Deres Posté(e) le 21 février 2013 Share Posté(e) le 21 février 2013 D'après les infos sorties elles seraient en sus des 11 française. Location sur 5 ans avec option d'achat. Cela sent encore le plan foireux, avec la Marine qui va récupérer dans quelques années 2 frégates non voulus avec un standard et des équipements différents de ceux prévus à la place du matériel dont elle a besoin ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
clem200 Posté(e) le 21 février 2013 Share Posté(e) le 21 février 2013 A mon avis elle dira pas non pour le coup la Royale ... Et puis que peuvent elles avoir de si différent ? Suffit de débarquer les missiles que l'on ne veut pas et de mettre à jour le système de combat à un standard Français. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 21 février 2013 Share Posté(e) le 21 février 2013 A mon avis elle dira pas non pour le coup la Royale ... Et puis que peuvent elles avoir de si différent ? Suffit de débarquer les missiles que l'on ne veut pas et de mettre à jour le système de combat à un standard Français. Oui les Fremm sont beaucoup plus modulables que les autres série Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
HK Posté(e) le 21 février 2013 Share Posté(e) le 21 février 2013 A mon avis l'interet financier est double:- On decalera certainement les commandes de FREMM francaises, comme on l'a deja fait pour la FREMM marocaine. Autant de marge de manoeuvre gagnee a court terme.- Si le leasing est finance par une banque export (COFACE?), ca n'apparaitra (peut-etre) pas comme une dette supplementaire, ni pour la Grece, ni pour la France. Pratique... en somme un partenariat publique-prive cache? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 22 février 2013 Share Posté(e) le 22 février 2013 A mon avis l'interet financier est double: - On decalera certainement les commandes de FREMM francaises, comme on l'a deja fait pour la FREMM marocaine. Autant de marge de manoeuvre gagnee a court terme. - Si le leasing est finance par une banque export (COFACE?), ca n'apparaitra (peut-etre) pas comme une dette supplementaire, ni pour la Grece, ni pour la France. Pratique... en somme un partenariat publique-prive cache? On reporte les commandes ce qui permet de conserver l'illusion que la série ira jusqu'au 11 prévu. Cela permet effectivement de repousser de 4 ou 5 ans l'annonce difficile de la réduction du nombre de frégate ... Bienvenu dans le doux monde de la politique ou chacun prend ses responsabilités. Reste à savoir le standard de ces frégates ... Athènes était intéressé par des bâtiments un peu différents (127 mm, ASER 30, MICA VL, Hérakkles plus puissant, électronique locale ...). On s'éloigne rapidement d'une version standardisé des FREMM française ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Canal Directo Posté(e) le 22 février 2013 Share Posté(e) le 22 février 2013 On reporte les commandes ce qui permet de conserver l'illusion que la série ira jusqu'au 11 prévu. Cela permet effectivement de repousser de 4 ou 5 ans l'annonce difficile de la réduction du nombre de frégate ... Bienvenu dans le doux monde de la politique ou chacun prend ses responsabilités. +1 Reste à savoir le standard de ces frégates ... Athènes était intéressé par des bâtiments un peu différents (127 mm, ASER 30, MICA VL, Hérakkles plus puissant, électronique locale ...). On s'éloigne rapidement d'une version standardisé des FREMM française ... Les mecs prennent des bâtiments en leasing, je crois qu'ils vont ou qu'on va leur faire comprendre d'y aller molo niveau customisation. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 22 février 2013 Share Posté(e) le 22 février 2013 http://www.meretmarine.com/fr/node/72342 La marine française servie après La seule perdante relative, dans cette affaire hautement politique, serait la Marine nationale. Déjà, dans une perspective d’économies budgétaires, la première Normandie avait été vendue au Maroc, en devenant donc le futur Mohammed VI. Il en a résulté un décalage d’un an entre la livraison de la tête de série, l’Aquitaine (2012) et son premier sistership français (2014). Un report qui a entrainé le maintien en service d’anciennes frégates, en l’occurrence le De Grasse (1977) et le Georges Leygues (1979). Ces deux bâtiments doivent être désarmés cette année, le premier ayant ses vieilles machines à bout de souffle et le second, qui n’a pas bénéficié des vagues de modernisation des six autres frégates du type F70 ASM, devant servir à ses cadettes de stock de pièces détachées. Si le projet de location de FREMM est entériné, la marine française ne recevra donc pas de nouveau bâtiment en 2015 et 2016, ce qui pourrait là encore l’obliger à maintenir en service de vielles unités plus gourmandes en frais de fonctionnement et en entretien (ce qui temporise d’ailleurs le montant des gains escomptés pour cette opération). Le Montcalm (1982), pour lequel l’heure de la retraite devait initialement sonner en 2013, devrait donc naviguer encore quelques années, de même que le Dupleix (1981) et le Jean de Vienne (1984). L’une des grandes inconnues du projet demeure d’ailleurs dans le calendrier. A savoir comment seraient intégrées les deux nouvelles FREMM françaises : soit à la fin de la série, qui doit s’achever en 2021 avec la mise en service de la 11ème frégate française et serait donc prolongée jusqu’en 2023 environ, soit en augmentant la cadence de production pour intercaler ces bateaux dans le planning actuel. Aujourd’hui, le rythme de livraison est d’une frégate par an, mais les installations lorientaises de DCNS sont dimensionnées pour produire une FREMM tous les 7 mois (rythme imaginé au début du programme qui devait, à l’origine, compter 17 frégates pour la France). Donc il faudrait augmenter la cadence ? Suite a effet de série, y aura t il des changements : -du prix car plus de Frégates -de l'équipement, des 127 sur les FREMM de la marine ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 22 février 2013 Share Posté(e) le 22 février 2013 A mon avis l'interet financier est double: - On decalera certainement les commandes de FREMM francaises, comme on l'a deja fait pour la FREMM marocaine. Autant de marge de manoeuvre gagnee a court terme. - Si le leasing est finance par une banque export (COFACE?), ca n'apparaitra (peut-etre) pas comme une dette supplementaire, ni pour la Grece, ni pour la France. Pratique... en somme un partenariat publique-prive cache? C'est un pis aller car on l'a déjà fait ce décalage ! D'abord on est passé de 17 FREMM livrées tous les 7 mois à 11 FREMM+1 FREMM Export livrées tous les 10/12 mois.D'un coût unitaire grimpant au passage.De façon brute, le coût total du programme FREMM est de 8,3 milliards d'€ et celui des SNA à 8,6 milliards d'€...Donc 2 programmes majeurs qui drainent tous les bassins d'emploi des chantiers navals. Au passage, la Marine Nationale a déjà acceptée la suppression de 6000 postes entre 2008 et 2015, l'annulation de 2 FDA type Horizon, la réduction de 6 FREMM, et le deuil d'un second PA.Les plans de restructuration et de meilleure gestion, tous les contrats opérationnels et ses missions allouées. Mais la main sur le cœur, les élus parlent de maritimisation et jurent que ce ne sera pas une variable d'ajustement.Gageons que cela ne frise pas la VICTIMISATION. ;) Maintenir des navires et le personnel de vieilles frégates n'a de sens que si ils ont du potentiel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 22 février 2013 Share Posté(e) le 22 février 2013 A mon avis, le rythme de production actuel sera maintenu ainsi que le retrait des navires anciens aux dates prévues en 2013 et 2014.Ce sera un trou capacitaire temporaire à charge du quinquennat 2017 de le rendre permanent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
BPCs Posté(e) le 22 février 2013 Share Posté(e) le 22 février 2013 Si le projet de location de FREMM est entériné, la marine française ne recevra donc pas de nouveau bâtiment en 2015 et 2016, ce qui pourrait là encore l’obliger à maintenir en service de vielles unités plus gourmandes en frais de fonctionnement et en entretien (ce qui temporise d’ailleurs le montant des gains escomptés pour cette opération). A mon avis, le rythme de production actuel sera maintenu ainsi que le retrait des navires anciens aux dates prévues en 2013 et 2014. Ce sera un trou capacitaire temporaire à charge du quinquennat 2017 de le rendre permanent. Mais avec parallèlement, le moyen (financier) de lancer le programme Batsimar, dont le contenu et notamment l'armement est encore assez flou. Sans vouloir, bien évidemment, qu'un OPV Adroit soit aussi totipotent qu'une FREMM, on peut noter que la gamme des OPV Adroit pouvait évoluer pour certaines unités vers une dotation en armement conséquente : Silo pour missile AA Exocet Pièce de 76 mm http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRI4cQfOZU3y7Vhx-CNDVtdh2xXFAHrmfBwWqkqtwgOLDwgFjdQPx68R0lTsA Ne manquait que des capacités ASM, qui ne paraissaient pas inatteignable quand on voyait que parallèlement à DCNS, la CMN proposait des capacités ASM Basiques sur sa CL-79 : Il y aurait ainsi de quoi compenser partiellement la perte de capacité de vieux navires, de surcroit couteux en personnel, en induisant le programme de BATSIMAR qui est crucial ... Il suffirait seulement que les 2 premiers de la série soient plus sur un créneau remplacement d'A-69 que sur celui d'un P400 armé d'un simple Narwall 20 mm et de canons à eau ... :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Deres Posté(e) le 22 février 2013 Share Posté(e) le 22 février 2013 Sans vouloir, bien évidemment, qu'un OPV Adroit soit aussi totipotent qu'une FREMM, on peut noter que la gamme des OPV Adroit pouvait évoluer pour certaines unités vers une dotation en armement conséquente : Silo pour missile AA Exocet Pièce de 76 mm [ Le truc du "Fitted for but not with", on connait bien dans la Marine ... Je rappelle que les Frégates Lafayette ont toujours été vendus comme pouvant être équipés de base d'un système ASTER et de moyens sonar si nécessaire ET présence des crédits. Ce que tu décris n'est donc qu'une nouvelle série de FLF sous-équipées pour faire volume avec peu de capacités réelles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 22 février 2013 Share Posté(e) le 22 février 2013 Oui mais sur des missions de présence et de patrouille qui n'ont rien à voir avec les missions des frégates de premier rang donc on ne répète pas le scénario FLF Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
chelnar Posté(e) le 22 février 2013 Share Posté(e) le 22 février 2013 Je penses qu'on peut changer le titre avec les FREMM seront 9! Na!Les prix ne vont pas baisser car il faudrait faire des investissements dans les chantiers pour avoir une cadence plus grande et la commande des 11+2 n'est pas ferme.En France, on ne peut plus construire deux FREMM en même temps............ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 22 février 2013 Share Posté(e) le 22 février 2013 Pour l'instant tu décodes bien, mais je tiens à préciser que mes propos sont en parfait français ;) Par contre je n'ai aucune info sûre sur la configurations desdites frégates. Pas impossible qu'elles soient au final au standard français. Pour tes hypothèses, elles sont toutes possibles, mais il ne faut pas oublier un point : À un moment (pas eu de nouvelle depuis une éternité mais, à vrai dire, pas eu de raison d'en avoir), l'état français a garanti à DCNS un certain plan de charge (de 16 frégates d'après ce que l'on m'avait dis à un moment, mais ça a pu évoluer ensuite, ce n'était pas encore signé). Ce plan de charge prenait en compte les commandes exports, et en échange, DCNS garantissait un prix "plancher" pour ses fremm. Il peut donc être dans l’intérêt de l'état français de "brader" ces frégates, la perte étant compensé par la baisse de prix de ses propres navires (ou plus exactement pas le non-paiement de pénalités pour non respect du plan de charge). Je te confirme que tes propos étaient parfaitement rédigés en français, mais j'aime bien la clarté des choses et je trouve que ce deal ça pue :lol: ça le mérite d'être clair et énoncé dès le départ de cette annonce ,je sens que la Marine va se faire avoir sur ce coup-là, j'ai bien peur que l'on se retrouve à une série de 9 FREMM. ;) Les précédents* démontrent que l'on ne peut pas faire confiance aux décideurs politiques. *série FLF réduite à un navire, série des SNA Rubis réduite à 2 coques noires, série des FREMM réduite à 6 bâtiments, celle des FDA à 2 navires, .... http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Ponton-Fremm-a-Brest-le-gros-surcout-des-entreprises_40771-2166259-pere-bre_filDMA.Htm Inaugurée ce matin au sein de la base navale de Brest, la ligne de stationnement accueillera les nouvelles frégates, dont l’Aquitaine. Ce prototype devait coûter 15 millions d’euros. Plusieurs millions d’euros. C’est le surcoût semble-t-il engagé par les entreprises qui ont réalisé le ponton Fremm, au sein de la base navale. Le contrat de 15 millions d’euros avait été confié par le Service infrastructures de la défense (SID) à la société Charier, mandataire du groupement d’entreprises Charier, DCNS, Demathieu et Bard, Ducrocq, Semen TP et Ingerop. Cette nouvelle ligne de stationnement (160 m de long, 1 000 tonnes de béton) est destiné à accueillir les frégates multimissions dont l’Aquitaine, qui a fait son premier accostage le 14 janvier. C’est une première d’un point de vue technique. Il semble que les aléas de chantier se situent sur les travaux de dragages supplémentaires qu’a nécessité la pose du musoir (énorme caisson coulé en avant du ponton et sur lequel celui-ci est amarré). Le quai a également dû être plus renforcé que prévu. Des négociations sont en cours pour éviter un contentieux. PS/ Au passage, rien n'interdit à Rome de faire une contre proposition car eux aussi fabriquent des FREMM bien équipées. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 22 février 2013 Share Posté(e) le 22 février 2013 Je penses qu'on peut changer le titre avec les FREMM seront 9! Na!Non je ne pense pas Les prix ne vont pas baisser car il faudrait faire des investissements dans les chantiers pour avoir une cadence plus grande Juste une augmentation de personnels et matériau et la commande des 11+2 n'est pas ferme. En France, on ne peut plus construire deux FREMM en même temps............ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Arka_Voltchek Posté(e) le 22 février 2013 Share Posté(e) le 22 février 2013 Je pense au contraire que la marine aura ses 11 fremm, en particulier car ils ont fait un bon lobying sur le fait qu'ils ne peuvent pas faire avec moins.Par contre étalées, ça oui, ç va leur tomber dessus, c'est certain (et bien dommage...) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nenel Posté(e) le 22 février 2013 Share Posté(e) le 22 février 2013 Je pense au contraire que[move] la marine aura ses 11 fremm[/move], [move] ou 9[/move] en particulier car ils ont fait un bon lobying sur le fait qu'ils ne peuvent pas faire avec moins. Par contre étalées, ça oui, ç va leur tomber dessus, c'est certain (et bien dommage...) Eh bien c'est pas gagné! au train où ça y va, on va finir à poil. Prochain conflit------ prenons l'Iran. Oh bien sûr, vous me direz, se sera une coalition et je vais vous répondre oui mais nous on fera encore de la figuration, on sera encore la risée avec notre daguet II . Heureusement que les hommes qui composent notre défense, en particulier ceux de terrain, sont de valeureux soldats, ils y croient -----------------encore. mais pour combien de temps? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 23 février 2013 Share Posté(e) le 23 février 2013 Je pense au contraire que la marine aura ses 11 fremm, en particulier car ils ont fait un bon lobying sur le fait qu'ils ne peuvent pas faire avec moins. Par contre étalées, ça oui, ç va leur tomber dessus, c'est certain (et bien dommage...) Ils vont finir par bien trancher dans le lard quelque part! Malgré le rapport sur la maritimisation: la France face à la nouvelle géopolitique des océans http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-674-notice.html Les faits:Et dire qu'avec le triptyque LB2008-RGPP Défense-LPM2009/2014-2015/2020 lancé pour une remise à niveau significative des équipements AT/MN/ADA, plus les restructurations, réductions, cartes militaires, déplétion de 54923 personnels pour dégager des économies d'échelles, et apport de recettes exceptionnelles (vente de fréquence ou immobilière)... Les LPM2009/2014 et 2015/2020 http://www.assemblee-nationale.fr/13/projets/pl1216.asp On remet le couvert parce que c'est facile pour cette catégorie socio-professionnelle docile. A titre d'exemple, en 2012 la programmation budgétaire LFI 2012 était d'un budget état à 275 Md€ ,un budget défense 41,54Md€/38,8Md€ et un BOP Marine de 4,21Md€...la déplétion marine était sur la période 2008/2015 de 6000 emplois. Les frégates européennes multimissions (FREMM) remplaceront les frégates de premier rang actuellement en service. Deux exemplaires seront livrés en 2012 et 2014. Le programme de 11 FREMM permettra d’atteindre le format de 18 frégates de premier rang en 2023 (2 Horizon, 11 FREMM, 5 La Fayette). Les FREMM embarqueront le missile de croisière naval (MdCN) à partir de 2016, le missile antinavires Exocet MM 40 B3, la torpille anti-sous-marine MU90, l’hélicoptère de combat anti-sous-marin NFH 90 et le missile de défense aérienne et anti-missiles Aster. Seconde phase (2015-2020) Durant la seconde phase (2015-2020), l’accent sera porté principalement sur les opérations aéromaritimes et aériennes. Accélération du renouvellement de la flotte de surface Permanence du groupe aéronaval (GAN) La décision concernant le deuxième porte-avions sera prise en 2011/2012. Des études d’architecture, en particulier sur la propulsion, se poursuivront d’ici là. En parallèle, l’initiative d’interopérabilité aéronavale européenne (IIAE) vise à accroître la capacité d’action de l’Europe dans ce domaine. Frégates Le programme frégates européennes multi-missions (FREMM) sera poursuivi, les livraisons s’échelonnant jusqu’en 2022. Les deux frégates antiaériennes de type Cassard seront remplacées vers 2020 par 2 des 11 FREMM dont le système d’armes sera adapté à la mission de défense aérienne et anti-missiles de zone au profit d’un groupe naval. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 23 février 2013 Share Posté(e) le 23 février 2013 Suite de mon message, les FREMM sont construites chez DNCS http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-cdef/12-13/c1213031.asp#P2_69 DCNS est un des leaders mondiaux dans le domaine du naval de défense et un innovateur dans le domaine de l’énergie. DCNS est un concentré de technologie comme il en existe peu en France et dans le monde. Elle conçoit, réalise et maintient en service les moyens de la marine nationale – navires de surface, sous-marins, mais aussi systèmes et infrastructures associés. DCNS, c’est aujourd’hui 13 000 salariés, dont 98 % en France, et environ 50 000 emplois induits – sous-traitants et fournisseurs. Notre chiffre d’affaires était en 2011 de 2,6 milliards d’euros, et notre carnet de commandes s’élève à 15 milliards d’euros. Aujourd’hui, 60 % de notre activité est destinée à la France et 40 % à l’international. L’économie maritime représente déjà dans le monde 1 500 milliards d’euros par an. C’est le deuxième secteur économique mondial, derrière l’agroalimentaire. L’Europe joue un rôle particulier, dans la mesure où elle est la première zone mondiale de par sa puissance économique et maritime. La France a elle-même un rôle prééminent puisque, avec 11 millions de kilomètres carrés, elle possède la deuxième zone économique exclusive mondiale. Elle dispose d’atouts remarquables, en étant présente sur tous les océans et en ayant des entreprises leaders dans de nombreux domaines d’activité liés à la mer. Le secteur maritime en France, qui représente d’ores et déjà un chiffre d’affaires annuel de 52 milliards d’euros et 310 000 emplois, est en forte croissance. C’est sans doute un des domaines dans lequel notre pays peut prétendre capter une part importante du développement mondial. Les Barracuda : un programme de six sous-marins, qui s’étalerait jusqu’en 2027. Le premier d’entre eux est en cours de réalisation et devrait être livré en 2017 ; les autres devraient ensuite se succéder au rythme d’un tous les deux ans, seuls les trois premiers Barracuda font partie de la tranche ferme du programme, les autres faisant partie de la tranche conditionnelle. Les FREMM, frégates multimissions, réalisées à Lorient : un programme de 11 navires – originellement 17 – auxquels il convient d’ajouter un navire pour la marine marocaine. Les 11 frégates sont déjà commandées. Ce programme de frégates est fondamental pour la marine nationale. Il l’est également pour DCNS, dans la mesure où il lui assure à la fois son haut niveau technologique et la charge de l’ensemble de la filière de production des systèmes navals de surface Cette réinternalisation compétitive se traduit donc par une amélioration de la performance de l’entreprise et par le développement de notre activité locale. Aujourd’hui, nous sommes capables de concevoir des navires qui, à performance équivalente, coûtent à peu près 30 % moins cher que ce que nous aurions conçu et produit il y a quelques années. Nous avons par ailleurs baissé de 10, 15, voire 20 % le coût de réalisation de navires existants, et de 15 à 20 % le coût du MCO. Cette réduction des coûts, cette amélioration de la performance profitent d’abord à nos clients. Nous leur restituons une partie de cette activité, en étant tout simplement compétitifs. Et nous pouvons aujourd’hui prendre des commandes à l’exportation parce que nous sommes compétitifs par rapport à nos principaux concurrents. Elles profitent également à la marine nationale. En effet, dans les programmes Barracuda et FREMM, la dégressivité des coûts est importante. Mais nous sommes capables d’y faire face parce que nous sommes plus performants. Pour Montebourg En particulier avec le programme des FREMM. Alors qu’il était prévu de sous-traiter une partie des coques à l’étranger, nous avons décidé de les construire, dans leur totalité, à Lorient – au départ, avec l’aide des chantiers de Cherbourg et de Brest. Ce pari s’est avéré positif, puisque nous avons réussi à atteindre, en interne, un coût équivalent et aujourd’hui inférieur au coût que l’on avait prévu d’atteindre en délocalisant. En résumé, dans les dix dernières années, DCNS est passée du statut d’administration à celui d’entreprise conquérante, performante, rentable, et leader dans son domaine. Cela s’est fait au bénéfice de toutes les parties prenantes, à commencer par notre actionnaire principal, l’État. Celui-ci, depuis qu’il a « privatisé » DCNS en en faisant une société, a gagné plus de 2 milliards d’euros : par le biais de la vente de 25 % – et aujourd’hui 35 % – de ses actions à Thalès, par le biais des impôts sur les sociétés, par le biais des dividendes qu’il a reçus (près d’un milliard d’euros) et par le biais d’autres taxes, comme les taxes professionnelles, auxquelles DCNS, en tant qu’administration, n’était pas soumise à l’origine. En outre, aujourd’hui, l’État détient 65 % de DCNS. Son portefeuille vaut donc plus de 2 milliards d’euros, puisque la valeur de DCNS est supérieure à 3 milliards d’euros. Cela a été bénéfique pour notre client, la marine nationale. Aujourd’hui, celle-ci dispose de navires performants, capables de remplir des missions beaucoup plus complexes, mais aussi plus économiques en termes d’achat, d’exploitation puisque les équipages sont réduits et en termes de maintenance. Premier exemple : aujourd’hui, la marine nationale vient de prendre livraison de la première des FREMM. Le coût d’entretien annuel de cette frégate sera du même ordre de grandeur que celui des frégates anti sous marines qu’elle remplace, alors qu’elle est beaucoup plus complexe, qu’elle a de nombreuses missions à remplir et davantage de disponibilités. Le MCO annuel représente seulement 1 % du coût d’acquisition de cette frégate, contre 1,5 % pour les navires qu’elle remplace. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 24 février 2013 Share Posté(e) le 24 février 2013 "Le MCO annuel représente seulement 1 % du coût d’acquisition de cette frégate, contre 1,5 % pour les navires qu’elle remplace" Faut comparer ce qui est comparable ; le 1 % c'est du virtuel sorti de la théorie logisticienne alors que le 1.5 % semble sortir d'un tableau exel du retex MCO . Maintenant rien d'étonnant à dire que le plus une frégate va sur l'âge plus son coût d'entretien grimpe . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 24 février 2013 Share Posté(e) le 24 février 2013 "Le MCO annuel représente seulement 1 % du coût d’acquisition de cette frégate, contre 1,5 % pour les navires qu’elle remplace" Faut comparer ce qui est comparable ; le 1 % c'est du virtuel sorti de la théorie logisticienne alors que le 1.5 % semble sortir d'un tableau exel du retex MCO . Maintenant rien d'étonnant à dire que le plus une frégate va sur l'âge plus son coût d'entretien grimpe . Là, c'est simplement Patrick Boissier, PDG du groupe DCNS qui le dit. ;) en audience parlementaire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 24 février 2013 Share Posté(e) le 24 février 2013 Oui oui j'ai bien compris la source ; n'empèche que l'objectivité de cette comparaison me laisse dubitatif. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Henri K. Posté(e) le 24 février 2013 Share Posté(e) le 24 février 2013 Là, c'est simplement Patrick Boissier, PDG du groupe DCNS qui le dit. ;) en audience parlementaire. Mon cher Didier de l'A350 m'avait aussi dit des chiffres... =) Et maintenant... O0 Henri K. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 24 février 2013 Share Posté(e) le 24 février 2013 Oui d'autant plus qu'avec les réductions d'équipages et plus généralement de personnels MARINE une partie de l'entretien qui se faisait auparavant en interne sur temps de travail sera aujourd'hui externalisée notamment au profit de ... DCNS, donc en tout état de cause on devrait voir augmenter ces coûts de maintenance en valeur absolue. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Stalker Posté(e) le 26 février 2013 Share Posté(e) le 26 février 2013 Je me demandais , si les fregates de classe horizon ne coûtaient pas aussi chère , les FREMM aurait t'il vu le jour ? les FREMM ne sont pas la classe horizon amoindrie ? Les fremm italiens n'auront pas les missiles de croisière SCALP Naval ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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