Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

[VBMR] Le remplacant du VAB ?


alexandreVBCI

Messages recommandés

Faudra quand même que l'on m'explique pourquoi on serait à contre courant dans un VB de transport de troupe de nouvelle génération ,de ce que veulent les Allemands/Hollandais avec le MRAV Boxer 8x8, les Italiens avec le Freccia 8X8, les Britanniques avec le FRES GD Piranha V 8x8 ou les espagnols, VBCI 8x8.

Parce qu'on a pas tout a fait les meme usage ni les meme VCI ... Le VBCI 8x8 étendu a 2 autres régiments moto est a cheval sur les catégories.

De plus on veut une flotte utilisable meme dans les endroit peu accessible, donc pas de 8x8 qui tourne dans 20m ... et incapable de circuler dans les ruelles. Enfin on a a résoudre le probleme blindage/masse/volume.

Sur un 4x4 on va arriver en limite de mobilité a la masse prévu. Sur un 8x8 on va avoir un excédant de masse des train roulant et un défaut de maniabilité. La solution 6x6 semble etre le seul compromis acceptable si on veut un modele "unique" qui rentre dans les citeres.

Reste a voir l'option complémentaire VMBR 10t ... sur un chassis 4x4 plus maniable et moins couteux a l'usage, un peu dans l'esprit MATV mais avec plus de place dedans.

Il suffit de voir la problématique en Afghanistan quand aux masses acceptable par la voirie, et les limites de maniabilité. Les US on pas pondu un MATV 4x4 de 14t pour rien ... au dela on se retrouve limité par la tenue du terrain et les contrainte de maniabilité.

De plus il me semble important qu'on dispose d'un vehicule "civilisé" relativement, avec des portes et des fenetre, comme une vrai voiture :) a la fois pour les missions requérant un bon contact avec les locaux, mais aussi pour les missions ou du relativement - on parle de 0t tout de meme - léger est indispensable, ou le lourd inadéquate.

Donc :

Le VBCI pour le 8x8 ~30t tres typé VCI, pour le haut du spectre combat.

Un 6x6 "fermé" ~20t tres typé transport utilitaire, pour tout le reste des usage - 2R2M, SAN, etc. -, avec une certaine capacité combat sur les modele infanterie - téléopéré doucette et 20mm -

Un 4x4 10t assez "civilisé" genre AVXL ou VBR, mais néammoins tres habitable.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pour ledit 6x6, BAe nous a pondu le RG-35 récemment: on parle beaucoup de sa masse max de 35t, mais à la base, lé véhicule en pèse 18. Alors pour l'évolution en cours de vie avec rajouts de blindages, RWS etc y a de la marge  :lol:

Il est pas spécialement plus long que le VAB (bon, 1m oui oui), avec un certain aspect de cargo.

Ou alors c'est vraiment too much? Même si les options type AMC sont très intéressantes aussi.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Nexter pourrait bien sortir une surprise comme avec l'Aravis pour Eurosatory 2010.

Pour moi ça ne fait aucun doute. Je vois mal Nexter passer à côté d'un éventuel contrat qui représenterait une dizaine d'année de production d'engins.

Sans compter qu'après la fin des livraisons des VBCI vers 2015/2016, il n'y aura plus énormément de livraisons du côté de l'armée française pour Nexter :

- modernisation des 254 Leclerc entre 2015 et 2020

- deuxième tranche de livraison des Caesar (64 engins) entre 2015 et 2020 s'il elle a bien lieu

- 292 EBRC doivent être livrés à partir de 2018, mais qui nous dit qu'il n'y aura pas des retards comme souvent ?

- peut-être un remplaçant de l'EBG (plutôt après 2020 je pense) et/ou une version génie du VBCI (c'est encore flou de ce côté)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Vu la prolifération commerciale du nombre de blindés à roues qui sortent depuis quelques temps, ce serait idiot si Nexter n'a pas dans ses cartons, un blindé pour Satory.

D'ici là, des adossements risquent de voir le jour et on en sera plus sur le futur VBMR.

Même l'Asie s'y met à sortir son 8x8.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

a mais il n 'y a rien dans le petit journal cfdt* de nexter...

L'offre Nexter c'est le vbci-moins... rien d'autre.

On aura peut etre droit par contre au fameux demonstrateur NNP (?)

*Les syndicalistes sont des pipelettes, on n'a rien fait comme révélation.  :lol:

L'offre VBCI moins est un produit conjoint RTD et Nexter. isnt-it?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'avais un petit souci avec l'architecture des APC ... moteur central, comme le VAB, moteur longitudinale avant comme le VBCI et l'AMC. L'un excluant les avantage de l'autre, protection contre visibilité, habitabilité contre aspect civilisé etc.

Il se trouve que plusieurs projet récent ont utilisé une solution assez élégante pour pallier a la taille du moteur, celle de le couper en deux.

Le SEP par exemple utilise deux petit moteur de grandes diffusion d'environt 250ch chaque, soit des 6 cylindre turbo diesel assez peu encombrant, qui prennent place dans les coté de la caisse a l'avant, laissant au milieu largement la place pour l'équipage de deux personne de front. Mécaniquement c'est un chouilla compliqué puisque ca oblige a deux BVA et une liaison entre les demi pont. En contrepartie on a un aménagement optimal, une résistance aux pannes, une maintenance aisée, et une protection avant de bonnee qualité. Le beurre l'argent du beurre et le séant de la crémiere :)

Mieux la version diesel électrique permet d'éviter la contrainte mécanique, BV, transmission etc. permettant de dégager encore plus de volume utile pour la protection ou des fonctionnalité additionnelle. De plus elle accroitrarait significativement la mobilité par la possibilité de manoeuvre les roue inédendament marche avant marche arriere et donc de tourner sur place par exemple, et d'intégrer un controle de stabilité, une assistance a la traction etc.

L'avantage de l'architecture divisé étant bien sur de pouvoir facilement basculer de l'architecture mécanique vers l'électrique en n'ayant pas besoin de toucher ni a la cabine n'y a l'aménagement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Les blindés à double motorisations (comme le BTR60 par exemple) et non electriques, ont toujours été des catastrophes de fiabilité mécaniques, synchronisation des boites de vitesse et des essieus, répartition du couple, coordination de l'ensemble, une horreur complète.

La double motorisation hybride, là c'est autre chose, car en fait les moteurs tournent à un régime constant sans BV et autre tringleries, ce sont les moteurs électriques (généralement logés dans les roues) qui se chargent de la propulsion véritablement dites.

Clairon

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'avais un petit souci avec l'architecture des APC ... moteur central, comme le VAB, moteur longitudinale avant comme le VBCI et l'AMC. L'un excluant les avantage de l'autre, protection contre visibilité, habitabilité contre aspect civilisé etc.

Il se trouve que plusieurs projet récent ont utilisé une solution assez élégante pour pallier a la taille du moteur, celle de le couper en deux.

Le SEP par exemple utilise deux petit moteur de grandes diffusion d'environt 250ch chaque, soit des 6 cylindre turbo diesel assez peu encombrant, qui prennent place dans les coté de la caisse a l'avant, laissant au milieu largement la place pour l'équipage de deux personne de front. Mécaniquement c'est un chouilla compliqué puisque ca oblige a deux BVA et une liaison entre les demi pont. En contrepartie on a un aménagement optimal, une résistance aux pannes, une maintenance aisée, et une protection avant de bonnee qualité. Le beurre l'argent du beurre et le séant de la crémiere :)

Mieux la version diesel électrique permet d'éviter la contrainte mécanique, BV, transmission etc. permettant de dégager encore plus de volume utile pour la protection ou des fonctionnalité additionnelle. De plus elle accroitrarait significativement la mobilité par la possibilité de manoeuvre les roue inédendament marche avant marche arriere et donc de tourner sur place par exemple, et d'intégrer un controle de stabilité, une assistance a la traction etc.

L'avantage de l'architecture divisé étant bien sur de pouvoir facilement basculer de l'architecture mécanique vers l'électrique en n'ayant pas besoin de toucher ni a la cabine n'y a l'aménagement.

Vu le coût de ces systèmes (achat et entretien) je doute que l'on puisse dire garder l'argent du beurre...

@+, Arka

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est sans doute l'un des premiers véhicules où l'on va devoir sérieusement se poser la question de la "rusticité" (j'emploie le terme vaguement, j'en ai pas d'autre): le fait est que l'heure d'utilisation et la complexité de maintenance de tous les nouveaux matériels est un vrai problème des développements militaires, et pas seulement par l'impact sur les coûts d'achats et de possession. Y'a t-il moyen de chiffrer l'avantage marginal obtenu par le dernier truc top moumoute par rapport aux ressources (temps, moyens, personnels, coûts) employées pour le maintenir en ligne?

Un équivalent VAB 6x6 avec un refresh semblerait quand même souhaitable: un truc qui se répare avec 3 bouts de ficelle et un chewing gum, qui repart avec un coup de pied dans le bloc moteur et qui encaisse tout, ce serait un peu l'idée d'un cahier des charges pertinent. La kalashnikov des VTT quoi.

C'est vrai , il y a eu quoi ? Trente ans de progrès depuis la création du VAB . Un véhicule du même genre, avec l'amélioration du blindage, du moteur, de la forme même du bouzinga pour mieux lutter contre les IED, plus 2/3 options genre les sièges suspendus, une tourelle fermée et un bon paquet d'attaches de partout pour que rien ne devienne un objet mortel dans un tonneau et ça pourrait faire l'affaire .

Je suis d'accord avec la vision selon laquelle s'il faut remonter une roue arrachée il faut renvoyer à l'Usine, c'est pas vraiment utile . Donc oui aux appareils très technologiques (Leclercs et autre) , mais pas besoin d'en faire trop pour un engin dont le rôle premier est de transbahuter l'infanterie et de la soutenir .

Enfin on verra, je pense de toute façon que c'est l'axe sur lequel on travaille . Le VBCI est là pour le haut de gamme .

Une possibilité cependant de réutiliser le démonstrateur Vextra ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...

Avez vous vu l'accord récent  Iveco - Brésil sur le VBTP ? classe 18-20 tonnes. Réactifs ces italiens ?!

Si cette réaction est mal placée, désolé, je ne suis pas Armée de terre attentivement ...

Oui Alain de ArmyRecognition en parlait le 20 décembre.

L’armée brésilienne et la filiale IVECO d’Amérique Latine, ont signé le 18 décembre 2009, un accord pour la fabrication de 2.044 unité du modèle de base de la nouvelle famille de véhicule blindés à roues VBTP-MR ((Vehicles Armored for the Transport of Pessoal Médio Sobre Rodas). Ce véhicule va remplacer le vieux véhicule Urutu, utilisé actuellement par les Forces Armées Brésiliennes. Le contrat porte sur une valeur de 6 milliards de $, sur une durée de 20 ans. La fabrication des premiers véhicules devrait débuter en 2012, pour se terminer en 2030. La production des véhicules se fera au Brésil avec de la main d’œuvre locale, ce qui contribuera au développement de l’industrie de défense nationale. La production sera sous la responsabilité d’Iveco. Les chaînes de production installées au Brésil, fourniront du travail a plus de 600 fournisseurs indirects. L’accord a été signé lors d’une cérémonie au Quartier Général de l’armée brésilienne,, en présence du Chef d’Etat Major de l’armée, le Général Army Fernando Sergio Galvão, et le Président de IVECO Amérique latine, , Mazzu Landmark. Le Commandant en Chef des forces armées brésiliennes, le Général Army Enzo Martins Peri, et le Président de IVECO Defence Vehicles, Pietro Borgo. Le projet VBTP-MR a été réalisé en collaboration avec le National Strategy of Defense, qui est en charge de la réorganisation de l’industrie nationale des équipements de défense, et qui assure une assistance concernant les besoins en équipements militaires pour l’armée brésilienne, en soutenant une propriété nationale des technologies de défense, qui fournira les besoins futurs de réalisations pour tous les fournisseurs du pays. Pour l’armée brésilienne, le projet VBTP-MR donnera des moyens pour développer les capacités opérationnels des forces terrestres brésiliennes, en développant ses capacités à réaliser une large gamme de missions, où l’utilisation de ce type de véhicules en différentes configurations (transport de troupe, reconnaissance, support, ambulance, etc) permettra d’assurer une sécurité dans les différentes opérations militaires modernes. La famille VBTP-MR est le fruit d’une promotion avec l’armée en 2007, et le succès du Groupe FIAT, avec ses industries de production de camions dans le pays. Un des éléments important de la décision concernant le choix du véhicule, est l’expérience de la société IVECO dans le secteur de la défense, qui produit et commercialise des véhicules militaires dans le monde entier, similaire au modèle brésilien VBTP-MR.

20 Décembre 2009

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est ça que je regrette, on est en train de montrer les crocs pour les bateaux et les Rafis, sans parler des hélicos, mais notre armement "terrestre" on fait rien pour . Je comprends bien qu'on ne va pas habiller entièrement le soldat Brésilien , mais hormis 15 VBL et quelques CAESAR, on a vendu combien de blindés (PVP , VBL , VBCI ..) dans les deux dernières années ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est sans doute l'un des premiers véhicules où l'on va devoir sérieusement se poser la question de la "rusticité" (j'emploie le terme vaguement, j'en ai pas d'autre): le fait est que l'heure d'utilisation et la complexité de maintenance de tous les nouveaux matériels est un vrai problème des développements militaires, et pas seulement par l'impact sur les coûts d'achats et de possession. Y'a t-il moyen de chiffrer l'avantage marginal obtenu par le dernier truc top moumoute par rapport aux ressources (temps, moyens, personnels, coûts) employées pour le maintenir en ligne?

Un équivalent VAB 6x6 avec un refresh semblerait quand même souhaitable: un truc qui se répare avec 3 bouts de ficelle et un chewing gum, qui repart avec un coup de pied dans le bloc moteur et qui encaisse tout, ce serait un peu l'idée d'un cahier des charges pertinent. La kalashnikov des VTT quoi.

Vaste sujet la rusticité appliqué aux véhicules militaires … merci du sujet Tancrède  ;).

« Rusticité », de rustique, simple et traditionnel. Voila donc bien quelques mots pour lesquels il va falloir ici être prudent. Prenons l’exemple des véhicules à roues tous chemins et tous terrains. Que peut-on trouver de rustique, donc de simple, dans un véhicule (militaire) ?

Peut-être son châssis. Celui-ci doit subir en permanence des contraintes de charge et mécaniques dont le moindre résultat implique clairement une notion de renforcement. Renforcement des poutrelles de châssis et renforcement des liaisons fixes longeron/traverse (rivets et soudures). La section d’une poutre de châssis pour un véhicule militaire peut être équivalente à celle d’un véhicule de la gamme civile, mais si d’aventure la structure du châssis est directement prélevé d’un existant de la gamme civile, celui-ci fait l’objet au minimum d’un rajout de lamelles compensatrices.

L’éventualité même de rechercher alors des pistes avec une coque porteuse est peu « simple » (répartition différentes des contraintes, rigidité et masse d’ensemble, cout global du process). Donc pour le moins, en admettant de partir d’une ossature châssis basique, il est nécessaire d’obtenir ici un ensemble sensiblement renforcé. Ce n’est pas forcément plus compliqué (créer un châssis le plus rigide possible avec le moins de masse d'acier possible), mais c’est plus cher.

Peut-être les organes de sécurités que son les freins, la direction et les suspensions. Encore que le mot rusticité s’accommode mal avec des sous-ensembles rendus complexes, par nécessité, comme le sont un pilotage d’un circuit de freinage (pneumatique ou hydraulique) et l’assistance d’une direction. J’imagine mal doter aujourd’hui un véhicule avec des freins à tambours et une direction ou la seule force du conducteur est disponible.

Dans un même ordre d ‘idée la suspension peut être réduite en terme de conception au seul couple lame de ressort/amortisseur, mais avec les résultats qui vont avec (capacité d’absorption, comportement général et confort).

Pas la motorisation ni la chaine cinématique. Un moteur atmosphérique sans turbo est difficilement envisageable dès lors que le couple doit être disponible aux faibles vitesses de rotation. La piste d’une « sous-motorisation » est exclue (cylindré moindre). L’option toutes roues motrices est obligatoire, de même que les différentiels et le crabotage. Je ne vois pas de rusticité possible dans ce domaine si ce n’est d’éviter des sous-ensembles tels que les convertisseurs de couples ou boites automatiques.

Des essais de dotation ont été effectués avec un modèle 4x4 de chez Auverland il y a quelques années. L’armée de terre n’y a pas donné suite et l’armée de l’air avait commencé à doter quelques bases avec ce véhicule. L’approche reprenait la conception d’une « jeep » US avec une suspension à lames de ressorts semi elliptique classique, une direction sans assistance, un moteur atmosphérique et des sièges « à l’ancienne » avec un capotage bâché. Essais sans suite.

Pour revenir sur le VAB, on peut dire que dans l’ensemble sa conception est rustique. Rien dans ce véhicule n’est d’une technologique déraisonnable et le seul sous ensemble un peu poussé est le convertisseur de couple. La motorisation fait l’objet d’un changement de temps en temps, histoire de s’aligner sur l’existant de la gamme civile, mais rien de plus. En revanche, la sollicitation dont il fait la preuve sur les théâtres, dont l’A-Stan, explose littéralement son maintien en condition (confère les derniers communiqués de l’EMAT sur le sujet des coups de possessions sous-dimensionnés en amont).

La piste à continuer d’explorer est selon moi celle de la maintenance. Une maintenance réfléchie autour du concept du sous ensemble par modules. Il faut privilégier la facilité de l’échange standard dès la conception du véhicule. Par exemple un bloc optique se doit d’être d’une forme simple, doté d’une connectique unique, et fixé avec des attaches rapides. Un GMP doit pouvoir être extrait rapidement et facilement (fixation, raccordement). On doit pouvoir atteindre avec aisance tous les points de liaisons.

Aisance de mécano s’entend. Une ligne d’échappement ne doit pas être compliquée à l’extrême  avec des points de fixation multiples et des écrous « inatteignables ». Un coffre à batteries ne doit pas être caché dans un coin et calé en sandwich entre deux sous-ensembles. On doit pouvoir en extraire facilement les éléments et l’entretenir sans avoir à se contorsionner. La fixation d’un siège de cabine doit être réduite à sa plus simple expression et ne pas devenir un exercice de haute voltige dont le temps standard d’intervention se traduit par de trop nombreuses heures. Un élément transparent de bâche plastique ne doit pas être solidaire de l’ensemble du capotage, mais être facilement détachable pour une mise ne réparation.

Les différents points de graissages du véhicule doivent être le moins nombreux possible et êtres d’accès aisé. Une roue de secoure doit être de manipulation aisé sur son support et ne pas être encastré dans un berceau lourd à manipuler (les systèmes de portances/câbles chers à RVI sont à revoir). Le faisceau électrique principale doit se substituer dans ses terminaisons par de la connectique rapide. Et j’en passe.

Bref, une petite révolution tout ça, une R’n D à redécouvrir dans son ensemble et surtout des industriels pour qui la problématique de la mobilité terrestre militaire reste un monde très à part ou la notion de profit est difficilement cernable (en dehors du prix des pièces détachées). 

La rusticité est certes un axe de progression possible, mais dont les résultats seront quantitativement limités sous peine de « downgrader » l’existant. En revanche la traque permanente du moindre temps d’intervention, lui, est le véritable challenge à venir. Une DTI/DTO satisfaisante est à ce prix aussi, l’aspect financier d’un cout de possession de parc passe indubitablement par une rationalisation du MEC. La problématique d’ensemble n’est pas QUE le cout des pièces, surtout sur le parc à roues. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 weeks later...

http://secretdefense.blogs.liberation.fr/defense/2010/01/larm%C3%A9e-de-terre-ne-veut-pas-que-le-successeur-du-vab-co%C3%BBte-plus-dun-million-deuros-pic%C3%A8e.html

L'armée de terre ne veut pas que le successeur du VAB coûte plus d'un million d'euros pièce

C'est une exigence du chef d'état-major de l'armée de terre : le Véhicule blindé multirôles (VBMR), qui doit remplacer le VAB, ne devra pas coûter trop cher. Pas plus d'un million d'euros pièce, en tout cas. Il est prévu d'en acquérir 2300, ce qui représentera (hors développement) une facture conséquente de 2,3 milliards d'euros. En leur temps, 3200 VAB avaient été acquis.

Ce VBMR est pour l'instant un engin virtuel puisque ce programme n'a pas encore été officiellement lancé. Le feu vert pourrait être donné en 2012, pour des premières livraisons en 2015 - un délai qui semble optimiste. Trois industriels français pourraient concourir : Nexter, Renault Trucks Defense et Thalès.

Il s'agira de fournir le véhicule de base de l'armée de terre, capable de transporter neuf fantassins, avec une protection de niveau 4 (munitions de 14,5mm, mines de dix kilos, éclats de 155 mm) . Le VBMR sera équipé d'une arme de bord téléopérée.

Le remplacement des VAB va vite devenir un sujet d'actualité. "Sa durée de vie initialement prévue jusqu'en 2025 ne pourra pas être tenue" assure l'armée de terre. Des pertes de capacités pourraient être enregistrées dès 2012. Son emploi intensif en Opex, sur des terrains difficiles comme l'Afghanistan, use le véhicule plus vite que prévu. On estime que le taux d'usure est quatre fois supérieur en Afghanistan qu'en France. En 2009, le taux de disponibilité du VAB a été de 60%, un chiffre en baisse.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Exact, un VBCI c'est 4 millions d'euros pièce tandis que le VAB c'est environ 160 000 euros (sans tourelle TOP) mais c'est qu'une sorte de camion 4x4 légèrement blindé.

Le VBMR sera un 6x6 plus gros, plus blindé, bourré d'électronique et équipé de série d'une tourelle téléopérée si l'info est juste.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Exact, un VBCI c'est 4 millions d'euros pièce tandis que le VAB c'est environ 160 000 euros (sans tourelle TOP) mais c'est qu'une sorte de camion 4x4 légèrement blindé.

Le VBMR sera un 6x6 plus gros, plus blindé et équipé de série d'une tourelle téléopérée si l'info est juste.

Le VBMR est un programme de plateforme(s) blindée(s) destiné(s) a remplacer pas mal de chose.

- Les vehicules d'infanterie moto blindés, donc les VAB mais potentiellement des VBL aussi.

- les véhicule porte/tracte mortier, donc des VAB, mais dans VBMR il serait servi sous semi blindage.

- les vehicules sanitaire blindés, la aussi les VAB.

- tout un tas de vehicule spécialisé blindé, genre guerre électronique, radar du champ de bataille, observation d'artillerie, appui canon, génie etc. Donc du VAB, du VBL et 2L.

On risque donc d'avoir un jeu de plate-forme plutôt qu'un truc monolithique, vu les différences assez notable entre les spec. nécessaire aux différente facette du programme.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Exact, un VBCI c'est 4 millions d'euros pièce tandis que le VAB c'est environ 160 000 euros (sans tourelle TOP) mais c'est qu'une sorte de camion 4x4 légèrement blindé.

160.000 € en 1985, en pleine prod du VAB, oui, mais plus aujourd'hui .... Un PVP sans armement coute 130.000 €, je vois pas comment avec un moteur minimum 50 % plus puissant, un poids double, voir x2,5, le prix ne serait supérieur que de 30.000 € ....

Clairon

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Le VBMR est un programme de plateforme(s) blindée(s) destiné(s) a remplacer pas mal de chose.

- Les vehicules d'infanterie moto blindés, donc les VAB mais potentiellement des VBL aussi.

- les véhicule porte/tracte mortier, donc des VAB, mais dans VBMR il serait servi sous semi blindage.

- les vehicules sanitaire blindés, la aussi les VAB.

- tout un tas de vehicule spécialisé blindé, genre guerre électronique, radar du champ de bataille, observation d'artillerie, appui canon, génie etc. Donc du VAB, du VBL et 2L.

On risque donc d'avoir un jeu de plate-forme plutôt qu'un truc monolithique, vu les différences assez notable entre les spec. nécessaire aux différente facette du programme.

Tu crois que c'est toujours le cas?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Juste une question. Désolé si elle s'avère ingénue (je ne m'y connais pas bcp en la matière) : une résistance à des mines de 10 Kg, comme cela semble être prévu pour le futur VBMR, ça semble pertinent face aux risques d'IED actuels ? Ca n'est pas un peu léger ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

la puissance d'une mine est différents de celle d'un IED la mine st beaucoup plus puissante

par exemple l'Aravis STANAG 4 résiste a 10kg de mine sous la roue et a 50kg d'IED... ;)

L'Aravis avec un effet de série de 2300 exemplaires pourrait nous couter moins d'un million/pièce... dans un version rallongée ça pourrait le faire et aussi avec une porte arrière.. =)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • Statistiques des membres

    6 016
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    Canant
    Membre le plus récent
    Canant
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...