glitter Posté(e) le 26 avril 2011 Share Posté(e) le 26 avril 2011 La situation peut-elle durer indéfiniment ? Le gouvernement a été mandé pour voter le budget, ma foi, il ne reste plus grand chose qui l'empêche de durer longtemps. A voir par contre le jour où il y auras un important projet à mettre en place. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SpongeBob Posté(e) le 26 avril 2011 Share Posté(e) le 26 avril 2011 Oui et non: la France n'existe pas sans centre, parce que c'est lui qui a constitué le territoire.... Il est douteux que la France reste unie si elle était fédéralisée. Très bien Tancrède mais le temps de la centralisation est révolu car la décentralisation (ou fédéralisation mais ce mot fait plus peur donc il est moins employé) est en marche et elle est encouragée par l'UE et relayée par tous les irrédentismes locaux. Cela veut-il dire que les jours de la France sont comptés... :-[ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Serge Posté(e) le 27 avril 2011 Share Posté(e) le 27 avril 2011 Si la tendance politique actuelle persiste, je suis en clein à penser que la France va connaitre une phase d'implosion. Une situation comme pour les belges mais avec des différences. Puis, il s'en suivra une nouvelle phase de recomposition nationnale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 27 avril 2011 Share Posté(e) le 27 avril 2011 Si la tendance politique actuelle persiste, je suis en clein à penser que la France va connaitre une phase d'implosion. Une situation comme pour les belges mais avec des différences. Puis, il s'en suivra une nouvelle phase de recomposition nationnale. Ne te fais pas peur Serge, la France est encore très loin de ce que connait la Belgique ... 1° Le parti ou l'homme politique qui en France pronerait une justice différente par région, un code de la route différente entre la Creuse et le Puy-de-Dôme, des allocations familiales plus élevées si tu habites Ivry sur Seine plutôt que Villejuif, ... a peu de chances de connaitre le moindre succès. En Belgique et plus particulièrement en Flandres, de telles propositions recueillent facilement plus de 60 à 70 % des suffrages 2° Pour mieux comprendre la Belgique en tant que Français, imaginez une seconde la France ainsi : les bouches du Rhones, le Var et les Alpes Maritimes contigues du Nord, du Pas de Calais et de l'Aisne, avec au nord une langue comme l'Allemand et au Sud de l'Italien .... Vous comprenez maintenant pourquoi cela ne marche plus vraiment ? Il y a trop de différences regroupées sur un trop petit territoire. En plus il n'y a pas de séparations "géologiques" claires comme les Alpes ou le Rhin qui rendent certaines situations abhérentes (enclaves francophones en Flandres) et sont la source de revendications permanentes qui attisent les conflits (communes des Fourons à l'Est par ex). 3°Les Etats multi-culturels marchent souvent si l'équilibre n'est pas trop précaire, donc quand il y a par ex 4 groupes culturels importants sans qu'un des quatre ne soit trop dominant, encore que l'exemple Yougoslave va à l'encontre. En Belgique se sont 2 communautés qui s'affrontent avec une petite majorité face à une très grosse minorité. Si l'on applique le ratio 1/1 les majoritaires estiment qu'ils y perdent, si l'on applique un ratio plus proche de la réalité du style 60/40, les minoritaires se trouvent "dominés", ou bien de multiples stratégies "cachées" se dévelloppent pour casser cet équilibre. Sans compter que l'appartenance à l'un des groupes conditionnent parfois des parcours ou des carrières (par ex. un très bon Général ne sera pas promu à la tête de l'armée, car c'est d'abord l'appartenance culturelle/linguistique qui prime avant la compétence) Clairon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alex... Posté(e) le 9 mai 2011 Share Posté(e) le 9 mai 2011 Très bien Tancrède mais le temps de la centralisation est révolu car la décentralisation (ou fédéralisation mais ce mot fait plus peur donc il est moins employé) est en marche et elle est encouragée par l'UE et relayée par tous les irrédentismes locaux. Cela veut-il dire que les jours de la France sont comptés... :-[ Décentralisation et fédéralisme sont deux réalités constitutionnelles tout à fait différentes. La France connait la décentralisation, mais elle ne connait pas les affres du fédéralisme. Elle connait, par contre, certains effets de la décentralisation: (i) déséquilibre des pouvoirs, en raison de la nature de la décentralisation: en favorisant la décentralisation des prestations et services sociaux, par exemple, on donne les pouvoirs locaux à la gauche, ce qui se vérifie à chaque élection. On favorise de plus la mauvaise gestion, la malgouvernance, le clientélisme, et toutes les tentatives de gestion rationnelle au plan du pouvoir central peut être ainsi torpillés par les échelons locaux.Cela se vérifie en belgique, la Flandre et la wallonie menant des politiques régionales ou communautaires très couteuses alors que l'état fédéral vire du fonctionnaire. Et, soit dit en passant, de même en France (la gabegie des régions, le clientélisme, la corruption dans certains endroits, etc.)... (ii) le docteur maboul européen: ne pas oublier que la décentralisation et la mise au premier plan des régions comme acteurs économiques prépondérants relève aussi de la volonté de la commission européenne. C'est une autre modalité très souvent ignorée de la mainmise germanique sur l'initiative européenne (les lander contre Berlin), nos apprentis sorciers de la commission de Bruxelles imaginant en plus qu'ils vont, en parlant directement aux régions, affaiblir les états au profit de la commission. Parenthèse: c'est évidemment une initiative extrêmement hasardeuse, on sait ce que diviser pour régner signifie, et sans mauvais vouloir jouer les oiseaux de mauvaise augure, l'émergence de petites régions affaiblies menant souvent des politiques de dumping social ou fiscal délirants afin d'attirer la zone industrielle à Lesquin plutôt qu'à Menin 60 km plus loin, conjuguée avec l'affaiblissement des états-nations, l'émergence de minorités tentées par le repli communautariste et le rejet de l'intégration vue comme politiquement incorrecte avec, la violence de revendications autonomistes religieuses ou régionales, la volonté de fonder des entités politiques indépendantes avec leur propre droit (la chariah) ne me rend pas super optimiste sur la voie qu'à prise la construction européenne. (iii) Le poids de l'histoire: une chose qu'oublient nos apprentis sorciers européens est le poids de l'histoire. La construction européenne, quand c'est fait intelligemment, c'est bien, mais la France, c'est pas l'Italie, c'est pas l'Allemagne. Quand j'évoque la fin prochaine - et certaine - de la belgique, mes amis belges me parlent des volontés sécessionnistes en France: bretons, savoyards seraient à les écouter, prêts à la sécession, flamands du nord prêts à demander le détachement du 59 et son rattachement à Moeder Vlaanderen. C'est évidemment une vue de l'esprit. Ce qui ne signifie pas qu'il n'y a pas des choses à réformer dans le millefeuille administratif. Par exemple, j'adore des départements napoléoniens autant que les nationales avec leurs platanes permettant aux armées de l'Empire de se déplacer à l'ombre comme le veut la légende, mais un département pensé à l'origine pour mettre la préfecture ou la sous-préfecture à une journée de cheval maximum de chaque administré est-il encore à l'échelle de notre temps? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alex... Posté(e) le 9 mai 2011 Share Posté(e) le 9 mai 2011 Cette situation, si elle n'est pas recomendable, est intéressante car elle montre la résilience des structures décentralisées. Cela devrait nous amener à réfléchir en France. Ca n'a rien à voir, ça déplace simplement le problème. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 14 mai 2011 Share Posté(e) le 14 mai 2011 A noter que sans gouvernement le pays arrive quand même à faire passer des décisions qui relèvent normalement d'un gouvernement en exercice (envoi d'avions en Libye). Il s'agit simplement de faire quelques tours de passe-passe législatifs/sémantiques et hop, le tour est joué. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
roland Posté(e) le 14 mai 2011 Share Posté(e) le 14 mai 2011 Ce qui ne signifie pas qu'il n'y a pas des choses à réformer dans le millefeuille administratif. Par exemple, j'adore des départements napoléoniens autant que les nationales avec leurs platanes permettant aux armées de l'Empire de se déplacer à l'ombre comme le veut la légende, mais un département pensé à l'origine pour mettre la préfecture ou la sous-préfecture à une journée de cheval maximum de chaque administré est-il encore à l'échelle de notre temps? Pas d'accord: contrairement aux idées en vogue je pense que c'est le departement le bon niveau administratif intermediaire. La région c'est trop gros et ça peut avoir des velleités identitaires/autonomistes/séparatiste ou tout simplement faire obstruction. La commune c'est trop petit mais surtout de taille trop variable. Le bon niveau c'est le département et c'est la région qui devrait sauter pour ne garder que quelques attributs culturels. Sur que ça se fera pas en un jours mais la premiere etape c'est de garder le département meme si ça coute du fric et arretter de donner du pouvoir aux régions. Quand a la Belgique, le faible résultat du RWF aux elections est lamentable et inexplicable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 mai 2011 Share Posté(e) le 14 mai 2011 Pas d'accord: contrairement aux idées en vogue je pense que c'est le departement le bon niveau administratif intermediaire. Aucune chance ... les départements sont dans la plupart des cas trop peu puissant pour faire quoi que ce soit de constructif. Les hôpitaux, les faculté, le transport, etc. tout ça est organisé régionalement voir inter-régionalement. Les commune ... enfin les 36000 doivent disparaitre aussi, pour devenir des grosse communauté d'agglo. Une grand partie des communes françaises est absolument incapable d'avoir du personnel qui connaisse ou comprennent quoique ce soit au fonctionnement réglementaire et juridique, et sont bien trop susceptible aux conflits d’intérêts. On y viendra ... probablement trop tard mais on y viendra. Accessoirement l'exécutif peu conservé son échelon départementale ... mais si dans les pref comme ailleurs on se tourne de plus en plus a l'échelon régionale. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
roland Posté(e) le 14 mai 2011 Share Posté(e) le 14 mai 2011 Aucune chance ... les départements sont dans la plupart des cas trop peu puissant pour faire quoi que ce soit de constructif. On leur demande pas de faire quoi que ce soit mais de servir de relais entre l'etat et les citoyen ou communes. C'est a l'état ou aux citoyens/entreprises de faire et a personne d'autre et pas aux regions amha. Les hôpitaux, les faculté, le transport, etc. tout ça est organisé régionalement voir inter-régionalement. les hopitaux ça doit etre fait soit nationallement pour l'organisation generale soit au niveau de chaque établissement. Je vois pas en quoi il est pertinent que la region vienne y fourrer son nez. Pour le transport le département ou l'etat ça va pour les infrastructures, autrement pour ce qui est du matériel roulant ça doit etre laissé a des entreprises privées. Les facultés: meme chose que les hopitaux. Les commune ... enfin les 36000 doivent disparaitre aussi, pour devenir des grosse communauté d'agglo. Une grand partie des communes françaises est absolument incapable d'avoir du personnel qui connaisse ou comprennent quoique ce soit au fonctionnement réglementaire et juridique, et sont bien trop susceptible aux conflits d’intérêts. C'est pas les communes qui doivent disparaitre c'est les tracasseries administratives et juridiques ! =( Il y a des communes qui on des milliers d'années d'existance et on vient nous expliquer qu'elles sont pas viables sous pretexte qu'on les inonde de paperasse ? n'importe quoi. C'est quand meme dingue cette maniere de prendre les choses à l'envers. C'est comme la justice: on nous explique qu'elle est sous dimensionnée au niveau des moyen. Certe mais ça viendrait à l'espris a personne de commencer par diminuer le nombre de loi pour qu'elle ait moins de boulot, non, le premier reflexe c'est de demander toujours plus de moyens. Accessoirement l'exécutif peu conservé son échelon départementale ... mais si dans les pref comme ailleurs on se tourne de plus en plus a l'échelon régionale. ben voilà, je pense que c'est une fausse bonne idée qui nous retombera sur la gueule un jours ou l'autre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Berezech Posté(e) le 15 mai 2011 Share Posté(e) le 15 mai 2011 On leur demande pas de faire quoi que ce soit mais de servir de relais entre l'etat et les citoyen ou communes. C'est a l'état ou aux citoyens/entreprises de faire et a personne d'autre et pas aux regions amha. Je crois que ce que dit G4lly c'est qu'au niveau des rapports de force politique tels qu'ils sont actuellement, les départements pèse peux. Et de fait au moment de la réforme des conseillers territoriaux et l'opposition des conseils généraux, ils n'ont pas pu peser dans la décision. Les départements vont disparaitre à terme. C'est pas les communes qui doivent disparaitre c'est les tracasseries administratives et juridiques ! =( 36 000 communes, c'est beaucoup de conseillers municipaux, parfois pour de petits ensembles faiblement peuplés. Franchement les anglais vivent avec 2000 communes environ et ils s'en portent pas plus mal. Alléger le mille feuille et recentraliser (mais en déconcentrant par rapport à Paris) la bureaucratie c'est pas une mauvaise affaire pour le contribuable, ptête moins pour le citoyen mais ça se débat. Je pense que le bon niveau à la place des communes c'est le canton (en redécoupant peut être au niveau des zones urbaines), il y en a 4000 en France, ça serait plus rationnel pour ordonner l'administration territoriale. Le niveau de technicité (et surtout en fait de polyvalence/pluridisciplinarité) attendu des agents communaux (qui bossent sur plusieurs communes en plus en zone rurale) est devenu tel qu'il faut réorganiser le fonctionnement. Oui le monde est complexe, et on a créé la paperasse et la bureaucratie pour s'éviter d'autres problèmes. Après je suis bien d'accord avec toi, notre pays souffre d'inflation législative. La faute à la nécessité de montrer "qu'on réforme, qu'on agit", quitte à faire 15 réformes dans un domaine sur un seul mandat législatif où à faire des textes législatifs redondant avec des jurisprudences, des traités ou des lois plus anciennes. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 15 mai 2011 Share Posté(e) le 15 mai 2011 La faute à la nécessité de montrer "qu'on réforme, qu'on agit", quitte à faire 15 réformes dans un domaine sur un seul mandat législatif où à faire des textes législatifs redondant avec des jurisprudences, des traités ou des lois plus anciennes. Comment se faire réélire sans passer son temps a faire et défaire pour semblez avoir prise ... on ne sait pas faire malheureusement. Pour les belges s'est quand même terrible que le pays semble allez mieux sans gouvernement qu'avec! Rien qu'au niveau des dépenses il paraitrait qu'elles ont considérablement baisser, du seul fait de l'absence des dépenses du gouvernement Quant a savoir combien de temps cela ça durer ... jusqu'aux prochaines législatives? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
roland Posté(e) le 15 mai 2011 Share Posté(e) le 15 mai 2011 Je crois que ce que dit G4lly c'est qu'au niveau des rapports de force politique tels qu'ils sont actuellement, les départements pèse peux. Et de fait au moment de la réforme des conseillers territoriaux et l'opposition des conseils généraux, ils n'ont pas pu peser dans la décision. Les départements vont disparaitre à terme. Oui, c'est le retour des baronnies. En France un état fort a toujours su contenir le pouvoir des barons, un état faible laissé se développer des états dans l'état. Rien de nouveau. La France n'a pas de race, pas de frontière, meme pas de culture si ce n'est une nostalgie de l'empire romain a ses début. C'est une construction artificielle qui doit etre maintenue au niveau de l'état avec une main de fer mais discrete et soucieuse de l'interet general, pas d'une main envahissante, balladeuse (surtout pour nous faire les poches) et molle. 36 000 communes, c'est beaucoup de conseillers municipaux, parfois pour de petits ensembles faiblement peuplés. Franchement les anglais vivent avec 2000 communes environ et ils s'en portent pas plus mal. Alléger le mille feuille et recentraliser (mais en déconcentrant par rapport à Paris) la bureaucratie c'est pas une mauvaise affaire pour le contribuable, ptête moins pour le citoyen mais ça se débat. Je pense que le bon niveau à la place des communes c'est le canton (en redécoupant peut être au niveau des zones urbaines), il y en a 4000 en France, ça serait plus rationnel pour ordonner l'administration territoriale. Le niveau de technicité (et surtout en fait de polyvalence/pluridisciplinarité) attendu des agents communaux (qui bossent sur plusieurs communes en plus en zone rurale) est devenu tel qu'il faut réorganiser le fonctionnement. probablement mais c'est pas aux gratte papier d'en décider. Quand une petite commune ne peut pas faire face c'est qu'il y a un probleme, pas de taille de la commune, mais de contraintes administratives. Donc vive les petites communes: leurs problèmes sont le signe que quelque chose ne tourne pas rond. Par exemple la loi comme quoi le maire est responsable des accidents qu'il pourrait se produire sur sa commune est débile et scelerate, et si les commune ne peuvent plus faire face ou si plus personne ne veut etre maire, c'est pas la commune qu'il faut changer mais la loi. Encore une fois ces communes ont fonctionné pandant des milliers d'années, c'est pas aux ronds de cuir de décider qu'elles ne sont plus viables sous pretexte que ces 50 dernières années ils les ont inondés de paperasses et règlements débiles. Bon la Belgique: on est en train d'assister à une partition de fait non ? c'est comme si il y avait 3 états là bas. Et ils sont en train de se rendre compte que c'est tout a fait viable. Le probleme c'est que pour ce qui est des francophones c'est une illusion: ils vont se faire grignoter par les Flamands petit bout par petit bout sans meme s'en rendre compte. Surtout Bruxelles, le BHV et les communes à facilité. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
roland Posté(e) le 15 mai 2011 Share Posté(e) le 15 mai 2011 Comment se faire réélire sans passer son temps a faire et défaire pour semblez avoir prise ... on ne sait pas faire malheureusement. Simple: un maire ne devrait pas pouvoir endetter sa commune sur une durée supérieur à son mandat sauf a faire un referendum. Parce que quand un maire est obligé de rembourser les dettes de son predecesseur c'est comme si il était obligé d'appliquer une politique qui a été rejetté par les urnes. C'est antidémocratique. Trop facile: tu t'endette comme un malade, tout le monde est content, tu te fait réélire, mais quand les remboursements deviennent trop lourds, tu te fait virer, c'est le nouveau maire qui se cogne les remboursement sans pouvoir rien faire d'autre, les gens sont pas contents, ils le virent pour remetre en place un nouveau maire qui prend ses fonctions avec une situation financière assainie, alors il peut se remettre à dépenser comme un malade et le cycle recommence. Cette logique est d'ailleurs valable pas seulement pour les communes mais tout mandat élu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Berezech Posté(e) le 15 mai 2011 Share Posté(e) le 15 mai 2011 Simple: un maire ne devrait pas pouvoir endetter sa commune sur une durée supérieur à son mandat sauf a faire un referendum. Et si il a besoin de réaliser des investissements coûteux ? Heureusement qu'ils peuvent étaler leurs dettes sinon ils seraient impuissant pour entreprendre quoi que ce soit. Après c'est une question de bonne gestion mais grosso modo les collectivités de France gèrent plutôt bien leurs budgets (suffit de voir les niveaux d'endettement par rapport au budget de l'Etat). après il y a des chiens galeux comme partout, je pense notamment à certaine communes qui avaient souscrit des emprunts cotés sur des produits financiers avariés pendant la crise. Oui, c'est le retour des baronnies. La République est le plus féodal des régimes :lol: Depuis la IIIe république la seule avancée c'est que le baron change de temps en temps sans se faire zigouiller physiquement à la sortie. Parfois il a un dauphin pour prendre la succession (non non je ne regarde pas les Hauts de Seine !). Ha la féodalité par consentement ! Le problème c'est que l'alternative c'est plus de "grattes papiers" et d'autoritarisme du centre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 15 mai 2011 Share Posté(e) le 15 mai 2011 Belgique : le médiateur n° 7 a présenté sa démission au roi.BRUXELLES, 12 mai (Reuters) - Le médiateur chargé de relancer des pourparlers de coalition en Belgique a présenté sa démission au roi jeudi, ce qui prolonge l'incertitude quant à la mise en place d'un nouveau gouvernement onze mois après les dernières élections législatives. Le "négociateur royal" Wouter Beke, démocrate chrétien flamand, a remis au roi Albert II un rapport final d'échec sur ses démarches et a demandé à être déchargé de sa tâche, dit un communiqué du palais.Le roi n'a pas encore décidé s'il accepterait la démission de Beke. "Le roi tient sa décision en suspens pendant la période de ses consultations", précise le communiqué du palais royal."Il reste dix semaines avant les vacances parlementaires pour parvenir à un accord et former un gouvernement", a dit Wouter Beke lors d'une conférence de presse après son entrevue avec le roi.Beke est le septième médiateur à qui le roi a demandé de diriger des pourparlers de coalition ou de les relancer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alex... Posté(e) le 24 mai 2011 Share Posté(e) le 24 mai 2011 Etrange affaire en Afghanistan. Le commandant en second du détachement belge est accusé d'avoir menacé ses collègues allemands, sous l'emprise de la boisson. Là dessus, le ministre présente ses excuses à son homologue allemand. Soit. Mais que d'empressement dans le traitement de cette affaire: une rixe entre officiers, certes bourrés, le genre d'évènement dont on ne parlait *jamais*, fait très rapidement sa route du ministère de la défense nationale (tenu par un flamand), et de l'état major (majoritairement flamand, sauf le CHOD), vers un journal flamand, HLN. Cette gazette cite le nom du soudard, un officier... francophone. Pas même la moindre réserve, pas de nom d'emprunt jusqu'à ce que l'enquête soit finie, non, on cite, et on recite. Quel curieux hasard, tout de même, que lorsque certaines voix francophones s'élèvent contre la flamandisation de l'armée, faits à l'appui, une clique de flamands (MinDef, EMGA, presse flamande) nous serve une histoire d'officier supérieur francophone qui ne tient pas son rang. Comme pour dire "vous voyez, ils se plaignent de la flamandisation, mais que font-ils quand ils ont un poste? Ils picolent et se bagarrent". Et ça marche! Les réactions flamandes sur les fora vont dans ce sens. Grosse, grosse ficelle flamingante que cette affaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 24 mai 2011 Share Posté(e) le 24 mai 2011 Etrange affaire en Afghanistan. Le commandant en second du détachement belge est accusé d'avoir menacé ses collègues allemands, sous l'emprise de la boisson. Là dessus, le ministre présente ses excuses à son homologue allemand. Soit. Mais que d'empressement dans le traitement de cette affaire: une rixe entre officiers, certes bourrés, le genre d'évènement dont on ne parlait *jamais*, fait très rapidement sa route du ministère de la défense nationale (tenu par un flamand), et de l'état major (majoritairement flamand, sauf le CHOD), vers un journal flamand, HLN. Cette gazette cite le nom du soudard, un officier... francophone. Pas même la moindre réserve, pas de nom d'emprunt jusqu'à ce que l'enquête soit finie, non, on cite, et on recite. Quel curieux hasard, tout de même, que lorsque certaines voix francophones s'élèvent contre la flamandisation de l'armée, faits à l'appui, une clique de flamands (MinDef, EMGA, presse flamande) nous serve une histoire d'officier supérieur francophone qui ne tient pas son rang. Comme pour dire "vous voyez, ils se plaignent de la flamandisation, mais que font-ils quand ils ont un poste? Ils picolent et se bagarrent". Et ça marche! Les réactions flamandes sur les fora vont dans ce sens. Grosse, grosse ficelle flamingante que cette affaire. navrant ,vaudrait mieux qu'il se sépare ... et puis une fois que se sera fait ,je me demande contre qui ils vont se retourné les flamands ,quand sa merdera (parce que sa merdera et la réalité ,s'est autres chose que les slogans ) ,pourrons pas dire que s'est les wallons ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 24 mai 2011 Share Posté(e) le 24 mai 2011 Simple. Ils se retourneront au choix contre ces maudits Français, qui leur ont pris la zone marécageuse près de Bray-Dunes, ou contre les immigrés (européens ou non) qui prennent le travail des Flamands.Ou alors, ils diront que c'est encore un héritage de feue la Belgique. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 24 mai 2011 Share Posté(e) le 24 mai 2011 Simple. Ils se retourneront au choix contre ces maudits Français, qui leur ont pris la zone marécageuse près de Bray-Dunes, ou contre les immigrés (européens ou non) qui prennent le travail des Flamands. Ou alors, ils diront que c'est encore un héritage de feue la Belgique. pour les étrangers non ,vu qu'ils se seront tous barré (voir gentiment viré par message subliminale ) :lol: :lol: :lol: feue la Belgique ,sa durera pas comme excuse . et contre la France ,j'y crois pas trop ,ils auront pas trop intérêt pour commercer avec nous . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 24 mai 2011 Share Posté(e) le 24 mai 2011 Non c'est sur. L'excuse de la mâle Belgique, ça durera... bah quelques années. Ce sera toujours ça de pris. Les étrangers ? Je ne sais pas. Ils auront toujours besoin de main d'oeuvre, notamment pour les tâches les moins gratifiantes. Ils devront faire avec.Pour la France... le commerce, ça passe facilement les paroles de politiciens. Suffit de voir ce qu'on fabrique avec l'Iran. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 26 mai 2011 Share Posté(e) le 26 mai 2011 Encore une histoire belge :Dans le métro de Bruxelles étaient diffusées des chansons relevées dans les hit-parades en anglais surtout, en français et parfois en néerlandais.Mais il a été reproché à la société gestionnaire de diffuser moins de chansons en néerlandais qu'en français.La solution est donc simple : l'une et l'autre langue seront bannies, place à l’anglais.On ne pourra donc plus entendre de chanson dans les deux principales langues du pays. Les artistes francophones ou néerlandophones pourront néanmoins voir leurs oeuvres diffusées, "à condition qu'elles soient chantées en anglais". Logique.C'est une histoire belge, ou comment se tirer une balle dans le pied en chansons. http://fr.news.yahoo.com/musique-métro-histoire-belge-104154275.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gibbs le Cajun Posté(e) le 26 mai 2011 Share Posté(e) le 26 mai 2011 Encore une histoire belge : Dans le métro de Bruxelles étaient diffusées des chansons relevées dans les hit-parades en anglais surtout, en français et parfois en néerlandais. Mais il a été reproché à la société gestionnaire de diffuser moins de chansons en néerlandais qu'en français. La solution est donc simple : l'une et l'autre langue seront bannies, place à l’anglais. On ne pourra donc plus entendre de chanson dans les deux principales langues du pays. Les artistes francophones ou néerlandophones pourront néanmoins voir leurs oeuvres diffusées, "à condition qu'elles soient chantées en anglais". Logique. C'est une histoire belge, ou comment se tirer une balle dans le pied en chansons. http://fr.news.yahoo.com/musique-métro-histoire-belge-104154275.html sa serait peut-être sa la solution ... tout les Belges adoptent l'anglais comme langue officielle :P :P (mode ironique ) . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chaps Posté(e) le 27 mai 2011 Share Posté(e) le 27 mai 2011 ah non vous avez un coup de retard, ils viennent d'instaurer 10% de chansons en français, 10% en flamands et le reste selon le hit parade. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kiriyama Posté(e) le 27 mai 2011 Share Posté(e) le 27 mai 2011 J'étais même pas au courant. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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