Conan le Barbare Posté(e) le 21 août Share Posté(e) le 21 août Le fait que le Paradis Soviétique à du construire un mur pour empêcher ses citoyens de fuir vers l’enfer Capitaliste et que, bizarrement, les communistes vivants dans cet enfer n’ont jamais tenté de rejoindre leur Paradis… bref… 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. mayamac Posté(e) le 22 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 août Il y a 5 heures, Rob1 a dit : Je suis un enfant de l'ère post-guerre froide, et je m'intéresse depuis longtemps à la guerre froide. Et depuis presque aussi longtemps, je me demande comment il y a eu des gens pour croire au communisme pendant des décennies (à l'arrache, je dirais que c'est sous Brejnev que les "croyants" ont disparu). Vu de mon époque, ca semblait inexplicable que l'utopie dans le communisme soviétique ait survécu aux purges, à la dénonciation de Staline par Khrouchtchev, à la répression de Budapest etc. Bon, je n'ai pas plus d'explication à ça qu'aujourd'hui, mais j'ai l'impression de retrouver le même phénomène dans les fans de Poutine... L’année dernière, je suis allé au musée du communisme à Prague. C’est édifiant et je le conseille à tout le monde. Il est vrai qu’au début, le communisme a été très populaire. Même chez les érudits, les instruits…. Mais ça n’a pas duré. Les désillusions sont vites apparues, les catastrophes économiques aussi, et les régimes autoritaires aussi. en fait, je me suis dit en sortant que l’égalité, les gens s’en foutent à la fin. Les gens savent au fond d’eux que le mérite est important et juste. Certes il y a toujours plus travailleurs que soit dont on peut être jaloux, mais il y a surtout plus branleur que soit dont on a les boules qu’il gagne autant que soit. Ce qui semble primordial pour l’Homme, c’est la liberté, par dessus tout. 3 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
U235 Posté(e) le 22 août Share Posté(e) le 22 août 5 hours ago, Rob1 said: je me demande comment il y a eu des gens pour croire au communisme pendant des décennies (à l'arrache, je dirais que c'est sous Brejnev que les "croyants" ont disparu). Vu de mon époque, ca semblait inexplicable que l'utopie dans le communisme soviétique ait survécu aux purges, à la dénonciation de Staline par Khrouchtchev, à la répression de Budapest etc. ...mais j'ai l'impression de retrouver le même phénomène dans les fans de Poutine... Il y a de nombreux exemples sur Air-Defense qui s'affichent tous les jours. Avant que quelqu'un ne se mette du sable dans les fesses... nous les connaissons tous... c'est public, ils en sont même fiers, il ne s'agit donc pas d'une information à laquelle il faut s'accrocher avec ses précieuses perles. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) le 22 août Share Posté(e) le 22 août Il y a 7 heures, Rob1 a dit : Je suis un enfant de l'ère post-guerre froide, et je m'intéresse depuis longtemps à la guerre froide. Et depuis presque aussi longtemps, je me demande comment il y a eu des gens pour croire au communisme pendant des décennies (à l'arrache, je dirais que c'est sous Brejnev que les "croyants" ont disparu). Vu de mon époque, ca semblait inexplicable que l'utopie dans le communisme soviétique ait survécu aux purges, à la dénonciation de Staline par Khrouchtchev, à la répression de Budapest etc. Bon, je n'ai pas plus d'explication à ça qu'aujourd'hui, mais j'ai l'impression de retrouver le même phénomène dans les fans de Poutine... Pour comprendre cela je pense qu'il faut se replonger dans l'histoire post WW1 et l'entre-deux guerres en Europe pour comprendre ce que furent ces années entre industrialisation massive, développement urbain, souvenir des horreurs des tranchées, montée des fascismes, mais aussi formidable travail de propagande, "éducation" des dirigeants des "partis frères" au sein de l'Internationale communiste ... * Puis il y eut la victoire de l'Armée Rouge en 45 là encore savamment orchestrée mais dont on sait aujourd'hui grâce aux travaux de Glantz et de ses "élèves" à quelle point elle fut importante tant d'un point de vue doctrinal (art opératif ...) que matériel (l'aide alliée ne parvenant vraiment qu'en 43 - l'essentiel du matériel militaire demeurant d'origine soviétique) ... * à lire absolument la biographie d'Eugen Fried par Courtois et Kriegel qui raconte l'histoire de cet apatride du Komintern qui fut le vrai patron du PCF dans les années 30. Bref tout concourrait au prestige du communisme. Je me souviens très bien des années 75/80 et du discours du PCF ... on les entait vraiment le cul entre deux chaises.** Pour comprendre ce que fut l'attachement au Parti de la part de nombre de Soviétiques il faut relire certains passages édifiants de "l'Archipel du Goulag" 1 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. FATac Posté(e) le 22 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 août (modifié) Il y a 8 heures, Rob1 a dit : Je suis un enfant de l'ère post-guerre froide, et je m'intéresse depuis longtemps à la guerre froide. Et depuis presque aussi longtemps, je me demande comment il y a eu des gens pour croire au communisme pendant des décennies (à l'arrache, je dirais que c'est sous Brejnev que les "croyants" ont disparu). Vu de mon époque, ca semblait inexplicable que l'utopie dans le communisme soviétique ait survécu aux purges, à la dénonciation de Staline par Khrouchtchev, à la répression de Budapest etc. Bon, je n'ai pas plus d'explication à ça qu'aujourd'hui, mais j'ai l'impression de retrouver le même phénomène dans les fans de Poutine... Pour ma part, ayant connu la fin de la guerre froide, j'ai connu et fréquenté des personnes, communistes sincères, probablement idéalistes, mais avec un fond de réalisme. Ils étaient, pour autant, très lucides sur les errances du modèle induites par l'URSS, l'Internationale Communiste et le PCC. Ces "doux rêveurs", très actifs socialement, ont largement contribué à l'Education Populaire, au mouvement associatif, à l'économie coopérative, etc. Ils voyaient leur action comme un contrepoids au système des patronages, qu'ils soient religieux ou d'entreprise, pour "libérer" les esprits et la conscience politique des classes populaires. Par contre, aucun de ceux que j'ai connus ne rêvait des paradis socialistes de l'Est. Au contraire même... Tout au plus étaient-ils des instruments (financiers notamment) pour soutenir une action locale. Modifié le 22 août par FATac 1 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ciders Posté(e) le 22 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 août (modifié) On peut aussi tisser un parallèle entre ceux qui y croyaient dans les années 1970 et ceux qui y croient aujourd'hui. Sous Brejnev, le système a commencé à vaciller, notamment parmi les jeunes générations, mais il était encore largement soutenu faute de mieux, d'une part, mais aussi et surtout parce que malgré ses défauts, il améliorait la vie des gens par rapport à ce qu'elle était avant. Lénine avait apporté l'électricité, Staline le métro de Moscou et les grands centres industriels, monsieur K. le logement à bas coût, Brejnev les réfrigérateurs et l'automobile (relativement) accessible. Au-delà de la gloire, du sentiment de puissance, qui jouent également, il y avait aussi et il y a toujours cette idée de "notre vie est modeste, notre vie s'améliore doucement... mais c'est nettement mieux qu'avant !". De fait, Poutine joue aussi là-dessus. Avant Poutine, c'était Eltsine et avant Eltsine, l'implosion, les gens morts dans les rues abandonnés parce que plus d'ambulances, les files d'attentes devant des magasins vides, les sous-marins rouillés sombrant à quai faute d'entretien et l'image russe dans le monde se réduisant à un ivrogne ou à un milicien corrompu. Aujourd'hui, en comparaison, les choses ne vont pas si mal. Bien sûr, la Russie ne progresse plus, bien sûr, elle est isolée, son économie ne progresse qu'à fabriquer des obus et concrètement il y a plein de problèmes cachés qu'on ne manquera pas de voir au moment le plus inopportun mais... finalement ? C'est cela qui tient le système. C'était pire avant, ce n'est pas si mal aujourd'hui. Et c'est une arme de choix pour tuer toute opposition interne. Les gens aimeraient bien que ça change mais ils sentent qu'aller trop vite, ce serait casser ce système imparfait, kleptocratique, inefficace, grotesque parfois, mais qui au moins permet de remplir le frigo et d'assurer un minimum de sécurité. Modifié le 22 août par Ciders 1 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 22 août Share Posté(e) le 22 août il y a une heure, Ciders a dit : Et c'est une arme de choix pour tuer toute opposition interne. Les gens aimeraient bien que ça change mais ils sentent qu'aller trop vite, ce serait casser ce système imparfait, kleptocratique, inefficace, grotesque parfois, mais qui au moins permet de remplir le frigo et d'assurer un minimum de sécurité. Mais avec la guerre en Ukraine, ce contrat social n'est-il pas rompu? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Ciders Posté(e) le 22 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 août il y a 12 minutes, Patrick a dit : Mais avec la guerre en Ukraine, ce contrat social n'est-il pas rompu? Eh bien... a priori, pas encore. Finalement la guerre ne concerne pas grand monde directement (Koursk, c'est loin, même depuis Moscou) ? Les transports commencent à fatiguer ? C'est habituel les trains en retard. Les retraites sont payées, et l'inflation ça va encore. Il y a des morts dans le voisinage ? C'est la vie, on n'y peut rien et puis finalement, il n'y en a pas tant que ça et sur le front, ça paie. De toute façon, les Ukrainiens vont craquer, ils l'ont encore dit hier à la télé. Accessoirement, il n'y a pas d'offre alternative à part la défaite et le chaos. Donc, pour l'instant, ça tient. --- Je sais que ça va paraître très paradoxal et ironique, surtout au vu du battage qu'on nous fait quand les Russes prennent un village mais regardez la carte de la Russie et la progression ukrainienne. C'est un pixel. Voire un demi-pixel eu égard à la superficie globale. Pour la propagande, c'est une chiure de mouche facile à éliminer. Pour le Russe moyen, pas grand chose. En revanche, si Koursk devait tomber, là ça piquerait davantage. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 22 août Share Posté(e) le 22 août il y a 20 minutes, Patrick a dit : Mais avec la guerre en Ukraine, ce contrat social n'est-il pas rompu? Poutine prend bien garde à ne pas le rompre, justement Il me semble qu'il y veille comme à la prunelle de ses yeux. Il sait fort bien sur quoi repose en définitive son pouvoir Et de fait, pour l'instant... Ça ne va pas si mal pour la population russe Certes l'économie ne progresse plus vraiment, certes la guerre coûte cher, certes il y a parfois une usine qui brûle... Mais l'économie est stable, la vie n'est pas plus risquée qu'avant (sauf pour les évacués à la frontière mais c'est moins d'un Russe sur 1000, sauf pour les engagés mais ils l'ont choisi), pour qui est prêt à courir le risque s'engager permet de s'enrichir et les enfants vont plus facilement dans les bonnes universités. Pour qui s'y intéresse on rajoutera la gloriole de résister à une alliance de 30+ nations, la fierté de lutter contre des néonazis (Ok Soloviev fait du spectacle et même peut-être Poutine exagère un peu, j'ai vu les médias européens avec mon VPN ils disent autre chose mais tout de même... pas de fumée sans feu, hein ?) Même pas besoin de rappeler la catastrophe des années 1990 pour y trouver son compte. Et pourtant babouchka ne se prive pas de la rappeler, oui grand-mère t'en fais pas on n'oublie pas on continuera bien à soutenir Poutine ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. SinopeMT Posté(e) le 22 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 août (modifié) Pour continuer sur l'interrogation de Rob1, l'apport de 2nde main de la part de mes grand-parents (je suis né en 1989). Mon grand-père est un semi-produit (le milieu social de ma famille n'étant pas "humble" sans être non plus archi-prestigieux et bourgeois) de la méritocratie républicaine qui a bien fréquenté les ministère et l'Elysée pompidolien avant de bifurquer vers la recherche et le CNRS. Sorti dans la botte de l'X et du corps des Mines, on a encore quelques coupures de journaux où il était décrit comme un brillant Jeune Turc admiré pour sa mécanique intellectuelle. Toujours est-il qu'il était très progressiste et fasciné intellectuellement par le système communiste et qu'il a pu réaliser un voyage d'étude à très haut niveau politique en URSS dans les années 60 (rencontre des sherpas du Politburo) qui lui avait vraiment fichu les boules par leur déni scientifique et la tyrannie de la pensée magique. Exemple : dire que le samovar argenté devant soi était noir parce que c'est la parole du chef, alors qu'il est évidemment argenté. En fait ce voyage a cristallisé les doutes qui avaient commencé à poindre longtemps auparavant quand il avait pu se renseigner sur le procès Kravchenko (Wikipedia). Finalement, il a été décillé très vite avant ses 50 ans mais il a subi pas mal de gausseries de la part de l'intelligentsia à l'égard de ces opinions. Pour ma part, j'ai bien eu ma période pro-russe entre mes 22-28 ans et le forum m'a bien aidé à sortir du piège de la propagande avant de rencontrer beaucoup plus de Russes en Suisse qui m'ont aidé à plus faire la part des choses. Mon expérience brésilienne également en tant que révélateur du hiatus entre représentation et réalité y a contribué également. Bien sûr, c'est finalement 2022 qui a rendu cette fascination bien naïve totalement caduque. Modifié le 22 août par SinopeMT complément. 1 3 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Polybe Posté(e) le 22 août C’est un message populaire. Share Posté(e) le 22 août Point ISW du 21/08/24 : Gros pavé ce jour, désolé, mais ça me paraissait interessant... "The Kremlin appears to have launched an intricate messaging campaign aimed at justifying to its domestic audience why Russia is prioritizing maintaining the initiative in eastern Ukraine over immediately expelling Ukrainian forces from Kursk Oblast. Russian government sources close to the Russian Presidential Administration told Russian independent outlet Meduza that the Kremlin is actively trying to condition Russian society to accept the limited Ukrainian presence in Kursk Oblast as a “new normal” and downplay the significance of the incursion. The sources noted that the Kremlin will use propaganda to encourage Russians to wait for Russian forces to retake these territories after an “inevitable” Ukrainian defeat in eastern Ukraine. The sources also added that the Kremlin is redirecting Russians’ concerns over Kursk Oblast by preoccupying domestic society with humanitarian assistance drives to assist the affected residents of Kursk Oblast and noted that the Kremlin decided against canceling the upcoming Kursk Oblast gubernatorial elections scheduled for September to minimize panic in the region. The Russian Central Election Commission, however, decided to postpone local elections in the seven raions in Kursk Oblast that are impacted by the Ukrainian incursion due to security risks, and the Kremlin may have decided to maintain gubernatorial elections as scheduled to replace the interim Kursk Oblast Governor Alexei Smirnov, who has overseen much of the local Russian response to the incursion. Meduza also highlighted Russian state media’s coverage of the incursion, which began increasingly portraying Kursk Oblast and its residents as supporting the Russian war effort in Ukraine, despite encountering some mild wartime disruptions to residents’ ordinary lives. The Kremlin may be also attempting to weaponize state media's coverage of its months-long offensive in eastern Ukraine to advance its messaging campaign about the incursion. Russian state TV channels are notably covering Ukraine’s incursion in Kursk Oblast as a limited operation, while actively contrasting it with Russian advances in the Pokrovsk direction, which Russian media is painting as major victories." Brave peuple russe aussi courageux et supporter qu'en 41... Non mais interessant de voir cette idée d'un front à la fois justifié publiquement. Et ça explique pas mal de choses côté ukrainien en terme d'où et comment engager les réserves. Si on admet les explications de l'ISW, ça milite pour un "all-in" en territoire russe. "The Kremlin may be using this messaging campaign to afford itself time and space to respond to the Ukrainian incursion into Kursk Oblast after achieving its offensive objectives in eastern Ukraine. Russian government sources told Meduza that the Kremlin was initially shocked and worried about Ukraine’s incursion into Kursk Oblast but calmed down within a week because Ukrainian forces’ advances were far from more densely populated regional centers such as Kursk City. Meduza reported that all interviewed officials expressed confidence that battles in Kursk Oblast will continue at their current scale for months, indicating that the Kremlin may not be rushing to repel Ukrainian forces from the region and will instead continue to prioritize its offensive operations in eastern Ukraine. A Ukrainian source in the military-political leadership, on the contrary, told Ukrainian news wire RBC-Ukraine that Putin tasked Russian forces with repelling Ukrainian forces from Kursk Oblast by October 1 without re-deploying forces from key frontlines areas – namely from the Pokrovsk and Toretsk directions. ISW previously assessed that Russian President Vladimir Putin and Russian military command likely view maintaining the theater-wide initiative as a strategic imperative to win the war of attrition against Ukraine and are continuing to prioritize the Russian offensive operations in eastern Ukraine. Putin’s reported October 1 deadline assumes a long time for Russia’s territorial integrity to have been contested given that the incursion began on August 6th. Such a protracted occupation of Russian territory undermines the Kremlin’s longstanding narratives about why Russia is at war in the first place; the Kremlin had been justifying its war in Ukraine as a defensive war that aims to protect Russian sovereignty and territorial integrity. The Kremlin’s relaxed approach to the temporal aspect implies that the Kremlin has decided to prioritize tactical advances in Ukraine over rapidly restoring Russia’s territorial integrity in Kursk, and this apparent decision undermines a series of long-standing narratives about Russian “red lines". " ” J'insiste ici sur l'orientation d'ISW, et de bien séparer les faits de leurs analyses. C'est moi qui post ça, et j'en ai bien conscience. Reste que je trouve leurs théories interessantes. En résumé, depuis le début c'est gros, mais désormais ça se voit ! A noter cette notion de "pour l'instant c'est pas grave", et de comprendre pourquoi. La population comme centre de gravité, pas le terrain. N'en déplaise à beaucoup, c'est l'inverse de la plupart des théories que j'ai lu ici. "Putin notably appears to be demanding that Russia defeat Ukraine’s incursion into Kursk Oblast without sacrificing the stability of his regime, deprioritizing the offensive in eastern Ukraine, or firing his incompetent but loyal lieutenants. The results of such a strategy are too early to forecast. Meduza’s sources also noted that the Kremlin also considered the need for a new mobilization wave at the start of the incursion, but that the Russian Cabinet of Ministers and Kremlin-affiliated businessmen immediately opposed general mobilization due to ongoing labor shortages in Russia — although it is unclear whether Kremlin even considered this argument. Meduza’s sources assessed that the Kremlin is much more likely to double down on the use of conscripts in Kursk Oblast, which if true, would mark another example of Putin making unrealistic demands of the Russian military command without providing the command appropriate manpower and resources to achieve its objectives. ISW has repeatedly assessed that Putin has neglected the need to declare general mobilization throughout the course of Russia’s full-scale invasion of Ukraine out of concern for his regime’s stability on numerous occasions, and his recent decision to announce a counterterrorism operation in Kursk Oblast (as opposed to declaring war or mobilization) may indicate that he is not prepared to respond to the incursion with mobilization at this time. Meduza’s sources also observed that there are currently no rumors within the Kremlin about the removal of Russian Chief of the General Staff Army General Valery Gerasimov due to his ongoing involvement in the Russian offensive in Donbas or the ongoing crisis in Kursk Oblast. The sources noted that the Kremlin might need to appoint a scapegoat for the incursion in the future but is not currently considering placing Gerasimov in that position. ISW cannot independently verify these reports, but they appear to be consistent with ISW's assessments about the Kremlin's prioritization of the offensive in eastern Ukraine and Putin’s, inability to dynamically adjust objectives, and his aversion to taking risks. The Kremlin’s reported approach to command changes appears to be consistent with Putin’s observed pattern of withholding command changes until he is no longer actively facing a crisis." Si là ça sent pas l'URSS... ^^ Je me méfie un peu, sourçage peu clair, très interpreté, voir de la spéculation. N'empêche que c'est pas faux. Et ça explique pas mal de choses dans les décisions russes, les buts de guerre et les priorités de VP. Cela donne aussi des idées des objectifs à venir des ukrainiens : la population russe. 3 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août Un groupe se revendiquant de l'EI a pris d'assaut une prison russe à Surovikino, dans l'oblast de Volgograd. Pas d'images, hors charte. Ils sont toujours sur place, avec des revendications. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août il y a 15 minutes, Ciders a dit : Un groupe se revendiquant de l'EI a pris d'assaut une prison russe à Surovikino, dans l'oblast de Volgograd. Pas d'images, hors charte. Ils sont toujours sur place, avec des revendications. Encore ? Mais pourtant la dernière fois les mesures avaient été prises... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août Il y a 2 heures, Ciders a dit : Certes mais Andropov savait d'où provenaient les renseignements. Il connaissait mieux que personne les tares du système mais aussi ce qu'il pouvait apporter. Du reste, c'étaient les services qui étaient les mieux informés dans toute l'URSS. Paradoxalement, ça ne les a pas aidés. Andropov serait à l'origine de la Perestroïka : https://fr.wikipedia.org/wiki/Iouri_Andropov#À_l'origine_de_la_Perestroïka D'après le journal d'Anatoly Chernyaev pour l'année 1982, paru en anglais en 2022 : https://nsarchive.gwu.edu/briefing-book/russia-programs/2022-05-25/chernyaev-diary-1982-run-perestroika La mort de Brejnev, en novembre, suscite un moment de suspense, mais Tcherniaïev est soulagé lorsque Youri Andropov est choisi comme nouveau secrétaire général. Tout au long de l'année, l'auteur du journal espère en effet que l'intelligent et énergique Andropov sortira le pays de sa stupeur. Comme les années précédentes, Tcherniaïev consacre une grande partie de son journal à la détérioration de la situation économique et à l'absence de nourriture et de biens de consommation de base dans les magasins. Mais plus encore, il fait la chronique de la corruption omniprésente dans les hautes sphères du pouvoir et dans la famille de Brejnev. Lorsque Brejnev meurt finalement le 10 novembre, Tcherniaev écrit dans son journal un « programme » pour Andropov, dont il attend qu'il lui succède. Ce programme se compose de 15 points et comprend pratiquement tous les éléments qui seront finalement inclus dans le programme de Gorbatchev moins de trois ans plus tard, tels que la sortie d'Afghanistan, le retrait des missiles SS-20 d'Europe et la réduction du complexe militaro-industriel. Il s'avère que Georgy Arbatov, l'omniprésent conseiller des dirigeants soviétiques et directeur de l'Institute for U.S. and Canada Studies, a également préparé un « programme » similaire pour le nouveau dirigeant. L'année culmine avec la célébration du 60e anniversaire de l'URSS, où des délégations de 140 pays se réunissent à Moscou. Chernyaev travaille avec les délégations, y compris avec le parti communiste des États-Unis, et supervise la publication de plusieurs discours dans la Pravda. Il a vu dans le rapport d'Andropov des signes réels de changement et a noté l'air d'espoir qui régnait dans la salle de réunion : « Tout le monde attend de nous des changements majeurs, quelque chose que le monde entier remarquerait, des changements qui éclipseraient l'Afghanistan et la Pologne, qui feraient oublier la “ Brejneviada ” créée en Occident (sur l'utilisation du pouvoir à des fins d'enrichissement personnel, le népotisme - des parents partout, la vantardise irrépressible, la mise en avant démonstrative de la sénilité comme de la sagesse, la corruption, et ainsi de suite) ». Dans son propre post-scriptum, Tcherniaïev qualifie l'année 1982 de « période précédant la perestroïka ». Le lecteur de l'édition de cette année pourrait observer la formation progressive du groupe officieux, ou plutôt du réseau, de personnes qui, dans trois ans, formeront le noyau du « brain trust » de Gorbatchev, et qui, en cette année capitale, s'interrogent timidement les uns les autres et trouvent un accord sur les grandes lignes du changement dont le pays avait désespérément besoin. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août https://www.rbth.com/articles/2009/02/18/180209_andropov.html (18 février 2009) La cible principale d'Andropov s'est avérée être les différentes « mafias ». Avant même son accession au trône, il a chassé de ses fonctions le premier secrétaire Medunov du territoire de Krasnodar, l'un des pires mafiosi du pays - et cher ami personnel du camarade Brejnev. Cette mesure a été suivie d'arrestations massives de fonctionnaires corrompus et de trafiquants véreux. Andropov a rapidement montré qu'il était déterminé à serrer toutes sortes de vis, et l'absentéisme massif des prolétaires a également été l'une de ses principales cibles. Comme tout ce qui vaut la peine d'être possédé - nourriture, vêtements, meubles, etc. - est déficitaire, les gens sont contraints de passer de longues heures dans les files d'attente, y compris pendant les heures de travail. En outre, il y avait d'innombrables bureaux et « instituts de recherche » où l'on ne faisait jamais rien qui vaille (à l'exception des beuveries collectives inspirées), de sorte qu'une grande partie du personnel ne faisait que des apparitions symboliques sur les lieux de travail, passant ses journées comme bon lui semblait - le plus souvent dans des files d'attente, également. Et, bien sûr, il y avait l'obstacle le plus insurmontable pour arriver au travail à l'heure, voire pas du tout, le lendemain de la veille, surtout le lundi. Andropov a décidé d'y mettre un terme, et des milliers de policiers et d'agents du KGB ont investi les magasins, les salons de coiffure, les bains publics, les stations de métro, les cinémas, les bars à bière - tout l'espace grouillait de ces agents qui demandaient les papiers des gens, les traînaient au poste de police, rédigeaient des dénonciations (pour une raison quelconque, ces choses étaient appelées téléga, ou « charrette » en argot russe) sur leur lieu de travail avec l'instruction de punir les coupables. Chaque téléga était synonyme de séances publiques ennuyeuses d'accusations, d'excuses mensongères, de règlements de comptes personnels lors des réunions du Parti, du Komsomol et des syndicats, de perte de primes ou de places sur les listes d'attente pour tout, des appartements aux réfrigérateurs en passant par les vacances d'été, et d'autres désagréments de type soviétique. Curieusement, c'est de cette vaine tentative d'inculquer la discipline d'atelier que les gens se souviennent surtout d'Andropov. Certains ont même oublié l'« andropovka », une vodka assez bonne et bon marché (quatre roubles et douze kopeks), mais pas les descentes de police. Mon explication est que les descentes, outre l'incongruité de la mesure, ont été perçues comme une violation du contrat social non écrit « Vous faites semblant de nous payer, nous faisons semblant de travailler ». En 1982, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, la croissance du revenu réel de la population s'est arrêtée. Le Goskomstat (Comité d'État pour les statistiques) n'affichait qu'un gros zéro. Il était clair que la formule brejnévienne - intensifier la propagande pour que tout aille bien dans le meilleur des mondes possibles, le monde soviétique - ne fonctionnerait plus. Il fallait agir sur l'économie, et non sur l'« idéologie ». Andropov a résolu le problème de la seule manière dont un bureaucrate du Parti pouvait le faire. Il crée un département économique au sein du Comité central. Il s'agissait de la première tentative, après les réformes avortées de Kossyguine, de retirer l'économie des mains des « idéologues » et d'en confier la gestion à des économistes. Il s'agissait d'un changement définitif par rapport aux attitudes de l'époque de Brejnev, où la politique avait une emprise sans partage et où les politiciens du Parti traitaient les gestionnaires économiques comme Kossyguine avec suspicion et animosité. C'est à cette époque que Ryzhkov et Gorbatchev ont impliqué les futures stars de la perestroïka de Gorbatchev - les académiciens Aganbegyan, Arbatov, Bogomolov, Zaslavskaya, et d'autres comme Abalkin, Belousov, Petrakov, Sitaryan - dans la rédaction des résolutions du Comité central et du gouvernement de juillet 1983, qui étendaient les droits des entreprises individuelles aux dépens d'une planification centrale rigide. À un moment donné, Ryzhkov et Gorbatchev ont déclaré qu'ils avaient besoin de comprendre la situation du budget de l'État, mais Andropov s'est contenté de rire : « Vous ne voulez pas grand-chose, n'est-ce pas ? Non, je ne vous laisserai pas entrer dans les [secrets] du budget ». Planifier des réformes sans budget, voilà qui ne manque pas de piquant, n'est-ce pas ? Ainsi, tout ce qu'Andropov a réussi à faire dans ce domaine a été d'initier quelques changements bureaucratiques dans la gestion de l'économie, et non des réformes de l'économie en tant que telle. Andropov a confié la « politique des cadres » du parti au plus jeune membre du Politburo, Mikhaïl Gorbatchev, ainsi qu'à Yegor Ligatchev, un obscur mais zélé bureaucrate du parti venu pour l'occasion du bled sibérien. Ces deux-là ont renvoyé, avec la bénédiction d'Andropov, quelque 20 % des chefs régionaux du parti et des ministres, dont certains étaient en place depuis l'époque de Staline. Si Andropov n'avait pas éliminé certains des pires brejnéviens au sommet, comme le membre sénile du Politburo et secrétaire du Comité central Andrei Kirilenko, le ministre de l'Intérieur corrompu Shchelokov, et bien d'autres, s'il n'avait pas mis à leur place ses propres hommes, comme Ryzhkov, Aliyev, Chebrikov, Ligachev, etc, la contre-offensive brejnévienne après la mort d'Andropov aurait été beaucoup plus intense, et la perestroïka de Gorbatchev aurait été retardée de Dieu sait combien d'années. Que se serait-il passé (ou ne se serait-il pas passé), sans cette malheureuse maladie rénale, si l'homme avait vécu dix ou quinze ans de plus ? L'Union soviétique aurait-elle encore figuré sur la carte du monde ? À quoi ressemblerait le monde aujourd'hui ? 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août Il y a 3 heures, Ciders a dit : Un groupe se revendiquant de l'EI a pris d'assaut une prison russe à Surovikino, dans l'oblast de Volgograd. Pas d'images, hors charte. Ils sont toujours sur place, avec des revendications. https://www.aljazeera.com/news/2024/8/23/at-least-one-killed-as-inmates-take-staff-hostage-in-russian-prison 04 otages, 01 mort... 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 23 août Share Posté(e) le 23 août (modifié) A mon sens, très exagéré. Andropov a surtout accumulé du kompromat pour éliminer des rivaux potentiels et faire ensuite le ménage. Ceci dit, pas que pour lui mais aussi pour des gens qu'il voulait soutenir.... un certain Mikhail Gorbachev en a bien profité à ses débuts. C'est oublier aussi trop vite qu'Andropov, c'est aussi et surtout la chasse impitoyable aux dissidents et l'usage systématisé de l'hôpital psychiatrique contre eux. Et surtout, surtout... il était un membre du système. Il avait intérêt à ce qu'il bouge mais dans le même sens. Or, dans les années 1980, il était sûrement trop tard. Modifié le 23 août par Ciders 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 24 août Share Posté(e) le 24 août Point ISW du 23/08/24 : Ils évoquent la prise d'otage dans la prison. Sachant que le contrat outre l'OMS, c'est aussi défendre la Russie de la racaille/de la menace barbare (vous m'excuserez, je résume une pensée simpliste avec mes mots...) forcément ça fait tache. Surtout quand c'est la deuxième fois et que l'on avait pris des mesures tout ça...ahem ! D'autant plus comique quand on voit les images de VP cette semaine embrasser le Saint Coran et vanter les non-problèmes de l'intégration des mulsulmans en Russie. "Islamic State (IS)-affiliated inmates took prison employees and other inmates hostage at a penal colony in Surovikino, Volgograd Oblast, Russia, on August 23. Four inmates took eight employees and four other inmates of the IK-19 prison hostage. The hostage-takers displayed an ISIS flag during the attack. The attackers stated that they were taking revenge "for their Muslim brothers" whom Russian authorities detained in connection with the March 2024 terrorist attack at Crocus City Hall. The attackers inflicted stab wounds upon four of the employees, three of whom died, and four other hostages were hospitalized, one of whom later died. Rosgvardia snipers reportedly killed the four hostage-takers. Two of the attackers were citizens of Uzbekistan and two were from Tajikistan. Three of the attackers were imprisoned for drug trafficking and one was convicted for beating a man to death during a fight. Russian sources claimed that one of the attackers wore a suicide vest but disagreed on what happened, with some sources claiming that the vest malfunctioned and others claiming that Russian forces killed the attacker before he could activate the vest. Russian opposition outlet Vazhnye Istorii stated that locals in the Kalmykia Republic and Volgograd and Rostov oblasts reported problems accessing Telegram, WhatsApp, and Viber shortly after the start of the attack and that Russian authorities likely blocked the messenger platforms. Russian President Vladimir Putin convened a meeting of the permanent members of the Security Council on August 23 during the hostage situation and heard reports from Minister of Internal Affairs Vladimir Kolokoltsev, Federal Security Service Head Alexander Bortnikov, and Rosgvardia Head Viktor Zolotov. Mufti of the Volgograd Oblast Central Spiritual Administration of Muslims Bat Kifah stated that Russian authorities should not negotiate with the hostage-takers, but kill them and should punish those who allowed the "negligence" in penal colonies. Acting Chairperson of the Russian Spiritual Directorate of Muslims Mufti Damir Mukhetdinov stated that the organization disagreed with the attackers' actions and that the hostage-takers may have been inspired from abroad in order to discredit Russia's strengthening relations with Muslim states." Pas surprenant la partie sur le blocage des applications de messagerie, mais toujours interessant. On appréciera la déclaration du Mufti... ^^ "Russian milbloggers reacted to the hostage crisis with criticisms of the Russian prison system and migration policy. Russian milbloggers claimed that the IK-19 prison is known for bribes, with some of the prison employees reportedly selling knives to inmates. Russian sources complained that prisoners are becoming radicalized within Russian penal colonies and claimed that this problem has increased since the start of the full-scale invasion of Ukraine, the mobilization of prisoners to fight in Ukraine, and alleged increased flows of previously convicted Central Asian migrants to Russia. Russian milbloggers called for the Russian government to take action to resolve these issues, including by reforming Russia's prison system. The Volgograd Oblast Prosecutor's Office stated that it organized inspections of the IK-19 prison to ensure its compliance with its personnel's safety, taking measures to prevent inmates from using prohibited items, and other laws and regulations. Six reportedly IS-affiliated inmates at a pretrial detention center in Rostov-on-Don, Rostov Oblast similarly took two employees of the pretrial detention center hostage in June 2024, evoking similar criticisms from Russian milbloggers about Russian authorities' failure to crack down on extremist groups and maintain security in penal colonies. ISW continues to assess that the Kremlin has attempted to posture that it has been cracking down against domestic extremism since the Crocus City Hall attack, but the prison hostage crises undermine this Kremlin effort." Quoi, de la corruption et de la radicalisation en prison ? La Russie ne serait donc pas ce système supérieur où ce genre de chose n'est pas possible ? Je vais finir par me dire que c'est comme chez nous. En pire... Plus sérieusement, on a quand même l'extrême-droite russe qui déclare désormais publiquement que faute à l'OMS (et sa politique afférente d'incitation à l'immigration pour la main d'oeuvre de l'économie de guerre), le terrorisme augmente. Conclusion, le coeur du régime de VP n'est pas si stable que ça non plus... 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Paschi Posté(e) le 24 août Share Posté(e) le 24 août Il y a 19 heures, Polybe a dit : https://www.aljazeera.com/news/2024/8/23/at-least-one-killed-as-inmates-take-staff-hostage-in-russian-prison 04 otages, 01 mort... Selon la vidéo filmée par les preneurs d'otage que tu trouvera non censurée sur "clash report" il y a au moins 3 gardes qui ont été tués. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 24 août Share Posté(e) le 24 août il y a 25 minutes, Paschi a dit : Selon la vidéo filmée par les preneurs d'otage que tu trouvera non censurée sur "clash report" il y a au moins 3 gardes qui ont été tués. Mis à jour juste au-dessus. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zalmox Posté(e) le 25 août Share Posté(e) le 25 août Le patron de Telegram a été arrêté en France. https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/info-tf1-lci-le-fondateur-et-pdg-de-la-messagerie-cryptee-telegram-interpelle-en-france-2316072.html 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 25 août Share Posté(e) le 25 août il y a 21 minutes, Zalmox a dit : Le patron de Telegram a été arrêté en France. https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/info-tf1-lci-le-fondateur-et-pdg-de-la-messagerie-cryptee-telegram-interpelle-en-france-2316072.html Tiens ? A-t-il commis sciemment la boulette de passer par un territoire sur lequel il se savait recherché, afin de se "mettre à l'abri" ? Ou bien c'était fortuit, et nous disposons, nous aussi, d'un "otage" à échanger à présent contre des ressortissants retenus en Russie sur un abus de droit ? 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Zalmox Posté(e) le 25 août Share Posté(e) le 25 août il y a 8 minutes, FATac a dit : Ou bien c'était fortuit, et nous disposons, nous aussi, d'un "otage" à échanger à présent contre des ressortissants retenus en Russie sur un abus de droit ? Il a aussi la citoyenneté française. Alors échanger un « Français » contre un Français ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
FATac Posté(e) le 25 août Share Posté(e) le 25 août il y a 10 minutes, Zalmox a dit : Il a aussi la citoyenneté française. https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32827 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) le 25 août Share Posté(e) le 25 août il y a 37 minutes, Zalmox a dit : Il a aussi la citoyenneté française. Alors échanger un « Français » contre un Français ? Au passage, il n'est pas citoyen français depuis très longtemps et... je n'ai pas compris à quel titre il l'était. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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