Wallaby Posté(e) il y a 23 heures Share Posté(e) il y a 23 heures https://www.rfi.fr/fr/amériques/20251028-le-venezuela-dit-avoir-déjoué-un-complot-des-états-unis-après-l-arrivée-d-un-navire-américain-à-trinité-et-tobago Yvan Gil a déclaré dans un communiqué qu'il avait informé Trinité-et-Tobago d'une « opération sous faux drapeau », un jour après que le Venezuela a annoncé l'arrestation « d'un groupe de mercenaires » liés à l'agence de renseignement américaine. Caracas estime que la présence de l'USS Gravely est une « provocation » pouvant conduire à une « guerre ». Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) il y a 17 heures Share Posté(e) il y a 17 heures Il y a 5 heures, Wallaby a dit : https://www.rfi.fr/fr/amériques/20251028-le-venezuela-dit-avoir-déjoué-un-complot-des-états-unis-après-l-arrivée-d-un-navire-américain-à-trinité-et-tobago Yvan Gil a déclaré dans un communiqué qu'il avait informé Trinité-et-Tobago d'une « opération sous faux drapeau », un jour après que le Venezuela a annoncé l'arrestation « d'un groupe de mercenaires » liés à l'agence de renseignement américaine. Caracas estime que la présence de l'USS Gravely est une « provocation » pouvant conduire à une « guerre ». Donc le Venezuela a arrêté (où ?) une équipe de vénézueliens qui sous les ordres de a CIA s'apprêtait à attaquer un destroyer US à Trinidad & Tobago ? Cela parait douteux. Mais adroit. A la fin, tout le narratif pour justifier de manipulations et d'actions hybrides sera en place. Sachant que ça va certainement finir par arriver en vrai. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 9 heures Share Posté(e) il y a 9 heures https://www.economist.com/the-americas/2025/10/27/the-meaning-of-americas-vast-military-build-up-off-venezuela Il s'agit du plus important rassemblement de navires dans la région depuis la crise des missiles cubains, note le magazine The Atlantic. Les trois destroyers qui accompagnent le Ford pourraient lancer collectivement environ 180 missiles de croisière Tomahawk, estiment Mark Cancian et Chris Park, du groupe de réflexion CSIS à Washington. Des bombardiers B-1 et B-52, ainsi que des hélicoptères appartenant aux forces spéciales américaines, ont effectué des missions près des côtes vénézuéliennes. Il pourrait s'agir d'une tentative visant à intimider M. Maduro, ou à cartographier ses défenses aériennes, dont il s'est récemment vanté, ou les deux. Le 26 octobre, un destroyer américain a accosté à Trinité-et-Tobago, une nation insulaire située à seulement 11 km du Venezuela, dans le cadre de ce que les États-Unis ont qualifié d'exercice d'entraînement impliquant le Corps des Marines américains. Cela pourrait servir de couverture pour rapprocher les ressources navales des côtes. L'objectif de cette diplomatie de la canonnière reste flou. Jusqu'à présent, les différents conseillers de l'administration Trump ont adopté des approches divergentes à l'égard du Venezuela. Une possibilité serait que M. Trump cherche à renverser M. Maduro, peut-être à l'aide d'une opération des forces spéciales. (Le recours à des frappes aériennes à plus grande échelle ou à une invasion terrestre contre le régime reste peu probable.) M. Trump a publiquement reconnu avoir autorisé une campagne secrète de la CIA contre M. Maduro, qui permettrait à l'agence de mener des opérations meurtrières au Venezuela. Il est également possible que l'objectif soit d'exercer une pression telle sur M. Maduro que quelqu'un de son entourage proche ou des forces de sécurité se retourne contre lui. La récompense de 50 millions de dollars offerte par les États-Unis pour toute information menant à la capture de M. Maduro n'a encore convaincu personne. Mais le régime est sans aucun doute ébranlé. Il a levé une milice, renforcé les mesures de sécurité et préparé le terrain pour l'instauration de l'état d'urgence. Le fentanyl qui entre aux États-Unis est principalement produit au Mexique, et non au Venezuela. Dans une conférence donnée le mois dernier devant des généraux et amiraux américains, M. Hegseth a salué la guerre du Golfe de 1991 comme un modèle de « mission limitée avec des forces écrasantes et un objectif final clair » et a critiqué la « dérive de la mission » au Vietnam. Les frappes aériennes ponctuelles peuvent s'avérer inefficaces ; une guerre terrestre à grande échelle peut se transformer en bourbier. Quoi qu'il en soit, le chrono tourne désormais. Le Ford est un « actif à utiliser ou à perdre », note le CSIS, car le Pentagone sera réticent à maintenir l'un des navires de guerre les plus importants de la marine américaine en Amérique latine pendant une période prolongée, à moins que cela ne soit nécessaire. Il faudra au moins une semaine, voire plus, pour atteindre les Caraïbes. Cela dépendra de sa vitesse de navigation et de celle de ses escortes. Le déploiement dans les Caraïbes est l'un des deux indicateurs d'« attaque et d'invasion » identifiés par le CSIS. Le second serait la création de « villes de tentes » à Porto Rico, un territoire américain dans les Caraïbes, qui pourraient accueillir un grand nombre de soldats. Celles-ci ne sont pas apparues. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures il y a 6 minutes, Wallaby a dit : https://www.economist.com/the-americas/2025/10/27/the-meaning-of-americas-vast-military-build-up-off-venezuela Il s'agit du plus important rassemblement de navires dans la région depuis la crise des missiles cubains, note le magazine The Atlantic. Les trois destroyers qui accompagnent le Ford pourraient lancer collectivement environ 180 missiles de croisière Tomahawk, estiment Mark Cancian et Chris Park, du groupe de réflexion CSIS à Washington. Des bombardiers B-1 et B-52, ainsi que des hélicoptères appartenant aux forces spéciales américaines, ont effectué des missions près des côtes vénézuéliennes. Il pourrait s'agir d'une tentative visant à intimider M. Maduro, ou à cartographier ses défenses aériennes, dont il s'est récemment vanté, ou les deux. Le 26 octobre, un destroyer américain a accosté à Trinité-et-Tobago, une nation insulaire située à seulement 11 km du Venezuela, dans le cadre de ce que les États-Unis ont qualifié d'exercice d'entraînement impliquant le Corps des Marines américains. Cela pourrait servir de couverture pour rapprocher les ressources navales des côtes. L'objectif de cette diplomatie de la canonnière reste flou. Jusqu'à présent, les différents conseillers de l'administration Trump ont adopté des approches divergentes à l'égard du Venezuela. Une possibilité serait que M. Trump cherche à renverser M. Maduro, peut-être à l'aide d'une opération des forces spéciales. (Le recours à des frappes aériennes à plus grande échelle ou à une invasion terrestre contre le régime reste peu probable.) M. Trump a publiquement reconnu avoir autorisé une campagne secrète de la CIA contre M. Maduro, qui permettrait à l'agence de mener des opérations meurtrières au Venezuela. Il est également possible que l'objectif soit d'exercer une pression telle sur M. Maduro que quelqu'un de son entourage proche ou des forces de sécurité se retourne contre lui. La récompense de 50 millions de dollars offerte par les États-Unis pour toute information menant à la capture de M. Maduro n'a encore convaincu personne. Mais le régime est sans aucun doute ébranlé. Il a levé une milice, renforcé les mesures de sécurité et préparé le terrain pour l'instauration de l'état d'urgence. Le fentanyl qui entre aux États-Unis est principalement produit au Mexique, et non au Venezuela. Dans une conférence donnée le mois dernier devant des généraux et amiraux américains, M. Hegseth a salué la guerre du Golfe de 1991 comme un modèle de « mission limitée avec des forces écrasantes et un objectif final clair » et a critiqué la « dérive de la mission » au Vietnam. Les frappes aériennes ponctuelles peuvent s'avérer inefficaces ; une guerre terrestre à grande échelle peut se transformer en bourbier. Quoi qu'il en soit, le chrono tourne désormais. Le Ford est un « actif à utiliser ou à perdre », note le CSIS, car le Pentagone sera réticent à maintenir l'un des navires de guerre les plus importants de la marine américaine en Amérique latine pendant une période prolongée, à moins que cela ne soit nécessaire. Il faudra au moins une semaine, voire plus, pour atteindre les Caraïbes. Cela dépendra de sa vitesse de navigation et de celle de ses escortes. Le déploiement dans les Caraïbes est l'un des deux indicateurs d'« attaque et d'invasion » identifiés par le CSIS. Le second serait la création de « villes de tentes » à Porto Rico, un territoire américain dans les Caraïbes, qui pourraient accueillir un grand nombre de soldats. Celles-ci ne sont pas apparues. Autant pour le "président de la paix". Au cours du premier mandat cela avait été assez vrai et je pense que rien ne montre que Trump n'est plus un "outsider", un "étranger au jeu" que ce changement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures Il y a 8 heures, Polybe a dit : Donc le Venezuela a arrêté (où ?) une équipe de vénézueliens qui sous les ordres de a CIA s'apprêtait à attaquer un destroyer US à Trinidad & Tobago ? Ils voulaient refaire le coup du Maine en 1898 ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) il y a 8 heures Share Posté(e) il y a 8 heures il y a 1 minute, pascal a dit : Ils voulaient refaire le coup du Maine en 1898 ? Rigole pas ils en sont capable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) il y a 7 heures Share Posté(e) il y a 7 heures il y a une heure, nemo a dit : Autant pour le "président de la paix". Et il y a aussi beaucoup de remarques ironiques à faire sur le prix Nobel de la Paix, mouture 2025... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) il y a 1 heure Share Posté(e) il y a 1 heure Il y a 6 heures, Wallaby a dit : Et il y a aussi beaucoup de remarques ironiques à faire sur le prix Nobel de la Paix, mouture 2025... Bof ça a toujours été une vaste plaisanterie. Comme les prix "Nobel" de l'économie. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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