Fusilier Posté(e) le 31 janvier 2008 Share Posté(e) le 31 janvier 2008 @ Philippe. Il se ne s'agit pas de remplacer les 155mm, ni d'ailleurs les mortiers de 120mm, par des 105mm. C'est évident que cela ne fait pas le même boulot! Je disais seulement qu'un certain nombre (1 batterie 2 batteries... ?) de ces engins pourraient être utiles dans certaines situations Et je donnais l'exemple des premières phases debarquement aéro ou amphibie et eventuellement pour des combats en montagne.... Maintenant si des 155mm "légers" existent c'est très bien =D Je note qu'ils font tout de même plus de 2 fois le poids d'un 105..... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kotai Posté(e) le 31 janvier 2008 Share Posté(e) le 31 janvier 2008 on a combien d'avions de transport en état de voler ? avec 1 Caesar par avion... GLOUPS... autant acheter des RPO Shmel russes pour l'infanterie qui "remplacent" un obusier de 122mm. Bien sur, ces lances roquettes lance-flammes n'ont pas la meme portée que les Caesar. 300m contre 42km, c'est sur qu'il y a une différence. Le RPO a le méme effet qu'un 122mm HE et non pas celui d'un 155 ou 152. @ Philippe. Il se ne s'agit pas de remplacer les 155mm, ni d'ailleurs les mortiers de 120mm, par des 105mm. C'est évident que cela ne fait pas le même boulot! Je disais seulement qu'un certain nombre (1 batterie 2 batteries... ?) de ces engins pourraient être utiles dans certaines situations Et je donnais l'exemple des premières phases debarquement aéro ou amphibie et eventuellement pour des combats en montagne.... Maintenant si des 155mm "légers" existent c'est très bien =D Je note qu'ils font tout de même plus de 2 fois le poids d'un 105..... Tout ce que je vois pour le 105mm, c'est pour maintenir une base de feu plutot statique pour de longue durée comme 1 à 2 semaine minimum. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PhP Posté(e) le 31 janvier 2008 Share Posté(e) le 31 janvier 2008 Tout à fait d'accord avec FUSILIER.la France a fait le choix du 155 "automobile" (je veux dire par là CAESAR ou AUF1) : il y a un côté positif c'est la standardisation des matériels qui permet de simplifier la formation, la logistique, peut-être de baisser les coûts unitaires ...Il n'en reste pas moins qu'on se prive d'une artillerie légère à moyenne portée (le mortier de 120 est peut-être puissant mais un peu court) - là ou nos partenaires ont fait le choix du 105.si le 105 est insuffisant en afghanistan, il pourrait néanmoins à mon avis convenir en Afrique...Il ne serait pas idiot d'avoir quelques batteries pré positionnées en Afrique (par ex Djibouti et Tchad).Ce que je continue de trouver typiquement français c'st que notre cavalerie repose largement sur du blindé à roues parfois très léger (VBL, ERC 90...) alors que notre artillerie s'est fermée cette porte et repose sur un binôme mortier 120/canon de 155 qui n'est la choix d'aucun de nos alliés (pour les Russes ou les Chinois je ne sais pas).Le GIAT (Nexter) a-t-il étudié des hypothèses telles qu'un canon de 105 sur chassis 10 RC ?je crois qu'il y a eu il y a quelques années un 105 LG made in GIAT : l'armée de terre était elle intéressée ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
SpongeBob Posté(e) le 31 janvier 2008 Share Posté(e) le 31 janvier 2008 Maintenant si des 155mm "légers" existent c'est très bien Je note qu'ils font tout de même plus de 2 fois le poids d'un 105..... Les english n'ont pas des 155mm super léger ? 3 tonnes je crois. Tu veux dire qu'il y a encore plus léger dans la catégorie des 105mm actuellement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Neowens Posté(e) le 31 janvier 2008 Share Posté(e) le 31 janvier 2008 O, aura quoi comme artillerie pour l'EUFOR ? ça va se résumé encore une fois avec des mortiers de 81, et on appellera à la rescousse les Mirage F1 quand on sera submergé... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Hilariovespasio Posté(e) le 1 février 2008 Share Posté(e) le 1 février 2008 Il ne serait pas idiot d'avoir quelques batteries pré positionnées en Afrique (par ex Djibouti et Tchad). il y a une batterie sol sol au 5 riaom a djibouti en 155trf1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 8 octobre 2008 Share Posté(e) le 8 octobre 2008 Je lance ici un autres topic générique pour poster tout ce qui concerne des munitions d'artillerie "moderne". J'essaierai d'entretenir dans le premier post un sommaire du topic recensant les principaux matériels abordé :) * Obus guidés - Excalibur 155mm * autres topic parlant aussi d'artillerie - Tir en mouvement conduite de tir - Guerres du futur: comment s'équiper pr vaincre l'infanterie? - bombe a sous-munition - HIMARS Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 8 octobre 2008 Share Posté(e) le 8 octobre 2008 Arthur's Blade You've probably heard of Raytheon's Excalibur (pdf) 155mm guided round. It's "the first precision cannon artillery system for the U.S. Army, Marines and coalition artillery." With a range of 40 kilometers, Excalibur was jointly developed by U.S. and Swedish proponents. It has already deployed with U.S. and Canadian forces and Sweden will field it shortly too. Accuracy range is 6 meters, and it's guided by GPS and steered by fins on a rotating base, with canards near the nose. As Excalibur goes from the 1A1 version and LRIP through 1A2 to 1B the main goal is to improve reliability and cost. Toward that end, the nose and base (the parts Raytheon makes to go around the warhead in the middle) are being redesigned to be as simple as possible while still maintaining the same capability. There will be fewer parts and seams and the base will no longer spin. The 1A1 version cost between $130,000 and $150,000 per round. The 1A2 is down to less than $85,000. Of course, one limiting factor to lowering price on the 1A models was LRIP, which provides no economy of scale. The hope for 1B is to reach a number somewhere in the mid-$30,000 range. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 9 octobre 2008 Share Posté(e) le 9 octobre 2008 The SAAB/Bofors Strix smart mortar round uses infrared technology to find-hit-kill targets Smart mortar ammunition The development of precision-guided mortar ammunition has been a chequered affair with many programmes falling by the wayside because of budgetary, technical and doctrinal problems. But by the mid-1990s, the first systems had entered frontline use and a number of programmes around the world were at an advanced stage. So-called smart mortar rounds use a variety of guidance systems to achieve the much desired one-round, one-kill capability. Laser designation involves an observer directing a laser beam at the intended target. A seeker in the in-bound round detects the reflected laser light and small moveable fins steer the weapon towards the target. Newer generation guidance systems use either millimetric radar or imaging infrared to detect their targets. Electronic target libraries stored in the weapon’s computer brain are used to determine if a target is valid. Once a target is identified and recognised, the weapon’s targeting computer sends instructions to moveable fins or thrusters to steer it to its target. These weapons are true fire-and-forget systems; once launched they autonomously find their targets. Smart mortar rounds The British Royal Ordnance 81mm Merlin millimetric radar guided round was one of the first- generation smart mortar rounds. It was developed at considerable expense by the UK Ministry of Defence (MoD) but a production order was never placed because of the high cost of the weapon. The only western system in frontline use is the SAAB/Bofors Strix that has been in service with the Swedish Army since 1994 and also has been ordered by the Swiss Army. This uses imaging infrared technology to find-hit-kill targets. The Strix round can be used from most standard 120mm mortar tubes and crews require little additional training. It is optimised to attack the weak top armour of tanks and other vehicles. Crews are provided with a small programming unit that inputs relevant targeting data prior to use. This is similar to the procedure for setting a normal proximity fuse. Three rounds can be fired from an individual mortar in 20 seconds and they hit targets in excess of seven kilometres. No maintenance is required except for routine humidity checks. To reduce training costs there is a practice programming projectile, inert sustainer and launch unit. The US Army initiated its precision-guided mortar munition (PGMM) advanced technology demonstrator (ATD) programme in 1994 by launching a run-off between three European designs before selecting the German Diehl Bussard weapon. The 120mm round’s range is up to 15km and it uses either man-in-the-loop laser designation or fire-and-forget imaging infrared seeker. Lockheed Martin Electronics & Missiles are running the US end of the development programme. Extended range demonstrations of the PGMM will take place later this year. The ATD is due to be concluded with a flight test to engage a laser-designated bunker during 2001. The US Army envisages the PGMM as being a manoeuvre task force commander’s hip-pocket precision-guided, indirect weapon. It will provide the responsive, stand-off, one-shot-kills capability that is thought to be so critical in military operations in urban terrain. The laser seeker and guidance and control designs are being matched to the warhead for maximum effectiveness against point target. Funding to set up production facilities is in the US Army programme for 2002 to 2006. The 81mm Merlin millimetric radar-guided round - one of the first of the smart generation Fibre optics Boeing have been managing a long-term programme for the US Army to develop the fibre-optic mortar projectile that uses an unjammable fibre-optic cable to guide the weapon. Both of these programmes have yet to result in the fielding of operational systems. It is thought highly likely that a mortar-launched version of the Franco-German Polypheme fibre-optic guided weapon may be developed. This solution offers significant savings because expensive guidance and control units do not have to built into individual rounds that are lost when the weapon is employed. These key elements remain safely in the firing unit. The 120mm ACED directed-effect anti-armour round is a definition study being conducted by TDA to capitalise on technology use in the ACED 155mm smart artillery round. It uses a combination of millimetric wave radar and imaging infrared sensors to guide and queue a top attack munition. TDA are contemplating beginning work on a laser-designated mortar round. The round would be part of the family of generic ACED weapons. Each mortar round would feature two sub-munitions. Russian developments Rheinmetalls are in the process of developing the sensor-fused 120mm HE-L round with an in-service date of 2005 that utilises a ground distance sensor for terminal guidance. This is being developed for use on the Wiesel 2 light armoured vehicle. A special anti-armour warhead containing tungsten balls also is being developed for the weapon. The Russians have fielded a number of laser- designated and guided mortar rounds including the 240mm 1K113 Smelchak and 120mm Kitolov-2M. Smart rounds are still in their infancy and look like becoming an area of great interest worthy of special attention over the coming years as armies look to field increasing numbers of precision-guided weapons. New computer technology also offers a way forward that does not involve huge capital costs. © Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Akhilleus Posté(e) le 9 octobre 2008 Share Posté(e) le 9 octobre 2008 * Guidance systems developed for air-launched munitions had obvious applications to other munitions, such as artillery shells, and in fact, as mentioned, the design studies that led to the Paveway LGB started out as investigations into laser-guided artillery rounds. Following these studies, in the early 1970s the US Army initiated development of the "Cannon-Launched Guided Projectile (CLGP)", better known as the "M-712 Copperhead". Copperhead is a laser-guided artillery round for launch from 155 millimeter (6.1 inch) guns. Martin Marietta conducted studies for the CLGP in the late 1970s, leading to a production contract in 1979. However, full development of a smart munition that could be fired out of an artillery piece, subjecting it to on the order of 10,000 gees of acceleration, proved difficult, and Copperhead didn't enter service until the mid-1980s. Copperhead is 1.37 meters (4 feet 6 inches) long, of course is 155 millimeters in diameter, and weighs 62.4 kilograms (137.5 pounds). Maximum range is 16 kilometers (10 miles). It is fired like a conventional artillery round, and requires little special handling or training, though there are switches on the munition to specify trajectory and laser designation options. On firing, a thermal battery and a timer inside the Copperhead are activated, a gyro is spun up, tailfins pop open, and the laser seeker begins to scan. The seeker acquires laser reflections from a target as the munition falls toward the earth, and then fins pop open from the midbody to guide the Copperhead into its target, which is destroyed by the shell's hollow charge warhead. Work was performed on a Copperhead variant with a radar-homing seeker, but this version did not go into production. * In the 1990s, the US military's infatuation with GPS led to development of a new generation of GPS-guided artillery shells, with the designation "Extended Range Guided Munition (ERGM)". Two similar shells are being developed by Raytheon, including the US Army's "XM-982" 155 millimeter munition, and the US Navy's "EX-171" 127 millimeter (5 inch) munition. The Army and Navy weapons have similar electronics, though the Army munition uses a silicon INS while the Navy munition uses a fiber-optic gyro INS. Of course, the shell size is different, and the Navy's 1.5 meter (5 foot) long EX-171 has a rocket booster that gives it a maximum range of 100 kilometers (62 miles). ERGM has pop-out tail and nose fins for guidance, and has a 20 meter (66 foot) CEP. ERGM will have an secondary seeker mode where it will home in on GPS jammer transmissions, giving it an aggressive antijamming capability. ERGM's baseline configuration is as a cargo shell, with 72 "EX-1" submunitions, a derivative of the US Army M80 DPICM. Initial firing of an "all-up" ERGM round was in June 2002. Efforts have been put into developing cargo shells with smart submunitions. The US Army worked with Aerojet to develop such an munition with the designation of "M898 Sense And Destroy Armor (SADARM)". SADARM consists of two submunitions in a 155-millimeter shell. As the shell descends into the target area after launch, it ejects the two submunitions, which then release a ballute to stabilize themselves, and finally release parachutes to slow their descent. Each submunition carries an infrared and a millimeter-wave sensor, and as the submunition descends it scans the area below it for the signature of an armored vehicle. On targeting an armored vehicle, the submunition fires an explosively-formed projectile into the thin-skinned top of the vehicle. SADARM went into production in 1996. Over a hundred were expended during the US invasion of Iraq in 2003 and the munition was regarded as more effective than expected. The German GIFS "SMART-155" munition features a multimode seeker featuring an IR sensor, microwave radar, and microwave radiometer; stabilizing ballute and fins, and braking parachute; and explosively-formed kinetic-energy penetrating warhead. Initial live-fire tests of the SMART-155 were performed in 1996, and is now in service with the German, Swiss, and Greek armies. * Bofors of Sweden has developed the "Strix" smart mortar round, which fires a single smart munition. The Strix looks much like a conventional mortar round, with tailfins that unwrap from the end of the round. The Strix has been in service with the Swedish Army since 1994, and has been ordered by the Swiss Army. Bofors developed a 155-millimeter shell, the "BONUS-155", with two such submunitions, but there's no indication that it has gone into production. The Strix is the only Western smart mortar round to be introduced so far. The US Army has worked on a smart round for the 120 millimeter mortar, with the designation "M395 Precision Guided Mortar Munition (PGMM)", in the form of a hollow-charge gliding munition with popout fins and a laser seeker. The program has been protracted, though for the moment it seems to be on track. There has been a debate on the usefulness of smart mortar rounds. Critics have suggested that the limited range and destructive capability of mortar rounds make them too limited to make adding a relatively expensive seeker worthwhile. Advocates have replied that the PGMM's glide capability extends its reach by an order of magnitude compared to a conventional mortar bomb, and that a large munition isn't needed for a pinpoint attack -- indeed, a larger weapon may just cause more collateral damage. There are a number of other smart shell / mortar round development efforts in the works in the West, but again, it is worthwhile to take them with a grain of salt. These programs seem to pop up in the press and then disappear again, sometimes finally being cancelled, or sometimes emerging again in a different form. * The Soviets developed their answer to the US Copperhead laser-guided artillery projectile, the "Krasnopol" series of munitions. As with Copperhead, it was to be used to perform precision strikes on hard targets, with the target laser-designated by reconnaissance assets or special ops teams. Work on the Krasnopol munition was begun at the KBP organization in Tula in the late 1970s. The munition was to be fired out of a standard 152 millimeter howitzer, giving it a range of 10 to 20 kilometers (6 to 12 miles). The Soviets found developing a guidance system that could withstand thousand of gees as troublesome as did the Americans, and the munition didn't begin to reach service units until 1987. The Krasnopol system is built around a laser-guided projectile, which is 1.3 meters (4 feet 4 inches) long, with the rest of the system consisting of fire-control apparatus and a laser target designator. The munition will not fit into automatic loaders and has to be hand-loaded, but the operational cycle takes only about 90 seconds. The fire-control system is linked to the laser designator to ensure that it is only turned on about ten seconds before impact, otherwise the munition will try to drop into a flat trajectory to the target, robbing it of kinetic energy and range. During midcourse flight, the munition is guided by an INS. The target has to be within about a kilometer from the precalculated impact point. Kill probability is about 90% in clear weather conditions. A second-generation version of the munition, the "Krasnopol-M", was developed in the 1990s. It reduced the length to 95 centimeters (3 feet 1.4 inches), allowing it to be used in automatic loaders, though it has shorter range. The Krasnopol-M is available in both 152 millimeter and 155 millimeter variants. It has been exported to at least twelve nations, and Russian forces have used it to fight the insurgency in Chechnya. Tula KBP also sells a 122 millimeter laser-guided munition, the "Kitolov-2", which is derived from the Krasnopol, as well as a comparable 120 millimeter laser-guided mortar round, the "Kitolov-2M". These have not been fielded by the Russian military and seem to be for the export market. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chris. Posté(e) le 9 octobre 2008 Share Posté(e) le 9 octobre 2008 ça fait quand même cher pour un obus Excalibur.Avec les premiers modèles, un M109 (ou même un PZH2000 je pense) rempli vaudra moins que les obus qu'il contient, c'est dire... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
xav Posté(e) le 10 octobre 2008 Share Posté(e) le 10 octobre 2008 Et les obus Russes que la france achete c'est les quels? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 10 octobre 2008 Share Posté(e) le 10 octobre 2008 http://www.deagel.com/Rockets/M31-GUMLRS_a001107002.aspx M30 GMLRS - M31 GUMLRS The GUMLRS (Guided Unitary MLRS) is an international low-risk, low-cost program between the United States, the United Kingdom, Germany, France and Italy to produce a guided rocket for use on the M270 multiple launch rocket artillery system, M270A1 improved model and HIMARS wheel-drive MLRS. The XM30 rocket will feature an extended range and an INS/GPS based guidance system. Additionally, small canards on the rocket nose will provide maneuverability and ultimately accuracy. Its outstanding accuracy will be measurable in meters. The maximum range of the XM30 GUMLRS will be in excess of 60 km (70 km?) and the payload will be an unitary 200 or 180-pound warhead. The GUMLRS will feature anti-jam capability and reduced collateral damage due to the use of an tri-mode fuse unitary warhead which allows airburst, point-impact and delay modes for penetrator capability. The GUMLRS is intended against hardened point targets such as bunkers, buildings, bridges and fortifications. The warhead will have a tri-mode fuze, which allows airburst, point-impact and delay modes for penetrator capability. Lockheed-Martin was awarded a $119 million system development and demonstration (SDD) contract in October 2003. The guided weapon development will continue through 2007 when the funds allocated to this program will expire. The SDD contract includes 86 rockets, 71 of which are flight articles, with the balance supporting test and other activities. The contract also provides test hardware to support 26 flight tests for an initial configuration and 39 flight tests of a follow-on configuration. As of December 2004, GUMLRS testing program was progressing well at White Sands Missile Range in New Mexico. During the third test conducted in December 2004 the weapon demonstrated full functionality while operating at cold temperatures, collecting of thermal data using the radome, and improved guidance software during a long-range mission. In the late January 2005, the fourth test was successfully conducted at the US Army's White Sands Missile Range, New Mexico, involving use of the delay mode, the improved guidance software, and the warhead and fuzing mechanism under cold weather conditions. This was the first test of the GUMLRS with the enhanced capability fuze architecture. The fifth GMLRS Unitary flight test demonstrated warhead proximity sensor which enables the rocket's warhead to detonate at a predetermined distance above ground for improved effectiveness against soft targets. All test objectives were achieved at White Sands. In March 2005, the sixth GMLRS Unitary flight test demonstrated the delay mode at long range. In May 2005, Lockheed-Martin delivered the first 72 GMLRS Unitary rockets satisfying a request expressed in January 2005 by the US Army. More than 400 rockets were expected to be delivered in accordance with the same Urgent Need Statement during 2005. On 10 July 2006, General Dynamics Ordnance and Tactical Systems was selected as the warhead manufacturer for the GMLRS by the US Army and Lockheed Martin. The agreement established that General Dynamics was supplying the unitary warhead through 2020. GMLRS Unitary EBW is a variant of GUMLRS fitted with an over-pressurized enhanced blast warhead suitable for the urban environment. Thanks to this warhead GMLRS Unitary EBW features minimized collateral damage. Specifications Dimensions: Diameter 227 mm, Length 4 m Weights: Max Weight 308 kg (679 lb), Warhead 82 kg (181 lb) Performance: Max Range 85,000 m (278,871 ft) early estimate was 70 km M31 GUMLRS - Contracts, Orders & Sales Wednesday, June 06, 2007 UK MoD three contracts worth £250 million awarded to Lockheed Martin for 12 M270B1 launcher upgrade kits, GMLRS and GUMLRS artillery rockets. The contracts also included upgrade kits, spares and logistics support. This deal was made public on June 6, 2007. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tiger Posté(e) le 10 octobre 2008 Share Posté(e) le 10 octobre 2008 et alors, comme ça on oublie nexter munitions, qui pourtant fabrique des obus d'artilleries de très haute qualité !L'obus explosif modulaire LU 211 porte le feu dans la profondeur. Il engage des cibles situées à 30 km avec les canons de 155 mm/39 calibres au standard OTAN et à 40 km avec les canons de 155 mm/52 calibres aux standards JB MoU et NABK. Son efficacité terminale (souffle et fragmentation) est plus de deux fois supérieure aux obus explosifs classiques de 155 mm, quels que soient l’angle d’impact et la hauteur d’éclatement. Par ailleurs, ses capacités de pénétration/perforation lui confèrent d’excellentes performances en usage anti-structure. Le LU 211, modulaire, permet de disposer de deux gammes de portée avec un seul obus : la version HB (Hollow Base où la jupe constitue un culot creux) se transforme facilement sur le terrain en version BB (Base-Bleed) en vissant le kit BB à la place de la jupe. Une version insensible LU 211-IM a été labélisée MURAT (Munition à Risque Atténué) une étoile par le Ministère de la Défense français en 1999. Les améliorations réalisées depuis permettent de satisfaire aux exigences du STANAG 4439.Le LU 211 fait partie d’une famille d’obus ayant la même balistique et qui comprend l’obus fumigère LU 214 et l’obus d’exercice LU 212.Caractéristiques Conforme au standard balistique international (JB MoU) - 52 calibres et standard NABK.Conforme au standard de démilitarisation STANAG 4518.Conforme au standard de sécurité STANAG 4224.Température d’emploi : - 40 °C/+ 63 °C.Température de stockage longue durée : - 51 °C/+ 71 °C.Amorçage : fusée standard OTAN de type percutant, retard ou proximité, à œil de 2 pouces.Conditionnement : palette ordinaire en bois de 20 obus ou 8 obus en emballage tactique coup complet.Compatible avec les systèmes de chargement automatique des obus (ex. : AUF1, AUF2,CAESAR, PZH 2000, FIRTINA…).http://www.nexter-group.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=130&Itemid=84 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 10 octobre 2008 Share Posté(e) le 10 octobre 2008 IMPAQT, munition précision métrique Mission Les industriels majeurs de l'industrie d'armement européenne, Giat Industries (France), Bofors Defence (Suède), MBDA (Angleterre et France) et QinetiQ (Angleterre) ont créé le team IMPAQT pour fournir une solution européenne à l'artillerie. Ce consortium, qui représente un ensemble unique et inégalé de savoir-faire, de technologie et de moyens, a inventé une famille de munitions d'artillerie à guidage de précision avancé traitant des cibles à des distances encore plus lointaines et avec une précision encore plus grande. Les premiers travaux de démonstration en vol ont déjà été réalisés avec succès et IMPAQT surclassera tous les systèmes canons. Pour l'instant, IMPAQT comprend deux projectiles d'artillerie de 155 mm répondant aux critères IM : Impaqt Mk I avec une portée supérieure à 60 km et Impaqt Mk II dont la portée est supérieure à 75 km. IMPAQT est capable de traiter des cibles variées à une très grande distance et avec une très grande précision : le module de contrôle de vol intégré permet une précision de l’ordre de 10 m (Rayon du Cercle EquiProblable), les charges et les organes de sécurité améliorés permettent une précision et une réduction maximum des dommages collatéraux, le concept de la munition cargo permet de disposer d’une famille d’obus délivrant des effets adaptés à chaque mission (tirs de neutralisation et de destruction ou tirs ciblés sur véhicules blindés). IMPAQT peut atteindre de très longues portées grâce à la combinaison d'un aérodynamique efficace et du choix de matériaux composites innovants. Caractéristiques Efficacité accrue Précision inégalée pour minimiser les effets collatéraux. Traitement de cibles variées grâce à l'emport de charges militaires adaptées, notamment des charges à effet dirigé. Conception modulaire évolutive Charges militaires originales, autodirecteur semi-actif laser pour guidage terminal. Liaison montante pour re-allocation de cible en vol. Introduction de matériaux composites innovants, améliorant la portée et la létalité. Réduction des coûts Besoin en canons et munitions réduit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 10 octobre 2008 Share Posté(e) le 10 octobre 2008 BONUS Mission Dans bien des cas, l'artillerie surpasse désormais les autres systèmes antichars tel que l'hélicoptère armé de missiles, car elle s'avère d'une redoutable efficacité sans être soumise aux mêmes limitations d'emploi. BONUS est un obus cargo pour artillerie de 155 mm destiné à traiter les chars ennemis dans la profondeur. Ses deux charges intelligentes à attaque par le toit détruisent tous les blindés du champ de bataille moderne. Seuls quelques obus BONUS sont nécessaires pour traiter l’objectif. En conséquence : BONUS contribue à la sécurité des pièces d’artillerie ; en effet, elles restent moins de temps sur leur position de tir et échappent donc à la contrebatterie, BONUS permet une importante économie de moyens en terme de chaîne logistique. L’obus BONUS se distingue par une probabilité d’atteinte inégalée, démontrée au cours des nombreux tirs de qualification et d'acceptation des productions de série. La performance des charges BONUS, notamment sur cibles en mouvement, résulte d’une parfaite stabilité de vol (ailes fixes), de la rapidité du balayage (vitesse de descente et de rotation), d’une détection infaillible (couplage de 3 capteurs IR multibandes et d'un radar laser) et d’un déclenchement du tir immédiat (dès le premier balayage). Parfaitement interopérable, BONUS peut être tiré par tous les systèmes d’artillerie actuels et futurs conformes au standard JB MoU, ainsi que par les autres systèmes avec les charges propulsives des matériels respectifs. BONUS s’emploie selon les procédures standards de transport, manipulation, chargement et tir ainsi que de localisation d’objectif et de conduite des feux. Les charges BONUS constituent également une charge utile pour d’autres vecteurs que l’obus d’artillerie, tels que missile de croisière, drone ou roquette MLRS. Le programme BONUS est mené en coopération par BAE Systems Bofors et Nexter Munitions pour le compte des armées de terre suédoise et française. La recherche opérationnelle a conduit à retenir les solutions les plus performantes et de moindre coût (ailes fixes, détecteur multibande IR, etc.). Caractéristiques Obus Conformité standard balistique international (JB MoU), standard OTAN M864, STANAG 4224. Qualification 39 cal., 45 cal., 52 cal Obus équipé d'un réducteur de traînée de culot. Masse sans fusée 44,6 kg Longueur sans fusée 898 mm Amorçage Fusée standard à chronométrie électronique ou mécanique, programmable, à œil de 2 pouces. Portée efficace artillerie OTAN 39 calibres : 27 km, artillerie OTAN 52 calibres : 35 km. Charge utile 2 charges antichars à effet dirigé Conditionnement En emballage logistique de 14 coups Charge Masse 6,5 kg Diamètre 138 mm Détecteur 3 capteurs IR multibandes, radar laser. Altitude début phase de recherche 175 m Vitesse de descente 45 m/s Vitesse de rotation 15 tours/s Pas du balayage 1,7 m Tête militaire Charge génératrice de noyau à revêtement tantale Perforation > 130 mm d'acier à blindage à longue distance de tir Zone de recherche 32 000 m2 par charge (64 000 m2 par obus) Autodestruction Deux dispositifs (impact et retard électronique). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
alexandreVBCI Posté(e) le 14 octobre 2008 Share Posté(e) le 14 octobre 2008 LRU : le lance roquette unitaire : http://www.defense.gouv.fr/terre/breves/le_lance_roquettes_unitaire_lru Première munition d'artillerie de précision à longue portée, mise en service dans les armées alliées et utilisée sur les théâtres iraquien et afghan, la roquette unitaire dite LRU (lance-roquettes unitaire) confère une capacité de frappe d'opportunité très réactive, permanente et par tous les temps. Elle constitue une arme d'appui d'une grande précision (quelques mètres) et à effets contrôlés. Brutale et d'emploi très réactif, elle permet d’atteindre un objectif dans une zone d’engagement de plus de 15000 km2. La France, l'Allemagne et l'Italie se doteront de LRU à compter de 2011. Ces roquettes sont tirées avec succès par l'US Army sur le théâtre iraquien depuis 2005 et par le Royaume-Uni en Afghanistan depuis 2007. Contrairement aux roquettes purement balistiques, la LRU est dotée d'un système autonome de vol. Le tir est exécuté sur coordonnées et la munition est du type "tire et oublie". Pour le traitement de cibles abritées pour lesquelles la minimisation des dommages collatéraux est impérative, les modes "impact" et "retard" sont principalement utilisés. Le mode "proximité" est privilégié contre les cibles de surface lorsque les dommages collatéraux ne constituent pas un critère déterminant. Selon les retours d'expérience des alliés qui ont déployé ce système d'armes, les forces ont rapidement compris les atouts de l'appui feu LRU et leur consommation augmente significativement : en septembre 2007, plus de 900 roquettes avaient été tirées par les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 14 octobre 2008 Share Posté(e) le 14 octobre 2008 Selon les retours d'expérience des alliés qui ont déployé ce système d'armes, les forces ont rapidement compris les atouts de l'appui feu LRU et leur consommation augmente significativement : en septembre 2007, plus de 900 roquettes avaient été tirées par les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Avec une charge utile de 90kg et une portée de 85km guidage GPS/INS forcement c'est pratique :) plus rapide qu'un appui aero et aussi puissant. Les spec par ici http://www.air-defense.net/Forum_AD/index.php?topic=11233.msg336778#msg336778 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe Top-Force Posté(e) le 29 octobre 2008 Share Posté(e) le 29 octobre 2008 Lu dans la LPM 2009/2014. Appui (artillerie et génie) L’artillerie sera en mesure de frapper dans la profondeur avec une portée et une précision améliorées, tout en limitant le risque de dommage collatéral. Le canon CAESAR apportera une souplesse d’emploi et une portée accrues (40 km). 69 systèmes seront livrés d’ici 2011. La transformation du Lance Roquette Multiple (LRM) en Lance Roquette Unitaire (LRU) fournira une capacité d’appui adaptée aux engagements actuels (capacité tout temps, précise et réactive jusqu’à 70 km). 26 lanceurs seront rénovés de 2010 à 2014. La capacité d’appui à l’engagement des forces et d’aide au déploiement sera maintenue avec la revalorisation de l’engin blindé du génie (EBG). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 6 novembre 2008 Share Posté(e) le 6 novembre 2008 Entièrement d'accord avec Fusilier: le besoin de "punch de proximité" rapidement arrivé est incontestable. Le Mo120 ne peut tout faire, et on ne compenserait pas non plus par un supplément de Mo60 ou Mo81 au niveau des sections d'appui (ce serait pourtant pas du luxe). C'est d'autant plus rageant qu'on a un des plus beaux 105 qui soit, le LG1, qui pèse pas plus d'1 tonne et demie et balance 12 patates à la minute. Tous les clients en sont très satisfaits.Maintenant, je relance ce topic, évitant d'en créer un nouveau (oui, je fais de la lèche à nos 4 divinités tutélaires), pour questions d'informations: je cherche en fait la composition (organigramme chiffré) d'un RA, voire si possibles des différents RA (LRM, RAM, RA, Rama). J'en appelle évidemment aux artilleurs et à leur bon coeur, ou à toute personne informée sur le détail de l'arme. Deuxième question: est-il toujours requis d'être fou pour être artilleur ;)? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 6 novembre 2008 Share Posté(e) le 6 novembre 2008 Pour les 155 léger c'est autour de 4t ... pas 3t. Les 105 léger c'est 1.5t ... pas tout a fait la meme catégorie ni la meme logistique La ou les 105 se tracte ou se transport avec des helico ou vehicule leger/moyen - PVP, Fenneck - les 155 demande des moyen/lourd - VAB, Cougar -. Apres faut voir les effets ... et là c'est selon ... sur des cible en plein champ les mortier léger et les obus de 105 font leur effet ... sur des cibles abritées bof bof bof, les 155 embarquant 5 fois plus d'explosif que les 105 ... Pour les Mo60 et Mo81 c'est pas la panacée ... c'est plus du dépanage ... les munitions sont peu puissantes et ne font pas fuir les taliban par exemple. De plus on est déjà équipé en LGI qui fait un peu le meme boulot que le Mo60 meme si c'est la version en dessous, et nos Mo81 ... Le second soucis c'est les munitions ... pour que tout cela ait quelconque interet il faut des centaine de kilo de munition ... et donc les vehicule pour les charger et les helico pour réapprovisionner ... sans ca c'est pas la peine de balader le canon. Moi j'en reviens au bases feu ... avec des portée de 40km pour les 155/52 y a moyen quand meme d'assurer l'appui immédiat d'une sacré zone, pour peu que les munition soit dispo l'appui peu durer des jours. En Astant par exemple 2 ou 3 155 dans chacune des FOB permettrait un appui mutuelle des FOB entre elle ... elle sont a 25km en gros les une des autres. Alors effectivement 25km la précision est pas millimétrique ... pour ca faut passer aux M31. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 9 novembre 2008 Share Posté(e) le 9 novembre 2008 Je suis navré d'être dans une de mes fixettes, mais je lance encore un appel pour savoir si quelqu'un pourrait me décrire l'organisation d'un RA par le menu (effectifs, composition, organigramme chiffré, matériels, véhicules), particulièrement les BCL et BO.... Désolé d'insister mais c'est un besoin pour un remue-méninges personnel.Max est particulièrement concerné par ma demande, vu son affinité assez évidente pour l'arme savante ;).Aussi une petite question suite à une discussion de l'année dernière avec un lieutenant d'artillerie: il me disait que le Caesar ne pouvait remplacer totalement le TrF1 en raison du support lui-même et de son déploiement, le châssis de camion ne pouvant être déployé de façon aussi souple qu'un canon tracté? On a passé vite dessus, mais j'y ai repensé récemment: il parlait juste histoire d'avoir l'air malin à votre avis, ou y'a t-il vraiment une différence? Parce qu'à part le transport par hélico, je vois pas, la bestiole devant toujours être amenée à un point de tir, même particulièrement acrobatique, généralement par camion, voire par sa petite propulsion autonome. Et le TrF1 n'est pas vraiment un truc facilement transportable par hélico, surtout avec notre inventaire sans unité lourde. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
max Posté(e) le 11 novembre 2008 Auteur Share Posté(e) le 11 novembre 2008 Tu vas être déçu camarade Tancrède… O0Je ne connais malheureusement pas la composition de chaque régiments d’artillerie tant les différences de l’un à l’autre sont grandes. Et même énormes. Indépendamment de la spécificité du régiment (sol sol, sol air), il faut y rajouter la spécificité de son système d’arme et la teneur de ses missions… Pis encore, AUCUN régiment d’artillerie à équi-cœur de métier (famille sol-sol) ne possède le même DUO !Cela dit je vais coucher quand même quelques généralités sur l’organigramme d’un régiment d’artillerie.Chaque régiment s’articule en plusieurs batteries de tir (généralement 4), d’une BO, d’une BCS, d’une BM et d’une batterie de réserve.Une BCS, batterie des services par excellence, est en fait subdivisé en trois parties. Cette batterie comprend :les services administratifs et financiers avec ; une cellule budget,une trésorerie,une cellule achat (marchés publics et relationnel entreprise secteur civil),un service magasin du corps (habillement, couchage, campement, ameublement, casernement/infrastructure),un service restauration/hébergement/loisirla direction des ressources humaines avec ;un bureau recrutement reconversion et condition du personnel,un bureau gestion administrative du personnelle service de santé avec :-un secrétariat-une cellule urgence -une équipe soin/consultation-un staff de médecins généralistesIl faut ajouter à l’ensemble de ce dispositif de la BCS l’intégralité de l’effectif de l’état major du régimentLa BO, batterie des opérations. Je rappel succintement ces missions ; -la planif’ et coordination des activités ops (écoles à feu, instruction, OPINT,OPEX)-l’emploi et manœuvre du régiment-l’instruction et formation du personnel-le suivi sportif-la gestion des archives et cartothèque du régimentSon organisation est centrée autour du bureau des opérations et des PC régimentaires (exploitation et mise en ouvre).La BM, batterie de maintenance, inclus les services techniques (l’ensemble du dispositif NTI dédié à l’APC, à l’AGC, à l’AEB, à l’AEG, au système d’arme, aux transmissions et au NBC) et le bureau mouvement logistique (soutien logistique pour l’appro’ en produits pétroliers et en munitions).La batterie de tir, cœur de métier du régiment, se compose de plusieurs sections de tir ( de 2 à 4 selon le système d’arme) et d’une section de commandement (service de semaine, service administratif, transmission, armurerie, NBC, génie et PC ops). La composante NT1 auto n’est rattachée à la batterie qu’organiquement en manœuvre, OPEX ou mission par un détachement de la BM.A ce propos il est à noter que CHAQUE batterie du régiment intègre un service de semaine, un service administratif, une section transmission, une armurerie, un magasin NBC et un PC ops.Toute batterie intègre organiquement un CDU (commandant d’unité), un capitaine adjoint, un adjudant d’unité, un sous-officier administratif, des chefs de sections( jeunes lieutenants ou jeunes adjudants) et des adjoints ( généralement des sous-officiers confirmés dans leur spécialité).L’intégralité de l’effectif du service des sports d’un régiment rejoint dès la mission/manœuvre/OPEX la cellule OPS du BIO, généralement dans les équipes de veille. Tu auras remarqué, si tu côtoies les sites en rapports, que certains régiments intègrent depuis qq années une « batterie d’administration et de soutien », voir une « batterie d’acquisition et d’instruction », et que bien entendu tu ne retrouves pas celle-ci dans d’autres régiments… Belle pagaille mon général.En parlant d’effectifs et pour citer quelques exemples le 68 annonce posséder 75 officiers, 355 sous-officiers, 95 civils et 630 MDR quand le 57 donne 74 officiers, 237 sous-officiers, 120 civils et 512 MDR. Le 402 affiche pour sa part 74 officiers, 361 sous-officiers, 51 civils et 607 militaires du rang alors que le 35 annonce 59 officiers, 237 sous-officiers, 49 civils et 512 MDR….Concernant la dotation régimentaire des matériels et quelque soit le système d’arme servi, je préfère le dire tout net, RIEN n’est fixé aujourd’hui. La valse des convois inter régiments bat son plein… Un RA sol sol intègre aujourd’hui aussi bien du TRF1, de l’AUF1, du MO de 120, du 20 mm, du CAESAR, du LRM, du MISTRAL… C’est une véritable foire d’empoigne que seul les opératifs du commandement gèrent à cour terme en attendant d’être fixé par les « français d’en haut ». Le tout donne des organigrammes très diversifiés, fragiles de consistance et amenés à changer de façon importante. Je dirai pour résumer qu’il est urgent d’attendre….. . En fait, ce que tu sembles demander ici s’appel un DUO, document unique d’organisation (ex TED). Si, je dis bien si, j’étais en possession de l’intégralité des DUO de tous les régiments de betteraviers et de pisses-en-l’air, je ne le coucherai alors même pas par écrit sur ce forum. Bien évidemment et tu l’auras compris (car je me plais à le penser), ces données là restent un tantinet sensibles. Je parle ici des vraies données, avec les chiffres réelles, pas ceux copieusement caviardées en source ouvertes par la presse estampillée « spécialisé ».Pour le reste, autant te le dire de suite, j’en ai encore des tonnes à raconter en vrac et sans vraiment trier ( je m’excuse au passage pour l’aspect « tout-venant »).A ta dispo ;)PS, le fait d’être fou est une obligation reconnue et uniquement demandée pour être fusilier dans la marine nationale. Pour l’artillerie, seules l’intelligence et la force sont exigées :lol: Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Tancrède Posté(e) le 11 novembre 2008 Share Posté(e) le 11 novembre 2008 Merci pour l'exposé ;).Mais c'est vrai que je cherche le DUO, même théorique d'un RA; je connais leur extrême diversité. J'ai juste besoin, en fait, de savoir quel est l'effectif (général et détaillé) nécessaire à la mise en oeuvre opérationnelle d'un RA à 3 ou 4 batteries de tir, savoir combien de gusses et de matos il faut pour déployer et faire tirer 24 ou 32 tubes dans un déploiement: la batterie des opérations et la BCL m'intéressent particulièrement parce que je n'arrive pas à vraiment décomposer leurs mécanismes et à déduire un schéma général de leur fonctionnement là où c'est étrangement plus clair dans le cas de l'US Army où un bataillon d'artillerie à 24 pièces comporte au maxi 700 hommes. Nos RA me semblent pléthoriques en comparaison. De même, La BCS, comme les CAS/CBI de l'infanterie, me semblent terriblement redondante, mais c'est plus du à la répartition géographique des unités, à l'absence totale de concentration.Pour les batteries de tir, le schéma est un peu plus clair, mais en comparaison de l'infanterie, j'avoue me perdre un peu dans le fonctionnement des sections et les fonctions des différents systèmes, et donc les effectifs nécessaires là encore.Je sais que l'organigramme va encore changer avec l'arrivée du Caesar et de son équipage réduit (par rapport aux équipes de TrF1), mais aussi avec le renforcement des régiments par l'arrivée de personnels issus des unités dissoutes, sans compter même la réforme administrative via les bases de défense. Mais mon besoin concerne en fait juste la partie mise en oeuvre: si je veux déployer et faire tirer les 24 ou 32 pièces, que me faut-il réellement? Pourquoi un tel décalage d'effectifs avec un bataillon d'artillerie US ou anglais à l'orga apparemment plus simple (et facile à trouver :lol:)?Mais je regrette pour le reste: historiquement, les artilleurs sont fous, héritage culturel du XVIème siècel où la nouveauté de l'arme impliquait un caractère d'aventurier érudit pour les maîtres artilleurs, surtout dans les grandes compagnies de mercenaires. Un fou savant est devenu la figure de l'artilleur. La dernière représentation de cette figure que j'ai pu voir en fiction est le merveilleux personnage de lieutenant d'artillerie joué par Maxime Leroux dans le Dien Bien Phu de Schoendorffer; celui qui délirait sur le fait de balancer Newton sur la gueule des Viet Minhs :lol: et refuse d'exécuter des ordres cons. Mais je pourrais citer beaucoup de figures excentriques liées à cette image de l'artilleur. J'en ai même croisé un, même s'il n'était qu'un peu haut en couleur. Mais j'aurais pas confiance dans un artilleur totalement sain d'esprit, question de tradition et de coquetterie. Bien sûr un tel artilleur ne pense pas être fou, mais bien être le seul sain d'esprit au milieu d'un océan de tarés :lol:. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Fusilier Posté(e) le 11 novembre 2008 Share Posté(e) le 11 novembre 2008 Mon cher Max, Les Fusiliers de nôtre MN étant par métier également canonniers, certes de pétit calibre (quoique à certaines périodes canonniers et fusiliers ce fut idem...) il me parait tout à fait naturel qu'ils présentent certaines caractéristiques attribuées généralement aux artilleurs... =D Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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