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[Irak] passé, présent, avenir


Messages recommandés

L'Iraq veut recréer son aviation, et qu'elle soit indépendante des US. Apparement ils cherchent à prendre le large.

Les USA ont dépensées plus de 1800 milliards de $ USD et ont eu 4500 morts et 10 fois plus de blessés, pour mettre ce petit monde au pouvoir à Bagdad. Pas sûr qu'ils laissent l'Iraq devenir un pays arabe comme les autres dans leurs relations.

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Ils n'ont pas le choix. Maliki n'est pas aux ordres de Washington mais plutot de Téhéran (et encore avec des pincettes)

Les USA se sont largement desengagés et ne sont pas pret d'y retourner.

En général ils evitent une seconde fois le endroits qui leur laissent de mauvais souvenirs....

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Le parlement irakien compte mettre fin à la présence militaire turque dans le nord du pays, a déclaré lundi le député du Conseil des représentants (chambre basse) Arkan az-Zebari.

"La commission des Affaires étrangères du parlement proposera aux députés d'annuler l'accord en vigueur autorisant la présence militaire turque dans le nord de l'Irak, conclu avec Ankara à l'époque de Saddam Hussein", a fait savoir M.Zebari.

Précédemment, le gouvernement irakien a appelé les députés à annuler ou à ne pas proroger tout accord autorisant la présence militaire étrangère sur le territoire du pays.

(...)

Depuis 1995, les forces armées turques combattent les militants du PKK sur le territoire irakien, portant une grave atteinte à l'économie de la région et faisant des victimes parmi la population civile.

http://fr.rian.ru/world/20121015/196319608.html

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  • 2 weeks later...

Réintégrer d’anciens officiers, ça n'est pas un peu tard pour que cela puisse t être efficace?

Iraq looks to reinstate disbanded army officers

Efforts by Iraq's premier to court disbanded army officers from Sunni areas of the country can help boost security and support for the Shiite leader ahead of upcoming elections, analysts and observers say.

Prime Minister Nuri al-Maliki has called for officers from Iraq's mostly-Sunni north and west who served under now-executed dictator Saddam Hussein to be reinstated as long as they have no Iraqi blood on their hands.

His call is seen as a pragmatic bid to damp violence in areas which remain among Iraq's least stable, but also a strategy to boost the popularity of Maliki, who is from the country's Shiite majority, ahead of provincial and national polls in 2013 and 2014.

"Maliki's initiative comes from a need to draw on the experience of these officers in boosting security, especially in Sunni-dominated areas," said Hamid Fadhel, a politics professor at Baghdad University.

But "there is a political goal, along with the security goal, with this initiative," he added. "Maliki wants to present a nationalist platform, to break the limits of just one sect in the next elections."

Ahead of the last polls in March 2010, Maliki flirted with running on a cross-sectarian slate before leading a mostly-Shiite alliance to a narrow second-place finish.

He later managed to form a government by banding with other Shiite parties, outmanoeuvring the mostly Sunni-backed Iraqiya bloc which had finished first in the polls.

While his National Alliance coalition remains the largest in parliament, it won little support in Iraq's Sunni-majority provinces of Anbar, Nineveh, Salaheddin, Diyala, and the disputed province of Kirkuk.

And though violence is dramatically lower than its peak in 2006 and 2008, when tens of thousands were killed in brutal communal bloodshed, unrest remains higher in Iraq's north and west than in the Shiite-dominated south.

Maliki also faces persistent accusations of sidelining Sunni Arab politicians, namely Vice President Tareq al-Hashemi who dismissed a death sentence issued against him for allegedly running death squads as political.

So far Maliki's proposals have seen little progress.

A committee headed by acting Defence Minister Saadun al-Dulaimi has called for procedures to be finalised to bring 209 former army officers back into the security forces in Nineveh, while similar steps are due in other provinces.

In the restive Diyala province north of Baghdad, more than 950 ex-officers applied to be reinstated, said local official Ziyad Maleh who is responsible for processing the requests.

Officials in Anbar and Kirkuk declined to say how many officers applied for reinstatement while authorities in Salaheddin would only say that dozens signed up.

"This is a good move, and it is necessary at this time to call on the experiences of former officers in maintaining the stability and dignity of the country," said Saadun Majid al-Ajili, an ex-major in Saddam's army, who applied to rejoin the military.

Others, however, insist the move carries a political dimension.

"Political pressures are what prompted the prime minister to look for ideas that help national reconciliation, like the return of Sunni officers," a former colonel from Saddam's hometown of Tikrit said.

"Why else, after all these years, did he call for this?" said the ex-officer, who is also applying to be reinstated but declined to be identified.

Hamed al-Mutlak, an MP who sits on parliament's security and defence committee who once served under Saddam, said he believes Maliki has good intentions but that his proposal "does not seem serious."

"The prime minister is certainly also looking ahead, to try to be influential in Sunni areas by investing in anything that helps him get the support of the Sunni component."

Iraq's army was founded in January 1921 and rose to become one of the most fearsome in the Middle East under Saddam, a Sunni like much of the officer corps.

After the US-led invasion that ousted Saddam in 2003, the army was disbanded by Paul Bremer, the former US administrator in Iraq.

Since then it has been rebuilt from the ground up and is now around 300,000-strong, with little beeing made to bring Saddam-era officers back into the fold.

Another ex-officer, Karim al-Juburi, dismissed Maliki's plans as ones that "do not go past the ink on a piece of paper -- it is just about achieving electoral and political goals."

Juburi, an ex-major from Nineveh, said he had previously applied three times to be reinstated to no avail, and had submitted his papers once again.

"I will believe it is true when it is actually implemented," he said.

http://uk.news.yahoo.com/iraq-looks-reinstate-disbanded-army-officers-132712638.html

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  • 3 weeks later...

Selon un journal arabe ( El Quods ) paraissant à Londre ,l'Irak a annulé le contrat de 4,2 milliards de Dollars d'armement avec la Russie .Selon les services du premier Ministre irakien le contrat etait entaché d'irregularité et de suspiscion de corruption ?

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L'Irak risque de payer une amende de plusieurs millions de dollars s'il décide de rompre les contrats d'armements signés avec la Russie, a déclaré samedi un expert russe de la coopération militaire et technique.

"Si les informations sur la décision irakienne de rompre ou suspendre les contrats (sur la livraison d'armes russes pour 4,2 milliards de dollars) sont confirmées, il faut analyser les sanctions prévues par les accords russo-irakiens. Si la Russie a bien formulé les modalités des contrats, y compris du point de vue juridique, l'Irak subira un préjudice de plusieurs millions de dollars qu'il devra payer à titre d'amende", a indiqué l'expert interrogé par RIA Novosti.

L'agence AFP a annoncé samedi, se référant au porte-parole du gouvernement irakien Ali Moussaoui, que l'Irak avait annulé une commande d'armes d'un montant de 4,2 milliards de dollars passée à la Russie, mettant en avant des craintes que le contrat soit entaché de corruption. Selon l'agence, "lorsque le Premier ministre Nouri al-Maliki est revenu de son voyage en Russie, il s'est inquiété d'une possible corruption. Il a décidé de passer en revue le contrat dans sa totalité. Une enquête est en cours".

Suite : http://fr.rian.ru/world/20121110/196578830.html

Pressions américaines pour annuler le contrat ou corruption réelle ?  :rolleyes:

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Vu le niveau de corruption du gouvernement irakien, tout ceci ressemble plus à une excuse bidon donnée suite à des pressions US.

A mon avis, à son retour de Russie, al-Maliki a surtout reçus un coup de phone de Washington.

Après, Moscou a raison d'attaquer. Dans la région, la tendance des contrats lancé à grand frais de médiats pour des raisons politicardes, et annulé à la sauvette, est un peu devenu une mode.

Edit : L'affaire n'est pas finie.

Armes russes: l'Irak compte signer un autre contrat

L'Irak entend envoyer une délégation en Russie en vue de passer une autre commande importante d'armes, a annoncé samedi Hassan Jihad, un membre du comité parlementaire irakien pour la défense et la sécurité, au site arabophone de RIA Novosti, Anba Moscow.

"Une nouvelle délégation partira prochainement pour la Russie grâce aux efforts du comité anti-corruption du parlement irakien", a indiqué Hassan Jihan.

Les médias ont rapporté samedi matin que l'Irak avait annulé une commande d'armes d'un montant de 4,2 milliards de dollars passée à la Russie, mettant en avant des craintes que le contrat soit entaché de corruption.

Les députés au parlement irakien ont appelé le premier ministre Nouri al-Maliki de suspendre la réalisation du contrat d'armement parce que les personnes ayant signé le contrat seraient impliqués dans une affaire de corruption et le contrait paraissait donc douteux, a expliqué Khaled Al-Alwani, membre du comité parlementaire anti-corruption irakien.

"Les noms des personnes engagées dans cette transaction seront rendus publics, si les données (sur la corruption) se confirment", a ajouté M.Al-Alwani.

En octobre dernier, le premier ministre irakien Nouri Al-Maliki a signé des accords avec la Russie et la République tchèque, dont l'un porte sur l'achat d'armes russes pour 4,2 milliards de dollars et l'autre sur l'achat de 28 avions-écoles tchèques L-159 pour un milliard de dollars.

Les parlementaires d'opposition ont été indignés par le fait que les autorités du pays ne les avaient pas informé d'avance sur ces deux contrats. Ils ont appelé les dirigeants du pays à éviter de signer des contrats importants sans leur aval et à ne pas dépenser des sommes importantes pour l'achat d'armements à l'époque d'une crise économique et politique en Irak.

Dans le même temps, les députés irakiens ont confirmé qu'ils approuvaient le développement des relations avec la Russie, notamment de la coopération militaire et technique.

http://fr.rian.ru/world/20121110/196581687.html

Est ce qu'ils ne feraient pas machine arrière ? C'est un peu la politique girouette en fonction des pressions. (pressions US ou luttes de pouvoir interne ?) :rolleyes:

Re-Edit : Le ministre irakien de la Défense Sadun al-Dulaymi a démenti samedi les informations selon lesquelles son pays avait annulé le contrat sur l'achat d'armes russes pour 4,2 milliards de dollars, rapporte la chaîne de télévision Al-Jazeera.

http://fr.rian.ru/world/20121110/196582455.html

Les autorités irakiennes ont confirmé lundi leur intention de renégocier les contrats sur l'acquisition d'armes russes pour 4,2 milliards de dollars, rapportent les médias internationaux se référant au porte-parole du gouvernement irakien Ali Dabbagh.

http://fr.rian.ru/world/20121112/196597161.html

O0

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Une série d'attentats perpétrés mercredi en Irak a fait 16 morts et plusieurs dizaines de blessés. Au moins cinq voitures piégées ainsi qu'une bombe posée en bord de route ont explosé à Bagdad, Kirkouk, Hilla et Hawija. Dans la ville de Kirkouk, l'explosion de deux voitures piégées et d'une bombe placée en bord de route a fait cinq morts et 34 blessés. Le bilan des attentats perpétrés à Hila et à Hawija est de cinq morts dans chacune des deux villes. Le nombre de morts et de blessés est encore en train d'être précisé.

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http://fr.rian.ru/photolents/20121114/196617669.html

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Pourquoi l'Irak renonce à l'armement russe

Par Fedor Loukianov

Le premier ministre irakien Nouri al-Maliki a signé un contrat important pour l'acquisition de matériel militaire russe, notamment de systèmes sol-air, lors de sa visite en Russie au mois d'octobre.

Comme l'a annoncé le porte-parole du premier ministre, Maliki a ensuite nourri des soupçons de corruption autour de cette transaction lors de son retour.

Un nouveau roman policier commence : il a pour thème les livraisons d'armes russes en Irak. Le porte-parole du premier ministre irakien a déclaré samedi que ce dernier avait décidé d'annuler une importante transaction portant sur la livraison d’armes et de matériel militaire à Bagdad. Un contrat avait été signé pendant la visite de Nouri al-Maliki à Moscou, un mois auparavant. Selon son porte-parole, Maliki a eu des soupçons de corruption lors de son retour de Russie, ce qui a entraîné l’annulation du contrat. Une enquête est en cours.

Samedi soir pourtant, pendant une conférence de presse à Bagdad, le ministre irakien de la Défense Saadoun al-Dulaimi a déclaré que la transaction se déroulait "comme prévu". Et d’ajouter : "La situation autour du contrat pour la livraison d'armements russes - s'élevant à 4,2 milliards de dollars - s'éclaircira très probablement dans les jours à venir". Il est déjà possible d'analyser les causes de cette situation peu ordinaire.

D'après les informations rapportées par la presse à l'issue des entretiens de Nouri al-Maliki à Moscou, les parties avaient signé un accord pour la livraison de 30 hélicoptères d'attaque Mi-28 et de 42 systèmes sol-air Pantsir S-1. Si cette transaction avait effectivement lieu, elle serait la première depuis le renversement de Saddam Hussein et ferait de la Russie le deuxième fournisseur, derrière les Etats-Unis, de matériel militaire en Irak. L'ancien gouvernement avait dépensé au total plus de 30 milliards de dollars pour acheter des armes à l’URSS.

Les résultats des négociations menées en octobre entre la Russie et l'Irak avaient été presque exceptionnels. Sur fond de détérioration flagrante des relations entre Moscou et la majorité des pays arabes en raison du conflit en Syrie, Bagdad, qui adopte une position retenue au vu de sa proximité avec l'Iran, est une bonne opportunité pour la Russie de prouver sa capacité à maintenir sa présence dans la région. D'autant que le tournant de Bagdad vers Moscou représenterait un échec de la politique américaine en Irak.

Après avoir dépensé des milliards de dollars et perdu plusieurs milliers de soldats – contre des centaines de milliers de victimes côté irakien -, les Etats-Unis ont fécondé un Etat qui a établi des relations étroites avec le principal ennemi de Washington – l'Iran - et cherchant à adopter une position indépendante sur la majorité des questions. Officiellement, les dirigeants américains feignent d'ignorer les contacts entre Bagdad et Téhéran, bien que le congrès américain s'interroge sur les résultats de cette guerre qui a coûté très cher aussi bien au sens propre que figuré – du point de vue de la réputation de Washington.

Les nouvelles de Moscou ont poussé les journalistes américains à poser des questions perplexes à la porte-parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland : pourquoi s'est-on battu si, aujourd'hui, ce pays fait des affaires avec un concurrent dangereux ? Pour toute réponse, la porte-parole a feint l'indifférence – ajoutant que les USA avaient trois fois plus de contacts avec l'Irak - et, évidemment, n'a rien pu dire d'autre. Taper de manière démonstrative sur les doigts d'un Etat souverain et lui interdire de mener des affaires avec un autre pays tout aussi souverain provoquerait un immense scandale.

Cependant, à en juger par les déclarations actuelles de Bagdad, les Etats-Unis sont soucieux de savoir avec qui le gouvernement irakien fait des affaires. On peut supposer que Maliki a fait l'objet d'une forte pression et qu’on lui a certainement expliqué qui devait rester le meilleur ami de l'Irak.

Sept années d'occupation ont montré que les USA n'arriveront par à maintenir Bagdad sous leur protectorat, bien que les stratèges américains aient réussi à maîtriser une explosion catastrophique de la violence en Irak au milieu des années 2000, tout en préparant les conditions nécessaires à une nouvelle structure politique. Malgré toutes les difficultés, les élections irakiennes furent tout à fait démocratiques : autrement dit, leurs résultats reflètent la répartition des forces et des préférences dans le pays. Toutefois, il s'est avéré qu'au Moyen-Orient, la population ne vote pas du tout pour ceux qui conviennent le mieux à Washington.

La majorité chiite d'Irak, réprimée à l'époque de Saddam Hussein, a opté pour ses coreligionnaires d’Iran. On ne peut tout de même pas considérer les autorités irakiennes actuelles comme des marionnettes de l'Iran mais il est clair que Maliki et son entourage écoutent la voix de Téhéran et de Qom. Le conflit syrien a montré que l'Irak comptait bien adopter une position indépendante des autres pays arabes. Ce n'est pas par hasard si Vladimir Poutine a déclaré, à l'issue de son entretien avec Nouri al-Maliki, que les positions de la Russie et de l'Irak sur la crise syrienne coïncidaient presque.

Le besoin de relations plus étroites avec la Russie s'explique, pour l’Irak, précisément par cette position intermédiaire entre divers camps régionaux. Les Etats-Unis attendent la loyauté de Bagdad et observent son ordre du jour avec un mécontentement croissant.

Les puissances arabes alliées contre Bachar al-Assad commencent à considérer Maliki comme une nouvelle formule de la "cinquième colonne" pro-iranienne. Et un virage définitif du côté de l'Iran serait lourd de conséquences pour Bagdad. Premièrement, la perte d'autonomie est peu agréable, même au profit d'un partenaire proche. Deuxièmement, les chiites d’Irak ne sont pas majoritaires et le gouvernement doit tenir compte du point de vue de tous pour la stabilité du pays.

Dans ces conditions, la Russie est une solution idéale. Moscou n'a pas d'ambitions politiques claires à l'égard de l'Irak et nul n'y aspire au modèle qui existait à l'époque de Saddam Hussein. La Russie souhaiterait seulement élargir ses marchés, d'autant que les changements en Libye et en Syrie réduisent sa marge de manœuvre. Pour ce faire, elle est prête à fournir un soutien politique.

Le printemps arabe a montré que la Russie n'était pas un acteur central au Moyen-Orient.

Ces événements ont toutefois mis en évidence que, sans la participation et le soutien du Kremlin, il n'était pas non plus possible de faire évoluer la situation. Quand on a besoin d'un balancier, il faut trouver un partenaire capable de stimuler tel ou tel scénario, à défaut de pouvoir renverser toute la situation. Et la Russie est une solution parfaite en ce sens.

Cependant, les intérêts extérieurs entrent également en jeu. Les Etats-Unis ne peuvent pas se permettre de perdre à nouveau l'Irak, qui récupère sa position de leader dans la production pétrolière mondiale. Une telle perte serait politiquement inadmissible et économiquement préjudiciable, d'autant que l'avenir d'autres puissances pétrolières de la région est bien plus incertain qu'il y a quelques années.

Washington cherche à persuader l'Irak, par tous les moyens, que seuls les Etats-Unis peuvent jouer le rôle d'un partenaire d'appui.

Il existe également un autre facteur dans les perspectives de coopération russo-irakienne – la question kurde. Le Kurdistan irakien est formellement subordonné à Bagdad mais les pleins pouvoirs appartiennent au Gouvernement régional du Kurdistan (GRK). Les autorités centrales réagissent très mal à tout accord conclu entre les compagnies étrangères et le GRK, que ce soit le russe Gazprom ou l'américain ExxonMobil. Il y a quelques jours, Bagdad a exigé d'une compagnie russe de renoncer à ses contrats avec le Kurdistan, menaçant de lui interdire l'exploitation du grand gisement de Badra.

Par ailleurs, Moscou attend la visite de Massoud Barzani, dirigeant du Kurdistan. La décision de Nouri al-Maliki pourrait donc être due à la volonté de montrer à la Russie son mécontentement en raison des contacts avec les Kurdes - mais là n'est certainement pas la cause principale de l’annonce irakienne car cette réaction est trop brusque et ses conséquences pourraient avoir l'effet inverse.

Moscou pourrait s'offusquer - c'est inévitable, étant donné l'importance des accords, le caractère offensant du refus et sa résonance médiatique - et activer davantage ses relations avec le Kurdistan.

Quant aux Kurdes, ils avancent doucement mais sûrement vers l'avant-scène de la politique moyen-orientale – leur éveil dans une Syrie en ébullition met la Turquie en position inconfortable et remet même à l'ordre du jour le thème du "plus grand peuple sur la planète" ne bénéficiant pas de "sa propre souveraineté".

Apparemment, un nouveau nœud de contradictions commence à se serrer autour de l'Irak et de son sort, alors qu'il semblait être tranché une bonne fois pour toutes par l'invasion américaine de 2003. Et la Russie devient à nouveau acteur d'un grand jeu géopolitique.

L’opinion de l’auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction

http://fr.rian.ru/discussion/20121112/196596538.html

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  • 2 weeks later...

Une série d'attentats à la voiture piégée perpétrés mardi à Bagdad ont fait 19 morts et 72 blessés, annonce mercredi l'agence Chine nouvelle se référant à la police locale.

http://fr.rian.ru/world/20121128/196751078.html

Moscou dénonce le double attentat perpétré mardi près de trois mosquées chiites de Bagdad et estime que la tendance à attiser la haine interconfessionnelle en Irak et en Syrie pourrait entraîner des conséquences catastrophiques pour tous les peuples du Proche-Orient, indique un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères publié mercredi.

http://fr.rian.ru/world/20121128/196756372.html

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Le premier ministre irakien Nouri al-Maliki a accusé les autorités du Kurdistan, région autonome dans le nord de l'Irak, d'attiser le conflit avec Bagdad en implantant une unité militaire kurde dans les environs de Kirkouk, territoire disputé entre le Kurdistan et l'Irak, a annoncé mardi la chaîne de télévision Al-Alam.

http://fr.rian.ru/world/20121204/196819827.html

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  • 2 weeks later...
  • 2 weeks later...

Au moins 13 personnes sont mortes et près de 50 autres ont été blessées dans une série d'attentats terroristes perpétrés dans le centre et l'est de l'Irak, rapporte lundi l'agence Chine nouvelle citant la police locale.

Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la province de Diyala (est), ou deux voitures piégées et plusieurs bombes posées sur une autoroute ont explosé, tuant cinq personnes, dont des musulmans chiites et des membres des forces de sécurité régionales.

Dans le même temps, trois engins explosifs ont été actionnés dans la ville de Mousayyib à une soixantaine de kilomètres de Bagdad. Dans la ville de Latifiya, une procession chiite a été attaquée par un groupe de combattants armés.

Image IPB

http://fr.rian.ru/world/20121231/197107188.html

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2003-2013 : les dures leçons de la guerre d’Irak

http://fr.rian.ru/tribune/20130106/197140576.html

L’Irak d’aujourd’hui ressemble-t-il à l’Allemagne de 1955 ?  Dix ans après la guerre américaine contre l’Irak, déclenchée le 20 mars 2003, cette question semble insensée. Et pourtant ! C’était bien là le projet officiellement affiché par les cercles néoconservateurs de Washington.

Comme après la seconde guerre mondiale, ils voulaient imposer la démocratie, la paix et le développement par la force, une sorte de « wilsonisme botté »,  en référence au président Woodrow Wilson (1913-21).

Leur projet a sombré corps et âmes, au royaume tragique des plans démiurgiques.  Comparons avec l’Allemagne : dix ans après l’invasion alliée en 1945, la République fédérale était un Etat démocratique et libéral, dont l’économie était entrée dans une longue phase d’expansion et qui, se réconciliant avec ses voisins, posait les bases d’une union avec eux. Un immense succès – que l’on vit se reproduire au Japon.

Le contraste avec l’Irak d’après Saddam Hussein est terrible.  Force est de constater que ce qu’on appela le « camp de la paix » (France, Allemagne et Russie), l’axe Chirac-Schroeder-Poutine, avait alors raison de crier casse-cou !

L’armée américaine a quitté l’Irak en 2011 : elle y a perdu 4486 des siens (plus 318 morts d’autres nationalités, essentiellement britanniques), sans compter les milliers de blessés, physiquement ou psychologiquement. 4486 morts américains, des dizaines de milliers de vies brisées,  pour quoi ?  

Cette guerre a couté au minimum 770 milliards de dollars, selon les chiffres du Pentagone. Des économistes avancent des chiffres encore plus considérables.  Tant d’argent dépenser pour quel résultat ?

L’état de l’Irak est aujourd’hui pitoyable : la guerre a entrainé le mort violente de plus 110.000 civils – la plupart dans des affrontements entre Irakiens.  En 2012, la situation semble se dégrader à nouveau, avec une augmentation du nombre de tués : près de 4500, soit plus de 12 par jour ! Les attentats (941 en 2012…) se poursuivent, avec un bilan de 2764 morts et 7422 blessés l’année dernière. Les policiers et les chiites sont les plus visés.  Al Qaida, rebaptisé localement « Emirat islamique de Mésopotamie », est toujours très active. La paix civile n’est donc pas revenue, tant s’en faut.

Alors que le pays est le 10ème producteur de pétrole au monde, son Indice de développement humain – un indicateur fiable des Nations Unies – le situe au 132ème rang mondial sur 187. C’est l’un des Etats du monde où le pourcentage de la population connectée à internet (5%) est la plus faible… derrière Haïti. L’économie reste entièrement liée au pétrole (90% des revenus du gouvernement et 80% des exportations) ; un secteur toujours très contrôlé par l’Etat et qui peine à se moderniser. Il est, évidemment, l’enjeu de fortes rivalités politiques et régionales.

Politiquement, le pays est dirigé par un parti islamiste chiite (Dawaa) et le Premier ministre Nouri al-Maliki est de plus en plus dénoncé pour ses dérives autoritaires. Simple preuve de l’ambiance politique qui règne à Bagdad dix ans après la chute du dictateur : le vice-président de la République Tarek al-Hachemi, un sunnite, a du fuir le pays avant d’être condamné à mort par contumace ! Il est accusé d’avoir dirigé des escadrons de la mort durant la guerre civile. Les tensions communautaires entre chiites, sunnites et kurdes restent très vives et aucun équilibre politique durable n’a été trouvé.  Les chrétiens ont tous quasiment tous fuir le pays.

Peuplé majoritairement d’Arabes chiites, l’Irak subit l’influence de son grand voisin chiite, l’Iran… au plus mal avec les Américains sur le dossier nucléaire. Mais le pays est également déstabilisé par la guerre civile en Syrie, la minorité sunnite (marginalisée depuis la chute de Saddam) s’engageant du côté de la rébellion contre Bachar al-Assad, allié de l’Iran et, donc, des chiites qui gouvernent l’Irak.  Bref, le tableau est sombre, même si personne ne regrette la dictature sanglante de Saddam Hussein.

Les conséquences de cette guerre malheureuse dépassent largement les frontières de l’Irak. Ce conflit inutile – on se souvient du prétexte des armes de destruction massive… inexistantes – a mis à mal la puissance militaire américaine. Avant l’Irak, un observateur avisé de la scène internationale,  Hubert Védrine, parlait d’ « hyperpuissance » et la secrétaire d’Etat Madeleine Albright ne craignait pas d’affirmer : « We are the indispensable nation ».  Certes, l’Amérique a de beaux restes et conserve, sans doute, comme le croit l’essayiste néoconservateur Robert Kagan, une grande capacité à rebondir.

Mais, en Irak, les Etats-Unis ont montré les limites de leur puissance militaire.  Renverser le régime de Saddam, affaibli par une guerre précédente et douze ans d’embargos, fut un jeu d’enfant. On découvrit alors que rien n’avait été prévu pour la suite. Rien ! Les militaires américains étaient à Bagdad et durent gérer la situation catastrophique dans laquelle les politiques et les intellectuels de Washington les avaient plongé. Au fil des ans, les généraux américains réussirent même à se débarrasser de l’homme qu’ils tenaient pour responsable du chaos, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld. Ils imposèrent une nouvelle politique, dite de « surge », dès le second mandat du président George Bush.  Un homme incarna cette nouvelle ligne : le général David Petraeus. Son idée, qu’il appliqua ensuite en Afghanistan, était celle de la contre-insurrection (COIN). Inspirée des doctrines militaires françaises de la guerre d’Algérie, il s’agissait de « conquérir les cœurs et les esprits » des Irakiens… pour mieux préparer le retrait. Furent-ils conquis ? Cela reste à démontrer… En tout cas, cela permettait de présenter à l’opinion américaine une doctrine militaire « politiquement correcte » après les graves dérives de la prison d’Abu Ghraib et de l’usage de la torture.

Au maximum, la coalition dirigée par les Américains a pu engager 176.000 militaires sur le terrain, auxquels il faut certes ajouter quelques milliers de « contractors » privés ainsi que les forces de sécurité et milices irakiennes. Mais 176.000 hommes, c’est extrêmement peu pour un pays de près de 35 millions d’habitants !  En Afghanistan, les alliés n’ont jamais pu envoyer plus de 130.000 hommes. A titre de  comparaison, les effectifs de la seule armée française en Algérie étaient de 450.000 hommes en 1957…

On touche là un problème essentiel de nos pays riches et démocratiques : leur incapacité à mobiliser des effectifs militaires importants. Cela, le monde entier l’a compris.  C’est la plus redoutable leçon de la guerre d’Irak.

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Je me demande ce que le préambule sur la marine russe fait dans l'article. Mélange de 2 textes  ?

Sans doute car c'était l'intro de sa tribune précédente sur la marine russe... sans doute un copié-coller pas bien relu.
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  • 1 month later...

Attentat en Irak: un haut responsable militaire tué

Un officier de haut rang des services de renseignements irakiens et ses deux gardes du corps ont été tués samedi matin dans un attentat suicide près de Tall Afar (à 400 km au nord-ouest de Bagdad), ont annoncé les médias internationaux, citant des sources policières.

L'attentat visait le général de brigade Ali Aouni, directeur de l'académie irakienne de renseignements. L'explosion a été perpétrée devant son domicile à Mossoul, dans le Kurdistan irakien. Pour le moment, aucun des groupes armés opérant en Irak n'a revendiqué l'attentat.

Depuis quelque temps, l'Irak fait face à une montée des tensions due à la confrontation entre les communautés shiites et sunnites. Sous le régime de Saddam Hussein, les sunnites occupaient les positions dominantes dans les structures dirigeantes du pays. Or, après la chute de Saddam, suite à l'intervention militaire américaine en mars 2003, de nombreux sunnites ont été chassés de leurs postes par les shiites qui se sont vu confier des responsabilités importantes, dont ceux de premier ministre.

http://fr.rian.ru/world/20130216/197557515.html

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Irak: une série d'attentats fait 23 morts à Bagdad

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Une série d'attentats perpétrés dimanche dans les quartiers chiites de Bagdad ont fait au minimum 23 morts et 70 blessés, a annoncé la police locale.

Un des attentats, perpétré à la voiture piégée, a visé  un marché  dans un quartier majoritairement chiite de la capitale iraquienne, selon la police qui n'a toutefois pas précisé le nombre d'attentats.

Pour le moment, les attentats n'ont été revendiqués par aucun des  groupes armés.

http://fr.rian.ru/world/20130217/197563333.html

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Irak: les attentats de Bagdad revendiqués par une branche d'Al-Qaïda (médias)

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La série d'attentats qui a fait 37 morts dimanche à Bagdad a été revendiquée par la principale organisation irakienne affiliée à Al-Qaïda, l'Etat islamique d'Irak (ISI), annoncent lundi les médias locaux.

Selon ces derniers, l'ISI a organisé une série d'attentats pour riposter aux actes du gouvernement qui, selon les extrémistes, bafouent les droits des sunnites dans le pays.

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http://fr.rian.ru/world/20130218/197569170.html

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