C’est un message populaire. Kerloas Posté(e) le 25 mai 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 25 mai 2021 Il y a 11 heures, Capitaineconan a dit : par Alain juillet ancien directeur de la DGSE *ancien directeur du Renseignement de la DGSE (1 an...) 1 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Patrick Posté(e) le 25 mai 2021 Share Posté(e) le 25 mai 2021 @rogue0 Et on se moque de la déliquescence des services russes et de leurs liens depuis le délitement de l'URSS avec les "Vor V Zakone"? C'est pas extrêmement grave de voir des ex-opérationnels français en venir à ces reconversions en barbouzes mafieuses? On est bien au-delà d'un syndrome Paul Barill. *** Je serais très curieux d'entendre Alain Juillet s'exprimer sur ce qu'il se passait au sein de "sa" loge maçonnique, lui qui fut si affable sur la chaîne youtube de thinkerview... (ah au passage, voilà comment on crédibilise les prises de positions, même farfelues, de certains théoriciens du complot un peu trop en goguette sur les sujet connexes) Il faut espérer que le ménage sera fait. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 25 mai 2021 Share Posté(e) le 25 mai 2021 Il y a 16 heures, Capitaineconan a dit : Un pilote de rallye également victime de cette officine , l’enquête n’est pas finie pour connaître l’étendu des crimes ou tentatives a noté que l’article de France 3 cite la GLNF, mais la loge athanor appartient à la GL-AMF, grande loge alliance maconnique francaise, obédience fondé en 2011, par Alain juillet ancien directeur de la DGSE laquelle AMF a été fondée suite à la scission, l'implosion de la GLNF à cette époque suite aux malversations du bureau national https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Loge_de_l'Alliance_maçonnique_française 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Capitaineconan Posté(e) le 25 mai 2021 Share Posté(e) le 25 mai 2021 Il y a 7 heures, christophe 38 a dit : laquelle AMF a été fondée suite à la scission, l'implosion de la GLNF à cette époque suite aux malversations du bureau national https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_Loge_de_l'Alliance_maçonnique_française Tout à fait exact, et il est vrai que la GNLF est connue comme « la loge des barbouzes « ou encore « la loge de la Francafrique « ceci dit, foin de complotisme, on a faire un petit groupe qui a totalement déraillé , d’ailleurs, il n’est pas impossible que certains protagonistes aient été manipulés et pensaient sincèrement servir le pays. @patrick: Alain juillet n’est plus grand maître de son obédience, même s’il y garde une influence certaine, et toute la loge concernée a été suspendue ( mesure rarissime en FM) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 25 mai 2021 Share Posté(e) le 25 mai 2021 (modifié) il y a 6 minutes, Capitaineconan a dit : Tout à fait exact, et il est vrai que la GNLF est connue comme « la loge des barbouzes « ou encore « la loge de la Francafrique « ceci dit, foin de complotisme, on a faire un petit groupe qui a totalement déraillé , d’ailleurs, il n’est pas impossible que certains protagonistes aient été manipulés et pensaient sincèrement servir le pays. @patrick: Alain juillet n’est plus grand maître de son obédience, même s’il y garde une influence certaine, et toute la loge concernée a été suspendue ( mesure rarissime en FM) tout ceci est exact et meme plus : mes grandes oreilles ont entendu que quand un frere est inculpé, ses postes, ses responsabilités lui sont suspendues ; foin de la présomption d'innocence. Il récuperera ses titres quand l'enquete prouvera qu'il est innocent (ce qui me fait dire que certains ont été inculpés et innocentés apres (parce qu'ils étaient vraiment innocents) ; ils ont refusé de reprendre leurs postes, dégoutés par la défiance dont ils avaient fait l'objet). Modifié le 25 mai 2021 par christophe 38 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Capitaineconan Posté(e) le 25 mai 2021 Share Posté(e) le 25 mai 2021 il y a 1 minute, christophe 38 a dit : tout ceci est exact et meme plus : mes grandes oreilles ont entendu que quand un frere est inculpé, ses postes, ses responsabilités lui sont suspendues ; foin de la présomption d'innocence. Il récuperera ses titres quand l'enquete prouvera qu'il est innocent (ce qui me fait dire que certains ont été inculpés et innocentés apres (parce qu'ils étaient vraiment innocents) ; ils ont refusé de reprendre leurs poste, dégouté par la défiance dont ils avaient fait l'objet). C’est exactement la procédure, lorsqu’un membre est mis en examen, il est suspendu à titre provisoire jusqu’à la fin de la procédure judiciaire ( en tout cas pour ces 2 obédiences). Pour revenir à cette affaire, on a quand même 3 militaires du rang de cercottes mis en examen, leurs profils me fait à des types qui ont trop regardé des films et qui ce sont fait manipuler par l’ex ponte de la dcri 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 25 mai 2021 Share Posté(e) le 25 mai 2021 On 5/24/2021 at 5:09 PM, rogue0 said: Il y aurait eu d'autres projets de contrat d'assassinat , donc un syndicaliste gênant dans l'Ain. (pour 75KE, c'est pas cher :/ ) Par rapport à des toxicos kosovars si si c'est super cher ... ... aujourd'hui des mecs montent sur des braquages à la con pour quelques centaines d'euros ... parfois juste pour le fun. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gallium Posté(e) le 6 juillet 2021 Share Posté(e) le 6 juillet 2021 Vous vous souvenez des courts métrages du FBI pour sensibiliser au contre espionnage ? Enfin, la DGSI commence à communiquer sur cette problématique : Le nouveau site de la DGSI fait de la prévention : https://www.dgsi.interieur.gouv.fr/la-dgsi-a-vos-cotes/contre-espionnage/sinformer/etre-jeune-et-vivre-sereinement-son-experience-a https://www.dgsi.interieur.gouv.fr/la-dgsi-a-vos-cotes/contre-espionnage/sinformer/lofficier-de-renseignement-et-ses-methodes Une petite animation : https://www.dgsi.interieur.gouv.fr/la-dgsi-a-vos-cotes/contre-espionnage/sinformer/piege-par-un-service-etranger Pour signaler : https://www.dgsi.interieur.gouv.fr/la-dgsi-a-vos-cotes/contre-espionnage/signaler 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Rob1 Posté(e) le 16 juillet 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 16 juillet 2021 Un autre article sur l'affaire des frères maçonniques - plantons de la DGSE tueurs à gages - pieds nickelés : https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/barbouzes-francs-macons-et-crimes-en-serie-plongee-dans-une-affaire-judiciaire-hors-normes_4605999.html Il balance quelques noms, et des détails sur les exécutants. Je pensais que ces derniers ne pouvaient pas être assez idiots pour croire qu'ils étaient en mission pour l'Etat, mais le contenu suggère que si - et qu'il y a d'autres de leurs potes plantons qui manquent sérieusement de discernement. Ce qui est plutôt inquiétant pour la sécurité de la DGSE (pour ne parler que de cet aspect). 2 1 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 28 août 2021 Share Posté(e) le 28 août 2021 Le 16/07/2021 à 18:23, Rob1 a dit : Un autre article sur l'affaire des frères maçonniques - plantons de la DGSE tueurs à gages - pieds nickelés : https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/barbouzes-francs-macons-et-crimes-en-serie-plongee-dans-une-affaire-judiciaire-hors-normes_4605999.html Il balance quelques noms, et des détails sur les exécutants. Je pensais que ces derniers ne pouvaient pas être assez idiots pour croire qu'ils étaient en mission pour l'Etat, mais le contenu suggère que si - et qu'il y a d'autres de leurs potes plantons qui manquent sérieusement de discernement. Ce qui est plutôt inquiétant pour la sécurité de la DGSE (pour ne parler que de cet aspect). En même temps un planton, tu lui demandes de vérifier des cartes d'identité, pas d'inventer l'eau chaude... Mon expérience c'est que dans la sécurité privée il y a bien quelques frustrés recalés au concours de police ou de pompier et chez les militaires on en trouve aussi qui se rêvait agent des forces spéciales mais que les différents filtres ont laissés caporal planton... généralement ce n'est pas pour rien. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 28 août 2021 Share Posté(e) le 28 août 2021 il y a 1 minute, Teenytoon a dit : En même temps un planton, tu lui demandes de vérifier des cartes d'identité, pas d'inventer l'eau chaude... Mon expérience c'est que dans la sécurité privée il y a bien quelques frustrés recalés au concours de police ou de pompier et chez les militaires on en trouve aussi qui se rêvait agent des forces spéciales mais que les différents filtres ont laissés caporal planton... généralement ce n'est pas pour rien. Hmm ça questionne quand même les filtres pour sélectionner les plantons de ce genre d'unité. ...surtout que je doute qu'il soit compliqué de trouver du vieux biffins CC1 pour assurer correctement ce genre de tache, et qui eux seraient où ils se situent... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 28 août 2021 Share Posté(e) le 28 août 2021 il y a 3 minutes, Polybe a dit : Hmm ça questionne quand même les filtres pour sélectionner les plantons de ce genre d'unité. ...surtout que je doute qu'il soit compliqué de trouver du vieux biffins CC1 pour assurer correctement ce genre de tache, et qui eux seraient où ils se situent... Un vieux cabo-chef je ne suis pas certain qu'il postule sur un poste de gardien d'entrée... Généralement ils ont bouffé suffisamment de tours de garde à l'entrée du régiment. Après, oui c'est sûr que la directrice qui dit que le caporal avait un problème et qu'ils devaient s'en débarrasser mais que ce n'étaient encore fait, ça laisse songeur pour un service de contre-espionnage. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) le 28 août 2021 Share Posté(e) le 28 août 2021 il y a 14 minutes, Teenytoon a dit : Un vieux cabo-chef je ne suis pas certain qu'il postule sur un poste de gardien d'entrée... Généralement ils ont bouffé suffisamment de tours de garde à l'entrée du régiment. Après, oui c'est sûr que la directrice qui dit que le caporal avait un problème et qu'ils devaient s'en débarrasser mais que ce n'étaient encore fait, ça laisse songeur pour un service de contre-espionnage. Pas forcément d'accord. Après ça dépend ce qu'on vend : du tour de service façon militaire ou du gardiennage façon privée. Non mais je pense qu'il y a un screening avant, pendant et après qui parait largement déficient en effet. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 4 octobre 2021 Share Posté(e) le 4 octobre 2021 Les barbouzes que la DGSE ... qui tuent pour 70 000 € ... A écouter et réécouter sur France Culture comme toujours ... https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/legende-et-crime-dans-le-milieu-du-coaching Quote Tous les coups sont permis A 55 ans, Marie-Hélène Dini s'est retrouvée entraînée dans une affaire inattendue. A la suite d'une sauvage agression, elle voit se multiplier autour d'elle d'étranges signes : une mystérieuse clio noire, des espions gantés et encapuchés, une longue perquisition, des ordres de mission de la DGSE, des contrats d'homicide... Une banale agression Un matin, Marie-Hélène est en retard, elle part en courant de chez elle. Elle croise, en bas de son immeuble, deux individus. Je passe à hauteur de ces deux personnes et là, je reçois un coup très violent sur la tête. J'ai sans doute perdu connaissance et je me réveille à terre en recevant des coups de pied dans le ventre et dans la tête. Marie-Hélène Les deux hommes s'enfuient avec son sac à main, à bord d'une clio noire. Marie-Hélène, elle, se relève tant bien que mal de cette agression : elle souffre d'un gros choc post-traumatique et est arrêtée pendant quinze jours. Malgré tout, elle tente de "continuer à avancer" et s'efforce de laisser derrière elle ce qu'elle prend pour un simple vol de sac à main. Mais plus tard, une clio noire réapparaît... Là, tout d'un coup, en sortant, je vois un attroupement de policiers autour d'une clio noire. La police a l'air très tendue. Ils sont au moins huit ou dix. Marie-Hélène Une tentative de meurtre Après avoir prévenu un des policiers de la coïncidence, elle se rend au travail, mais elle reste très préoccupée. Elle ne cesse d'appeler le commissariat de Créteil pour essayer de mieux expliquer son histoire. C'est seulement le lendemain, alors qu'elle est en plein déménagement, qu'elle recevra de nouvelles bribes d'informations. Je reçois un appel en numéro masqué. "Bonjour Madame Dini, c'est la police. Vous n'êtes pas à votre domicile ? On aimerait vous voir, on est devant chez vous." Marie-Hélène "Madame, il faudrait qu'on perquisitionne votre appartement". Je répond "Mais pourquoi ?" "Madame, vous avez été victime d'une tentative d'homicide.'' Marie Hélène Sans savoir ce qu'ils cherchent, Marie-Hélène assiste, sidérée, à la perquisition. Elle dure plus de quatre heures. L'équipe de policiers l'emmènent ensuite à la Brigade Criminelle, Quai des Orfèvres, pour prendre sa déposition. À ce moment là, je me dis que j'ai dû faire quelque chose sans m'en rendre compte. Je me sens clairement coupable. Je me demande vraiment si je vais en ressortir. Marie-Hélène Elle y subit un interrogatoire de plusieurs heures. C'est à cette occasion qu'elle apprend au détour d'une question, qu'elle est soupçonnée d'être une espionne du Mossad et qu'un contrat vise à la tuer... 1 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
ARMEN56 Posté(e) le 5 octobre 2021 Share Posté(e) le 5 octobre 2021 Le 04/10/2021 à 13:59, g4lly a dit : Les barbouzes que la DGSE connection à cette affaire ? https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/reseau-criminel-franc-macon-les-aveux-glacants-du-frere-templier 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. g4lly Posté(e) le 6 octobre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2021 Quote Réseau criminel franc-maçon : les aveux glaçants du "frère" Templier Un jeu de piste en forme de poupées russes. Les « missions » s’emboîtent. Sordides. Un assassinat. Deux autres tentatives. Il est aussi question d’un passage à tabac. Dans l’enquête sur le projet « d’élimination » d’une coach, mettant en cause des pieds nickelés de la DGSE, les policiers de la brigade criminelle vont de découvertes folles en découvertes folles. Un dossier déjà hors normes, sur fond de loge maçonnique et de services secrets… Deux personnages (1) y jouent les premiers rôles. Leurs procès-verbaux de garde à vue sont édifiants. Le premier est un flic à la retraite, ancien des services de renseignement. Daniel B. semble tout droit sorti d’un roman d’espionnage. Il évite le téléphone. Donne ses rendez-vous gare de Lyon ou porte Maillot, en tout cas toujours dans des hôtels ou des lieux publics. Chez lui, même son code de téléphone, 0007, ramène aux services secrets. Et sa vie privée aussi à des parfums de série noire. Les policiers de la brigade criminelle ont découvert que depuis une vingtaine d’années, le commandant B. partageait son temps entre deux compagnes… qui chacune ignorait l’existence de l’autre. Même en dehors du travail, Daniel B. devait jongler entre deux rôles. D’un côté l’homme marié, père de cinq enfants, et de l’autre, l’amant fidèle d’une femme qui pensait être la seule compagne de ce vieux flic toujours très mystérieux et occupé. « B. se confiait peu », ont conclu les policiers de la brigade criminelle après avoir entendu les deux compagnes qui sont l’une et l’autre tombées des nues… Une société de conseils référencée auprès des Nations Unies Né en 1954 à Agen, Daniel B. entre dans la police en 1975, comme inspecteur. D’abord aux renseignements généraux, puis à la DST, le service de lutte contre l’URSS, puis à la DCRI quand les services de renseignement extérieurs ont fusionné. Au sein de ces services, il travaille dans les unités en charge de la lutte contre les « groupes extrémistes » et dans des unités en charge des « politiques » et des affaires financières. À la retraite à partir de 2009, le commandant B. crée alors sa propre société de conseils, DB ressources. Depuis 2014, signe que l’ancien flic a aussi de l’entregent, DB ressources est référencée « expert en intelligence économique » pour le continent africain auprès des Nations Unies. Ce qui lui permet, selon ses dires, d’effectuer quelques missions discrètes « de recueil de renseignement » pour le compte de la DGSE, les services secrets français. Autre facette du personnage, Daniel B. est depuis une vingtaine d’années membre de la franc-maçonnerie au sein de la loge Athanor au grade de maître au « 1er degré de maîtrise ». C’est aussi via la maçonnerie qu’il dit communiquer avec la DGSE. « Par quel protocole ? » le questionnent les enquêteurs. « Un frère travaille à la DGSE et c’est à lui que je répercute les informations qu’il répercute à qui de droit », leur répond le commandant B… désignant comme « le frère de la DGSE » un homme en poste au Kosovo. Une relation d'emprise Le second personnage de cette affaire hors norme est lui aussi franc maçon. Frédéric V., ex-journaliste et communicant, est un ancien vénérable de la loge Athanor et il se présente comme « Templier ». Lui aussi œuvre aujourd’hui dans la sécurité et l’intelligence économique. Il navigue entre la France et Genève. « Un personnage extrêmement charismatique » dit de lui le commandant B. se décrivant même « sous son emprise ». « Mon très cher frère, je ne t’ai pas encore payé, mais cela va arriver. C’est ce genre de discours qu’il tient et qui me fait finir par accepter la mission suivante », a confié Daniel B. sur procès-verbal en évoquant ses relations avec « Maître V. »… et leur dizaine d’opérations communes, tout aussi édifiantes qu’illégales. À LIRE AUSSI :Militaires de la DGSE arrêtés : récit d'un "désastre" dans le saint des saints du renseignement français Au point de départ de cette enquête, il y a celle ayant visé Marie-Hélène Dini, une coach de Créteil en juillet dernier. L’histoire est connue. Le 24 juillet, deux hommes, dont le comportement paraît suspect à un voisin, sont arrêtés par une équipe du commissariat de Créteil en repérage devant le domicile de leur « cible ». Il s’agit de deux militaires affectés à la surveillance d’une base de la DGSE et qui se prétendent en « mission » officielle. Ils croient, disent-ils (l’enquête devra déterminer s’ils sont de bonne foi), que Marie-Hélène Dini est un agent du Mossad, les services secrets israéliens. Au-dessus des deux militaires, les enquêteurs remontent sur un opérationnel, un agent de sécurité du nom de Sébastien L., mais pendant plusieurs mois, la brigade criminelle bute sur le nom du commanditaire. Le commandant B. passe à table Jusqu’à ce 21 janvier dernier où les limiers de la « Crime » placent en garde à vue Daniel B., dont le nom est simplement apparu sur le téléphone de la compagne de Sébastien L. La prudence de sioux du commandant lui a probablement permis ces quelques mois de répit. Lors de la perquisition à son domicile, Daniel B. tente de jeter par son balcon 4 800 euros en liquide, mais à part ce comportement suspect, les enquêteurs n’ont, de prime abord, pas grand-chose contre lui. Sébastien L. ne l’a jamais mis en cause. Mais en garde à vue, le commandant B. va se mettre à table. Et dans les grandes largeurs ! Non seulement il admet avoir recruté l’équipe opérationnelle, mais il désigne « Frédéric V. » comme étant la personne qui lui a commandé en fait deux « contrats » contre Marie-Hélène Dini. Dans un premier temps, à l’automne 2019, il a eu pour mission de « la bousculer » pour lui voler son ordinateur. Puis il s’est agi est « d’aller plus loin ». « Qu’entendait Frédéric V. par "aller plus loin" ? » interrogent les policiers. « Les intentions de Frédéric étaient claires, réplique froidement Daniel B. Il fallait que cette personne soit exécutée mais que ça serait bien que cela ressemble à un accident ». « Vis-à-vis de votre passé dans la police, servir d’intermédiaire en vue de l’exécution d’une personne… Cela ne vous choque pas ? » lui font remarquer les enquêteurs. « Je suis mal à l’aise avec cela mais sur le moment… Ça pouvait m’amener de super contrats… Et Frédéric m’a dit que cette personne était gênante », se défend l’ancien policier des RG. Quote ... Un troisième homme Dans la foulée de cette première garde à vue, Frédéric V. est arrêté à son tour, mais il ignore encore tout de ce qu’a déclaré l’ex-commandant. Pendant de longues heures, il « chique », ce qui dans le jargon policier désigne quelqu’un qui nie jusqu’aux évidences. Puis « frère V. » se ravise. « Nous vous écoutons », lui disent les enquêteurs, l’invitant à commencer son récit. Il va durer plusieurs heures. « Je ne suis pas le commanditaire de cette affaire, car les demandes ont été faites par Jean-Luc B. », prévient Frédéric V. Entre en scène, un troisième homme, Jean-Luc B., un autre maçon de la loge Athanor, et qui est à la tête d’une école de coaching concurrente de celle de Marie-Hélène Dini. Frédéric V. raconte avoir été d’abord mandaté, à l’automne 2019, pour « qu’il se renseigne » sur Marie-Hélène Dini. Frédéric V. dit jouer les intermédiaires avec l’équipe opérationnelle du commandant B. Il est d’abord convenu du vol à l’arraché de l’ordinateur de la coach. « B. a dit OK », raconte Frédéric V qui se fait payer, via une fausse facture, 10 000 euros… La machine est en route. Une "neutralisation" à 70 000 euros En avril 2020, les deux maçons Frédéric et Jean-Luc se retrouvent dans le bureau de ce dernier, au sein de sa société Linkup. Jean-Luc B. se lance dans un long monologue contre Marie-Hélène Dini, qu’il accuse de vouloir « tuer le coaching »… « Il était fin énervé, raconte Frédéric. Et il m’a demandé ce que je pouvais faire ». Frédéric V. se tourne à nouveau vers le commandant B.. « J’ai demandé à Daniel ce qu’il pouvait faire de plus. Il a fini par me dire que l’on pouvait la neutraliser. » La phrase donne froid dans le dos. À la question des policiers de la « crime », Frédéric V. « imagine bien » ce que neutraliser veut dire. Fin avril, début mai 2020, il retourne voir Jean-Luc B. qui lui dit qu’il a « besoin de réfléchir ». Puis ce dernier lui demande « combien cela coûterait ». Le commandant B. assure qu’il a « une équipe pour le faire pour 50 000 euros », raconte « frère Frédéric ». Avec les frais et la TVA, il réclame 70 000 euros pour l’opération, « car sinon je savais que j’allais y laisser de l’argent », précise-t-il. Le « deal » a lieu dans une galerie marchande lyonnaise où les deux « frères » Frédéric et Jean-Luc déjeunent. Ce dernier dit : « OK pour 70 000 euros ». « Il m’a précisé qu’il fallait que ça soit fait avant l’été sans me dire pourquoi », précise Frédéric V. aux policiers. Ceux-ci veulent en avoir le cœur net : « Nous sommes d’accord que la finalité de cette entreprise était l’assassinat de Madame Dini ? » « Moi, je l’ai compris comme ça », admet le « frère Templier », décrivant une forme d’engrenage de la part de Jean-Luc B. contre une rivale en affaire. « Il s’est monté la tête et il était persuadé qu’elle était à la manœuvre sur tout » Édifiant. Iceberg criminel Placé à son tour en garde à vue, Jean-Luc B. commence par tout nier en bloc. Il se dit d’abord « sans voix » face à ces accusations. « Je n’ai jamais missionné V. », se défend-il. « Je n’ai jamais demandé à ce qu’on agresse et assassine… Je récuse tout ce qui est dit, c’est ridicule ». Puis, lui aussi, finit par se raviser. « Oui, j’ai accepté la proposition faite par V. de "neutralisation" de Marie-Hélène Dini. » Les policiers lui demandent ce qu’il entend par « intenter à ses jours » : « Sa mort ? », questionnent les enquêteurs. « Ben, oui voilà », leur répond sèchement Jean-Luc B. en clôturant ses aveux. Entre le commandant B., le « frère V » et le « commanditaire Jean-Luc B. », il est question « d’emprise » mutuelle de « relations illogiques », et « irrationnelles ». « Je suis dans une extrême confusion mentale », confesse Jean-Luc B. au terme de sa déposition, présentant ses « excuses » et réclamant une pause pour pouvoir répondre par la suite plus « sereinement ». Les policiers ne sont pas au bout de leurs surprises. Le projet d’assassinat de Marie-Hélène Dini n’est que la face immergée d’un iceberg criminel. Ce qui va suivre dépasse l’entendement… Une voiture incendiée Lors de sa garde à vue, Frédéric V. admet avoir effectué pour le compte de Jean-Luc B. d’autres missions très spéciales. En bisbille avec son ex-compagne, avec laquelle il a été longtemps associé, Jean-Luc B. réclame abord une surveillance de la messagerie interne de sa société. À sa demande, « frère Frédéric » s’en occupe et mandate un expert informatique. Puis Jean-Luc B. se plaint de sa belle-sœur, qui travaille elle aussi dans son entreprise. « Il m’a dit, elle, je lui ferais bien casser les dents tellement elle m’énerve » raconte « frère V. ». Selon ses dires, Jean-Luc B. « insiste » pour savoir s’il ne connaît pas « quelqu’un qui pourrait impressionner » sa belle-sœur. Entre à nouveau en scène le commandant B. « Il m'a dit en souriant à moitié : "On va lui faire sa voiture", raconte Frédéric V. Jean-Luc m’a dit on y va »… Le commandant et son équipe s’exécutent. Non seulement la voiture de la belle-sœur sera incendiée mais le feu se propagera à sa maison… « Je crois que Jean-Luc était content », se souvient froidement Frédéric V. devant des policiers. « Pour cette demande, vous a-t-il rémunéré ? » « Eh bien, je ne sais plus, je pense que oui, il a dû rajouter deux ou trois mille euros dans une facture. » "J'aimerais bien lui casser la gueule" Les enquêteurs veulent savoir s’il a d’autres choses « borderline » à leur communiquer. Frédéric V. réclame un aparté avec son avocat, puis revient dix minutes plus tard. « La situation est compliquée, commence-t-il. Ce n’est jamais très évident. Je fais du mieux que je peux ». Il est plus de vingt heures. Daniel appelait cela des « neutralisations », explique Frédéric V. d’entrée, avant d’évoquer « une problématique qui s’est posée pour une entreprise du côté d’Oyonnax dans l’Ain ». Dans ce département frontalier de la Suisse, Frédéric V. a fait la connaissance d’un couple d’entrepreneur, à la tête d’une société « d’injections de plastique pour des produits dans l’automobile ». En janvier 2020, il visite leur usine. La cheffe d’entreprise lui fait une première remarque : « On a un mec qui n’arrête pas de nous emmerder et qu’on ne peut pas virer ». Elle poursuit, à propos de son délégué CGT : « Parfois j’aimerais bien lui casser la gueule, qu’est-ce qu’il peut nous embêter... ». « Frère V. » assure avoir d’abord suggéré la voie du « management » et du « juridique », puis admet avoir proposé une solution plus radicale. ... Quote ... Un assassinat avorté Là encore, il consulte le commandant et « répercute ». Le couple d’entrepreneur, à l’entendre, prend un délai de réflexion d’une quinzaine de jours. « Ils ont dit qu’ils étaient OK pour faire quelque chose », raconte froidement V. aux policiers. « On est bien d’accord, lui font préciser les enquêteurs, que dans votre esprit cela équivalait à donner la mort ? ». « Oui, j’avais compris ça », admet-il, glacial à nouveau… Pour cet autre « contrat », le tarif est de 50 000 euros. On est en février 2020, à peu près à la même période que l’opération visant Marie-Hélène Dini. Frédéric V. réclame au couple de commanditaires la somme de 75 000 euros, qu’ils règlent « en totalité » admet-il. Mais en juillet 2020, après le fiasco de l’affaire Dini, l’opération visant le syndicaliste CGT de l’Ain est « arrêtée ». Frédéric V. admet que des « repérages avaient déjà été effectués au cours desquels l’équipe aurait même été contrôlée par la douane volante ». Un membre du commando ayant été atteint du coronavirus, l’opération aurait pris du retard… et le délégué syndical, qui n’en a jamais rien su, doit peut-être aujourd’hui la vie à ce contretemps. « Le monsieur est toujours en place », assure Frère V. aux policiers. Et les commanditaires ? « Quand j’ai dit que ça s’arrêtait, ils ne m’ont rien dit. » Et n’ont pas réclamé leur avance de fonds… « Souhaitez vous évoquer autre chose Monsieur V. ? » questionnent les enquêteurs après la découverte de cette autre affaire. L’intéressé souhaite un verre d’eau et… poursuit. Un pilote visé « Il faut que je me souvienne de l’année, dit Frère V. Je crois que c’était en 2016 », commence-t-il devant des policiers probablement médusés. Frédéric V. leur livre les clés d’une troisième affaire criminelle. C’est l’histoire d’un couple qui avait investi « plusieurs centaines de milliers d’euros dans une écurie de course automobile pour un pilote », dit-il. « Ils m’ont dit que cette personne les avait arnaqués de 200 000 euros je crois. » À l’entendre, les créanciers ne parviennent pas à se faire rembourser leur dette auprès de ce pilote de rallye. « Je me suis donc tourné vers notre ami B.lui demandant de retrouver la personne et son domicile ». Le commandant s’exécute et tombe sur une habitation à Levallois-Perret, « une résidence sécurisée », précise Frédéric V.. Selon lui, le créancier, un chef d’entreprise de Nancy, ravi de la découverte, exige « argent, comptes bancaires, et biens ». « J’ai donc demandé à Daniel B. s’il pouvait aller récupérer chez ce "pilote" ce qu’il avait sur lui. » "Boom, ils lui ont tiré dessus" La suite du récit est une nouvelle fois glaçante : « Daniel m’appelle et me dit : "Il faut qu’on se voie". Donc on se voit. Il me donne un ordinateur et me dit : "Tiens, c’est quelque chose qu’on a récupéré". Il me dit : "Il y a juste un problème". Ils ont buté le mec dans son garage »… Devant les policiers de la brigade criminelle, Frédéric V. détaille la scène racontée par le commandant B. : « Ils sont rentrés dans le garage, ils l’ont suivi et puis boom, ils lui ont tiré dessus.Je lui ai dit : "Ça ne va pas, c’est quoi ce truc ?" et il m’a dit : "Ben ça arrive." » Frédéric V. assure avoir ensuite paniqué et jeté l’ordinateur de la victime dans une poubelle. « Pouvez-vous nous communiquer le nom de ce pilote ? » interrogent les enquêteurs de la « crime ». La question est sobre… Frédéric V. leur livre le nom de Laurent Pasquali, puis l’identité du couple de créanciers, des médecins de Nancy, gérants d’un laboratoire d’analyses médicales, tout en précisant qu’ils ne « savent pas » que leur débiteur « a été tué ». D’ailleurs, pour des prestations « renseignements et investigations », Frère V. les a facturés de 12 000 euros, ce qui n’est pas le tarif « assassinat » de 75 000 euros ! Une surveillance commandée par un politique ? Ce 28 janvier, il est minuit cinquante quand les policiers mettent fin à cette hallucinante déposition de garde à vue du « frère Templier », commencée avec une tentative d’assassinat et qui se termine avec un autre projet d’assassinat plus un meurtre… Selon l’enquête policière, plusieurs autres opérations « borderline » sont à mettre à l’actif du tandem Frédéric V. et Daniel B. … Dans un rapport d’information en date du 1er février dont Marianne a eu connaissance, les enquêteurs de la « crime » recensent un total de huit infractions « distinctes » de l’affaire Dini. Selon ce rapport, en 2013, Henri Plagnol, maire sortant de Saint-Maur-des-Fossés et candidat à sa propre réélection aurait commandé à Frédéric V. des recherches et des surveillances sur son opposant Sylvain Berrios (*), par ailleurs en bisbille avec la propre compagne de Frédéric V. « Celui-ci aurait commandé une surveillance très rapprochée de Berrios avec pour finalité un "accident" sur sa personne », mentionne le rapport. Plainte pour agressions sexuelles Dans le même contexte en octobre 2016, Frère V. aurait orchestré l’agression Jean-François Le Hellocco, un soutien politique de Berrios. « Pendant 5 ans, il avait diffusé des horreurs sur ma compagne », s’est défendu V. devant les enquêteurs, admettant l’opération… Autre « mission borderline », en 2015, le tandem serait intervenu pour le compte d’une femme en instance de divorce pour monter une plainte « pour des faits d’agressions sexuelles » visant son mari. En 2018, le duo est aussi mandaté par un homme d’affaires corse installé à Courchevel pour « se renseigner » sur le père d’un champion de ski alpin français. La même année, toujours pour le compte de cet homme d’affaires corse, le commandant B. est sollicité pour obtenir un passeport diplomatique d’un pays africain contre 75 000 euros en espèces… Ramifications politiques « De manière générale, pour mener à bien ses investigations pour le compte de différents clients, Frédéric V. faisait appel aux services de plusieurs fonctionnaires de police pour des consultations de fichiers administratifs protégés », relèvent aussi les policiers de la brigade criminelle, ouvrant la voix à des enquêtes visant ces fonctionnaires. Dernière piste enfin, celle visant trois personnalités politiques qui auraient été rémunérées pour effectuer du « lobbying » pour la société Link up de Jean-Luc B.. Parmi elles, un ancien député socialiste du sud parisien qui aurait perçu 5 000 euros. « Je démens formellement. Je ne connais pas ces personnes », jure ce dernier à Marianne, pas franchement ravi d’apparaitre dans cette enquête. Tout comme la plupart des personnes citées ici et qui ont croisé le chemin des « trois frères » de la loge Athanor. Ils doivent désormais tous s’attendre à des auditions judiciaires. Y compris, « le frère de la DGSE »… (*) Contacté par Le Parisien, Me Jérôme Grand d'Esnon, l’avocat d’Henri Plagnol, a réagi par communiqué : « Mon client dément formellement avoir fait appel à qui que ce soit pour exercer une quelconque surveillance sur ses adversaires quels qu'ils soient au cours des nombreuses élections auxquelles il a pris part tout au long de sa carrière politique. » 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Rob1 Posté(e) le 6 octobre 2021 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 6 octobre 2021 Il y a 7 heures, g4lly a dit : Et sa vie privée aussi à des parfums de série noire. Les policiers de la brigade criminelle ont découvert que depuis une vingtaine d’années, le commandant B. partageait son temps entre deux compagnes… qui chacune ignorait l’existence de l’autre. Même en dehors du travail, Daniel B. devait jongler entre deux rôles. D’un côté l’homme marié, père de cinq enfants, et de l’autre, l’amant fidèle d’une femme qui pensait être la seule compagne de ce vieux flic toujours très mystérieux et occupé. Il y a du talent, là. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
christophe 38 Posté(e) le 6 octobre 2021 Share Posté(e) le 6 octobre 2021 il y a 39 minutes, Rob1 a dit : Il y a du talent, là. j'en ai connu au moins 2, des comme ça 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 10 octobre 2021 Share Posté(e) le 10 octobre 2021 Le 06/10/2021 à 18:53, christophe 38 a dit : j'en ai connu au moins 2, des comme ça Un ici. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Snapcoke Posté(e) le 10 octobre 2021 Share Posté(e) le 10 octobre 2021 Je suis le second ! 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Teenytoon Posté(e) le 12 octobre 2021 Share Posté(e) le 12 octobre 2021 Nan mais moi j'en ai connu un, je ne l'étais pas moi-même Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 18 octobre 2021 Share Posté(e) le 18 octobre 2021 Un officier du cabinet du ministre de la défense travailler pour les SR russes en 2017 : https://m.20minutes.fr/amp/a/3150631 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 18 octobre 2021 Share Posté(e) le 18 octobre 2021 (modifié) Il y a 11 heures, collectionneur a dit : Un officier du cabinet du ministre de la défense travailler pour les SR russes en 2017 : https://m.20minutes.fr/amp/a/3150631 Apparemment Bajolet s'est fait avoir par une question-piège dans le reportage diffusé hier Poutine, le maître du jeu. Il a tenté de rétropédaler aujourd'hui : Citation « En aucun cas ma réponse ne peut être considérée comme une confirmation de la réalité des allégations dont a fait état Mme Roux sur la présence d’un agent étranger dans le cabinet d’un ministre de l’époque », mais il ne dément pas l'info de France 5 pour autant... ce qui suggère qu'elle est probablement vraie. Cependant, des médias citent Mediapart qui dirait (je n'ai pas accès à l'article) que l'affaire était déjà connue, déjà sortie dans la presse, et implique le GRU. Je pense donc que c'est le même officier français arrêté dont on avait parlé il y a quelques temps... juste que jusqu'ici, on n'avait pas dit qu'il avait travaillé au cabinet du Mindef. Ajout de dernière seconde : Merchet émet lui l'hypothèse qu'il y aurait confusions entre plusieurs affaires : https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/taupe-russe-cabinet-drian-pas-si-vite-257209 Sinon dédicace spéciale à tous les médias qui ont cité ce commentaire du cabinet de Le Drian, aucun n'a pu s'empêcher d'ajouter un truc du genre : Citation « Sur le fond, le contre-espionnage français [une compétence que n’a pas la DGSE, elle relève de la direction générale de la sécurité intérieure, DGSI] travaille remarquablement et sait déjouer les tentatives des puissances étrangères qui souhaiteraient approcher les lieux de pouvoir. » Lol. Ils ne pouvaient pas prendre 5 secondes pour consulter cette page avant de taper leur article : https://www.dgse.gouv.fr/fr... Modifié le 18 octobre 2021 par Rob1 2 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rob1 Posté(e) le 18 octobre 2021 Share Posté(e) le 18 octobre 2021 C'est moi, ou l'interview de Bajolet a une subtile coupe vers 0min09, entre "en effet" et "quand j'étais directeur général..." ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 18 octobre 2021 Share Posté(e) le 18 octobre 2021 Il y a 3 heures, Rob1 a dit : Ils ne pouvaient pas prendre 5 secondes pour consulter cette page avant de taper leur article : https://www.dgse.gouv.fr/fr... Et pourtant... Il faut croire que DGSE et DGSI coopèrent. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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