g4lly Posté(e) le 12 avril 2017 Share Posté(e) le 12 avril 2017 4 minutes ago, Bat said: La capacité à réussir un concours d'entrée est tout sauf un bon prédicteur de la compétence dans la suite du cursus de médecine (mis à part le truisme que tout ceux qui sont devenus médecin dans une filière à concours ont forcément réussi le concours). La meilleure preuve, c'est que le taux d'échec en première année de médecine —soit après concours et par définition parmi ceux qui ont réussi— est catastrophique (environ 85%), et en tout cas bien supérieur à la moyenne de l'échec en première année dans la plupart des filières (autour de 60-65%). Cela dit, la Belgique francophone introduisant, lentement mais sûrement et à reculons un concours d'entrée, le filon va avoir tendance à se réduire. En même temps la Belgique ne peut pas financer les études de tous ceux qui rate ailleurs ... ... d'autant plus que sitôt leur étude fini ils iront travailler ailleurs. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
prof.566 Posté(e) le 12 avril 2017 Share Posté(e) le 12 avril 2017 2 minutes ago, g4lly said: En même temps la Belgique ne peut pas financer les études de tous ceux qui rate ailleurs ... ... d'autant plus que sitôt leur étude fini ils iront travailler ailleurs. Reste la fac de Cluj... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
g4lly Posté(e) le 12 avril 2017 Share Posté(e) le 12 avril 2017 8 minutes ago, prof.566 said: Reste la fac de Cluj... Et le suicide ... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Ben Posté(e) le 12 avril 2017 Share Posté(e) le 12 avril 2017 il y a 58 minutes, Bat a dit : La capacité à réussir un concours d'entrée est tout sauf un bon prédicteur de la compétence dans la suite du cursus de médecine (mis à part le truisme que tout ceux qui sont devenus médecin dans une filière à concours ont forcément réussi le concours). La meilleure preuve, c'est que le taux d'échec en première année de médecine —soit après concours et par définition parmi ceux qui ont réussi— est catastrophique (environ 85%), et en tout cas bien supérieur à la moyenne de l'échec en première année dans la plupart des filières (autour de 60-65%). Cela dit, la Belgique francophone introduisant, lentement mais sûrement et à reculons un concours d'entrée, le filon va avoir tendance à se réduire. Je plussoie... La premiere année developpe certaines choses qui peuvent etre utiles, par exemple la memoire, ou la capacite de travail, (enfin de bachottage, rien a voir avec le travail reel d'un medecin) En fait on apprend...à apprendre, ce qui n'est pas inutile en soi, bien sur...quand à ce qu'on apprend, pour la moitié ca pourrai aussi bien etre l'annuaire... (parce que l'utilite de connaitre par coeur les formules des differents acides amines, ou de l'adn...bof. avec ca on a des choses je dirai partiellement utiles, des principes de biochimie, de biologie cellulaire, de biophysique...le par coeur la encore est inutile, mais au moins les principes peuvent servir a aprehender d'autres notions ou certaines pathologies... Une chose vraiment utile, le dernier quart, et pour laquelle l'apprentissage par coeur est adapté: l'anatomie (1/4 seulement a la louche parce qu'en PCEM1 on fesait que membre sup/membre inf) et l'osteo du crane sauf erreur... Et il faut dire que pour l'anatomie ya souvent de la motivation, a tel point qu'il n'est pas rare de voir les etudiants chercher a depasser le programme, notamment au niveau de l'anatomie pelvienne la moins bien connue, c'est a dire celle du sexe opposé, et à grand renfort de travaux pratiques... Fin du HS :p 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Lame Posté(e) le 13 avril 2017 Share Posté(e) le 13 avril 2017 Il y a 7 heures, Ben a dit : Fin du HS :p J’ai lu récemment « Les Salauds de l’Europe », un livre de Jean Quatremer qui nous décrit l’intégration européenne façon Tolkien : D’un côté, on a les gentils elfes eurocrates auxquels on devrait tous nos succès. De l’autre, il y a les méchants orcs nationaux qui sont la source de tous les problèmes. Aucune critique des institutions ne serait donc justifiée. Il y a toutefois un chapitre particulièrement intéressant, celui où Quatremer explique que la complexité de l’UE et ses conséquences seraient dues à la méfiance mutuelle des Etats membres. La complexité des institutions européennes et les intégrations différenciées (Schengen, Euroland, etc…) sont en fait le résultat de la multiplicité des motivations des Etats entrant : satisfaire aux exigences des USA, saboter l’intégration européenne, échapper aux barrières douanières, pratiquer le dumping social, se faire subventionner, etc… Combien d’Etats se sont engagés dans l’intégration européenne pour parfaire leur alliance dans le cadre d’une fédération ? Ajoutez à cela la querelle constante entre souverainistes et centralistes européens et l’on obtient une Union européenne complexe : une politique commune résultant de l’addition de projets particuliers mise en œuvre par des institutions nés d’un compromis instables entre des courants politiques opposés. Le Brexit a fait souffler un vent de réforme sur l’UE : Après le retrait du « veto britannique », différents projets de fédérations européennes ont été proposé. En tant que fédérliste européen, je suis convaincu de la pertinence de l’instauration d’une fédération multinationale composée d’un Etat fédéral européen et des 27 Etats membres dispensés de tutelle budgéraire. Je suis également convaincu de la nécessité de passer d’institutions communautaires à des institutions fédérales privilégiant l’action et les services publics. J’aspire donc à la cration Etat fédéral européen démocratique dotés de moyens d’action diversifié : armée européenne, CIA européenne, FBI européen, agence spatiale, sécurité sociale fédérale, etc… Je suis aussi conscient que pour bâtir une maison en briques, il faut poser des fondations. Où est la solidarité qui permettrait l’instauration et la réussite d’une fédération européenne ? Depuis le Brexit, j’ai lu de nombreux projet de fédéralisation de l’Europe. Tous était foncé sur la constitution d’un noyau dur correspondant le plus souvent à tout ou une partie de la Zone euroe. En attendant, je ne crois pas à la pertinence de la stratégie du noyau dur qui a en fait déjà été testé : ni le Benelux, ni le Triangle de Weimar n’ont engendré les Etats-Unis d’Europe. Je reviens donc avec mon projet : la confédération, démocratique et défiscalisée. Pour faire la transition vers la fédération, je propose: (a) Un cadre institutionnel doté exclusivement de compétences de soutien mais dans tous les domaines. (b) La mise en oeuvre de ces compétences par des institutions européennes élues au suffrage direct et soumises au contrôle démocratique le plus poussé. Oui, je suis un partisan des référendums d'initiative populaire. (c) Leur financement par un fond souverain européen et tout autre moyen à l’exclusion des impôts. Cette structure - une confédération, démocratique et défiscalisée - est affranchie de toute ce qui permet de critique l’Europe. Elle permettrait d’organiser la cohabitation avec les autres organisations européennes. Elle permettrait de ramener progressivement tout le monde à la meme vitesse d’intégration. Elles permettraient surtout de concerter les 27 dans chaque domaine de la politique générale. En fait, l'idée, c'est d'arrêter d'organiser une "concurrence libre et non faussée" et de se concentrer sur le développement de l'esprit fédéral qui permet de faire front commun en cas de crise dans l'immédiat, de transiter vers la fédération européenne à terme. Les Américains ont déjà la leur; Les Africains, les Latinos et les Eurasiens sont bien partis pour réaliser la leur. Je conclue sur deux extraits de la Déclaration de Schuman du 9/05/1950: - « Le gouvernement français propose de placer l’ensemble de la production franco-allemande de charbon et d’acier sous une Haute Autorité commune (…). La mise en commun des productions de charbon et d’acier assurera immédiatement l’établissement de bases communes de développement économique, première étape de la Fédération européenne. » - « L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes créant d’abord des solidarités de fait. Le rassemblement des nations européennes exige que l’opposition séculaire de la France et de l’Allemagne soit éliminée. L’action entreprise doit toucher au premier chef la France et l’Allemagne. » Je suis bien conscient que Robert Schuman était un atlantiste pur sucre et qu'il n'a jamais eu pour projet de créer autre chose qu'un marché commun aligné sur les USA. L'hypocrisie de sa Déclaration ne doit pas remettre en cause la pertince de son projet fédéral. Il est temps de se souvenir que le but de l'intégration européenne est la construction d'une fédération, pas d'une zone de libre-échange, et que les avancées européennes sont celles qui créent la solidarité nécessaire à la réalisation de cette fédération. Je préfère en parler moi-même plutôt que de laisser des gens comme Patrice Franceschi (auteur de "Combattre") occuper l'espace médiatique sur le sujet. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
C’est un message populaire. Wallaby Posté(e) le 13 avril 2017 C’est un message populaire. Share Posté(e) le 13 avril 2017 Le 8/5/2008 à 22:02, Chronos a dit : Ce qui m'étonne, c'est qu'aucune recherche poussée ne soit faite pour mettre au point un appareil portable de traduction instantanée. C'est fait : 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Chronos Posté(e) le 13 avril 2017 Share Posté(e) le 13 avril 2017 Répondre à mon message presque dix ans après, chapeau ! 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rendbo Posté(e) le 21 avril 2017 Share Posté(e) le 21 avril 2017 Je suis tombé sur ce vieux sketch des inconnus, qui montrent que déjà à l'époque, l'Europe des peuples c'est parfois compliqué. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 21 avril 2017 Share Posté(e) le 21 avril 2017 il y a 47 minutes, rendbo a dit : Je suis tombé sur ce vieux sketch des inconnus, qui montrent que déjà à l'époque, l'Europe des peuples c'est parfois compliqué Et surtout, surtout, qu'en France on n'a pas peur des mots ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 4 mai 2017 Share Posté(e) le 4 mai 2017 Lien mit il a y a quelques heures par @mehari concernant les ''idées reçues et questions sur l'Europe'' avec chiffres à l'appui concernant les critiques qu'essuie l'Union européenne : https://ec.europa.eu/france/news/decodeurseurope_fr J'adore le dessin en haut de l'article :) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 4 mai 2017 Share Posté(e) le 4 mai 2017 7 hours ago, collectionneur said: Lien mit il a y a quelques heures par @mehari concernant les ''idées reçues et questions sur l'Europe'' avec chiffres à l'appui concernant les critiques qu'essuie l'Union européenne : https://ec.europa.eu/france/news/decodeurseurope_fr J'adore le dessin en haut de l'article :) C'est fait par Vadot, le caricaturiste du Vif l'Express et de l'Echo et a aussi bossé pour la Première (RTBF). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 4 mai 2017 Share Posté(e) le 4 mai 2017 (modifié) BD Belge, beaucoup de dessins sur la politique française :) : http://www.nicolasvadot.com/fr/dessins_presse/semaine.html Modifié le 4 mai 2017 par collectionneur Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 4 mai 2017 Share Posté(e) le 4 mai 2017 2 minutes ago, collectionneur said: BD Belge :) : http://www.nicolasvadot.com/fr/dessins_presse/semaine.html Pas exactement, il est français mais bosse principalement pour la presse belge. Autant, j'aime bien qu'on parle de la BD belge et tout mais pour ce coup-ci c'est pas nous. Pour être franc, je pense que la page "les Décodeurs de l'Europe" est un peu surenthousiaste par rapport à l'UE. C'est logique venant de la Commission (qui se doit de supporter l'UE) mais j'aurais espérer quelque chose de plus neutre. D'un autre côté, il faut que le texte soit un peu vivant et pas un truc froid et purement technique pour pouvoir intéresser le lecteur. Un truc vraiment neutre est plus à attendre d'un site de fact checking ou un journal. Dans tout les cas, c'est beaucoup mieux que rien. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 4 mai 2017 Share Posté(e) le 4 mai 2017 (modifié) Entendu, j'aurais du vérifier sa nationalité avant d'écrire. Mais concernant la page en question, par rapport à tout ce qui critique a tord ou a raison l'UE, cela permet de donner quelques réponses simples. Modifié le 4 mai 2017 par collectionneur 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Papi Pépite Posté(e) le 8 mai 2017 Share Posté(e) le 8 mai 2017 https://fr.sputniknews.com/defense/201609141027739963-ue-armee-brexit/ Alors je sais que la source n'est pas réputée pour être fiable mais je voudrait mettre les choses au claire, cette date concerne le fameux quartier générale européen ou un nouveau projet de défense européenne ? Parce que ce serait bien de démêler le vrai du faux. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
collectionneur Posté(e) le 9 mai 2017 Share Posté(e) le 9 mai 2017 A priori, c'est l'embryon de QG européen annoncé il y a quelques mois avec une trentaine d'officiers. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Papi Pépite Posté(e) le 9 mai 2017 Share Posté(e) le 9 mai 2017 Il y a 6 heures, collectionneur a dit : A priori, c'est l'embryon de QG européen annoncé il y a quelques mois avec une trentaine d'officiers. Merci :) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Clairon Posté(e) le 9 mai 2017 Share Posté(e) le 9 mai 2017 Nouvelle de Sputnik .... a prendre avec les plus grandes pincettes possibles .... Clairon Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Wallaby Posté(e) le 10 mai 2017 Share Posté(e) le 10 mai 2017 http://www.spiegel.de/politik/ausland/martin-schulz-fordert-gemeinsamen-haushalt-der-euro-staaten-a-1146989.html (10 mai 2017) Martin Schulz se prononce pour un budget commun de la zone euro. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Shorr kan Posté(e) le 10 mai 2017 Share Posté(e) le 10 mai 2017 il y a 24 minutes, Wallaby a dit : http://www.spiegel.de/politik/ausland/martin-schulz-fordert-gemeinsamen-haushalt-der-euro-staaten-a-1146989.html (10 mai 2017) Martin Schulz se prononce pour un budget commun de la zone euro. Pour ça, il faudrait que la cours constitutionnelle de Karlsruhe laisse faire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Boule75 Posté(e) le 15 mai 2017 Share Posté(e) le 15 mai 2017 (modifié) Conférence de presse commune Macron-Merkel en direct sur le site de l'Elysee. Déjà pas mal de détails sur l'agenda à court terme : les travailleurs détachés, la réciprocité commerciale, le droit d'asile. Autre coopérations mentionnées : coopération fiscale, industries numériques... Edit post-conférence, sur la scéance de questions : Beaucoup moins d'affect qu'entre Merkel et Hollande (qui ont passé quelques nuits blanches ensemble à Minsk, ça crée des liens) Quand Macron cause économie et budget, personne ne moufte et c'est tout sauf flou : Schaüble va enfin avoir un interlocuteur. Petit impair quand il a parlé du rendez-vous avec la chancelière dans 5 ans. Il s'est aperçu de l'indélicatesse vis à vis de Schultz, notamment, mais c'était dit. Clarification nette de Macron par rapport à une éventuelle mutualisation de la dette et à un budget d'investissement européen propre : oui, s'il s'agit de dettes futures (à l'exception grecque près certainement...) => ça pourrait sentit les emprunts UE pour financement d'une relance de la consommation et de l'investissement public, notamment en Allemagne. Dis autrement : Vinci va peut être avoir à faire des ponts en Allemagne avec des chômeurs français (pour autant que Vinci emploie des chômeurs français...). Ont été mentionnés la convergence des taux d'IS, des cadres juridiques par rapport au commerce internationnal, la lutte contre l'évasion fiscale et l'amélioration nette de certaines pratiques anti-dumping ou de défense contre les concurrence indues. Et la directive travailleurs détachés, encore. D'éventuelles évolutions des traités ont été mentionnée par la partie française, avec, entre autre argument, celui spécifiant qu'il est impossible de maintenir de statu quo trop longtems. Du non-dit : il a été question a plusieurs fois de "rétablissement d'équilibres" sans que soit trop bien précisé ce qu'il y avait là-dedans. C'était cordial et relativement bref. Modifié le 15 mai 2017 par Boule75 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 17 mai 2017 Share Posté(e) le 17 mai 2017 Article très intéressant du Spiegel en version anglaise, "Un futur enn-ami ? Merkel regarde Macron avec scepticisme et espoir" - Les convergences Macron - Merkel, mais surtout Macron - Gabriel avec les détails de leur amitié, - Les points principaux du plan Gabriel pour un "traité de l'Elysée 2.0" avec structures militaires communes financées par un fond européen pour la défense, pour l'eurozone un budget, un ministère des finances et des normes de sécurité sociale et d'imposition, enfin une initiative commune d'investissement - Quelques faits peu connus sur le nouveau président français, comme le fait qu'il a failli devenir professeur dans une université allemande en 2014 suite à une dispute avec Hollande, - Et surtout la partie assez délicate et subtile que Merkel devrait jouer afin de guider en douceur Macron et de parer ses initiatives, sans risquer d'apparaître comme celle qui dit non, ce que les Allemands de gauche ne lui pardonneraient pas et qui risquerait de se payer lors des élections de septembre. - Avec un sondage de l'opinion allemande sur la question, pour couronner le tout ! Pour mettre en appétit : Citation The result is that a man has waltzed onto the European stage who is both an ally and an adversary to German Chancellor Angela Merkel. He wants to keep the European Union together, but he also stands in the way of Germany's vision for the bloc. (...) Merkel told CDU leaders last Monday that she wasn't going to change her approach just because France had a new president. (...) Only with his help will she be able to heal the wounds caused by her refugee policies. If she is unable to win over the new occupant of Élysée, she would stand open to accusations that she has done more to pull Europe apart than to unite it. As such, her legacy is partially dependent on her relationship with Macron. (...) Merkel doesn't want to make Macron's life unnecessarily difficult. It would only help the SPD if voters got the impression that the young French president's idealism was being shattered by the hard-heartedness of the German chancellor. It seems more advantageous to the chancellor to take Macron by the hand and lead him to the path of realism. (*) (...) Fully 64 percent of Germans are opposed to allowing Paris to take on more debt than allowed by EU rules. Even a majority of SPD supporters reject the idea. But the chancellor still doesn't want to be overly firm with France -- that wouldn't be looked kindly upon in Europe or at home. "The tone we adopt with France will be important," says one source in the Chancellery. (...) The new French president has many allies in Europe, which is another reason the chancellor is eager to avoid open conflict. "Macron stands where I stand," says Matteo Renzi, the former and perhaps future prime minister of Italy. (...) In addition to Italy, countries like Spain, Portugal and Greece will try to get Macron on their side. The idea of increasing investments by way of a eurozone budget is music to their ears. (...) The currency union needs an economic and a financial government. In principle, everyone agrees. But how exactly should that look? The Germans want an agency that is primarily responsible for ensuring that nobody takes on too much debt. The French envision more of a European social security office that aligns living conditions across the continent. Could both exist concurrently? Macron says they could. Les élections allemandes de septembre vont vraiment être importantes. La présidentielle française, c'était la question "Stop ou Encore ?" pour l'UE. Les législatives allemandes, c'est "Comme avant ou Différemment ?". Suivant la décision des Allemands, les idées sur l'UE partagées par Macron et par le SPD pourront effectivement être mises en pratique - ce n'est pas en Europe du Sud qu'on fera blocage ! - ou bien Macron, au moins sur le plan européen qui commande tant de choses en politique économique, budgétaire, etc. risque vraiment d'être Hollande 2.0. A quatre mois de l'échéance, rien n'est joué - personne qui a assisté à notre présidentielle ne va prétendre le contraire ! - mais avec les derniers résultats électoraux au niveau des Länder, sans compter son traditionnel doigté au niveau européen, Merkel part avec une belle longueur d'avance. (*) Rappelons que les Allemands surnomment leur chancelière "Mutti", maman, pour son côté rassurant ... Révélation 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 17 mai 2017 Share Posté(e) le 17 mai 2017 Sylvie Goulard, eurodéputée pour le Mouvement Démocrate, ancienne conseillère près le président de la Commission européenne, candidate malheureuse à la présidence du Parlement européen, cofondatrice d'une association destinée à promouvoir le fédéralisme européen, décorée à la fois de l'ordre du mérite français et de son équivalent allemand, europhile parmi les europhiles et fédéraliste convaincue est le nouveau ministre des Armées. Un signe en direction de l'Allemagne, voire un gage dans le cadre d'un futur accord - un compromis historique franco-allemand où l'une apporterait son influence directrice en matière de gestion de l'euro, l'autre ses capacités spécifiques dans le domaine militaire ? La prochaine étape de la fédéralisation portera-t-elle sur la Défense ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
mehari Posté(e) le 17 mai 2017 Share Posté(e) le 17 mai 2017 9 minutes ago, Alexis said: La prochaine étape de la fédéralisation portera-t-elle sur la Défense ? Tu as le choix: Défense, social ou fiscal (je compte le renforcement de l'eurozone dans le fiscal). Ce sera peut-être un cocktail des trois, l'ingrédient prédominant risquant d'être décidé par les législatives allemande. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Alexis Posté(e) le 17 mai 2017 Share Posté(e) le 17 mai 2017 il y a 3 minutes, mehari a dit : Tu as le choix: Défense, social ou fiscal (je compte le renforcement de l'eurozone dans le fiscal). Ce sera peut-être un cocktail des trois, l'ingrédient prédominant risquant d'être décidé par les législatives allemande. On est de toute façon dans les théories avant le fait hein - je ne faisais qu'émettre une hypothèse sur les raisons de cette nomination qui m'a personnellement surpris. Mais je me demandais si Macron ne pourrait pas justement considérer la Défense comme un quid pro quo dans sa recherche d'une plus grande flexibilité de Berlin, une plus grande volonté d'aller vers des dépenses communes ou plus de solidarité dans la gestion des conséquences de l'euro. A voir, de toute façon. Les législatives allemandes auront une grande influence c'est clair, et sans doute aussi la position finalement adoptée par le pouvoir américain sur l'OTAN une fois que la phase actuelle de désordre assez impressionnante dans la sphère washingtonienne se sera tassée - j'imagine quand même que ça finira par se calmer cette furie ? Je veux dire que si l'Allemagne se retrouve au final à douter de la protection de Washington, elle sera intéressée par la force de dissuasion française. Si d'une part Merkel est réélue, d'autre part Washington réaffirme son engagement à défendre Berlin quoi-qu-il-arrive, tout cela n'ira pas bien loin. Un chancelier Schulz d'une part, un Trump revenant à ses amours semi-isolationnistes de campagne ou un désordre persistant à la tête de l'Amérique d'autre part, ce serait une toute autre configuration. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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