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Atlantique 2


tom

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Ben justement ... l'un des avantages de la pleine autorité sur les gouvernes de l'AASM c'est que çà en fait l'engin idéal pour un largage de soute ...

Ca se discute, n'est il pas plus securisant, a partir d'une soute, de tirer une GBU non propulsee, que seule la gravite va influencer, plutot qu'un missile (qui a donc des gouvernes de missile avec beaucoup d'autorite) dont il faut s'assurer qu'il reste stable durant la phase de separation et de degagement de la soute, tout en s'assurant que le moteur ne se declenche pas avant d'etre completement degage de la soute et des turbulences du porteur? je pense par exemple au probleme de separation des AASM125, l'engin etant trop leger pour etre suffisamment stable et permettre un tir sans risque pour le porteur...

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les ROE c'est 15 000 pieds (manpads) et entre larguer à 250 noeuds et larguer à 450 çà fait une différence en portée et en précision terminale

Je pense que l'ATL2 est capable de larguer à plus que 250 Noeuds, mais par prudence je ne dirais rien de plus.

J'interviens peu sur l'ATL2 car je mélange les informations du domaine public avec d'autres informations.

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  • 2 weeks later...
  • 1 month later...
  • 2 weeks later...

L'optronique permettant une désignation autonome est attendue pour 2017.

 

En attendant, la désignation reste faite par un tiers (autre chasseur, drone ou TACP).

 

Cependant, il faut voir que l'ATL2 a des capacités que n'ont pas les autres plates formes. Avec les drones, ce sont les seuls appareils dont l'équipage peut se lever pour aller pisser ... la permanence sur zone fait partie de son ADN. Et en restant plus longtemps, il a plus de chances qu'un 2000 ou un Rafale de tirer tout ce qu'il emporte

 

La synergie avec les drones est assez facile, vu qu'ils évoluent dans la même plage de vitesses et avec les mêmes capacités de permanence. Le couplage devrait être assez naturel. 

 

Ses capacités de détection et d'analyse (10 à 12 pax, avec une proportion importante dégagée des contingences de la gestion du vol, contre 2 pour un chasseur, 4 pour une patrouille) sont aussi sans commune mesure. En environnement désertique, il parait que son radar à 360° fait les mêmes merveilles qu'en survol maritime.

 

Et il est doté de capacités C2 : son FAC-A (Forward Air Controller - Airborne) lui permet de tenir un rôle SCAR-C (Strike Coordination and Reconnaissance - Coordinator). Il est même C2ISR (Command Control Intelligence Surveillance Reconnaissance) et sera C2ISTAR avec la désignation d'objectifs à venir (Command Control Intelligence Surveillance Target Acquisition Reconnaissance).

 

Ce serait dommage de s'en priver ... même si cette brouette est bien moins "sexy" qu'un pointu pour larguer de la GBU sur des djihadistes.

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Dans cette configuration combien de bombes peut on mettre dans la soute ? 8 ?

 

Et me répète aussi mais dans le plan de modernisation des Atl2 il y aura 15 modernisés et 7 en patrouille maritime.

Pour quoi ne pas faire un transfert de l'ADA à la marine  de 5 machines ? Un configuration spéciale ADA ?

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A l'heure de l'interarmisation, est-ce bien necessaire de séparer la flotte en deux ?

Eventuellement l'intérêt serait de faire émerger plus facilement des equipements et procédures spécifique à l'action vers la terre, mais rien n'empeche de faire la même chose avec toute la flotte d'atl-2 dans la marine.

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Ce serait dommage de s'en priver ... même si cette brouette est bien moins "sexy" qu'un pointu pour larguer de la GBU sur des djihadistes.

 

Par contre, ça donne quoi en terme de survavibilité par rapport à un 2000 ou un rafale ? J'imagine qu'une manœuvre d'évitement de missile doit être un poil plus compliqué avec un gros bestiau comme ça ?

Il compense en volant très haut et en laissant d'autres vecteurs s'approcher pour illuminer la cible ?

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Par contre, ça donne quoi en terme de survavibilité par rapport à un 2000 ou un rafale ? J'imagine qu'une manœuvre d'évitement de missile doit être un poil plus compliqué avec un gros bestiau comme ça ?

Il compense en volant très haut et en laissant d'autres vecteurs s'approcher pour illuminer la cible ?

 

A un moment faut arrêter de croire qu'un missile moderne n'a pas la capacité a tourner dans le virage d'un avion qui tire 5G ...

 

Les précautions prises, c'est de voler plus haut que les missiles peuvent monter, on de se pointer discrètement de sorte que l'ennemi n'ai pas le temps de mettre en batterie par manque de solutions de veille effectives.

 

Et oui les gros cul n'ont pas de capacité a tirer durable 9G, a accélérer au delà du mach etc. Mais si on en reste là on n'utilise plus non plus de Transall, de C130 ou d'A400M, ni pour du posé d'assaut, ni pour du parachutage, ni pour du gunship etc.

 

De la même manière si les ATL2 étaient si vulnérable à la DCA, on ne s'en servirait pas pour attaquer des navires défendus comme des croiseurs!

 

Les ATL2 sont incapable de voler très haut ... mais en général on les utilises dans le cadre ou l'adversaire n'a pas de missiles qui montent haut, ni de moyen de veille militaire, du moins en mode air-sol et reco. En mode air-surface le contexte est très différent, la menace est infiniment moins diffuse.

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Les ATL2 sont incapable de voler très haut ... mais en général on les utilises dans le cadre ou l'adversaire n'a pas de missiles qui montent haut, ni de moyen de veille militaire, du moins en mode air-sol et reco. En mode air-surface le contexte est très différent, la menace est infiniment moins diffuse.

 

30 000 ft  quand même 

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30 000 ft  quand même 

 

Euh, ça ne fait que 9000m, bien moins que l'altitude de croisière d'un Airbus A330 par ex, je n'appellerai pas ça voler très haut, et FATac ajoutant qu'en pratique c'est 26000 pieds, cela nous fait 8000m, même pas en altitude maximale celle d'un Boieng 737 en croisière...

 

 Je suis convainciu que le P-8A Poseidon peut voler à au moins 11 000m, et je crois que ce qui limite autant l'altitude de l'ATL-II ce n'est pas sa voilure mais sa motorisation, avec les turboprop d'avion régional dotés d'hélices à 4 pales.

Mais l'ATL-II   

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Oui, je n'ai pas dit qu'il volait a une altitude transatlantique  :rolleyes:  

Je suis loin d'être un spécialiste de ce machins là, mais il me semblait, pour ce qui nous occupe, qu'il pouvait voler à l'abri de la "poussière" si bésoin ; certes,  pas à l'abri d'un système sophistiqué.

A combien volent les 2000 et les Rafy  dans ce type de mission? 

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Faut il rappeler que l'ATLI/II fut concu comme patrouilleur maritime? avec pour specialite, le vol BA/MA pour reperer du sous marin et faire de la veille surface, avec une vitesse compatible pour ce faire, d'ou le choix naturel du turboprop. L'essentiel dans l'usage de nos fregates volantes dans la BSS, c'est de rester hors de portee des ALI et des manpads et de pouvoir rester longtemps sur zone avec des capacites d'interception EO/EM, d'observation, de communication et de coordination. Il est evident qu'on ne va pas envoyer un ATLII ailleurs que dans un environnement ou la menace AA averee est raisonnablement basse.

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Faut il rappeler que l'ATLI/II fut concu comme patrouilleur maritime? avec pour specialite, le vol BA/MA pour reperer du sous marin et faire de la veille surface, avec une vitesse compatible pour ce faire, d'ou le choix naturel du turboprop. L'essentiel dans l'usage de nos fregates volantes dans la BSS, c'est de rester hors de portee des ALI et des manpads et de pouvoir rester longtemps sur zone avec des capacites d'interception EO/EM, d'observation, de communication et de coordination. Il est evident qu'on ne va pas envoyer un ATLII ailleurs que dans un environnement ou la menace AA averee est raisonnablement basse.

 

Oui, on savait déjà cela, et on évoquait juste son plafond opérationnel, il est évident qu'il n'est pas un chasseur-bombardier furtif

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