Scarabé Posté(e) le 9 avril 2019 Share Posté(e) le 9 avril 2019 Il y a 1 heure, true_cricket a dit : C'est pas prévu pour 2022, après l'ASA de la Lorraine ? Tu as raison l Alsace doit être livré à la marine en 2021 pour une ASA en 2022 Arrivé prévu à Toulon printemps 2021 Et La Lorraine arrive en 2022 à Toulon pour une ASA en 2023. Mais bon le second quai FREMM Brest sera livré en 2021 A Toulon le 3em quai est presque terminé et comme il est plus cours que les 2 quais FREMM il sera réserver au 2 BSAM et à la flottilles amphibie ou d'ailleurs les L CAT auront un poste Ro Ro Quand aux 6 Nouveaux Bâtiment pour loger les doubles équipages et la flottilles Amphibie ils sont tous opérationnelle. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 10 avril 2019 Share Posté(e) le 10 avril 2019 Il y a 11 heures, Scarabé a dit : Quand aux 6 Nouveaux Bâtiment pour loger les doubles équipages et la flottilles Amphibie ils sont tous opérationnelle. Puisque tu parles immobilier: le GMF est déjà dans ses nouveaux locaux? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 11 avril 2019 Share Posté(e) le 11 avril 2019 Le 10/04/2019 à 06:00, Fusilier a dit : Puisque tu parles immobilier: le GMF est déjà dans ses nouveaux locaux? Désole moi suis pas à la Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 11 avril 2019 Share Posté(e) le 11 avril 2019 il y a 24 minutes, Scarabé a dit : Désole moi suis pas à la Je deviens dyslexique avec l'âge Je voulais dire le GFM évidemment Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 11 avril 2019 Share Posté(e) le 11 avril 2019 Il y a 1 heure, Fusilier a dit : Je deviens dyslexique avec l'âge Je voulais dire le GFM évidemment J avais compris En faite ils ont toujours pas déménager et les structures modulable n'ont pas l'air d’avancer vite. Mais bon entre les nouveaux quai la base sous marine qui doit s’adapter aux baracuda les nouveaux bâtiment de la flottilles amphibie. La base naval et en chantier et la rénovation Vauban et Millau va commencer sans oublier le renforcement de la digue du large. Pendant 20 ans ils ont rien fait alors maintenant que le budget infra est la . 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) le 15 avril 2019 Share Posté(e) le 15 avril 2019 Parly fait un un petit tour des industriels travaillant pour la marine : 500 km de portée pour le sea fire 500 devant équiper les FTI. https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/comment-florence-parly-compte-defendre-le-budget-des-armees-814215.html Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ascromis Posté(e) le 25 avril 2019 Share Posté(e) le 25 avril 2019 Apparemment, le Vendémiaire aurait transité dans le détroit de Taïwan au début du mois. https://www.boursorama.com/bourse/actualites/fregate-francaise-dans-le-detroit-de-taiwan-le-6-avril-responsables-us-2f5e7f70e822309b5f950183a1c9544f 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yamato Posté(e) le 25 avril 2019 Share Posté(e) le 25 avril 2019 il y a une heure, ascromis a dit : Apparemment, le Vendémiaire aurait transité dans le détroit de Taïwan au début du mois. https://www.boursorama.com/bourse/actualites/fregate-francaise-dans-le-detroit-de-taiwan-le-6-avril-responsables-us-2f5e7f70e822309b5f950183a1c9544f Je me disais aussi que j'avais pas vu de bâtiment français dans la revue navale chinoise, ça serait donc apparement la raison. Maintenant sait-on quels moyens de surveillance et/ou armés les chinois ont-ils déployer pour suivre la FS? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 25 avril 2019 Share Posté(e) le 25 avril 2019 Il y a 4 heures, ascromis a dit : Apparemment, le Vendémiaire aurait transité dans le détroit de Taïwan au début du mois. https://www.boursorama.com/bourse/actualites/fregate-francaise-dans-le-detroit-de-taiwan-le-6-avril-responsables-us-2f5e7f70e822309b5f950183a1c9544f @Yamato Dans le cadre de la mission Asie ( annuelle) début mars il était annoncé le déploiement d'une frégate de surveillance et d'un Falcon en Mer jaune (contrôle de l'embargo de la Corée du Nord) Passer le Détroit de Taiwan est une route possible Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 25 avril 2019 Share Posté(e) le 25 avril 2019 CHINE-FRANCE-ARMÉE-DIPLOMATIE-DÉFENSE-MARINE URGENT ¥ Incident début avril entre marines française et chinoise dans le détroit de Taïwan, selon Pékin 25/04/2019 10:38:42 GMT+02:00 #515936 DGTE 672 RLJ57 (3) AFP (68) PÉKIN, 25 avr 2019 (AFP) - Des navires de guerre chinois ont intercepté un bâtiment de la marine française début avril dans le détroit de Taïwan, a annoncé Pékin jeudi, précisant avoir remis une protestation solennelle à Paris. Le navire français a pénétré dans les eaux territoriales chinoises sans autorisation, a déclaré devant la presse le porte-parole du ministère chinois de la Défense, Ren Guoqiang. Pékin considère Taïwan comme une île lui appartenant. La frégate Vendémiaire, persona non grata en Chine http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2019/04/25/le-vendemiaire-persona-non-grata-en-cine-20190.html Pékin a reconnu "un incident entre marines française et chinoise dans le détroit de Taïwan": le navire français a pénétré dans les eaux territoriales chinoises sans autorisation, a déclaré le porte-parole du ministère chinois de la Défense, Ren Guoqiang. L'entourage de Florence Parly a réagi ce jeudi midi: "Nous sommes en contact étroit avec les autorités chinoises au sujet de l’incident évoqué ce matin par le porte-parole du ministère chinois de la défense. La Marine nationale transite en moyenne une fois par an dans le détroit de Taiwan, sans incident ni réaction. La France réaffirme son attachement à la liberté de navigation, conformément au droit de la mer." Incident entre les marines française et chinoise dans le détroit de Taïwan https://www.lepoint.fr/monde/incident-entre-les-marines-francaise-et-chinoise-dans-le-detroit-de-taiwan-25-04-2019-2309510_24.php Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 26 avril 2019 Share Posté(e) le 26 avril 2019 Quote La Chine proteste après le passage d’une frégate française dans le détroit de Taïwan par Laurent Lagneau · 25 avril 2019 Le détroit de Formose [ou de Taïwan] relie la mer de Chine méridionale à la mer de Chine orientale en son Nord-Est. Et il sépare Taïwan de la Chine continentale. D’où les protestations émises par Pékin quand un navire militaire étranger y transite. En effet, pour la Chine, le détroit de Formose lui appartient dans la mesure où elle considère Taïwan comme faisant partie intégrante de son territoire. Ces derniers mois, la marine américaine y a enchaîné les passages, comme en mars dernier, avec le destroyer USS Curtis Wilbur et le patrouilleur USCGC Bertholf, de l’US Coast Guard. Les États-Unis justifient ces manoeuvres en assurant qu’elles visent à « démontrer leur engagement pour une région Indo-Pacifique libre et ouverte ». Et cela vaut aussi pour les missions dites FONOP [Freedom of navigation] conduites par l’US Navy en mer de Chine méridionale, dont la quasi-totalité est revendiquée par Pékin. Mais le 6 ou le 7 avril, [soit deux semaines après une visite officielle en France de Xi Jinping, le président chinois] ce n’est pas un navire américain qui suscité l’ire des autorités chinoises… mais la frégate de surveillance française « Vendémiaire ». Ainsi, ce bâtiment de la Marine nationale, qui était par ailleurs attendu à Qingdao pour le 70e anniversaire de la marine chinoise, a traversé le détroit de Taïwan. Cette information, donnée à l’agence Reuters par des sources militaires américaines, a été confirmée par Pékin. Un « navire français a pénétré dans les eaux territoriales chinoises sans autorisation », a en effet affirmé Ren Guoqiang, le porte-parole du ministère chinois de la Défense. L’armée populaire de libération « a envoyé des bateaux de guerre conformément à la loi afin d’identifier le navire français et lui intimer l’ordre de partir », a-t-il ajouté. Et Pékin a remis une « protestation solennelle » à Paris tandis que la frégate Vendémiaire n’était plus la bienvenue à Qingdao. À Paris, l’entourage de la ministre des Armées, Florence Parly, cité par l’AFP, on fait valoir que la France n’a fait que « réaffirmer son attachement à la liberté de navigation, conformément au droit de la mer ». Et d’ajouter que la Marine nationale « transite en moyenne une fois par an dans le détroit de Taïwan, sans incident ni réaction. » « Nous sommes en contact étroit avec les autorités chinoises au sujet de l’incident évoqué ce matin par le porte-parole du ministère chinois de la Défense », précise-t-on également. En tout cas, cette réaction chinoise à l’égard d’un navire de la Marine nationale est inédite. « En 6 à 10 fois par an, un bâtiment français navigue […] en mer de Chine méridionale afin de faire prévaloir le droit maritime international. Ces mouvements ne passent pas inaperçus, tant auprès de nos partenaires chinois qui nous suivent sans agressivité, que des pays voisins qui constatent que la France était jusqu’à très récemment le seul pays européen présent dans ces eaux », avait expliqué l’amiral Christophe Prazuck, le chef d’état-major de la Marine nationale, lors d’un audition au Sénat, en avril 2018. Sollicité par Reuters, Abraham Denmark, ancien sous-secrétaire américain à la Défense pour la défense de l’Asie de l’Est, y voit un changement dans la posture française. « C’est un développement important […] parce qu’il reflète une approche plus géopolitique de la France vis-à-vis de la Chine et de la région Asie-Pacifique au sens large », a-t-il dit. Et ce serait aussi le signe que « des pays comme la France ne voient pas la Chine sous l’angle du commerce mais d’un point de vue militaire. » http://www.opex360.com/2019/04/25/la-chine-proteste-apres-le-passage-dune-fregate-francaise-dans-le-detroit-de-taiwan/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yamato Posté(e) le 26 avril 2019 Share Posté(e) le 26 avril 2019 https://www.meretmarine.com/fr/content/alsace-la-premiere-fremm-da-en-achevement-flot "comme le SMART-S des Horizon" Je ne savais pas que les Horizon avaient un Smart-S, on nous aurait menti?! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 27 avril 2019 Share Posté(e) le 27 avril 2019 Il y a 9 heures, Yamato a dit : https://www.meretmarine.com/fr/content/alsace-la-premiere-fremm-da-en-achevement-flot "comme le SMART-S des Horizon" Je ne savais pas que les Horizon avaient un Smart-S, on nous aurait menti?! Faute de frappe... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
neoretro Posté(e) le 27 avril 2019 Share Posté(e) le 27 avril 2019 il y a une heure, Benoitleg a dit : Faute de frappe... Ou peut-être l'habitude de voir le smart "S" comme radar de veille "longue portée" dans la marine française : CDG, FAA Cassard où il a joué ce rôle... alors que seul le SMART "L" a ce label notamment sur Horizon... Le Smart S, avec d'évidentes qualités notamment en littoral et sur petites cibles, est plutôt en général réservé à des frégates de petite taille ou des corvettes dans d'autres marines. C'est souvent le radar unique à tout faire et non un radar de veille. Dans la MN on l'a détourné de ses fonctions initiales mais comme il ne guide rien il peut se consacrer pleinement à la veille contre petits objets et à moyenne distance. Et pour ça il est très bon pour ce qu'il est, cad un radar dans les capacités de l'Herakles ce qui est déjà bien suffisant dans la plupart des cas, hors contrôle de zone élargie. Dans la MN on l'a utilisé faute de pouvoir installer des SMART L probablement pour des raisons de poids, réfrigération et peut-être et surtout de coût... en attendant mieux. Avec en plus le fait qu'en général quand c'est nécessaire on a 2 Horizon en SMART-L, quelques avions de guet aérien type Hawkeye, du MRR, du Tiger et pas mal de radars HERAKLES qui viennent compléter le balayage sur d'autres fréquences et guider vers les cibles potentielles. Sans compter toutes les vielles antennes qui sont en cours de retrait sur les FASM et FAA... Finalement c'est un bon complément. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 27 avril 2019 Share Posté(e) le 27 avril 2019 Il y a 3 heures, neoretro a dit : Ou peut-être l'habitude de voir le smart "S" comme radar de veille "longue portée" dans la marine française : CDG, FAA Cassard où il a joué ce rôle... alors que seul le SMART "L" a ce label notamment sur Horizon... Le Smart S, avec d'évidentes qualités notamment en littoral et sur petites cibles, est plutôt en général réservé à des frégates de petite taille ou des corvettes dans d'autres marines. C'est souvent le radar unique à tout faire et non un radar de veille. Dans la MN on l'a détourné de ses fonctions initiales mais comme il ne guide rien il peut se consacrer pleinement à la veille contre petits objets et à moyenne distance. Et pour ça il est très bon pour ce qu'il est, cad un radar dans les capacités de l'Herakles ce qui est déjà bien suffisant dans la plupart des cas, hors contrôle de zone élargie. Dans la MN on l'a utilisé faute de pouvoir installer des SMART L probablement pour des raisons de poids, réfrigération et peut-être et surtout de coût... en attendant mieux. Avec en plus le fait qu'en général quand c'est nécessaire on a 2 Horizon en SMART-L, quelques avions de guet aérien type Hawkeye, du MRR, du Tiger et pas mal de radars HERAKLES qui viennent compléter le balayage sur d'autres fréquences et guider vers les cibles potentielles. Sans compter toutes les vielles antennes qui sont en cours de retrait sur les FASM et FAA... Finalement c'est un bon complément. Les CDG et FAA ont le radar Jupiter pour la veille longue portée, une série fertile (DRBV-22,-23,-21-26) en voie de disparition. Il reste à voir ce que deviendront les SMART-S des FAA-70, un stock de pièces détachées pour le CDC ou un équipement pour d'autres navires ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
LBP Posté(e) le 27 avril 2019 Share Posté(e) le 27 avril 2019 il y a une heure, Benoitleg a dit : Les CDG et FAA ont le radar Jupiter pour la veille longue portée, une série fertile (DRBV-22,-23,-21-26) en voie de disparition. Il reste à voir ce que deviendront les SMART-S des FAA-70, un stock de pièces détachées pour le CDC ou un équipement pour d'autres navires ? sur deux FLF ? ou des BPC/PHA ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
neoretro Posté(e) le 27 avril 2019 Share Posté(e) le 27 avril 2019 il y a 9 minutes, LBP a dit : sur deux FLF ? ou des BPC/PHA ? Sur FLF le refroidissement interdit l'installation selon les débats sur le forum malheureusement. Le SAMRT-S est aussi beaucoup plus bruyant que le TIGER moins bon mais moins visible. Son installation serait un changement de philosophie des FLF qui en souffriraient si elles veulent rester discrètes comme un "chalutier" et non ressembler à une corvette moderne... de 70 mètres comme on en trouver dans les pays du golfe. Sur le BPC, une étude interférences et installation en plus ou à la place du MRR semble peu probable. Quel gain réel avec une FREMM à proximité et une information partagée en réseau ? Probablement une revente d'occasion ou une mise au placard, je n'arrive pas à croire qu'on en fera autre chose des SAMRT-S qui auront servi à boucher des trous en attendant la relève... Effectivement sur le PA CDG le DRBV26D Jupiter (ancêtre du SMART-L) n'a pas été remplacé par le SMART-S. A la veille longue distance du DRBV26D (annoncé à 370km pour les gros objets), le SMART-S apporte de la finesse à proche/moyenne distance contre les furtifs et rasants tout en assurant un meilleur filtrage en zone bruitée ou brouillée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Scarabé Posté(e) le 27 avril 2019 Share Posté(e) le 27 avril 2019 il y a 32 minutes, neoretro a dit : Effectivement sur le PA CDG le DRBV26D Jupiter (ancêtre du SMART-L) n'a pas été remplacé par le SMART-S. A la veille longue distance du DRBV26D (annoncé à 370km pour les gros objets), le SMART-S apporte de la finesse à proche/moyenne distance contre les furtifs et rasants tout en assurant un meilleur filtrage en zone bruitée ou brouillée. Le DRBV-26D (veille air lointaine, porté donnée à 500 km, bande D) et l’Arabel (désignation d’objectif pour les missiles surface-air Aster 15, portée de 100 km, bande X). « Au cours de l’ATM2, le DRBV-26 et l’Arabel du Charles de Gaulle ont fait seulement l’objet d’opérations courantes de maintien en condition opérationnelle qui peuvent, pour certaines tâches, être assimilées à des modernisations. Ces radars ne sont en rien obsolescents et leur état nous incite logiquement à les conserver jusqu’à l’ATM3 2025 », explique-t-on à l’Etat-major de la Marine nationale. DRBV-26D du porte-avions sera en 2022 (date prévisionnelle de retrait du service du Jean Bart) le dernier radar « grillagé » encore en service dans la Marine nationale, ce système ne date en effet que de 2001. Ultime évolution de la famille V-26 apparue dans les années 70 avec les frégates du type F67 puis F70, cette antenne a été spécialement développée pour le Charles de Gaulle avec des briques technologiques de nouvelle génération, en particulier dans le domaine du traitement du signal. Quant à l’Arabel, lui aussi est entré en service avec le bâtiment amiral de la flotte française, qui fut le premier à mettre en œuvre des missiles Aster. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Benoitleg Posté(e) le 27 avril 2019 Share Posté(e) le 27 avril 2019 (modifié) Le 27/04/2019 à 16:57, neoretro a dit : Effectivement sur le PA CDG le DRBV26D Jupiter (ancêtre du SMART-L) n'a pas été remplacé par le SMART-S. A la veille longue distance du DRBV26D (annoncé à 370km pour les gros objets), le SMART-S apporte de la finesse à proche/moyenne distance contre les furtifs et rasants tout en assurant un meilleur filtrage en zone bruitée ou brouillée. A vrai dire, le Smart-L a signé la fin de la série Jupiter. Le S 1850 (dérivé du Smart-L de Thales Nederland, ex Signaal/ Philips) a pris le pas sur le DRVB-27 ASTRA (Thales France, ex Thomson-CSF). Le radar ASTRA était conçu à partir de l'infrastructure de traitement électronique du Jupiter DRVB-26 C associée à une nouvelle antenne planaire. Le Jupiter DRVB-26 D est conçu en associant l'infrastructure de traitement électronique du Jupiter DRVB-26 C, son émetteur état solide et l'antenne du Signaal LW-08, un mecano industriel lié aux fusions-acquisitions de Thales. Pour l'ascendance des radars Jupiter, elle remonte au SPS-6B, utilisé par Thomson-Houston (filiale française de General Electric) pour en dériver le radar DRVB-22 A à antenne rectangulaire. Les versions -22 C/D/E à antenne elliptique sont les prototypes du radar Jupiter DRVB-23 puis des versions -26A/C. C'est du moins ce que j'en ai compris à partir de sources publiées et que j'ai résumé ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jupiter_(radar) Modifié le 1 mai 2019 par Benoitleg 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 2 mai 2019 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 2 mai 2019 Quote Refonte des Horizon: trois options sur la table Les réflexions se poursuivent autour du futur programme de rénovation à mi-vie des deux frégates de défense aérienne de la Marine nationale. Réalisées dans le cadre du programme Horizon, mené en coopération avec l’Italie qui a construit deux bâtiments de ce type (Andrea Doria et Caio Duilio), les Forbin et Chevalier Paul ont été mises en service en 2010 et 2011. Plus grandes frégates de la flotte française, ces unités de 153 mètres et plus de 7000 tonnes de déplacement en charge sont essentielles pour assurer la protection du groupe aéronaval ou d’un groupe amphibie contre des attaques au-dessus de la surface. Au cours de la prochaine décennie, elles vont bénéficier d’une importantemodernisation destinée à les adapter à l’évolution des menaces, en particulier l’émergence de missiles antinavire supersoniques et d’armes balistiques à capacité antinavire. Etude nationale en attendant une possible coopération franco-italienne La RMV des Horizon françaises pourrait faire l’objet d’un nouveau programme en coopération avec les Italiens, ce que souhaitent Naval Group et Fincantieri qui vont créer cet été leur société commune et comptent sur ce programme pour lancer l’activité de cette nouvelle entité. Mais rien n’est encore acté à ce niveau et, en attendant, les travaux sur le projet restent conduits au niveau national. Dans cette perspective, une étude a été confiée par la Direction Générale de l’Armement aux principaux industriels français impliqués dans le projet, à savoir Naval Group, MBDA et Thales. Trois grandes options se dessinent désormais quant à la RMV des Forbin et Chevalier Paul, les modifications principales devant toucher les capacités de détection, les missiles surface-air ainsi que le système de combat. Trois solutions plus ou moins ambitieuses et coûteuses Ces solutions sont classées selon des critères capacitaires et budgétaires. La première, considérée comme opérationnellement la plus intéressante, est aussi la plus lourde et coûteuse, puisqu’elle verrait le débarquement du radar de veille à longue portée SMART-S (Thales) et le remplacement du radar EMPAR (Leonardo) et du mât le supportant par une nouvelle structure. Une mâture intégrée comprenant le radar de nouvelle génération à quatre panneaux fixes Sea Fire, que Thales développe pour les cinq futures frégates de défense et d’intervention (FDI, ex-FTI), livrables entre 2023 et 2029 par Naval Group à la Marine nationale. Ce système, qui combine les fonctions de surveillance et de poursuite, présente l’avantage d’une veille permanente à 360 degrés avec des antennes actives offrant des capacités de détection accrues, d’autant que le Sea Fire des Horizon serait nettement plus puissant que celui prévu pour les FDI. Cette première solution pour la RMV des Forbin et Chevalier Paul s’accompagnerait de la mise en place d’un nouveau système de combat, le SETIS 3.0, évolution de celui équipant les FREMM françaises et qui succèderait au SEIS franco-italien développé spécifiquement pour les Horizon. La seconde option comprend elle aussi le remplacement du système de combat actuel par un SETIS de Naval Group mais serait plus modeste en matière de senseurs. Le SMART-S serait conservé, avec néanmoins des modifications en matière d’alerte lointaine pour la détection de missiles balistiques. L’EMPAR serait quant à lui débarqué et remplacé par la version tournante du Sea Fire, qui offre toujours un radar très moderne et plus performant mais avec un nombre de modules moindre que la version à quatre panneaux fixes de ce radar. Enfin, l’option la moins coûteuse, mais aussi la moins ambitieuse, porterait sur une conservation du système de combat actuel, avec une simple modification des fonctions liées au système d’armes principal des Horizon (PAAMS). Côté radar, le SMART-S comme dans l’option 2 resterait en place dans une version évoluée. Quant à l’EMPAR, il serait remplacé par un nouveau radar multifonctions de la famille Kronos également développée par le groupe italien Leonardo. Côté armement, les Horizon, qui peuvent aujourd’hui mettre en œuvre le PAAMS, avec 16 missiles surface-air Aster 15 et 32 Aster 30 de MBDA, ne devraient pas voir leur dotation évoluée, même s’il reste de la place dans la coque des bateaux pour intégrer deux lanceurs supplémentaires pour 16 missiles. En revanche, les frégates mettront en œuvre en plus des Aster 15 et 30 la version navalisée de l'Aster Block1 NT, missile conçu pour la lutte contre des missiles baltiques d’une portée allant jusqu’à 1200 kilomètres et qui équipera les lanceurs terrestres de l’armée française et de son homologue italienne. Alors que l’Italie et la France ont décidé d’opter pour la navalisation de ce système, on notera que le Royaume-Uni a aussi manifesté son intérêt pour une telle arme dans le cadre du projet de modernisation du système Sea Viper (variante britannique du PAAMS, qui avait été développé dans la cadre d’un programme tripartite FR-IT-GB) équipant ses six destroyers du type 45. Protection du groupe aéronaval contre des menaces balistiques Concernant la marine française, l’adoption du B1 NT, voire d’une version améliorée, vise à doter les Forbin et Chevalier Paul d’une capacité de défense aérienne élargie, avec un emploi dual à la fois contre des cibles aériennes classiques, y compris des armes hyper-véloces, mais aussi certaines menaces balistiques. Il ne s’agit pas à proprement parler de défense antimissile balistique, la DAMB s’intéressant plutôt à des missiles à longue portée, mais de protection contre des missiles balistiques de théâtre, dont la profondeur est limitée. Pour ce qui est du besoin, il ne s’agit plus tant d’offrir depuis la mer un parapluie à des forces terrestres déployées à l’étranger, à un site stratégique ou à un pays allié dépourvu d’une telle capacité de défense. Même si cette possibilité pourra techniquement faire partie de la palette française d’options militaires une fois les Horizon refondues, il n’est pas pour le moment prévu qu’elle entre officiellement dans la doctrine d’emploi de la marine française. Cela, en raison du fait que la flotte tricolore ne disposera que de deux unités équipées en conséquence, et que la priorité ira d’abord à la protection du porte-avions ou d’un groupe amphibie. Car l’intégration sur les FDA d’Aster B1NT a clairement pour vocation de répondre à la menace croissante des ASBM (anti-ship ballistic missiles), les missiles balistiques à capacité antinavire ou missiles antinavire à trajectoire balistique. Faire coïncider les calendriers entre la France et l’Italie Pour en revenir aux trois options actuellement sur la table pour la RMV des Forbin et Chevalier Paul, l’étude en cours doit au-delà des aspects techniques comprendre un chiffrage, que les industriels sont supposés remettre à la DGA dans les mois qui viennent. Un exercice pour le moins délicat puisque les solutions envisagées sont très différentes et que le projet dépendra aussi de l’aboutissement, ou non, d’une coopération franco-italienne. Des discussions sont notamment en cours entre Paris et Rome pour tenter de faire correspondre le calendrier des refontes des Horizon françaises et italiennes. Un calendrier qui, aujourd’hui, est différent puisque les Italiens prévoient de lancer le chantier en 2023 et les Français en 2027. L’idée serait donc d’aligner les deux vers 2025. Ce qui impliquerait côté français d’intégrer la RMV dans l’actuelle loi de programmation militaire, en profitant de la période de revoyure de la LPM en 2021. Guérilla industrielle et question budgétaire Au-delà du timing, ce projet se heurte à des intérêts parfois divergents sur le plan industriel. Avec d’un côté Thales, qui veut placer son Sea Fire, arguant des performances supérieures de son nouveau produit et de l’intérêt d’homogénéiser les senseurs de la flotte française en dotant les Horizon et FDI d’un même radar. De l’autre, il y a les Italiens, qui soutiennent évidemment la solution Kronos et l’évolution du SEIS. Et qui peuvent jouer sur les divisions françaises puisque Naval Group, dans un contexte très compliqué avec son actionnaire Thales, cherche avant tout à voir se concrétiser une coopération franco-italienne sur ce dossier afin de donner rapidement corps à la nouvelle alliance avec Fincantieri et la société commune qui en découle. Au milieu de tout cela, il y a les marins, qui espèrent que leurs besoins opérationnels ne seront pas obérés une nouvelle fois par des enjeux politico-industriels. A cela, il faut bien entendu ajouter la question financière, qui peut être déterminante suivant le contexte budgétaire qui prévaudra au moment de la prise de décision. https://www.meretmarine.com/fr/content/refonte-des-horizon-trois-options-sur-la-table 1 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yamato Posté(e) le 3 mai 2019 Share Posté(e) le 3 mai 2019 Il y a 1 heure, g4lly a dit : https://www.meretmarine.com/fr/content/refonte-des-horizon-trois-options-sur-la-table J'abandonne pour le "Smart-S" Sinon bizarrement je verrais pas le Seafire fix mais plutôt un mix des solutions les "moins intéressantes". Càd Smart-L MM/N ou F + Kronos de Leonardo ou Seafire tournant + PAAMS 2 ou SETIS 3.0 + déblocage des 16 missiles supplémentaires pour justement accueillir les Aster Block I NT. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 3 mai 2019 Share Posté(e) le 3 mai 2019 26 minutes ago, Yamato said: Sinon bizarrement je verrais pas le Seafire fix mais plutôt un mix des solutions les "moins intéressantes". Càd Smart-L MM/N ou F + Kronos de Leonardo ou Seafire tournant + PAAMS 2 ou SETIS 3.0 + déblocage des 16 missiles supplémentaires pour justement accueillir les Aster Block I NT. L'avantage du SMART-S ... c'est d'etre d'une bande assez différente d'un radar d'engagement ... L'avantage de l'EMPAR c'est d'etre tres haut sur la mature ... Avec un seul radar SeaFire ... on va se limiter a une seule bande ... c'est un peu étonnant. Mais surtout se limiter en distance de détection contre missile rasant ... parce que de toute évidence les 4 faces ne seront pas a 30m de haut. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 3 mai 2019 Share Posté(e) le 3 mai 2019 Il y a 4 heures, g4lly a dit : Avec un seul radar SeaFire ... on va se limiter a une seule bande ... c'est un peu étonnant. Mais surtout se limiter en distance de détection contre missile rasant ... parce que de toute évidence les 4 faces ne seront pas a 30m de haut. n'est-ce pas le cas déjà de l'AEGIS ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Yamato Posté(e) le 3 mai 2019 Share Posté(e) le 3 mai 2019 Il y a 11 heures, g4lly a dit : L'avantage du SMART-S ... c'est d'etre d'une bande assez différente d'un radar d'engagement ... L'avantage de l'EMPAR c'est d'etre tres haut sur la mature ... Avec un seul radar SeaFire ... on va se limiter a une seule bande ... c'est un peu étonnant. Mais surtout se limiter en distance de détection contre missile rasant ... parce que de toute évidence les 4 faces ne seront pas a 30m de haut. Non mais on est bien d'accord que c'est un Smart-L qui y est installé Sinon effectivement, il est là l'avantage du Smart-L, bande L (ou D selon classification OTAN), pour la veille longue portée, l'EMPAR en bande C surtout destiné à l'engagement mais tout de même capable de faire de la veille et très haut sur la mâture, le top pour voir les missiles rasants le plus tôt possible et ainsi améliorer les chances de survie, avec le seul Seafire, on risque de perdre en possibilités d'adaptation selon les situations et de redondance. Il y a 6 heures, pascal a dit : n'est-ce pas le cas déjà de l'AEGIS ? Ils ont fait leur choix d'architecture, maintenant aucune idée de pourquoi ce choix, peut-être du fait que la conception des Arleigh Burke date? Il était aussi question de rajouter un radar en bande X au dessus de celui en bande S (AN/SPY-6) dans le cadre du radar AMDR pour les Flight III bien qu'apparemment le radar en bande X fera l'objet d'un contrat séparé. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
hadriel Posté(e) le 3 mai 2019 Share Posté(e) le 3 mai 2019 Il y a 12 heures, g4lly a dit : L'avantage du SMART-S ... c'est d'etre d'une bande assez différente d'un radar d'engagement ... L'avantage de l'EMPAR c'est d'etre tres haut sur la mature ... Avec un seul radar SeaFire ... on va se limiter a une seule bande ... c'est un peu étonnant. Mais surtout se limiter en distance de détection contre missile rasant ... parce que de toute évidence les 4 faces ne seront pas a 30m de haut. C'est à contrebalancer par la performance de suivi de missiles hypersoniques, le CEMM avait dit dans une audition que les radars tournants n'arrivent pas à le faire bien mais que le SeaFire pourra le faire. Si on avait du temps et des sous on pourrait remplacer l'EMPAR par le SeaFire et le SMART-L par le futur radar UHF de Thales: http://forcesoperations.com/de-nouveaux-yeux-pour-le-futur-sampt-ng/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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