Aller au contenu
Fini la pub... bienvenue à la cagnotte ! ×
AIR-DEFENSE.NET

La crise financiere mondiale


Invité barbaros pacha

Messages recommandés

  • Réponses 9,1k
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

Un ex-banquier accuse : Goldman Sachs "plume ses clients"

Créé le 23-10-2012 à 22h31 - Mis à jour le 24-10-2012 à 16h56

Par Philippe Boulet-Gercourt

correspondant à New-York

Greg Smith, qui a travaillé 12 ans pour la banque américaine, raconte dans un livre comment ses dirigeants abusent certains clients au nom du profit. Interview exclusive.

Le 14 mars dernier, la tribune libre de ce banquier dans le "New York Times", sobrement intitulée "Pourquoi je quitte Goldman Sachs", avait fait l'effet d'un coup de tonnerre dans le monde discret de la finance.

Et puis Greg Smith s'était tu, laissant parler son texte. Sept mois plus tard, son livre ("Pourquoi j'ai quitté Goldman Sachs", JC Lattès) sort ce mercredi 24 octobre sous un tir de barrage nourri. De Goldman Sachs, bien sûr, qui cherche à discréditer l'ensemble des anecdotes rapportées par ce Sud-Africain, boursier de l'université de Stanford.

Il décrit une culture d'entreprise incroyablement forte, au point de la comparer à celle d'une secte, qui pendant les années 2000 a complètement dérivé vers l'obsession du profit, à l'exclusion de tout autre considération.Des clients de toujours se retrouvent soudain négligés, parce que telle ou telle transaction boursière ne rapporte pas assez, tandis que la banque se concentre sur les "éléphants", ces ordres qui rapportent plus de 1 million de dollars de recette nette... Greg Smith raconte cette dérive sans hostilité de principe contre Wall Street, comme un golden boy qui a quitté volontairement une carrière lucrative pour poser des question gênantes auxquelles il faudra bien, un jour, apporter une réponse. INTERVIEW. (Lire l'intégralité de cette interview sur le blog "Made in USA" de Philippe Boulet Gercourt)

Qu'avez-vous pensé en appuyant sur le bouton "send" de votre messagerie, quand vous avez envoyé au "New York Times" votre tribune libre "Pourquoi je quitte Goldman Sachs" ?

- Ca ne s'est pas passé comme dans le film "Jerry Maguire", je ne me suis pas réveillé soudain au beau milieu de la nuit avec ce texte en tête. J'ai mis quatre mois à l'écrire, d'abord pour m'aider à mettre au clair mes sentiments. J'avais été tellement fier de travailler pour Goldman Sachs. Quand je me suis rendu compte que je n'arrivais plus à conseiller à des jeunes de venir y travailler, j'ai été très déstabilisé. C'est là que j'ai commencé à écrire.

Le "Times" se méfait, ils ont envoyé un journaliste vérifier que vous travailliez bien chez Goldman Sachs...

- C'était comme dans un roman d'espionnage. Je leur avais donné les éléments qui prouvaient que j'y travaillais, mais ils voulaient littéralement me voir descendre dans le hall de l'immeuble de Goldman, à Londres, et scanner mon badge. Une fois dans la rue, avec le journaliste, nous avons marché dix minutes en évitant les deux premiers Starbucks - trop risqué.

Votre tribune libre paraît le 14 mars dans le "New York Times", elle connaît un retentissement mondial. A New York, l'action Goldman Sachs chute de 3,4%, soit une perte de capitalisation de plus de 2 milliards de dollars. Vous attendiez-vous à ce que Goldman rejette en bloc toutes vos accusations ?

- J'ai été incroyablement déçu. Ils se sont mis à fouiller dans des milliers de courriels pour trouver ceux où l'on traitait les clients de muppets ("idiots"), comme je le raconte. La question n'est pas de savoir combien de courriels contiennent le mot muppet, mais pourquoi l'on traite les clients comme des imbéciles ou des pigeons parce qu'on les manipule ou qu'on les plume. Plutôt que de nier, pourquoi ne s'attaquent-ils pas au vrai problème, qui est que les clients de Goldman ne lui font plus confiance ? La banque est devenue une machine à extraire les bonus pour les partners ("associés") : regardez le cours de l'action, il est très similaire à ce qu'il était à l'introduction en Bourse, il y a douze ans. Mais, entre-temps, ils se sont probablement versé plus de 100 milliards de dollars de bonus.

A en croire Goldman, vous êtes parti parce que vous n'aviez pas obtenu le bonus que vous demandiez, et parce que vous vous étiez vu refuser une promotion...

- On m'a dit, quand j'y étais, que ma performance était supérieure de 10% à celle de mes pairs, et deux partners m'ont indiqué que ma promotion surviendrait dans les deux ans. J'avais 33 ans, l'âge moyen pour être promu managing director ("directeur") est 36 ou 37 ans. Non, je ne suis absolument pas parti à cause de problèmes d'argent ou de promotion refusée, mais simplement parce que j'étais dégoûté.

Pourquoi Goldman Sachs est-elle aussi maladivement secrète ?

- Pour une raison très simple, qui vaut pour tout Wall Street : ils ne veulent pas que le monde comprenne comment ils gagnent tant d'argent - avec les produits dérivés et le trading pour leur propre compte - et ne souhaitent pas non plus qu'on découvre grâce à qui ils gagnent de l'argent. Les gens ont cette vision de Wall Street comme d'un endroit où les riches jouent l'argent des riches, mais ce n'est pas la réalité. Ces riches représentent 5% du marché américain, tout le reste ce sont des fonds de pension, comptes d'épargne retraite individuels, fonds souverains, organisations philanthropiques, etc.

Vous décrivez le soin minutieux avec lequel Goldman choisit ses leaders. Des jeunes cadres très intelligents sont virés dès la première année, tandis que d'autres, moins brillants, sont promus grâce à leur meilleur sens du jugement.

- C'est la raison pour laquelle Goldman existe depuis cent quarante ans et est devenue une telle icône de la finance. Elle a un institut de leadership, Pine Street, où elle enseigne ses valeurs : vous devez avoir une vision à long terme, être un mentor pour les jeunes, servir d'exemple.

Quand survient la crise de 2008, pourtant, tous ces directeurs généraux sont aux abonnés absents. L'un semble uniquement préoccupé par sa diète de jus de légumes...

- Oui, la culture a changé, et c'est ce que j'essaie de décrire dans le livre. Au début des années 2000, avec la dérégulation de Wall Street, tous ces principes ont été balancés par-dessus bord et remplacés par le "Eat what you kill" ("Mange ta proie"). Vous pouvez être le type le plus infect, le plus toxique, si vous rapportez 500 millions à la banque, vous vous retrouvez soudain avec 25 personnes sous vos ordres. Cela a pris quatre ou cinq ans, mais maintenant ce sont ces gens-là qui gèrent le business. On m'a d'ailleurs confié que c'était le plus gros souci de Gary Cohn [le numéro deux de la banque] : avoir promu des gens qui, pour gagner le plus d'argent possible, ont détruit nos relations avec nos clients.

Vous parlez d'information asymétrique. De quoi s'agit-il ?

- Wall Street est un casino dont les propriétaires peuvent voir les cartes de tout le monde. Je veux dire par là que si vous êtes une banque et que vous facilitez le business de hedge funds, fonds de pension, fonds souverains, etc., vous pouvez voir ce qu'ils font. Est-il normal que la banque puisse parier pour son compte propre ? C'est comme si le casino jouait contre vous en connaissant vos cartes. C'est ce qui se passe à Wall Street. Il y a des trimestres où les banques enregistrent tous les jours, sans exception, des profits avec l'argent qu'elles parient. En 2001, les banques réalisaient la moitié de leurs profits avec les activités bancaires qui ont fait Wall Street ; six ans plus tard, en 2007, les banques font 80% de leurs profits avec le trading pour leur propre compte.

Vous êtes très critique envers Goldman Sachs, mais vous n'aimez pas non plus les critiques de gauche qui traitent Goldman de "pieuvre vampire"...

Je suis pro-Wall Street, je veux simplement qu'ils agissent de façon plus responsable. Les gens parlent de Wall Street comme s'il s'agissait d'une conspiration, de cinq types se réunissant dans une pièce pour comploter. C'est bien moins excitant que cela. Ce sont des gens qui ont trouvé le moyen de pousser les choses jusqu'à l'extrême limite de la légalité et qui évoluent à la lisière, en exploitant les confits d'intérêts, sans tomber dans l'illégalité.

Au cours des quatre dernières années, écrivez-vous, "rien n'a été fait" pour mettre fin à cette logique du "prends l'argent et tire-toi". N'êtes-vous pas trop sévère envers l'administration Obama ?

- Si vous regardez les débats présidentiels, vous entendez qu'une loi de réforme majeure a été votée, la loi Dodd-Frank. Mais, deux ans après Dodd-Frank, moins d'un tiers de la loi est entré en vigueur, près des trois quarts des dates limites pour prendre les décrets ont été loupés par les régulateurs, et Wall Street a dépensé 300 millions de dollars de lobbying contre deux choses très simples : interdire aux banques de jouer avec leur propre argent et réglementer les produits dérivés. Les instances de régulation de Wall Street ont été convaincues par les banques d'accepter un million d'échappatoires.

Les relations incestueuses entre Goldman Sachs et l'administration - le fait que des dirigeants de la banque se retrouvent à des positions clés à Washington et que des hauts fonctionnaires soient recrutés par Goldman - ne sont-elles pas un problème majeur ?

- C'est le problème le plus grave, à mon avis. L'ancien chef de la SEC (le gendarme de la Bourse) ne devrait pas pouvoir être conseiller de Goldman Sachs ! Après le krach de 1929, il y avait vraiment une volonté politique de réparer le système. Les politiques et l'administration sont allés au fond des choses et ont procuré quatre décennies de calme aux marchés. Le problème, aujourd'hui, est que les banques financent les campagnes des politiciens. Ces derniers ont perdu la capacité d'être objectifs.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cet article au vitriol sur la Goldman Sachs montre bien que ces grandes banques, qui ont réussi à faire croire aux politiques qu'elles sont indispensables (ou à les acheter selon les cas), sont l'expression ultime de la corruption qui mine nos sociétés pseudos "civilisées"

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Aller encore 20 milliards de plus pour la grèce !

http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20121025trib000727060/athenes-pourrait-obtenir-un-nouveau-credit-de-20-milliards-d-euros-.html

Un véritablle tonneau des danaïdes ....

J'aime bien le terme "crédit", il s'agirait plutôt de don !

En effet, jamais la grêce ne pourra rembourser quoi que ce soit de tout cet argent prêté.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Paul Jorion. http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/10/08/le-suicide-de-la-finance_1771946_3234.html

La finance dispose donc des moyens de neutraliser toute tentative de réduire la nocivité de ses pratiques (...) Toute mesure préventive d'un nouveau désastre étant systématiquement désamorcée, celui-ci devient inéluctable...

Dans son livre intitulé Effondrement (Gallimard, 2005), le biologiste Jared Diamond mentionne, parmi les raisons pour lesquelles des civilisations anciennes sont mortes, l'incapacité de leurs élites et de leurs gouvernements à se représenter clairement le processus d'effondrement en cours ou, si elles en ont pris conscience, leur incapacité à le prévenir en raison d'une attitude de défense "court-termiste" de leurs privilèges.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Cet article au vitriol sur la Goldman Sachs montre bien que ces grandes banques, qui ont réussi à faire croire aux politiques qu'elles sont indispensables (ou à les acheter selon les cas), sont l'expression ultime de la corruption qui mine nos sociétés pseudos "civilisées"

Mais ça c'est très clair ... Mais de toute façon, tout cela nous ramène a des étapes vieille de 40 ans sur la finance européenne ...

Quand en 73 la France de Pompidou puis de Giscard (qui l'avalisa) décida que la Banque de France ne sera plus la "banque de l'état" pour son financement, mais simplement une frappeuse de monnaie qui se contente uniquement de cela :

C'est bien que quelqu'un par exemple dans ce pays, ou un groupe politique, des lobbys ect ont travaillé a faire passer cette loi, loi qui permet dans les faits de rendre les banques indispensables a l'état français, alors qu'auparavant il n'en avait absolument pas besoin et se débrouillait très bien avec sa propre banque et politique monétaire

(on notera d'ailleurs que c'est a partir de la, que le chomage de masse commencera a exister, certains diront que c'était la faute du 1 er choc pétrolier ce début de chomage de masse ... Perso je n'en suis pas certains quand on regarde la crise d'aujourd'hui, et qu'il pourrait bien y avoir un lien direct entre cette loi obligeant l'état français a dépendre de la finance privée et mondiale plutot que de sa propre banque nationale qui émet : et l'apparition du chomage de masse !)

Et manifestement les lobbys banquiers ne se sont pas arrêtés la, puisque plus tard, quelques temps après l'arrivée au pouvoir de mitterand : manifestement ils parviendront a le convaincre qu'il faut une loi obligeant les français de toucher leur salaire impérativement sur un compte bancaire, qu'ils soient payés par chèque ou virement et cesser aussi les paiements d'argent en liquide :

Dans le but d'avoir évidemment a disposition la masse totale des salaires des français en argent flottant non propre (ne lui appartement pas) pour l'investir de partout et jouer au casino avec ! Chose qu'elles ne disposaient que partiellement avant cette loi des salaires obligatoirement payés sur un compte bancaire : une partie de l'argent des français rudement gagné a l'usine lui échappait manifestement ...

Il est clair que dans ces conditions, et en + pour parvenir a faire avaler ce genre de pilule a un gouvernement socialiste, très socialiste a l'époque d'ailleurs encore (le virage social démocrate n'avait pas encore été opéré me semble) c'est qu'ils ont une puissance de conviction écrasante de capacité de lobbys pour arriver a faire faire des choses comme ça, et une influence sur les politiques gigantesque !

D'ailleurs en y réfléchissant bien, si on supprimait cette loi qui contraint obligatoirement le lien compte bancaire/salaires les travailleurs : si a nouveau on avait la liberté de faire ce qu'on veut de nos "paies" comme par exemple : directement échanger nos chèques en liquides sans dépot, dans n'importe quelle agence liée a l'emeteur du chèque, ou encore se faire payer en liquide a l'ancienne ...

Et se débrouiller ainsi (mis a part pour les crédits a la consommation ça changerait pas grand chose pour certains, sauf a la limite ceux qui ont le feu au bout des doigts qui dépensent trop facilement quand ils ont du liquide dans les mains, comme moi par exemple  :'(  )  ce serait des centaines de millions d'euros de "frais bancaires divers" qui au lieu d'aller dans les poches des banques et de la finance mondiale : serait injecté en soutien a l'économie réelle : puisqu'une partie des salariés couperaient potentiellement leur lien salaire/compte sans intermédiaire bancaire comme avant !

D'avoir fait cela : ils ont supprimés sans trop s'en rendre compte a l'époque, un fait qui permettait une meilleure circulation de l'argent dans l'économie réelle, même si ça ne doit représenter quelques dixième de % de la masse monétaire française : ça n'est pas rien quand même si c'est de l'économie réelle ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ce petit chapitre pose bien e problème de ce qu'est GS :

- Wall Street est un casino dont les propriétaires peuvent voir les cartes de tout le monde. Je veux dire par là que si vous êtes une banque et que vous facilitez le business de hedge funds, fonds de pension, fonds souverains, etc., vous pouvez voir ce qu'ils font. Est-il normal que la banque puisse parier pour son compte propre ? C'est comme si le casino jouait contre vous en connaissant vos cartes. C'est ce qui se passe à Wall Street. Il y a des trimestres où les banques enregistrent tous les jours, sans exception, des profits avec l'argent qu'elles parient. En 2001, les banques réalisaient la moitié de leurs profits avec les activités bancaires qui ont fait Wall Street ; six ans plus tard, en 2007, les banques font 80% de leurs profits avec le trading pour leur propre compte.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Curieux qu'un gérant de hedge funds se permette une sortie de ce genre :

http-~~-//www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=wnRHVq9oUIg

Tout cela rejoint les propos d'Olivier Delamarche, la dette grossit, la croissance est en panne et si on ne réforme pas vraiment (s'attaquer au périmètre de l'Etat et à ses dépenses), tout ça finira mal. Le gouvernement actuel donne l'impression de ne pas savoir où il va et d'attendre un miracle fort improbable sous la forme d'un rebond de la croissance, qui lui éviterait des réformes trop douloureuses.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Une petite sortie au vitriol de N.DOZE sur la france qui ne bouge pas malgré les tentatives hallucinatoires de nos gouvernants:

http-~~-//www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=EDB369HeSJU

Et oui. L'obligation de fermer les sites inutiles.
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tiens un marché immobilier à la baisse, et des bilans de banque qui trinquent, ça vous rappelle rien? :oops:

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20121025trib000727213/standard-poor-s-degrade-la-note-de-bnp-paribas.html

L'impact de la correction des prix de l'immobilier

Dans un communiqué, l'agence de notation a évoqué une augmentation des risques qui pèsent sur le système bancaire et l'exposent plus fortement à une récession dans la zone euro. Standard & Poor's pointe notamment la correction des prix de l'immobilier. Toutefois, son impact sur l'économie dans son ensemble devrait être limitée, juge l'agence.

Pour mémoire, S&P s'en était déjà pris à la sphère bancaire française. Fin janvier, elle avait abaissé d'un cran les notes de trois grands groupes de l'Hexagone (Société Générale, Crédit Agricole, BPCE) et privé de son "AAA" la Caisse des dépôts, bras armé financier de l'Etat. Pour l'agence, cette dégradation était la conséquence de la dégradation de la note souveraine de la France, deux semaines auparavant. A l'époque BNP Paribas avait été épargnée. Elle s'estime cette fois que la dégradation de sa note est une "conséquence mécanique" du changement de perception de l'environnemen économique par l'agence S&P.

Mais comparaison n'est pas raison .. car il faudrait regarder dans le détail de quoi est gavée la colonne "assets" de nos banques, il n'y a pas que de l’immobilier  :happy:, mais il y a aussi de l'immobilier... :oops:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tout cela rejoint les propos d'Olivier Delamarche, la dette grossit, la croissance est en panne et si on ne réforme pas vraiment (s'attaquer au périmètre de l'Etat et à ses dépenses), tout ça finira mal. Le gouvernement actuel donne l'impression de ne pas savoir où il va et d'attendre un miracle fort improbable sous la forme d'un rebond de la croissance, qui lui éviterait des réformes trop douloureuses.

Oui c'est le danger qu'agite N.DOZE et STEG, celui qu'on ne bouge une fois que ce soit trop tard.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tout cela rejoint les propos d'Olivier Delamarche, la dette grossit, la croissance est en panne et si on ne réforme pas vraiment (s'attaquer au périmètre de l'Etat et à ses dépenses), tout ça finira mal. Le gouvernement actuel donne l'impression de ne pas savoir où il va et d'attendre un miracle fort improbable sous la forme d'un rebond de la croissance, qui lui éviterait des réformes trop douloureuses.

La crise n'est pas celle des dépenses de l'Etat à la base mais celle de la financiarisation et de la globalisation de l'économie...........

Les dépenses de l'Etat sont en grande partie sociales et structurelles ( il faut bien financer les dépenses sociales que ce soit dans un systéme de répartition semi-étatique ou d'assurances privées ) et sont sources ( comme les dépenses privées dans d'autres pays ) de croissance

Au-delà des fluctuations conjoncturelles, le TPO a eu tendance à augmenter significativement, au cours des années 1970-2000 (de 34,1% en 1970 à 40,2% en 1980, puis 41,6% en 1990 et 44,9% en 1999).

Cette augmentation globale du taux des prélèvements obligatoires a résulté :

– de la hausse des prélèvements obligatoires destinés aux administrations de Sécurité sociale, passés de 12,7% du PIB en 1970 à 21,5 % en 2000 ;

– dans une moindre mesure, de l’augmentation des prélèvements obligatoires destinés aux collectivités territoriales, passés de 2,1% du PIB en 1970 à 5,2% du PIB en 2000 ;

– la part dans le PIB des prélèvements obligatoires destinés à l’État, aux administrations centrales et à l’Union européenne étant en légère baisse (19,3% en 1970 ; 17,5% en 2000).

source : Au-delà des fluctuations conjoncturelles, le TPO a eu tendance à augmenter significativement, au cours des années 1970-2000 (de 34,1% en 1970 à 40,2% en 1980, puis 41,6% en 1990 et 44,9% en 1999).

http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-publiques/approfondissements/prelevements-obligatoires-france-pays-occidentaux.html

La difficulté consiste à réussir à la fois à mener une politique qui comble la dette ( donc d'austérité ) et qui ne tue pas la croissance : pour le moment et parmi les grand pays occidentaux, seule l'Allemagne ( et pour combien de temps ) a trouvé la solution  

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tiens un marché immobilier à la baisse, et des bilans de banque qui trinquent, ça vous rappelle rien? :oops:

http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20121025trib000727213/standard-poor-s-degrade-la-note-de-bnp-paribas.html

Mais comparaison n'est pas raison .. car il faudrait regarder dans le détail de quoi est gavée la colonne "assets" de nos banques, il n'y a pas que de l’immobilier  :happy:, mais il y a aussi de l'immobilier... :oops:

Voici le dernier billet de H16:

http://h16free.com/2012/10/26/18282-duflot-rate-sa-loi-sur-le-logement-same-player-shoot-again

Le plus intéressant n'est pas le texte qui brocarde Mme DUFLOT mais la seconde courbe. Celle-ci compare le cycle type de formation d'une bulle et l'évolution des prix dans l'immobilier.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La difficulté consiste à réussir à la fois à mener une politique qui comble la dette ( donc d'austérité ) et qui ne tue pas la croissance : pour le moment et parmi les grand pays occidentaux, seule l'Allemagne ( et pour combien de temps ) a trouvé la solution  

Cette solution est la même que celle préconisée à toute l'Europe. C'est le "timing" qui fait la différence.

En fait dès que l'euro est apparu dans les DAB, le gouvernement de Schroder à commencé à lancer sa politique mercantiliste vu que les autres pays ne pouvaient plus dévaluer.

Si aujourd'hui ces politiques n'ont plus aucun résultat c'est parce que ca s'est généralisé justement. Tout le monde réduit ses dépenses publiques et ses salaires et compte sur ses exportations. Mais il n'y a personne pour tirer les exportations aujourd'hui puisque tout le monde à réduit sa demande. On espère déplacer son chômage chez ses partenaires commerciaux en même temps qu'eux veulent nous envoyer leur chômage à eux. Cette vague d’austérité est juste une autodestruction de l’économie européenne.

Sinon, on pourrait baisser les impôts grâce aux économies de dépenses publiques pour remettre de l'argent dans le circuit. (Je ne pense pas que ce soit plus efficace que des investissements publics, qui eux, peuvent être ciblés, mais supposons) Manque de bol, des idiots on voulu une "regle d'or" qui fait que les économies de dépenses publiques sont déjà affectées à la réduction du déficit public !

Mais c'est pas grave on se donne rendez vous dans un an avec un chômage a 15% et on entendra toujours le même discours dans les grands médias. Tout le monde baisse sa demande globale et on se demande pourquoi le chômage augmente...

Un peu comme le chien qui veut se mordre la queue et comme il n'y arrive pas, il "pense" que c'est parce qu'il ne va pas assez vite.  :lol:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sinon, on pourrait baisser les impôts grâce aux économies de dépenses publiques pour remettre de l'argent dans le circuit. (Je ne pense pas que ce soit plus efficace que des investissements publics, qui eux, peuvent être ciblés, mais supposons) Manque de bol, des idiots on voulu une "regle d'or" qui fait que les économies de dépenses publiques sont déjà affectées à la réduction du déficit public !

Mais c'est pas grave on se donne rendez vous dans un an avec un chômage a 15% et on entendra toujours le même discours dans les grands médias. Tout le monde baisse sa demande globale et on se demande pourquoi le chômage augmente...

Un peu comme le chien qui veut se mordre la queue et comme il n'y arrive pas, il "pense" que c'est parce qu'il ne va pas assez vite.  :lol:

La baisse des impôts par les économie sera toujours plus efficace que l'investissement stratège. Pourquoi?

1- Il y a des cas spéciaux où le gouvernement ne peut être remplacé: ceux où il est naturellement un monopsone. Ces cas relèvent des fonctions régaliennes. Donc, il est normal qu'il y ai un prélèvement d'impôt pour certains investissements de recherche. De même, dans certains cas très précis, il peut y avoir un intérêt d'au moins une participation plus que symbolique dans des projets à dimention stratégique mais une vrai. Un accélérateur de particules peut être mis à la disposition de certaines entreprises pour leurs recherches.

2- L'investissement publique est-il pertinent en cela qu'il n'est pas sûr qu'il aille vers les vrais secteurs d'avenir? La raison de ce problème tient au fait que la décision n'intègre pas forcément les effets de progrès puisqu'elle est arbitrée par des politiques dont le but est la réélection. Il ne faut pas être naïf sur le sujet. Prenons l'idée tronquée de la Banque d'Investissement. Nous savons maintenant que les régions auront leur mot à dire. Mais quel sera ce mot? Celui de l'efficacité pure en économie ou celui de renflouement de boîte représentant la clientèle électorale? Cette banque va nous coûter très très cher. De la même façon, reprenons par exemple les commentaires de la nomination de M. Le Drian au MinDef. Nous avons dit (tous dit) "les chantiers navals sont sauvés" et ceux avant toute analyse stratégique (même si la maritimisation de nos forces est probablement nécessaire).

Et quand l'état se plante. Que se passent-ils? Il a détruit de la richesse par l'impôt en épuisant l'économie. Seul les agents peuvent décider de leurs besoins et de la façon de le satisfaire.

3- La baisse d'imposition est plus efficace car elle n'envoie pas le même signale de long terme. Quand on fait une politique de la demande, la distribution des sommes collectées est consommée à perte car il n'y a aucun projet. Ainsi, la hausse des aides scolaires est partie dans un pic de consommation momentané mais est perdu au long terme car l'habitude de consommation n'est pas changée. Elle reste au même niveau. Si nous prenons ces centaines de millions et les convertissons en embauches dans le privé par une politique d'offre, il se passe autre chose. Les nouveaux actifs changent leur modèle de consommation car leur situation professionnelle change. Ils investissent dans des projets (maison, voiture). Et là, se crée immédiatement une hausse de demande, cette hausse s'inscrivant dans le temps.

C'est pour cela que seul une politique d'offre a du sens. Tout le reste est vain.

L'état doit rester dans un seul but: assurer la pleine efficacité de ses fonctions et devoirs régaliens à budget équilibré dans le temps.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme je l'ai déjà écrit il y'a quelques pages je me demande pourquoi une baisse d’impôts sur l'offre créerait forcement de l'emploi. Tu l'as écrit comme si c'était automatique.

Or, si il n'y a pas plus de demande pourquoi tu veux que l'entreprise se serve de la baisse de charges pour embaucher ?

A part bien sur, pour baisser ses prix par rapport aux étrangers mais perso, je trouve cette course à la compétitivité-prix contreproductive au final comme le montre la situation en Europe.

Et puis les benefs en augmentation iront chercher un placement sur, dans la pierre, à l'etranger etc..c'est pour ca que je pense que les baisses d'impots ont un effet difficile a évaluer. Il faudrait pouvoir les cibler, comme par exemple exonérer de charges les ingénieurs ou les techniciens dans l'industrie ou la recherche pour rester dans le productif.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

assurer la pleine efficacité de ses fonctions et devoirs régaliens à budget équilibré dans le temps.

naiveté touchante étant donné que le périmètre des dits devoirs régaliens change tous les six mois en fonction de l'actualité politico-économique

L'éducation et la formation est ce du régalien ? oui si on a une vision à long terme, non  si on a une vision ultra libérale et à court terme

La santé est ce du régalien : idem que ci dessus

La sécurité est ce du régalien : pareil

L'energie : pareil

La recherche et le developpement : itou

Qui dit régalien dit stratégique donc nécessite une reflexion à long terme

Long terme et mandat politique ne font pas bons menages

Il n'ya guère que la defense qui ne soit pas (encore et en tout cas en France) en ballotage sur son monopole régalien ou pas

Jusqu'à quand ??

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme je l'ai déjà écrit il y'a quelques pages je me demande pourquoi une baisse d’impôts sur l'offre créerait forcement de l'emploi. Tu l'as écrit comme si c'était automatique.

Or, si il n'y a pas plus de demande pourquoi tu veux que l'entreprise se serve de la baisse de charges pour embaucher ?

A part bien sur, pour baisser ses prix par rapport aux étrangers mais perso, je trouve cette course à la compétitivité-prix contreproductive au final comme le montre la situation en Europe.

Et puis les benefs en augmentation iront chercher un placement sur, dans la pierre, à l'etranger etc..c'est pour ca que je pense que les baisses d'impots ont un effet difficile a évaluer. Il faudrait pouvoir les cibler, comme par exemple exonérer de charges les ingénieurs ou les techniciens dans l'industrie ou la recherche pour rester dans le productif.

Il y a deux raisons pour lesquelles tout commence par l'offre et non la demande:

1- Sans offre, pas de demande. En effet, il est impossible de demander ce qui n'existe pas. C'est un principe ici premier.

2- Tout commence par l'offre car l'offre n'est pas seulement un accroissement de la production. En terme de valeur, oui. C'est forcément un accroissement de production mais, chose que l'on évoque peu, c'est toujours l'introduction de nouveautés en terme de produits et de services. Ceux qui vont amorcer cela vont alors attirer une partie de la demande à eux par un effet de nouveauté et se consolider. Cette consolidation pérennise les emplois de ces nouvelles sociétés et ce sont ces emplois qui créent la hausse de la demande. Hausse de la demande qui en retour stimule l'offre et ainsi de suite.

Pour ce qui est de la baisse des coûts, le premier intérêt n'est pas une hausse de l'embauche mais la consolidation de la santé financière des entreprises. Il faut toujours avoir à l'esprit que des sociétés sont détruites et que d'autres naissent. La destruction peut avoir plusieurs causes dont l'incompétence, l'erreure d'orientation mais aussi une difficulté financière passagère. La baisse des coûts diminue ce dernier cas. Ainsi, si nous n'avons pas d'embauche, nous évitons des chômeurs. La demande est consolidée par ce point.

Une deuxième chose est la facilité de création d'entreprise qui est renforcée car les faibles coûts vont rendre abordable tes produits. Plus il est simple pour un entrepreneur de consolider sa position (si bien sûr son projet est solide et bien mène. Un truc farfelu doit disparaître.), plus le taux de destruction d'entreprise est bas. Dans ce cas, il y a création d'emploi.

Les bénéfices des entreprises ne partent pas dans la spéculation. Où voit-on cela? C'est absurde. Les bénéficient partent dans le développement des produits futurs et la rémunérations de ceux qui prêtent des fonds à l'entreprise. Ce sont les individus qui placent dans la pierre et spéculent via les fonds de pension.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

naiveté touchante étant donné que le périmètre des dits devoirs régaliens change tous les six mois en fonction de l'actualité politico-économique

L'éducation et la formation est ce du régalien ? oui si on a une vision à long terme, non  si on a une vision ultra libérale et à court terme

La santé est ce du régalien : idem que ci dessus

La sécurité est ce du régalien : pareil

L'energie : pareil

La recherche et le developpement : itou

Qui dit régalien dit stratégique donc nécessite une reflexion à long terme

Long terme et mandat politique ne font pas bons menages

Il n'ya guère que la defense qui ne soit pas (encore et en tout cas en France) en ballotage sur son monopole régalien ou pas

Jusqu'à quand ??

Mouai. On peut tourner en bourrique longtemps avec ce genre d'approche. Autant fermer boutique.

Et pour ce qui de la naïveté, c'est peut-être en rappelant ces naïveté que l'on évite l'approche événementielle. Le régalien ne change. Qu'il y ai actuellement la promotion d'une véritable ingénierie sociale à l'œuvre est un autre débat. Celui du contrôle de la société. C'est cette motivation qui présente comme régalien ce qui ne l'est pas comme l'école.

Mais si c'est naïf alors finissons en avec les élections. Cela fera des économie et laissons la direction à des experts. C'est ce que l'on nous prépare avec un truc super qui s'appelle Union Européenne.

L'expert qui dicte est au sens premier du terme un dictateur.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La baisse des impôts par les économie sera toujours plus efficace que l'investissement stratège. Pourquoi?

2- L'investissement publique est-il pertinent en cela qu'il n'est pas sûr qu'il aille vers les vrais secteurs d'avenir? La raison de ce problème tient au fait que la décision n'intègre pas forcément les effets de progrès puisqu'elle est arbitrée par des politiques dont le but est la réélection. Il ne faut pas être naïf sur le sujet. Prenons l'idée tronquée de la Banque d'Investissement. Nous savons maintenant que les régions auront leur mot à dire. Mais quel sera ce mot? Celui de l'efficacité pure en économie ou celui de renflouement de boîte représentant la clientèle électorale? Cette banque va nous coûter très très cher. De la même façon, reprenons par exemple les commentaires de la nomination de M. Le Drian au MinDef. Nous avons dit (tous dit) "les chantiers navals sont sauvés" et ceux avant toute analyse stratégique (même si la maritimisation de nos forces est probablement nécessaire).

Et quand l'état se plante. Que se passent-ils? Il a détruit de la richesse par l'impôt en épuisant l'économie. Seul les agents peuvent décider de leurs besoins et de la façon de le satisfaire.

Et tu penses que le privé ne se plante jamais ??

Que des milliards ( ou dizaines de milliards etc ) ne sont pas régulièrements évaporés à chaque crash de la Bourse sans que celà n'épuise tout autant l'économie ???

Enfin tu penses que les "géants" de l'économie françaises ( disons les groupes du CAC40 par ex ) n'ont jamais été créés, initiés ou sauvés par l'Etat stratége à un moment ou à un autre de leur existence ? Total n'a t'il pas une origine publique ou semi-publique ?

3- La baisse d'imposition est plus efficace car elle n'envoie pas le même signale de long terme. Quand on fait une politique de la demande, la distribution des sommes collectées est consommée à perte car il n'y a aucun projet. Ainsi, la hausse des aides scolaires est partie dans un pic de consommation momentané mais est perdu au long terme car l'habitude de consommation n'est pas changée. Elle reste au même niveau. Si nous prenons ces centaines de millions et les convertissons en embauches dans le privé par une politique d'offre, il se passe autre chose. Les nouveaux actifs changent leur modèle de consommation car leur situation professionnelle change. Ils investissent dans des projets (maison, voiture). Et là, se crée immédiatement une hausse de demande, cette hausse s'inscrivant dans le temps.

C'est pour cela que seul une politique d'offre a du sens. Tout le reste est vain.

L'état doit rester dans un seul but: assurer la pleine efficacité de ses fonctions et devoirs régaliens à budget équilibré dans le temps.

Les USA qui ont appiqué à la lettre ces recettes simplistes et idéolgiques depuis Reagan sont tout autant dans la merde que nous côté finances publiques et ont en plus un gros problème d'endettement privé que nous n'avons pas.............

Par ailleurs ces politiques de soutien à la consommation visent essentiellement à maintenir une forte activité commerciale et à maintenir un "haut" niveau d'emploi là où des politiques de l'offre sont basées sur la "destruction créatrice"

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
  • Statistiques des membres

    6 005
    Total des membres
    1 749
    Maximum en ligne
    cilom
    Membre le plus récent
    cilom
    Inscription
  • Statistiques des forums

    21,6k
    Total des sujets
    1,7m
    Total des messages
  • Statistiques des blogs

    4
    Total des blogs
    3
    Total des billets
×
×
  • Créer...