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Russie et dépendances.


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Il y a 8 heures, olivier lsb a dit :

On se repassera le cours de Bezmenov sur les méthodes de guerre psychologique pour affaiblir et détruire de l'intérieur les démocraties occidentales. 

Souvenons nous de ce que disait Nikita Khrushchev: “We will take America without firing a shot. We do not have to invade the U.S. We will destroy you from within.”

https://lmelliott.com/book_landing_page_historical/walls/educators-guide-media-literacy-walls

 

Ce cours semble expliquer l'ensemble de la géostratégie à t'écouter...

On peut aussi se rappeler que quoi qu'ait dit NK c'est bien l'URSS qui a explosé, ou aussi que le fameux renouveau de la guerre hybride russe (inexactement nommée doctrine Guerassimov) résulte notamment de la volonté d'imiter ce que l'Occident avait réussi à mettre en place, même si cette vision était très exagérée...

Bref on trouve des discours et des actions de guerre psychologique ou hybride chez tous les grands acteurs, et il est loin d'être certain que les Russes y soient meilleurs que d'autres aujourd'hui.

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Il y a 2 heures, gustave a dit :

Ce cours semble expliquer l'ensemble de la géostratégie à t'écouter...

 

En quelque sorte oui.

L'effondrement de L'URSS n'invalide pas certaines méthodes. La France n'a jamais renoncé à fabriquer ses avions de chasse, même après la défaite de 40. 

 

 

Citation

 

Cognitive warfare is Russia’s way of war, governance, and occupation.

(1/4) Russia has effectively used cognitive warfare to facilitate its war in Ukraine, shape Western decision-making, obfuscate Russian objectives, preserve Russian President Vladimir Putin's regime, and mask Russia’s weaknesses. The goals, means, and effects of Russian cognitive warfare are far greater than disinformation at the tactical level. Russian cognitive warfare is:

1. The way of war: The Russian way of war is centered on the notion that wars can be won and lost in the opponent’s mind. The Kremlin’s main effort is shaping its opponents' decisions to achieve aims unattainable through Russia’s physical capabilities alone. The Russian strategy that matters most is not its warfighting strategy, but rather the Kremlin’s strategy to cause us to see the world as Moscow wishes us to see it and make decisions in that Kremlin-generated perception of reality.

2. The way of governance: The Kremlin has been waging an information war inside Russia and on territories that Russia illegally occupies in order to maintain the regime's control and stability. Russia’s internal and external information operations, while distinct from one another, interact and cannot be understood in siloes. The Kremlin's domestic information control helps it generate resources for Russia’s military efforts abroad.

3. Born out of need: Russia is not weak, but it is weak relative to its goals. The Kremlin uses cognitive warfare to close gaps between its goals and its means. The main purpose of Russia’s cognitive warfare is to generate a perception of reality that allows Russia to win more in the real world than it could through the force it can actually generate and at a lower cost.

4. Targets reasoning: The primary objective of Russian cognitive warfare is to shape its adversaries’ decision-making and erode our will to act. The Kremlin aims to decrease US and allied will and capability to resist Russia to lower the barrier to achieving its aims. Russia needs its opponents to do less so that Moscow can achieve more of its goals. The Kremlin uses cognitive warfare to create a world that would simply accept, and not fight, Russian premises and actions.

5. Beyond media: Russia uses all platforms that transmit narratives — media, conferences, international frameworks, diplomatic channels, individuals ­­— as tools of its cognitive warfare.

6. Beyond informational means: Russian cognitive warfare is supported by physical activities. These physical tools include military exercises; sabotage; cyber-attacks; combat operations, and exaggerations of Russia’s military capabilities and battlefield progress.

7. Cross-theater and multigenerational: Russian information operations span decades and geographies. The effects of Russian cognitive warfare may occur years after Russia launches information operations. Russia selectively activates and deactivates a set of narratives over decades to adapt them to the Kremlin’s evolving requirements.

8. Effective, but only to a point: Cognitive warfare allowed Russia to make some gains that would have been impossible with conventional forces alone. Russian cognitive warfare is not always effective, however, as Russian information operations regularly succeed only partially, fail, and even backfire.

9. A constant pursuit: Russia is always fighting for the initiative in the information space. The initiative is not permanent and can be contested.

10. A vulnerability: The Kremlin is overly dependent on cognitive warfare. The Kremlin’s ability to achieve its objectives abroad critically depends on the West’s acceptance of Russia’s assertions about reality. Putin’s presidency also depends in part on his ability to maintain a perception that an alternative to his rule is either worse or too costly to fight for.

11. Predictable, hence targetable: Russian cognitive warfare supports the Kremlin’s strategic aims, which have not changed in years. This fact presents opportunities for defense and offense. The Kremlin also relies on a set of predetermined messages, making it hard for the Kremlin to rapidly pivot to new information operations.

 

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Il y a 14 heures, Wallaby a dit :

Je rappelle que The Institute for the Study of War est un think tank néoconservateur, et constitue par lui-même une source de propagande. Donc c'est l'hôpital qui se fout de la charité.

Mais encore ? Plus spécifiquement ? Sur le fond ? 

Une critique argumentée de ta part peut être, sur un point particulier de ce qu'écrit L'ISS ? 

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il y a 58 minutes, olivier lsb a dit :

Mais encore ? Plus spécifiquement ? Sur le fond ? 

Une critique argumentée de ta part peut être, sur un point particulier de ce qu'écrit L'ISS ? 

Y'a t'il besoin d'argumenter sur le fait que la source politisée, comme peut l'être aussi RT, est biaisée dans ses postulats, son analyse, et ses conclusions ?

Après dans l'exemple que tu cites, il y autant d'informations que dans l'horoscope, des banalités de haut niveau, mais qui a force d'être répétées en boucle sont aussi efficaces qu'une pub vantant les électrolytes dans la boisson de "Brawndo"...

Modifié par rendbo
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Il y a 2 heures, rendbo a dit :

Y'a t'il besoin d'argumenter sur le fait que la source politisée, comme peut l'être aussi RT, est biaisée dans ses postulats, son analyse, et ses conclusions ?

 

Oui il y a besoin. Ce n'est pas un constat propre à L'ISS. 

Les sénateurs de France ne disent pas autre chose dans leur rapport sur les influences étrangères malveillantes. 

https://www.senat.fr/rap/r23-739-1/r23-739-18.html

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il y a 56 minutes, olivier lsb a dit :

Les sénateurs de France ne disent pas autre chose dans leur rapport sur les influences étrangères malveillantes. 

Ces pauvres sénateurs sont complètement otanisés.

Il n'y a qu'à feuilleter leur synthèse [1], et on ne lit que "OTAN", "OTAN", "OTAN". Ils sont complètement sous le charme donc les idiots utiles de l'OTAN, donc de l'Amérique.

[1] https://www.senat.fr/rap/r23-739-1/r23-739-1-syn.pdf

La grande question de la souveraineté numérique, c'est de savoir comment on se débarrasse de l'influence américaine. 

Une proposition est faite par Angus Hanton, auteur de « Vassal State: How America Runs Britain » (État vassal : comment l'Amérique dirige la Grande-Bretagne) :

7:10 C'est plutôt dingue que les médias sociaux soient dominés par deux entreprises basées en Californie. (...) Le fait qu'ils sont des monopoles signifie qu'il faut un effort soutenu pour les remplacer, mais je pense qu'aujourd'hui l'enthousiasme serait là pour un "Twitter" basé en Grande-Bretagne.

Le 12/08/2025 à 16:48, Wallaby a dit :

16 mars 2025. Angus Hanton, auteur de « Vassal State: How America Runs Britain » (État vassal : comment l'Amérique dirige la Grande-Bretagne).

0:42 Aaron Bastani : [La dernière fois [1], nous avons discuté de] la domination croissante du Royaume-Uni par l'Amérique, que ce soit dans le domaine de l'économie, des industries culturelles, ou même nos services publics. La Grande-Bretagne est un État vassal des États-Unis.

1:47 N'est-il pas temps que la Grande-Bretagne mette un terme à sa relation abusive avec l'Amérique ?

4:41 Angus Hanton : Je pense que notre classe politique vit aux crochets des Américains à la fois culturellement et financièrement. Dans le livre je donne l'exemple de la plupart des Premiers Ministres et des Chanceliers qui après avoir quitté leur fonction se font embaucher par une entreprise américaine. C'est leur orientation. Ils cherchent des conseils de Washington et des États-Unis en général, et il est difficile pour eux de se concevoir séparés et de penser de manière indépendante.

7:10 C'est plutôt dingue que les médias sociaux soient dominés par deux entreprises basées en Californie. (...) Le fait qu'ils sont des monopoles signifie qu'il faut un effort soutenu pour les remplacer, mais je pense qu'aujourd'hui l'enthousiasme serait là pour un "Twitter" basé en Grande-Bretagne.

14:32 Si les Premiers Ministres Britanniques disaient par exemple qu'ils veulent avoir d'authentiques armes nucléaires indépendantes, je pense que les Américains les en empêcheraient.

15:01 Quand vous voyez les bases militaires britanniques, un nombre significatif d'entre elles sont essentiellement des bases américaines sous étiquette britannique. Toutes les décisions dans la bases sont prises par des officiers américains, et souvent la monnaie utilisée est le dollar.

16:46 Quiconque s'imagine que la Grande-Bretagne est une sorte de puissance indépendante, séparée, se berce vraiment d'illusions.

25:03 L'une des choses que j'ai examinées pour préparer ce livre sont les patrons des entreprises du FTSE 100, nos plus grandes entreprises, et il s'avère qu'un peu plus de 50% d'entre eux étaient soit américains, soit ont été éduqués en Amérique ou dans les écoles de commerce américaines.

25:52 Bastani : un exemple de pays européen moins vassalisé ou qui n'est pas un vassal est la France...

26:32 Hanton :Il y a une longue histoire d'une tendance anti-américaine dans la politique européenne. Elle permet de gagner des voix aux élections et se renforce. 

26:53 L'autre chose en France est qu'il y a un sentiment fort qu'ils veulent être indépendants. Indépendants par la force. Ils ont été envahis trop souvent.

27:23 Un livre influent a été publié en anglais en 1968 : « Le Défi Américain » de Jean-Jacques Servan-Schreiber. [2]

28:30 Bastani : Les Français font de bonnes choses sur de nombreux points. Je suis très fan de la France, bien que je n'y sois pas retourné depuis longtemps... L'espérance de vie des femmes est de 83 ans, 4e [5e] producteur de blé mondial - si vous voulez parler de sécurité alimentaire - presque zéro émissions de CO2 grâce à leur production d'électricité nucléaire - l'indépendance énergétique - Mistral, l'une des rares boîtes d'IA en Europe. Un superbe train à grande vitesse... toutes ces choses, et la liste est longue. C'est incroyable, et nous avons beaucoup de choses à apprendre d'eux.

29:03  Tout a commencé avec De Gaulle, avec sa détermination, bien qu'il fût l'hôte des britanniques et dépendît d'eux pour reprendre le pays des mains des Allemands. Peut-être que De Gaulle était fièrement indépendant et pro-France. Et tout en étant respectueux et reconnaissant pour ce que les Britanniques avaient fait il ne vivait pas à leurs crochets. Et c'est lui qui a mis à l'écart les Britanniques de l'UE lorsqu'ils ont voulu en faire partie pour la première fois.

[à suivre]

[1] https://youtu.be/uK7DINiVuPA (9 juin 2024)

[2] https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEve/1897 (11 octobre 1967)

L’intellectuel français Jean-Jacques Servan-Schreiber est à l’origine d’un des événements littéraires de 1967 avec la publication de l’essai « Le défi américain », qui devient un bestseller. Critique de la présidence de Charles de Gaulle, il brosse le portrait d’une industrie française qui doit changer pour éviter d’être de de plus en plus à la remorque des États-Unis.

« Le défi américain » de Jean-Jacques Servan-Schreiber (JJSS), le cofondateur et directeur du journal, puis magazine, « L'Express », devient rapidement un bestseller. Publié en octobre 1967, il se vend à deux millions d'exemplaires en France et 10 millions dans le monde. Opposant à l'idéologie politique gaulliste alors dominante dans son pays, JJSS contredit la vision du président Charles de Gaulle, au pouvoir depuis 1958, sur la grandeur retrouvée de la France. Selon l'auteur, le poids politique et économique des États-Unis devient de plus en plus imposant, de sorte que la France pourrait se retrouver à n'être qu'une succursale de ceux-ci si elle ne réagit pas. Il résume cette hypothèse dans une formule choc : « La troisième puissance industrielle mondiale, après les États-Unis et l’U.R.S.S., pourrait bien être dans quinze ans, non pas l’Europe mais l’industrie américaine en Europe ».

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Heureusement qu'il existe - ou qu'il ait existé - des commissions d'enquête sur "l'extraterritorialité de la législation américaine"

https://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-info/i4082.asp (5 octobre 2016)

La mission considère comme nécessaire de faire valoir auprès des États-Unis que certaines pratiques sont devenues abusives et que la France ne les acceptera plus. Elle estime donc que la seule coopération ne permettra pas de résoudre les problèmes apparus depuis quelques années. Un rapport de force doit être instauré.

S’agissant des sanctions économiques et embargos, l’utilisation croissante de cet instrument diplomatique par l’Union européenne, ce de plus en plus en coordination avec les États-Unis (par exemple à l’encontre de la Russie suite aux événements d’Ukraine), ne permet probablement plus d’adopter des positions aussi tranchées que dans les années 1980 et 1990, où l’Europe s’était ouvertement et efficacement opposée à l’unilatéralisme américain dans l’affaire dite du gazoduc sibérien [1], puis au moment des lois Helms-Burton et D’Amato-Kennedy qui visaient notamment Cuba et l’Iran.

Contribution de M. Jacques Myard

On a tous en mémoire le jugement de Raymond Aron sur les Etats-Unis - « La République impériale » - concept qu’il opposait à « impérialiste ».

La lecture de ce rapport est de nature à remettre en cause l’analyse de Raymond Aron. On est même en droit de se poser la question sur le degré de confiance que l’on peut avoir dans cet allié ! Il est vrai que nous savons depuis Phèdre, cité par Jules César dans La Guerre des Gaules, que l’on ne doit « jamais avoir de confiance dans l’alliance avec un puissant » [2].

Mais il y a un autre trait qui doit être souligné, c’est notre propre faiblesse et surtout l’absence de réactions de notre Gouvernement face aux agissements d’un Etat étranger en France qui sont autant de violations de notre souveraineté. Tel est le cas de l’installation de « moniteurs » dans des entreprises pour vérifier qu’elles respectent les décisions de justice américaines qui sont surtout des mesures de contrainte, sans décision d’un juge français, en violation de notre souveraineté.

Le Gouvernement français d’alors avait fermement appliqué la loi de blocage de 1968, modifiée en 1980, face aux prétentions extraterritoriales américaines.

De deux choses l’une, ou les Etats-Unis prennent conscience qu’ils vont trop loin et on trouve des solutions qui respectent nos intérêts, ou nous serons amenés à prendre des mesures de rétorsion sur le plan français et européen.

Mr Pierre Lellouche

Dans l’affaire Alstom qui a mobilisé tout le monde hier avec la mise sur la table de 500 millions d’euros et l’achat de trains, nous vivons les conséquences de la prise de contrôle d’une grande entreprise française par General Electrics à l’issue, ou en même temps, que se déroulait une procédure judiciaire contre Alstom sur la base d’une enquête de corruption menée devant les juridictions américaines. Cette enquête avait entrainé, non seulement l’incarcération de deux cadres d’Alstom, mais également une amende de 772 millions de dollars. Cette dernière devait être payée par le repreneur américain General Electrics. Mais en réalité, elle a été laissée à Alstom ferroviaire ; si bien que cette amende de 772 millions de dollars est supérieure aux 500 millions d’euros mis sur la table, que le contribuable hier a empruntés pour essayer de sauver l’usine d’Alstom. Il y a donc une corrélation directe entre cette affaire qui s’est produite il y a deux ou trois ans, le choix du repreneur, américain plutôt qu’allemand ou japonais, et les conséquences industrielles.

[1] https://shs.cairn.info/la-drole-de-crise--9782213017044-page-99?lang=fr&tab=premieres-lignes (1986)

Dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 janvier 1982, les représentants de la société « Gaz de France » s’engagent auprès des envoyés de la centrale soviétique « Soyouzgazexport » à recevoir chaque année, à partir de 1986 et pendant vingt-cinq ans, entre six et huit milliards de mètres cubes de gaz naturel en provenance de Sibérie. On ignore bien sûr les sentiments des hommes qui participèrent à l’événement. Gageons cependant qu’à la satisfaction légitime de tout négociateur parvenu au bout de ses peines se mêlèrent plus ou moins confusément le soulagement d’avoir su résister à de multiples pressions morales et politiques et l’inquiétude devant les conséquences nationales et internationales de leur acte.
De fait, intervenue comme à la sauvette un peu plus d’un mois après l’instauration de l’« état de guerre » en Pologne, cette signature allait déclencher une véritable tempête dans les milieux politiques français. Elle allait surtout déboucher sur une des plus graves crises qu’aient connues depuis 1945 les relations transatlantiques.
Le contrat franco-soviétique n’était qu’une pièce dans un vaste projet de coopération entre l’Union soviétique et l’Europe. C’est l’histoire de ce projet qu’on se propose d’abord de raconter en remontant à sa source, le début des années 70. Par son contenu et ses modalités, le contrat franco-soviétique était le symbole d’un ajustement exemplaire entre les deux parties de l’Europe : c’est cet enjeu qu’on a cherché ensuite à mettre en lumière…

https://www.lemonde.fr/archives/article/1982/11/16/la-france-conteste-qu-il-y-ait-accord-entre-washington-et-les-europeens-sur-le-commerce-avec-l-u-r-s-s-la-construction-du-gazoduc-euro-siberien-et-la-levee-de-l-embargo-americain-l_3146995_1819218.html

Toutes les capitales européennes ont accueilli favorablement la levée de l'embargo américain sur la fourniture de matériel et de technologie destinés au gazoduc sibérien. Tant à Rome qu'à Londres, à Bonn et même à Paris, cette mesure a été qualifiée de " positive ".L'annonce conjointe par le président Reagan le 13 novembre d'un accord entre les États-Unis et les autres pays occidentaux sur les conditions nouvelles du commerce Est-Ouest a en revanche provoqué de fortes réserves en France. M. Mitterrand a déclaré à ce propos : " Une négociation s'est ouverte, elle n'est pas close, mais les éléments répandus dans l'opinion publique samedi ne correspondent pas à une réalité pour la France. La France n'est pas partie à ce qui n'est peut-être pas même un accord. "Se déclarant ouvert au dialogue, M. Mitterrand, qui parlait à l'issue de l'inauguration du dixième Salon international de l'alimentation, poursuivit : " Nous acceptons de négocier, mais nous ne voulons pas que l'indépendance des décisions de la France soit altérée. "L'agence Tass, qui a annoncé dès le 13 novembre la décision de M. Reagan, a souligné la position française.La levée, le 13 novembre, par M. Reagan de l'embargo sur les fournitures du gazoduc euro-sibérien, assortie de l'annonce d'un accord global avec les pays alliés sur les conditions du commerce Est-Ouest, a été accueillie avec satisfaction par les industriels concernés et dans les capitales européennes, sauf à Paris, où l'on se montre extrêmement réservé.• À BRUXELLES, la Commission européenne a accueilli " avec une grande satisfaction " cette mesure. " La décision américaine constitue une étape importante fers la stabilisation des relations entre la Communauté et les États-Unis ", souligne la Commission. " Elle correspond, ajoute-t-elle, à ce que la Communauté n'a cessé de suggérer, et démontre une nouvelle fois que les problèmes les plus...

[2] https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Phèdre_-_Fables,_trad._Panckoucke,_1864.djvu/56

S’associer avec un puissant n’est jamais sûr ; cette fable va prouver ce que j’avance.

La Génisse, la Chèvre et la patiente Brebis firent dans les bois société avec le Lion...

Modifié par Wallaby
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Il y a 21 heures, olivier lsb a dit :

En quelque sorte oui.

L'effondrement de L'URSS n'invalide pas certaines méthodes. La France n'a jamais renoncé à fabriquer ses avions de chasse, même après la défaite de 40. 

 

 

 

Sauf que répéter que l'URSS avait une approche de la subversion n'explique rien de la situation actuelle.

Cela ne démontre ni l'efficacité de cette approche soviétique (que je sache c'est l'URSS qui s'est effondrée), ni sa continuité avec la situation actuelle (il y a évidemment une continuité "culturelle", mais nous sommes tout de même 35 ans après et la culture stratégique russe n'est pas restée inchangée) et encore moins le fait qu'elle obtienne des résultats déterminants ni même significatif aujourd'hui. 

Modifié par gustave
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Il y a 2 heures, gustave a dit :

Sauf que répéter que l'URSS avait une approche de la subversion n'explique rien de la situation actuelle.

Cela ne démontre ni l'efficacité de cette approche soviétique (que je sache c'est l'URSS qui s'est effondrée), ni sa continuité avec la situation actuelle (il y a évidemment une continuité "culturelle", mais nous sommes tout de même 35 ans après et la culture stratégique russe n'est pas restée inchangée) et encore moins le fait qu'elle obtienne des résultats déterminants ni même significatif aujourd'hui. 

J'attends encore l'exemple de ce qui est démontré à tes yeux en matière de RI (libre choix de n'importe quelle thématique sous jacente) ! 

La situation actuelle est pilotée par une classe dirigeante issue des services de sécurité de l'ex URSS, et cultivant le même désir impérial, mais délesté du fardeau communiste. C'est cet aspect là de L'URSS qui s'est effondré, et que n'a pas repris Poutine par la suite. 

La "continuité culturelle", c'est la continuité des méthodes. Les soviétiques avaient la théorie, mais des outils de diffusion précaires. La Russie hérite de ce bagage théorique et dispose désormais d'outils d'exécution très puissants (fermes à trolls, IA, transactions en crypto monnaie, réseaux sociaux libres et ouverts etc...). 

La culture stratégique russe est globalement restée inchangée : éviter l'affrontement, recourir à la subversion. L'invasion de l'Ukraine constitue une exception a posteriori, car fondée sur une erreur d'appréciation colossale a priori. 

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Il y a 4 heures, Wallaby a dit :

Ces pauvres sénateurs sont complètement otanisés.

Il n'y a qu'à feuilleter leur synthèse [1], et on ne lit que "OTAN", "OTAN", "OTAN". Ils sont complètement sous le charme donc les idiots utiles de l'OTAN, donc de l'Amérique.

[1] https://www.senat.fr/rap/r23-739-1/r23-739-1-syn.pdf

 

3 occurrences OTAN seulement sur le document, assez anodines.

Je ne vois pas bien où est le problème ni en quoi tu démontres que les sénateurs sont influencés ou corrompus ou je ne sais quoi. 

La ficelle est un peu grosse et la calomnie facile. 

 

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