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[Union Européenne] nos projets, son futur


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Il y a 4 heures, g4lly a dit :

Jusqu'à aujourd'hui la concurrence fiscale - et pas seulement fiscale, on pourrait dire tout azimut - entre états et autre collectivité local était soutenu par l'Union ... ou j'ai rêvé?!

Je ne sais pas si elle était "soutenue", c'est plutôt un effet secondaire :

  • d'un penchant hyper-libéral hérité des années Thatcher/Blair & co. , qui postulait que trop d'état, trop d'impôts et trop de déficits était de toutes façon mauvais. De ce point de vue, induire une concurrence entre états sur ce sujet était un levier.
    C'était évidemment inspiré par les groupes de pression habituels sur ces sujets, y compris en France
  • des traités : la fiscalité au niveau européen est domaine d'une rigidité totale, puisque les votes au Conseil s'y pratiquent à l'unanimité. Et parallèlement, pour avancer sur l'Euro notamment, ces sujets de concurrence fiscale n'ont pu être traités.

Mais Londres n'est plus là pour foutre la grouille en défense des magouilleurs de la City, de Jersey, Man, et par délégation des parasites des Caymans, des Îles Vierges &Co., des scandales majeurs se sont enchaînés concernant ces systèmes et des menaces qu'ils font peser, les états ont beaucoup travaillés à la réduction du secret bancaire, les opinions ne comprennent vraiment pas pourquoi certaines sociétés échappent totalement à l'impôt, les administrations fiscales non plus, de plus en plus, et ce des deux côtés de l'Atlantique.
Et l'Asie est en train de prendre le relais de Londres.

Il y a 4 heures, g4lly a dit :

Il sont tous devenu soviétique brutalement?!

Non : on revient vers la régulation "centriste" à l'européenne.

Les projets de taxe GAFAM au niveau européen avancent, d'ailleurs, et d'autant mieux depuis que Biden a pris le relais de Trump, puisque les sanctions prévues envers les états-pionniers en la matière sont suspendues, que les négociations ont repris à l'OCDE ; les USA ont abandonné l'idée de laisser... les entreprises décider de participer volontairement aux mécanismes de taxation (proposition trumpienne débile dite safe harbor).
Et toujours sur cette taxe GAFAM, la Commission envisage de contourner la règle de l'unanimité en matière fiscale si nécessaire pour s'appuyer sur ses prérogatives exclusives en matière de commerce avec les pays tiers.

Papier d'Euractiv sur tous ces points, datant du 24 mars.

---

Pas mal de trucs glanés ce matin :

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Il y a 3 heures, Boule75 a dit :

Je ne sais pas si elle était "soutenue", c'est plutôt un effet secondaire :

  • d'un penchant hyper-libéral hérité des années Thatcher/Blair & co. , qui postulait que trop d'état, trop d'impôts et trop de déficits était de toutes façon mauvais. De ce point de vue, induire une concurrence entre états sur ce sujet était un levier.
    C'était évidemment inspiré par les groupes de pression habituels sur ces sujets, y compris en France
  • des traités : la fiscalité au niveau européen est domaine d'une rigidité totale, puisque les votes au Conseil s'y pratiquent à l'unanimité. Et parallèlement, pour avancer sur l'Euro notamment, ces sujets de concurrence fiscale n'ont pu être traités.

Mais Londres n'est plus là pour foutre la grouille en défense des magouilleurs de la City, de Jersey, Man, et par délégation des parasites des Caymans, des Îles Vierges &Co., des scandales majeurs se sont enchaînés concernant ces systèmes et des menaces qu'ils font peser, les états ont beaucoup travaillés à la réduction du secret bancaire, les opinions ne comprennent vraiment pas pourquoi certaines sociétés échappent totalement à l'impôt, les administrations fiscales non plus, de plus en plus, et ce des deux côtés de l'Atlantique.
Et l'Asie est en train de prendre le relais de Londres.

 

Exactement 

La commission n'est pas compétente sur la fiscalité et a donc pendant très longtemps laissé les états membres et l'OCDE (beaucoup de travaux de l'OCDE portent sur les prix de transferts) régler la situation de la concurrence fiscale 

Evidemment la présence de JC Juncker a longtemps été un obstacle aussi......

Mais plus récemment la commission a attaqué le problème sous l'angle de la distorsion de concurrence engendrée par les rescrits fiscaux (rulings) avec notamment l'action de Madame Vestager, les résultats ont donné des résultats mixtes :

- les rulings sont maintenant publiés (ce qui permet de mettre en oeuvre les dispositifs anti-abus qui existent dans les législations nationales) et un peu plus difficiles à mettre en oeuvre

- des amendes géantes à l'américaine ont été prononcées mais hélas annulées par la Cour Européenne de Justice estimant que les rulings n'engendrent pas "d'avantage économique sélectif" (:wacko:

Bref la commission a évolué et joue maintenant le jeu dans les limites de ses pouvoirs qui ne comprennent pas la fiscalité : on ne peut donc pas dire qu'elle soutient la fraude fiscale, en tout cas plus maintenant.

Par contre le états-membres, c'est une autre histoire.

Enfin comme tu l'indiquais dans un post antérieur : la mondialisation, la financiarisation et la multiplication des intermédiaires financiers (avocats fiscalistes, banques d'affaires etc.....) engendrent une fraude fiscale internationale de plus en plus facile à mettre en oeuvre (l'OCDE conseille de viser particulièrement les intermédiaires) et de plus en plus massive

Le dernier rapport (mars 2021) de Tax Justice Network (une ONG travaillant sur ces questions) chiffre la part de l'impôt sur les sociétés perdu du fait de la fraude internationale à plus de 14 milliards d'€ en France ( et 80 milliards dans l'Europe)   

 

 

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https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/04/21/le-conseil-d-etat-autorise-la-poursuite-de-la-conservation-generalisee-des-donnees_6077560_3224.html

A l’audience, vendredi 16 avril, le rapporteur public Alexandre Lallet avait d’ailleurs mis en garde sur les risques d’un tel précédent : « Pour la première fois depuis le traité de Rome, le gouvernement vous demande de ne pas appliquer une décision de la Cour de Luxembourg », s’était-il inquiété. Paris estime que la Cour n’avait pas respecté la souveraineté constitutionnelle de la France en allant sur le terrain de la sécurité nationale qui relève de la compétence de chaque Etat.

Le Conseil d’Etat a refusé de suivre cette voie, d’abord parce qu’il est à l’origine de la saisine de la Cour de justice sur ces questions, et contester ses compétences au prétexte que la réponse déplaît au gouvernement aurait été grossier. Ensuite, explique-t-on au Palais royal, cette décision sera auscultée par les gouvernements d’Europe orientale qui eux aussi cherchent à s’affranchir de certaines contraintes du droit européen. Bref, la France aurait pu être assimilée aux anti-européens.

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C'est plus compliqué que l'extrait que tu postes ...

... après on se demande pourquoi on est si mal vu dans l'Union ... c'est sur que de signer n'importe quoi au conseil ... puis de refuser de transcrire un tant soit peu fidèlement les directives ça à le dont d'agacer!

L'idée de fond c'est que l'Union ne garantissant plus la sécurité de la France à la hauteur de ce qu'exigerait la constitution française ... nous permette de ne pas appliquer le droit communautaire.

Quote

Le Conseil d’Etat autorise la poursuite de la conservation généralisée des données

Prenant ses distances avec un arrêt de la Cour de Luxembourg qu’elle avait sollicitée, la haute juridiction française ne modifie que quelques curseurs dans le recours à ces informations personnelles par la justice et par les renseignements.

Le Conseil d’Etat opte pour le « dialogue rugueux », selon le mot de son vice-président Bruno Lasserre, plutôt que la guerre ouverte avec la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Dans un arrêt extrêmement technique de 39 pages rendu mercredi 21 avril, les dix-sept membres de la section du contentieux, formation de jugement la plus solennelle de la cour suprême administrative, ont choisi de ne pas suivre le gouvernement qui contestait la compétence de la Cour de Luxembourg dans sa décision du 6 octobre. Elle avait jugé contraire au droit de l’Union la conservation généralisée et indifférenciée des données de connexion (liste des appels entrants et sortants d’un téléphone, géolocalisation, adresses IP, liste des sites Internet consultés, etc.) opérée pour les besoins des services de renseignement et les enquêtes judiciaires.

Lire aussi La justice de l’UE s’oppose à la collecte massive des données de connexions Internet et téléphoniques par les Etats

A l’audience, vendredi 16 avril, le rapporteur public Alexandre Lallet avait d’ailleurs mis en garde sur les risques d’un tel précédent : « Pour la première fois depuis le traité de Rome, le gouvernement vous demande de ne pas appliquer une décision de la Cour de Luxembourg », s’était-il inquiété. Paris estime que la Cour n’avait pas respecté la souveraineté constitutionnelle de la France en allant sur le terrain de la sécurité nationale qui relève de la compétence de chaque Etat.

Le Conseil d’Etat a refusé de suivre cette voie, d’abord parce qu’il est à l’origine de la saisine de la Cour de justice sur ces questions, et contester ses compétences au prétexte que la réponse déplaît au gouvernement aurait été grossier. Ensuite, explique-t-on au Palais royal, cette décision sera auscultée par les gouvernements d’Europe orientale qui eux aussi cherchent à s’affranchir de certaines contraintes du droit européen. Bref, la France aurait pu être assimilée aux anti-européens.

Menace ininterrompue depuis 2015

A l’issue d’un subtil raisonnement juridique, la décision de mercredi revient quasiment à ne tenir compte de la position des juges de Luxembourg que de façon marginale. Le Conseil d’Etat innove et instaure une clause de sauvegarde constitutionnelle l’autorisant à vérifier si une disposition réglementaire prise en application d’une directive européenne respecte une exigence portée par la Constitution française qui n’aurait pas de protection équivalente en droit européen.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Des données personnelles très convoitées

Il constate que les exigences constitutionnelles que sont la sauvegarde des intérêts fondamentaux de la nation, la prévention des atteintes à l’ordre public, la lutte contre le terrorisme et la recherche des auteurs d’infractions pénales ne bénéficient pas, en droit de l’Union, d’une protection équivalente à celle que garantit la Constitution. Il se charge donc de concilier le respect des droits fondamentaux avec ces exigences.

...

 

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La décision du conseil d'état c'est en gros:

- on peut toujours enregistrer les IP de façon indifférenciée et les conserver pendant un an. On peut y accéder pour les affaires de "crimes graves" ou sécurité nationale.

- pour les autres données (localisation par bornage téléphonique, historique de navigation) on peut les enregistrer de façon indifférenciée parce que c'est essentiel à la sécurité nationale.

- et miracle, comme elles sont déjà enregistrées, on peut aussi y accéder aussi pour les affaires de crimes graves.

En gros y'a pas grand chose qui change, si ce n'est que l'accès en dehors d'un cadre judiciaire ou renseignement va être coupé. Ca va impacter la hadopi par exemple.

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34 minutes ago, hadriel said:

En gros y'a pas grand chose qui change, si ce n'est que l'accès en dehors d'un cadre judiciaire ou renseignement va être coupé. Ca va impacter la hadopi par exemple.

Pas besoin de conserver les donnée perso pendant des siècles pour Hadopi?! Il ne constate pas l'infraction à posteriori ... mais bien a priori en proposant des fichiers à télécharger. Sitôt le ficher téléchargé l'infraction est constaté ... donc c'est plié. C'est transmis automatiquement au FAI concerné s'il existe ... et l’abonnement est identifié. En tout ce n'est sensé prendre que quelques jours au plus si le FAI n'est pas tres motivé.

En même temps qui télécharge encore des fichier hadopisé depuis sa connection?!

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il y a 2 minutes, g4lly a dit :

Pas besoin de conserver les donnée perso pendant des siècles pour Hadopi?! Il ne constate pas l'infraction à posteriori ... mais bien a priori en proposant des fichiers à télécharger. Sitôt le ficher téléchargé l'infraction est constaté ... donc c'est plié.

Effectivement ça peut encore marcher si ils font la demande à l'opérateur instantanément et que l'opérateur la traite dans la foulée. Mais si il y a un peu de délai ça s'effondre.

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Il y a 1 heure, g4lly a dit :

C'est plus compliqué que l'extrait que tu postes ...

... après on se demande pourquoi on est si mal vu dans l'Union ... c'est sur que de signer n'importe quoi au conseil ... puis de refuser de transcrire un tant soit peu fidèlement les directives ça à le dont d'agacer!

L'idée de fond c'est que l'Union ne garantissant plus la sécurité de la France à la hauteur de ce qu'exigerait la constitution française ... nous permette de ne pas appliquer le droit communautaire.

Il y a des petites contradictions qui sont assez amusantes.

Un gouvernement qui dit l'Europe l'Europe l'Europe en sautant comme un cabri sur sa chaise puis qui s'aperçoit que ladite Europe porte atteinte à la souveraineté française. Donc défend le souverainisme.

Un Conseil d'Etat qui pose à la CJUE une question inconstitutionnelle puis s'étonne de recevoir une réponse inconstitutionnelle.

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1 hour ago, Wallaby said:

Il y a des petites contradictions qui sont assez amusantes.

Un gouvernement qui dit l'Europe l'Europe l'Europe en sautant comme un cabri sur sa chaise puis qui s'aperçoit que ladite Europe porte atteinte à la souveraineté française. Donc défend le souverainisme.

Un Conseil d'Etat qui pose à la CJUE une question inconstitutionnelle puis s'étonne de recevoir une réponse inconstitutionnelle.

C'est comme ça depuis toujours ... les anglais étaient les plus fidèle européens ... ils ne signaient pas grand chose mais retranscrivaient rapidement et fidèlement absolument tout sans rechigner. La France c'est tout l'inverse ...

Ajoute à ça la posture Nicolas Macron pour les élections ... les mois qui viennent vont être joyeux.

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https://www.eurotopics.net/fr/260085/espagne-bruxelles-appelle-a-une-reforme-du-conseil-judiciaire (23 avril 2021)

En Espagne, le Conseil général du pouvoir judiciaire (CGPJ), qui nomme les responsables des hauts tribunaux du pays, est vacant depuis deux ans en raison d'un désaccord politique au Parlement. L'initiative lancée en octobre par le gouvernement Sanchez, et visant à simplifier la procédure, a échoué. Un litige dans lequel vient de prendre position la Commission européenne, qui estime que les juges doivent élire eux-mêmes leur direction.

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https://www.politico.eu/article/chinas-xi-seeks-macron-merkel-climate-change-co2-cop26-emisions/ (16 avril 2021)

Le président chinois Xi Jinping a critiqué les projets de l'UE visant à mettre en place un mécanisme d'ajustement aux frontières en matière de carbone, dont l'objectif est de faire en sorte que les entreprises produisant dans des pays où les règles climatiques sont plus laxistes aient à supporter un coût lié au carbone lorsqu'elles exportent vers l'Europe.

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https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/04/27/la-mecanique-de-la-taxe-carbone-aux-frontieres-de-l-europe-ressemble-a-une-bombe-economique_6078223_3234.html

Pour limiter les importations de CO2 et les délocalisations environnementales, la Commission européenne propose d’étendre le système d’échange de quotas d’émission à tous les grands secteurs émetteurs de gaz à effet de serre. Les effets seront inévitables sur les prix des biens et les chaînes d’approvisionnement, estime Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

 

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Le 28/04/2021 à 14:41, Wallaby a dit :

https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/04/27/la-mecanique-de-la-taxe-carbone-aux-frontieres-de-l-europe-ressemble-a-une-bombe-economique_6078223_3234.html

Pour limiter les importations de CO2 et les délocalisations environnementales, la Commission européenne propose d’étendre le système d’échange de quotas d’émission à tous les grands secteurs émetteurs de gaz à effet de serre. Les effets seront inévitables sur les prix des biens et les chaînes d’approvisionnement, estime Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».

Je trouve intéressant que la Pologne se positionne sur le sujet et soutienne les initiatives : "La taxe-carbonne aux frontières devrait d'abord s'appliquer à l'acier, au ciment et aux engrais, déclare la Pologne".

---

Sinon, remarques intéressantes du Portugal à propos d'hypothèse d'installation de base permanente chinoises dans l'Atlantique. Il répond à une question qui suscite la réponse, ce n'est apparemment pas spontané :

Citation

Interrogé sur une éventuelle présence militaire chinoise dans l'Atlantique, M. Gomes Cravinho a déclaré qu'il ne voyait "aucun besoin" d'une quelconque base militaire chinoise dans cet océan, ajoutant toutefois qu'il n'avait reçu aucune indication que cela pourrait se produire.

"Les défis de l'océan Atlantique ne nécessitent pas qu'un pays non atlantique établisse une base dans la région, a-t-il dit.

"Franchement, cela serait considéré avec une forte inquiétude. Nous ne pensons pas que ce soit nécessaire et nous travaillerions très étroitement avec nos partenaires, dans le respect de leur souveraineté et de leurs décisions souveraines, pour expliquer que ce n'est pas une bonne idée de faire de l'Atlantique un scénario de conflit géopolitique."

Et sur un autre sujet, plein accord avec les position françaises :

Citation

M. Gomes Cravinho a également déclaré qu'il était important de "démystifier l'idée" selon laquelle l'objectif de l'autonomie stratégique de l'UE était de "dissocier les États-Unis et l'Europe".

Au lieu de cela, a-t-il dit, l'opinion de nombreux membres de l'UE est que "l'autonomie stratégique [est] la reconnaissance que l'Union européenne doit avoir la capacité d'agir seule quand elle est seule, d'agir seule quand elle n'a pas la possibilité d'agir en partenariat avec l'OTAN [Organisation du traité de l'Atlantique Nord], avec les États-Unis, avec d'autres partenaires".

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

 

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https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/05/05/mme-von-der-leyen-il-faut-abandonner-purement-et-simplement-l-accord-commercial-entre-l-union-europeenne-et-le-mercosur_6079221_3232.html

Une étude d’experts, présidée par l’économiste Stefan Ambec et mise en place par le gouvernement français, a conclu que l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur accélérerait la déforestation d’au moins 25 % par an au cours des six prochaines années du seul fait de la hausse de la production de viande bovine que va engendrer cet accord.

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il y a 58 minutes, Wallaby a dit :

https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/05/05/mme-von-der-leyen-il-faut-abandonner-purement-et-simplement-l-accord-commercial-entre-l-union-europeenne-et-le-mercosur_6079221_3232.html

Une étude d’experts, présidée par l’économiste Stefan Ambec et mise en place par le gouvernement français, a conclu que l’accord entre l’Union européenne et le Mercosur accélérerait la déforestation d’au moins 25 % par an au cours des six prochaines années du seul fait de la hausse de la production de viande bovine que va engendrer cet accord.

Changeons rien!

Par contre à part dans certains restaurants clairement estampilés d'amérique du sud, (et en général c'est pas donné), ou va t-elle cette viande produite si loin?

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https://www.bostonglobe.com/2021/04/22/arts/can-computer-generate-simulation-brain/

En 2010, Henry Markram, neuroscientifique israélien de renommée mondiale, a produit une vidéo éblouissante pour promouvoir son projet Blue Brain - un plan visant à créer une simulation informatique du cerveau d'une souris qui serait la première étape de la simulation d'un cerveau humain d'ici dix ans. La vidéo s'ouvre sur la valse du "Danube bleu" de Johann Strauss.

C'est peut-être accrocheur, mais une telle allusion à "2001 : l'Odyssée de l'espace" (1968) de Stanley Kubrick, avec son ordinateur surhumain HAL 9000, n'était peut-être pas la meilleure façon d'introduire un développement qui pourrait changer le paradigme de la recherche sur l'IA.

Mais si quelqu'un était troublé par cette référence de mauvais augure, la confiance et le charisme de Markram, sa réputation de visionnaire et de génie, auraient très probablement balayé les doutes. En tout cas, le jeune cinéaste Noah Hutton, âgé de 22 ans, a été suffisamment convaincu pour consacrer dix ans de sa vie à filmer la quête ambitieuse, voire démesurée, de ce chercheur pionnier.

Le résultat, "In Silico" (le titre fait référence à la possibilité d'étudier le cerveau dans une simulation informatique, par opposition à "in vivo" avec un organisme vivant ou "in vitro" avec un spécimen dans une éprouvette ou une boîte de Pétri), offre un aperçu stimulant des mécanismes et des mystères du cerveau humain. Il montre également le processus scientifique dans toute sa splendeur désordonnée, avec ses révélations, ses faux pas, son travail, ses frustrations, son autopromotion, ses luttes pour le financement et ses egos fracassants. Enfin, il fait part de la progression d'un cinéaste, qui passe du statut d'acolyte impressionné à celui d'observateur plus sage et plus objectif.

Au début, les progrès sont impressionnants. En 2011, deuxième année du projet, la simulation du cerveau de la souris montre des signes d'activité neurologique indépendante de ce qui avait été programmé en elle.

Il est temps de crier "C'est vivant !"? Pour évaluer l'ampleur de ce premier grand pas, Hutton s'adresse à des experts qui ne sont pas convaincus par les affirmations de Markram. Ils insistent sur le fait qu'il dispose de bien trop peu de données pour construire un modèle informatique viable, et encore moins autonome et fonctionnel, d'un cerveau vivant. Mais Markram attribue ces réticences à une pensée dépassée et à des scientifiques psychorigides qui craignent d'être dépassés.

Plus important encore, ceux qui ont les poches profondes sont impressionnés. En 2013, dans une compétition avec plusieurs autres propositions, Blue Brain est l'un des deux lauréats d'une subvention de l'Union européenne d'un milliard d'euros.

Mais l'argent, la vaste expansion des ressources qui s'ensuit et la participation d'un grand nombre de nouveaux scientifiques posent des problèmes inattendus. Le principal d'entre eux est Markram lui-même.

Au début, ce sont les circonstances personnelles ainsi que l'idéalisme scientifique qui ont poussé Markram dans sa quête. Son fils souffre d'autisme sévère, une condition qui a frappé Markram comme un reproche aussi bien qu'une tragédie. "Je me sentais impuissant", dit-il. "En tant que neuroscientifique, je ne pouvais même pas expliquer ce qui arrivait à mon fils". Une simulation informatique du cerveau, il en était sûr, révélerait la cause non seulement de l'autisme, mais aussi de la maladie d'Alzheimer, de la schizophrénie et d'autres troubles insolubles.

Mais le nouveau financement et l'augmentation subséquente de son pouvoir et de la portée de son entreprise exacerbent certaines des qualités les moins attrayantes de Markram. Ses collègues se plaignent de son approche autoritaire et de son refus d'admettre des opinions divergentes. Certains se demandent si sa détermination ne frise pas la mégalomanie, une sorte de "complexe du Messie", comme le dit un critique. L'origine publique du financement, qui pourrait provenir de programmes militaires ou d'autres programmes douteux, comme ce fut le cas pour un projet similaire sur le cerveau aux États-Unis, est également troublante. Il y a aussi des questions éthiques fondamentales : Comment ce projet affecterait-il la nature humaine à long terme ? Qui contrôlerait ses applications susceptibles de changer le monde ? Markram ne semble pas prendre ces doutes au sérieux.

https://www.letemps.ch/sciences/une-nouvelle-crise-secoue-human-brain-project (21 août 2018)

Choisi par l’Union européenne en 2013 comme l’une des deux initiatives phares européennes (FET Flagships), ces projets «jackpot» à 1,2 milliard d’euros de budget répartis sur dix ans, le HBP visait initialement à reproduire sur ordinateur le fonctionnement du cerveau humain. Cent seize partenaires, 800 chercheurs répartis dans 19 pays… Un projet grandiose, un peu fou, trop peut-être.

Ce n’est rien de dire que les débuts du HBP ont été houleux. En juillet 2014, soit quelques mois à peine après son lancement, près de 800 neuroscientifiques cosignaient une lettre ouverte adressée à la Commission européenne dans laquelle ils émettaient de vives critiques quant à l’organisation de ce projet pharaonique. Sur le plan scientifique, les signataires s’inquiétaient de la vision «étroite» du projet, dont le comité exécutif avait auparavant écarté les neurosciences cognitives fondamentales, provoquant un tollé.

 

 

Modifié par Wallaby
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Il y a 15 heures, Wallaby a dit :

Au début, ce sont les circonstances personnelles ainsi que l'idéalisme scientifique qui ont poussé Markram dans sa quête. Son fils souffre d'autisme sévère, une condition qui a frappé Markram comme un reproche aussi bien qu'une tragédie. "Je me sentais impuissant", dit-il. "En tant que neuroscientifique, je ne pouvais même pas expliquer ce qui arrivait à mon fils". Une simulation informatique du cerveau, il en était sûr, révélerait la cause non seulement de l'autisme, mais aussi de la maladie d'Alzheimer, de la schizophrénie et d'autres troubles insolubles.

Mais le nouveau financement et l'augmentation subséquente de son pouvoir et de la portée de son entreprise exacerbent certaines des qualités les moins attrayantes de Markram. Ses collègues se plaignent de son approche autoritaire et de son refus d'admettre des opinions divergentes. Certains se demandent si sa détermination ne frise pas la mégalomanie, une sorte de "complexe du Messie", comme le dit un critique. L'origine publique du financement, qui pourrait provenir de programmes militaires ou d'autres programmes douteux, comme ce fut le cas pour un projet similaire sur le cerveau aux États-Unis, est également troublante. Il y a aussi des questions éthiques fondamentales : Comment ce projet affecterait-il la nature humaine à long terme ? Qui contrôlerait ses applications susceptibles de changer le monde ? Markram ne semble pas prendre ces doutes au sérieux.

Quelle narration! C'est magnifique.
On se croirait dans un comics américain dressant le portrait d'un nouveau super-méchant. Celui-ci faisant clairement partie de la catégorie "savant fou".

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8 hours ago, Patrick said:

Quelle narration! C'est magnifique. On se croirait dans un comics américain dressant le portrait d'un nouveau super-méchant. Celui-ci faisant clairement partie de la catégorie "savant fou".

Ou juste l'idiot utile de gens qui se pensent "bienveillant" ... Et les idiots utiles ce sont les pires super-méchant.

Ce que ça révèle c'est surtout l’échec de la psychiatrie ... ou du moins son quasi abandon ... alors que la demande n'a jamais été aussi forte.

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il y a 5 minutes, Héliphas a dit :

Confusion entre psychiatrie et psychanalyse surtout. Seul l'un des deux fonctionnent et les deux se confondent dans l'esprit des gens.

On ne peut pas dire que la psychiatrie ait toujours les résultats escomptés. Loin de là. Et ce n'est d'ailleurs pas jeter un pavé dans la marre que de dire cela. C'est juste un domaine ultra complexe, constituant encore largement une frontière pour la science/médecine. Sans compter, comme l'a expliqué G4lly, que les moyens mis en la matière ne sont pas toujours à la hauteur des besoins.

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