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Somalie, nouvelle terre du Jihad?


Invité barbaros pacha

Messages recommandés

Ca y est Gibbs veut partir en guerre  :lol:   

Note que l'on a peut-etre aussi quelques priorités (interets)  dans le golfe de Guinée, voir en Afrique sub-saharienne un "merdier" á surveiller....

comment t'a deviné  =D (s'est surtout qu'on pourrait se démarquer des US ).

+1 ,mais bon la carte géostratégique du côté de la corne de l'Afrique n'est pas négligeable .

pour l'Afrique sub-saharienne je pense que s'est du niveau engagement FS et service secret ,je crois pas qu'on verra du VBCI faire de la chasse aux terros en harpentant l'Afrique sub-sahérienne .

quand je parlais du desastre de 93 je parlais de "Black Hawk Down) pas de nos soldats dont je sais qu'ils se sont bien comportés (mais le citoyen lambda lui non, par contre il a retenu Somalie = Hélicos au tapis = corps de soldats qu'on traine dans les rues)

j'avais compris quand tu parlé du désastre US  ;)

s'est pas faux ,et le citoyen se rappelle de se que tu décris .

de plus ,on n'a pas eu droit à un  film sur les combats de nos soldats en Somalie (avec les moyens de ridley scot ,ont montré une victoire  :P)

les américains ont sorti black hawk down ,et sa a bien renforcé l'image de désastre  pour le citoyen lambda en France (beaucoup de monde l'a vu se film en France ).

quant à ma remarque sur les "zentilles petitzes fillettez" elle reste valable

donc pas de quoi motiver l'opinion publique

+1

je parlais plus au niveau politique que géographique (encore que les combats de rue dans les villes labyrinthes africaines  :P )

si on a géré en 1993 le labyrinthe des villes Africaine (je parle des Français ),avec nos moyens actuels (entraînement ,matos ,etc...) ,s'est gérable .

en gros on se retrouverait encore à devoir faire attention pour que le clan soit disant copain ne nous tire pas dans le dos parcequ'il trouvera ca fun ou qu'"on" (le "on " etant à definir parmi la loyauté tribale, l'influence islamiste, les dettes de sang etc ....) fasse en sorte qu'il trouvera ca profitable d'une manière ou d'une autre

+1

d'ou une reflexion sur une autre opition de géré se probléme de clan .on ne cherche pas à jouer les alliances avec des clans qui auraient des avantages si ils se la joueraient ami avec nous ,mais mettre une tanné à tous se qui se pointe armé .(s'est pas fin ma soluce ,mais bon sa évite se genre de probléme "d'ami" qui nous tire dans le dos ).

si les US étaient retournaient en ville pour mettre la misére aux "clans" suite au désastre (se que pensait nombre de Somalien ),ben comme le dise des somaliens ,sa aurait fait mal car aux niveaux munitions ,ben ils leurs resté pas grand choses aux somaliens au lendemain de black hawk down .

en gros au vu de l'état du pays ,on cogne trés fort sur tout les clans (qui se pointe armé ) sans distinctions et aprés on cause .

vous allez me prendre pour un dingo  :P avec mes idées .

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Bien comporté en somalie c'est relatif il ne faut pas oublier qu'il y a eu un scandale en 1994 sur des tortures faite notamment par des soldats canadiens sur des prisonniers somaliens. Les photos de ces tortures ont fait beaucoup de bruits à l'époque et ont precipité le départ des soldats de l'onu de somalie en 1995.

Terrain plat oui mais en irak aussi le terrain était plat ce qui n'a pas empéché les américains d'avoir prés de 4500 soldats tués sans compter les soldats des autres pays et les centaines de mercenaires américains tués.

Sinon je suis d'accord les francais ont fait du bon boulot en somalie en 1993. Comme en cote d'ivoire en 2002-2005 il y a vraiment un savoir faire frenchie lol.

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Bien comporté en somalie c'est relatif il ne faut pas oublier qu'il y a eu un scandale en 1994 sur des tortures faite notamment par des soldats canadiens sur des prisonniers somaliens. Les photos de ces tortures ont fait beaucoup de bruits à l'époque et ont precipité le départ des soldats de l'onu de somalie en 1995.

le PB ,s'est que se sont des actes isolés ,répréhensible certe mais qui ne reflétait pas l'ensemble de la mission .(on en a retenu que sa ).

Terrain plat oui mais en irak aussi le terrain était plat ce qui n'a pas empéché les américains d'avoir prés de 4500 soldats tués sans compter les soldats des autres pays et les centaines de mercenaires américains tués.

ben disons que s'est dans la durée que sa a faît mal ,au vu de la gestion des US juste aprés l'offensive de 2003 .

pour la Somalie ,se sont des clans qui se fritte entre eux depuis 1990 ,donc un pays en ruine à tout les niveaux et qui ne survit que grâce à l'aide alimentaire .

la différence avec se qui s'est passé en 93 ,s'est qu'à l'heure actuelle on est plus dans l'optique de  "guerre/zéro morts" .

donc avec les moyens matériels/entraînement qui n'ont rien avoir avec se qui se faisait en 1993 ,on aurait des pertes mais pas autant  importante .

connaîtons le chiffre de l'ensemble des pertes des forces de l'UA ,ONU et forces Ethiopienne depuis que l'on  a déployé des troupes sous mandats en Somalie (en gros les pertes dans la durée depuis 1992 ,soit 18 années  ) ?

si on a se chiffre ,on peu avoir un ordre d'idée de se que pourraît-être un nouveau déploiement ,qui n'aurait pas les mêmes cadres d'ordre de se qui se faît à l'heure actuelle .

j'espére ne pas être trop confus dans mon explication  :P

Sinon je suis d'accord les francais ont fait du bon boulot en somalie en 1993. Comme en cote d'ivoire en 2002-2005 il y a vraiment un savoir faire frenchie lol.

s'est à sa que je faisais référence  ;)

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Je ne connais pas les chiffres exactes des pertes en somalie mais bon je pense qu'entre 1992 et 1995 les forces de l'onu ont du avoir entre 200 et 500 tués, peut etre un peu plus je ne sais pas vraiment.

Pour ce qui est des éthiopiens c'est impossible à savoir(meme si peut etre l'opposition ethiopienne ou certains diplomates pourraient avoir des chiffres fiable).

Les forces de l'amisom ont eu je crois une centaine de tués depuis leur déploiment en 2008. C'est pas beaucoup mais ils sont retranchés dans de petites zones bien gardés ce qui leur évitent les attaques de guérilla.

Pour savoir quel seront nos pertes en cas d'intervention c'est dur à prevoir mais sa sera moins dur que l'afghanistan je pense. Mais on ne peut pas savoir car comme disait un général americain ou anglais "quand la bataille commence tout ce qu'on a prévu sur le papier s'effondre".

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Je ne connais pas les chiffres exactes des pertes en somalie mais bon je pense qu'entre 1992 et 1995 les forces de l'onu ont du avoir entre 200 et 500 tués, peut etre un peu plus je ne sais pas vraiment.

Pour ce qui est des éthiopiens c'est impossible à savoir(meme si peut etre l'opposition ethiopienne ou certains diplomates pourraient avoir des chiffres fiable).

Les forces de l'amisom ont eu je crois une centaine de tués depuis leur déploiment en 2008. C'est pas beaucoup mais ils sont retranchés dans de petites zones bien gardés ce qui leur évitent les attaques de guérilla.

Pour savoir quel seront nos pertes en cas d'intervention c'est dur à prevoir mais sa sera moins dur que l'afghanistan je pense. Mais on ne peut pas savoir car comme disait un général americain ou anglais "quand la bataille commence tout ce qu'on a prévu sur le papier s'effondre".

sa se tient ,car comme tu dis rien n'est écrit d'avance .
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La politique actuelle de la France (et des américains aussi) est de former les armées africaines pour qu'elles interviennent en Somalie. L'Afrique aux africains est la meilleure méthode.

Il n'est pas question de risquer les vies des soldats français.

 

Toute intervention de notre part serait considérée comme du colonialisme chrétien et automatiquement toutes les factions hostiles entre elles se ligueraient contre nous.

Bon, on peut toujours fournir des renseignements aériens ou électroniques et de temps en temps quelques forces spéciales pourraient accomplir des missions discrètes qui ne seront jamais rendues publiques...

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J'ai eu l'occasion de frequenter un gars du Somaliland une region qui borde Djibouti. Parait que c'est calme là bas. En fait c'est comme un vrai pays.

La question que je me pose, en cas d'intervention, c'est ou se place le Somaliland sur l'échiquier ne serait ce que parce qu'il faudra bien le traverser depuis Djibouti pour aller a Mogadiscio.

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  • 2 weeks later...
  • 10 months later...

http://www.wired.com/dangerroom/2011/08/u-s-hires-shady-mercenary-for-somali-proxy-war/

A French-born mercenary with a criminal record and possible ties to several African coups and at least one murder is the latest agent of the U.S. government’s out-sourced war in Somalia, according to The New York Times‘ ace Africa reporter Jeffrey Gettleman and others.

Richard Rouget, alias “Colonel Sanders,” works for Bancroft Global Development, a Washington, D.C.-based “private security company” that maintains an approximately 40-man team of self-described “mentors” in Mogadishu, Somalia’s embattled capital city.

Rouget and the other mentors — a mix of former French, Scandinavian and South African soldiers — help train the 9,000-strong, U.S.-funded Ugandan and Burundian peacekeeping force that doubles as the heavy army of the Somali Transitional Federal Government in its long war with the al-Shabab Islamic terror group.

Al-Shabab, the latest in a long chain of Somali insurgent groups, has allied itself with al-Qaida and last year pulled off a bloody twin bombing in Uganda. Al-Shabab actively recruits disaffected Somali-American teenagers to sneak into Somalia to fight. In 2008, one of these young recruits became the first known American-born suicide bomber when he blew himself up outside a Somali government building.

Uganda and Burundi have paid Bancroft $7 million since 2010 for counter-insurgency training, according to Gettleman and his co-writers. Washington refunds the two African countries for their training expenses. The D.C. company’s assistance has helped “turn a bush army into an urban fighting force,” one adviser told Gettleman — and is partly responsible for the transitional government’s big advances in Mogadishu and across Somalia in recent weeks. The Associated Press credits Rouget’s bomb disposal experts for the drastic reduction in African Union troops lost to roadside explosives.

But the battlefield success comes at the cost of American moral credibility. First, there were reports that the U.S.-backed transitional Somali government employs child soldiers as young as 12. And now America has endorsed, however indirectly, a man who for years has allegedly fought against stability, justice and self-governance in Africa.

The photos accompanying Gettleman’s piece depict the “husky,” 51-year-old Rouget accompanying Ugandan soldiers onto a Mogadishu rooftop to observe a gunfight between peacekeepers and al-Shabab troops. ”Give me some ‘technicals’ and some savages and I’m happy,” Rouget joked, using the slang term for pickup trucks fitted with heavy machine guns. The Associated Press calls Rouget “a cigar-smoking, poetry-quoting, whiskey-drinking former big game hunter” with “a long scar on his thigh from getting shot in Somalia last year.”

Rouget’s mercenary career began soon after he left the French army in the early 1980s. Around 1985,  Rouget, then answering to his “Colonel Sanders” alias, reportedly joined the “presidential guard” of the Comoros, a tiny island-group nation in the Indian Ocean.

The presidential guard was, in fact, the personal army of Bob Denard, a notorious French mercenary and agent of French colonialism in Africa after World War II. (The Associated Press calls Rouget Denard’s former “right-hand man.”) The Comoros were Denard’s favorite target. In a 20-year period beginning in 1975, Denard backed no fewer than four coups in the Comoros, while also accumulating wives, properties and power on the islands.

From his Comoros base, in the 1980s Denard began working for the South African apartheid government in its campaign against Nelson Mandela’s African National Congress, which advocates for equal rights for blacks and whites. Denard and Rouget have both been mentioned in connection with the 1988 murders of ANC officials Godfrey Motsepe and Dulcie September — but never charged. In 1992, the Belgian government dropped its investigation of Motsepe’s murder, citing weak evidence.

After a stint organizing safaris, Rouget returned to the gun-for-hire business. In 2003, a South African court convicted him of illegally recruiting mercenaries to fight in the West African nation of Ivory Coast.

Oh, but Bancroft doesn’t employ mercenaries, company founder Michael Stock told The New York Times. “Mercenary activity is antithetical to the fundamental purposes for which Bancroft exists,” Stock said, adding that the company “does not engage in covert, clandestine or otherwise secret activities.”

But Rouget has engaged in covert, clandestine, secret (and possibly worse) activities. And now the U.S. government has indirectly put its stamp of approval on Rouget’s past, by paying countries to pay him to train their armies in pursuit of shared goals.

Make no mistake: Al Shabab is bad, bad, bad — and beating the terror group is a worthy goal that will benefit the whole world. But does this end justify hiring a shady soldier of fortune like Rouget?

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Tiens; il y en a qui ne prennent pas la retraite a 60 ans  :lol:

La situation en Somalie n'a au niveau politique pas encore réellement bougé depuis l'année derniére. La désastreuse famine et l'action des forces africaines ont fait reculer les shebabs mais ils ne sont pas écrouler malgré la pression.

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  • 3 weeks later...

Voici un rapport épais, documenté que toute personne qui s’intéresse un tant soit peu à la Somalie et la Corne de l’Afrique se doit de lire attentivement. Rédigé par un comité d’experts des Nations-Unies, chargé de suivre les résolutions sur la Somalie et l’Erythrée, il apparaît loin de la langue de bois, avatar des rapports officiels, et met bille en tête le doigt sur les fauteurs de trouble. Le rapport pointe en effet plusieurs causes d’instabilité. Bien sûr celle des Shabab (les milices islamiques) mais pas seulement. Le gouvernement fédéral de transition somalien (GFT) en prend pour son grade. Et sans détour. Une mention particulière est faite de l’Erythrée également dont sa responsabilité sur l’instabilité courante en Somalie.

Le GFT principal responsable de la situation

Les principaux obstacles à la sécurité et la stabilisation dans la Somalie du sud résident dans le manque de leadership du GFT – le gouvernement transitoire somalien -, son manque de vision et de cohésion, sa corruption endémique et l’échec dans les avancées du processus politique. Les « tentatives du gouvernement de monopoliser le pouvoir et les ressources ont aggravé les frictions à l’intérieur des institutions transitoires, empêché le processus de transition et miner la guerre guerre contre Al-Shabaab. »

Le trésor de guerre des islamistes : environ 100 millions $

Des groupes qui gardent leur capacité de nuisance grâce à des ressources importantes. Le groupe d’experts estime qu’ils disposent d’un revenu de 70 à 100 millions $ par an « venant de la taxation et de l’extorsion dans les zones sous leur contrôle, notamment par l’export de charbon et la contrebande frontalière avec le Kenya. » Mieux ! « Nombre d’entrepreneurs somaliens préfèrent traiter avec les Shabaab, vu la corruption et les pratiques prédatrices en cours au GFT »

Les sociétés privées

L’engagement de sociétés privées de sécurité, pour dissuader les pirates ou assurer la sécurité à terre est une « préoccupation grandissante » indique le rapport. Cet engagement s’effectue sans un cadre réglementaire solide et les pratiques opératoires de beaucoup de sociétés privées de sécurité sont « opaques  ». Le rapport estime qu’au moins deux d’entre elles ont commis des « violations significatives de l’embargo sur les armes, en équipant et entraînant de manière non autorisée les milices somalienne, l’une étant impliquée dans le trafic d’armes et de drogues ».

Le rôle de l’Erythrée

L’implication du pays voisin représente une « petite part de l’équation globale mais perturbante » avec à la clé « d’importantes activités d’opérations spéciales ou de renseignement, incluant entraînement, soutien logistique et financier à des groupes d’opposition armés à Djibouti, en Ethiopie (Nb : le frère ennemi), au Soudan et sans doute en Ouganda ». Cette implication de l’Erythrée ne peut être comprise que dans le contexte de son litige de frontières toujours non résolu avec l’Ethiopie. Parmi les évènements sgnificatifs, le rapport retient la planification et l’exécution d’un attentat raté contre le sommet de l’Union africaine à Addis Abeba. Une guerre larvée continue entre Ethiopie et Erythrée ; et c’est la Somalie qui en fait les frais.

Une situation sécuritaire variant suivant les régions

La moitié environ du territoire somalien est contrôlée par des autorités plutôt stables et responsables qui ont démontré à des degrés différents une certaine capacité à procurer la paix et la sécurité à leurs populations » souligne le rapport. C’est le cas au Somaliland – où les autorités maintiennent sécurité et stabilité, préservant leur côte des attaques pirates – mais aussi dans une certaine mesure au Puntland, où l’administration a « maintenu une paix et stabilité relative, bien que des assassinats ciblés aient atteint un sommet dans les principales villes, et ont fait quelques progrès contre la piraterie » ; le risque provient du sud où les milices de Mohamed Sa’iid Atom ont fusionné avec celles de Al-Shabaab. En Somalie centrale, les autorités embryonnaires comme l’Etat du Gaalmudug, de Himan iyo Heeb ou Ahlu Sunna wal Jama’a dans la région ont également un semblant de sécurité.

Commentaire : cette analyse conforte certains entretiens avec des responsables européens sur la Somalie qui semblent las de la position du GFT et plus enclins à entretenir des relations directes avec les régions autonomes ou semi-autonomes, même si le langage officiel reste le soutien au GFT.

http://www.bruxelles2.eu/afrique/somalie-ouganda/un-rapport-qui-met-en-cause-le-gft.html

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  • 2 weeks later...

Une organisation autant commerciale que politique, les Al-Shabab ? C’est un peu le sentiment qu’on peut avoir à la lecture du rapport du groupe d’experts des Nations-Unies sur la Somalie :

http://www.bruxelles2.eu/afrique/somalie-ouganda/les-fauteurs-de-trouble-en-somalie-suite-le-tresor-de-al-shabab.html

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  • 4 weeks later...

MOGADISCIO (Reuters) - Les forces kényanes et somaliennes ont poursuivi lundi une offensive conjointe contre les combattants d'Al Chabaab dans le sud de la Somalie visant à chasser du Kenya le mouvement lié à Al Qaïda et à des enlèvements de ressortissants occidentaux.

Au cours du week-end, des avions de l'armée ont mené des raids sur deux bases militaires des rebelles et les troupes somaliennes se sont rapprochées de la ville d'Afmadow, un ancien fief des insurgés, selon un responsable de l'armée somalienne.

"Les troupes kényanes, soutenues par des véhicules lourdement armés, ont atteint le village de Qoqani et se préparent à repartir ce matin", a dit à Reuters par téléphone un habitant du village, Ali Mohamud. "Les forces somaliennes sont également passées par ici hier."

Un colonel somalien, Janwaase Mahdi, a précisé que ses soldats progressaient en direction d'Afmadow, près d'une base d'Al Chabaab touchée par des frappes aériennes, dimanche. "Nous avançons vers Afmadow, puis vers les districts de Kulbiyow et de Badhaadhe. Nous repoussons les Al Chabaab", a-t-il dit.

Le gouvernement kényan est pressé de renforcer ses défenses frontalières contre les incursions des rebelles d'Al Chabaab qui risquent de nuire au tourisme, l'un des axes essentiels de l'économie nationale.

Les forces kényanes ont déjà procédé à l'entraînement de milliers de recrues somaliennes afin d'assurer la surveillance et la sécurité de la zone frontalière entre les deux pays.

Elles ont également fourni un appui logistique et de collecte de renseignements aux troupes gouvernementales somaliennes et à une milice pro-gouvernementale.

"La stratégie militaire du Kenya semble être de soutenir ces groupes militaires", estime Rashid Abdi, spécialiste de la question à l'International Crisis Group.

"Je ne pense pas que le Kenya ait l'intention d'occuper le sud somalien. D'abord parce qu'il n'en a pas les moyens. Ce qu'ils veulent probablement faire c'est de renforcer leur soutien à ces groupes de miliciens afin que ces derniers occupent le territoire", explique-t-il.

Le Kenya avait juré de pourchasser les rebelles islamistes après l'enlèvement, jeudi, de deux Espagnoles travaillant pour Médecins sans frontières (MSF) dans un camp de réfugiés kényan. Al Chabaab a démenti toute responsabilité dans ce rapt.

Cet enlèvement a fait suite à celui d'une Française âgée de 66 ans il y a deux semaines dans l'archipel de Lamu, dans le nord du Kenya, et à l'enlèvement d'une Britannique début septembre.

Les insurgés disent ne pas être les auteurs de ces enlèvements, mais de source proche des services de sécurité on estime que les deux femmes sont détenues dans une zone contrôlée par Al Chabaab dans le centre la Somalie.

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Le Kenya entre dans la guerre en Somalie.

Mardi 18 octobre, les forces armées kényanes, appuyées par des blindés, des hélicoptères et des avions de chasse - un hélicoptère s'était déjà écrasé côté kényan dimanche, faisant les premières victimes de l'opération -, s'embourbaient en territoire somalien en progressant vers l'intérieur de la province du Bas Juba et vers leur cible, les groupes armés islamistes Harakat Al-Chabab Al-Moujahidin (Al-Chabab, la jeunesse).

Le fait que la région tout entière soit en proie à une sécheresse d'une sévérité exceptionnelle qui, s'ajoutant aux conséquences du conflit entre les Chabab et leurs ennemis somaliens du Gouvernement fédéral de transition (TFG), provoque une crise alimentaire d'une extrême gravité n'est pas la raison invoquée par les autorités de Nairobi pour envoyer leurs troupes en Somalie y faire l'expérience de l'effet de pluies diluviennes sur un terrain préalablement desséché.

Le ministre de la sécurité intérieure kényane, le professeur George Saitoti, a affirmé, samedi, que le Kenya intervenait en Somalie pour y constituer une zone tampon de 100 km d'épaisseur à la suite d'un nouvel enlèvement que le Kenya attribue aux Chabab. "Notre intégrité nationale est compromise par de graves menaces de terrorisme, nous ne pouvons pas tolérer que cela se produise, a déclaré M. Saitoti. Cela signifie que nous allons désormais poursuivre les ennemis, il s'agit des Chabab, où qu'ils soient."

Alors que le tourisme, deuxième source de devises du pays, est en pleine croissance après les effets désastreux des violences postélectorales de 2008, le Kenya risque à la fois de perdre la face et des recettes qui pourraient atteindre un milliard d'euros en 2011 si les enlèvements font fuir les visiteurs étrangers.

Les troupes kényanes se sont enfoncées en Somalie sur plusieurs axes répartis le long de la frontière commune avec des blindés, appuyés par des hélicoptères et des avions de chasse, et épaulés par les milices locales alliées. Les troupes kényanes semblent avoir progressé vers Bulo Hadj, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière, à mi-chemin entre la frontière et le port de Kismayo, source importante de recettes des Chabab.

Dans le même temps, des forces avancent vers Afmadow, au nord de Kismayo, vers laquelle les Chabab envoient d'importants renforts depuis la cité portuaire dans la perspective d'une bataille importante.

Les Chabab, en réalité, sont aux abois. Depuis six mois, les insurgés islamistes n'ont cessé de perdre du terrain. Ils ont été contraints de se retirer de Mogadiscio, face à une offensive des forces de la Mission de l'Union africaine (UA) en Somalie, l'Amisom, alliées au TFG. Dans le Sud, des poches anti-Chabab ont été créées par les milices Ras Kamboni, ou certains groupes Ahlu Sunna Wal Jammah, notamment. Sous parrainage éthiopien ou kényan, ces groupes armés ont néanmoins échoué à infliger de sérieux revers aux Chabab.

L'offensive kényane, qui a été décidée en étroite collaboration avec les Etats-Unis et les pays de la région, ressemble donc à une poussée finale pour tenter d'infliger aux Chabab une défaite décisive. Or ces derniers ne se préparent pas seulement à des affrontements sur le sol somalien. Dans un message transmis par e-mail, en anglais, à des médias dont Le Monde, alors qu'il refuse en général toute interaction directe avec la presse occidentale, le groupe somalien "nie catégoriquement toutes les accusations liées aux enlèvements de touristes et d'humanitaires à l'intérieur du Kenya" et laisse planer la menace de "conséquences graves", c'est-à-dire d'attentats, pour "le public kényan".

Bashir Rage, un porte-parole des Chabab, a été plus explicite devant la presse somalienne réunie dans les environs de Mogadiscio, en déclarant : "Nous viendrons au Kenya si vous (les troupes kényanes) ne retournez pas en arrière. (...) Ne laissez pas le feu de la guerre venir embraser votre propre pays."

Des plans discrets étaient mis sur pied pour faire intervenir les voisins de la Somalie dans le conflit, dont l'Ethiopie, qui a l'habitude d'opérer dans ce pays qu'elle considère comme son arrière-cour stratégique, étant allée jusqu'à envahir le pays fin 2006 avec l'appui des Etats-Unis.

A la suite d'attentats anti-ougandais de Kampala (l'Ouganda est une partie importante des forces de l'Amisom à Mogadiscio) organisés par les Chabab, l'IGAD (organisme régional de la Corne de l'Afrique où l'Ethiopie et le Kenya sont très influents) s'était réuni à la mi-2010 à Addis-Abeba pour mettre au point un plan militaire destiné à chasser les groupes chabab.

Avec l'appui de ses bailleurs de fond étrangers, l'Amisom devait être renforcée pour reprendre Mogadiscio et les provinces voisines. L'Ethiopie devait intervenir, avec ses milices affidées, le long de sa propre frontière, tout comme le Kenya, dans les régions du Bas Juba et du Gedo.

C'est ce plan qui est désormais mis en oeuvre. Son application dépasse largement le cadre des enlèvements récents, ayant plus à voir avec un épisode d'une guerre en grande partie clandestine contre le terrorisme qu'une poursuite de ravisseurs.

http://www.lemonde.fr/afrique/article/2011/10/18/le-kenya-entre-dans-la-guerre-en-somalie_1589711_3212.html#xtor=AL-32280515

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il me semble déjà important de détruire le port de Kismayo ! puisque visiblement c'est le repère des pirates.

l'idée de la zone tampon rejoint le "yaca/faucon" qu'on avait soulever sur l'autre thread concernant le blocage au maximun des accès au Kenya (routes par exemple)

le point nouveau positif semble être la création de milice Somaliene favorable au Kenya.

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ben si on se casse d'Afghanistan ,autant transformé en terrain de manoeuvre la Somalie ... avec notre pied à terre à Djibouti ,sa mangera pas de pain ...

des cibles basculantes ,il y en a un paquet en Somalie ,pas besoin qu'elle se relève ...

j'ai jamais put les voir ses putains de Somaliens .

faut pas me taxer de raciste ... ma femme est de Djibouti ,et elle ne peu pas les voir vu leur mentalité à la con .

rien qu'à Djibout' ils sont pas apprécier ,enfin pour ceux qui ne sont pas d'une ethnie proche des Somaliens ...

moi je vous le dis ,on pourrait faire d'une pierre plus que deux coups ...

on va les faire chier avec des raids aérien ,terrestre et naval (en gros on tape et on se casse ) ,on stress encore plus les pirates ,ont tape sur les islamistes pour marquer le coup de la mort de l'otage ,rien ne doit resté impuni ...

et on fait de la pub pour notre matos militaire ...

de toute façon ,même Dieu à quitté se pays (enfin pour celui qui y croit ) ...

sa peu paraître froid se que je dis ,mais j'ai pas de pitié pour les Somaliens (je les ais côtoyé pas mal de temps ... ) .

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@gibbs: et les gens du Somaliland tu les met dans le meme sac ? je me pose la question parce que j'ai connu un gars du Somaliland, d'une grande famille, sympa (un p'tain de coureur et baratineur j'ai jamais vu ça :lol: musulman mais a la cool)  il disait que les gens du Somaliland on rien a voir avec ces conneries et qu'en fait c'est un pays indépandant de fait. Il disait aussi que c'est pas demain la veille qu'on verrait des Shebab se balader en Somaliland. Celà étant j'aime bien recouper les affirmations.

Bon entre Djibouti et le reste de la Somalie, il y a le Somaliland. Donc pour tes plans ça a de l'importance. C'est une terre a priori "amie" qu'on aurait a traverser, mais on a vite fait de se mettre a dos des amis en traversant leur pays surtout si c'est pour aller cogner sur d'autres..

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Les cons, ça ose tout ...

Les ravisseurs de l'otage française décédée cherchent à présent à vendre sa dépouille.

<mode cynique=on>

C'est vrai, quoi ... ils n'ont pas de rançon pour rentrer dans leurs frais.

Zéro retour sur investissement, c'est mauvais pour le business.

Si les français veulent l'avoir, même morte, qu'ils paient (et vite, vu le climat).

</mode>

C'est inhumain d'être rendu à un tel niveau de connerie ...

Je comprends mieux, sans les admettre pour autant, les appels à la MOAB sur leurs villes et leurs bases.

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