Wallaby Posté(e) mercredi à 00:06 Share Posté(e) mercredi à 00:06 https://www.rfi.fr/fr/amériques/20251028-le-venezuela-dit-avoir-déjoué-un-complot-des-états-unis-après-l-arrivée-d-un-navire-américain-à-trinité-et-tobago Yvan Gil a déclaré dans un communiqué qu'il avait informé Trinité-et-Tobago d'une « opération sous faux drapeau », un jour après que le Venezuela a annoncé l'arrestation « d'un groupe de mercenaires » liés à l'agence de renseignement américaine. Caracas estime que la présence de l'USS Gravely est une « provocation » pouvant conduire à une « guerre ». 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) mercredi à 06:02 Share Posté(e) mercredi à 06:02 Il y a 5 heures, Wallaby a dit : https://www.rfi.fr/fr/amériques/20251028-le-venezuela-dit-avoir-déjoué-un-complot-des-états-unis-après-l-arrivée-d-un-navire-américain-à-trinité-et-tobago Yvan Gil a déclaré dans un communiqué qu'il avait informé Trinité-et-Tobago d'une « opération sous faux drapeau », un jour après que le Venezuela a annoncé l'arrestation « d'un groupe de mercenaires » liés à l'agence de renseignement américaine. Caracas estime que la présence de l'USS Gravely est une « provocation » pouvant conduire à une « guerre ». Donc le Venezuela a arrêté (où ?) une équipe de vénézueliens qui sous les ordres de a CIA s'apprêtait à attaquer un destroyer US à Trinidad & Tobago ? Cela parait douteux. Mais adroit. A la fin, tout le narratif pour justifier de manipulations et d'actions hybrides sera en place. Sachant que ça va certainement finir par arriver en vrai. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mercredi à 14:18 Share Posté(e) mercredi à 14:18 https://www.economist.com/the-americas/2025/10/27/the-meaning-of-americas-vast-military-build-up-off-venezuela Il s'agit du plus important rassemblement de navires dans la région depuis la crise des missiles cubains, note le magazine The Atlantic. Les trois destroyers qui accompagnent le Ford pourraient lancer collectivement environ 180 missiles de croisière Tomahawk, estiment Mark Cancian et Chris Park, du groupe de réflexion CSIS à Washington. Des bombardiers B-1 et B-52, ainsi que des hélicoptères appartenant aux forces spéciales américaines, ont effectué des missions près des côtes vénézuéliennes. Il pourrait s'agir d'une tentative visant à intimider M. Maduro, ou à cartographier ses défenses aériennes, dont il s'est récemment vanté, ou les deux. Le 26 octobre, un destroyer américain a accosté à Trinité-et-Tobago, une nation insulaire située à seulement 11 km du Venezuela, dans le cadre de ce que les États-Unis ont qualifié d'exercice d'entraînement impliquant le Corps des Marines américains. Cela pourrait servir de couverture pour rapprocher les ressources navales des côtes. L'objectif de cette diplomatie de la canonnière reste flou. Jusqu'à présent, les différents conseillers de l'administration Trump ont adopté des approches divergentes à l'égard du Venezuela. Une possibilité serait que M. Trump cherche à renverser M. Maduro, peut-être à l'aide d'une opération des forces spéciales. (Le recours à des frappes aériennes à plus grande échelle ou à une invasion terrestre contre le régime reste peu probable.) M. Trump a publiquement reconnu avoir autorisé une campagne secrète de la CIA contre M. Maduro, qui permettrait à l'agence de mener des opérations meurtrières au Venezuela. Il est également possible que l'objectif soit d'exercer une pression telle sur M. Maduro que quelqu'un de son entourage proche ou des forces de sécurité se retourne contre lui. La récompense de 50 millions de dollars offerte par les États-Unis pour toute information menant à la capture de M. Maduro n'a encore convaincu personne. Mais le régime est sans aucun doute ébranlé. Il a levé une milice, renforcé les mesures de sécurité et préparé le terrain pour l'instauration de l'état d'urgence. Le fentanyl qui entre aux États-Unis est principalement produit au Mexique, et non au Venezuela. Dans une conférence donnée le mois dernier devant des généraux et amiraux américains, M. Hegseth a salué la guerre du Golfe de 1991 comme un modèle de « mission limitée avec des forces écrasantes et un objectif final clair » et a critiqué la « dérive de la mission » au Vietnam. Les frappes aériennes ponctuelles peuvent s'avérer inefficaces ; une guerre terrestre à grande échelle peut se transformer en bourbier. Quoi qu'il en soit, le chrono tourne désormais. Le Ford est un « actif à utiliser ou à perdre », note le CSIS, car le Pentagone sera réticent à maintenir l'un des navires de guerre les plus importants de la marine américaine en Amérique latine pendant une période prolongée, à moins que cela ne soit nécessaire. Il faudra au moins une semaine, voire plus, pour atteindre les Caraïbes. Cela dépendra de sa vitesse de navigation et de celle de ses escortes. Le déploiement dans les Caraïbes est l'un des deux indicateurs d'« attaque et d'invasion » identifiés par le CSIS. Le second serait la création de « villes de tentes » à Porto Rico, un territoire américain dans les Caraïbes, qui pourraient accueillir un grand nombre de soldats. Celles-ci ne sont pas apparues. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) mercredi à 14:26 Share Posté(e) mercredi à 14:26 il y a 6 minutes, Wallaby a dit : https://www.economist.com/the-americas/2025/10/27/the-meaning-of-americas-vast-military-build-up-off-venezuela Il s'agit du plus important rassemblement de navires dans la région depuis la crise des missiles cubains, note le magazine The Atlantic. Les trois destroyers qui accompagnent le Ford pourraient lancer collectivement environ 180 missiles de croisière Tomahawk, estiment Mark Cancian et Chris Park, du groupe de réflexion CSIS à Washington. Des bombardiers B-1 et B-52, ainsi que des hélicoptères appartenant aux forces spéciales américaines, ont effectué des missions près des côtes vénézuéliennes. Il pourrait s'agir d'une tentative visant à intimider M. Maduro, ou à cartographier ses défenses aériennes, dont il s'est récemment vanté, ou les deux. Le 26 octobre, un destroyer américain a accosté à Trinité-et-Tobago, une nation insulaire située à seulement 11 km du Venezuela, dans le cadre de ce que les États-Unis ont qualifié d'exercice d'entraînement impliquant le Corps des Marines américains. Cela pourrait servir de couverture pour rapprocher les ressources navales des côtes. L'objectif de cette diplomatie de la canonnière reste flou. Jusqu'à présent, les différents conseillers de l'administration Trump ont adopté des approches divergentes à l'égard du Venezuela. Une possibilité serait que M. Trump cherche à renverser M. Maduro, peut-être à l'aide d'une opération des forces spéciales. (Le recours à des frappes aériennes à plus grande échelle ou à une invasion terrestre contre le régime reste peu probable.) M. Trump a publiquement reconnu avoir autorisé une campagne secrète de la CIA contre M. Maduro, qui permettrait à l'agence de mener des opérations meurtrières au Venezuela. Il est également possible que l'objectif soit d'exercer une pression telle sur M. Maduro que quelqu'un de son entourage proche ou des forces de sécurité se retourne contre lui. La récompense de 50 millions de dollars offerte par les États-Unis pour toute information menant à la capture de M. Maduro n'a encore convaincu personne. Mais le régime est sans aucun doute ébranlé. Il a levé une milice, renforcé les mesures de sécurité et préparé le terrain pour l'instauration de l'état d'urgence. Le fentanyl qui entre aux États-Unis est principalement produit au Mexique, et non au Venezuela. Dans une conférence donnée le mois dernier devant des généraux et amiraux américains, M. Hegseth a salué la guerre du Golfe de 1991 comme un modèle de « mission limitée avec des forces écrasantes et un objectif final clair » et a critiqué la « dérive de la mission » au Vietnam. Les frappes aériennes ponctuelles peuvent s'avérer inefficaces ; une guerre terrestre à grande échelle peut se transformer en bourbier. Quoi qu'il en soit, le chrono tourne désormais. Le Ford est un « actif à utiliser ou à perdre », note le CSIS, car le Pentagone sera réticent à maintenir l'un des navires de guerre les plus importants de la marine américaine en Amérique latine pendant une période prolongée, à moins que cela ne soit nécessaire. Il faudra au moins une semaine, voire plus, pour atteindre les Caraïbes. Cela dépendra de sa vitesse de navigation et de celle de ses escortes. Le déploiement dans les Caraïbes est l'un des deux indicateurs d'« attaque et d'invasion » identifiés par le CSIS. Le second serait la création de « villes de tentes » à Porto Rico, un territoire américain dans les Caraïbes, qui pourraient accueillir un grand nombre de soldats. Celles-ci ne sont pas apparues. Autant pour le "président de la paix". Au cours du premier mandat cela avait été assez vrai et je pense que rien ne montre que Trump n'est plus un "outsider", un "étranger au jeu" que ce changement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
pascal Posté(e) mercredi à 14:27 Share Posté(e) mercredi à 14:27 Il y a 8 heures, Polybe a dit : Donc le Venezuela a arrêté (où ?) une équipe de vénézueliens qui sous les ordres de a CIA s'apprêtait à attaquer un destroyer US à Trinidad & Tobago ? Ils voulaient refaire le coup du Maine en 1898 ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) mercredi à 14:28 Share Posté(e) mercredi à 14:28 il y a 1 minute, pascal a dit : Ils voulaient refaire le coup du Maine en 1898 ? Rigole pas ils en sont capable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) mercredi à 15:57 Share Posté(e) mercredi à 15:57 il y a une heure, nemo a dit : Autant pour le "président de la paix". Et il y a aussi beaucoup de remarques ironiques à faire sur le prix Nobel de la Paix, mouture 2025... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
nemo Posté(e) mercredi à 22:04 Share Posté(e) mercredi à 22:04 Il y a 6 heures, Wallaby a dit : Et il y a aussi beaucoup de remarques ironiques à faire sur le prix Nobel de la Paix, mouture 2025... Bof ça a toujours été une vaste plaisanterie. Comme les prix "Nobel" de l'économie. 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) jeudi à 14:12 Share Posté(e) jeudi à 14:12 https://www.cbsnews.com/news/lindsey-graham-south-carolina-republican-face-the-nation-transcript-10-26-2025/ MARGARET BRENNAN : Mais il semble y avoir plusieurs problèmes liés à cette question. Je sais que vous avez personnellement occupé le poste de juge-avocat dans l'armée de l'air. Nous avons consulté le manuel du JAG : la légitime défense préventive utilisée pour contrer des menaces non imminentes est illégale en vertu du droit international. Donc, si nous ne sommes pas en guerre et que ces criminels présumés ne représentent aucune menace de violence imminente, le fait de tuer les personnes se trouvant sur ces bateaux puis d'éliminer un chef ne constitue-t-il pas potentiellement un crime de guerre ? SEN. GRAHAM : Non, pas du tout. MARGARET BRENNAN : Mais le trafic de cocaïne constitue-t-il une attaque armée contre les États-Unis ? C'est à cela que vous le comparez ? SEN. GRAHAM : Je dis qu'il existe de nombreuses lois en vertu de l'article 2, qui confère au président le pouvoir de protéger notre pays contre les menaces étrangères et intérieures. Était-il illégal pour Bush d'éliminer Ortega au Panama ? Était-il illégal pour Reagan d'envahir la Grenade pour empêcher l'influence cubaine de construire cette grande piste d'atterrissage ? Il existe de nombreux précédents qui justifient ses actions. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) jeudi à 17:24 Share Posté(e) jeudi à 17:24 Il y a 3 heures, Wallaby a dit : https://www.cbsnews.com/news/lindsey-graham-south-carolina-republican-face-the-nation-transcript-10-26-2025/ MARGARET BRENNAN : Mais il semble y avoir plusieurs problèmes liés à cette question. Je sais que vous avez personnellement occupé le poste de juge-avocat dans l'armée de l'air. Nous avons consulté le manuel du JAG : la légitime défense préventive utilisée pour contrer des menaces non imminentes est illégale en vertu du droit international. Donc, si nous ne sommes pas en guerre et que ces criminels présumés ne représentent aucune menace de violence imminente, le fait de tuer les personnes se trouvant sur ces bateaux puis d'éliminer un chef ne constitue-t-il pas potentiellement un crime de guerre ? SEN. GRAHAM : Non, pas du tout. MARGARET BRENNAN : Mais le trafic de cocaïne constitue-t-il une attaque armée contre les États-Unis ? C'est à cela que vous le comparez ? SEN. GRAHAM : Je dis qu'il existe de nombreuses lois en vertu de l'article 2, qui confère au président le pouvoir de protéger notre pays contre les menaces étrangères et intérieures. Était-il illégal pour Bush d'éliminer Ortega au Panama ? Était-il illégal pour Reagan d'envahir la Grenade pour empêcher l'influence cubaine de construire cette grande piste d'atterrissage ? Il existe de nombreux précédents qui justifient ses actions. Je pense que le qualificatif de "terroristes" pour ces narcos n'est juridiquement pas un hasard. 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) jeudi à 17:32 Share Posté(e) jeudi à 17:32 Il y a 3 heures, Wallaby a dit : Je dis qu'il existe de nombreuses lois en vertu de l'article 2, qui confère au président le pouvoir de protéger notre pays contre les menaces étrangères et intérieures. Était-il illégal pour Bush d'éliminer Ortega au Panama ? Était-il illégal pour Reagan d'envahir la Grenade pour empêcher l'influence cubaine de construire cette grande piste d'atterrissage ? Il existe de nombreux précédents qui justifient ses actions. en clair l'article 2 leur permet d'être au dessus de toute loi nationale et internationale... et puis aussi de la volonté des autres. Le problème de l'extra judiciaire, c'est à partir de quand et de quoi nous simple citoyens deviendront des cibles légitimes ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) jeudi à 17:57 Share Posté(e) jeudi à 17:57 il y a 22 minutes, rendbo a dit : en clair l'article 2 leur permet d'être au dessus de toute loi nationale et internationale... et puis aussi de la volonté des autres. Le problème de l'extra judiciaire, c'est à partir de quand et de quoi nous simple citoyens deviendront des cibles légitimes ? En réalité l'article 2 ne permet rien du tout. Il n'y a que le Congrès qui ait le pouvoir de déclarer la guerre. Le président est commandant en chef des armées uniquement si le Congrès a décidé de déclarer la guerre - et s'il y a une armée. Au départ il n'était pas prévu que les Etats-Unis auraient une armée permanente. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) jeudi à 17:58 Share Posté(e) jeudi à 17:58 il y a 1 minute, Wallaby a dit : En réalité l'article 2 ne permet rien du tout. Il n'y a que le Congrès qui ait le pouvoir de déclarer la guerre. Le président est commandant en chef des armées uniquement si le Congrès a décidé de déclarer la guerre - et s'il y a une armée. Au départ il n'était pas prévu que les Etats-Unis auraient une armée permanente. C'est justement là où, avec la notion d'opérations antidrogues, je me demande si ça ne joue pas sur le fait que ça n'est justement pas une guerre au sens légal du terme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) jeudi à 18:01 Share Posté(e) jeudi à 18:01 il y a 2 minutes, Polybe a dit : C'est justement là où, avec la notion d'opérations antidrogues, je me demande si ça ne joue pas sur le fait que ça n'est justement pas une guerre au sens légal du terme. Je fais entièrement confiance à Margaret Brennan sur ses recherches bibliographiques et son extrait du "manuel du JAG". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) jeudi à 19:52 Share Posté(e) jeudi à 19:52 https://fr.timesofisrael.com/machado-prix-nobel-de-la-paix-salue-les-realisations-militaires-disrael/ (18 octobre 2025) La nouvelle lauréate du prix Nobel de la paix, Maria Corina Machado, a fait savoir au Premier ministre Benjamin Netanyahu qu’elle avait apprécié sa prise de décision et ses actions déterminantes pendant la guerre et elle a rendu hommage aux réalisations d’Israël, a indiqué un communiqué qui a été émis par le bureau du Premier ministre. Machado a également dit qu’elle comprenait le combat que mène Israël contre l’axe du mal iranien, qui, selon elle, agit à la fois contre Israël et contre le peuple vénézuélien. https://www.aa.com.tr/en/life/nobel-peace-prize-winner-machado-voices-support-for-israel/3714406 (11 octobre 2025) La leader de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado, qui a remporté vendredi le prix Nobel de la paix, a déclaré que si elle était élue, elle transférerait l'ambassade de son pays de Tel Aviv à Jérusalem. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) hier à 13:17 Share Posté(e) hier à 13:17 https://www.thetimes.com/us/american-politics/article/trump-venezuela-news-war-0qtzp90vb (12 octobre 2025) Cependant, le simple fait qu'un radar vénézuélien ait pu repérer les chasseurs furtifs F-35 — conçus pour avoir « une capacité inégalée à échapper à la détection ennemie » — souligne les risques que prend le président Trump en déclarant la guerre à l'un des pays les mieux armés d'Amérique latine. Équipé d'intercepteurs sol-air russes S-300 et Buk-M2, le Venezuela a la capacité non seulement de voir venir une attaque, mais aussi d'abattre tout avion américain qui violerait son espace aérien, estiment certains experts militaires. « Ne faites pas d'erreur de calcul lorsque vous décidez d'attaquer militairement le peuple vénézuélien », a déclaré López. Certains analystes estiment que, compte tenu de l'intérêt de Trump pour les réserves pétrolières vénézuéliennes, Maduro pense pouvoir conclure un accord pour éviter la guerre et rester au pouvoir. « Je pense que le régime va probablement accorder aux États-Unis un plus grand contrôle sur les ressources naturelles du Venezuela », a déclaré Ramsey. « Cela inclut le pétrole et le gaz, mais aussi les minéraux essentiels et l'or. » Cependant, les faucons de l'administration américaine, menés par Marco Rubio, le secrétaire d'État américain, militent en faveur d'un changement de régime. Trump a rassemblé une force militaire importante dans les Caraïbes. Mais celle-ci n'est pas considérée comme suffisante pour lancer une invasion terrestre. Bref, comme Poutine au début de l'année de 2022 : ce n'est pas une guerre, ce n'est pas une invasion, c'est une "Opération Militaire Spéciale". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
herciv Posté(e) hier à 13:28 Share Posté(e) hier à 13:28 il y a 10 minutes, Wallaby a dit : Bref, comme Poutine au début de l'année de 2022 : ce n'est pas une guerre, ce n'est pas une invasion, c'est une "Opération Militaire Spéciale". Pour l'instant Trump montre ses muscles. On verra ensuite. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) hier à 13:44 Share Posté(e) hier à 13:44 Je suis très dubitatif sur les capacités de Caracas de repérer et d'abattre "tout avion américain". Les Américains ont suffisamment de missiles de croisière et de bombardiers pour démolir les radars et les sites de lancement, sans parler d'éventuelles actions spéciales au sol. A priori, ils auraient un bataillon de S-300VM (The Military Balance 2025 liste 12 lanceurs) a priori pour couvrir leur base d'El Sombrero (où sont stationnés leurs Su-30MKV), neuf lanceurs Buk-M2E et 44 S-125 Pechora-2M (du SA-3 bien modernisé), plus du MANPAD et de l'artillerie. Ça fait court. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) hier à 14:02 Share Posté(e) hier à 14:02 il y a 43 minutes, Wallaby a dit : https://www.thetimes.com/us/american-politics/article/trump-venezuela-news-war-0qtzp90vb (12 octobre 2025) Cependant, le simple fait qu'un radar vénézuélien ait pu repérer les chasseurs furtifs F-35 — conçus pour avoir « une capacité inégalée à échapper à la détection ennemie » — souligne les risques que prend le président Trump en déclarant la guerre à l'un des pays les mieux armés d'Amérique latine. Équipé d'intercepteurs sol-air russes S-300 et Buk-M2, le Venezuela a la capacité non seulement de voir venir une attaque, mais aussi d'abattre tout avion américain qui violerait son espace aérien, estiment certains experts militaires. « Ne faites pas d'erreur de calcul lorsque vous décidez d'attaquer militairement le peuple vénézuélien », a déclaré López. Certains analystes estiment que, compte tenu de l'intérêt de Trump pour les réserves pétrolières vénézuéliennes, Maduro pense pouvoir conclure un accord pour éviter la guerre et rester au pouvoir. « Je pense que le régime va probablement accorder aux États-Unis un plus grand contrôle sur les ressources naturelles du Venezuela », a déclaré Ramsey. « Cela inclut le pétrole et le gaz, mais aussi les minéraux essentiels et l'or. » Cependant, les faucons de l'administration américaine, menés par Marco Rubio, le secrétaire d'État américain, militent en faveur d'un changement de régime. Trump a rassemblé une force militaire importante dans les Caraïbes. Mais celle-ci n'est pas considérée comme suffisante pour lancer une invasion terrestre. Bref, comme Poutine au début de l'année de 2022 : ce n'est pas une guerre, ce n'est pas une invasion, c'est une "Opération Militaire Spéciale". il y a 17 minutes, Ciders a dit : Je suis très dubitatif sur les capacités de Caracas de repérer et d'abattre "tout avion américain". Les Américains ont suffisamment de missiles de croisière et de bombardiers pour démolir les radars et les sites de lancement, sans parler d'éventuelles actions spéciales au sol. A priori, ils auraient un bataillon de S-300VM (The Military Balance 2025 liste 12 lanceurs) a priori pour couvrir leur base d'El Sombrero (où sont stationnés leurs Su-30MKV), neuf lanceurs Buk-M2E et 44 S-125 Pechora-2M (du SA-3 bien modernisé), plus du MANPAD et de l'artillerie. Ça fait court. Non mais c'est clairement ridicule. Déjà de base. Mais si en plus on corrèle au fait que l'on parle des USA, et qu'on a les RETEX iraniens et ukrainiens, faut redescendre sur terre. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) hier à 14:16 Share Posté(e) hier à 14:16 (modifié) https://www.liberation.fr/international/amerique/operation-detournement-davion-contre-maduro-comment-les-etats-unis-ont-rate-leur-coup-20251028_6SAS6OOC2JBRXFMQAACBCBNYGY/ "Un agent de Washington a tenté de corrompre le pilote personnel du président vénézuélien, accusé de narcotrafic, dans l’objectif de faire atterrir l’appareil officiel sur un territoire où il pourrait être appréhendé, a révélé Associated Press ce mardi 28 octobre." Je note dans cette vidéo que les B1 ont bien violé l'espace aérien du Venezuela, avec ce qu'Ate semble identifier comme une passe de tir simulé. Effectivement, je le rejoins, quand ce sont les Russes... Modifié hier à 14:23 par Polybe Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pol Posté(e) hier à 14:22 Share Posté(e) hier à 14:22 1 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) hier à 14:24 Share Posté(e) hier à 14:24 il y a 35 minutes, Ciders a dit : Je suis très dubitatif sur les capacités de Caracas de repérer et d'abattre "tout avion américain". Les Américains ont suffisamment de missiles de croisière et de bombardiers pour démolir les radars et les sites de lancement, sans parler d'éventuelles actions spéciales au sol. C'est dans l'hypothèse où les Américains seraient tentés par une opération limitée, sans détruire au préalable les défenses aériennes : https://www.thetimes.com/us/american-politics/article/trump-venezuela-news-war-0qtzp90vb (12 octobre 2025) « Le déploiement n'est pas suffisamment important pour mener une invasion terrestre », a déclaré Ramsey. Au lieu de cela, Trump pourrait envisager d'utiliser des F-35 pour frapper des cibles au Venezuela, peut-être en détruisant un campement dans la jungle utilisé par les cartels à la frontière avec la Colombie. « Si vous frappez un camp d'entraînement des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) situé dans une région reculée à la frontière entre le Venezuela et la Colombie, vous frappez probablement une cible dont le gouvernement Maduro se moque. Ils feront une protestation symbolique, mais ils ne réagiront probablement pas beaucoup. Les victimes seront très probablement des guérilleros », a déclaré Ryan Berg, responsable de l'initiative « L'avenir du Venezuela » au Center for Strategic and International Studies. Cependant, voler dans un espace aérien contesté comporte des risques. Plus tôt cette année, un pilote de F-35 a dû effectuer une manœuvre d'évitement pour échapper à un missile sol-air tiré par les rebelles houthis au Yémen, un incident qui a mis en évidence les dangers liés au combat contre des défenses aériennes même rudimentaires. Compte tenu des risques, l'armée américaine pourrait choisir d'utiliser des missiles de croisière Tomahawk tirés par ses trois destroyers et son sous-marin de classe Los Angeles dans la mer des Caraïbes. Les camps d'entraînement de la guérilla à la frontière avec la Colombie pourraient être pris pour cible par des missiles Tomahawk, mais Trump pourrait également être tenté de détruire les défenses aériennes côtières du Venezuela et d'autres infrastructures militaires plus proches de Caracas, ce qui permettrait aux F-35 d'opérer sans opposition. « Nous disposons de plusieurs types de missiles qui pourraient être lancés depuis certains destroyers à une distance sûre du Venezuela, afin qu'aucun membre du personnel américain ne soit mis en danger », a déclaré Berg. « Je pense que les cibles elles-mêmes en diront long sur leurs intentions. S'ils se rapprochent de Caracas et commencent à frapper des installations militaires, ce sera probablement le meilleur indicateur qu'il s'agit bien d'une opération visant à renverser le régime. » Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) hier à 14:41 Share Posté(e) hier à 14:41 il y a 36 minutes, Polybe a dit : et qu'on a les RETEX iraniens La comparaison avec l'Iran est intéressante dans le sens où Netanyahou avait promis un changement de régime, et ça n'a pas marché. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ciders Posté(e) hier à 15:00 Share Posté(e) hier à 15:00 il y a 33 minutes, Wallaby a dit : C'est dans l'hypothèse où les Américains seraient tentés par une opération limitée, sans détruire au préalable les défenses aériennes : https://www.thetimes.com/us/american-politics/article/trump-venezuela-news-war-0qtzp90vb (12 octobre 2025) « Le déploiement n'est pas suffisamment important pour mener une invasion terrestre », a déclaré Ramsey. Au lieu de cela, Trump pourrait envisager d'utiliser des F-35 pour frapper des cibles au Venezuela, peut-être en détruisant un campement dans la jungle utilisé par les cartels à la frontière avec la Colombie. « Si vous frappez un camp d'entraînement des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) situé dans une région reculée à la frontière entre le Venezuela et la Colombie, vous frappez probablement une cible dont le gouvernement Maduro se moque. Ils feront une protestation symbolique, mais ils ne réagiront probablement pas beaucoup. Les victimes seront très probablement des guérilleros », a déclaré Ryan Berg, responsable de l'initiative « L'avenir du Venezuela » au Center for Strategic and International Studies. Cependant, voler dans un espace aérien contesté comporte des risques. Plus tôt cette année, un pilote de F-35 a dû effectuer une manœuvre d'évitement pour échapper à un missile sol-air tiré par les rebelles houthis au Yémen, un incident qui a mis en évidence les dangers liés au combat contre des défenses aériennes même rudimentaires. Compte tenu des risques, l'armée américaine pourrait choisir d'utiliser des missiles de croisière Tomahawk tirés par ses trois destroyers et son sous-marin de classe Los Angeles dans la mer des Caraïbes. Les camps d'entraînement de la guérilla à la frontière avec la Colombie pourraient être pris pour cible par des missiles Tomahawk, mais Trump pourrait également être tenté de détruire les défenses aériennes côtières du Venezuela et d'autres infrastructures militaires plus proches de Caracas, ce qui permettrait aux F-35 d'opérer sans opposition. « Nous disposons de plusieurs types de missiles qui pourraient être lancés depuis certains destroyers à une distance sûre du Venezuela, afin qu'aucun membre du personnel américain ne soit mis en danger », a déclaré Berg. « Je pense que les cibles elles-mêmes en diront long sur leurs intentions. S'ils se rapprochent de Caracas et commencent à frapper des installations militaires, ce sera probablement le meilleur indicateur qu'il s'agit bien d'une opération visant à renverser le régime. » Oui donc on en reviendrait à la trilogie mythique "Tomahawk/CNN/communiqué triomphant à des années-lumières de la réalité du terrain". C'était bien la peine de se moquer de Clinton et d'Obama... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Polybe Posté(e) hier à 15:01 Share Posté(e) hier à 15:01 il y a 18 minutes, Wallaby a dit : La comparaison avec l'Iran est intéressante dans le sens où Netanyahou avait promis un changement de régime, et ça n'a pas marché. Et tu peux arrêter de faire semblant de ne pas comprendre ce dont on parle. La DSA venezuelienne est redoutable pour les armées US. Donc non, puisque même là où des systèmes équivalents sont employés, ça n'arrête pas les US. Et non, je n'ai pas dit que c'était sans difficulté. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Veuillez vous connecter pour commenter
Vous pourrez laisser un commentaire après vous êtes connecté.
Connectez-vous maintenant