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Ici on cause MBT ....


Akhilleus

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Massacre en vue.

Avec au moins une explication pour les néophytes des 1,2 M€ annoncés ou du chiffre de 100 XL résiduels :

La prochaine marche pourrait nous faire passer la barre des 100 - 96 exactement. Car la question qui se pose aujourd'hui est celle de la revalorisation des chars les plus anciens, soit 150. Si l'on veut les maintenir à niveau (protection, electronique), cela va couter 1,2 milliards... La tentation est donc de ne conserver que les derniers modèles, la série 21. Ils sont 96. On passerait donc mécaniquement à deux seuls régiments de Leclerc, contre quatre aujourd'hui.

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Cet entretien a déjà été posté? http://alliancegeostrategique.org/2012/06/13/quels-engagements-pour-la-cavalerie-entretien-avec-charles-maisonneuve/

Entretien avec Charles Maisonneuve, officier de réserve dans l’Arme Blindée Cavalerie (ABC), ancien journaliste spécialiste des questions de Défense et directeur de la communication externe de Renault Trucks Defense (RTD), auteur du livre Les combats de la cavalerie blindée (chez Economica).

Quels enseignements tirez-vous des dix dernières années d’engagement particulièrement riches, mais discrets, de la cavalerie blindée française ?

Comme l’illustrent les différentes situations décrites dans mon ouvrage, le premier enseignement est celui du taux d’engagement élevé des unités de la Cavalerie Blindée. Engagées généralement au sein de Sous-Groupements Tactiques InterArmes (S/GTIA) à dominante Infanterie, ces unités sont souvent noyées dans la masse et leur action n’apparait pas forcément au premier plan dans les médias, spécialisées ou non. Ce qui, après tout, est normal puisque les fantassins fournissent généralement l’effort principal. Proportionnellement moins nombreuses en termes de personnels déployés ou d’engins déployés, les unités de Cavalerie illustrent, par les effets délivrés, pourtant une certaine « cost effective approach ». Peu d’hommes, peu de tubes et peu d’engins mais des effets non négligeables.

Le second enseignement est celui de la diversité des formes d’engagement, généralement dans des situations de crises hors-normes, au sens premier du terme, c’est à dire hors de la normalité. Sans traiter les cas bien particuliers des unités de cavalerie spécialisées dans le renseignement, le 2ème Régiment de Hussards (RH) et le 13ème Régiment de Dragons Parachutistes (RDP), les autres unités ont été amenés à offrir un panel large de services. En plus de capacités de manœuvre, leur action a souvent conduit à casser l’adversaire, en particulier via ses canons de 105 mm, et alors même que ces dernières années, nous avons eu tendance à sous-estimer cette adversaire. En Afghanistan, les mouvements des pelotons ont servi à leurrer l’adversaire, à appuyer en tir direct ou pour l’observation à longue distance la progression des fantassins. L’action du 1er Régiment de Cuirassiers à Abidjan en novembre 2004 est aussi illustrative de ces capacités spécifiques de la cavalerie blindée. Deux pelotons et une section d’infanterie, soit cinq ERC-90 Sagaie, trois VAB et six P4, feront face à une foule plus ou moins hostile d’environ 5000 personnes. Pour garantir la sécurité des approches du camp militaire français, le commandant d’unité traitera cette foule comme une colonne de blindés de l’ennemi générique de la Guerre Froide. En usant d’un niveau de force au plus juste, il réussira à l’accrocher, l’entraîner, la freiner puis contre-attaquer et enfin la repousser.

Vous soulignez également l’importance de la complémentarité interarmes lors de l’engagement des unités ?

Oui c’est exact. Même si des efforts dans ce domaine seront toujours à faire, cette complémentarité est pleinement intégrée par les jeunes cadres, lieutenants et capitaines, que j’ai interrogé pour rédiger cet ouvrage. Cela a été le cas avec l’Infanterie au Tchad et en Afghanistan, avec le Génie pour le contrôle d’axes en Afghanistan ou encore avec l’ALAT en Côte d’Ivoire pour éclairer la progression de colonnes de blindés. Or, si les feux de la Cavalerie peuvent sembler en concurrence avec d’autres systèmes, c’est à la fois leur spécificité et leur complémentarité qui sont à souligner. En manœuvrant, la Cavalerie a la capacité de suivre pas à pas la progression des fantassins. Elle peut délivrer un tir vraiment direct, à la différence de systèmes d’artillerie tirant généralement avec des trajectoires courbes. Ces tirs se font de plus quasiment immédiatement, à la différence, par exemple, d’une demande d’appui-feu aérien.

Quelles sont les principales menaces pesant actuellement sur le futur de la Cavalerie Blindée ?

La première menace est la mise au rebut d’une grande partie des chars Leclerc. Seuls les 96 plus récents, ceux de la dernière génération ou série 21, pourraient être conservés. Les 154 autres pourraient être mis sous cocon ou vendus. Le prix de la rénovation de ces chars, environ 1,2 milliards en € est clairement un frein pour les décideurs alors que toutes les sources d’économies possibles sont actuellement recherchées. Néanmoins, ce passage sous le seuil de 100 chars entrainerait une réduction de la visibilité de cet armement et accréditerait encore un peu plus l’impression que le char est un dinosaure.

La seconde menace est celui du lancement qui se fait encore attendre de l’EBRC (Engin blindé de reconnaissance et de combat) censé remplacer la gamme médiane des véhicules de la Cavalerie, les AMX-10 RC et les ERC-90 Sagaie. Les premières livraisons étaient attendues pour 2019 et le développement d’un tel programme prend environ 10 ans.  Avec aujourd’hui au moins trois années de retard dans son lancement, il existe un risque de pertes de capacités dans ce segment. La revalorisation non complète des AMX 10-RC et des ERC-90 Sagaie ajoute des motifs de craintes. Les ERC-90 Sagaie quitteront-elles vraiment les forces prépositionnées en Afrique en 2014 comme prévues ? Pour être remplacés par quoi ?

Troisièmement, la question de la revalorisation des VBL est en suspens. Elle aurait dû être lancée en 2012 mais les budgets ne sont pas arrivés. Or, la Cavalerie détient 800 des 1600 VBL en dotation dans l’armée de Terre française. Sans VBL, elle perd sa capacité d’investigation de chacun de ses escadrons et sa capacité de renseignement de contact pour ses Escadrons d’Eclairage et d’Investigation (EEI) de ses brigades interarmes. Et sans investigation, les unités sont aveugles débouchant sur une perte nette d’efficacité.

Au-delà des équipements, il existe sans doute aussi des menaces sur le format ?

Effectivement. La réduction possible du format de l’armée de Terre entrainera certainement, et de manière proportionnelle, une baisse du nombre d’étendards. La chute est déjà terrible quand on s’intéresse à une période assez longue : de 78 régiments en 1959, il est vrai période de la Guerre Froide et de la Guerre d’Algérie, la Cavalerie française est passée à 11 régiments aujourd’hui. Ce chiffre est particulièrement connoté historiquement puisqu’il s’agit du nombre de régiments autorisés dans l’Armée d’Armistice après juin 1940. Une Cavalerie Blindée diminuée à l’extrême représente des risques de sclérose : incapacité à générer des idées nouvelles,  fuite des cerveaux et impossibilité  de projeter dans la durée des unités (perte de savoir-faire).

Théâtre majeur et prioritaire de l’armée de Terre, l’Afghanistan est-elle un point de sur-focalisation pour la Cavalerie Blindée ?

La page de l’Afghanistan sera sans doute plus facilement tournée par la Cavalerie que par d’autres armes, en particulier l’Infanterie, employée à un très haut niveau. Mais d’une façon générale, je ne suis pas inquiet pour le niveau d’engagement. Depuis 30 ans, une crise en chasse une autre depuis des années et, à chaque fois, il est nécessaire de s’y adapter. Ce qu’il faut relever, c’est la capacité globale d’adaptation de l’Armée de Terre. Presque à l’excès. D’ailleurs, ces crises montrent que certains enseignements ont été trop vite oubliés. Les mêmes situations tactiques se répètent à quelques années d’intervalles, et les leçons n’ont pas été intégrées.

Avec de tels coûts et un tel besoin d’économies, les capacités lourdes de la Cavalerie Blindée méritent-elles d’être conservées ?

Les coûts d’acquisition et d’exploitation des parcs pèsent sur les choix militaires et politiques qui sont et seront faits quant aux futurs formats des armées. C’est particulièrement le cas pour le char Leclerc. Or, la baisse possible de cette composante lourde est un pari dangereux sur l’avenir alors que dans le monde, les programmes de chars lourds se multiplient, des modernisations sont lancées, des chars lourds sont visibles dans toutes les grandes crises récentes (Libye, Géorgie, etc.). La capacité de dissuasion conventionnelle des chars Leclerc au Liban a été indéniable et a été un véritable signal politique comme le montre leur action en 2007 aux mains des militaires du 501-503ème Régiment de Chars de Combat (RCC). De plus, et alors que les faiblesses infantiles de ce programme sont enfin dépassées, il serait dommage de se priver d’un système conduit à maturité. L’arrivée cette année de l’obus canister (obus à effet canalisé) et de l’obus à uranium appauvri en 2013 offrira de plus de nouvelles capacités non négligeables.

Aujourd’hui, la technologie ne viendra-t-elle pas à bout de l’esprit cavalier que vous décrivez ?

En effet, la Cavalerie est au moins un engin blindé qu’un esprit fait de manœuvre, de vitesse, de prise de risques calculés. Dans cette optique, la technologie doit être perçue avant tout comme une source d’opportunités pour agresser, observer, identifier, etc. Ainsi, la Numérisation de l’Espace de Bataille (NEB) et ses différents systèmes selon les niveaux (SIC, SIR et SIT) représente une plus value importante, en particulier pour les Cavaliers. Habitués à avoir des pions dispersés pour contrôler l’espace, ils peuvent encore plus facilement grâce à la NEB rassembler tous leurs éléments en un point pour frapper avec un maximum d’effets, une fois l’ennemi repéré. Il devient nettement plus simple à la fois couvrir et de frapper, deux caractéristiques bien ancrées dans l’esprit de la Cavalerie.

Mais, elle n’est qu’un outil au service de compétences. C’est pour cela que le maintien des écoles d’Armes, et en particulier de l’Ecole de Cavalerie, est absolument nécessaire. Aujourd’hui, l’asymétrie dans les opérations n’est pas forcément là où nous la croyons. Elle n’est pas foncièrement technologique. En Côte d’Ivoire, la Cavalerie a dû faire face à un bombardement de Sukhoï 25, les bandes armées utilisaient des systèmes de communication plus élaborés que les siens, etc. Ce différentiel technologique limité doit alors être contrebalancé par une asymétrie dans la maîtrise des compétences tactiques, techniques et humaines. Les écoles d’armes et les centres d’entraînement apportent cet enseignement vital qui permettent de maîtriser ses engins, de savoir les utiliser et de souder les unités. Dans l’environnement des opérations d’aujourd’hui, et sans aucun doute de demain, et alors que nos unités sont numériquement inférieures, ce sont bien ces compétences qui primeront.

Les dix dernières années d’engagements montrent la place prépondérante de l’ingéniosité tactique des personnels de la cavalerie, en particulier celui des cadres, pas seulement celui des officiers, mais aussi celui des sous-officiers, chefs d’engins, etc. La cavalerie blindée a opéré à la fois sur des théâtres où elle est naturellement à l’aise, très ouverts et peu compartimentés, théâtres qu’elle pourrait d’ailleurs retrouver plus tard, notamment en Afrique, mais aussi sur des théâtres plus segmentés, plus complexes (montagnes, villes, etc.). Des règles d’engagement particulièrement limitatives, la complexité des situations et un adversaire coriace ont obligé des prises de décisions forgées par l’entraînement et la maîtrise de capacités techniques et tactiques qui ont permis de se tirer de mauvaises passes. Comme le dit le général Yakovleff dans la préface du livre « Si nos chars et blindés avaient été habités par des mollasons, ils serviraient aujourd’hui de pots de fleur, à Abidjan ou Abéché ».

Quels sont à l’heure actuelle les grands enjeux industriels qui touchent l’ABC ?

L’avenir de la Cavalerie française représente un marché substantiel pour les industriels. Dans la prochaine décennie, il s’agira de développer et produire 296 EBRC et peut être 800 VBAE (Véhicule Blindé d’Aide à l’Engagement). Des chiffres qui paraissent importants mais qui sont néanmoins sujets à caution dès lors que l’on sait que l’armée de Terre représente environ 20% du budget d’équipements des forces armées françaises et seulement 6% des PEA (programmes d’études amont)…  Et pourtant, il n’est plus possible de vivre sur la génération précédente aura bientôt une quarantaine d’année ! l’AMX 10-RC et l’ERC-90 Sagaie ont été lancés à la fin des années 70. Il devient urgent de lancer la génération suivante.

Pour garantir une même efficacité, il est nécessaire de conserver une boîte à outils aussi diversifiée afin de répondre aux différents niveaux d’engagement. Entre des forces légères d’investigation, une composante médiane et une capacité lourde de dissuasion conventionnelle, la Cavalerie peut ainsi répondre aux différents scénarios. Cette articulation, avec des proportions qui pourraient être à modifier par rapport à aujourd’hui, est à conserver pour garantir la crédibilité opérationnelle. Cette diversité est une force  mais aussi faiblesse. C’est vrai aussi pour l’armée de Terre. Il est difficile d’expliquer pourquoi tant d’écoles d’armes différentes sont nécessaires, tant de véhicules différents garantissent le succès tactique. Cette disparité est pourtant une véritable richesse.

Propos recueillis par F. de St V. / Mars Attaque

Cet entretien est publié simultanément dans le Hors-série n°24 de DSI (cf. le sommaire)

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La situation industrialo-tactique* du char de combat est encore pire que celle de l'avion de chasse. Ainsi, s'il est possible d'utiliser une arme coûtant approximativement 1 centième du prix d'un chasseur pour avoir de bonnes chances de l'abattre (dans des situations tactiques "normales"), une arme ne coutant que 1 millième du prix du char suffit...

Je précise que je ne suis pas en train de plaider pour l'abandon du char lourd. :-[

* ce concept vise à mettre en évidence la facilité (ou la difficulté) économique à détruire un équipement militaire. Ce concept ne suffit bien sûr pas à arbitrer sur le devenir de tel ou tel programme car il ne prend pas en compte tous les aspects (considérations tactiques et opérationnelle, valeur de la cible à protéger ou détruire...), mais je pense qu'il est utile de l'avoir souvent à l'esprit.

Contrairement aux exemples cités ci-dessus, il y a des cas où le systême qui attaque bénéficie d'une situation industrialo-tactique favorable ; je pense notamment aux missiles balistiques qui ont souvent un coût trés inférieur à celui des missiles anti-missiles.

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D'autant que l'augmentation de la protection des blindés entraîne des limitations supplémentaires liées à sa masse : conséquences sur les moyens de transport aérien, sa capacité de franchissement, son utilisation en montagne et en combat urbain, sa consommation de carburant, etc... Le blindé perd en mobilité tout en coûtant de plus en plus cher. Le blindé est devenu le cuirassé de l'armée de terre : trop lourd, trop cher et de plus en plus indéfendable face aux missiles terrestres modernes, à l'aviation ou aux IED.   

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D'autant que l'augmentation de la protection des blindés entraîne des limitations supplémentaires liées à sa masse : conséquences sur les moyens de transport aérien, sa capacité de franchissement, son utilisation en montagne et en combat urbain, sa consommation de carburant, etc... Le blindé perd en mobilité tout en coûtant de plus en plus cher. Le blindé est devenu le cuirassé de l'armée de terre : trop lourd, trop cher et de plus en plus indéfendable face aux missiles terrestres modernes, à l'aviation ou aux IED.    

Normalement le MBT s'affranchi des IED justement grace a ses capacité tout terrain lui permettant d'emprunter presque n'importe quels itinéraires. C'est parce qu'on le fait agir en mode "police" qu'on l'expose en le faisant patrouiller sur les autoroutes.

Pour patrouiller sur les autoroutes le mieux c'est les camions blindé MRAP, c'est pas tres cher et jetable parfait. Reste que ce n'est pas du tout le job de la cavalerie ni meme des char en appui de l'infanterie.

Les mines antichar ca n'a rien de nouveau, c'est vieux comme hérode. Ce qui est nouveau c'est qu'au lieu de faire la guerre on veut faire la police avec les machin pour faire la guerre.

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En même temps , si c'est 1.2 milliards € pour rénover 150 chars Leclercs, ca fait 8 MILLIONS € pour une rénovation, putain ca fait cher la BITD !! Je comprends Bercy... Un Leclerc neuf serait à 15m d'€ pièce?? Ils sont fous ou quoi?

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En même temps , si c'est 1.2 milliards € pour rénover 150 chars Leclercs, ca fait 8 MILLIONS € pour une rénovation, putain ca fait cher la BITD !! Je comprends Bercy... Un Leclerc neuf serait à 15m d'€ pièce?? Ils sont fous ou quoi?

Faut faire attention car on a toujours parlé de revalorisation de 254 XL Leclerc...Et quand on veut tuer son chien, on commence par l'accuser d'avoir la rage. ;)

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Les mines de nouvelles générations semblent avoir un périmètre de detection et de destruction bien plus grand. Detection acoustique/radar etc... et projection vers la cible pour l'un des modèles US dont j'ai oublié le nom.

Le tout terrain est il encore un gage de survie anti mines d'ici 15/20 ans ? Tout trajet pris par les tanks va risquer d'être un piège et demandera une première passe de nettoyage.

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Question à deux balles :

Il n'y aura aucun intérêt à transformer les XL qui ne seront pas revalorisés en Namer-Like

(car dejà VBCI, car MCo restant trop élevée , car de toute façon pas aérotransportable) ??? ?

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Question à deux balles :

Il n'y aura aucun intérêt à transformer les XL qui ne seront pas revalorisés en Namer-Like

(car dejà VBCI, car MCo restant trop élevée , car de toute façon pas aérotransportable) ??? ?

Combien de fois, Jean-Charles t'a expliqué que la France comme les autres n'aérotransporte pas les Leclerc/Challenger/Abrams.

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Qu'on passe a 96 chars, c'est pas la gloire, mais au moins on garde un savoir faire et des personnels pour le faire vivre... par contre il faudrait qu'ils soient au top au niveau equipement/armement/protection/kit AZUR et autres, qu'on puisse les utiliser tous dans un max de scenarii possibles et que chaque vecteur soit aussi coriace et potent que technologiquement possible, avec l'entrainement adhoc pour les equipages, qu'ils soient eux aussi au top  ;)

Apres, ce qui serait peut-etre interessant sur ceux qui seront prevu pour le RSO en piochant qq exemplaires dans les standards recents, c'est une conversion DCL-like a l'usage du genie et/ou de la gendarmerie pour intervenir sur les barrages routiers pour degager les gros bahuts, ou encore une conversion en transport VIP ultra haute protection, ca aurait de la bouche  8)

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A Eurosatory l'armée de terre distribuait des fiches qui présentait le schéma de celle ci composé de 8 "brigades".

La brigade "Décision", qui regroupe tous les moyens lourds (AUF1, LRM, Leclerc), est composée des 4 régiments équipés de Leclerc, j'imagine que c'est le signe que l'armée en conservera donc bien 254.

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De 1871 à 1914, soit durant 43 ans, l'armée française n'a pas été engagée dans une guerre de haute intensité. Juste des guéguerres en Afrique, genre OPEX d'aujourd'hui, en gros. Et puis il y a eu 1914. Là question intensité, on a été servis! ;) Certes la technique guerrière a évolué, mais qui peut dire ce que nous réserve demain? Et la haute intensité est-elle passée de mode pour toujours? J'en doute fort! Alors 100 Leclerc, et demain 54 pourquoi pas, et tant qu'à faire un escadron, histoire de garder un cht'i savoir-faire, quoique, un peloton aussi... :lol: La vraie question est: le char lourd est-il encore utile sur le champ de bataille dans le cadre d'un conflit majeur? Si c'est oui, il en faut.

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Oui le Blindage reste secret, comme sur tous les Abrams.

Même les égyptiens qui montent eux même les leurs reçoivent les caissons de blindage déjà soudés, sans pouvoir vérifier ce qu'il y a dedans.

Mais ça n’empêche que ce ne sera pas le même que les US.

Cela étant, même avec un blindage "export", en frontale les obus russes/chinois restent toujours incapables de percer  ;)

Sinon pour ceux qui se demande à quoi ressemble le blindage latéral d'une tourelle d'Abrams voici une réponse partielle :

http://desmond.imageshack.us/Himg7/scaled.php?server=7&filename=m1a1bocznybazairaq.png&res=landing

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