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[Union Européenne] nos projets, son futur


Messages recommandés

Il y a 13 heures, Skw a dit :

l'Union Européenne a largement omis la nécessité d'une intégration médiatique

Complètement d'accord !  Il existe tout de même un média européen, à la base Franco-Allemand : ARTE   Association Relative à la Télévision Européenne  ( cf. wikipedia )  qui a 30 ans 

Diffusion actuelle:   France,  Allemagne,  Andorre,  Autriche,  Belgique,  Liechtenstein,  Luxembourg,  Monaco,    Suisse        On remarque que d'autres grands pays ne sont pas partie prenante : Italie, Espagne, Pologne pour les + grands... 

Même en France : combien de téléspectateurs ?  Peu   ! trop peu choisissent de se cultiver, de s'intéresser aux autres pays , aux voisins  => IL lui manque une dimension + populaire  ( Interville fut européen fut un temps ) 

Voir les chiffres d'audience en wiki : La France regarde + Arte ( + 2,5 % ) que l'Allemagne ( 1, 25 % )   . Vive al France !  Mais tout de même pas de quoi être fiers

Manque aussi, peut-être une chaîne TV + Radio  d'info continue, genre  France-24 ( + tournée vers le hors France et les Dom-Tom + étrangers que France 2 )  ou EuroNews ( consortium de chaînes privées, Siège en FR, à Lyon )

EuroNews et France24 mériteraient de monter en TNT plutôt que via Internet

Il manque surtout peut-être une promotion de la CULTURE EUROPEENNE ... Qui connait  Mariya Gabriel, Commissaire à  "Innovation, recherche, culture, éducation et jeunesse"  ?

Combien de citoyens ( sont ce encore des citoyens ? )  préfèrent s'abêtir devant les chaînes commerciales, pour se distraire plutôt que s'enrichir et développer  leur cœur et leur esprit d'ouverture ? 

Comment évolue l'apprentissage des langues des voisins ?  L'Allemand perd la place  qu'il eut à une époque

Seule réussite notable : ERASMUS et ses dérivés ... Vive "l'Auberge espagnole"  ( mais quid de sa diffusion dans les pays européens ) ? 

Finalement c'est POUTINE qui va sauver l'Europe !  ( L'ennemi commun extérieur ) :  Merci !  

Modifié par Bechar06
Sigle ARTE
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6 hours ago, Skw said:

Parfois, je m'amuse à demander à des amis, un peu par provocation, s'ils connaissent l'identité des derniers monarques en notre pays. Peu de Français le savent, mais leur pays compte encore quelques monarques :

La France a littéralement un diarque à sa tête.

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il y a une heure, mehari a dit :

La France a littéralement un diarque à sa tête.

Oui, mais Andorre n'est pas un territoire français. Donc il s'agit d'une bizarrerie andorrane plutôt que d'une bizarrerie française.

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8 minutes ago, Manuel77 said:

"Diarque", qu'est-ce que c'est ? Le président Macron ? Napoléon III ?:huh:

Un diarque est le dirigeant d'une diarchie comme un monarque est le dirigeant d'une monarchie. Une diarchie est un état où le pouvoir exécutif est détenu (symboliquement du moins) par deux personnes.

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il y a une heure, Alzoc a dit :

Le président français est coprince d'Andorre avec l'évêque d'Urgell :

Oui .... mais il est représenté par le préfet des Pyrénées Orientales:biggrin:

Mais à ce titre là, il laisse faire les trafics en tout genre entre l'Andorre et la France :cool:

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Le 05/04/2022 à 13:21, mehari a dit :

Une chose est encore plus sûre: ce commentaire démontre avec force pourquoi les petits pays ne veulent pas voir les grands dicter la politique européenne.

Parce que dans les petits pays, on trouve certes beaucoup d'états d'Europe centrale et orientale qui ont bénéficié de subventions européennes pour le remettre sur pieds et qui en bénéficient toujours mais on trouve aussi toute une série d'états qui sont contributeurs à l'Union au même titre que la France dont la Finlande, la Suède, le Danemark, l'Autriche, l'Irlande, les Pays-Bas, le Luxembourg et la Belgique, les trois derniers ayant par ailleurs été fondateurs de l'UE et préfigurateur de beaucoup de systèmes désormais européens via le Benelux.

Nous payons tous notre contribution au budget européen, nous recevons tous des subventions en fonction de nos besoins et de nos projets, nous appliquons tous la législation européenne et nous avons tous droit au chapitre.

Tu remarqueras que Bechar06 est Algérien et qu'il n'a pas plus d'intérêt à soutenir les grands pays d'Europe que les petits. Il donne un ressentis extérieur. Il y a en Europe une majorité de pays bénéficiaires nets, pas forcément petits, et une minorité de pays qui sont contributeurs nets, pas tous gros comme tu le fait remarquer. Est-ce une situation normale et durable? Peut-on en discuter?

La France et, dans une moindre mesure, l'Allemagne sont accusées de vouloir tirer la couverture à eux dès qu'elles mettent une proposition ou une demande sur la table. Oui, ce sont des gros pays mais il y a une différence entre tout décider et être mis en demeure d'approuver et financer l'Europe des autres sans avoir leur mot à dire. Dans une Europe fondée sur l'égalité des Etats, tout le monde doit avoir son mot à dire sans se faire coller systématiquement des étiquettes, plus particulièrement par des pays qui ne s'intéressent qu'aux subventions européennes et ne sont solidaires que des Américains.

Je relève qu'une même proposition est perçue comme arrogante ou impérialiste quand elle émane des Français et de manière plus positives et de manière plus positives quand elles émanent des "petits" pays.  Je pense plus  particulièrement au Président Macron qui a été conspué par les députés quand il a proposé la création d'une circonscription électorale européenne et de partis européens. Ces mesures, soutenus par d'autres pays dans le cadre de la Conférence sur l'Avenir de l'Europe, sont devenus des réformes nécessaires à inscrire dans le prochain traité européen. Le Président Macron n'avait pourtant pas fait preuve d'une quelconque arrogance vis à vis des députés européens; c'est plutôt vis à vis de la plèbe française qu'il se comporte ainsi.

Je pense que l'UE gagnerait à mettre en oeuvre un fond souverain communautaire et à financer les fonds structurels par ses dividendes plutôt que par des cotisations. On éliminerait ainsi la séparation des Etats membres en gagnants-bénéficiaires nets et perdants-contributeurs nets. Qui s'y opposerait? Les Français?

Avantage annexe: Si un autre pays devait subir une crise de la dette, il serait possible de le soutenir en créant un fond d'investissement temporaire, ventilé par une partie de dividende du fond souverain communautaire. Ce fond d'investissement soutiendrait directement les entreprises du pays en difficulté et les dividendes générés seraient employé au remboursement des créanciers. On n'enfonce personne, on ne ruine personne, pas même les Français.

Si les petits pays craignent d'être exploités par les gros, il y a une solution simple et éprouvé, le Compromis du Connecticut adapté au contexte européen:

1° La législature européenne européenne actuelle serait remplacée par un Congrès européen composé de la COSAC et du Parlement européen. Tous les pouvoirs législatifs du Conseil de l'Union sont transférés à la COSAC.

2° La COSAC comprend six délégués de chaque parlement national et six députés européens (représentation homogène). Dans l'immédiat, les Etats établissent le mode de désignation de leurs délégués. Ultérieurement, on imposera l'élection des délégués des Etats au suffrage direct.

3° Chaque Etat membre a un nombre de siège proportionnel à sa population (représentation hétérogène)

4° Au Parlement, chaque pays serait représenté en proportion de sa population sans surreprésentation des petits pays (ou d'ailleurs des gros pour ceux qui voudraient aller en sens inverse)

5° Les actes législatifs sont adoptés à la majorité simple par le Parlement et à la COSAC.

Il n'y aurait donc plus besoin de surreprésenter les petits pays au Parlement ou d'y imposer la double majorité: la reconnaissance de la COSAC comme seconde chambre rend ces dispositions obsolètes.

Modifié par Lame
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Il y a 5 heures, mehari a dit :

Un diarque est le dirigeant d'une diarchie comme un monarque est le dirigeant d'une monarchie. Une diarchie est un état où le pouvoir exécutif est détenu (symboliquement du moins) par deux personnes.

Oui, à ceci près que ton commentaire suggère que la France est une régime parlementaire dualiste. Si l'on considère que les pouvoirs exécutifs se répartissent en pouvoirs d'influence, pouvoirs de crise et pouvoirs de gouvernement, il est évident que le Président français n'a (délibérément) reçu aucun pouvoir de gouvernement avec dispense de contreseing ministériel, seulement des pouvoirs d'influence (dissolution) et de crise (art. 16). C'est bien pour cela que les cohabitations sont possibles. Conformément au vœu de De Gaulle, le pouvoir exécutif, c'est le Gouvernement, pas le Président, le Premier ministre, le Parlement ou une Assemblée.

Le régime français est donc plutôt un régime moniste à correctif présidentiel. La Constitution consacre le Gouvernement comme moteur politique de l'Etat et cette situation est d'avantage concrétisée par la  discipline partisane que par l'usage des pouvoirs de rationalisation parlementaire. Le Conseil des ministres dirige le Gouvernement. Le Premier ministre contrôle l'ordre du jour du Conseil des Ministres, est le principal exécutant de la politique et coordonne l'action des administrations, notamment en ce qui concerne la défense nationale. Le Président de la République, par son arbitrage, permet l'adaptation du régime parlementaire au contexte français: il compense les dysfonctionnements induits par l'absence de bipartisme de type britannique.

L'arbitrage présidentiel consiste à étudier les propositions des factions politiques de référence et à proposer un programme susceptible de générer la majorité parlementaire la plus pérenne et étendue. Avant la révision constitutionnelle de 2008, les factions de référence étaient les groupes parlementaires. Depuis 2008, ce sont les factions de l'électorat. Désormais, les Français choisissent un programme à l'élection présidentielle et votent contre la cohabitation aux élections législatives: N'est-ce pas leur droit? Ont-ils l'obligation de récréer une nouvelle cohabitation comme celle de Chirac et Jospin? Quand les Français choisissent d'élire un Président qui a la volonté d'appliquer son programme et qu'ils choisissent de lui donner une majorité parlementaire, le Président français a un peu moins de pouvoirs qu'un Premier ministre britannique ou un chancelier allemand avec deux mandats consécutifs au maximum: Où est "le coup d'Etat permanent" ou la "monarchie présidentielle"? Sommes-nous, nous Français, le seul peuple de la Terre qui n'ait pas le droit d'élire un Président apte à appliquer son programme?

Quoiqu'il en soit, sommes-nous d'accord sur le fait que critiquer le système politique français sur base d'une vision caricaturale ou mettre en cause systématiquement l'élection présidentielle dans les problèmes réels ou imaginaires de la France ne permet pas d'invalider toute revendication ou proposition de l'Etat français à l'échelon européen? Si oui, laissons aux Français le soin de juger eux-même de la pertinence de leur parlementarisme rationalisé: je n'ai pas le sentiment que mes concitoyens sont majoritairement convaincus par le parlementarisme italien ou même par le parlementarisme belge.

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Il y a 9 heures, Kelkin a dit :

Oui, mais Andorre n'est pas un territoire français. Donc il s'agit d'une bizarrerie andorrane plutôt que d'une bizarrerie française.

Effectivement. Le Président français exerce la fonction protocolaire de co-prince laïc d'Andorre depuis que la République a succédé au Royaume de France. On est bien conscient que l'exécutif andorran est plutôt primo-ministériel que monarchique:

Citation

 

Article 45

 1. Les coprinces, avec le contreseing du chef du gouvernement, ou, le cas échéant, du syndic général, qui en assument la responsabilité politique :
a) convoquent aux élections générales conformément à la Constitution ;
b) convoquent au référendum conformément aux articles 76 et 106 de la Constitution ;
c) nomment le chef du Gouvernement selon la procédure prévue par la Constitution ;
d) signent le décret de dissolution du Conseil général selon la procédure de l'article 71 de la Constitution ;
e) accréditent les représentants diplomatiques de l'Andorre à l'étranger et les représentants étrangers en Andorre sont accrédités auprès de chacun d'eux ;
f) nomment les titulaires des autres charges de l'État conformément à la Constitution et à la loi ;
g) sanctionnent et promulguent les lois selon l'article 63 de la présente Constitution ;
h) expriment l'accord de l'État à contracter des traités internationaux, dans les conditions prévues au chapitre III du titre IV de la Constitution ;
i) effectuent les autres actes que la Constitution leur attribue expressément.
 2. Les actes prévus aux alinéas g) et h) du présent article doivent être présentés simultanément à l'un et à l'autre coprince qui doivent, selon le cas, les sanctionner et les promulguer ou, selon le cas, exprimer l'accord de l'État, et qui doivent en ordonner la publication dans un délai de huit jours au moins à quinze jours au plus.
 Dans ce laps de temps, les coprinces, conjointement ou séparément, peuvent adresser à la Cour constitutionnelle un message motivé afin que celle-ci se prononce sur la constitutionnalité de l'acte. Si la décision est positive, l'acte peut être sanctionné par la signature d'au moins l'un des coprinces.
 3. Lorsqu'un concours de circonstances interdit à l'un des coprinces d'homologuer les actes énumérés au paragraphe 1 du présent article dans les délais prévus par la Constitution, son représentant doit le notifier au Syndic général ou, le cas échéant, au chef du gouvernement. Dans cette hypothèse, les actes, normes et décisions affectés entrent en vigueur, les délais écoulés, par la signature de l'autre coprince et le contreseing du chef du gouvernement ou, le cas échéant, du Syndic général.

Article 46

 1. Les coprinces décident librement en ce qui concerne les actes suivants :
a) l'exercice conjoint du droit de grâce ;
b) la création et l'organisation des services qu'ils jugent nécessaires pour l'exercice de leurs fonctions institutionnelles, la nomination de leurs titulaires et leur accréditation à toute fin ;
c) la désignation des membres du Conseil supérieur de la justice conformément à l'article 89.2 de la Constitution ;
d) la nomination des membres de la Cour constitutionnelle, conformément à l'article 96.1 de la Constitution ;
e) la saisine pour contrôle préalable de la constitutionnalité de la loi
f) la saisine pour contrôle de la constitutionnalité des traités internationaux avant leur ratification ;
g)  la saisine de la Cour constitutionnelle en cas de conflit de compétence, lorsque leurs compétences institutionnelles sont concernées aux termes des articles 98 et 103 de la Constitution ;
h) l'octroi de leur accord pour l'adoption du texte d'un traité international, conformément aux dispositions de l'article 66, avant son approbation parlementaire.
 2. Les actes prévus aux articles 45 et 46 sont accomplis personnellement par les coprinces, hormis ceux mentionnés aux lettres e), f), g) et h) du présent article qui peuvent être effectués par délégation expresse.

 

Citation

 

Article 75

 Le chef du gouvernement ou, le cas échéant, le ministre responsable contresigne les actes des coprinces mentionnés à l'article 45.

 

Citation

 

Article 73

 Le chef du gouvernement est nommé par les coprinces, après avoir été élu dans les conditions déterminées par la Constitution.

 

Citation

 

Article 69

 1. Le gouvernement, de manière solidaire, est politiquement responsable devant le Conseil général.
 2. Un cinquième des conseillers peuvent présenter une motion de censure par un texte motivé contre le chef du gouvernement.
 3. A la suite de la discussion qui a lieu de trois à cinq jours après la présentation de la motion et dans les conditions déterminées par le règlement, il est procédé à un scrutin public et oral. La motion de censure est approuvée à la majorité absolue du Conseil général.
 4. Si la motion de censure est approuvée, le chef du gouvernement démissionne. Il est aussitôt procédé conformément aux dispositions de l'article précédent.
 5. Aucune motion de censure ne peut être présentée dans les six mois qui suivent la dernière élection du chef du gouvernement.
 6. Les conseillers qui ont présenté une motion de censure ne peuvent en signer une autre avant un délai d'un an.

Article 70

 1. Le chef du gouvernement peut poser devant le Conseil général la question de confiance sur son programme, sur une déclaration de politique générale ou sur une question d'importance particulière.
 2. La confiance est accordée à la majorité simple, lors d'un scrutin public et oral. S'il n'obtient pas cette majorité, le chef du gouvernement doit présenter sa démission.

 

Citation

 

Article 72

 1. Le gouvernement se compose du chef du gouvernement et des ministres, dont le nombre est fixé par la loi.
 2. Sous l'autorité de son chef, il dirige la politique nationale et internationale de l'Andorre. Il dirige également l'administration de l'État et exerce le pouvoir réglementaire.
 3. L'administration publique sert avec objectivité l'intérêt général et elle agit conformément aux principes de hiérarchie, d'efficacité, de transparence et de soumission totale à la Constitution, aux lois et aux principes généraux de l'ordre juridique définis au titre premier. Ses actes et ses normes sont soumis au contrôle juridictionnel.

 

Source

Donc, oui, la monarchie andorrane s'inspire fortement du système français mais la situation politique correspond, au pire, à celle des cohabitations françaises plutôt que d'une main mise des co-princes sur le pays.

 

 

 

 

 

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50 minutes ago, Lame said:

La législature européenne européenne actuelle serait remplacée par un Congrès européen composé de la COSAC et du Parlement européen. Tous les pouvoirs législatifs du Conseil de l'Union sont transférés à la COSAC.

Si tu fais une chambre basse et haute, change le nom du Parlement. Le nom du parlement actuel est inutilement perturbant.

51 minutes ago, Lame said:

La COSAC comprend six délégués de chaque parlement national et six députés européens. Dans l'immédiat, les Etats établissent le mode de désignation de leurs délégués. Ultérieurement, on imposera l'élection des délégués des Etats au suffrage direct.

Pourquoi y mettre des député européens? Idéalement, on aurait juste un nombre d'élus identique par état. Rien ne sert d'avoir un député membre de deux chambres à la fois, au sein de la même législature.

Par ailleurs, je ne suis pas vraiment fan du placement de personnes qui sont déjà députés nationaux au sein de la législature européenne. Ça fait de sacrés trajets pour pouvoir siéger simultanément en commission à Bruxelles ou en plénière à Bruxelles/Strasbourg et en même temps faire son devoir parlementaire à Nicosie, Lisbonne ou Helsinki...

D'ailleurs, pourquoi "COSAC"? On peut pas juste appeler ça un Sénat?

1 hour ago, Lame said:

3° Chaque Etat membre a un nombre de siège proportionnel à la population 

4° Au Parlement, chaque pays serait représenté en proportion de sa population.

Tu te répètes là, non?

Sinon entièrement d'accord, avec l'astérisque qu'il faut un nombre de siège minimum pour que le mode de scrutin fonctionne. Impossible de faire de la proportionnelle à Malte si il n'y a qu'un seul siège (sauf si on utilise une forme de bipropotionalité (mais ça demanderait de vrais partis européens et pour l'instant il n'y en a qu'un seul)).

1 hour ago, Lame said:

Les actes législatifs sont adoptés à la majorité simple par le Parlement et à la COSAC.

Avec les exceptions habituelles (textes constitutionnels, par exemple).

J'aime personnellement aussi l'idée de donner aux citoyens (la chambre basse) plus de poids qu'aux états (chambre haute) en créant un mécanisme d'override à la disposition de la Chambre basse (vote à la majorité spéciale par exemple pour outrepasser un vote à la majorité simple de la chambre haute) mais je pense que l'UE n'est pas encore prête pour ce genre de chose.

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Il y a 12 heures, mehari a dit :

J'aime personnellement aussi l'idée de donner aux citoyens (la chambre basse) plus de poids qu'aux états (chambre haute) en créant un mécanisme d'override à la disposition de la Chambre basse (vote à la majorité spéciale par exemple pour outrepasser un vote à la majorité simple de la chambre haute) mais je pense que l'UE n'est pas encore prête pour ce genre de chose.

Majorité spéciale ?

https://www.vocabulairepolitique.be/majorite/

Citation

b) Dans des matières importantes ou délicates, la Constitution belge impose une majorité de deux tiers des suffrages exprimés et en outre une majorité dans chaque groupe linguistique de la Chambre et du Sénat. C'est le cas des lois prises en vertu de l'article 4 relatif aux limites des régions linguistiques et de l'ensemble des matières qui doivent être réglées sous la forme de loi spéciale. On parle dans ce cas, en Belgique, de majorité spéciale.

Je vois. Donc pas simplement une majorité des députés européens, mais une somme de majorité des députés européen de chaque pays. Si une proposition ne recueille pas l'assentiment de la majorité des députés d'un pays donné, alors elle est bloqué, même si elle a fait l'unanimité chez les députés de tous les autres pays.

Ça pourrait être acceptable. L'écueil à éviter étant d'imposer à un pays ce qu'il ne veut pas, ce qui est le rôle principal de la chambre haute. S'il y a un moyen de la contourner, il faut qu'il soit blindé contre les abus.

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1 hour ago, Kelkin said:

Majorité spéciale ?

https://www.vocabulairepolitique.be/majorite/

Je vois. Donc pas simplement une majorité des députés européens, mais une somme de majorité des députés européen de chaque pays. Si une proposition ne recueille pas l'assentiment de la majorité des députés d'un pays donné, alors elle est bloqué, même si elle a fait l'unanimité chez les députés de tous les autres pays.

Ça pourrait être acceptable. L'écueil à éviter étant d'imposer à un pays ce qu'il ne veut pas, ce qui est le rôle principal de la chambre haute. S'il y a un moyen de la contourner, il faut qu'il soit blindé contre les abus.

Majorité spéciale veut dire un type de majorité hors des classiques majorités simples et absolue. On peut aussi parler de majorité qualifiée. Elle est à définir par les règles de procédure et change de chambre en chambre.

La majorité spéciale belge ne marcherait probablement pas vu qu'elle serait juste impossible à sortir. Une solution plus simple serait le vote aux deux tiers ou quelque chose entre les deux (deux tiers des membres (pas simplement des membres présents) avec majorité dans un certain nombre de délégations)).

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Il y a 2 heures, Banzinou a dit :

A Strasbourg, Emmanuel Macron propose la création d'une "communauté politique européenne" qui pourrait notamment accueillir l'Ukraine

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/direct-journee-de-l-europe-emmanuel-macron-a-strasbourg-et-a-berlin-pour-relancer-son-engagement_5127208.html

Après la CEE, la CPE ? On a vu ce à quoi ça a mené en termes d'intégration, ça pourrait faire remuer à Londres, Washington et Moscou.

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Il y a 21 heures, Lame a dit :

Tu remarqueras que Bechar06 est Algérien et qu'il n'a pas plus d'intérêt à soutenir les grands pays d'Europe que les petits.     donne un ressentis extérieur.           COSAC

Merci Lame pour tes contributions   

De la part de l'extérieur ( :biggrin: )    COSAC   :   Conférence des Organes Spécialisés dans les Affaires Communautaires

https://fr.wikipedia.org/wiki/Conférence_des_organes_spécialisés_dans_les_affaires_communautaires

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Il y a 2 heures, Teenytoon a dit :

Oui mais là on s'en fout.

Pas tout à fait. Est d'ailleurs proposé à Londres de reprendre le processus d'adhésion par la racine, en rejoignant cette communauté politique européenne en compagnie de l'Ukraine donc, mais aussi de la Moldavie et de la Géorgie.
Il s'agit d'une organisation politique régionale qui, pour ces pays, servirait de voie d'accès à l'UE "à géométrie variable".

A voir si des détails sur le concept sont déjà présentés mais, en toute bonne logique, certains pays des Balkans, la Norvège et l'Islande, la Suisse pourquoi pas y auraient leur place. Qu'y ferait-on ? On y discuterait de politique européenne, on pourrait y nouer des accords inter-gouvernementaux sans impacter le fonctionnement institutionnel actuel d'une Union Européenne qui a besoin de se réformer pour renforcer sa cohésion, et a besoin d'un peu de temps pour y parvenir.

Modifié par Boule75
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il y a 32 minutes, Boule75 a dit :

Pas tout à fait. Est d'ailleurs proposé à Londres de reprendre le processus d'adhésion par la racine, en rejoignant cette communauté politique européenne en compagnie de l'Ukraine donc, mais aussi de la Moldavie et de la Géorgie.
Il s'agit d'une organisation politique régionale qui, pour ces pays, servirait de voie d'accès à l'UE "à géométrie variable".

A voir si des détails sur le concept sont déjà présentés mais, en toute bonne logique, certains pays des Balkans, la Norvège et l'Islande, la Suisse pourquoi pas y auraient leur place. Qu'y ferait-on ? On y discuterait de politique européenne, on pourrait y nouer des accords inter-gouvernementaux sans impacter le fonctionnement institutionnel actuel d'une Union Européenne qui a besoin de se réformer pour renforcer sa cohésion, et a besoin d'un peu de temps pour y parvenir.

Oui. L'UE sans l'UE quoi...

Attention aux dérives.

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1 minute ago, Patrick said:

Oui. L'UE sans l'UE quoi...

Attention aux dérives.

C'est un peu le problème que j'ai avec cette proposition. Il faut éviter d'empiler les institutions sans fin avec des frontières toujours plus floues et des rôles plus flous encore.

Un truc que j'ai noté quand on crée ces nouveaux éléments adjacents à l'UE c'est qu'ils finissent souvent par ne pas faire grand chose et ont une supervision démocratique assez faible. Or, si on veut créer un système qui fasse des choses concrètes, il faut pouvoir financer ces actions et il faut une supervision législative. Au sein de l'UE, c'est facile à faire: suffit de demander au Parlement Européen et de faire rentrer le tout dans le budget européen.

En dehors on fait quoi? Délégations de députés nationaux qui jonglent entre ça et leurs jobs nationaux? On crée un second Parlement européen pour cette Communauté? Et comment est-ce qu'on choisi l'exécutif?

 

Sinon, quelqu'un se souvient de l'EI2?

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28 minutes ago, Patrick said:

Oui. L'UE sans l'UE quoi... Attention aux dérives.

Les poupée russes ça peut avoir un sens ... si tout est coordonné et conçu expressément.

Mais la je ne vois pas bien la construction ... à part offrir un sorte d'asile politique à tel ou tel pour qu'il ne tombe pas dans l'autre "camp".

Mais ce n'est vraiment pas très élégant ... il suffit de se souvenir le coup fait aux turcs.

Parce qu'il faut se souvenir que la Géorgie c'est vraiment à Tizi-Ouzou ... Pour rejoindre l'UE sans passer par la Russie ni la Turquie il faut traverser toute la mer noire jusqu'en Bulgarie. C'est qui le prochain sur la liste des prétendant? L'Iran?

Même culturellement ... c'est beaucoup moins "européen" que Saint Petersbourg ou même qu'Alger!

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il y a 8 minutes, g4lly a dit :

C'est qui le prochain sur la liste des prétendant? L'Iran?

Israël d'abord voyons. Ils sont déjà dans l'Eurovision.

il y a 8 minutes, g4lly a dit :

Même culturellement ... c'est beaucoup moins "européen" que Saint Petersbourg ou même qu'Alger!

Ah s'il faut juger la culture en plus, je propose l'Australie dans l'Europe.

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Pour la communauté de l'annea ... politique européenne de Macron, ce genre d'idée d'organisation intergouvernementale "renforçant" le dialogue avec l'UE et le reste du voisinage ressort assez régulièrement chez les français. Souvenez vous de l'Union pour la Méditerranée lancé durant la présidence de Chirac (Euromed) et concrétisé sous le mandat Sarkozy.

Tout comme UpM cette CPE vise certainement a centralisé la politique européenne de partenariat avec les Orientaux et lui donner une visibilité.

Il y a 3 heures, Patrick a dit :

Israël d'abord voyons. Ils sont déjà dans l'Eurovision.

Eurovision ? Ce n'est pas plutôt Anglovision ... ou globalvision !

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Le 10/05/2022 à 02:21, Patrick a dit :

Israël d'abord voyons. Ils sont déjà dans l'Eurovision.

Ah s'il faut juger la culture en plus, je propose l'Australie dans l'Europe.

pas bête, eux aussi sont à l'eurovision depuis 2015, et en plus, même si la communauté de langue est forte, ils n'aiment ni les Américains, ni les Anglais...

Révélation

 

 

 

Le 10/05/2022 à 06:11, Rochambeau a dit :

Eurovision ? Ce n'est pas plutôt Anglovision ... ou globalvision !

moi aussi je trouve ça triste que tout le monde chante en anglais la même américanepop de merde.... 

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Le 09/05/2022 à 02:31, mehari a dit :

Si tu fais une chambre basse et haute, change le nom du Parlement. Le nom du parlement actuel est inutilement perturbant.

Tu as raison mais ce n'est pas moi qui ai appelé la chambre basse communautaire "Parlement". J'emploie simplement les noms actuels des différentes institutions pour rester aussi clairs que possible.

Je pense, sinon, que tout le monde a compris le principe: le Parlement européen joue un rôle de la Chambre des représentants américaine, la COSAC celle du Sénat. Dès lors que l'on applique le compromis du Connecticut à l'Europe, il n'y a plus de risques d'exploitation des petites pays par les gros (COSAC) ou des gros par les petits (Parlement européen).

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