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KC-46 A Pegasus


canadianboy

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Bon on va faire une sérieuse mise au point.

Le refus d'EADS pour participer à l'appel d'offre ravitailleur est une divine surprise car ça braque les Européens et donc la France qui enfonce le clou de manière assez hypocrite car évidemment notre marché n'est pas ouvert et heureusement!  :lol:

On est comme les américains, nous aussi on a l'intention de vendre nos matériels à l'export.

Si on fait le calcul, la France a acheté en 47 ans moins de 10 milliards d'euros d'armement américains en valeur actualisée tout en consacrant plus de 600 milliards d'achat d'armement sur cette période. ;)

La France a donc importé moins de 1,6% d'armement étranger sur la période et exclusivement américain d'ailleurs (Crusaders, KC135, C130, E3, E2, SM1, MK46).Tout le reste ayant été français ou en coopération avec retour industriel.

Le Hawk et le MRLS ayant été produit en licence européenne avec participation de la France.

Sur la période, la France a vendu aux USA la licence du SS11, de RITA et des Durandal.

Aucun de ces systèmes d'armes achetés ne pouvait être inhibé par les USA car on avait pris les précautions necessaires. et aucun n'était complètement stratégique au point de nous empêcher d'agir ou de substituer un autre système rapidement.

EADS aurait enlevé un part de marché à son principal concurrent et certes eu une partie des bénéfices partagés avec Northrop-Grumman mais EADS n'aurait rien produit en Europe.

Car l'amendement Berry interdit à EADS de produire quoique ce soit de significatif en Europe en matière d'armement.

http://www.knowckers.org/2010/02/boeing-heros-moderne-du-%C2%AB-homeland-security-%C2%BB-ou-hors-la-loi/

Remarquons qu'en 2004 Boeing a été condamné pour avoir violé l’amendement Berry concernant la préférence nationale dans le choix de ses fournisseurs, en achetant à la Russie, le titane nécessaire à la construction de ses appareils.

La vente des MRTT aurait été même dangereuse en faisant croire à un echange équilibré même partiel alors que les USA n'aurait eu aucune dépendance, alors que les Européens en ont sur les matériels américains comme le F35 produits aux USA pour toute les parties critiques.Quand on pense que les américains considèrent une chaîne d'ancre de plus de 4 pouces comme une partie critique, cela laisse à réflêchir.

Il ne s'agit pas d'être anti-américain ou protectionniste mais on ne joue pas avec la souveraîneté nationale française ou avec celle des américains, et donc, on ne peut que ce réjouir de la mise à l'écart d'EADS car l'essentiel est de conserver les parties critiques de la BITD française pour que la France continue à exister.

La France n'achetèra donc sans doute pas des C17 ou CH47 et j'en suis déçu même si certains de mes amis pensent que ces systèmes ne sont pas critiques en terme capacitaire et l'argent rare ira à la fortification de la BITD française.

Ceci dit, on n'est pas contre l'achat homéopathique d'armement US sur des systèmes secondaires qui ne peuvent être inhibés, et surtout dans l'optique de combler un déficit à court terme ou de les tester ou de s'en inspirer comme pour le Javelin ou même le Reaper même si on peut être très circonspect sur l'achat de ce système sauf s'il s'avère qu'il était intéressant de l'acquerir à quelques exemplaires pour définir un système français et économiser en R&D.MBDA France ou nos missiliers ont vendu beaucoup de missiles par le passé et on ne doit pas se laisser distancer ou abandonner des briques industrielles.

Il s'agit donc d'une immense victoire pour les patriotes français comme DGDV/HMariton/Dupont Aignan/De Gaulle et même européens face aux vélléités d'abandons par les traîtres à la patrie qui veulent démanteler notre industrie de défense et nous transformer en vassal sous pretexte que les américains seraient libres echangistes en acceptant de produire du matériel secondaire de conception européenne produit aux USA pendant que les européens s'équiperaient de matériels critiques de conception américaine produit aux USA pour les parties critiques et sur lesquels, ils n'auraient aucun contrôle et qui les mettraient en totale vassalité.

Et Oui, il faut cela sous cet angle aussi.

Les Américains font très très attention à leur sécurité d'approvisionnement dans le domaine militaire et ne veulent pas créer des dépendances à l'étranger.

Si dans un Boeing civil, vous avez une partie faite en Europe ou même en France, dans le domaine militaire ce n'est pas le cas.Les USA exigent toujours d'un fournisseur étranger pour qu'il puisse fournir un programme américain, et si le Pentagone valide, que celui-ci ou ceux-ci produisent aux USA et transfèrent la technologie, voir le bureau d'étude.

Par exemple le Harrier, ou l'A330 MRTT sont ou devaient être produits aux USA (l'A330 MRTT appelé KC-45 était en fait produit avec Northrop Grumman).

Aux Etat Unis, le Buy American Act ordonne au gouvernement américain que tout produit acheté par le gouvernement ait 50% de contenu national.

Mais en fait, c'est l'amendement Berry qui gouverne les achats du Pentagone en exigeant 100% de contenu américain pour les achats de défense pour des raisons stratégiques.

Il y a eu une controverse en 2001 parce que l'armée américaine était interdite d'acheter des berets alors qu'il n'y avait plus de fabricant américain de beret depuis 25 ans!  :lol: Et qu'evidemment la production de beret n'a rien de stratègique contrairement à un acier spécial ou un composant radar.

En VO, une partie de NDA.

The FY2004 National Defense Authorization Act (P.L. 108-136) amends the Berry Amendment by making exceptions for the procurement of covered items for the purpose of contingency operations and for unusual and compelling urgency of need. In addition, the act makes the procurement of waste and byproducts of cotton and wool fiber for use in the production of propellants and explosives inapplicable to the requirements of the Berry Amendment, and grants certain exceptions for the procurement of ball bearings and roller bearings, procured for use in foreign products, that is produced by a company that does not satisfy the requirements set for manufacturers in the national technology industrial base.

H.R. 2658, the FY2004 Department of Defense Appropriations Act (P.L. 108-87), includes the following key provisions: (1) restrictions on the procurement of carbon, alloy, or armor steel plating; (2) prohibitions on the application of Buy American requirements to the procurement of any fish, shellfish, or seafood products during FY2004; (3) prohibitions on the purchase of welded shipboard anchor and

mooring chain 4 inches in diameter and under, unless the anchor and mooring chain are manufactured in the United States from components that are substantially manufactured in the United States; (4) prohibitions on the procurement of carbon, alloy, or armor steel plate that were not melted and rolled in the United States or Canada, for use in any government-owned facility under DOD’s control; (5)

prohibitions against the use of certain funds without compliance with the Buy American Act; and (6) waiver of the Buy American Act when there are reciprocal defense procurement agreements with certain foreign countries. Also, P.L. 108-87 requires reports to Congress on the amount of foreign purchases made in FY2003, and on contracts for Iraq reconstruction and recovery efforts that are funded in whole

or part with DOD funds.

The final version of the FY2004 National DOD Authorization Act (P.L. 108-136) includes a variety of domestic source provisions. Section 813 requires the Secretary of Defense to establish a “Military System Essential Breakout List” of critical technologies and components vital to our national defense, including the origin of each item;

La réflexion des USA va très loin puisqu'elle concerne même les roulements à billes ou le coton utilisé dans les poudres.

Les deux principes de bases sont:

1)Les USA doivent pouvoir à tout moment passer en économie de guerre totale et donc la base industrielle et de technologie de défense doit être maintenue en temps de paix.

2)En aucune manière l'achat ou l'incorporation d'un produit étranger dans un matériel américain ne doit empecher sa production massive en économie de guerre totale que ce soit par un embargo, une rupture d'approvisionnement, une non maîtrise de sa technologie etc...

C'est la mi-temps, je retourne voir le match  :lol:

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bon poste Philippe,

Eads annoncait + de 60% de contenu américain pour le KC 45, et non pas 100% (contre 70% je crois pour l'ancienne version de 767 proposée, c'est marrant parce que la version civile du 767 est une des plus délocalisée chez Boeing après le 787 et peut être avant le 777) : les avions ravitailleurs ne sont peut être pas compris comme des éléments stratégiques de la défense ? j'ai raté qqchose ?

La réaction dans les médias du président préfigure peut être une réorientation. Oui on a peu acheté américain par le passé mais je pense aussi qu'il y avait une possiblité que l'on soit sur une pente atlantiste avec les derniers achats.

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Il y a un autre facteur, dans certains domaines même réduits on ne peut pas acheter autre que iouesse sauf à y consacrer du temps et de gros budgets... je pense aujourd'hui à un hélicoptère de manoeuvre de la classe > 13t.

Donc on verra à terme, KC-X était tout sauf un échange équitable car effectivement le volet industriel aurait été délocalisé ...

on en vendra du 330 MRTT et ceux là seront fabriqués à Toulouse et équipés chez Casa

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Plusieurs angles de vue, donc analyse différente.

Si vous regardez d'un point de vue opérationnel, les 2 propositions sont proches et équivalentes car ce qui compte c'est surtout:

1) le nombre de KC que tu peux mettre sur un parking de base avancée donc l'empreinte, c'est à dire grossièrement le fuel délivrable divisé par l'envergure.

KC767 Maximum Fuel Load: over 202,000 lb (91,600 kg) envergure = 47.6 m

KC45  (MRTT) Maximum Fuel Capability: 245,000 lb (111.231 kg) envergure = 60.28 m

Conclusion, le KC767 est légèrement supérieur de 4,5% en empreinte linéique.

L'envergure du  KC767 favorise les hangars existants étant proche du KC135

2) le coût de possession et le Boeing a l'avantage d'un plus faible maître couple qui favorise sa consommation en carburant en ravitailleur même si cela diminue sa capacité annexe en emport de charges utiles et passagers en tant que bonus.

Mais il est défavorisé en coût de possession sur l'équipage et le MCO.

La décision d'EADS est de politique française car elle mine la position des américains en Europe.Réaction française à la réaction US sur les BPC pour Moscou et pour affaiblir leur position sur l'armement en Europe...ou dans les accords de commerce et subventions à Airbus.

C'est sans doute nous qui profitons de la situation pour faire l'unanimité contre les USA.Ne soyons pas naif.

On pouvait sans doute remporter la proposition en faisant mieux que Boeing en terme de stockage linéique en faisant une version à aile repliable et cela aurait pas été très cher.

L'USAF sait très bien ce que vaut l'A330-200 MRTT et là n'est pas le problème.Ils avaient aussi choisi le KC 30/KC45.

Eux savent très bien juger de la performance d'un avion.

Quand aux pilotes que ce soit aux USA ou en France, ce n'est pas eux qui décident de l'achat d'un avion.Un pilote c'est l'équivalent d'un conducteur d'autobus, un exécutant.Ils n'ont rien à dire sinon faire leur tâche le mieux possible et obéir aux ordres.

Ce sont les Généraux et experts en armement qui décident ce qui est bon pour eux.

D'un point de vue défense, l'offre de Boeing est équivalente avec avantages et inconvénients.

La diffèrence se fait sur le prix et en fonction du cahier des charges....modifié à l'avantage de Boeing grâce à ses lobbyistes qui ont joué sur le fait que c'était donner un avantage à Airbus concurrent de l'industrie US sur le marché civil en retirant une part de marché militaire à Boeing, et qu'en plus Airbus était en partie français, c'est à dire une nation qui trahit les USA et l'occident pour une bonne partie de la classe politique américaine.

L'affaire des BPC n'a pas facilité et affaiblit les supporters américains du KC30.

Airbus et NG pouvaient faire une version battant Boeing avec le nouveau cahier des charges mais n'ont pas voulu prendre le risque.

Ce qui est constestable pour les pouvoirs publics et donc politiques, ainsi pour respecter les souhaits américains, EADS a fait un partenariat et a accepté les demandes US et que par la suite, au moment de la décision du Pentagone, c'est que notre partenaire sur le sol US, Northrop Grumman se retire au dernier moment et plante son coopérant EADS.

On est en droit d'être suspicieux, même si je peux comprendre que NG a préservé ses intérêts à court/moyen/long terme et ne veut pas froisser son client Pentagonesque.Fillon/Lellouche commencent à réagir.

2 solutions, c'est NG ET EADS qui se retirent, ou l'un avant l'autre.

D'autre part, le Pentagone était très ouvert là dessus et savent très bien que les USA se tirent dans le pied parce qu'une majorité de congressmen ont été sensible aux arguments de Boeing contre l'intérêt des USA sur le plan de la politique étrangère.

Car refuser l'A330 MRTT affaiblit la stratégie de domination des USA.Si NG avait voulu être gentil avec le Pentagone, il aurait participé pour être le lièvre.Boeing devient leader et peut diriger la danse.Le pentagone et d'autres américains ne veulent pas du monopole de Boeing

Ce qui est constestable, c'est que le deal avait été gagné par Airbus Military à l'époque et que devant les nombreux contingents de Think-Tank, de cabinets de lobbyistes et d'avocats, les pressions américaines retournent la décision en faveur de Boeing et annule le contrat.

Au niveau capacité d'influence, les européens sont ridicules, la France a trop de retard et pas assez de lobbyistes à Bruxelles.On est aussi en retard en Intelligence Economique.

L'actionnaire d'EADS, c'est aussi la France et l'Allemagne.

Aucun groupe de défense n'agit sans l'aval de son gouvernement quand il s'agit de l'export ou de partenariats car c'est la loi.Chaque relation, chaque contrat nécessite l'accord du SGDN.Ou du NSC et du Congrès aux USA.Ceci dit, les industriels font leur lobbying auprès de leur gouvernement respectifs.

Fillon râle et on devrait lui dire:

1-Ce n'est pas la France qui vend des A330-200 MRTT au Pentagone pour l'USAF mais le constructeur aéronautique et de défense européen EADS en partenariat industriel/co production Northrop Grumann sur le sol américain.

L'état français est certes actionnaire à 15% de EADS mais ce n'est pas une demande d'achat de matériel de guerre faîtes par Washington à Paris.

2-A330-200 MRTT est un avion européen et non français.Si un airbus est vendu, ce n'est que 15% en devises qui tombent dans la balance commerciale.

ce sont les Landers Allemands et Daimler Benz les actionnaires chez les allemands.

3-Un Airbus, ce n'est pas français mais européen. Et il y a autant de composants ou pièce made in USA.

Même si Airbus est totalement nécessaire à l'industrie française vu le nombre de sous traitance.

Enfin, EADS ne peut exporter sans accord du gouvernement français et allemand.

@Gerole,

les avions ravitailleurs ne sont peut être pas compris comme des éléments stratégiques de la défense ? j'ai raté qqchose ?

http://www.air-defense.net/forum/index.php/topic,10085.msg428004.html#new

Les ravitailleurs sont une capacité stratégique bien sûr mais pas leur conception ou fabrication, si elles sont faites avec les garanties, contrairement à un avion de combat ou un SNA.

Si tu sais faire un avion de combat, tu sais faire un ravitailleur, un avion de transport etc... peut être pas aux meilleures conditions économiques, mais tu sais faire ces aéronefs.

Ce qui est stratégique sur le plan militaro industriel, c'est :

1) de pouvoir concevoir (donc de conserver la compétence ce qui nécessite des bureaux d'étude régulièrement alimentés)

mais un ravitailleur est relativement facile à faire, Boeing sait aussi le faire et d'autres comme Lockheed Martin, donc le fait que la conception d'un des concurrents vienne d'Europe n'a aucune importance.

Il n'y aurait aucune perte de savoir-faire.

2) de pouvoir produire

Le KC45 serait produit aux USA pour toutes les pièces critiques et les américains auraient les plans.Les moteurs sont essentiellement américains aussi.

3) de pouvoir maintenir

Les pièces critiques sont produites aux USA et les américains ont les plans.

Donc l'utilisation ou la production ne peuvent être victimes de pressions extérieures et d'embargo.La sécurité d'approvisionnement était assurée.

La loi Berry oblige le Pentagone à s'assurer que les conditions sont vérifiées sur tout programme d'armement.

Les Européens sur le F35 sont eux en dépendance totale, les américains ne fournissant même pas les codes sources.

La pressions des congressistes convaincus par Boeing, se retournent contre la politique américaine long terme qui était de confier aux Européens la découpe de tole et de garder pour eux les parties critiques militaires et donc de mettre en vassalité les Européens en prétextant le libre echange (à sens unique donc) en matière d'armement.

le Pentagone se retrouve confronté désormais à un seul fournisseur qui est Boeing sans pouvoir le mettre en concurrence interne alors que le but était de se servir du KC45 comme lièvre ou pour mettre les fabricants US sous pression.

Les patriotes européens marquent des points en pouvant utiliser ceci contre la volonté d'hégémonie américaine.

C'est une immense victoire car les américains se sont tirés dans leurs pieds entre eux.

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On pouvait sans doute remporter la proposition en faisant mieux que Boeing en terme de stockage linéique en faisant une version à aile repliable et cela aurait pas été très cher.

C’est vraiment utile un avion terrestre à ailes repliables ? Il y a de si gros problèmes de stockages des avions sur les bases avancés ? aux EAU ou en Arabie Saoudite le Km² de parking doit coûter bien moins cher que des ailes repliables. Bon c’est sur qu’un A330 ne faisant que 20 m de large doit être impressionnant et très pratique pour les petits aéroports, mais si c’était si facile pourquoi aucun liner n’a été proposé avec des ailes repliables.

Fillon râle et on devrait lui dire:

Si les USA choisissent le 767, il y aura quand même presque une chance sur deux pour qu’on le choisisse aussi. Il y a quelques temps le rêve de nos généraux était que l’USAF choisissent l’A330MRTT et qu’on puisse profiter de l’effet de série pour importer 17 KC45. En plus le KC30 était tout sauf français vu que c’est la chaîne de montage française (pour à terme tous les A330) qui serra délocalisé alors que les autres partenaires d’Airbus seront beaucoup moins concernés.

On reproche aux USA de repousser le remplacement de leurs ravitailleurs, mais on est encore pire qu’eux et en plus on n’a pas de KC10 plus moderne. La moindre des choses serrait de montrer l'exemple.

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Les Américains décident selon eux du destin de l'occident de la démocratie et du monde.On est avec eux, ou contre eux ou neutre à la Suisse.

C'est Northrop Grumman qui s'est retiré sous la pression du Pentagone.EADS ne va pas cracher sur plusieurs milliards de $ de contrat.

Mais normal que ce soit NG qui gagne le deal car il fallait que ce soit un partenaire US.

Le Pentagone voulait que NG participe, ne serait-ce que pour servir de lièvre et faire baisser les prétentions de Boeing.Mais on peut envisager que c'est EADS qui se retire avant tout (et le gouvernement français n'est sans doute pas étranger à la décision vu les impacts).

Fillon/Chatel/Lellouche font de la com à l'attention de l'opinion nationale.

Par la loi US, il faut être au USA car la production de matériel de guerre doit être 100% made in USA comme le précise l'amendement Berry sauf dérogation du Congrès.

L'A310 n'est plus produit et donc ce n'était pas possible et neuf il ne serait que 30% moins cher.Il n'est pas adapté en neuf (mais bien en profitant des occasions marchés car la il est 3 fois moins cher).L'A320 est trop léger.Fin de l'histoire.

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Par la loi US, il faut être au USA car la production de matériel de guerre doit être 100% made in USA comme le précise l'amendement Berry sauf dérogation du Congrès.

L'A310 n'est plus produit et donc ce n'était pas possible et neuf il ne serait que 30% moins cher.Il n'est pas adapté en neuf (mais bien en profitant des occasions marchés car la il est 3 fois moins cher).L'A320 est trop léger.Fin de l'histoire.

100% made in USA ca ne veut pas dire grand chose ... m'enfin, meme le B-2 a des ampoule mazda  :happy: des LCD made in Corée etc.

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Citation de: philippe le Aujourd'hui à 19:18:33

On pouvait sans doute remporter la proposition en faisant mieux que Boeing en terme de stockage linéique en faisant une version à aile repliable et cela aurait pas été très cher.

"C’est vraiment utile un avion terrestre à ailes repliables ? Il y a de si gros problèmes de stockages des avions sur les bases avancés ? aux EAU ou en Arabie Saoudite le Km² de parking doit coûter bien moins cher que des ailes repliables. Bon c’est sur qu’un A330 ne faisant que 20 m de large doit être impressionnant et très pratique pour les petits aéroports, mais si c’était si facile pourquoi aucun liner n’a été proposé avec des ailes repliables."

Pourquoi on ne fait pas d'avions à liner à aile repliables. Tout simplement parce que:

c'est très lourd.

compliqué au niveau des connexion électrique, hydraulique et de carburant.

Mauvais au point de vue aero.

Mauvais au point de vue structurel et de transmission des efforts.

100% made in USA ca ne veut pas dire grand chose ... m'enfin, meme le B-2 a des ampoule mazda  :happy: des LCD made in Corée etc.

Bah je ne suis même pas sur. A une certaine époque les militaires développaient leur propre matériel informatique (pour les avions de chasse, les bombardiers). De plus tout ce qui va dans un avions doit être certifié "aéronautique", ce qui permet de "facilement" garder des productions nationales.

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"Avions ravitailleurs : une bouffée d'oxygène pour Boeing"

L'international Herald Tribune revient sur l'appel d'offres du Pentagone et se fait l'écho des réactions européennes en ajoutant le point de vue d'analystes américains. Le quotidien en rappelle la chronologie et les décisions successives qui s'y rapportent. "Etranglé" par la baisse des crédits militaires imposée par l'administration Obama et les difficultés rencontrées par ses programmes Dreamliner et  cargo 747-8, Boeing attend beaucoup de l'attribution de ce marché.

12 mars 10 - International Herald Tribune.

Gordon et Nicolas s'en mèlent  :lol:

-20100312]http://www.lesechos.fr/info/aero/reuters_00237308.htm?xtor=EPR-1085-[aeronautique]-20100312

[ 12/03/10  - 16H06 - Reuters  ]

LONDRES, 12 mars (Reuters) - Les Etats-Unis ont donné l'exemple du protectionnisme qu'ils prétendent combattre en écartant EADS du marché des avions ravitailleurs de l'US Air Force, a déclaré vendredi Nicolas Sarkozy.

Lors d'une conférence de presse commune avec le Premier ministre britannique Gordon Brown, le président français a dit qu'il n'avait "pas apprécié cette décision".

"Ce n'est pas des méthodes. Ce sont des méthodes qui ne sont pas bonnes à l'endroit des alliés européens des Etats-Unis et ce sont des méthodes qui ne sont pas bonnes pour les Etats-Unis qui sont une grande nation (...) avec laquelle nous sommes proches et amis", a-t-il poursuivi.

Si les Américains "veulent être entendus dans la lutte contre le protectionnisme, qu'ils ne donnent pas l'exemple du protectionnisme", a souligné Nicolas Sarkozy, qui doit voir le président Barack Obama fin mars à Washington.

Gordon Brown s'est déclaré pour sa part "très déçu" par la décision américaine. "Nous considérons qu'il faut avoir des marchés libres et une concurrence libre", a-t-il dit.

Le constructeur européen était allié, pour ce marché de 35 milliards de dollars, à l'américain Northrop Grumman .

EADS et Northrop Grumman avaient remporté dans un premier temps le contrat, avant que celui-ci ne soit annulé à la suite de pressions des milieux politiques américains et de leur concurrent, Boeing .

Le cahier des charges et l'appel d'offre ont été reformulés de façon à avantager Boeing, accusent Northrop Grumman et EADS, qui se sont retirés, laissant le constructeur américain seul en lice, ce qui a provoqué un tollé en Europe

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Dépêche du 13 mars.

Le Pentagone, qui a rejeté les accusations de protectionnisme, pourrait donner du temps à EADS pour préparer une offre rivale de celle de Boeing sur le contrat des ravitailleurs. La décision de Northrop Grumman, partenaire d’EADS, de ne pas concourir pour le contrat de 35 milliards de dollars en vue de fournir 179 avions-citernes à l’armée de l’air des États-Unis, a privé le groupe européen d’une opportunité de s’établir sur le marché américain. Northrop Grumman et EADS jugent que les termes de l’appel d’offres du Pentagone favorisent Boeing. Un délai supplémentaire donnerait à EADS du temps pour trouver un autre partenaire américain pour militariser aux États-Unis son Airbus A 330. Devant les protestations venues d’Europe, et d’élus républicains du Congrès, l’Administration Obama veut montrer qu’elle défend toujours le principe de collaboration entre l’Europe et les États-Unis sur de grands contrats d’armement. En visite vendredi à Londres, Nicolas Sarkozy a déploré que Washington ait cédé au protectionnisme

.

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La décision d'achat de nouveaux ravitailleurs serait pour cette année

http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/03/12/la-france-va-renouveler-ses-avions-ravitailleurs-et-pourrait-choisir-airbus_1318236_3234.html

Disclaimer: toute collusion entre la chronologie d'apparition des deux articles sus-mentionnés et une certaine actualité américaine sur le même sujet ne peut qu'être la résultante d'un malheureux hasard journalistique. Nous rappelons que la presse française est libre et indépendante.

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http://www.aviationweek.com/aw/generic/story_channel.jsp?channel=defense&id=news/awst/2010/03/15/AW_03_15_2010_p26-210994.xml

Northrop Grumman’s decision not to bid for the U.S. Air Force’s KC-X aerial refueling tanker contract is being met with a private sigh of relief from Pentagon officials.

Another round of contentious competition has been averted. But the officials’ sigh is likely being followed by an uneasy gasp at the tough challenge of negotiating a sole-source deal with Boeing that could endure to 2027.

The Pentagon’s request for proposals (RFP) for the contract to build 179 tankers calls for bids to be submitted by May 10. Bryan Whitman, a Pentagon official, says, “We have an open competition underway and no decisions have been made to truncate the process.”

“I would be surprised if the Air Force did not stick to the schedule and ask Boeing to submit a full proposal as the starting point for discussions” about pricing, says David Berteau, a senior advisor at the Center for Strategic and International Studies. With only one bid, the Pentagon will forgo the 120 days originally set aside to review the proposals.

The next hurdle for the Air Force will be securing a fair price for Boeing 767-based tankers. The competition was designed to drive down the cost and lock it in with a fixed-price incentive-fee development contract and fixed-price production lots. Now the onus is on the Air Force to validate Boeing’s pricing and ensure good value. A congressional staffer notes that additional auditing and program management staff will be needed to validate pricing.

But resistance to a sole-source contract is not widespread in Congress. Lawmakers from Alabama, where Northrop Grumman and EADS were planning to modify and perform final assembly of their aircraft, were angry about the decision. Without Northrop Grumman willing to fight to compete, though, they have little grounds to pursue any action on the company’s behalf.

The decision was also met with cries of protectionism from some camps in Europe. French President Nicolas Sarkozy plans to address the matter with President Barack Obama during a visit next month.

Boeing officials say they were surprised at Northrop Grumman’s decision to pull out, and are proceeding as though competition remains. “There is a contract we have to win,” says Tim Keating, Boeing’s senior vice president of government operations. Boeing officials are still not providing many specifics on their proposed design, which will include the 787 digital cockpit and a new centerline boom. These are both new additions since the last 767-based bid.

Boeing plans to produce the tankers on the 767 line in Everett, Wash., applying lean techniques to nose-to-tail manufacturing in a “small area in the factory,” says Boeing spokesman Dan Beck. They would receive military modifications in Wichita, Kan. The company officials have not articulated how items protected by International Traffic and Arms Regulations will be introduced into production.

Thirty 767-300ER passenger models are on order for commercial customers and another 27 freighters have been booked; last year Boeing produced 13 767s. Based on this rate, the production line has about four years’ worth of work. Air Force production is expected to begin with Lot 1 of 7 aircraft in Fiscal 2013 and another 14 in Fiscal 2014, and it will likely be at a full rate of up to 15 aircraft by the time commercial 767 orders taper off.

Northrop Grumman/EADS was poised to propose an Airbus A330-200 for the $35-billion contract, but Northrop Grumman CEO Wes Bush announced his company would not bid because the Pentagon’s revised source-selection methodology for this KC-X—the last award was terminated after a Boeing protest turned up procurement missteps—“clearly favors the smaller tanker,” which is Boeing’s 767-based proposal. “Investing further resources to submit a bid would not be acting responsibly,” Bush says. He submitted formal notification to Pentagon acquisition chief Ashton Carter Mar. 8.

Wall Street largely applauded the decision as a smart risk-aversion strategy.

EADS CEO Louis Gallois says the company will not submit a bid on its own and ruled out the option of teaming with a new prime partner. However, company officials make clear that they were eager to bid with Northrop Grumman by their side. “Our partners at Northrop Grumman were very concerned with the fixed-price contract,” says EADS North America CEO Sean O’Keefe. “We were not as concerned.”

The partnership was forged more than five years ago with Northrop Grumman to leverage that company’s “near-peerless” reputation in systems integration, program management and government compliance processes. “We’re developing all of those capabilities, too,” O’Keefe says, noting that in the intervening time his company won its first prime Pentagon contract, to build UH-72 helicopters.

“We could not bring that to the equation alone,” O’Keefe says. But the partnership was a marriage of convenience: Northrop Grumman hoped for profit in a tanker business that was never core to its planning and EADS hoped for a win to justify building a U.S. commercial airliner final assembly plant. The no-bid decision is a bitter end barely two years after the team won the first KC-X competition.

“I don’t think we feel burned by anybody. It is more of a case of disappointment,” O’Keefe says. “Folks feel like they invested a lot of energy . . . and it is kind of hard to give it up.”

Termination talks continue with the Pentagon over the defunct February 2008 win of a $1.5-billion contract to build the KC-45A.

EADS officials are now assessing how to amend their U.S. growth goals, as the tanker was to account for a major organic spike in company growth. O’Keefe notes that 250 more UH-72s must still be delivered, and the company will compete for the Army’s Armed Aerial Scout competition. But the biggest opportunity for immediate growth will be through acquisitions. “We are looking at midcap companies and service industry kinds of opportunities that will help us really strengthen our hand in the aftermarket,” O’Keefe says. Gallois’s focus on maintaining the company’s access to cash will limit near-term options.

The Pentagon has averted a potentially thorny competition and protest process, but the Air Force has lost an opportunity to prove it has the prowess to navigate a truly complex competition. Its acquisition corps has been under pressure since the KC-X mistakes and similar problems in an earlier competition to select a Combat Search and Rescue-X helicopter. The service’s work on the tanker deal has not fully recovered since the procurement scandal involving leasing of Boeing 767 tankers after the 9/11 terrorist attacks when commercial customers dropped their orders.

“We are disappointed by Northrop’s decision not to submit a bid for the U.S. Air Force tanker replacement program,” Deputy Defense Secretary William Lynn said after Northrop Grumman’s announcement. “We strongly believe that the current competition is structured fairly and that  both companies could compete effectively.”

When the final request for proposals was released Feb. 24, Lynn said the revised KC-X competition is the “flagship” example of the Pentagon’s acquisition reform efforts.

But with procurement spending expected to flatten and the number of major programs projected to taper off, Berteau says the likelihood of sole-source contracts is growing. The industrial base has consolidated and, in some cases, shrunken after the post-Cold War drawdown, leaving the Pentagon with only one source for some major systems, such as stealthy manned fighters and ships. “Given the future we have, it would be in [the department’s] interest to make sure they learn how to manage a situation where there is only one supplier.”

This includes handling the challenge of locking in fixed-pricing with a sole-source contractor. The KC-X is widely expected to be the largest aviation sole-source in Pentagon history. The RFP allows for two opportunities to adjust price, the first with Lot 3 in Fiscal 2014 and the second with Lot 6 in fiscal 2018.

However, fixed-priced deals are not as simple as they may seem, says Jacques Gansler, Pentagon acquisition chief from 1997-2001 who now holds the Roger C. Lipitz Chair in Public Policy and Private Enterprise at the University of Maryland. He notes that all contracts have a “changes clause” that allows for renegotiation if a change is made by the customer. On the F-111, Gansler says 394,000 changes were ordered. He notes that electronics are being updated every 18 months and a mission change, such as the need to refuel unmanned aircraft, will likely crop up.

With Michael Mecham in San Francisco.

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http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/03/19/avions-ravitailleurs-eads-pourrait-participer-a-l-appel-d-offres_1321289_3234.html

Avions ravitailleurs : EADS pourrait participer à l'appel d'offres

Le Pentagone s'est dit disposé jeudi à prolonger l'appel d'offres pour ses avions ravitailleurs pour permettre à la maison-mère d'Airbus, EADS, de revenir dans la course face à Boeing, alors que son récent retrait avait provoqué l'ire de Paris et Berlin contre Washington. "Le département de la défense a reçu une notification de la part d'EADS North America indiquant son possible souhait de concourir pour les ravitailleurs de l'armée de l'air américaine et nous y serions favorables", a indiqué Geoff Morrell dans un courriel à l'AFP. "Si nécessaire, nous pourrions envisager de prolonger raisonnablement la date de clôture de l'appel d'offres", actuellement fixée à mi-mai, ce qui "ne serait pas inhabituel", a-t-il souligné.

Le directeur exécutif d'EADS, Louis Gallois, avait estimé plus tôt jeudi à New York qu'il était "impossible" pour son groupe de présenter à l'armée de l'air américaine une offre pour des avions ravitailleurs en 60 jours, en laissant toutefois la porte ouverte à une éventuelle proposition. Il avait souligné qu'EADS n'avait "pas pris de décision" mais il n'avait pas fermé la porte à cette éventualité.

Northrop Grumman a annoncé la semaine dernière qu'il ne présenterait pas de dossier dans l'appel d'offres en cours, en expliquant que le cahier des charges avait été rédigé pour favoriser Boeing et son ravitailleur basé sur le 767 face à l'Airbus A330 d'EADS, une accusation reprise par plusieurs dirigeants européens. Boeing est donc pour l'instant le seul candidat à ce contrat pour la construction de 179 ravitailleurs dans un premier temps et dont la première tranche est évaluée à 35 milliards de dollars (25,7 milliards d'euros). Cette défection, qui laisse pour l'instant l'avionneur de Chicago seul en course pour ce méga-contrat, a poussé les capitales européennes à dénoncer les "tentations protectionnistes" américaines.

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  AFP

19/03/2010 | Mise à jour : 17:15 Réagir

Le groupe européen EADS a demandé un prolongement de 90 jours de l'appel d'offres pour les avions ravitailleurs américains, a annoncé vendredi un porte-parole du Pentagone, précisant qu'EADS pouvait présenter son offre seul.

C'est pas vrai...

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  AFP

19/03/2010 | Mise à jour : 17:15 Réagir

Le groupe européen EADS a demandé un prolongement de 90 jours de l'appel d'offres pour les avions ravitailleurs américains, a annoncé vendredi un porte-parole du Pentagone, précisant qu'EADS pouvait présenter son offre seul.

C'est pas vrai...

-20100319]http://www.lesechos.fr/info/aero/reuters_00239027.htm?xtor=EPR-1085-[aeronautique]-20100319

[ 19/03/10  - 17H47 - Reuters  ]

(Actualisé avec déclarations du Pentagone et de Boeing)

PARIS/WASHINGTON, 19 mars (Reuters) - EADS a dit vendredi étudier de nouveau une participation à l'appel d'offres pour les avions ravitailleurs de l'armée de l'air américaine mais a prévenu qu'il ne ferait une proposition que s'il estime avoir de réelles chances de l'emporter face à Boeing .

Dans un communiqué, le groupe européen d'aéronautique et de défense, maison mère d'Airbus, s'est félicité des déclarations du département de la Défense, qui a laissé entrevoir jeudi la possibilité d'une prolongation de l'appel d'offres pour ce contrat géant dont la première tranche est évaluée à quelque 35 milliards de dollars (25,7 milliards d'euros).

Le secrétaire général du Pentagone chargé de la presse a déclaré jeudi soir qu'EADS avait fait part de son éventuel intérêt pour l'appel d'offre en dépit de la défection de son partenaire américain Northrop Grumman . Il a ajouté que le Pentagone était prêt à envisager une "prolongation raisonnable" de la date-butoir. (voir )

Bryan Whitman, porte-parole du Pentagone, a confirmé vendredi que le Pentagone examinerait une "demande raisonnable" de prolongation.

Il a précisé qu'EADS demandait une prolongation de 90 jours de la date-limite de dépôt des offres, qui est actuellement fixée du 10 mai.

Boeing n'a pas souhaité commenter directement la demande de son concurrent.

"Boeing admet qu'il doit remporter le contrat des avions ravitailleurs en fournissant à l'armée de l'air américaine un appareil moderne et performant qui réponde ou dépasse toutes les exigences militaires et soit rentable à l'achat, à la propriété et à l'exploitation", a déclaré le groupe à Reuters par email.

"EADS est en train d'évaluer la situation afin de déterminer si le groupe est en mesure ou non de soumettre une réponse admissible au RFP (request for proposals, appel d'offres)", a déclaré le groupe européen dans son communiqué.

"L'une des conditions préalables pour qu'EADS rentre dans la compétition est effectivement un allongement significatif du délai de préparation (...) mais même essentiel, ce geste ne répond qu'à l'un des facteurs sur lesquels reposera le choix d'EADS de revenir ou non dans la compétition", a ajouté le groupe.

"Au final, EADS ne soumissionnera l'appel d'offres que s'il estime avoir des chances équitables de le remporter, après avoir examiné tous les paramètres en jeu."

Northrop a annoncé le 8 mars son intention de ne pas participer à la compétition après avoir estimé que les conditions posées par l'US Air Force avantageaient nettement Boeing.

Le tandem EADS-Northrop avait remporté un premier appel d'offres en 2008 grâce à l'A330 MRTT (Multi Role Tanker Transport), un appareil dérivé de l'A330 d'Airbus. Mais Boeing, à l'issue d'une campagne intense, était parvenu à faire annuler ce résultat après avoir contesté plusieurs points de procédure.

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Cette affaire de KC-X, qui n'est pas nouvelle ( 10 ans au moins, et il était évident, avant, que les KC-135 devraient trouver un successeur  ... ) pose, à mon avis, une question de fond:

Les américains ont ils encore des avionneurs ( indépendamment du domaine des drones ) ?  Les structures industrielles et capitalistes, trés concentrées, l'absence de concurrence interne ( aux US ) réelle, ne sont elles pas un frein à la décision de "se lancer" ?

Ne pas faire mieux qu'un 767, ce même 767 qui a bien du mal en Italie et au Japon, puis essayer de se récupérer avec ce même 767-dopé: n'est ce pas une illustration d'un scénario de régression ?  A qui profitera cette régression ?

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Faut pas les enterrer ces américains, ce sont les meilleurs en aéronautique pour dégager de gros crédits en R&T R&D, pour disposer d'immenses ressources financière, et surtout pour lancer un appel d'offre pour 179 ravitailleurs.Même en additionnant les air tanker européens, canadiens et australiens.On n'y arrive pas.Par contre, le Pentagone voudrait peut-être faire baisser les prétentions de Boeing, afin d'avoir un avion peu coûteux et en grand nombre.C'est pour cela qu'il fait jouer la concurrence.

http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2010-03-19/us-air-force-ravitailleurs-us-eads-fera-une-offre-si-les-chances-sont-jugees/916/0/435552

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Cette affaire de KC-X, qui n'est pas nouvelle ( 10 ans au moins, et il était évident, avant, que les KC-135 devraient trouver un successeur  ... ) pose, à mon avis, une question de fond:

Les américains ont ils encore des avionneurs ( indépendamment du domaine des drones ) ?  Les structures industrielles et capitalistes, trés concentrées, l'absence de concurrence interne ( aux US ) réelle, ne sont elles pas un frein à la décision de "se lancer" ?

Ne pas faire mieux qu'un 767, ce même 767 qui a bien du mal en Italie et au Japon, puis essayer de se récupérer avec ce même 767-dopé: n'est ce pas une illustration d'un scénario de régression ?   A qui profitera cette régression ?

C'est une question un peut bizarre, les EU sont une des rares nations à pouvoir construire toute sorte d'avions en total autonomie. De l'ulm au gros porteur en passant par le chasseur.

Quant au choix par boeing du 767, c'est un peut facile à dire mais il n'ont pas eu trop le choix. Boeing n'allait évidement pas développer un nouvel avion. Il a donc fallu piocher un avion dans sa gamme, le 767 était le plus adapter. On pourra dire que le 777 est plus performant ainsi que le 787 mais des caractéristiques techniques (MTOW, % de composite) et des dates d'entrées en service l'on forcé à ce choix.

Quant à la comparaison avec l'A330-200 que j'ai lu plus haut, airbus n'avait pas trop le choix de son côté non plus. Mais il est indéniable que l'A330-200 est un meilleur avion que le 767 (je vous épargne les versions). Il suffit de voir les chiffres de ventes pour s'en convaincre.

truc

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. Mais il est indéniable que l'A330-200 est un meilleur avion que le 767 (je vous épargne les versions). Il suffit de voir les chiffres de ventes pour s'en convaincre.

je vais me faire l'avocat du diable mais il faut bien comparer les versions y compris le 767 .

de plus le succès commercial n'a rien a voir la-dedans :

-le 767-200 a fait son premier vol commercial en 1982 , MTOW 152 tonnes , pax 181 a 224 ( deux ou trois classes )

-l'A 330-300 premier vol commercial en 1994 , MTOW 230 tonnes , pax 295 a 335 ( idem )

ces deux avions ne jouent pas dans la même catégorie et l'airbus est arrivé au moment du plein boum du traffic pax et ou les Cie voulaient des avions bi-réacteurs de forte capacitées . bonne vision du marché mais cela n'a rien a voir avec la qualité intrinséque des apareils .

si ma Cie a un remplissage moyen de 160 pax sur la ligne X => Y , alors même en 2010 le meilleur avion pour moi est le 767-200 , l'airbus sera bien trop gourmand et moins rentable malgré son avantage aéro .

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Finalement, il y aura au moins 2 concourants dans cet appel d'offre...

...mais le deuxième n'est pas forcément celui qu'on croit...  :lol:

Ravitailleurs américains: le Russe UAC va faire une proposition

NEW YORK - La société russe UAC se prépare à répondre à l'appel d'offres de l'armée de l'Air américaine pour la fourniture de ravitailleurs, via une alliance avec une société américaine, a indiqué vendredi à l'AFP l'avocat John Kirkland, qui la représente.

"Ils vont annoncer lundi une coentreprise avec une société américaine pour soumettre à l'appel d'offres pour le programme d'avions ravitailleurs", a déclaré M. Kirkland.

Avec cette offre, UAC, une société appartenant majoritairement à l'Etat russe, concurrencerait l'avionneur américain Boeing, pour l'instant seul en lice.

L'Européen EADS, lâché la semaine dernière par son partenaire américain Northrop Grumman qui estimait l'appel d'offres biaisé, a demandé une extension de 90 jours du délai officiel pour présenter une proposition, a annoncé le Pentagone vendredi, dans l'idée d'éventuellement présenter tout de même une proposition.

L'appel d'offres pour la fourniture de 179 avions ravitailleurs à l'armée américaine, évalué à 35 milliards de dollars, avait été attribué une première fois à Boeing en 2003, puis une deuxième fois à Airbus (EADS) et son allié américain Northrop Grumman en 2008. Mais il avait à chaque fois été annulé.

(©AFP / 19 mars 2010 22h38)

http://www.romandie.com/ats/news/100319213818.645eez8b.asp

ça devient vraiment du grand n'importe quoi...  :lol: :lol: :lol:

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