours le lauréat de l'appel d'offres pour le remplacement de sa flotte de quatre sous-marins. Avec son bâtiment d'attaque du programme Barracuda, le constructeur français semble être en bonne position pour l'emporter. C'est une course à plusieurs milliards d'euros, qui doit trouver sa conclusion dans les prochains jours. Le gouvernement néerlandais doit annoncer à la mi-mars le vainqueur de l'appel d'offres initié en 2017 pour le remplacement de sa flotte de sous-marins. Un contrat estimé en 2019 à plus de 2,5 milliards d'euros par La Haye - siège de l'exécutif - mais c'était avant la reprise de l'inflation… 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars (modifié) Apparemment selon bloomberg et toute les bruits de couloir , ce serait in the Pocket pour Naval Group ! Par contre, je suis surpris par le petit montant de 2,5 milliards pour 4 sous marins qui sont toute de même de classe "Barracuda" environ 6000 tonnes (même plus car ils doivent avoir un gros réservoire de gazoil contrairement au SNA français ), bref ce ne seront pas des "petits" Scorpene . Toutefois, c'est un contrat qui serait très prolifique pour Naval Group , Thales et l'industrie française car contrairement aux sous marins australiens, toute l'éléctronique embarquée et le système d'arme sera bien français ! Modifié le 7 mars par Claudio Lopez 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MrSpirou Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars Il y a 11 heures, Patrick a dit : Oui. C'est amusant, ça me fait penser au débat entre HAL et Reliance ADA Group en Inde autour de l'industrialisation du Rafale en Inde, à coups de "Ambani n'a pas d'expérience!" Exact pour les chasseurs de mine. Mais justement j'avais l'impression d'un lot de consolation avant l'annonce d'une mauvaise nouvelle à l'époque. Ma foi, nous verrons bien. J'ai pas le sentiment que la Belgique, où pour rappel Cockerill rachète Arquus en ce moment, se soit faite "pigeonner" avec CAMO. Cockerill n'a de belge que le siège social. Il faut prendre du recul. Ou bien il faut m'expliquer. Parce que ce n'étaient pas les solutions étrangères qui manquaient. Ça tombe bien : je parlais justement du fait qu'il n'y avait pas de solutions locales. Ce qui explique la facilité d'avoir des programmes g2g (ce qu'est CAMO) avec la Belgique. À moins que tu sois sur la ligne de Dedonder et son hystérie devant le refus que la Belgique qui achète des F-35, entre dans le SCAF et "pas pour avoir des miettes" après que SABCA & Co aient envoyé paitre Dassault avec fracas en premier lieu et que LM aient rechigné à fournir du workshare aux mêmes... La France ne se pose pas de questions pour acheter un paquet d'armes légères en Belgique non plus. Ni pour ramener du business pour un paquet d'obus aussi (via Meccar, qui désormais fait partie de Nexter). Le problème c'est que quand la compétition a un volet politique tellement abscons qu'on ne PEUT PAS gagner même avec le meilleur produit au meilleur prix et aux meilleures conditions ou ce que tu veux, les coûts engagés pour concourir et hériter au final d'une image de perdants, eux, on ne les rattrape pas. Et politique! Parce que vu les intérêts derrière, et on peut le comprendre, il y a des gens qui ne vont pas se laisser faire. Tu as surinterprété mon message. Je n'ai jamais dit que la Belgique s'était fait pigeonner. Je rappelais le simple fait que, dans le cadre de ce genre de grand contrat : -Soit les industriels sur place vont faire pression sur leur gouvernement. -Soit les industriels n'existent pas et ça va être facile d'obtenir un contrat g2g. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. CANDIDE Posté(e) le 7 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 mars (modifié) Il ne faut pas vendre la peau de l'ours, certes, et un choix politique est toujours possible au dernier moment. Néanmoins, les Pays-Bas recherchant un sous-marin océanique, il me semble que seul Naval Group a l'expérience de ce type de sous-marin. Par ailleurs, s'ils sont les moins-disants et peuvent livrer plus rapidement, c'est peut-être parce qu'ils ont investit plus de 500 millions d'Euros dans les études, le développement et la co-fabrication de la classe Attack pour la marine Australienne. "Selon Bloomberg, qui s’appuie sur des sources « proches du dossier », le « Black Sword Barracuda » de Naval Group tiendrait la corde, une annonce. Ce choix devrait être officiellement annoncé une fois qu’il aura été approuvé par le cabinet néerlandais, ce qui ne saurait tarder. En tout cas, les interlocuteurs de l’agence de presse ont indiqué que les ambassadeurs de France, d’Allemagne et de Suède ont été informés de cette décision. « En évaluant les offres, les autorités néerlandaises ont estimé que Naval Group avait fait la meilleure offre en termes de rapport qualité-prix mais aussi de rapidité de livraison », a expliqué l’une des sources." Modifié le 7 mars par CANDIDE 1 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars (modifié) Il y a 1 heure, CANDIDE a dit : Il ne faut pas vendre la peau de l'ours, certes, et un choix politique est toujours possible au dernier moment. Néanmoins, les Pays-Bas recherchant un sous-marin océanique, il me semble que Naval Group a l'expérience de ce type de sous-marin. Par ailleurs, s'ils sont les moins-disants et peuvent fournir plus rapidement, c'est peut-être parce qu'ils ont investit plus de 500 millions d'Euros dans les études et le développement de la classe Attack pour la marine Australienne. "Selon Bloomberg, qui s’appuie sur des sources « proches du dossier », le « Black Sword Barracuda » de Naval Group tiendrait la corde, une annonce. Ce choix devrait être officiellement annoncé une fois qu’il aura été approuvé par le cabinet néerlandais, ce qui ne saurait tarder. En tout cas, les interlocuteurs de l’agence de presse ont indiqué que les ambassadeurs de France, d’Allemagne et de Suède ont été informés de cette décision. « En évaluant les offres, les autorités néerlandaises ont estimé que Naval Group avait fait la meilleure offre en termes de rapport qualité-prix mais aussi de rapidité de livraison », a expliqué l’une des sources." Effectivement, les frais d'étude de ce type de sous marin ont déjà été financé par les australiens et les plans de travail , les plans de charge et tout les prix pour l'appareil industriel sont connus. Cela a permis à Naval Group de venir avec des arguments en béton armée alors les autres concurrents ne pouvaient venir que avec de bellles "approximations" et des "promesses" incertaines comme avec les américains pour l'Aukus. Modifié le 7 mars par Claudio Lopez 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars (modifié) Il y a 2 heures, Claudio Lopez a dit : Par contre, je suis surpris par le petit montant de 2,5 milliards pour 4 sous marins qui sont toute de même de classe "Barracuda" environ 6000 tonnes (même plus car ils doivent avoir un gros réservoire de gazoil contrairement au SNA français ), bref ce ne seront pas des "petits" Scorpene . Le contract sous-marin (NG/Saab/TKMS) est aujourd'hui estimé à 4-6 Milliards pour 4 coques. Et encore je trouve ca peu pour 4 barracuda par exemple non ? Modifié le 7 mars par Titus K 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars à l’instant, Titus K a dit : Le contract sous-marin (NG/Saab/TKMS) est aujourd'hui estimé à 4-6 Milliards pour 4 coques. Ha merci ! Je me disais bien que le chiffre de 2,5 milliards n'était pas le bon chiffre . 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars la campagne de comm' continue : https://www.schuttevaer.nl/nieuws/actueel/2024/03/07/damen-wil-onderzeeboten-bouwen-voor-canada/?gdpr=accept Damen veut aussi construire des sous-marins pour le Canada Le constructeur naval Damen souhaite proposer au Canada les sous-marins qu'il développe pour la marine néerlandaise. L'entreprise de Gorinchem a conclu un accord à ce sujet avec Saab-Kockums, qui collabore à la construction des nouveaux bateaux. En exportant ces bateaux, Damen espère augmenter les chances de création d'emplois et de revenus pour la construction navale néerlandaise. Il s'agit du C-718, sur lequel Saab et Damen travaillent depuis 2015. Les deux entreprises souhaitent que la Royal Navy commande quatre nouveaux sous-marins de ce type pour remplacer la classe Walrus. Cela implique une concurrence féroce, le français Naval étant susceptible de remporter la méga commande, selon les sources de De Telegraaf. La construction des nouveaux sous-marins coûterait quatre milliards d'euros. Le Canada vient tout juste de lancer la procédure d'appel d'offres pour de nouveaux sous-marins. Ceux-ci doivent remplacer les sous-marins diesel-électriques actuels. Damen a récemment remporté d'autres contrats auprès du ministère néerlandais de la défense. Le constructeur naval jouera un rôle de premier plan dans la construction de quatre nouvelles frégates de défense aérienne et de commandement. En outre, l'entreprise participera à la construction de six navires de transport amphibie, qui peuvent débarquer des personnes ou des marchandises sans passer par un port. Avec les commandes passées à Damen, le gouvernement espère renforcer l'industrie maritime néerlandaise, a déclaré la semaine dernière le secrétaire d'État sortant Christophe van der Maat (défense). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Titus K Posté(e) le 7 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 mars (modifié) Finale des nouveaux sous-marins : 9 questions et réponses https://marineschepen.nl/nieuws/9-vragen-over-finale-nieuwe-onderzeeboten-070324.html Avec les commandes passées à Damen, le gouvernement espère renforcer l'industrie maritime néerlandaise, a déclaré la semaine dernière le secrétaire d'État sortant Christophe van der Maat (Défense).Le remplacement des quatre sous-marins de la classe Walrus (à l'origine) a commencé en 2013. Entre-temps, trois chantiers navals sont toujours en lice. Il s'agit de Naval Group (France), Saab (Suède) et tkMS (Allemagne). D'ici le milieu de la prochaine décennie, la classe Walrus devrait être remplacée par de nouveaux sous-marins. Le dénouement du dossier approche à grands pas. C'est ce qui ressort des nombreux articles de presse consacrés au dossier. Néanmoins, de nombreuses questions subsistent et le long processus a relégué certaines questions à l'arrière-plan. C'est pourquoi cet article répond à certaines questions. 1. Un choix définitif a-t-il été annoncé ? Non. Malgré des informations non confirmées selon lesquelles le chantier naval français Naval Group sortirait vainqueur, aucune décision officielle n'a encore été communiquée. Elle devrait être annoncée le vendredi 15 mars, à l'issue du conseil des ministres. Par coïncidence, c'est également à cette date (mais en 2019) que la Belgique a annoncé la victoire de Naval Group dans le dossier des navires de lutte contre les mines belges et néerlandais. 2. Quelles sont les mesures prises ? Après que les chantiers navals Naval Group, Saab et tkMS ont soumis leurs propositions en juillet 2023, l'équipe chargée des sous-marins au sein de COMMIT, l'organisation matérielle de la défense, a commencé à les examiner. Afin de s'assurer que les informations relatives aux trois propositions ne circulent pas librement au sein de l'équipe de projet, celle-ci a été divisée en trois parties qui n'ont pas été autorisées à partager les informations relatives aux propositions entre elles. En décembre, les propositions avaient été en grande partie analysées et pondérées. Sur cette base, un classement a été établi. En janvier, l'équipe de projet a préparé l'avis à envoyer aux niveaux supérieurs, avec des comités composés principalement de fonctionnaires et d'un "penseur croisé" professionnel. Au final, l'avis aura traversé toutes les couches jusqu'à ce qu'il atteigne le Comité ministériel de remplacement des sous-marins (MCOV). Ce comité est composé d'une série de ministres, présidé par le Premier ministre Mark Rutte. 3. Sur quoi se fondera le choix ? La bataille entre les trois chantiers n'est pas un appel d'offres européen. Les États membres de l'UE peuvent déroger à l'obligation d'organiser un appel d'offres européen si des questions de sécurité nationale sont en jeu. Pour le remplacement des sous-marins aussi, le choix a été fait de renoncer à un appel d'offres européen. Cependant, la défense n'a pas non plus choisi l'option de s'adresser à un seul chantier naval. Elle a opté pour un appel d'offres national, établi selon des règles nationales élaborées par la Défense, en collaboration avec les consultants PWC, entre autres. L'élément central de ce choix est l'ensemble des exigences qui ont été définies en 2022. Ces exigences doivent être respectées par les nouveaux sous-marins. La nature exacte de ces exigences est tenue secrète afin de ne pas faciliter la traque des sous-marins par les futurs adversaires. Sur la base de la proposition de bateau et du prix, les chantiers navals pourraient marquer des points. Un autre volet concerne la coopération avec les entreprises néerlandaises. Il n'est pas nécessaire que les chantiers impliquent des entreprises néerlandaises ou des produits néerlandais dans le sous-marin. Toutefois, les chantiers pourraient marquer des points s'ils accordaient à la Défense des droits d'utilisation sur les systèmes. Les entreprises doivent également conclure un accord de coopération internationale avec le ministère de l'économie et de l'emploi. 4. Quelles sont les critiques formulées à l'encontre de cette méthode d'adjudication ? Depuis un certain temps, de nombreuses critiques ont été formulées en arrière-plan par différentes parties. Y compris de la part de la Défense elle-même. Bien sûr, on a d'abord critiqué le fait de s'adresser à trois chantiers dans le cadre d'une phase de dialogue. Cette critique s'est avérée justifiée et la Défense a décidé de mettre fin à la phase de dialogue. Mais cela n'a pas résolu le problème. Bien que la Défense ait une grande expérience des appels d'offres, cet appel d'offres a été lancé sous une forme qui n'avait jamais été appliquée auparavant. Cela a suscité des inquiétudes. Par exemple, le modèle d'attribution suscitait des inquiétudes au sein de la Défense. Par exemple : une proposition avec un bon sonar, mais plus cher, serait-elle mieux notée qu'un bateau avec un sonar bon marché qui ne répondrait qu'aux exigences minimales ? En fin de compte, les équipages de sous-marins en situation de conflit veulent un sonar aussi bon que possible. Dans le cadre du programme COMMIT, de nombreuses simulations du modèle d'attribution ont donc été effectuées pour déterminer ce qu'il adviendrait du prix ou de la qualité. Ces simulations n'ont pas permis de répondre à toutes les préoccupations de l'époque, a déclaré un initié. Une autre critique portait sur le fait qu'avec cette méthode d'appel d'offres, COMMIT se concentre trop sur la proposition du chantier naval et non sur la question de savoir si la Défense peut proposer les meilleurs systèmes et la meilleure coopération avec le chantier naval dans le cadre du budget. En d'autres termes, on laisse trop de place au marché. La complexité des sous-marins signifie également que les chantiers peuvent promettre beaucoup sur le papier. Il appartient à COMMIT d'évaluer ces promesses pour marquer des points, mais l'un des problèmes est que COMMIT ne peut pas calculer toutes les propositions parce qu'il dispose d'offres de trois chantiers. Un expert a fait remarquer à Marineschepen.nl que les chantiers ont déjà dû concevoir des parties des sous-marins. Les chantiers perdants sont déficitaires, mais le chantier gagnant peut essayer de récupérer les coûts. Cela peut déjà commencer si la Défense veut apporter des modifications à la conception après la sélection. Entre-temps, la Défense considère le chantier naval gagnant comme un partenaire pour les 40 prochaines années. Un risque supplémentaire est que le contrat de maintenance ne soit signé qu'après le choix du chantier. La Défense reconnaît également ce risque et a, par exemple, demandé le mécanisme de tarification envisagé par le chantier. Néanmoins, la défense reste vulnérable au fait que le chantier naval retenu tente de s'assurer un contrat de maintenance lucratif. 5. Pourquoi les réactions à une victoire française sont-elles si féroces ? Le Telegraph a écrit un article virulent sur la prochaine victoire française. L'éventuelle victoire française a suscité de nombreuses réactions indignées. Même dans la boîte aux lettres de Marineschepen.nl. Pourquoi ? Après tout, Naval Group construit des sous-marins nucléaires et exporte des bateaux diesel-électriques dans le monde entier. La cause semble être en partie l'image de la France en matière de politique industrielle. Les réactions font référence à KLM et Air France, par exemple, et dans d'autres cas, à l'ingérence directe du gouvernement français, jusqu'au président français Macron inclus, dans ces dossiers. Naval Group étant détenu majoritairement par l'État français, le débat sur l'absence de conditions de concurrence équitables revient sans cesse. Les observateurs critiques des dossiers maritimes soulignent également la victoire de Naval Group dans le dossier du déminage belgo-néerlandais (où Naval Group était 200 millions d'euros moins cher que la concurrence), les changements soudains de vainqueur dans l'attribution de navires de guerre en Roumanie et en Malaisie (tous deux aux dépens de Damen). Au total, il en résulte, comme votre serviteur l'a constaté en discutant avec des experts et des concurrents ces dernières années, une crainte frappante d'une victoire soudaine de la France. Plusieurs officiers de marine et des personnes travaillant dans d'autres chantiers ont exprimé leur inquiétude quant au rôle du gouvernement français. Un cadre d'un chantier concurrent s'est dit inquiet parce que les Français restaient très discrets et qu'ils disposaient d'un lobby puissant. Un responsable néerlandais de la défense a déclaré qu'il craignait que le remplacement des sous-marins ne devienne un jouet politique que le gouvernement français pourrait utiliser. Les sous-marins pourraient alors être utilisés comme monnaie d'échange politique, a-t-il déclaré. Une autre personne impliquée dans le dossier a dit craindre un soudain prix promotionnel que les chantiers commerciaux Saab et tkMS ne seraient pas en mesure de concurrencer. La peur de l'intangible est toujours présente, tout comme les tentatives de présenter la concurrence sous un mauvais jour. Mais dans cet appel d'offres, ces craintes (ou soupçons) peuvent persister en raison de la conception du projet. Cela est possible parce que, d'une part, le processus et le contenu sont largement secrets (même si c'est à juste titre) et, d'autre part, le projet a une influence directe sur plusieurs ministères et divers hommes politiques, le Premier ministre Rutte étant le "chef de l'approvisionnement en sous-marins". Les bonnes relations et les dîners entre Rutte et Macron ne font qu'alimenter les discussions et les craintes. Si les Français gagnent, même avec le meilleur bateau et en tant que meilleur partenaire, tout est suspect pour le monde extérieur. Outre les craintes réelles et les soupçons parfois injustifiés, les commentaires sur une victoire française parlent des emplois et de l'argent des contribuables qui partent à l'étranger, ainsi que des grandes étapes que les concepteurs de Naval Group doivent franchir pour passer d'un sous-marin nucléaire à une variante conventionnelle de grande taille. Ce qui était également prévu pour l'Australie, mais ce projet a de nouveau été avorté pour d'autres raisons. Quoi qu'il en soit, la Défense et Naval Group devront réparer le préjudice d'image nécessaire en cas d'attribution par la France. 6. Les préoccupations concernant Saab et tkMS sont-elles similaires ? Non, mais cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de critiques de fond sur les chantiers. En ce qui concerne Saab (et Damen), deux critiques reviennent sans cesse : l'expérience en matière de construction et l'expérience en matière de sous-marins expéditionnaires. Alors que les Français et surtout les Allemands construisent et ont construit des sous-marins sur une chaîne de montage, la Suède a moins d'expérience et Damen n'en a aucune. Le retard de la classe suédoise Blekingek en construction chez Saab ne favorise pas les Suédois. Bien que Kockums ait conçu la classe australienne Collins dans les années 1990, il n'y a pas d'expérience récente en matière de conception de ce type de sous-marins conventionnels de grande taille. Néanmoins, l'image de Saab-Damen est plus favorable. En partie parce que Damen est une entreprise néerlandaise expérimentée dans la construction navale. En 2019, le Service des sous-marins a même exprimé sa préférence pour cette combinaison. Mais cela fait partie du passé. Dans une moindre mesure, la Chambre basse semble toujours préférer Saab et Damen. La crainte d'un échange de sous-marins et de frégates avec l'Allemagne appartiennent maintenant à l'histoire. Ces plans étaient ambitieux : les Pays-Bas construiraient des frégates allemandes et l'Allemagne construirait des sous-marins néerlandais. Ces plans ont échoué parce que l'Allemagne avait lancé un appel d'offres européen pour les frégates et ne pouvait pas en contrôler le résultat, et parce que les ministres de la défense amis de l'époque (Hennis et Von der Leyen) sont arrivés à d'autres postes. Certains de ces pourparlers se sont déroulés pendant l'appel d'offres en cours et ont fait craindre un accord inattendu dans les coulisses. 7. Que proposent les différents chantiers ? Seule une petite partie des propositions des chantiers est connue. L'organisation de la défense chargée de la passation des marchés, COMMIT, a interdit aux chantiers d'en dire plus sur leurs propositions au cours de l'appel d'offres. De tous les chantiers, on sait quel sous-marin ils ont utilisé comme base. Pour le modèle néerlandais, il faut cependant retourner à la planche à dessin car, à l'exception de l'Australie et du Canada, aucun autre pays (ami) ne déploie de sous-marins de cette manière. Il est donc d'autant plus difficile de se plonger dans les propositions. Naval Group propose un sous-marin basé sur la classe nucléaire Barracuda de la marine française. La version néerlandaise sera dotée d'une propulsion conventionnelle, ce qui implique un changement important dans la conception. Un réacteur nucléaire (aussi petit soit-il) fournit constamment de l'énergie, nécessite des systèmes très différents liés au refroidissement, par exemple, et la répartition du poids est différente. Une bonne partie du bateau doit donc être conçue ou copiée sur le modèle australien, mais ce dernier n'était pas terminé. Le C718 de Saab et Damen est dérivé de l'A26 et comporterait des éléments de la classe Walrus. Passer d'un petit A26 conventionnel (classe Blekingek) pour la Baltique à un sous-marin expéditionnaire est également un grand pas et les concepteurs ont donc beaucoup de travail. L'un des principaux avantages de ce sous-marin est que le sonar britannique 2076 des sous-marins britanniques a été proposé en exclusivité, mais l'inconvénient est qu'il doit encore être intégré dans le CMS. Il est probable que tkMS soit la société la plus rapide à achever la conception de ses appareils, car sa proposition pour les Pays-Bas (212CD E) est proche du 212CD actuellement en construction pour la Norvège et l'Allemagne. Le dilemme pour tkMS est que le 212CD lui-même ne répond pas aux exigences des Pays-Bas. Plus on modifie la conception, plus on se rapproche des exigences néerlandaises, mais plus on s'éloigne de la conception de base du 212CD. Alors que la propulsion indépendante de l'extérieur (AIP) allemande a longtemps semblé être un atout majeur, elle est en train d'être annulée par les développements de la technologie des batteries. Par conséquent, l'AIP peut être considéré (littéralement) comme un fardeau. Le chantier naval lui-même est au moins aussi important que la conception : les Pays-Bas seront-ils bientôt un client ou un véritable partenaire ? Le problème, c'est que la Défense elle-même ne semble pas encore avoir fait ce choix. 8. Une victoire française serait-elle une surprise ? Le 23 février, le Provinciale Zeeuwse Courant (PZC) a donné le coup d'envoi de la finale sur les sous-marins en publiant un article sur Damen. Alors que le PZC parlait encore de deux leaders : Saab et Naval Group, quelques jours plus tard, De Telegraaf rapportait que Naval Group était seul en tête. Cette nouvelle en a surpris plus d'un. Même des journalistes navals étrangers de renom avec lesquels votre serviteur s'est entretenu depuis lors se sont dits surpris. Il est vrai qu'un chantier comme Naval Group, qui remporte de nombreux appels d'offres, ne peut pas être rayé de la carte comme ça. Cependant, il y a eu plusieurs moments où Naval Group s'est laissé distancer. Par exemple, lorsque la Défense semblait se diriger vers un contrat direct avec Saab et Damen en 2019. Même après que Naval Group a remporté l'appel d'offres pour le déminage la même année, on a d'abord pensé que les Pays-Bas ne choisiraient pas la proposition française de sous-marins. Cette crainte venait d'ailleurs de Paris, et c'est pourquoi Naval Group a été invité à l'avance à ne pas participer à l'appel d'offres pour le déminage ; du point de vue français, il valait mieux attribuer ce marché à Thales (détenu à hauteur d'un tiers par Naval Group).@Patrick Même après les événements survenus en Australie, on pensait que cela aurait un impact négatif sur la proposition française. Depuis lors, les pays européens n'ont fait qu'évoluer dans le sens d'une plus grande fabrication à domicile, dont le Maritime Manufacturing Sector Agenda est également une expression. La position de Naval Group a toujours été bonne (voir cet article en 2019). Le choix de Naval Group en Belgique est indépendant de l'appel d'offres pour les sous-marins, la destruction du contrat par l'Australie n'a pas brisé Naval Group et l'a peut-être rendu plus tenace, et dans le secteur de la fabrication maritime et dans les communications de la Défense, lorsqu'il s'agit de la politique industrielle néerlandaise, l'accent est mis sur les navires de surface. Il n'y a aucune volonté d'apporter aux Pays-Bas des connaissances en matière de sous-marins. Si tkMS perd le marché des sous-marins, ce ne sera pas parce qu'ils veulent construire les bateaux en Allemagne. Si la France l'emporte et que cela est perçu comme une surprise, la surprise est probablement due au fait qu'elle n'était pas autant dans le paysage. 9. Que se passe-t-il après la remise du prix ? Lorsque le lauréat sera annoncé le 15 mars (les chantiers auront été informés à ce moment-là), la proposition de la Défense sera transmise à la Chambre des représentants sous la forme d'une lettre D. Conformément au processus relatif au matériel de défense, un débat sur cette lettre D s'ensuivra. Jusqu'à présent, la Chambre des représentants a toujours accepté la lettre D sur les projets maritimes, mais les émotions ont été vives au sein de la Chambre également après la couverture par De Telegraaf de la prétendue position de leader de Naval Group. Si la Chambre ne donne pas son accord, un retard est presque inévitable. Si la Chambre basse donne son feu vert, la Défense espère parvenir à la signature d'un contrat avant les vacances d'été de la Chambre. Il y a peu de chances que la défense apporte des changements majeurs au projet retenu. Les modifications apportées après la signature du contrat coûteront de l'argent (et du temps). Modifié le 7 mars par Titus K 4 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
KnewEdge Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars Ce serait une agréable surprise si cela devait être Naval Group... mais bon, je sens venir un élargissement de l'AUKUS qui va devenir l'AUKUSNL, ou bien encore la Marine Allemande qui va faire un partenariat pour prendre 2 ou 3 sous-marins identiques aux besoins des Pays-Bas si TKMS est sélectionné... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ponto Combo Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars il y a 2 minutes, Titus K a dit : Si les Français gagnent, même avec le meilleur bateau et en tant que meilleur partenaire, tout est suspect pour le monde extérieur. C'est bien ce qu'il me semblait.... 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Clairon Posté(e) le 7 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 mars Je vous l'ai déjà dit, après l'AUKUS, on va l'avoir dans l'ANUS (Anglo-Netherlands-Union for Submarines) ... Clairon 4 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars (modifié) Rien n'est gagner et on peut s'attendre à tout bien sûr, notamment le scénario AUKUS (encore qu'AUKUS c'était après la signature du contrat). Aujourd'hui, le contexte est différent. On réarme et on parle ouvertement de guerre. Choisir un armement déjà opérationnel voire "combat proven" devient vital. On peut imaginer que la marine néerlandaise veut pouvoir faire la chasse aux sous-marins russe dans l'Atlantique, balancer des missiles de croisière et déployer des forces spéciales. Dans ce cas, un Barracuda like est non seulement le meilleur choix technico-opérationnel, mais également le moins risqué. Modifié le 7 mars par CANDIDE 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Titus K Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars (modifié) Il va y avoir de charge de travail chez Damen de toute façon ... 6 navires de transport amphibie (LPX) https://marineschepen.nl/nieuws/A-brief-LPX-060324.html Citation Les futurs navires de transport amphibie seront également construits par Damen, comme l'indique la lettre A. Mais ce projet se situe dans la catégorie des projets d'une valeur de 1 à 2,5 milliards d'euros. Les six nouveaux navires doivent être largement déployables, écrit la Défense dans la lettre A : "allant des opérations amphibies aux opérations de sécurité maritime et à l'aide humanitaire". En construisant six navires de ce type, des tâches différentes peuvent être accomplies par des navires différents. Un navire de transport amphibie peut également être utilisé comme navire stationnaire dans les Caraïbes. Le navire stationné disposera alors immédiatement de capacités amphibies. La Défense souligne avec insistance que les navires de transport amphibie, contrairement aux navires de patrouille, doivent également être adaptés au spectre de violence le plus élevé. Les marines néerlandaise et britannique ne recevront pas de navires de transport amphibies identiques "en raison des différents concepts de déploiement et des budgets disponibles". L'objectif est que les navires disposent d'autant de sous-systèmes identiques que possible "tels que des installations de levage, des installations d'amarrage, des installations pour hélicoptères, des systèmes de propulsion et des systèmes modulaires pour l'hébergement". En outre, compte tenu de la coopération maritime anglo-néerlandaise, les navires des deux pays doivent communiquer entre eux ; les péniches de débarquement, les hélicoptères et les systèmes sans pilote britanniques et néerlandais doivent (comme maintenant) pouvoir utiliser les navires des uns et des autres. La Marine pourra mettre en service le premier nouveau navire de transport amphibie en 2032. Le sixième et dernier devrait être mis en service en 2037 et être opérationnel à partir de 2038. 4 Future Air Defender/Nouvelles frégates LC (Pays-Bas) https://marineschepen.nl/schepen/future-air-defender-vervanging-LCF.html Citation Le projet entre officiellement dans la catégorie « plus de 2,5 milliards d'euros ». Dans la lettre A, la Défense a écrit que le projet de remplacement des frégates LC est le plus grand projet maritime sur lequel la Défense travaille. Selon RTL Nieuws, les coûts pourraient atteindre 8 milliards d'euros, mais cela inclut probablement les coûts du projet « Armement » avec lequel la lettre A a été combinée le 1er mars 2024. ... Les missions des nouvelles frégates sont la défense aérienne et la mise en place d'un état-major à bord capable de commander une force opérationnelle maritime. Cela a des conséquences sur la vitesse des navires. Les nouvelles frégates devront être capables de suivre une force opérationnelle autour, par exemple, d'un navire de combat. Les navires britanniques (65 000 tonnes) atteignent une vitesse de 25 à 32 nœuds avec deux turbines à gaz. Les navires américains (100 000 tonnes) atteignent une vitesse supérieure à 30 nœuds grâce à leur propulsion nucléaire. Les frégates actuelles atteignent une vitesse de 28 à 30 nœuds et sont équipées de turbines à gaz Rolls Royce. La turbine à gaz fournit une énorme quantité d'énergie mais n'est pas aussi efficace. C'est pourquoi, dans le cadre des objectifs de durabilité de la marine, le méthanol, par exemple, a été envisagé pour ces navires et d'autres. Cette option ne convient pas aux frégates LC, car elle doublerait le nombre de réservoirs de carburant et rendrait le navire encore plus grand. L'utilisation de diesels ne suffit pas pour atteindre une vitesse de 30 nœuds, c'est pourquoi la turbine à gaz n'est pas encore exclue de la conception. ... Les principaux capteurs des nouvelles frégates LC sont les radars à longue portée et les radars de conduite de tir. Sur les frégates actuelles, il s'agit du SMART-L MM/N et de l'APAR, tous deux fournis par Thales Netherlands. Deux des frégates actuelles recevront un nouvel APAR, l'APAR block 2. Ces radars seront transférés sur les nouvelles frégates après leur mise hors service ; pour les deux autres, la société basée à Hengelo en fabriquera deux nouveaux. Pour les frégates ASW, le système radar et de conduite de tir (Above Water Warfare System, AWWS) est développé par Thales NL. L'AWWS permet aux navires de déployer leurs armes contre un large éventail de menaces de manière beaucoup plus rapide et automatisée. Par exemple, lorsqu'un navire est attaqué simultanément par des drones et des missiles navigants et volants. ... 127/64 avec vulcano + Défense anti-balistique/hypersonique + RAM + NSM + Tomahawk .... soit 10 000 tonnes Entrée en service 2035-2040 ? Modifié le 7 mars par Titus K 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claudio Lopez Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars (modifié) Il y a 2 heures, CANDIDE a dit : Rien n'est gagner et on peut s'attendre à tout bien sûr, notamment le scénario AUKUS (encore qu'AUKUS c'était après la signature du contrat). Aujourd'hui, le contexte est différent. On réarme et on parle ouvertement de guerre. Choisir un armement déjà opérationnel voire "combat proven" devient vital. On peut imaginer que la marine néerlandaise veut pouvoir faire la chasse aux sous-marins russe dans l'Atlantique, balancer des missiles de croisière et déployer des forces spéciales. Dans ce cas, un Barracuda like est non seulement le meilleur choix technico-opérationnel, mais également le moins risqué. La décision semble avoir été prise pour le Barracuda de Naval Group selon les fuites de Bloomberg et je les vois mal changer d'avis d'ici demain et les ambassades françaises, allemandes et suédoises ont été prévenus elles aussi. Et dans le passé ,je n'ai jamais vu une rumeur démentie dont la fuite a été émise 1 semaine ou 1 jour avant. (La presse suisse nous avait annoncé la couleur un mois(ou 15 jours ) avant pour le F35 ) Après là ou tu as raison, ce sera pour l'après l'annonce car un des constructeurs perdants ou la société néerlandaise partnenaire pourra faire appel de la décision du gouvernement pour des raisons X ou Y et on partirait pour une série de procédures interminables... Et il y a aussi un coup d'un Aukus bis avec les ricains qui pourrait récidiver ... Ils ne sont pas à une enculade près .... Modifié le 7 mars par Claudio Lopez 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ardachès Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars Il y a 4 heures, Clairon a dit : Je vous l'ai déjà dit, après l'AUKUS, on va l'avoir dans l'ANUS (Anglo-Netherlands-Union for Submarines) ... Clairon … Ah ! Il me semble que nous sommes en présence d'un beau pléonasme … non ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars il y a une heure, Claudio Lopez a dit : La décision semble avoir été prise pour le Barracuda de Naval Group selon les fuites de Bloomberg et je les vois mal changer d'avis d'ici demain et les ambassades françaises, allemandes et suédoises ont été prévenus elles aussi. Et dans le passé ,je n'ai jamais vu une rumeur démentie dont la fuite a été émise 1 semaine ou 1 jour avant. (La presse suisse nous avait annoncé la couleur un mois(ou 15 jours ) avant pour le F35 ) Après là ou tu as raison, ce sera pour l'après l'annonce car un des constructeurs perdants ou la société néerlandaise partnenaire pourra faire appel de la décision du gouvernement pour des raisons X ou Y et on partirait pour une série de procédures interminables... Et il y a aussi un coup d'un Aukus bis avec les ricains qui pourrait récidiver ... Ils ne sont pas à une enculade près .... Souvenons-nous du Rafale Suisse... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
fraisedesbois Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars Le 06/03/2024 à 10:59, fraisedesbois a dit : … qui cite également un papier du telegraaf.nl: https://archive.ph/x1Ukc que je vous traduirais à mon retour. Veuillez m’excuser, j’ai failli oublier. (Merci @Titus K d’avoir pris le « relais » ) Le constructeur naval Damen risque de manquer une méga commande de sous-marins : Le lobby français est très fort Il y a de fortes chances que les Pays-Bas commandent à la France l'arme la plus lourde de leurs forces armées, le sous-marin. Dans deux semaines, on saura quel chantier naval recevra la méga commande de 4 à 6 milliards d'euros pour la construction de quatre nouveaux sous-marins. La Suède et l'Allemagne sont également dans la course, mais les initiés confirment que le constructeur naval français Naval Group a présenté de loin la meilleure offre. La panique menace l'industrie néerlandaise autour de Damen, qui voulait construire un bateau avec le suédois Saab… Citation … Le programme de remplacement des anciens sous-marins Walrus est le projet de défense le plus important et le plus coûteux depuis l'avion de chasse F-35. Il traîne depuis dix ans en raison de la procrastination. À la mi-mars, le cabinet déterminera quel chantier naval pourra commencer les travaux : le suédois Saab et le constructeur néerlandais Damen, l'allemand tkMS ou le français Naval Group. Ce dernier, en tant que "chantier naval d'État", peut prendre des risques importants et proposer des prix bas. Opérer de manière invisible Les sous-marins opèrent sans être vus, profondément sous les vagues. Ils recueillent des renseignements, amènent des forces spéciales sur leur cible, effraient les navires ennemis et, si nécessaire, tirent un missile de croisière Tomahawk ou une torpille : l'arme la plus lourde que possèdent les forces armées néerlandaises. Le groupe de projet qui étudie les nouveaux bateaux néerlandais opère également dans le plus grand secret. Pendant des mois, l'équipe a discrètement comparé les devis de trois chantiers navals : suédois/néerlandais, français et allemand. Le résultat sera officiellement annoncé dans deux semaines, mais des sources confirment à De Telegraaf que le chantier naval français remporte la compétition : il offre "le meilleur bateau au meilleur prix". Le chantier Naval Group, qui appartient en partie à l'État, peut prendre plus de risques et peut livrer à des prix qu'un chantier commercial peut difficilement égaler. De plus, selon les initiés, le lobby français est très puissant. En avril, Macron - avec qui M. Rutte entretient d'excellentes relations - a effectué une visite d'État au cours de laquelle cette commande figurait en bonne place à l'ordre du jour. Les Français travaillent en collaboration avec un chantier naval néerlandais : Koninklijke IHC de Hardinxveld-Giessendam. Mais le contrôle passe entre les mains des Français. Un choix pour les Français signifie une pilule amère pour le plus grand chantier naval des Pays-Bas, Damen. Il était dans la course avec Saab pour construire un "bateau orange", présenté comme un produit essentiellement néerlandais. Il y a trois semaines, le directeur de Damen, Richard Keulen, a publié sur LinkedIn un cri du cœur demandant de ne pas choisir l'allemand ou le français, mais Saab-Damen. Il s'agissait du "sauvetage et du renforcement des connaissances spécifiques aux sous-marins néerlandais". Fait remarquable, ce message a reçu un "like" de la part d'une personne haut placée dans l'équipe du projet. Au grand désarroi des personnes concernées, car ces derniers mois, le groupe de projet avait gardé les mâchoires bien fermées. Le pouce a disparu au bout de quelques jours. Damen n'est pas le seul à résister farouchement à l'idée que les choses ne vont pas dans le bon sens pour lui. L'entreprise Huisman de Schiedam, qui fabriquera la coque en tôle d'acier sous pression (la coque), tire également la sonnette d'alarme. "Si Saab n'obtient pas le contrat, nous laisserons les connaissances de haute technologie, l'innovation et l'argent des contribuables quitter le pays", déclare David Roodenburg, directeur de l'entreprise. "Si cette commande d'un milliard de dollars, financée par le contribuable néerlandais, est attribuée à la France ou à l'Allemagne, c'est notre industrie maritime qui en sera la victime. Nous serons alors également dépendants de pays étrangers pour l'entretien des sous-marins et la formation pendant les trente prochaines années. Le bon marché est alors synonyme de cherté". Les provinces de Zélande, d'Overijssel, de Hollande-Septentrionale et de Hollande-Méridionale envoient également aujourd'hui une lettre urgente à l'informateur, dans laquelle elles mettent en garde contre ce qu'elles considèrent comme un mauvais choix. Elles soulignent que le développement, la construction et l'entretien des sous-marins sont cruciaux pour l'innovation et l'emploi. Le commissaire du roi en Zélande, Han Polman, affirme que les Pays-Bas doivent préserver leur tradition de connaissance. "C'est pourquoi ce type de commandes est très important. C'est l'occasion pour nous tous de renforcer au maximum l'industrie manufacturière maritime. Pour notre économie régionale, l'innovation et la connaissance, mais aussi pour la sécurité des Pays-Bas. Les détracteurs de Naval soulignent que leurs projets ne se déroulent pas tous sans heurts. La Roumanie a récemment annulé l'appel d'offres de 1,6 milliard d'euros pour des navires de guerre parce que Naval aurait dépassé les délais. Naval insiste sur la fiabilité du chantier naval, qui existe depuis des centaines d'années et qui est lié à une marine opérant à l'échelle mondiale. Si les Français décident de le faire, la communauté d'affaires néerlandaise, y compris le chantier naval IHC, en bénéficiera certainement, souligne Naval. Le cabinet a déjà décidé que les Pays-Bas n'opteraient pas pour le meilleur bateau, mais pour une "variante B". Cette variante est moins chère et plus rapide à construire. Cela signifie une coque plus petite, moins d'espace pour les torpilles, moins de portée, moins de capteurs et moins d'espace pour l'équipage. Le bateau B peut être utilisé de différentes manières "avec des compromis acceptables par rapport aux besoins souhaités", selon la lettre du gouvernement. Toutefois, selon des initiés, les Français, les Allemands et les Suédois proposent tous un bateau A spacieux, avec un déplacement d'au moins 3 000 tonnes. Tension Selon certaines sources, cette situation crée des tensions. D'une part, la marine espère que le nouveau bateau sera une version moderne du Walrus, le célèbre A-boat avec lequel le service sous-marin a navigué pendant des décennies. D'autre part, la politique, qui exige que l'on ralentisse un peu les choses. Car l'achat des sous-marins coûtera au moins 4 milliards d'euros, mais le montant est probablement plus élevé. La guerre en Ukraine a renchéri les matières premières. Le marché de la défense est également en surchauffe. Le prix pourrait atteindre 6 milliards d'euros, selon certaines sources. /g**gltrad. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
CANDIDE Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars (modifié) Le 09/09/2023 à 15:13, Titus K a dit : ...... 4 Frégates DA -> 7000 Tonnes, 48 Cellules, Capacité anti-balistique, NSM, RAM 4 Frégates ASM -> 6500 Tonnes, NH90, 16 cellules, NSM, RAM 2 à 4 "TRIFIC" The Rapidly Increased Firepower Capability --> 60m, Conteneurs de mission, Modulaire, Porte drone/MDC, 10-20 Marins 6 Bâtiments amphibie + 4 gros patrouilleurs 6 bâtiments guerre des mines 8 bâtiments de soutien --> Soutien Sous-marin + Entrainement 1 Bâtiment Ravitailleur --> 20 000 Tonnes 4 sous marins -> Avec capacité MDC Si tous ces programmes vont à leur terme, dans 10 ans, les Pays-Bas auront une magnifique flotte de combat ! Modifié le 7 mars par CANDIDE Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Picdelamirand-oil Posté(e) le 7 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 7 mars Il y a 8 heures, Titus K a dit : Le contract sous-marin (NG/Saab/TKMS) est aujourd'hui estimé à 4-6 Milliards pour 4 coques. Et encore je trouve ca peu pour 4 barracuda par exemple non ? C'est vrai que les Australiens paient 368 Milliards pour 8 coques. 1 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mudrets Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars il y a 13 minutes, Picdelamirand-oil a dit : C'est vrai que les Australiens paient 368 Milliards pour 8 coques. Virtuelles les coques, virtuelles 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lordtemplar Posté(e) le 7 mars Share Posté(e) le 7 mars (modifié) 1 hour ago, Picdelamirand-oil said: C'est vrai que les Australiens paient 368 Milliards pour 8 coques. un peu exaggerer quand meme 368 milliards c'est le cout total sur la duree de vie en dollar australien, donc €222 milliards. mais c'est clair que c'est tres cher paye pour 8 soum en 2035+ au mieux .... et sans BITD locale dans la construction, car j'imagine que c'est made in US essentiellement avec une participation UK ... d'ailleurs le workshare n'est toujours pas tres clair. bonne chance pour les Australiens, car aujourd'hui ils doivent deja faire des economies et reduire le nombre de type 26 malgre leur "spin" on va double notre flotte avec de nouveaux navires qui n'existent meme pas sur powerpoint (cela me rapelle les Portuguais avec leur nouveau navire a tout faire game changer de la mort d'ici 2026) - je demande de voir. a suivre .... en tous cas dans quelques temps, j'espere qu' on pourra peut etre officielement remercier les Australiens d'avoir en partie finance la conception du rempacant de la classe Walrus en Hollande. quelle ironie du sort au moins si la Hollande choisi le Black Sword Barracuda, j'imagine qu'ils ne vont pas terminer comme les Tigres et NH90 australiens Modifié le 7 mars par Lordtemplar 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Benoitleg Posté(e) le 8 mars C’est un message populaire. Share Posté(e) le 8 mars Il y a 2 heures, Lordtemplar a dit : un peu exaggerer quand meme 368 milliards c'est le cout total sur la duree de vie en dollar australien, donc €222 milliards. mais c'est clair que c'est tres cher paye pour 8 soum en 2035+ au mieux .... et sans BITD locale dans la construction, car j'imagine que c'est made in US essentiellement avec une participation UK ... d'ailleurs le workshare n'est toujours pas tres clair. bonne chance pour les Australiens, car aujourd'hui ils doivent deja faire des economies et reduire le nombre de type 26 malgre leur "spin" on va double notre flotte avec de nouveaux navires qui n'existent meme pas sur powerpoint (cela me rapelle les Portuguais avec leur nouveau navire a tout faire game changer de la mort d'ici 2026) - je demande de voir. a suivre .... en tous cas dans quelques temps, j'espere qu' on pourra peut etre officielement remercier les Australiens d'avoir en partie finance la conception du rempacant de la classe Walrus en Hollande. quelle ironie du sort au moins si la Hollande choisi le Black Sword Barracuda, j'imagine qu'ils ne vont pas terminer comme les Tigres et NH90 australiens Ce serait amusant, une croisière d'endurance d'un "Black Sword Barracuda" néerlandais jusqu'en Australie, quand ces derniers en seront encore à faire une troisième (ou quatrième ?) restauration de la coque des classes Collins. 2 10 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant