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Somalie, nouvelle terre du Jihad?


Invité barbaros pacha

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personnellement, je pense qu'un duo entre d'une part des forces spéciales qui feraient du marquage et une aviation équipée d'avion type "AC130 spectre" devrait suffire dans un premier temps.

sinon l'idée que les gus en dessous ne dorment plus tranquille et qui ne savent pas d'où viendra l'attaque me parait une bonne manière de traiter les pirates et leurs soutiens.

j'ai pas l'impression que ces milices regroupent tous leurs gus au même endroit et au même moment , d'où l'intérêt d'un traitement plus adapté et donc plus ponctuel.

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personnellement, je pense qu'un duo entre d'une part des forces spéciales qui feraient du marquage et une aviation équipée d'avion type "AC130 spectre" devrait suffire dans un premier temps.

C'est ce que font les US depuis des année ... il y a meme eu des engagement d'hélico "mystere" pour des élimination ciblé etc.

sinon l'idée que les gus en dessous ne dorment plus tranquille et qui ne savent pas d'où viendra l'attaque me parait une bonne manière de traiter les pirates et leurs soutiens.

Je doute que quiconque dorme tranquille en Somalie de toute facon ... donc un peu plus ou un peu moins ca doit pas leur changer grand chose :lol:

j'ai pas l'impression que ces milices regroupent tous leurs gus au même endroit et au même moment , d'où l'intérêt d'un traitement plus adapté et donc plus ponctuel.

Le probleme est le meme qu'en Afghanistan, tant que tu coupe pas le recrutement tu n'arriveras a rien, et des crèves la faim en quete d'un statut de soldat ou de pirate c'est pas ce qui manque ;)

Chef de guerre, pirate ou trafiquant de je ne sait quoi c'est un statut très enviable la bas, ca change de pouilleux creve la faim, je ne suis pas sur qu'il soit prêt a lâcher le business par l'opération du saint esprit, le marché existe y a pas de raison qu'il s'évanouisse. Le problème est le même dans tous les pays ou un écosystème de guerre civil s'installe, c'est un écosystème intéressant pour pas mal de monde une fois qu'on s'y est adapté et qu'on ne souhaite pas forcément abandonner sans etre certain qu'on va trouver un autre statut au moins aussi intéressante.

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Le probleme est le meme qu'en Afghanistan, tant que tu coupe pas le recrutement tu n'arriveras a rien, et des crèves la faim en quete d'un statut de soldat ou de pirate c'est pas ce qui manque ;)

Sachant que de notre côté, nous sommes tenus par le droit international. Celui-ci nous empêche d'agir comme nous le voulons. Les solutions "mécaniques" sont simples à imaginer mais irréalisable de façon légal.

C'est comme face aux pirates. Ceux-ci ne sont tenus par aucunes règles sinon celles de la rentabilité. De notre coté, il serait simple de couler les bateaux que nous savons pirates. Mais nous ne le pouvons pas.

Pour compléter G4lly, je dirais que pour toute action:

- qu'est ce qui est économiquement faisable?

- qu'est-ce qui est moralement acceptable?

- qu'est-ce qui est legalement possible?

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Je crois que bien au contraire, il faut rester bien loin de cette affaire, si on veut pas avoir d'autres déconvenues...

Ces gens là vivent de,  et,  pour la guerre,  rien à voir avec un engagement conventionel etc etc

les LECLERC et autres bouzins  auront fier allure apres avoir pris du rgp 7 amelioré ( 9 ou autre) dans le cul...

On a rien à faire la bas, si des opérations doivent être menées, je les conçois "discretes" et ciblées....

On est pas dans le registre " rambo" .... la réalité pourrai être amère....

quelle registre rambo ?

moi je connais la valeur de nos gars ,et de leurs capacité .en Somalie des blindés avaient été déployaient dans un environnement urbain plein de RPG7 (s'était pas Faloudjah non plus m'enfin ,se retrouver à des carrefours sans trop manoeuvré pour du contrôle de zone ,s'est de la cible facile ),je vois pas pourquoi ont se ferait démonter nos Leclercs surtout si on évite les grosses concentrations urbaines...

de la casse il y en aura ,mais pas d'une manière si importante que l'on aimerait le faire croire .

Un raid de blindé consomme beaucoup, trop rapport à la logistique dont dispose les forces françaises dans la région... Voir l'article suivant : ''Airborne Dragon (Kurdistan, mars-avril 2003) et le potentiel conceptuel du swarming''

http://www.dsi-presse.com/?p=3564

Pour 5 chars M-1, 5 véhicules de combat M-2 et une compagnie sur M-113, eux aussi aéroportés et soutenus par des mortiers soit un total de 400 véhicules largué dans le nord de l'Irak, il fallait 37.800 litres de carburant par jour et impliquer une suite logistique importante. Celle-ci a été directement conduite depuis l’Allemagne et a été en bonne partie transportée par voie aérienne. C’est ainsi que pour le seul mois de mai 2003, cette logistique a nécessité 150 sorties de C-17 et 30 autres de C-130.

effectivement ,mais pour des raids amphibie ,sa peu toujours être jouable sans s'enfoncer loin dans les terres .

qd à cette pauvre dame, oui c'est pénible, mais c'est bien de la com, tout ça.....Utiliser à son avantage une situation non voulue ( déces de la personne )

bref, je suis contre une expedition française là bas.....( manquerai plus que ça !!!!)

refaire le monde derriere un écran  c'est une chose, faire la guerre a l'autre bout du monde pour une cause..ma foi ??? c'est autre chose... ;)

je ne refait pas le monde derrière mon écran (j'y ai participer à mon tout petit niveau et pas forcément dans les conditions que j'aurais aimé avoir au vu des situations à gérer  ;) ) ,donc ceci explique cela  ;) .

on a bien fait des guerres pour bien moins que sa et pas pour une chose aussi visible que le décès d'une personne .

pas que je sois un va t'en guerre ,mais dès fois au lieu de filer des missions de merde ou on subi (et avec le sourire car sinon s'est pas moral ) ,ben effectivement  j'ai des montés d'agressivité au vu de certaines situations .

je donne un point de vue ,une réaction à chaud ,car je sais très bien qu'on n'ira pas en Somalie ... mais franchement des fois ,sa démange d'allé taper la tronche de ses abrutis ,même si sa peu paraître basique comme réaction .

se qui m'agace s'est qu'on minimise toujours les capacités des militaires au vu de la manière dont les politiques les emplois (le militaire se retrouve souvent à devoir gérer avec moins alors qu'il a des capacités de faire un travail ,si tant est qu'on lui donne une plus grande marge de manoeuvre (j'ai pas dit les pleins pouvoirs non plus ,disons un cadre d'ordre clair et net ,pas un truc à la mort moi le noeud ).

on reste l'outil du pouvoir politique ,mais faut savoir utiliser cet outil ...

résultat on minimise les capacités de nos militaires au vu de choix des politiques qui ne donne pas les moyens de faire un boulot d'une manière disons "carré" .

ERC 90 et VLRA y a que ca de vrai en afrique! Saupoudré de quelques Gazelle ... et quelques mortier de 120, a l'ancienne! Le Leclerc c'est bon pour le 14 juillet :lol:

Le perkins suce a peine plus de 20L/100 ... on est treeeeeeeeeeeees loin des blindés.

Le VLRA avec son 20mm

Image IPB

Et si les barbichus s'entetent, on leur envoie fusilier avec sont 106SR

Image IPB

Et s'il s'agitent encore grand ménage a l'ancienne,

petit modele

Image IPB

ou grand modele avec lm'acmat 8x8 lance rocket:!

Image IPB

effectivement ,sa pourrait être intéressant .

en se qui concerne le Leclerc ,ben comme je le dit plus haut ,on les débarque sur les côtes pour de rapide opération pas loin dans la profondeur ,histoire de mettre la pression ,pendant que les autres colonnes arrivent du côté somaliland .

on pourrait même voir une colonne plus blindé (VBCI ,Leclerc) ,mais qui serait déployé que par mode amphibie le long des côtes .

Essai de toucher un char Leclerc filant à 40km/h, c'est pas évident avec un RPG7 ou alors faut quasiment le toucher....

Donc dans le genre de combat que l'on demande, c'est des frappes aléatoires qui rend caduque les embuscades ou alors très difficile vue le terrain. C'est le combat appelé hit and run.

En fait c'est possible de le faire avec des avions ou des hélicoptères, en plus cela rajoute encore plus d'incertitude car ces appareils sont bien trop mobiles.

s'est dans cette optique que je vois le truc .

Sachant que notre côté, nous sommes tenus par le droit international. Et celui-ci nous empêche d'agir comme nous le voulons. Les solutions "mécaniques" sont simples à imaginer mais irréalisable de façon légal.

C'est comme les pirates. Ceux-ci ne sont tenus par aucune règles sinon celles de la rentabilité. De notre quoté, il serait simple de couler les bateaux que nous savons pirates. Mais nous ne pouvons pas.

Pour compléter G4lly, je dirais que pour toute action:

- qu'est ce qui est économiquement faisable?

- qu'est-ce qui est moralement acceptable?

- qu'est-ce qui est legalement possible?

effectivement s'est pas faux .

mais bon sa me gonfle cette état de fait face à des crapules ...

en espérant ne pas être confus  =)

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mais bon sa me gonfle cette état de fait face à des crapules ...

C'est le propre des opérationnels.

Il y a sinon d'autres options comme ne plus se donner de rôle sur la scène internationale ou ne plus signer les traités internationaux. Tout cela ayant des conséquences.

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quelle registre rambo ?

moi je connais la valeur de nos gars ,et de leurs capacité .en Somalie des blindés avaient été déployaient dans un environnement urbain plein de RPG7 (s'était pas Faloudjah non plus m'enfin ,se retrouver à des carrefours sans trop manoeuvré pour du contrôle de zone ,s'est de la cible facile ),je vois pas pourquoi ont se ferait démonter nos Leclercs surtout si on évite les grosses concentrations urbaines...

hello gibbs, je ne jugeais pas la valeurs des hommes de l'adt, il y a méprise...

Je voulais dire qu'on va pas se la jouer " rambo "...

sur un autre registre, non , le leclerc ne serai d'aucune efficacité, si ce n'est un soutien feu , pour des occasions, mais vraiement occasionnelles pour pas dire "accidentelles " !!!

TU PENSES BIEN que la capacité de "fluidité " des types d'en face effacerai la puissance  de rupture qu'offre un MBT en regle générale..

sans compter que je repete qu'en environnement urbain.....chauds les marrons !!!

le dossier est complexe, parceque nous avons à faire à une zone démunie de tous, sans foi ni loi ( la preuve ) et que le boulot/sport  national c'est la guerre....

Penser résoudre cette équation avec du matos et des gus super entrainés..c'est à mon avis , non seulement réducteur mais en plus dangereux...

le terrain est à eux, la motivation aussi et les régles d'engagements sont dictées par eux...

Si tu veux regler ce probleme ( pour autant???) c'est 200000 H qu'il te faut dans un paquet de FOAB, et l'aval de toute la communauté , locale et internationale pour faire de la somalie un " free fire zone "

bref? VIETNAM 3 , le retour....

LA SEULE SOLUTION, est politique et economique à mon avis.... et surtout REGIONALE ....

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hello gibbs, je ne jugeais pas la valeurs des hommes de l'adt, il y a méprise...

Je voulais dire qu'on va pas se la jouer " rambo "...

sur un autre registre, non , le leclerc ne serai d'aucune efficacité, si ce n'est un soutien feu , pour des occasions, mais vraiement occasionnelles pour pas dire "accidentelles " !!!

TU PENSES BIEN que la capacité de "fluidité " des types d'en face effacerai la puissance  de rupture qu'offre un MBT en regle générale..

sans compter que je repete qu'en environnement urbain.....chauds les marrons !!!

le dossier est complexe, parceque nous avons à faire à une zone démunie de tous, sans foi ni loi ( la preuve ) et que le boulot/sport  national c'est la guerre....

Penser résoudre cette équation avec du matos et des gus super entrainés..c'est à mon avis , non seulement réducteur mais en plus dangereux...

le terrain est à eux, la motivation aussi et les régles d'engagements sont dictées par eux...

Si tu veux regler ce probleme ( pour autant???) c'est 200000 H qu'il te faut dans un paquet de FOAB, et l'aval de toute la communauté , locale et internationale pour faire de la somalie un " free fire zone "

bref? VIETNAM 3 , le retour....

LA SEULE SOLUTION, est politique et economique à mon avis.... et surtout REGIONALE ....

ok je comprends mieux le sens de ton poste  ;)

tu peux comprendre mon exaspération vis à vis de ses islamistes et de ma manière de voir le truc (certes pas fin ,mais bon je suis comme sa  :lol: ) ,même si j'avais bien saisi qu'on été pas en position pour agir et obtenir une "free fire zone" au vu des règles internationale (qui pousse à la frustration tellement elles sont parfois déconnecté de la situation sur le terrain ).

disons qu'en comparaison avec le Vietnam pour le côté "free fire zone",on aurait pas un Vietnam du nord appuyé par des amis "puissant" qui nuirait sur les objectifs à atteindre .

le problème ,s'est que pour que sa règle dans la région ,si on se base aux pays qui entoure la Somalie ,sa risque d'être quasi mission impossible ... les éthiopiens qui sont des chrétiens orthodoxes . il y a des éthiopiens musulman Oromo ,ma femme est Oromo de par sa mère ,et qui n'est pas la majorité ,e qui ont toujours été contre le gouvernement "chrétien" ) .

bien qu'étant un "gros" n'aura pas de capital sympathie car n'étant pas musulman ,et il y a toujours eu dissension entre éthiopien et somalien (pour le dialogue s'est râpé je dirais ) .

le Kenya ,qui disons n'a pas envie de voir les islamistes venir foutre le soukh chez eux ,mais qui ne pourra pas assumer seul le poids de cette "mission" .

car même si on pousse avec l'économique ,on aura toujours une situation géré par les clans et les islamistes ,donc automatiquement sa sera la guerre interne pour qui aura le plus de pouvoir .

politiquement ,avec les islamistes ben s'est pas gagné ,rien que pour espéré du dialogue ,et avec les clans il faudra toujours monnayer afin d'obtenir quelque chose sans garantie que l'on ne l'obtienne un résultat concret et dans la durée .

le seul truc qui a permit de faire tenir les clans puis les islamistes ,s'étaient le contrôle de la nourriture et des armes .

on a tenté de sauvé les somaliens de la faim et on s'est retrouvé englué .

sa peu paraître froid se que je vais dire ,mais si on veut faire plier sans l'emploi de la force ,faut  arrêter l'aide internationale ,et positionner le ravito nourriture sur les frontières terrestre ,distribuer au compte goutte ,afin de disons casser le business des clans et islamistes .

certes pas très humain et je le regrette ,mais la solution passe d'abord par les somaliens .

mais que se serait il passé si on ne serait pas intervenu en 1992 ?

à mon humble avis une catastrophe humanitaire de plus grande ampleur que se que sa ne l'a été ,et qui aurait sûrement dégénéré en violence face aux clans qui spolié les aides ...

certes le plus fort aurait peut-être plus ou moins sauvé les meubles ,mais face à la masse qui à l'estomac vide ,il y aurait eu un déclic (quitte à mourir ,autant ne pas attendre et se battre pour se qui nous revient de droit ) .

étant donné qu'on a pas laissé du temps (on a voulu éviter le pire ,compréhensible mais pour au final quel avenir en Somalie ? )

en gros ,on est pas arrivé à la limite critique qui pousse à la révolte et dépasse l'optique clan dans les esprits .

se qui sauvera les Somaliens ,s'est les Somaliens au départ ...et pour se faire sa risque de ne pas arrivé je dirais ...

à la rigueur ,une aide massive pour aider le Somaliland ,l'aidé à se protégé du reste du pays pour avoir une base concrète (économie ,agriculture ,politique etc ... ),et laissé le reste du pays finir sa descente aux enfers seul pourrait être une option pas si bête ....

certes cruel mais pas la pire dans le sens ou on assure un avenir aux habitants du somaliland ,donc quelques part on sauve la "vie " à une parti des somaliens  .

on aide quand les gens le veulent afin d'obtenir la création d'une stature d'état (le somaliland ) ,si certains ne veulent que de l'aide au profit d'une multitude de clans ,d'islamistes mais pas évoluer vers une reconstruction ,s'est un choix assumé de leurs part se qui nous dégage de toute responsabilité morale en se qui concerne les problèmes humanitaire ...

le droit d'ingérence ,s'est valable quand quelqu'un veut une aide ,là s'est se faire escroquer l'aide donné avec la somalie ...

la Somalie ,n'est plus depuis le jour ou la guerre civile a éclaté ,donc pourquoi ne pas miser sur le somaliland ,seul endroit qui veut disons exister comme entité ?

en espérant ne pas être confus  :P

 

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French navy bombs town in Somalia with suspected Islamic militants (AP)

...

MOGADISHU, Somalia (AP) — Kenya on Sunday said that France's navy bombed a town in Somalia near a stronghold of al-Shabab, the first confirmation that a Western military force is involved in the latest push against the Islamist militia.

Thousands of people, meanwhile, fled a camp for the displaced near Somalia's capital on Sunday, fearing an imminent clash between African Union peacekeepers and the al-Qaida-linked militants who are trying to demonstrate their strength amid an assault on two fronts.

In the country's south, others braced for fierce battles as Kenyan soldiers closed in on a militant-held town in their weeklong effort to defeat the al-Shabab group blamed for suicide bombings, kidnapping foreigners and killing famine victims.

Kenyan forces last week moved into Somalia to fight al-Shabab, and on Sunday confirmation emerged that the East African country is receiving help in the fight from a Western power.

Kenyan military spokesman Maj. Emmanuel Chirchir said the French navy bombed the town of Kuday near the southern al-Shabab stronghold of Kismayo on Saturday night. A Nairobi-based diplomat told The Associated Press last week that France was carrying out military attacks in Somalia; French officials in Paris denied French forces were carrying out any attacks.

U.S. officials told AP last week that the United States had been pressuring Kenya to "do something" in response to a string of security incidents along the Kenya-Somalia border, but that Kenya's invasion of Somalia took the U.S. by surprise.

The U.S. has carried out precision strikes against militants in Somalia in recent years, but has not been involved in any wider military action since pulling out forces shortly after the 1993 military battle in Mogadishu known as "Black Hawk Down."

Chirchir said fighting was a likely to occur in the town of Afmadow "very soon." Afmadow lies near Kismayo.

"Most likely man-to-man battles will occur in Afmadow," he told The Associated Press. "That is one of the areas we really want to inflict trauma and damage on the al-Shabab basically to reduce their effectiveness completely so that they do not exist as a force."

Hundreds of residents were fleeing Afmadow Sunday in anticipation of fighting. Chirchir said al-Shabab were regrouping in the town of Bula Haji to face the Kenyan troops.

Somalia has been a failed state for more than 20 years, and the lawless country is a haven for pirates and international terrorists. Al-Shabab fighters have been waging a war against the weak Somali government for more than five years, but now face attacks on two fronts.

A force of 9,000 African Union peacekeepers from Burundi and Uganda have been aiding the Somali forces. Al-Shabab retreated from Mogadishu amid a devastating famine a few months back, but re-emerged by staging their deadliest single bombing that killed more than 100 people.

African Union forces already have pushed the militants from their last base in the capital of Mogadishu, and those staying on the outskirts said they worried the battles were approaching. The African Union Mission to Somalia force, also known as AMISOM, said in a statement Sunday they had advanced to Mogadishu's outskirts.

"We want to pass here before the fighting closes the escape routes," said Salado Abdullahi, a mother of six, who was at a checkpoint in Mogadishu on Sunday.

On Sunday, a suicide bomber killed himself and wounded two AU troops when he ran after the AU convoy.

The Kenyan military sent troops into neighboring Somalia one week ago to pursue the militants following a string of kidnappings on Kenyan soil that were blamed on Somali gunmen. Al-Shabab has threatened to launch suicide bombings inside Kenya in retaliation, and the U.S. Embassy warned late Saturday than an imminent terrorist attack is possible.

Somali gunmen have kidnapped four Europeans in the last six weeks — two from Kenya's Lamu coastal resort region and two from the Dadaab refugee camp near the Somali border. One of the hostages, a quadriplegic French woman, died on Wednesday.

The kidnappings have threatened Kenya's tourism industry, which had only recently bounced back from a near collapse after postelection violence left more than 1,000 dead several years ago.

Kenya's troops are untested and it isn't clear if they are prepared for a long-term occupation requiring counterinsurgency skills — a scenario that ended U.S. and Ethiopian interventions during Somalia's 20-year-old civil war. The Somalia operation is Kenya's biggest foreign military commitment since independence in 1963.

However, al-Shabab has been weakened by a severe famine in its strongholds. Al-Shabab also is beset by internal divisions and public discontent over the group's strict punishments, recruitment of child soldiers and indiscriminate bombings.

___

Associated Press reporters Tom Odula and Jason Straziuso contributed to this report from Nairobi, Kenya.

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Jets pound Kismayu as forces gear up for clash

A French naval gunship patrolling Somali waters also bombarded the town of Kuday, south of Kismayu, as the battle to decimate the militants gained momentum.

It was not immediately clear how many militants could have been killed or wounded during the attack in Kuday with the French Navy promising to give damage assessment as soon as possible.

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http://www.presstv.ir/detail/206296.html

At least 59 people have been killed and dozens more wounded during French military attacks on the Somali island of Kudhaa near the country's border with Kenya, Press TV reports.

French warplanes and warships joined Kenya against Somalia's al-Shabab group and bombarded the fighters' positions in the famine-hit country on Monday.

Hashi Mohamed, a Somali military officer, confirmed to Press TV's correspondent that the French army gave assistance to Kenyan troops in their military operation against al-Shabab in southern Somalia.

“Fifty nine fighters were killed and 100 more wounded,” Mohamed said.

On Sunday, Kenyan army spokesman Maj. Emmanuel Chirchir said the French navy also targeted the town of Kuday near the southern al-Shabab stronghold of Kismayo on Saturday night.

Meanwhile, Kenyan troops have advanced about 100 kilometers (60 miles) into the southern areas and, having seized the key Somali town of Qooqani last Tuesday, are bracing for another round of attacks on the strategic city of Afmadow, largely controlled by al-Shabab.

The main target of the joint Somali-Kenyan offensive is to flush out the fighters from the port city of Kismayo -- al-Shabab's economic headquarters, located about 120 kilometers (75 miles) southeast of Afmadow.

The Kenyan military intervention followed Nairobi's accusation that al-Shabab had kidnapped four European women, including two Spanish humanitarian aid workers, in Kenya over the past weeks.

Somalia has not had a functioning government since 1991 when warlords overthrew former dictator Mohamed Siad Barre.

DB/MMA

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Paris dément avoir bombardé la localité somalienne de Kuday. Mais un Transall français achemine du matériel sur Wajir, au Kenya.

La France «dément formellement » toute intervention militaire directe en Somalie, en appui de l'offensive menée par le Kenya voisin contre les milices islamistes al-Chebab. Mais Paris prête indirectement main forte à l'opération kenyane en Somalie en fournissant «une aide logistique limitée».

Un responsable du ministère de la Défense, interrogé par Le Figaro , affirme qu'«aucun tir français» n'a visé la localité de Kuday, près de la ville somalienne de Kismayo, bastion des Chebab visé depuis plus d'une semaine par des opérations de l'armée kenyane. Un porte-parole militaire à Nairobi, le major Emmanuel Chirchir, avait pourtant déclaré à l'Associated Press (AP) que la marine française, déployée dans le cadre de l'opération anti-piraterie Atalante, avait bombardé Kuday samedi soir.

«C'est faux», assure-t-on à l'état-major français, assurant qu'aucun bâtiment de guerre français ne se trouve actuellement au large de Kismayo. À Paris, on n'exclut pas une tentative de «nous forcer la main».

«Aucune intention de s'impliquer directement» La France a toutefois répondu favorablement à «une demande des autorités» de Nairobi en entamant ce lundi une opération de soutien logistique en faveur du Kenya. Un Transall de l'armée française va effectuer «plusieurs rotations» vers l'aéroport kenyan de Wajir, proche de la frontière somalienne, avec à son bord du «matériel militaire kenyan», destiné à l'opération en Somalie.

Paris avait vivement réagi la semaine dernière à la mort de sa ressortissante Marie Dedieu, enlevée le 1er octobre au Kenya par des Chebab ou des bandits somaliens, qui réclament de l'argent contre sa dépouille . Mais cela n'impliquerait «aucune intention» de la part de la France de s'impliquer directement dans le conflit somalien. (Le Figaro)

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NAIROBI — Une attaque à la grenade dans un bar-discothèque de Nairobi a fait 14 blessés dans la nuit de dimanche à lundi, un attentat que la police a lié aux menaces des islamistes somaliens shebab de se venger de l'intervention militaire kényane en cours en Somalie.

Les shebab, qui se revendiquent d'Al-Qaïda, ont multiplié les menaces de représailles sur le sol kényan depuis que ce pays a lancé une offensive militaire contre eux dans le sud somalien il y a une semaine.

Les services de sécurité kényans "ne sont pas du tout équipés face au terrorisme", commente un militaire occidental à la retraite, James Frost, connaissant bien Nairobi. "S'ils (les shebab) veulent faire exploser une bombe, ils peuvent le faire où ils veulent sans problème". (AFP)

ça va pas calmer les kenyans !  >:(

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On est bien en phase gibbs..... ;)

tout à fait  =)

NAIROBI — Une attaque à la grenade dans un bar-discothèque de Nairobi a fait 14 blessés dans la nuit de dimanche à lundi, un attentat que la police a lié aux menaces des islamistes somaliens shebab de se venger de l'intervention militaire kényane en cours en Somalie.

Les shebab, qui se revendiquent d'Al-Qaïda, ont multiplié les menaces de représailles sur le sol kényan depuis que ce pays a lancé une offensive militaire contre eux dans le sud somalien il y a une semaine.

Les services de sécurité kényans "ne sont pas du tout équipés face au terrorisme", commente un militaire occidental à la retraite, James Frost, connaissant bien Nairobi. "S'ils (les shebab) veulent faire exploser une bombe, ils peuvent le faire où ils veulent sans problème". (AFP)

ça va pas calmer les kenyans !  >:(

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Deuxième attentat ce soir à Nairobi.

NAIROBI (Reuters) - Une nouvelle attaque à la grenade s'est produite lundi soir à Nairobi, la capitale kényane déjà visée la nuit précédente par une explosion de même type, a confirmé la police kényane.

Cette seconde déflagration en moins de vingt-quatre heures, qui a eu lieu à un arrêt de bus dans le centre de la ville, a fait un mort et au moins huit blessés, a précisé le porte-parole adjoint de la police kényane.

Les Shebab ont menacé le Kenya de représailles s'il ne retirait pas ses troupes de Somalie.

Samedi, l'ambassade américaine à Nairobi a adressé une alerte de sécurité aux ressortissants américains installés ou séjournant au Kenya, évoquant un risque autour des lieux fréquentés par la communauté étrangère.

Si les Shebab visent les lieux touristiques et les transports, ça va être vraiment catastrophique pour l'activité touristique !  =(

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Par contre je ne comprend pas très bien à quoi joue le gouvernement Kényan autour du supposé bombardement de l’île de Kudhaa par l'armée française.

En quoi inventer une fausse intervention française nous forcerait à intervenir réellement ? Et a supposer que la France est vraiment bombardé l'île, je ne vois pas trop l'intérêt de l'état major de cacher cela alors que vu les moyens mis en oeuvre (on parle de bombardement naval et aérien), il serait difficile de passer inaperçue.

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The battle to capture Kismayu started on Sunday with jets bombing several Al-Shabaab bases in a final push to wipe out the militants.

It was, however, not immediately clear whether the fighter jets that bombed Al-Shabaab’s Congo military base north of the port city early on Sunday belonged to Kenya or other allied forces helping in the fight against the militants.

Under aerial attacks

“It is confirmed that Kismayu has been under aerial attacks, but it is not our troops, it must be one of our allies,” military spokesman Emmanuel Chirchir said.

Kenyan commanders were mobilising their troops in readiness for what is expected to be a fierce battle to capture the town of Afmadow, a strategic transit point for goods illegally trafficked through Kismayu.

Kismayu is Al-Shabaab’s nerve centre for operations and its main source of funding and its capture and that of Afmadow will significantly weaken the militants.

Maj Chirchir said that Lt-Col Jeff Nyaga, who is commanding the Kenyan forces, had reinforced his troops in readiness for what is expected to be a fierce battle to capture Afmadow following reports that Al-Shabaab had dug in to defend the town.

“The commander, Lt-Col Jeff Nyaga, has made adjustment on his troops on ground to occupy a vantage point as Al-Shabaab prepares to fight on this front. Al-Shabaab (is) believed to be heavily regrouping in Bula Haji and moving towards Afmadow,” Maj Chirchir said in a statement.

He reported that the rains had subsided, creating good conditions for Kenyan troops to manoeuvre while the Transitional Federal Government (TFG) fighters were already positioned at Hayo ready to join the Kenyan troops in the push to capture Afmadow.

A French naval gunship patrolling Somali waters also bombarded the town of Kuday, south of Kismayu, as the battle to decimate the militants gained momentum.

It was not immediately clear how many militants could have been killed or wounded during the attack in Kuday with the French Navy promising to give damage assessment as soon as possible.

The Kenyan troops and their allies from TFG have already occupied the town of Oddo, which they captured on Friday and were said to be advancing towards Burgavo town in their march to Afmadow and Kismayu.

Nearer to the Indian Ocean coast, Kenya is advancing to Kismayu in its effort to isolate the rebel fighters.

On Saturday, the military said it had moved beyond Oddo and had launched an air strike on Munarani, hitting an Al-Shabaab command centre.

Foreign media reports quoted residents saying convoys of armoured vehicles and trucks carrying weaponry, food supplies and tents were seen leaving four military camps in Isiolo on Friday and heading towards the border.

http-~~-//www.youtube.com/watch?v=jkpXtA8Tpww

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Le Kenya soutient depuis longtemps le Gouvernement fédéral de transition, qu’il a hébergé sur son sol, mais le pays a été jusque-là épargné par les Shebab, qui l’utilisaient comme base logistique et financière. Cela pourrait changer : les islamistes ont montré qu’ils pouvaient frapper loin de chez eux. En juillet 2010, un attentat commis à Kampala (Ouganda) pendant la Coupe du monde de football avait fait 76 morts. Jusqu’à présent, les services de renseignements kényans, épaulés par leurs alliés américains, ont réussi à garder sous contrôle les djihadistes qui vivent sur leur territoire, notamment dans le quartier d’Eastleigh, surnommé « le petit Mogadiscio », à Nairobi.

L’opération militaire kényane, baptisée Linda Nchi (« Protéger le Kenya »), a officiellement pour objectif d’établir une zone tampon de 100 km au-delà de la frontière afin de sécuriser le pays, qui craint de perdre une partie de ses revenus liés au tourisme. L’année dernière, quelque 1,6 million de visiteurs attirés par ses plages de sable blanc et ses réserves animalières lui avaient permis d’engranger 900 millions de dollars, faisant du tourisme la deuxième source de revenus après les exportations de thé.

Ralentis par la pluie et la boue, les militaires kényans progressent en direction de la ville somalienne d’Afmadow, où se masseraient les Shebab, après avoir réquisitionné de nombreux véhicules pour y transporter leurs partisans. L’objectif principal pourrait être la ville portuaire de Kismayo, à 120 km plus au sud, qui sert de quartier général aux islamistes et par où leur parviennent d’importantes rentrées financières.

« Nous avons tué 73 rebelles lors de nos bombardements et, pour le moment, nous avons sécurisé trois villes, a déclaré Emmanuel Chirchir, le porte-parole de l’armée, le 19 octobre. Aucune perte n’était à déplorer du côté kényan. » Ce qui n’est pas tout à fait vrai : un hélicoptère Harbin Z-9 de fabrication chinoise s’est écrasé au décollage, dans la ville de Liboi, tuant cinq soldats. « Nous sommes déterminés à chasser les Shebab de Kismayo, puis de toute la Somalie », affirme le général Youssouf Hussein Dumaal, qui dirige les forces kényanes. Il peut compter sur le soutien du GFT, de l’Amisom et de certaines milices anti-Shebab, comme le groupe Ahlu Sunna wal Jamaa. « Nos troupes sont prêtes à tout, clame Chirchir. Si cela nous entraîne jusqu’au mois de décembre, nous fêterons Noël là-bas, sinon, nous rentrerons plus tôt. » Maladroite allusion à une fête chrétienne quand, sur les ondes islamistes, on martèle des messages du style : « Êtes-vous prêts à vivre sous la domination des chrétiens ? Sortez de vos maisons, défendez votre dignité et votre religion ! » Le fragile équilibre religieux du Kenya pourrait être une première victime collatérale du conflit. Les précédents laissent à penser qu’on ne met pas un pied dans le bourbier somalien impunément.

Face à la résistance des rebelles, le Kenya aurait demandé depuis quelques jours le soutien militaire de la France et des Etas-Unis. 

la presse kényane remet en question l'opportunité de l'offensive kényane en Somalie. L'inquiétude est d'autant plus grande que beaucoup craignent la présence de nombreux sympathisants des rebelles au Kenya même. "Quelqu'un devrait expliquer pourquoi nous poursuivons les militants shebab à l'intérieur de la Somalie plutôt que d'arracher le lien ici, à domicile," note par exemple le Sunday Nation. 

Les ONG et l'ONU aussi commencent à s'interroger au sujet de l'intervention kényanne. Leur crainte: voir la recrudescence des combats, dans le sud et à proximité de la capitale somalienne Mogadiscio, accroître la grave crise humanitaire provoquée par la sécheresse dans ce pays. 

Jeuneafrique.com

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Le navire-espion Français, pardon, le navire "collecteur de renseignements" de la DRM "Dupuy de Lôme" est sur zone. Au large de la zone des combats. Par contre nous n'avons aucun mandat des NU. Donc, le mot officiel c'est "pas de commentaire...".

Il est établi que nous avons des gars sur place - sûrement des FS - et probablement en clandé.

Un drone US était de la partie aussi.

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http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/jean-guisnel/comment-les-francais-aident-le-kenya-dans-son-offensive-en-somalie-25-10-2011-1389036_53.php

Comment les Français aident le Kenya dans son offensive en Somalie

Le Point.fr - Publié le 25/10/2011 à 19:52 - Modifié le 25/10/2011 à 22:35

L'armée française n'est pas engagée dans les combats, mais elle a mis du matériel à la disposition des Kényans.

Par Jean Guisnel

Les armées françaises soutiennent l'offensive kényane contre les militants shebabs somaliens, qui détiennent notamment un officier français de la DGSE depuis le 14 juillet 2009. Les Français ne sont pas engagés dans les combats, affirme-t-on à l'état-major des armées à Paris, où l'on confirme par ailleurs qu'un Transall C-160 a été mis à disposition de Nairobi. Un peu juste en moyens logistiques. Mais de participation aux combats, nenni ! On dément avec vigueur, de même source, que des navires de combat de la marine nationale soient présents au large de la zone des combats, et qu'ils aient a fortiori tiré contre des objectifs à terre.

On précise de même source que l'aviso Premier maître l'Her, qui a quitté Brest le 1er octobre, se trouve actuellement en passe de rejoindre la Task Force 150 déployée dans le golfe d'Aden, sous commandement américain. La frégate Surcouf, qui participe pour sa part à la mission européenne Atalante contre la piraterie, se trouve depuis plusieurs jours au large de la ville somalienne d'Harardhere, très loin de la zone des combats entre l'armée kényane et les milices shebabs.

Bateau espion

L'état-major des armées n'avait en revanche "rien à dire, vraiment", sur la présence dans le port kényan de Mombasa, rapportée au Point par des sources fiables, du très gros navire français Dupuy de Lôme. Ce navire de 3 600 tonnes arbore la coque blanche des bâtiments scientifiques et appartient officiellement à la catégorie des "bâtiments d'expérimentation et de mesures".

Mais un énorme mât chargé d'antennes et deux gros radômes abritant de "grandes oreilles" ne laissent pas le moindre doute sur sa nature exacte : c'est un bateau espion, certes armé par la marine nationale, mais qui travaille 350 jours par an au profit de la Direction du renseignement militaire, nous apprend l'indispensable annuaire Flottes de combat. Lequel précise qu'il embarque un équipage de 30 hommes, auxquels s'ajoutent 80 "techniciens". Qu'en termes pudiques ces choses-là sont dites ! Les Français, qui font circuler ce navire dans le monde entier, disposent avec lui d'un exceptionnel outil de renseignement, dont ils ne parlent jamais, bien qu'il soit très officiellement recensé dans la flotte des AGI (Auxiliary General Intelligence), dont dispose l'Otan. Conclusion : bien que les Français demeurent discrets sur le sujet, ils assistent les Kényans dans leur offensive en leur apportant des moyens logistiques aériens. Il paraît plausible qu'ils fournissent aussi du renseignement. Mais sans tirer un coup de feu...

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WASHINGTON (AP) — La Maison Blanche a confirmé vendredi que l'armée américaine disposait de drones en Ethiopie, tout en précisant que les appareils sans pilote n'étaient pas utilisés pour des missions d'attaque.

Le porte-parole de la présidence américaine Jay Carney a expliqué que des drones se trouvaient en Ethiopie afin de promouvoir la stabilité dans la Corne de l'Afrique et de lutter contre le terrorisme.

La présence de drones militaires américains en Ethiopie avait été rapportée pour la première fois par le "Washington Post".

Les drones sont souvent considérés comme une arme de choix au sein de l'administration du président Barack Obama. Les Etats-Unis ont multiplié par quatre leurs attaques de drones contre des objectifs liés à Al-Qaïda dans les zones tribales pakistanaises. Les drones sont contrôlés depuis des bases militaires qui peuvent se trouver aux Etats-Unis.

Un article américain sur le sujet : http://defensetech.org/2011/10/28/u-s-expanding-drone-ops-with-a-new-african-base/#more-15178

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NAIROBI — Des dizaines voire des centaines de jeunes Kényans ont combattu aux côtés des islamistes somaliens et peuvent revenir dans leur pays mener une action terroriste: un deuxième front, intérieur, qui préoccupe au plus haut point le Kenya engagé militairement en Somalie.

Ces combattants de l'ombre ont depuis cette semaine un visage, celui d'un jeune homme de 28 ans, condamné vendredi à la perpétuité pour son implication dans un attentat à la grenade à Nairobi (un mort).

L'énigmatique et souriant Elgiva Bwire Oliacha, chez qui la police a saisi un mini arsenal, est un musulman converti de fraîche date, d'origine non somali, qui a effectué un séjour en Somalie de février à août dernier selon la police.

Si certains s'interrogent sur la rapidité de son arrestation et la facilité avec laquelle l'intéressé a reconnu les accusations portées contre lui, son profil correspond à une nouvelle génération d'islamistes des plus inquiétantes pour les autorités.

"Un nombre considérable de jeunes gens ont franchi la frontière avec la Somalie pour combattre pour les shebab", a reconnu jeudi le chef de la police Mathew Iteere, ajoutant "qu'il ne s'agissait pas forcément de Kényans d'origine somali".

C'est à ces "moudjahidine au Kenya" qu'un des principaux dirigeants shebab, Mukhtar Robow Ali, a lancé jeudi un appel à "se battre à l'intérieur du Kenya" et à y "provoquer une énorme explosion".

"Il y a maintenant deux fronts, un là-bas (en Somalie) et un ici" au Kenya, commente pour l'AFP Andrews Atta-Asamoah, chercheur à l'Institut d'études sur la sécurité de Nairobi.

La carte blanche donnée par les shebab, officiellement ralliés à Al-Qaïda, à leurs cellules kényanes rend la menace "d'autant plus mortelle qu'elle est décentralisée" et "informelle", poursuit-il.

Depuis le début de l'intervention militaire kényane le 16 octobre en Somalie avec objectif d'y déloger les shebab, les analystes s'inquiètent d'un possible retour de bâton à domicile.

"Une offensive en Somalie (...) accroît le risque que des +cellules dormantes+, voire des sympathisants solitaires auto-radicalisés répliquent par des attaques à l'intérieur du Kenya", prévenait la semaine dernière J. Peter Pham, du centre d'études américain Atlantic Council.

Dans son rapport annuel de juillet dernier, le groupe de contrôle des Nations unies sur la Somalie et l'Erythrée s'alarmait "de réseaux kényans étendus liés aux shebab, qui non seulement recrutent et collectent des fonds, mais qui organisent des entraînements jusqu'à l'intérieur du Kenya".

Que ces réseaux ratissent désormais très largement au-delà de la communauté somalienne est apparu avec force après le double attentat revendiqué par les shebab à Kampala le 11 juillet 2010 (76 morts), et l'arrestation de nombreux suspects kényans ou ougandais.

"nouvelle génération de djihadistes"

Le groupe de contrôle de l'Onu évoque "une nouvelle génération de djihadistes d'Afrique de l'Est" et pointe plus spécifiquement le Kenya et le Mouvement de jeunesse musulman Pumwani.

Le chef spirituel de ce mouvement, Ahmad Iman Ali, a rejoint depuis 2009 la Somalie où il dirigerait "une force estimée entre 200 et 500 combattants, la plupart kényans".

Son mouvement, financé par une importante mosquée de Mombasa (sur la côte du Kenya) contrôlant le principal marché de vêtements d'occasion du pays, a organisé au moins un entraînement paramilitaire à Nairobi, en octobre 2009.

"Il existe une relation de symbiose entre Al-Qaïda et la province de la Côte depuis les années 90", estime Rashid Abdi, spécialiste de la Somalie au sein de l'International Crisis Group. Dans cette région musulmane délaissée par Nairobi, les islamistes y recrutent facilement des jeunes désoeuvrés et frustrés.

"La plus grande menace, non seulement pour l'Afrique de l'est mais pour tout le continent, est constituée par cette masse de jeunes au chômage, qui n'ont rien à faire et aucune raison de vivre, et qui finissent dans les rangs de groupes" comme les shebab, prévient Andrews Atta-Asamoah.

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Kenya et Somalie vont combattre ensemble les shebab, leur "ennemi commun" (AFP)

Le Kenya et la Somalie ont convenu de "combattre ensemble" les islamistes somaliens shebab, qui constituent leur "ennemi commun", ont annoncé leurs deux Premiers ministres à l'issue d'une réunion lundi à Nairobi.

"La menace posée par les shebab constitue un ennemi commun au Kenya et à la Somalie et elle doit être combattue conjointement, avec l'aide de la communauté internationale", affirme le communiqué.

Les deux pays s'engagent à partager leurs informations militaires, et à faire campagne conjointement pour solliciter une aide accrue de la communauté internationale à leur lutte contre les insurgés islamistes, qui contrôlent aujourd'hui la plus grande partie du sud et du centre de la Somalie.

Nairobi et Mogadiscio demandent notamment que "la communauté internationale assure toute la logistique et le financement nécessaire pour un blocus du port de Kismayo jusqu'à ce que les shebab soient expulsés" de ce bastion dont ils tirent l'essentiel de leurs revenus.

Les deux pays demandent également que "des troupes supplémentaires de (La force de l'Union africaine en Somalie) l'Amisom soient fournies pour être installées dans les zones libérées du sud de la Somalie", sous la supervision d'un comité conjoint.

Cette force de paix composée aujourd'hui de 9. 000 soldats ougandais et burundais est installée aujourd'hui exclusivement à Mogadiscio, sous les auspices de l'Union africaine, pour protéger le fragile gouvernement de transition somalien.

Enfin le gouvernement somalien "va demander à la Cour pénale internationale d'engager immédiatement une enquête pour crimes contre l'humanité commis par les shebab", indique encore le texte.

http://www.jeuneafrique.com/actu/20111031T124411Z20111031T124404Z/kenya-et-somalie-vont-combattre-ensemble-les-shebab-leur-ennemi-commun.html

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