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FRANCE : 5° puissance économique?


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à l’instant, The mouse a dit :

Non les états ne paient rien. C'est les clients, les consommateurs, contribuables avec les impôts direct et indirects, les taxes directes et indirectes, cachées ou pas sans oublier les frais de tenue de comptes, les frais de dossier, les frais sur les frais, etc. Mais jamais les banques et encore moins les états, ni les politiques.

l'Etat, c'est nous!

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Il y a 10 heures, The mouse a dit :

Je le mets là. Ils n'ont encore pas compris 10 ans après l'affaire Kerviel. Un trader français a pris une position cumulée de 6,6 milliards de dollars à très hauts risque. Et les aveugles n'ont rien vu. Ou pas voulu croire. Il n'a pas le liquide pour couvrir les pertes sinon ce n’est pas drôle. [...] sourcehttp://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/06/25/97002-20180625FILWWW00022-un-trader-francais-a-pris-une-position-cumulee-de-66-milliards-de-dollars.php

On dirait du Groland :

Citation

Aux alentours de midi, il clôture ses positions et décide de rentrer chez lui afin de s'entraîner sur une version en simulation de la plateforme de trading X Trader de Valbury avant de réaliser que ses ordres, et sa perte de plus d'un million d'euros sur cette plateforme, étaient bien réels.

 

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il y a une heure, collectionneur a dit :

La banque Goldman Sachs employait six cents opérateurs de marché actions en 2000 contre deux en février 2017; ils ont été remplacés par deux cents ingénieurs en informatique

Goldman Sachs est surtout connu pour son recours important, à partir du début des années 2000, aux quants ou autrement dit aux analystes quantitativistes. Suite à la crise de 2007, on avait réduit la voilure en la matière. Mais leurs effectifs recommencent à augmenter depuis 2012/2013 : https://www.ft.com/content/fdfd5e78-0283-11e7-aa5b-6bb07f5c8e12

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Il y a 14 heures, Kiriyama a dit :

Ça risque encore de "coûter un pognon de dingue" tout ça. :mellow:

 

Il y a 13 heures, kotai a dit :

Ce n'est pas grave, les états payeront et tu paieras sur tes impôts....

 

Il y a 12 heures, The mouse a dit :

Non les états ne paient rien. C'est les clients, les consommateurs, contribuables avec les impôts direct et indirects, les taxes directes et indirectes, cachées ou pas sans oublier les frais de tenue de comptes, les frais de dossier, les frais sur les frais, etc. Mais jamais les banques et encore moins les états, ni les politiques.

Vous êtes surréalistes les gars : comme le suggérait @clem200 au-dessus, l'article indique que le cowboy a finalement réussit à rétablir ses "positions" et qu'au final la banque n'a pas constaté de pertes : sur ce coup là, il n'y a rien à éponger.

Lors de l'affaire Kerviel, la SG a payé  : même si l'état l'a soutenue au moment de la crise, les prêts ont été remboursés, la banque a raqué (en quelles proportions entre salariés, clients et actionnaires, je ne sais).

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Il y a 2 heures, Skw a dit :

Goldman Sachs est surtout connu pour son recours important, à partir du début des années 2000, aux quants ou autrement dit aux analystes quantitativistes. Suite à la crise de 2007, on avait réduit la voilure en la matière. Mais leurs effectifs recommencent à augmenter depuis 2012/2013 : https://www.ft.com/content/fdfd5e78-0283-11e7-aa5b-6bb07f5c8e12

Il est du coup plus juste de dire que ce sont les compétences nécessaires qui ont changé plus que les postes qui ont été supprimés. Même s'il y a eu déflation de personnel.

Ce fut le lot des ajusteurs en mécanique dans l'industrie avec l'avènement des machines CNC. On en a toujours besoin, mais beaucoup moins, et à des niveaux de responsabilité bien plus élevés, pour assurer le contrôle qualité directement à la production plutôt qu'en curatif sur la chaîne de montage.

Dans l'automobile ou l'armement, c'est flagrant par exemple.

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  • 2 weeks later...

Le problème n'est-il pas que le France n'a plus grand chose à vendre à part des armements et des sacs de luxe ? 

La filière nucléaire s'est écroulée, le développement automobile reste dépendant du bon vouloir de l'étranger (par exemple Peugeot en Iran), le matériel ferroviaire a coulé avec Alstom...

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Il y a 3 heures, Kiriyama a dit :

le matériel ferroviaire a coulé avec Alstom...

Le matériel ferroviaire, c'est ce qui reste chez Alstom, et aux dernières nouvelles ça marche assez fort.

Et tu oublies au moins trois poids lourds dans ton décompte : tourisme, agro-alimentaire, aviation civile.

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C'est vrai qu'en agro-alimentaire, du moins en Europe, les boîtes françaises ont tendance à racheter tout ce qui peut l'être chez nos voisins. Et nous restons l'un, si ce n'est le, pays le plus visité du monde

Modifié par Mistigun
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Le pinard c'est le second secteur export apres les avions ... le luxe parfum et cosmétique en troisième ... puis les céréales ... le lait et ses dérivés ...

Il y a tout le secteurs pharma qui exporte beaucoup aussi ... les équipementiers auto ... plein d'électronique et de telco

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Il y a 8 heures, g4lly a dit :

Le pinard c'est le second secteur export apres les avions ... le luxe parfum et cosmétique en troisième ... puis les céréales ... le lait et ses dérivés ...

Il y a tout le secteurs pharma qui exporte beaucoup aussi ... les équipementiers auto ... plein d'électronique et de telco

Comment s'explique la sinistrose qui transparaît à travers les médias papier/TV/web quant au navire France alors ? Ainsi qu'un taux de déprime ambiante chez le français lambda  supérieur à l'afghan moyen.

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Impôt à la source : ça cafouille... déjà #cdanslair 07.07.18

 

Citation

Comment s'explique la sinistrose qui transparaît à travers les médias papier/TV/web quant au navire France alors ? Ainsi qu'un taux de déprime ambiante chez le français lambda  supérieur à l'afghan moyen.

La mauvaise répartition des "fruits" de cette manne financière ? 

Modifié par Kiriyama
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Il y a 23 heures, Kiriyama a dit :

Le problème n'est-il pas que le France n'a plus grand chose à vendre à part des armements et des sacs de luxe ? 

La filière nucléaire s'est écroulée, le développement automobile reste dépendant du bon vouloir de l'étranger (par exemple Peugeot en Iran), le matériel ferroviaire a coulé avec Alstom...

Le pays est un grand pourvoyeur de gros biens d'équipements exposés aux cycles économiques et dépendant beaucoup des arrangements politiques/diplomatiques. Or la croissance mondiale à repris un peu, mais très loin de son potentiel, ce qui n'augure rien de bon pour ce secteurs, dont les marchés sont en plus très disputés par les émergeant qui anciennement étaient des clients !

L'économie française produit aussi de biens à moyennes valeurs ajoutés genre voiture moyennes de gammes qui est un segment très concurrentiel à l'international aussi. 

Pour l’agroalimentaire, la France reste très forte pour les productions brutes, mais se porte moins bien dans le domaine des produits transformés. Et pour cause: c'est difficile de faire face à des journaliers payés 2-3 fois moins chers, originaires des pays de l'Est et employés par Allemagne (1er puissance agroalimentaire d'Europe).

 

D'une manière générale, la France est bloquée dans sa spécialisation dans les produits de valeurs intermédiaires : pas assez haut de gamme pour se différencier de la concurrence, pas assez bon marché pour êtres compétitifs sur les coûts.

il s'en suit une lente mais constante dégradation de la balance commerciale depuis le début des années 2000.

Modifié par Shorr kan
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il y a 32 minutes, Tancrède a dit :

et/ou qu'ils avaient beaucoup de temps à consacrer à une expertise en général, ou un sujet précis en particulier: dans le registre économique, c'est souvent pas très impressionnant. 

Même quand il "semble" y avoir une expertise. Par exemple, il y a une dizaine d'années pour les études (prépa éco maths pour l'ENS), je m'étais mis à lire La tribune (entre autres), mais j'ai du rapidement abandonner le terrain au bout d'un an, tant j'ai cru que j'allais finir sous Xanax :biggrin: A croire que les dirigeants eux-mêmes, sont élevés là-dedans. 

Modifié par Rémy
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Il y a 2 heures, Shorr kan a dit :

Pour l’agroalimentaire, la France reste très forte pour les productions brutes, mais se porte moins bien dans le domaine des produits transformés. Et pour cause: c'est difficile de faire face à des journaliers payés 2-3 fois moins chers, originaires des pays de l'Est et employés par Allemagne (1er puissance agroalimentaire d'Europe).

Sur ce plan, on n'oubliera pas également des exploitations agricoles structurellement plus petites, dégageant moins d'économies d'échelle, moins bien capitalisées et donc moins compétitives.

Toujours dans le même secteur, la Russie est en train de voir le fruit de ses propres réformes agraires et leur production s'améliore en quantité et qualité, au point de faire concurrence à la France sur le marché africain.

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On 7/8/2018 at 8:38 PM, Rémy said:

Même quand il "semble" y avoir une expertise. Par exemple, il y a une dizaine d'années pour les études (prépa éco maths pour l'ENS), je m'étais mis à lire La tribune (entre autres), mais j'ai du rapidement abandonner le terrain au bout d'un an, tant j'ai cru que j'allais finir sous Xanax :biggrin: A croire que les dirigeants eux-mêmes, sont élevés là-dedans. 

C'est le cas, en parlant de Xanax :laugh:: il y a eu récemment des séries d'enquêtes sur les rédactions dans les pays occidentaux (surtout de langue anglaise, mais l'économie de la chose est la même partout depuis Internet), et les compressions de personnels, la généralisation du pigisme (sous une forme ou une autre), l'absolue dominance des services marketing (généralement dans les groupes/entités corporate chapeautant le média), l'impératif de "l'urgent tout le temps", le conformisme idéologique, l'asservissement au putacliquage et à la (non) temporalité d'internet ont fait que la rédaction/newsroom moyenne a des mois de sommeil en retard, que chaque personne (jeune, mal payée, souvent avec un contrat temporaire et/ou siège éjectable) doit y faire un boulot jadis réparti sur 4 ou 5 employés plein-temps, que tout le monde est sous la pression du marketing (un mélange de statisticiens persuadés de savoir qui et où est l'audience, et de gens avec des "concepts") via des éditeurs (souvent très idéologisés et accrochés à leur boulot façon morpion) avec beaucoup de certitudes, d'a prioris idéologiques et/ou de névroses mal gérées. A l'arrivée, ces enquêtes constataient un très mauvais moral comme étant désormais la norme d'une profession sans réel modèle économique viable (sauf pour les 1% au sommet, ceux qu'on voit au 20h), où personne ne sait s'il y aura encore des jobs dans quelques années, où personne ne peut réellement développer une expérience (surtout pas dans les méthodes d'acquisition et de retranscription de l'information) ou une culture générale (souvent absente ou très lacunaire), où les mentors ont disparu ou sont trop rares, mais où espérances et prétentions demeurent, ce qui, avec la contrainte du style dominant, fait d'amateurs déprimés, sous-qualifiés et en colère des individus et équipes avec des prétentions d'éditorialistes, voire de procureurs en plein réquisitoire. Et les dites enquêtes signalaient que ce stress et ce mauvais moral étaient gérés par l'usage constant d'alcool et d'anti-dépressants: ils signalaient ça parce que c'est apparemment devenu une norme professionnelle.... Et la ration quotidienne, depuis maintenant presque une décennie. A l'arrivée, on a des rédactions, surtout sur des sujets un peu complexes (mais ne le sont-ils pas tous?), qui sont souvent moins qualifiées, fiables et objectives (ou au moins pertinentes) que nombre de bloggeurs/vloggeurs. 

C'est de cela que viennent les articles qu'on voit partout, au moins en anglais, mais vu la rentabilité de l'immense marché français (et de l'italien, et de l'espagnol....), y'a pas de raison de penser que ça se passe autrement par chez nous. Aaaaah, ce moment où, jeune, je passais les concours des IEP de France et où, à un moment, je me suis dit "si je suis pris à Lille, je pourrais enchaîner sur l'ESJ". J'ai été pris à Lille, mais aussi ailleurs...... Bullet. Dodged :rolleyes:! On devrait pas être autorisés à risquer de faire de tels choix à 18 ans... Dieu sait combien de petits cons potentiellement doués font ce genre d'âneries chaque année, et coûtent des points de PIB à la France (essai de se raccrocher au sujet.... J'ai bon?). 

Modifié par Tancrède
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Il y a 9 heures, Tancrède a dit :

A l'arrivée, on a des rédactions, surtout sur des sujets un peu complexes (mais ne le sont-ils pas tous?), qui sont souvent moins qualifiées, fiables et objectives (ou au moins pertinentes) que nombre de bloggeurs/vloggeurs. 

Rédactions qui demeurent très douées pour céder aux modes, parce que suivre ceux qui bêlent le plus fort est le propre de tout troupeau de moutons.
...Qui a dit "traitement médiatique du Rafale entre 1985 et 2015"? :rolleyes:

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L'économie tricolore a reculé à la 7ème place en 2017, au profit de l'Inde, selon la Banque mondiale.

Portée par une forte croissance depuis plusieurs années, l'Inde poursuit son irrésistible ascension au classement des économies mondiales. En 2017, la France en a fait les frais, passant de la 6ème à la 7ème place, selon les chiffres publiés par la Banque mondiale et repérés par Les Echos.

Le PIB du géant asiatique a ainsi atteint 2597 milliards de dollars l'an passé, tandis que celui de la France s'est établi à 2582 milliards. Il devrait prochainement dépasser le PIB du Royaume-Uni, qui a atteint 2622 milliards de dollars en 2017.

 

https://bfmbusiness.bfmtv.com/france/la-france-n-est-plus-la-sixieme-economie-mondiale-1486440.html

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Je trouve aussi que la France a de gros problème de compétitivité 

Avec la mondialisation, il y a un phénomène de spécialisation  des pays pour garder des parts de marchés mais les points forts d'hier de la France ne sont plus les points forts d'aujourd'hui et encore moins de demain. Je pense que la France n'a pas su assez mettre à son profit l'énorme marché européen pour asseoir sa domination dans des domaines comme la ferroviaire, l'armement ou le nucléaire. C'est pour moi, le vrai échecs de l'industrie française.

C'est la qu'on voit la différence avec la Chine qui a su mettre à profit son énorme marché intérieur pour faire émerger des champions nationaux parmi les leaders mondiaux.

Le pire dans cela est que je ne vois pas comment les choses s'améliorer. La part de recherche est en berne tandis que les USA et la Chine investissent en masse dans les technologies de demain.

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il y a 52 minutes, koojisensei2 a dit :

Je pense que la France n'a pas su assez mettre à son profit l'énorme marché européen pour asseoir sa domination dans des domaines comme la ferroviaire, l'armement ou le nucléaire. C'est pour moi, le vrai échecs de l'industrie française. C'est la qu'on voit la différence avec la Chine qui a su mettre à profit son énorme marché intérieur pour faire émerger des champions nationaux parmi les leaders mondiaux.

Le marché européen n'est en rien un marché intérieur mais un marché commun. C'est pourquoi exceller dans des domaines tels que le ferroviaire, l'armement ou le nucléaire - trois secteurs dépendant largement ou même exclusivement de la commande publique - n'offre que peu d'intérêt dans un contexte européen. Pire, la législation européenne tend à handicaper la protection des capacités nationales à travers un cadre de plus en plus contraint pour la passation de commandes publiques. Dans ce contexte, il est préférable d'avoir des secteurs économiques, telles que l'industrie automobile ou la robotique industrielle, vendant essentiellement la production à des acteurs privés. Il n'est peut-être pas si étonnant de voir dans le contexte français les secteurs du luxe et du tourisme s'en sortir plutôt mieux que les autres.

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il y a 28 minutes, Skw a dit :

Le marché européen n'est en rien un marché intérieur mais un marché commun. C'est pourquoi exceller dans des domaines tels que le ferroviaire, l'armement ou le nucléaire - trois secteurs dépendant largement ou même exclusivement de la commande publique - n'offre que peu d'intérêt dans un contexte européen. Pire, la législation européenne tend à handicaper la protection des capacités nationales à travers un cadre de plus en plus contraint pour la passation de commandes publiques. Dans ce contexte, il est préférable d'avoir des secteurs économiques, telles que l'industrie automobile ou la robotique industrielle, vendant essentiellement la production à des acteurs privés. Il n'est peut-être pas si étonnant de voir dans le contexte français les secteurs du luxe et du tourisme s'en sortir plutôt mieux que les autres.

Je suis d'accord avec vous. Le cadre européen n'offre finalement que peu d'avantage au entreprise français qui ont besoin d'un grand marché intérieur pour se développer face à la concurrence. Seul quelques boites comme Airbus ont su tirer leurs épingles du jeu mais c'est une société qui a plus une identité européenne que française.

Concernant le secteur du luxe et du tourisme, la France s'en sort bien que pour une seul raison, l’émergence d'une classe moyenne en Chine. Il suffit de se balader dans la galerie Lafayette pour s'en rendre compte. C'est pas un secteur qui s'est développer par une volonté politique ou un coup de génie industriel mais un gros coup de chance.

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il y a 36 minutes, koojisensei2 a dit :

Je suis d'accord avec vous. Le cadre européen n'offre finalement que peu d'avantage au entreprise français qui ont besoin d'un grand marché intérieur pour se développer face à la concurrence.

En fait, ce ne sont pas que les entreprises françaises. Ce sont plus généralement, les entreprises européennes dépendantes d'une commande publique qui se verront concurrencées par des entreprises extra-européennes et ayant pu se développer dans un contexte protégé. Pour le secteur de l'armement, je suis cependant moins pessimiste. Surtout que Trump fait tout ce qu'il faut pour sortir les décideurs européens du monde alicéen dans lequel ils se promènent pour lors.

 

il y a 10 minutes, koojisensei2 a dit :

Concernant le secteur du luxe et du tourisme, la France s'en sort bien que pour une seul raison, l’émergence d'une classe moyenne en Chine. Il suffit de se balader dans la galerie Lafayette pour s'en rendre compte. C'est pas un secteur qui s'est développer par une volonté politique ou un coup de génie industriel mais un gros coup de chance.

Le tourisme s'est clairement développé, dans le contexte français, sur volonté politique. L'aménagement du littoral méditerranéen à coups de milliards dans les années 1970, le développement massif des stations de sports d'hiver à coups de milliards dans les années 1980, l'injection de fonds dans une politique culturelle depuis plusieurs décennies sont clairement le résultat d'une politique menée sur le long terme. En ce qui concerne le luxe, il n'y a effectivement pas eu la même impulsion politique. En revanche, il ne s'agit pas du tout d'un coup de chance. L'industrie du luxe est une spécialité française depuis essentiellement le 18ème siècle, celle-ci s'étant essentiellement développée autour d'une vie de cour et ensuite d'un modèle de consommation bourgeois. Si les groupes de luxe français ont choisi de réinvestir massivement durant les dernières décennies et opter pour une politique d'internalisation, alors qu'ils auraient pu opter pour une politique de diversification, c'est qu'ils ont perçu une demande naissante et appeler à s'accroître... vu que la création des richesses ne se répartit que peu dans les pays ayant connu récemment ou connaissance encore des taux de croissance à 2 chiffres. Si le Moyen Orient, la Chine, le Brésil ou la Russie avaient opté dans leur politique de développement pour un plus grand partage des richesses, sans doute les investisseurs auraient-ils privilégié d'autres créneaux que le luxe, le vin, l'art et les canassons. Quand l'industrie automobile allemande engrange des bénéfices records en vendant ses voitures de luxe, c'est un gros coup de chance ? Ou plutôt le résultat d'une anticipation fine de la demande, de l'élaboration d'une stratégie réfléchie combinée à une réelle expertise dans le domaine ? Personnellement, j'opterais sans conteste pour la deuxième lecture.

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