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Un avis un peu plus positif ici... du genre "ça ne sert pas à grand chose en fait, mais on l'aime bien parce que symbole de paix"

« Vendue » en 1993, par l'administration Clinton comme une main tendue à la Russie, ce grand Meccano symbolise toujours le monde réunifié après la chute du mur. « Derrière, il y avait surtout l'idée d'empêcher la fuite des cerveaux russes, qu'ils n'aillent pas prêter main-forte à la construction de missiles balistiques dans des pays comme l'Inde ou la Corée du Nord, tacle un haut gradé du spatial français. Et la meilleure façon de le faire, c'était de leur donner du travail en Russie.»

« On y voit des hommes et des femmes de toutes les nationalités travailler côte à côte, faire des expériences scientifiques sans trop comprendre à quoi elles servent mais c'est sympa, c'est un peu la maison de famille dont on a hérité, on y a de bons souvenirs, on aime y séjourner, bon OK, son entretien coûte, cher, mais il rapporte aussi aux industriels qui en profitent » résume Arthur Sauzay spécialiste des questions spatiales à l'Institut Montaigne.

 

Vu comme ça bien sûr... Derrière le maintien de la SSI, y a t il aussi la conscience sourde et inquiète que le "monde réunifié après la chute du mur", s'il n'est pas totalement mort, a du moins beaucoup de plomb dans l'aile ? La crainte que si on met le point final à cette "maison de famille"... on ne saura pas refaire quelque chose d'équivalent, non pour raison technique, mais politique ?

A quand une station spatiale pan-européenne, alors :tongue: ? Histoire de matérialiser un peu concrètement et de symboliser cette "architecture de sécurité et de confiance" dont rêve Emmanuel Macron ?

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l'ISS c'est en premier lieu de la recherche médicale sur les humains, animaux,plantes et l'amélioration des technologies, si on veut aller plus loin et survivre dans l'espace, il faut trouver des solutions pour pouvoir voyager sur des longues périodes, en plein rayonnement cosmique, ensuite ce sont les industries qui travaillent dans divers domaines, c'est pour ca que chaque pays participant dispose de son labo,  japonais (kibo), américains(Destiny), russes(Nauka), européens (colombus). on a très peu d'info, sur ce qu'ils y font. Ils nous disent pas tout. Un projet intéressant, c'est le projet BEAM (module gonflable qui était en test), si c'est positif, on pourra construire des lieu de vie beaucoup plus grand.

 

 

Modifié par zx
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Il y a 19 heures, P4 a dit :

La SSI, c'est plutôt du bon sens.

Pour le reste... l'article est inquiétant effectivement. Le leadership spatial en Europe est en train de passer de Paris à Berlin :dry:

Il est donc nécessaire de rebondir lors de la prochaine conférence de financement en 2022.

 

Il y a 21 heures, zx a dit :

l'ISS c'est en premier lieu de la recherche médicale sur les humains, animaux,plantes et l'amélioration des technologies, si on veut aller plus loin et survivre dans l'espace, il faut trouver des solutions pour pouvoir voyager sur des longues périodes, en plein rayonnement cosmique, ensuite ce sont les industries qui travaillent dans divers domaines, c'est pour ca que chaque pays participant dispose de son labo,  japonais (kibo), américains(Destiny), russes(Nauka), européens (colombus). on a très peu d'info, sur ce qu'ils y font. Ils nous disent pas tout. Un projet intéressant, c'est le projet BEAM (module gonflable qui était en test), si c'est positif, on pourra construire des lieu de vie beaucoup plus grand.

Sauf que :

1. Comme expliqué par Patrick Baudry plus haut, les recherches médicales sur l'homme en microgravité sont terminées depuis vingt ans. "On sait tout ce qu'il y a à savoir" sur le sujet... ce sont les Russes qui ont défriché le domaine avec Mir jusqu'à sa désorbitation en 2001

2. Etudier l'effet du rayonnement cosmique sur l'homme est impossible en orbite basse, c'est-à-dire à l'intérieur des ceintures de Van Allen. L'orbite basse est à peu près aussi protégée du rayonnement cosmique que la surface du sol ! La SSI ne sert à rien pour étudier l'effet du rayonnement cosmique. Pour aller plus loin, il faudra... aller plus loin, justement. Retourner sur la Lune, ou visiter des astéroïdes géocroiseurs, ou aller sur Mars.
Dans quelques jours, ça fera 47 ans qu'aucun homme n'a quitté l'orbite basse - retour de la mission Apollo 17 en décembre 1972

3. On a très peu d'infos sur ce qui se fait en matière industrielle en orbite basse depuis vingt ans, pour une raison assez simple à deviner. Indice : c'est pour la même raison que le secteur privé ne se bouscule pas au portillon pour reprendre la SSI comme l'aurait souhaité le président Trump :tongue:
Eh oui : rien d'intéressant n'a été trouvé, rien en tout cas qui serait susceptible d'une exploitation à terme plus ou moins pas trop lointain, justifiant donc un investissement

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il y a 23 minutes, Alexis a dit :

La SSI, c'est plutôt du bon sens.

Pour le reste... l'article est inquiétant effectivement. Le leadership spatial en Europe est en train de passer de Paris à Berlin :dry:

Il est donc nécessaire de rebondir lors de la prochaine conférence de financement en 2022.

 

Sauf que :

1. Comme expliqué par Patrick Baudry plus haut, les recherches médicales sur l'homme en microgravité sont terminées depuis vingt ans. "On sait tout ce qu'il y a à savoir" sur le sujet... ce sont les Russes qui ont défriché le domaine avec Mir jusqu'à sa désorbitation en 2001

2. Etudier l'effet du rayonnement cosmique sur l'homme est impossible en orbite basse, c'est-à-dire à l'intérieur des ceintures de Van Allen. L'orbite basse est à peu près aussi protégée du rayonnement cosmique que la surface du sol ! La SSI ne sert à rien pour étudier l'effet du rayonnement cosmique. Pour aller plus loin, il faudra... aller plus loin, justement. Retourner sur la Lune, ou visiter des astéroïdes géocroiseurs, ou aller sur Mars.
Dans quelques jours, ça fera 47 ans qu'aucun homme n'a quitté l'orbite basse - retour de la mission Apollo 17 en décembre 1972

3. On a très peu d'infos sur ce qui se fait en matière industrielle en orbite basse depuis vingt ans, pour une raison assez simple à deviner. Indice : c'est pour la même raison que le secteur privé ne se bouscule pas au portillon pour reprendre la SSI comme l'aurait souhaité le président Trump :tongue:
Eh oui : rien d'intéressant n'a été trouvé, rien en tout cas qui serait susceptible d'une exploitation à terme plus ou moins pas trop lointain, justifiant donc un investissement

Oui enfin il y a une différence entre défricher et maitriser. Et c'est la ou se trouve l’intérêt de l'ISS on a encore beaucoup a apprendre sur l'impacte des séjours de l'homme dans l'espace. En terme industriel ca n'implique pas de racheter l'ISS simplement d'envoyer du matos dans l'ISS pour développer des solutions. Et c'est ce qui est actuellement commercialisé. Le point bloquant ayant souvent été l'incertitude sur la durée de vie de l'ISS qui ne permettait pas aux industriels de s'engager dans le temps.

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en médecine spatiale, on connait bien les causes et les impacts du manque de gravité sur l'humain, mais on commence à peine à tester les solutions,   il y a une machine développer par le MEDES, il faudra la tester tôt ou tard en orbite, pour vérifier le ralentissement du manque de gravité sur des long séjours. on travaille sur des alliage et des matériaux qui limite le rayonement,  il faudra bientôt tester, il y a le prototype vasimr qui devait être acheminer, après le demonstrateur beam (2 ans).

Donc il faut un environnement pour tester, soi en orbite à l'abri des radiations, soi sur la lune. mais il faudra un lieu pour tester ces solutions sur du long terme, l'iss c'est pas compliqué c'est en orbite, sur la lune ca va couter bien plus cher, il faudra tout reconstruire,  et on a pas encore toutes les solutions.

Toutes ces solutions, tôt ou tard il faudra tester ca dans l'espace sur de longue période

Maintenant si les américains arrêtent le financement, il est clair que les russes reprendront la partie russe (Mir 2) de la station et il largueront la partie américaine, du moment qu'ils ont le module zarya et ils ajouteront de nouveaux modules, c'est pour ca que les US s'attachent à vouloir "privatiser" la station

prx_iss-plan.jpg?itok=k-4GM7Qj

quelques exemples

moteur plasma Vasimr

Espace : un moteur à plasma sera bientôt installé sur l'ISS

https://www.science-et-vie.com/archives/espace-un-moteur-a-plasma-sera-bientot-installe-sur-l-iss-27784

c'est dommage qu'on ai plus l'ATV, on aurait pu l'envoyer sur l'iss, mais il faut régler le problème de place, un nouveau module ?

http://www.medes.fr/fr/clinique-spatiale/les-equipements/la-centrifugeuse.html

DSC_3269.jpg

Modifié par zx
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Il y a 3 heures, Alexis a dit :

La SSI, c'est plutôt du bon sens.

Pour le reste... l'article est inquiétant effectivement. Le leadership spatial en Europe est en train de passer de Paris à Berlin :dry:

Il est donc nécessaire de rebondir lors de la prochaine conférence de financement en 2022.

 

Sauf que :

1. Comme expliqué par Patrick Baudry plus haut, les recherches médicales sur l'homme en microgravité sont terminées depuis vingt ans. "On sait tout ce qu'il y a à savoir" sur le sujet... ce sont les Russes qui ont défriché le domaine avec Mir jusqu'à sa désorbitation en 2001

2. Etudier l'effet du rayonnement cosmique sur l'homme est impossible en orbite basse, c'est-à-dire à l'intérieur des ceintures de Van Allen. L'orbite basse est à peu près aussi protégée du rayonnement cosmique que la surface du sol ! La SSI ne sert à rien pour étudier l'effet du rayonnement cosmique. Pour aller plus loin, il faudra... aller plus loin, justement. Retourner sur la Lune, ou visiter des astéroïdes géocroiseurs, ou aller sur Mars.
Dans quelques jours, ça fera 47 ans qu'aucun homme n'a quitté l'orbite basse - retour de la mission Apollo 17 en décembre 1972

3. On a très peu d'infos sur ce qui se fait en matière industrielle en orbite basse depuis vingt ans, pour une raison assez simple à deviner. Indice : c'est pour la même raison que le secteur privé ne se bouscule pas au portillon pour reprendre la SSI comme l'aurait souhaité le président Trump :tongue:
Eh oui : rien d'intéressant n'a été trouvé, rien en tout cas qui serait susceptible d'une exploitation à terme plus ou moins pas trop lointain, justifiant donc un investissement


Quand je vois qu’on n’a découvert que très récemment que le sang circulait dans l’autre sens dans une veine particulière, je me dis qu’il y a encore bien des choses sur le plan médical qui restent à découvrir, analyser, expliquer et éventuellement corriger.

Patrick Baudry est un astronaute passionné de 72 ans. Il exprime simplement sa frustration de ne pas avoir vu un développement dans l’espace plus poussé de la part de l’homme, et plus d’ambition. Mais  ce n’est pas pour autant que ses déclarations sont vraies.

Le fait qu’en orbite basse, à part développer le secteur touristique, et maintenir la recherche industrielle et médicale dans l’ISS, il n’y a pas grand chose de plus à y faire.
Et le souci n’est pas l’orbite basse ni ses conditions de vie, c’est le prix de la mise en orbite ! Et ça, il a fallu attendre ces 10 dernières années pour qu’une entreprise prenne ce sujet à bras le corps et décide de faire baisser les prix de l’accès à l’espace.

Le mouvement est maintenant enclenché, mais pour le coup, les scientifiques tout comme la Nasa et d’autres n’y sont pour pas grand chose : outre la question des budgets alloués aux Agences (la « navette européenne », on l’attend depuis combien de temps ?), il fallait aussi attendre que les technologies soient matures, et si la maîtrise de certains matériaux pour cet usage spécifique auraient sans doute pu advenir plus tôt, les bénéfices apportés par la production additive n’avaient eux aucune chance d’être accessibles avant.

Inutile donc de cracher sur le manque d’ambition, ce n'est pas là le seul paramètre à prendre en compte.

Modifié par TarpTent
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il y a 5 minutes, TarpTent a dit :

Et ça, il a fallu attendre ces 10 dernières années pour qu’une entreprise prenne ce sujet à bras le corps et décide de faire baisser les prix de l’accès à l’espace.

Si tu fais référence à SpaceX, ils n'ont pas fondamentalement fait baisser les prix, ils ont surtout joué à fond sur les subventions fédérales US pour proposer des prix cassés aux autres clients (et les lanceurs en mode réutilisable envoient beaucoup moins en orbite qu'un lanceur à usage unique, attention). La seule initiative vraiment sérieuse pour faire baisser ces prix, c'est le moteur SABRE.

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il y a 11 minutes, Rufus Shinra a dit :

Si tu fais référence à SpaceX, ils n'ont pas fondamentalement fait baisser les prix, ils ont surtout joué à fond sur les subventions fédérales US pour proposer des prix cassés aux autres clients (et les lanceurs en mode réutilisable envoient beaucoup moins en orbite qu'un lanceur à usage unique, attention). La seule initiative vraiment sérieuse pour faire baisser ces prix, c'est le moteur SABRE.

On peut débattre de la réalité de la chose autant qu’on veut, le fait est d’une part que l’accès à l’espace est bien trop cher, ce qui est un frein essentiel au développement commercial et industriel, d’autre part que depuis SpaceX, beaucoup de choses ont bougé dans ce domaine, et Ariane 6 en est une preuve éclatante.
Peut-être que sans ces nouveaux acteurs, ça aurait aussi bougé, mais certainement pas dans des délais aussi courts.

Dans tous les cas, cette dynamique est maintenant bien enclenchée, et il est désormais établi que c’est un des enjeux majeurs des 2 prochains décennies que de baisser ce coût de lancement par tous les moyens (fabrication additive, récupération/réutilisation, nouvelles solutions technologiques innovantes), et je te rejoins totalement sur le fait que Sabre serait en soi une véritable rupture technologique en la matière.



Comme on est sur le sujet de l’ISS, je ramène donc le sujet dessus, puisque cela ne change nullement ce que j’écrivais dans mon post précédent.

Modifié par TarpTent
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il y a 11 minutes, TarpTent a dit :

Patrick Baudry est un astronaute passionné de 72 ans. Il exprime simplement sa frustration de ne pas avoir vu un développement dans l’espace plus poussé de la part de l’homme, et plus d’ambition.

Il exprime aussi et surtout l'idée que les sommes énormes dépensées pour construire puis exploiter la SSI l'ont été pour l'essentiel en vain.

Ceci en regardant les résultats de ce projet pharaonique... qui sur trente ans aura coûté de l'ordre de 250 milliards quand même entre construction et exploitation.

 

il y a 11 minutes, TarpTent a dit :

Le fait qu’en orbite basse, à part développer le secteur touristique, et maintenir la recherche industrielle et médicale dans l’ISS, il n’y a pas grand chose de plus à y faire.

On est d'accord. Et si l'on tient compte du fait que le "secteur touristique" se limite à deux ou trois vols de milliardaires excentriques sur Soyouz, plus peut-être autant sur des engins SpaceX à l'avenir, le moins qu'on puisse dire c'est que ce marché n'est qu'une micro-niche absolument incapable de soutenir un projet comme la SSI ni même un seul type de capsule spatiale à lui seul.

De même que la "recherche industrielle et médicale" à bord de la SSI dont une expérience de vingt ans a démontré au-delà de tout doute que ses résultats sont négligeables voire pire, surtout en regard des ressources énormes dépensées.

 

il y a 11 minutes, TarpTent a dit :

Inutile donc de cracher sur le manque d’ambition, ce n'est pas là le seul paramètre à prendre en compte.

Le manque d'ambition je le déplore, je ne "crache" pas.

Le gaspillage est un gâchis et un scandale.

 

il y a 4 minutes, Rufus Shinra a dit :

Si tu fais référence à SpaceX, ils n'ont pas fondamentalement fait baisser les prix, ils ont surtout joué à fond sur les subventions fédérales US pour proposer des prix cassés aux autres clients (et les lanceurs en mode réutilisable envoient beaucoup moins en orbite qu'un lanceur à usage unique, attention). La seule initiative vraiment sérieuse pour faire baisser ces prix, c'est le moteur SABRE.

Pour SpaceX : c'est l'essentiel en effet. Je n'oublierais cependant pas qu'ils ont une tendance quand même assez prononcée à développer leurs matériels pour une fraction du coût de celui de la NASA, et nettement plus rapidement. Le Falcon Heavy a les deux tiers de la capacité de la version initiale du SLS - 64 t contre 95 t - pour une petite fraction du coût. Maintenant, il est possible de défendre l'idée que ce n'est pas SpaceX qui est extraordinaire... c'est la NASA qui est devenue mauvaise, pour les lanceurs tout au moins.

Le moteur SABRE c'est intéressant, mais il doit bien y avoir une raison pour laquelle les projets d'Alan Bond depuis le Hotol des années 1980 - qui déjà était basé sur un moteur de ce genre - n'ont jamais été très loin ? Est-ce seulement parce que le Royaume-Uni se contref..t des lanceurs ? Ne serait-ce pas aussi parce que ce concept de moteur, attirant sur le papier, présente des difficultés ou des inconvénients majeurs en pratique ?

Pour ce qui est de baisser les prix de la mise en orbite, je verrais plus de potentiel dans le projet Prometheus, moteur-fusée visant un coût dix fois moindre que les moteurs actuels, ceci notamment grâce à l'impression 3D. 

L'objectif est de réduire de dix à un million d'euros le coût de production de chaque moteur. Celui-ci serait utilisé à la fois sur le premier étage (en plusieurs exemplaires) et sur l'étage supérieur. Ce moteur serait réutilisable au moins cinq fois. (...) réalisation de deux prototypes par ArianeGroup qui effectueront leurs premiers tests sur banc d'essais vers 2020. La France finance ce projet à hauteur de 63 %

 

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il y a 8 minutes, Alexis a dit :

Le moteur SABRE c'est intéressant, mais il doit bien y avoir une raison pour laquelle les projets d'Alan Bond depuis le Hotol des années 1980 - qui déjà était basé sur un moteur de ce genre - n'ont jamais été très loin ? Est-ce seulement parce que le Royaume-Uni se contref..t des lanceurs ? Ne serait-ce pas aussi parce que ce concept de moteur, attirant sur le papier, présente des difficultés ou des inconvénients majeurs en pratique ?

SABRE est soutenu à fond par les US et l'UE, avec confirmations régulières de l'ESA et de la DARPA que les challenges techniques sont relevés avec brio par des tests faits par ces agences. L'un des plus gros soucis était de pouvoir faire passer le système des températures turboréacteur à celles cryogéniques en une fraction de seconde, ce qui a été réussi il y a quelques années par la boite.

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il y a 10 minutes, Alexis a dit :

Il exprime aussi et surtout l'idée que les sommes énormes dépensées pour construire puis exploiter la SSI l'ont été pour l'essentiel en vain.

Ceci en regardant les résultats de ce projet pharaonique... qui sur trente ans aura coûté de l'ordre de 250 milliards quand même entre construction et exploitation.

Je peux comprendre que l'ISS ne fait pas forcément rêver mais je doute qu'on aurait été en mesure de faire autre chose sans faire exploser complètement le budget. Et on se serait surement retrouvé avec rien du tout au final faute de pouvoir financer un tel projet.

On peut critiquer le rapport cout/retour mais je pense que factuellement il est faux de dire que tout cela est fait pour rien.

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5 hours ago, Alexis said:

La SSI, c'est plutôt du bon sens.

En tout cas c'était le souhait du CNES et de la communauté scientifique Française depuis quelques temps, cet engagement financier était vu comme une immobilisation.

 

5 hours ago, Alexis said:

 

Pour le reste... l'article est inquiétant effectivement. Le leadership spatial en Europe est en train de passer de Paris à Berlin :dry:

Je ne sais pas combien l'Allemagne dépense pour l'espace hors du cadre de l'ESA mais pour la France c'est important.

Sans avoir de données sur la capacité des Allemands à générer de l'activité économique et des emplois dans le secteur spatial hors de ce cadre je me garderais de conclure à un enfantillage mais ça y ressemble.:rolleyes:

5 hours ago, Alexis said:

Il est donc nécessaire de rebondir lors de la prochaine conférence de financement en 2022.

Je n'ai pas les cartes en mains(ni le savoir) pour conclure de la sorte.

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  • 1 month later...
  • 7 months later...

https://www.la-croix.com/Station-spatiale-manoeuvrer-eviter-debris-2020-09-22-1301115511

L’ISS dévie à nouveau de sa trajectoire pour éviter le débris d’une fusée

Les faits  Passé ce mardi 22 septembre à 1,39 km de la Station spatiale internationale (ISS), l’objet provenait d’une fusée japonaise désintégrée en 2019. L’agence gouvernementale américaine réclame plus de moyens pour surveiller le nombre croissant d’objets en orbite terrestre.

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  • 1 month later...
  • 4 months later...
  • 4 weeks later...
  • 3 months later...

@Bechar06 Grosse frayeur sur la Station spatiale avec le nouveau module russe Nauka !

Il a allumé ses moteurs alors qu'il venait d'être arrimer et failli perdre le contrôle de l'altitude de l'ISS qui a du allumé les moteurs du module de service Zvezda ainsi que celle du vaisseau cargo russe Progress, pour compenser le temps que Nauka épuise son carburant :

https://korii.slate.fr/tech/technologie-espace-grosse-frayeur-station-spatiale-internationale-iss-nauka-poussee-propulseurs

Modifié par collectionneur
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  • 7 months later...

Le conflit en Ukraine va t-il est fatal à l'ISS ?

https://www.lefigaro.fr/international/direct-guerre-en-ukraine-la-russie-affirme-que-les-sanctions-pourraient-provoquer-la-chute-de-la-station-spatiale-internationale-20220312


La Russie affirme que les sanctions pourraient provoquer la chute de la Station spatiale internationale

Les sanctions occidentales introduites contre la Russie pourraient provoquer la chute de la Station spatiale internationale, a affirmé samedi Dmitri Rogozine, le patron de l'agence spatiale russe Roscosmos, demandant leur levée. Selon lui, le fonctionnement des vaisseaux russes ravitaillant l'ISS sera perturbé par les sanctions, affectant en conséquence le segment russe de la station, qui sert notamment à corriger l'orbite de la structure orbitale. En conséquence, cela pourrait provoquer «''l'amerrissage'' ou ''l'atterrissage'' de l'ISS pesant 500 tonnes».

 

Cependant :

 

 

Modifié par Métal_Hurlant
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Rogozine est un beau parleur incapable de gérer son secteur en Russie. Cela fait des semaines qu'il agite la menace de "vous allez voir hein ? Ça va péter !". Mais concrètement, il n'a rien à proposer et il sait très bien que le secteur spatial russe n'est plus aussi essentiel qu'avant, surtout depuis la montée en puissance du secteur privé américain et secondairement des Européens. Et les Chinois pourraient laminer commercialement l'offre spatial russe s'ils le voulaient.

Tout ceci fait à nouveau très désespéré.

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  • 9 months later...

À la suite du problème de fuite détectée sur le vaisseau Soyouz MS22 qui devait ramener les astronautes sur Terre, la solution retenue par Roscosmos est finalement :

- retour du module MS22 sur Terre, à vide

- extension de la mission des 3 astronautes concernés

- envoi d’un nouveau module Soyouz MS23 le 20 février en mode automatique, qui servira a les ramener sur Terre

 

 

Modifié par TarpTent
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  • 1 month later...

Encore une fuite, cette fois à bord du cargo Progress MS-21, qui doit se désamarrer de la Station spatiale internationale le 18 février,

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/technologie-et-sciences/un-vaisseau-spatial-russe-non-habité-subit-une-dépressurisation-sur-la-station-spatiale-internationale/

 

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  • 2 weeks later...

Un vaisseau de secours russe est en route,  et ''Crew Dragon 6 doit décoller lundi à 06 heures 45 UTC du Kennedy Space Center, avec quatre passagers à son bord.'' - 2 américains, un russe et un émirati - :

https://destination-orbite.net/exploration/actualite/le-vaisseau-soyuz-ms23-en-route-pour-la-station-spatiale-internationale

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La danse de Crew-6 pour venir s’amarrer :


- quelques impulsions initiales nécessaires pour approcher la Station :

 

- le respect de la bulle de sécurité pour ne pas la froisser :

 

- La parade amoureuse de la capsule en se rendant à Waypoint 1 :

 

- En attente de l’accord de l’ISS pour venir lui faire un gros bécot :

 

- Accouplement en cours :


- Non, je ne vais pas pousser la métaphore jusqu’à les comparer avec un certain liquide :

 


Bref, à part une petite perte de la communication Big Loop côté l’ISS, et un senseur défectueux d’un des 12 crochets de la capsule qui aura nécessité un override (le crochet ne confirmait pas son bon déploiement, alors qu’il l’était), tout s’est déroulé sans incident majeur.

Sur ce crochet d’ailleurs, le Hook 5, ce n’est a priori pas la 1ere fois qu’ils ont des surprises avec. Cette capsule Crew Dragon a en effet effectué déjà 3 missions auparavant, à savoir Demo-2, Crew-2, et SpaceX Axiom Ax-1.

Modifié par TarpTent
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