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Russie et dépendances.


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Bon, certains ont un avis bien tranché sur la situation( comme d'habitude ?) mais perso j'ai du mal à voir les conséquences.

 

De toute façon les marchés sont mondiaux. Le brésil va prendre telle quantité pour l'année qui vient. ils vont sans doute pouvoir vendre pour plus cher à la russie l'année qui vient mais ils vont moins vendre vers les autres marchés (ils peuvent pas produire plus d'un coup ?), du coup, l'Europe va se refaire sa cerise en vendant par exemple vers les pays Africain, asiatique, non ?

 

Bon j'ai pas vu d'étude sérieuse en fait, mais les agriculteurs ont pas l'air si catastrophés globalement. C'est pas comme si il n'y a avait pas des variations de prix importants chaque année ou des marchés d'exportation en crise.

Modifié par gerole
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Est-ce que les émergents peuvent compenser d'après vous d'ici à quelques années (et c'est parti pour durer) l’approvisionnement agroalimentaire des pays de l'UE ? c'est pas forcément dégeu ce qu'ils produisent, non ?

 

Oui, ils pourront compenser, il y aura très certainement comme le dit gerole un jeu de vase communicant. Mais si la Russie achetait à l'UE ce n'était pas pour rien, c'est très certainement que les produits des concurrents n'avait pas la même compétitivité sur le prix ou/et la qualité et donc la Russie aura une perte quelque part, surtout que les nouveaux fournisseurs n'auront plus besoin de travailler leur compétitive vu que leur concurrent le plus sérieux aurait été arbitrairement dégagé.

 

C'est d'ailleurs pour la même raison qu'il faut que les européens fassent attention dans leur volonté d'être moins dépendant du gaz russe de ne pas non plus totalement les éjecter, sans quoi on sera à la merci de nos nouveaux fournisseurs.

Modifié par Dino
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Je crois aussi qu'il y aura à la longue un jeu de vase communiquant, et même pourquoi pas de fournisseurs écrans. Le marché est mondiale, comme une grande bassine où tout le monde verse et se sert.

Ca fait déjà le bonheur des turcs ;)

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Et notre bonheur à court terme vu le risque de surabondance de l'offre sur le marché intérieur européen, cela va tirer les prix vers le bas. On a déjà eu des récoltes exceptionnelles en qualité et en quantité... On va avoir des centaines de tonnes de produits à jeter où à refourguer à moins que le prix coûtant ailleurs.

Sinon vous vous rappelez une année où l'agro-alimentaire ne se plaint pas ? Cette année on les comprendra plus facilement.

 

Certains voulaient une politique de "Puissance" de l'UE , un peu moins soft et bien, toute action a un prix évidemment.

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Bref les principales victimes vont être avant tous les russes, surtout ceux qui des petits salaires. Certains experts disent même que cet embargo aura plus d'impacte néfaste sur l'économie russe que les sanctions européennes qui visaient d'abord des personnalités proches du pouvoir et des banques qui pouvaient en faite par des filiales continuer à se financer.

 

Mouais, bof, en province, les petits salaires (et la majorité de la pauvreté du pays est en province) consomment principalement des produits locaux.

 

C'est plutôt la classe précaire/moyenne moscovite qui va en subir les conséquences.

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Vu que 74% des russes sont urbains et que précaire est un bien jolie mot pour parler des pauvres en ville (où le coût de la vie est bien souvent sans commune mesure avec la campagne), ça va toucher pas mal de monde ;)

Modifié par Dino
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Vu que 74% des russes sont urbains et que précaire est un bien jolie mot pour parler des pauvres en ville (où le coût de la vie est bien souvent sans commune mesure avec la campagne), ça va toucher pas mal de monde ;)

 

T'es déjà allé sur les marchés des villes de province ? Tu sais ce qui s'y vend ?

 

Les plus pauvres n'avaient déjà pas accès aux produits importés. C'est plutôt les classes moyennes qui vont perdre sur la qualité des produits (et eventuellement les pauvres par renchérissement des produits bas de gamme via hausse de la demande).

Modifié par MoX
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Le gros de la production agroalimentaire russe se fait encore par le biais du secteur de l'agriculture sur lopin. Ces exploitations connaissent toujours un grand succès, contrairement aux prévisions d'après 1991, notamment car elles ne sont pas imposées. Elles fournissent les 4/5è des légumes, les 9/10è des pommes de terre ou encore la moitié de la viande produite en Russie, alors qu'elles n'occupent que 10 % de la surface agricole utilisée (source : Nourrir les hommes, paru sous la direction de l'éminent Jean-Paul Charvet chez le CNED en 2008). La région de Moscou était même devenue la quatrième région productrice du pays en valeur, grâce notamment aux grandes exploitations modernes implantées en périphérie pour approvisionner les habitants de la capitale.

 

Il y a eu des efforts du gouvernement russe ces dernières années pour tenter de remettre d'aplomb un secteur sinistré à l'époque soviétique. Il y a un programme de développement lancé depuis 2006 et qui souhaite renforcer l'élevage, soutenir les petites exploitations agricoles et mieux former les cadres, mais je ne sais pas si cela fonctionne. Mais il y a beaucoup à faire. Certaines régions s'en sortent mieux que d'autres (essentiellement les Terres Noires et les périphéries des grandes villes, alors que le nord de la partie européenne de la Russie est très en retard). Il y a aussi une séparation nette entre les grosses entités tournées vers l'exportation et la production mécanisée, notamment dans les régions de Krasnodar et de Rostov, et les petites datchas qui complètent l'alimentation des Russes peu fortunés.

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Comme je le disais faut avoir un peu de suite dans les idées, quand deux joueurs d'échecs s'affrontent ils jouent chaque coup pour améliorer leur position, quand il s'agit de boxeurs ils donnent des coups pour faire mal ou déséquilibrer l'adversaire même s'ils se font marginalement mal ou s'exposent, etc...

 

Il n'y a donc aucune raison objective de penser que l'embargo russe est taillé pour autre chose que nuire aux intérêts économiques/politiques/sociaux européens tout comme l'étaient les sanctions européennes à l'égard de la Russie.

 

J'ai lu dans la tribune aujourd'hui que les exportations ciblées représentaient 11mds d'euros ! C'est à peu pres le montant du contrat Rafale avec l'Inde. Et on parle de 11 milliards TOUS LES ANS. C'est pas bon du tout dans une économie européenne en quasi-déflation...

 

Plus généralement, cette guerre économique affectera pas mal l'Allemagne dont les milieux d'affaires commencent à s'alarmer, notamment le secteur des PME, il y a eu la semaine dernière un édito tres remarque du quotidien économique Handelsblatt titré "L'Occident est sur le mauvais chemin" http://www.handelsblatt.com/meinung/kommentare/essay-in-englisch-the-west-on-the-wrong-path/10308406.html

Il y a aussi le fait que ces embargos et restrictions douanières induisent des effets de 2eme 3eme ordre etc, moins d'argent qui rentre c'est moins d'argent dépensé/investi, moins d'impots récoltés, etc bref l'effet multiplicateur. C'est le problème aussi d'une économie tres mondialisée et tres optimisée mais qui fait du surplace, chaque suppression de relais de croissance a un effet tres négatif.

 

Mais pour revenir à la Russie, il ne fait aucun doute que les sanctions subies et les répercussions des sanctions qu'elle impose auront un effet tres négatif sur son économie, si les décisions prises par Poutine dégradent considérablement l'économie sans apporter de solution à la crise ukrainienne, alors son avenir politique est tres compromis, il faudra alors esperer pour les russes et pour les européens que son successeur ne soit pas pire que lui.

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Est-ce que les émergents peuvent compenser d'après vous d'ici à quelques années (et c'est parti pour durer) l’approvisionnement agroalimentaire des pays de l'UE ? c'est pas forcément dégeu ce qu'ils produisent, non ?

 

Ouais ils pourront. Après faut juste que les russes tirent un trait sur les fruits, la volaille, beaucoup de légumes divers et variés et commence à s'habituer au soja, à l'huile de palme et à la canne sucre :lol:

Bon heureusement les chinois vont jouer les intermédiaires et finalement on perdra pas autant d'argent que ça, c'est juste les russes qui paieront un peu plus cher leur bouffe finalement ;)

Modifié par Drakene
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Bon heureusement les chinois vont jouer les intermédiaires et finalement on perdra pas autant d'argent que ça, c'est juste les russes qui paieront un peu plus cher leur bouffe finalement ;)

Va expliquer ça au grecs qui hurlent que les turcs les entubent a sec, en rachetant a vil prix la production qu'ils ne peuvent plus vendre au russes, pour la vendre aux russes aux prix précédant ... L'intermédiarité n'est pas forcément au détriment du producteur ...

Comme précisé au dessus ça fait six mois que ça dure et visiblement les russes mangent toujours et pas plus cher qu'avant.

Les embargos c'est comme la prohibition ça favorise la contrebande ni plus ni moins.

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Ouais ils pourront. Après faut juste que les russes tirent un trait sur les fruits, la volaille, beaucoup de légumes divers et variés et commence à s'habituer au soja, à l'huile de palme et à la canne sucre :lol:

Bon heureusement les chinois vont jouer les intermédiaires et finalement on perdra pas autant d'argent que ça, c'est juste les russes qui paieront un peu plus cher leur bouffe finalement ;)

Oui mais c'est pas dit que la crise (et les sanctions) soient durables. L'an prochain un accord mettant fin aux sanction aura peut être été trouvé, le seul soucis c'est que la nourriture sera pourrie d'ici là, dommage...

Et puis c'est bon le soja d'abord :lol:

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Ouais ils pourront. Après faut juste que les russes tirent un trait sur les fruits, la volaille, beaucoup de légumes divers et variés et commence à s'habituer au soja, à l'huile de palme et à la canne sucre :lol:

Bon heureusement les chinois vont jouer les intermédiaires et finalement on perdra pas autant d'argent que ça, c'est juste les russes qui paieront un peu plus cher leur bouffe finalement ;)

 

A part pour les amateurs de fromage qui n'ont plus que la Suisse, je suis pas sûr que les Russes vont tant souffrir que cela des sanctions.

Pour les fruits et légumes, le Maghreb, l'Asie Centrale, L'Amérique latine, la Chine, il y a de quoi faire.

Pour la viande, à part peut-être la volaille, je vois pas en quoi la viande d'Amérique du Sud serait plus mauvaise.

 

Les sociétés productrices russes ont vu leur action monter de 35% à l'annonce des sanctions, ils vont pouvoir investir dans le secteur agricole russe qui est beaucoup moins subsidiée que celui d'Europe.

 

Ce sont les pays de l'Est et l'Allemagne les gros perdants pour moi de ces sanctions vu que c'était sur leur prix bas et pas la qualité qu'ils faisaient pas mal de chiffre d'affaires et avait une part assez importante en Russie.

 

 

Et sinon c'est évident qu'en Russie, les décisions économiques sont beaucoup plus politisées qu'en Europe. Ils achètent pas forcément au plus bas si ils pouvaient soutenir certains pays politiquement.

Avec la Chine par exemple, ils ont encore d'énorme marge pour faire plus de business ensemble.

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Comme je le disais faut avoir un peu de suite dans les idées, quand deux joueurs d'échecs s'affrontent ils jouent chaque coup pour améliorer leur position, quand il s'agit de boxeurs ils donnent des coups pour faire mal ou déséquilibrer l'adversaire même s'ils se font marginalement mal ou s'exposent, etc...

 

Il n'y a donc aucune raison objective de penser que l'embargo russe est taillé pour autre chose que nuire aux intérêts économiques/politiques/sociaux européens tout comme l'étaient les sanctions européennes à l'égard de la Russie.

 

J'ai lu dans la tribune aujourd'hui que les exportations ciblées représentaient 11mds d'euros ! C'est à peu pres le montant du contrat Rafale avec l'Inde. Et on parle de 11 milliards TOUS LES ANS. C'est pas bon du tout dans une économie européenne en quasi-déflation...

 

Plus généralement, cette guerre économique affectera pas mal l'Allemagne dont les milieux d'affaires commencent à s'alarmer, notamment le secteur des PME, il y a eu la semaine dernière un édito tres remarque du quotidien économique Handelsblatt titré "L'Occident est sur le mauvais chemin" http://www.handelsblatt.com/meinung/kommentare/essay-in-englisch-the-west-on-the-wrong-path/10308406.html

Il y a aussi le fait que ces embargos et restrictions douanières induisent des effets de 2eme 3eme ordre etc, moins d'argent qui rentre c'est moins d'argent dépensé/investi, moins d'impots récoltés, etc bref l'effet multiplicateur. C'est le problème aussi d'une économie tres mondialisée et tres optimisée mais qui fait du surplace, chaque suppression de relais de croissance a un effet tres négatif.

 

Mais pour revenir à la Russie, il ne fait aucun doute que les sanctions subies et les répercussions des sanctions qu'elle impose auront un effet tres négatif sur son économie, si les décisions prises par Poutine dégradent considérablement l'économie sans apporter de solution à la crise ukrainienne, alors son avenir politique est tres compromis, il faudra alors esperer pour les russes et pour les européens que son successeur ne soit pas pire que lui.

 

Tu nous parles de problèmes économiques globaux suite à cette affaire. Mais tes 11 milliards :

- c'est pour une année l'embargo contrairement à ce que tu dis.

- c'est pas 11 milliards car il y aura probablement pour une partie d'autres débouchés pour la production agricole.

- ça représente 0,063 % de la richesse produite dans cette union pendant 1 année. C'est comme si un français qui a un salaire de 50 000 euros venait de perdre 30 euros (et encore je le répète, ça sera sans doute moins, donc disons 15 euros). C'est pas parce qu'il a perdu 15 euros qu'il va se prendre la tête et dire : "c'est pas bon du tout pour mes finances". Moi je dis que si ce mec a tellement de problèmes à cause de ses 15 euros et pense qu'il va voir son revenu baisser en fin d'année à cause de ça, c'est qu'il a d'autres problèmes urgents à fixer d'abord et ces 15 euros sont un problème secondaire. De plus il y a bien d'autres paramètres dans l'économie qui vont expliquer la croissance européenne en fin d'année, il faudrait pas faire une montagne de ces 15 euros.

Modifié par gerole
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Et puis c'est bon le soja d'abord :lol:

 

Sauf pour la santé :P

 

 

A part pour les amateurs de fromage qui n'ont plus que la Suisse, je suis pas sûr que les Russes vont tant souffrir que cela des sanctions.

Pour les fruits et légumes, le Maghreb, l'Asie Centrale, L'Amérique latine, la Chine, il y a de quoi faire.

Pour la viande, à part peut-être la volaille, je vois pas en quoi la viande d'Amérique du Sud serait plus mauvaise.

 

Les sociétés productrices russes ont vu leur action monter de 35% à l'annonce des sanctions, ils vont pouvoir investir dans le secteur agricole russe qui est beaucoup moins subsidiée que celui d'Europe.

 

Ce sont les pays de l'Est et l'Allemagne les gros perdants pour moi de ces sanctions vu que c'était sur leur prix bas et pas la qualité qu'ils faisaient pas mal de chiffre d'affaires et avait une part assez importante en Russie.

 

 

Et sinon c'est évident qu'en Russie, les décisions économiques sont beaucoup plus politisées qu'en Europe. Ils achètent pas forcément au plus bas si ils pouvaient soutenir certains pays politiquement.

Avec la Chine par exemple, ils ont encore d'énorme marge pour faire plus de business ensemble.

 

L'agroalimentaire c'est une histoire de flux tendu, donc ça coince jamais longtemps.

La production des pays agricoles hors occident trouvait déjà un débouché à ses exportations avant embargo, donc à moins que les russes achètent plus cher, les pays exportateurs ont déjà leurs clients depuis des mois qui attendent d'être livré, peu de chance que cela se dirige alors vers la Russie.

 

On pourrait imaginer que l'arrivée massive de denrées européennes non importées en Russie va inonder le marcher, seulement c'est du périssable, ainsi ce que les russes n’achètent pas aujourd'hui est perdu et donc ne va pas concurrencer les autres importations agroalimentaire en Europe, ou a minima. De ce fait on va continuer à importer autant et seuls les russes vont perdre du volume et personne ne leur vendra beaucoup plus, car les stocks sont déjà tous vendus et les réseaux implantés depuis longtemps. Il y aura des effets d’opportunités c'est sûr, mais faibles, ou pas de l'ampleur des flux passés.

 

Les plus touchés seront les pays d’Europe de l'est car incapables d'écouler leurs stocks périssables à temps, mais c'est de l’agriculture et ils ont l'habitude des catastrophes, une mauvaise saison ou un orage de grêle aura le même effet pour un agriculteur que l'embargo russe, il s'en remettront.

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L'agroalimentaire c'est une histoire de flux tendu, donc ça coince jamais longtemps.

C'est pour ca que la moitié de la porduction agricole n'atteint jamais le consommateur ;)

La production UE trouvera surement des débouché mais en attendant y en a qui vont morflé, les producteur néerlandais, polonais et les allemands sont furax, il vivent déjà une année de merde avec plein de surproduction, et la on leur bouche un marché qui représentait parfois jusqu'à 30% des débouché pour les fruit et légume frais.

Donc dilué dans l'économie UE c'est rien, mais pour les producteurs de fruit et légume qui bossaient avec la Russie c'est déjà trop.

Meme chose pour la viande de porc, ou le marché est déjà hypertendu, il va y avoir encore des fermeture de site en bretagne c'est certain. Tu pourras toujours dire qu bretons qu'ils ne représente rien dans l'économie de l'UE tu vas voir ce qu'ils vont te répondre, parce qu'a ce rythme là personne ne représente rien, et on peut tout fermer.

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J'ai toujours eu beaucoup de mal à comprendre comment, dans des sociétés si développées, il y a encore un % significatif d'agriculteurs/éleveurs (le secteur primaire quoi) alors que c'est mécanisé à mort : quand je vois des jeunes de 15-20 ans dirent qu'ils vont reprendre la pêche/culture familiale parce que ça se fait depuis X générations alors que leurs parents et grand-parents avaient déjà du mal à boucler les fins de mois dû à la mécanisation du secteur...mis à part les vendanges, je ne comprends pas comment on peut soutenir 10 personnes pour là où 1 seule appuyant sur un bouton suffirait.

Alors oui, PAC, subventions, surproductions, tout ça, d'accord c'est un peu la faute (et encore, avoir de l'abondance en bouffe c'est un exploit au niveau de l'Histoire) mais dans des sociétés si modernes techniquement y a encore une reconversion de la paysannerie qui n'est toujours pas finie depuis 60 ans.

C'est bien simple, la ptite ville où j'étais en primaire, entourée de villages avec la bonne part d'exploitations familiales, ben y en avait pas mal des camarades qui voulaient reprendre la ferme du père...au final ils sont tous partis à l'université.

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J'ai toujours eu beaucoup de mal à comprendre comment, dans des sociétés si développées, il y a encore un % significatif d'agriculteurs/éleveurs (le secteur primaire quoi) alors que c'est mécanisé à mort : quand je vois des jeunes de 15-20 ans dirent qu'ils vont reprendre la pêche/culture familiale parce que ça se fait depuis X générations alors que leurs parents et grand-parents avaient déjà du mal à boucler les fins de mois dû à la mécanisation du secteur...mis à part les vendanges, je ne comprends pas comment on peut soutenir 10 personnes pour là où 1 seule appuyant sur un bouton suffirait.

Alors oui, PAC, subventions, surproductions, tout ça, d'accord c'est un peu la faute (et encore, avoir de l'abondance en bouffe c'est un exploit au niveau de l'Histoire) mais dans des sociétés si modernes techniquement y a encore une reconversion de la paysannerie qui n'est toujours pas finie depuis 60 ans.

C'est bien simple, la ptite ville où j'étais en primaire, entourée de villages avec la bonne part d'exploitations familiales, ben y en avait pas mal des camarades qui voulaient reprendre la ferme du père...au final ils sont tous partis à l'université.

L'élevage est pas forcément tres mécanisé alors que la poduction a explosé. L'élevage de vache laitiere par exemple a tres peu évolué, on trouve quasiment pas de trayeuse automatisé en france. Il faut donc quelqu'un matin et soir toute l'année pour faire la traite.

Le reste de l'élevage est aussi tres contraignant.

Pour les céréales par contre un seul exploitant peu s'occuper de centaine d'hectare sans souci, le blé ca pousse tout seul. En général c'est au minimum 500ha par exploitant.

Pour le maraichage et les fruit c'est beaucoup plus compliqué, il faut beaucoup de main d’œuvre et ça se mécanise très mal, meme mécanisé il y a beaucoup de manutention.

L'histoire des 10 qui bossent pour un qui suffirait j'aimerais bien savoir ou?! et pour quel genre de production.

Pour les céréales ont pourrait faire des grosse exploitation de 5 ou 10000ha comme au USA ... mais forcément il faudrait plus de personnel dessus. C'est ce qu'on essaye de faire en Ukraine sur les grande plaine "abandonné" par l'agriculture locale "obsolète". Pour le reste il y a pas mal de souci de remebrement aussi bien pour les terre d'élevage que pour les foret.

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Tu nous parles de problèmes économiques globaux suite à cette affaire. Mais tes 11 milliards :

- c'est pour une année l'embargo contrairement à ce que tu dis.

- c'est pas 11 milliards car il y aura probablement pour une partie d'autres débouchés pour la production agricole.

- ça représente 0,063 % de la richesse produite dans cette union pendant 1 année. C'est comme si un français qui a un salaire de 50 000 euros venait de perdre 30 euros (et encore je le répète, ça sera sans doute moins, donc disons 15 euros). C'est pas parce qu'il a perdu 15 euros qu'il va se prendre la tête et dire : "c'est pas bon du tout pour mes finances". Moi je dis que si ce mec a tellement de problèmes à cause de ses 15 euros et pense qu'il va voir son revenu baisser en fin d'année à cause de ça, c'est qu'il a d'autres problèmes urgents à fixer d'abord et ces 15 euros sont un problème secondaire. De plus il y a bien d'autres paramètres dans l'économie qui vont expliquer la croissance européenne en fin d'année, il faudrait pas faire une montagne de ces 15 euros.

1-Oui l'embargo agricole a été décrété sur une année. Mais je raisonne dans le contexte d'un nouveau paradigme des relations UE-Russie post-Maidan-Crimée.

2-Probablement pour une partie, mais une autre sera perdue/détruite, l'afflux de marchandises fera baisser les cours. Il faut voir que pour nombre de marchés de ce genre, le processus de "price discovery" peut être tres volatile rapport aux niveaux de production et la détermination du prix peut être sur-déterminée par des volumes de productions relativement marginaux par rapport à la production totale. En gros si une denrée est produite à environ 100 unités par an, le fait qu'on se retrouve avec + ou - 5% de produit par an peut faire varier le cours global de + ou -20%. Bref, pas sur qu'on puisse récupérer une grande partie des 11 milliards.

3-J'ai que les estimations qui parlent d'un manque à gagner de l'ordre de 0.2 à 0.3 points de PIB pour l'économie allemande, elles datent d'avant l'embargo russe, sachant aussi que les allemands n'exportent pas tellement de produits agricoles et qu'ils sont les premiers partenaires commerciaux des russes, mais bon on va dire que 0.2 point de PIB est un ordre de grandeur pour le cout de cette guerre pour l'économie européenne. Effectivement 0.2% de 50000 euros ca fait 100 euros pas de quoi paniquer. Cependant c'est pas tout à fait le meme type d'argent, c'est de l'export et c'est ce qui rend solvable les économies vis-à-vis des autres (il faudrait comparer les 11 milliards au niveau d'exportations européennes). De plus on mesure la croissance du PIB plutot que son niveau absolu, perdre 0.2 PIB de croissance c'est supportable quand on est sur 2 ou 3% par an (potentiel pour economies tres developpees), mais si tu perds 1 point, ca commence à devenir franchement mauvais, c'est probablement 1 million de chomeurs en plus au niveau européen (alors que ce n'est jamais que 500 euros pour qqun qui gagne 50000). 

 

Mon propos n'est pas de dire que ca va etre fatal, c'est tout à fait supportable, mais 0.2 points ce n'est pas du tout anodin, on n'est pas tres loin du moment où ca va commencer à faire vraiment mal. Coté russe, je pense qu'ils entrent deja en territoire douleureux (ils vont perdre de l'ordre de 1-2 points entiers)

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C'est pour ca que la moitié de la porduction agricole n'atteint jamais le consommateur ;)

La production UE trouvera surement des débouché mais en attendant y en a qui vont morflé, les producteur néerlandais, polonais et les allemands sont furax, il vivent déjà une année de merde avec plein de surproduction, et la on leur bouche un marché qui représentait parfois jusqu'à 30% des débouché pour les fruit et légume frais.

Donc dilué dans l'économie UE c'est rien, mais pour les producteurs de fruit et légume qui bossaient avec la Russie c'est déjà trop.

Meme chose pour la viande de porc, ou le marché est déjà hypertendu, il va y avoir encore des fermeture de site en bretagne c'est certain. Tu pourras toujours dire qu bretons qu'ils ne représente rien dans l'économie de l'UE tu vas voir ce qu'ils vont te répondre, parce qu'a ce rythme là personne ne représente rien, et on peut tout fermer.

 

Bouarf...

Si ça n'arrive pas au consommateur c'est parce que c'est voulu d'une part, pour que la sur-production parte dans les égouts, mais aussi parce que les circuits de distributions sont bidons et que finalement toute la chaine gagne quand même de l'argent malgré ces pertes là donc bon.

 

Ça reste du flux tendu, c'est comme si on devait traverser un désert pour amener de l'eau de l'autre coté et que l'on savait que la moitié de l'eau s’évapore en route, bah on achéte le double de la quantité à amener de l'autre coté avant de partir. Mais le gâchis c'est un autre probléme.

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L'élevage est pas forcément tres mécanisé alors que la poduction a explosé. L'élevage de vache laitiere par exemple a tres peu évolué, on trouve quasiment pas de trayeuse automatisé en france. Il faut donc quelqu'un matin et soir toute l'année pour faire la traite.

 

 

:o :o J'ai vécu dans une région à forte tendance agricole pendant près de quinze ans et je n'ai jamais rien vu d'autre que des trayeuses automatiques. D'où vient ce faible équipement ?

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